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I deny everything. I deny all of it. (Bael & Lakshan)

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I deny everything. I deny all of it. (Bael & Lakshan) - Mer 27 Juin - 17:18

I deny everything. I deny all of it.
Quelques jours plus tôt, Khan lui avait rapporté les facultés d'un type bossant dans un établissement réputé pour ses tendances sado-masochistes, Lakshan avait entendu la nouvelle avec bien assez d'intérêt concernant les facultés de cet homme. Des dons, particulièrement originaux, étonnants mais que Khan savait potentiellement utile pour Lakshan puisqu'il avait évoqué son désir de trouver une solution de vaincre son hybris. Les médecins avaient été impuissants, les autres médications illégales avaient fait leur effet mais Lakshan semblait désormais insensible à ces choses là. L'alcool ne lui faisait plus ressentir d'ivresse, Lakshan avait compris que sa récurrence avait alors évolué. Une bonne nouvelle en soi, bien que ses souvenirs demeurent enfouis, l'indien devait toutefois trouver un moyen de ne plus passer des jours entiers dans une fatigue extrême et d'autant plus lorsqu'il usait de ses pouvoirs.  Son hybris se révélait être bien trop handicapant pour cohabiter avec sa profession qui demandait bien trop de concentration et de disponibilité. Il avait passé cette dernière semaine à dormir sur son ordinateur alors que l'on travaillait sur les dernier prototypes de fusées afin d'envoyer un nouveau satellite dans l'espace. Et quand à ses cours donnés à l'université, ils avaient été bref, peu constructifs, il s'était contenté de dicter ses notes et avait prétexté être en retard sur le programme pour éviter de répondre aux questions, un bilan serait fait, mais il avait omis de préciser que cela viendrait quand ses yeux seraient moins cernés de fatigue.

Une période particulièrement difficile pour Lakshan qui en était venu à perdre son sang froid de frustration. La sagesse de Ganesh le quittait, il n'était plus qu'un mort vivant. Fort de découvrir un moyen d'en finir avec ces soucis d'hypersomnie, il avait donc suivit son ami jusqu'à cet établissement où il travaille pour goûter à cette fameuse eau qui devait contenir quelque chse, et puis il était remonté jusqu'à Bael. Un homme intriguant, très peu avenant mais soit, Lakshan lui avait surtout exposé son projet et lui avait proposé de passer chez lui pour qu'il lui donne de plus amples détails et que chacun puisse y trouver son compte. Il lui offrirait sans doute de l'argent, n'est ce pas ce que tout le monde veut ? Le banquier de Lakshan ferait sans doute la tronche de ne pas savoir l'objet de ces dépenses là, mais qu'importe. L'indien avait donc donné rendez-vous à ce fameux Bael chez lui ce jour là, afin qu'ils puissent passer ensuite rapidement dans son laboratoire et commencer les prélèvements quand leur accord serait posé et signé.

Les effluves d'encens embaumaient sa villa, dans ces derniers instants dédiés à la prière, Lakshan concentrait ses énergies. Un peu de poudre blanche, il en frotta la consistance sur son front à l'horizontale et forma ensuite un tilak avec une poudre rouge en son centre. Il inspira doucement, assis en tailleurs devant son autel dédié à Shiva où l'idole était décorée de fleurs et devant laquelle il avait déposé divers offrandes. Il alluma quelques bougies et ferma les yeux pour prier. Il aurait presque pu entendre les mantras chantés par les brahmanes, mais il n'y avait plus que le silence de sa demeure qui l'accompagnait. Il médita longuement, arrivant à un stade d'apaisement dans lequel son esprit lui donnait l'impression de flotter, comme s'il était de nouveau dans l'himalaya, chez lui, près des siens, de ses divins parents. Puissent la force de ses prières être bénéfiques à Shiva, où qu'il se trouve. 

Lakshan termina ses prières, n'oubliant pas de faire des offrandes à Parvati sans qu'il ait besoin de sa protection cette fois, c'était une simple présentation de ses respects. Et puis Lakshan se releva, saluant une dernière fois Shiva avant d'être interrompu par l'interphone. Son invité devait être arrivé. Lakshan enfila une blouse par dessus ses vêtements indiens histoire d'avoir l'air plus professionnel et attrapa une serviette pour tenter de retirer la poudre colorée sur son front. Il ouvrit à Bael et déverrouilla la porte d'entrée à la volée pour l'accueillir.

Lakshan étira un fin sourire courtois tout en présentant sa main afin qu'il la serre et lui dire bonjour.

« Merci d'être venu, entrez je vous en prie. »

Lakshan avait préparé du thé, du café, il savait pas trop comment être un hôte convenable, d'une parce qu'il ne recevait que rarement de la visite et surtout avec ce type d' échange qui concernait une activité sans doute illicite. Il lui proposa toutefois de s'installer dans son salon afin qu'ils puissent discuter et lui montrer les quelques comptes rendus d'expérience qu'il avait imprimés.

« Je vous ré-expose le projet, je vous en ait déjà parlé un peu mais ce qui m'intéresse personnellement ce serait de pouvoir faire quelque chose de plus efficace qu'une drogue classique, un genre de comprimé énergisant. »

Effectivement le but de ces expériences était strictement personnel, il ne comptait rien revendre.

« Mon problème c'est mon hypersomnie, il m'arrive de dormir plusieurs jours de suite et cela n'est plus compatible avec la vie que je mène. Plus rien ne marche sur moi alors vos dons pourront m'être utile. »

Lakshan n'avait pas coutume de discuter de son hybris, mais si cela pouvait permettre à Bael de comprendre le fond des choses alors il se devait d'être transparent sur ses intentions. C'était d'autant plus délicat que Bael était sans aucun doute un dieu

« Mais avant toute chose, j'aimerais pouvoir étudier vos cellules, voir comment je peux les travailler. Bien entendu vous serez rémunéré et je vous ai demandé de venir pour que l'on parvienne à un accord. Si vous souhaitez je peux faire un contrat de confidentialité également.»
‹c› Vanka
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I deny everything. I deny all of it. (Bael & Lakshan) - Mer 27 Juin - 22:21


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LAKSHAN RAHMAN & BAEL MENDOZA

So you wanna be an immortal with a loaded gun ✻✻✻ La chaleur est étouffante, suffocante. Les deux mains sur la faïence de la cabine de douche, Bael soupire. Plus bas, un des gamins du club semble prendre son pied. La bouche pleine, il grogne et gémit d’envie. Préoccupé par sa dernière rencontre, Bael le laisse faire, silencieux. Affamé, le gamin se sent pousser des ailes et attrape ses fesses. fesses qu’il écrase et malaxe sans gêne, sans autorisation. Exaspéré par l’envie et la stupidité du jeune garçon, Bael se dégage, écartant non sans un certain dégoût les bras du gamin. Ce petit jeu l’ennuie. “Rhabille-toi et rentre chez toi.” le ton est détaché, signe plus qu’évident de son indifférence. Sans un mot, sans une grimace, le gamin se redresse avant de finalement mettre les voiles. Toujours nu comme un vers, Bael soupire avant de finalement le rejoindre. Dans la chambre, ils s’habillent, silencieux. Le regard noir, Bael le regarde quelques instants avant de finalement attraper un de ses boxers. Un boxer qu’il enfile sans un mot, sans un regard. De l’autre côté de la pièce, le gamin hésite quelques secondes avant de finalement lui dire au revoir. Sans un mot, Bael le fixe alors que ses doigts s’attarde sur les boutons de son jeans. Mal à l’aise, son presque-amant déglutit, hésite, puis se tire. Finalement seul, Bael attrape un t-shirt blanc aux motifs fruités. Ici et là, des ananas semblent danser, se balancer. Une touche de couleur que le mafieux accueille non sans un sourire satisfait. Comme quoi, il en faut vraiment peu pour être heureux… “Où est-ce que tu vas ?” Le sourire aux lèvres, Bael attrape son flingue qu’il cale à l’arrière de son jean. Contre ses reins, le canon de l’arme flirte avec la naissance de ses fesses, lui prodiguant un sentiment presque réconfortant. Désarmé, il se sent nu, vulnérable. “Je vais faire un petit tour…” Pas convaincue, Lilith arque un sourcil avant de finalement s’approcher de lui. “Et tu as besoin de ton arme pour ça ?” Préférant garder sa nouvelle rencontre pour lui, Bael hausse les épaules avant d’embrasser l’une de ses joues. “C’est juste au cas où.” Forçant un sourire, il lance un clin d’oeil avant de finalement se diriger vers l’extérieur.

Dehors, l’air est brûlant, insupportable. Sortant les clés de voiture d’un de ses poches, il déverrouille sa chevrolet tahoe noire. Une voiture qu’il chérit et qui a su prouver sa valeur. A l’intérieur, l’air est irrespirable, agacé, il se débarrasse de son arme, ouvre les fenêtres et enclenche la clime. Une clime qui met plusieurs minutes avant de faire son effet, lui permettant ainsi de remonter les vitres. A l’abri de la chaleur, il finit par faire tourner le moteur avant de se mettre en route. Suivant l’adresse que le soi-disant scientifique lui avait donné la veille, il se dirige droit vers elysium heights. Un quartier qu’il sait tranquille et hors de prix. Un élément qui joue en la faveur de l’indien qui, malgré son adresse, n’avait rien de bien luxueux. Du charme, il en avait, mais un charme plus classique, plus banal. Un charme qui avait fait mouche mais qui n’avait rien d’extravagant. Finalement arrivé à l’adresse indiqué sur le GPS de la voiture, Bael se gare. Les yeux tournés vers la bâtisse, il renifle. De toute évidence, ce gars a les moyens. La question reste de savoir d’où peut bien venir sa soudaine curiosité. C’est d’ailleurs cette question qui a fini par le décider à venir jusqu’ici. Il veut des réponses... Décidé à régler ce petit souci, il attrape son flingue qu’il replace à sa place. Un dernier regard au rétroviseur et replongé en pleine fournaise.

Contre le mur, l’interphone grésille mais reste silencieux. Pas vraiment rassuré d’être ainsi exposé, Bael piétine, jetant un dernier coup d’oeil aux alentours. Le quartier est calme, paisible, exposé. Sans qu’il s’y attende, le portail finit par se déverrouiller dans un déclic. Sur ses gardes, le mexicain pousse le portail d’une main, gardant la seconde sur l’arme qui continue d’occuper le bas de ses reins. A l’intérieur, rien de bien surprenant. Suivant le chemin qui mène à la porte d’entrée, il reste sur ses gardes, détaillant du regard chaque décoration, chaque arbuste. Il n’est pas en terrain conquis et il le sait. A l’entrée, le trentenaire l'attend, sourire aux lèvres et main tendue. “Merci d'être venu, entrez je vous en prie.” Silencieux, Bael s’exécute, ignorant la main qui lui est tendue. Les formalités ne font pas partis de ses habitudes. Laissant son regard se promener sur le mobilier et les différentes pièces adjacentes, il se laisse guider jusqu’au salon où il s’installe. Silencieux, il écoute le trentenaire dégurgiter ses informations. L’idée de transformer ses drogues en comprimés lui trotte dans la tête depuis quelque temps maintenant. Malheureusement pour lui et pour la Calavera, personne n’a jamais été capable de la concrétiser… Son discours terminé, Bael remue doucement avant de se redresser, un sourire aux lèvres. “Ca serait idiot de refuser une telle offre...” Dit-il dans un hindi plus que parfait. “Mais avant de vous aider, j’aimerais savoir d’où est-ce que vous tenez toutes ces informations…” Doucement, il se place au bord du canapé et attrape son arme qu’il pose sur un de ses genoux. “Je me suis donné beaucoup de mal pour passer le plus inaperçu possible… que vous puissiez mettre la main sur tout ça aussi rapidement… me semble quelque peu surprenant...” Avec un sourire malsain, il penche légèrement la tête. Que cache-t-il ? Connaît-il son secret. “Dites moi ce que vous savez, et j’accepterai peut-être de vous aider.” Ce gars fait de toute évidence parti des nombreuses récurrences à avoir élu domicile à Arcadia… la question reste de savoir pour qui il travaille ou avec qui. Ce mec a beau être mignon, Bael ne lui fait pas confiance...
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I deny everything. I deny all of it. (Bael & Lakshan) - Mer 27 Juin - 23:48

I deny everything. I deny all of it.
L'homme s'était exécuté en ignorant cette poignée de main qu'il lui avait proposée. Et bien, il ne s'en offusqua pas, de toute manière il n'était pas bien à l'aise avec ces coutumes là. Et en deux temps trois mouvements ils se trouvaient dans son vaste salon, où la lumière du soleil entrait sans mal. Il avait donc laissé sur la table de quoi se servir s'il souhaitait se désaltérer, Lakshan lui, ne se fit pas prier pour prendre un café et combattre cette envie de dormir. Et quelques explications plus tard, c'était assez motivé qu'il avait tendu l'oreille aux premiers sons de son invité. Il fut ainsi surpris de l'entendre parler Hindi, avec une maîtrise out aussi parfaite que l'on aurait pu croire qu'il s'agissait de sa langue maternelle. Lakshan fronça doucement les sourcils, ayant cru à une blague à priori et le discours continua dans sa langue. Ça l’impressionnait, disons les choses comme elles le sont, en revanche le contenu de ses paroles étaient bien moins réjouissantes. Du moins elles n'avaient rien de menaçant, jusqu'à ce que l'arme posée sur son genou s'en mêle, comme un avertissement. La poindre erreur et il inonderait le sol avec son propre sang. Cela s'accordait avec cette image nonchalante qu'il donnait de lui et Lakshan se disait qu'en vérité cela aurait pu être prévisible et il avait fait le choix de faire comme si cette éventualité n'avait pas existé.

Lakshan soupira doucement, venant appuyer son dos dans le fond de son canapé. Alors il en était là ? Il proposait un projet et on lui donnait le choix de vivre ou mourir chez lui ? Il savait que cela dépendrait de sa réponse, de si cet homme se sentirait menacé par Lakshan ou pas. Il pouvait le comprendre, cette ville est pleine de gangs qui se font la guerre à tout va, entre les conflits et les trahisons, on ne savait plus comment se positionner et l'on avait tendance à vouloir chercher de la protection. Et ils y avait ceux comme Lakshan qui observait ceux là depuis leurs gradins, à se demander si cela allait prendre fin ou bien finir à feu et à sang ? Ça l'ennuyait que ces doutes là arrivent jusqu'à ses portes et perturbent les ondes bienveillantes de sa demeure à coups de guns, lui qui était absolument neutre et pacifiste mais soit. Il lui répondit en hindi également, autant continuer sur cette voie, si cela lui fait plaisir.

« Khan, il est au courant de mes problèmes, il m'a parlé de l'eau courante de votre établissement, m'a proposé de tester. Ça a marché, ça a fait effet sur moi. C'est tout naturellement que je me suis tourné vers le propriétaire pour mes premières hypothèses concernant l'origine. » Fit il en désignant Bael d'un geste alors qu'il parlait calmement.

Lakshan était un peu nerveux, c' était tout à fait normal, mais il savait se contenir, il avait connu maintes situation l'exposant à de fortes sensations d'anxiété où les choix devaient être décisifs. La mort, il l'avait vue de face bien des fois et le plus effrayante mais la plus belle aussi fut sa première sortie dans l'espace hors de la station spatiale et se retrouver seul dans le néant, la planète terre juste sous les yeux ; il avait eu l'impression qu'être aussi loin était contre-nature de l'être humain et alors il n'avait plus craint cela puisque là haut sa révélation s'était effectuée ; un dieu. Il n'avait pas la prétention de dire qu'il ne craignait pas la mort, mais il avait la sagesse de croire que quoi qu'il fasse cela arriverait un jour ou l'autre et il serait réincarné dans un autre corps. Lakshan fit choix de ne pas rester sur ces détails, continuant d'exposer son cheminement à Bael pour le laver de ses soupçons.

« Pour moi ça ne pouvait être que d'origine divine puisque comme je vous l'ai expliqué les drogues normales ne font pas d'effet sur moi. »

Lakshan n'était pas une personne dangereuse, du moins pas comme certains dieux possédant des facultés telles que la pyrokinésie. Il se disait dans ce genre de situations que cela aurait été plus pratique pour s'en sortir plutôt que d'avoir recours à la méditation afin d'acquérir le savoir. Entre autres là, Lakshan préférait user de franchise.

« Comment j'ai eu la certitude que c'était vous ? Et bien, d'une, un propriétaire ne laisserait pas l'eau contaminée si cela l'exposait au même risque. Et ensuite, je suis doté de facultés me permettant de percevoir votre aura. »

Il suffisait qu'il se concentre un peu plus, pour que ses dons se mettent en place et lui permettent de savoir par un résonnement logique qui serait un vague charabia pour lui, afin qu'il devine à quel panthéon il avait affaire. Nul besoin de le mettre dans l'embarras avec ça, Ganesh n'était pas assez fou pour le lui révéler, en revanche rien ne l'empêchait de le faire en omettant de le lui dire. Il se contenta pour l'instant de réflexions faites sur sa perception karmique qui ne pouvait l'induire en erreur ajouté à cela toutes les solutions qu'il avait étudiées.

« Vous êtes un Dieu, par conséquent la situation me semblait évidente. Vous avez ensuite confirmé ce que j'avais pensé quand nous nous sommes rencontrés. Rien de plus facile. »

Lakshan quitta son invité des yeux pour porter sa tasse à ses lèvres, se réchauffer d'un peu de café et se doper de caféine, encore et toujours.

« Avez vous d'autres questions ? »
‹c› Vanka
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I deny everything. I deny all of it. (Bael & Lakshan) - Jeu 28 Juin - 18:02


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LAKSHAN RAHMAN & BAEL MENDOZA

So you wanna be an immortal with a loaded gun ✻✻✻ Son regard planté dans le sien, il reste silencieux, observant chaque expression, chaque déglutissement. Agréable à regarder, l’indien semble être à l’aise, serein. C’est rare. La plupart du temps, les gens sont mal à l’aise quand ils sont confrontés à Bael, ils détournent le regard, cherche à prendre la fuite. Lui, il est différent. Sans gêne, il le fixe, le défie presque du regard. Un regard assuré que Bael rêverait de pouvoir lui arracher. Les gars avec une telle assurance, il les préfère à quatre pattes, les yeux baignés de larmes et la bave aux lèvres… Résistant à l’envie de le plaquer contre le canapé, il prend sur lui, jetant un rapide coup d’oeil à son flingue qu’il dirige toujours vers l’indien.

“Khan, il est au courant de mes problèmes, il m'a parlé de l'eau courante de votre établissement, m'a proposé de tester. Ça a marché, ça a fait effet sur moi. C'est tout naturellement que je me suis tourné vers le propriétaire pour mes premières hypothèses concernant l'origine.” Au nom d’un de ses amants, Bael ne peut s’empêcher de sourire, presque fier. De toutes les histoires qu’il a pu avoir, Khan fait surement parti de ses préférées. Une peau dorée par l’orient, des muscles qui roulent sous la peau, des gémissement gourmands, des cheveux résistants, une perfection qu’on n’oublie pas et qui vous hante. Sans mal, il se revoit le dominer, le posséder, les cheveux tirés par sa poigne et le visage déformé par la douleur. Une douleur qui avait su le mener au point de retour et qui avait réussi à le faire exploser sur des draps qui s’en souviennent encore. Une trainée, une salope… Une parfaite distraction.

“Pour moi ça ne pouvait être que d'origine divine puisque comme je vous l'ai expliqué les drogues normales ne font pas d'effet sur moi.” Arraché à ses pensées, Bael revient sur terre. Drogue, eaux, club, propriétaire. Bael sourit. L’eau n’est qu’une pâle imitation. Diluée, sa salive perd ses effets et devient une cocaïne des plus basiques. Une cocaïne dont lui seul semble être immunisé. “Avez vous d'autres questions ?” Un sourire aux lèvres, il hoche la tête avant de poser son flingue sur la table basse. Il a beau ne pas avoir pleinement confiance, Bael sait qu’il ne tentera rien. Si ce qu’il dit est vrai, il a besoin de lui, de sa drogue. “L’eau n’est pas la solution. Ce n’est qu’une pâle copie, un moyen comme un autre d’augmenter la production. Le produit pur est bien plus efficace, bien plus puissant.” Sur son visage, son sourire s’élargit, malsain. Être le centre de l’attention, le salvateur, il adore ça.

“Ton ami, Khan, il ne parlait pas de l’eau, il parlait de ma salive… Une salive qu’il a goûté et qu’il semble apprécier.” S’enfonçant finalement dans le canapé, il rit doucement, parfaitement conscient d’avoir abandonné toute forme de politesse. L’idée de parler de sa petite aventure avec Khan le tente. Malheureusement pour lui, ils ont un sujet plus important à régler… Une chose est sûre : Khan devra payer. S’il y a bien une chose que Bael ne supporte pas, c’est bel et bien les commères. “Malheureusement pour toi, ma salive ne m’intéresse qu’à moitié.” Doucement, son sourire s’efface, laissant place à l’homme d’affaire, le capitano. “Ce qui m’intéresse, ce sont mes larmes. Elles me sont bien plus utiles…” Curieux de connaître la réaction du docteur, il fait une pause, se délectant de ce visage qu’il rêve de recouvrir de fluides en tout genre.

“Alors voilà ma proposition. Je te fournis la salive dont tu as besoin pour ton hybris et en échange, tu bosses sur mes larmes et trouve un moyen d’augmenter leur production. Je ne parle pas de pleurer, je parle de synthétisation.”  Avec un tel procédé, Bael serait libre de faire circuler ses larmes. Une drogue unique en son genre et dont lui seul aurait le secret. Une drogue capable de transformer le plus puissant des dieux en un amoureux transit inoffensif. Sous l’effet de ses larmes, tout ne serait qu’amour. Tout serait parfait. Un moyen comme une autre de d'écraser ses ennemis et d’étendre l’influence de la Calavera. “Deal ?” il demande, un éclair de malice traversant ses iris. S’allier avec Bael n’est pas de tout repos. Comme disent les américains : he’ll be the first one to screw you over, et ce, aussi bien au sens propre, qu’au sens figuré.
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I deny everything. I deny all of it. (Bael & Lakshan) - Jeu 28 Juin - 19:58

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Les réponses de Lakshan ne semblaient pas le mettre en totale confiance et en même temps c'était parfaitement compréhensible puisqu'il ne le connaissait de personne. Khan même lui n'aurait pu se porter garant de lui s'il avait été là. Lakshan avait dû se débrouiller avec ses propres mots, faire preuve de courtoisie et le bordel qui suit sans pouvoir réellement apporter de preuve qu'il n'était pas dangereux.  Et le type l'observant depuis le canapé était visiblement bien assez intelligent pour avoir su capter ses mots, ses intentions. Alors il se lança dans les explications que Lakshan écoutait avec grande attention, et donc Khan avait vu juste, la salive de cet homme a un effet particulier qui provoque des effets sensiblement similaires à celui d'une drogue dans l'organisme de part ses symptomes. Lakshan imaginait bien que lui et Khan avaient eu une aventure, si son ami n'avait pas encore révélé sa divinité, Lakshan était déjà presque certain qu'il s'agissait de Kama, quand à Bael, lui devait être un équivalent dans un autre panthéon pour que ces derniers s'entendent aussi bien. Leurs affaires intimes ne regardaient nullement l'indien qui s'était dispensé d'imaginer quelconque image les mettant en scène tous les deux. Cela ne l'intéressait pas, il était là dans un but purement scientifique.

Alors Bael s'était révélé là dessus mais plus encore il comprit que lui avait avait intérêt à bosser avec lui lorsqu'il lui exposa ses envies concernant cette alliance. Ses larmes ? Les synthétiser pour en produire davantage ? Qu'avaient elles de si particulier ? Se pourrait il que chaque liquide biologique de son corps ait une particularité et un effet différent en étant ingéré par un autre organisme ? Ah, Lakshan se redressa et fronça les sourcils, visiblement intéressé par ce qu'il était en train de raconter. Il fut interrompu dans ses réflexions quand Bael proposa donc de conclure le marché par ses suggestions.

« Bien, cela me convient » Il ne lui proposait pas de lui serrer la main, il l'ignorerait probablement comme il l'avait fait précédemment. Lakshan avait accepté sans détours, même s'il n'était pas certain de pouvoir mettre en place ce qu'il souhaitait tant qu'il ne l'avait pas étudié de plus prêt, mais pour l'étude même, il était prêt à tout accepter.

«  Quand vous dites que l'effet de la salive ne vous intéresse pas, vous voulez dire que vos larmes ont un effet différent ? »

Lakshan avait l'air passionné par le sujet, lui qui n'était pourtant pas tant porté sur la chimie que ça au niveau professionnel. Il en avait certes besoin mais c'était dans un tout autre registre que le domaine médical. Il avait un vaste éventail de connaissances, ses facultés divines lui permettaient d'accéder à un savoir qu'il n'obtiendrait qu'à force d'études et d'expériences. C'était donc plus facile pour lui, et au pire, rien ne lui était infaisable, cela n'était qu'une question de temps.

« Je ne tiens pas à me lancer dans un commerce, une fois mes expériences sorties de mon laboratoire je souhaite m'en décharger toute responsabilité. Ce que vous en faites ensuite ne me concerne pas j'espère que vous le comprendrez ; je prends déjà bien des risques. »

Lakshan détourna un instant son regard de son interlocuteur, cela n'était guère bon pour son karma, mais il craignait à l'avenir de ce qu'il adviendrait de lui s'il s'impliquait trop dans ces histoires là. Et voilà ce qu'un mélange de panthéons provoque, une anarchie totale venant corrompre même les plus sages des dieux.  Et ce qu'il demandait était jouer à l'autruche, mais c'était pour le moment tout ce qu'il pouvait faire comme compromis pour accéder à ses intérêts.

« Si vous le voulez bien, nous allons aller dans mon laboratoire pour que je fasse quelques prélèvements. »

Il était satisfait de cette rencontre bien qu'étrange, Lakshan retrouvait un d'espoir de pouvoir reprendre du terrain et du contrôle sur son hybris qui lui pourrissait parfois la vie. C'était semblerait-il, l'aube d'une nouvelle ère.

‹c› Vanka
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I deny everything. I deny all of it. (Bael & Lakshan) - Ven 29 Juin - 17:17


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LAKSHAN RAHMAN & BAEL MENDOZA

So you wanna be an immortal with a loaded gun ✻✻✻ L’intérêt que l’indien lui porte est surprenante, fascinante. La plupart du temps, les gens se fichent de connaître son secret. En manque, ils se contentent de demander leur dose, allant parfois jusqu’à céder aux exigences les plus lubriques de Bael qui se fait un plaisir de céder au feu dévorant de son hybris. Un feu qu’il ne contrôle pas et auquel il cède, le sourire aux lèvres. Les hommes, il ne les aime qu’à l’horizontal. Les exceptions sont rares, occasionnelles, Joaquin étant de loin le meilleur des exemples. Puissant, charismatique, le leader de la Calavera avait réussi là où tout les autres ont échoué. Sans trop savoir comment, il avait trouvé le moyen de l’inspirer, de devenir plus qu’un simple tas de muscles auquel Xochipilli rêverait de s'agripper. Une amitié sommaire, un respect sans faille.Pourtant, contrairement à l’indien, Joaquin ne s’est jamais posé de réellement question concernant les pouvoirs de Bael. Persuadé des capacités de Bael à gérer les situations les plus tendues, il s’est toujours contenté de le voir comme un seconde digne de confiance, laissant de côté l’aspect divin. La question, à présent, est de savoir qui se cache derrière les traits de ce délice oriental...

“Bien, cela me convient.” Un sourire aux lèvres, Bael croise les bras sur sa poitrine. Tout ça est beaucoup trop facile, beaucoup trop simple. “Quand vous dites que l'effet de la salive ne vous intéresse pas, vous voulez dire que vos larmes ont un effet différent ?” Contre le dossier du canapé, Bael étouffe un rire. Ce mec ne sait définitivement pas dans quoi il a fourré les pieds. Ne reste plus qu’à espérer que cela ne lui retombe pas sur le coin du nez. Il avait beau être des plus banal d’un point de vue hollywoodien, il n’en restait pas moins des plus charmants. La blouse, le vouvoiement, le sourire poli… Un professionnalisme des plus parfaits que Bael se ferait un plaisir de bafouer. “Je suis un homme plein de surprises aux goûts et aux effets différents.” Blague-t-il alors que son imagination le déshabille déjà, ne lui laissant que sa blouse blanche sur le dos. Une vision des plus appréciables et des plus satisfaisantes…

Amusé ou pas par sa plaisanterie, l’indien reprend le fil de la conversation, précisant que son implication ne pouvait être que sommaire, ponctuelle. Parfaitement conscient de la raison qui le pousse à être aussi prudent, Bael se contente d’hocher la tête, ravi à l’idée de ne pas avoir à partager les potentiels bénéfices. Cet argent, Bael l’imagine aux mains de la Calavera et de personne d’autre. “Cela me convient parfaitement. Tout ce dont j’ai besoin, c’est d’une formule, un procédé que mon organisation sera libre de reproduire sans avoir à vous impliquer, toi et ton ami.” Qu’on se le dise : s’il foire, le scientifique ne sera pas le seul à perdre la vie. Bael a beau apprécier le corps de son ami, il n’en reste pas moins un homme d’affaire; Et en affaire comme en amour, il faut savoir faire des sacrifices. Ne reste donc plus qu’à espérer que l’indien soit à la hauteur. Bael s’en voudrait beaucoup de devoir se séparer de son nouveau jouet… Agréable à regarder et plutôt doué de ses dix doigts, il pourrait facilement se faire une place au sein de son panthéon personnel...

“Si vous le voulez bien, nous allons aller dans mon laboratoire pour que je fasse quelques prélèvements.” Au fond de son canapé, Bael arque un sourcil. A croire qu’il ne perd pas de temps. Son Hybris doit vraiment lui poser problème pour qu’il soit aussi pressé. “Très bien, allons-y.” Se redressant, Bael se pose au bord du canapé, récupérant son arme, il se redresse. Dans son dos, la sueur s’accumule, collant son t-shirt contre sa peau. Autant dire que le prélèvement de sueur se fera sans mal. “Dis-moi, tu connais mon nom mais j’ignore encore le tiens. Il serait peut-être temps de faire les présentations...” Lance-t-il finalement tout en replaçant son arme contre ses reins. “Je pense que ça serait la moindre des choses compte tenu de ce que tu t’apprêtes à me faire...” Reniflant une nouvelle fois, il réarrange son t-shirt avant de finalement remuer les épaules. Le t-shirt en place, il finit par lui tendre la main. “Bael.” Face à lui, l’indien, se présente à son tour, serrant la main tendue de Bael. “Je ne me mettrais pas la main à la bouche si j’étais toi.” Dit-il finalement en désignant d’un geste du menton la main de son tout nouvel associé. De tous les fluides qu’il produisait, sa sueur est surement la plus dangereuse qui soit. Hallucinogène, elle est capable de provoquer des hallucinations visuelles, auditives et tactiles, altérant au passage les sens et la perception de l’espace-temps de celui qui l’ingère. Une drogue dangereuse capable de durer jusqu’à douze heures. Un voyage que les Aztèques pensaient divins et qu’ils surnommaient presque affectueusement le rêve fleuri. Un rêve dont Xochipilli, aussi appelé le prince des fleurs, est le seul gardien.
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I deny everything. I deny all of it. (Bael & Lakshan) - Sam 30 Juin - 9:10

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L'homme qui lui faisait face semblait être moins méfiant, tout en gardant une certaine attitude détachée. Lakshan n'était personne pour juger son comportement ni sa manière familière de le tutoyer, du moment qu'ils puissent trouver un accord commun. Alors il contiuait d'être le même, de faire preuve d'un professionnalisme exemplaire et n'avait donc pas hésité à poser quelques dernières conditions : Il ne voulait pas être mêlé, Escobar et compagnie ce n'était pas son domaine. Cela sembla convenir à son invité qui affirma qu'une fois la formule donnée, Lakshan ne serait plus cité dans l'histoire. Il allait devoir user de ses dons pour se concentrer et trouver cette formule là, nul doute qu'il finirait par y arriver, à force d'apprentissage on finit par tout savoir. Fort heureusement il avait un avantage et pouvait apprendre en une minute ce que d'autres pouvaient apprendre en trois ans. Le savoir, c'était son don à lui, et voilà jusqu'où cela l'avait mené. Puisque l'accord était conclu, il se leva et cette fois-ci lui présenta sa main pour de véritables présentations. Bien, il connaissait déjà son prénom par Khan mais l'entendre le dire de lui même c'était toujours plus officiel. Lakshan s'était bien évidemment saisi de cette main, la pressant avec une certaine fermeté.

« Lakshan. »

Et puis Bael enchaina sur une mise en garde de ne pas mettre sa main dans sa bouche et par là Lakshan devinait que quelque chose sur son épiderme devait aussi être constitué de substances. Cela vint le surprendre et il observa sa main : il n'y avait rien, pas de traces, c'était inodore, ça ne marquait pas, c'était tout à fait fascinant. Il évita bien évidemment de porter sa main à sa bouche, se demandant si son film hydrolipidique était à l'origine de cela ou bien si c'était le résultat d'une sudation. Il le saurait très vite. Lakshan lui fit un geste pour lui demander de le suivre, ils n'eurent pas besoin de traverser sa vaste demeure, l'entrée de son laboratoire était accessible par une pièce adjacente. Il y avait un code d'entrée et un déverrouillage à empreinte digitale, et la porte blindée s'ouvrit sans mal. Non pas qu'il gardait de ces choses compromettantes, mais il voulait éviter que n'importe qui aille fouiller dans ses affaires, et puis la porte blindée lui permettait d'éviter tout contact avec l'extérieur qu'il s'agisse de particules dans l'atmosphère ou l'influence d'une hausse ou de baisse de température. Lakshan invita son interlocuteur à entrer et il se dirigea vers le lavabo où il nettoya minutieusement ses mains. Lakshan enfila ensuite des gants en latex pour éviter le contact direct avec Bael au risque de s'intoxiquer avant l'heure. Et il prépara le nécessaire au prélèvement des échantillons, tout en gardant Bael dans son champ de vision. N'était ce pas lui qui avait braqué un flingue sur lui ? Autant éviter de se montrer trop confiant même s'il présageait n'avoir aucun intérêt à le tuer maintenant avec l'accord qu'ils venaient de conclure.

« Vous pouvez vous installer sur la chaise là, je serai pas long »

S'il y avait d'autres aspects de son don qu'il pouvait étudier, il le ferait sans aucun doute, ne serait-ce que pour le savoir, alors il préparait plusieurs contenant qu'il n'aurait plus qu'à étiquerter pour faire ses expériences dessus. Il avait tant de questions là-dessus, il avait besoin de lui poser quelques questions pour l'étudier de fond en comble, alors il ouvrit un fichier sur son ordinateur, et s'installa sur sa chaise de bureau, venant légèrement se tourner vers Bael qui était assis donc à côté de lui. De là où il était il pourrait voir tout ce qu'il allait prendre en note, après tut il avait besoin d'un certain sérieux dans ce travail pour ne pas être induit en erreur, il espérait simplement que ce Bael n'était pas en train de se payer sa tête.

« Les larmes, la salive, il y a autre chose n'est ce pas ? »

Maintenant qu'il y pensait, et puisqu'au vu de l'état de la ville avec les panthéons se mélangeant, il les avait tous étudiés, cela lui rappelait un livre qu'il avait lu sur les aztèques. Un dieu qui recouvrait sa peau de substances, cela semblait bien coller à Bael.

« Xochipilli... » murmura t-il doucement d'abord pour lui même alors qu'il retrouvait dans sa mémoire d'éléphant le nom exact de ce dieu. Lakshan tourna son regard vers Bael, il l'avait forcément entendu le dire, est ce qu'il allait confirmer ou pas ?

« Les aztèques m'ont passionné à une époque, mais à Arcadia c'est tout de même utile de connaître les panthéons qui existe, vous ne croyez pas ? »


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I deny everything. I deny all of it. (Bael & Lakshan) - Dim 8 Juil - 11:33


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LAKSHAN RAHMAN & BAEL MENDOZA

So you wanna be an immortal with a loaded gun ✻✻✻ Le regard rivé sur l’indien, Bael sourit quand celui-ci se risque à s’identifier. Lakshan… Un nom facile à retenir, un prénom que l’on oublie pas. Un prénom simple et pourtant sexy. La main dans la sienne, Bael se laisse aller à fantasmer sur ce corps qu’il continue de cacher derrière des vêtements bien trop amples. Des vêtements que Bael aimerait lui arracher, autant par curiosité que par envie. Une envie, un feu qui le gagne petit à petit, faisant presque rire son hybris qui n’hésite pas à le noyer, le submergeant de testostérone. Doucement, son esprit chavire, l’imagine à moitié nu et le souffle court. Un fantasme qui se mêle à l’envie irrésistible de le plaquer face au mur… La violence d’un rapport volé, presque forcé qui le pousserait, peu à peu, à en demander encore et encore. Une envie de le dominer, de le sentir remuer contre lui, cherchant tant bien que mal à atteindre la libération de l’orgasme. Une supplique faite dans la douleur et l’envie et qui serait baignée d’un mélange de sueur et de larmes. Un rêve, un fantasme que Bael compte bien réaliser. Patient, il saura attendre le bon moment. Aujourd’hui ou demain, il aura l’occasion de le découvrir, de le torturer et ce, pour son plus grand plaisir. Une certitude confirmée par le sérieux dont il fait preuve; Le sérieux, les responsabilités, est un poids que l’homme tend à compenser par sa sauvagerie. Un lâcher-prise que Bael épouse sans aucune honte et dont il profite allègrement. Tôt ou tard, Lakshan le suppliera, l'implorera. C’est ce qu’ils font tous. Son ami Khan étant de loin le meilleur des exemples....

Huit, deux, quatre, un, étoile. Le code s’imprime dans son esprit alors que son regard, discret, fixe les doigts de l’indien qui, à l’aise, n’hésite pas à le diriger vers son laboratoire personnel. Un laboratoire qui se veut étrangement protégé et que Lakshan n’a pas hésité à sceller, ajoutant à son code, les empreintes d’une de ses mains. Une sécurité surprenante qui pousse Bael à faire preuve de vigilance, l’idée d’être enfermé à l’intérieur d’une pièce secrète ne l’enchantant pas plus que ça. “Vous pouvez vous installer sur la chaise là, je serai pas long” Sur ses gardes, Bael coopère, jetta ici et là, un regard prudent. Contrairement à sa soeur, Bael est tactique, prudent. Sans un mot, il prend ses repères, repérant ce qui pourrait être dangereux ou non. Lakshan a beau paraître digne de confiance, Bael préfère rester sur ses gardes… Finalement acclimater à son environnement, il renifle en se frottant le nez avant de retirer son t-shirt. Quitte à faire des prélèvements, autant y aller franchement. Torse nu, il s'assoit et renifle. L’idée de se retrouver soumis au scientifique ne l’inspire pas vraiment. Malheureusement pour lui, la soumission se veut nécessaire… Qu’il le veuille ou non, Lakshan est ici chez lui. Ce laboratoire, c’est son domaine, son habitat naturel. Silencieux, il se déplace ici et là, récupérant divers contenant que Bael sait destinés à leur petit jeu. L’aisance, le professionnalisme… doucement, l’envie de jouer au docteur lui reprend.

“Les larmes, la salive, il y a autre chose n'est ce pas ?” Bael, sourit, presque salace. Il en rirait presque. “Larmes, salive, sueur…” il hésite avant de finalement finir, presque fier. “sperme.” Autant dire que s’il veut un échantillon de ce fluide là, il va falloir qu’il donne de sa personne. La dernière personne ayant eu droit à un prélèvement étant à l’origine de leur rencontre. Un prélèvement qui s’est fait non sans un certains plaisir et sans un certain effort physique. Nostalgiquement, les gémissements de Khan lui reviennent en mémoire. Sans mal, il le revoit, couvert de sueur, les yeux baignés par les larmes, un mélange exquis de douleur et de plaisir… Revenant à lui, Bael se rend compte qu’il n’est pas le seul à avoir été kidnappé par ses pensées. L’air songeur, Lakshan le fixe. “Xochipilli…” Plus que fier de l’entendre murmurer son nom, Bael sourit. “Encore une fois, tu connais mon nom, et j’ignore le tiens…” Le ton est calme, presque amusé. L’idée d’être appelé par son vrai prénom à toujours été un fantasme pour Bael qui, contrairement à son habitude, peut se montrer plus qu’orgueilleux quand on vient à parler de son statut de récurrence. “Les aztèques m'ont passionné à une époque, mais à Arcadia c'est tout de même utile de connaître les panthéons qui existe, vous ne croyez pas ?” Amusé par le ton de l’indien que Bael aurait très bien pu prendre comme de la défiance, le capitano rit doucement. “Il faut connaître ses ennemis… Malheureusement pour moi, vous autres êtes plus que discrets…” Et pourtant. Bael a beau ne pas être des plus éduqués, il a ses doutes. Et autant dire que la curiosité et le comportement de l’érudit de l’a pas laissé sans indice. “Pourtant, malgré ça, je pense pouvoir reconnaître le dieu du savoir quand je le vois…” Il sourit doucement. “Après, je dois bien avouer que je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi plaisant à regarder.” Un sourire à présent moqueur aux lèvres, il se redresse légèrement. Autant dire que le dieu de la beauté qui sommeillent en lui est ravi d’un tel dénouement. Avec un peu de chance, tout ça lui appartiendra très bientôt. Corrompu par sa vie de mortel, Xochipilli a depuis longtemps cédé à son envie de souiller la beauté d’une once de vice.
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I deny everything. I deny all of it. (Bael & Lakshan) - Dim 8 Juil - 13:01

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La situation se dénouant, Lakshan craignait moins de tâcher ses tapis avec son sang et gâcher toutes ces années d'existence et de recherches dans ce corps là. Alors une fois dans le laboratoire, Bael semble plus coopératif et plus réceptif à ses demandes pour le bien des analyses, ça lui facilitait le travail en somme, et Lakshan n'avait donc pas perdu de temps au cas où ce dernier ne change d'avis et éviter de lui donner l'impression de perdre son temps entre ces murs trop blancs. Son don se déclinait donc en plusieurs aspects, il lui donna plus de précisions qui ne firent pas ciller l'indien, se contentant d'ajouter cela à son rapport. Xochipilli, il avait vu juste, et ça l'arrangeait qu'il ne le démente pas car cela donnait bien plus de contenu à ses recherches. Lakshan était content de voir qu'il pouvait faire un bon dossier, le tout maintenant n'était pas de le perdre et de le garder dans un climat de « confiance » . Parler de gangs était un terrain glissant, oui, mais Lakshan voulait qu'il sache sa position neutre par rapport à cela, il n'est pas dangereux pour eux.

« Je ne suis pas votre ennemi, je n'adhère pas aux effets communautaires. Nous sommes chanceux d'avoir encore des fidèles du panthéon hindou, nous n'avons pas besoin de chercher à compenser les offrandes. Je comprends toutefois votre démarche.» Triste constat de voir que les autres cultes s'étaient éteints avec le temps, pas de prétention dans ces mots, juste un fait et avec cela, il pouvait se concentrer sur autre chose que son gain de pouvoir. Et Bael fit aussi preuve de perspicacité, ayant cerné le dieu du savoir en lui et avec cela il ajouta quelques compliments bienvenus. Les lèvres s'étirèrent dans un sourire, surpris, certes, mais aucun jugement ne traînait. Il ne pouvait pas lui rendre la pareille, bien qu'il le pense bel homme également, d'abord parce qu'il était certain d'avoir une préférence pour les courbes féminines, mais ensuite parce qu'il n'avait pas la tête à réfléchir à pourquoi est ce que cet homme faisait la différence. C'était troublant mais le besoin de rester professionnel pour un sujet aussi sensible que son hybris l'empêchait toute déviance de pensée à cet instant là.

« Je ne vous cache pas que je préfère cela à une tête d'éléphant. » Se contenta t-il de répondre, un air amusé sur le visage tout en venant glisser sur son bureau cette petite statuette de Ganesh que sa mère lui avait offert. Ganesh, voilà, il l'avait trouvé et en même temps, Lakshan ne s'en cachait pas, il était même plutôt content de l'être. « Vous voyez, vous n'ignorez pas mon prénom. » Ajouta l'indien avec un semblant d'espièglerie, cela détendait un peu l’atmosphère électrique qu'il y avait eue plus tôt, en ayant connaissance de l'un et de l'autre, c'était sans aucun doute bien plus facile. Lakshan continua d'écrire quelques notes descriptives qu'il pouvait prendre en compte pendant ses examens. Il n'hésita pas à lui poser quelques questions après un court instant de silence et quelques réflexions.

« Le contact suffit, donc ? Vous êtes une source de plaisir à vous même, vous en avez de la chance.» Et quoi Lakshan ? Qu'espères tu avoir par ces mots ? T'es tu imaginé les lèvres pendues à cet homme pour obtenir ce que tu souhaites comme un assoiffé près d'une oasis ? Y as tu ressenti des fourmillements indécents à cette idée ? La fatigue te guette là, à cet instant, elle t'empêche de te concentrer.

Lakshan se racla la gorge, désirant passer à autre chose et ne pas épiloguer sur ce qu'il aurait dit ou pas. Les quelques informations qu'il avait tapé sur son don sur ce clavier suffiraient pour le moment, il avait besoin maintenant des prélèvements. L'indien enfila des gants pour éviter le contact direct avec Bael mais surtout pour éviter d'y foutre ses propres traces et fausser les analyses. D'abord la salive. « Ouvrez la bouche » Demanda Lakshan, une fois qu'il s'exécuta, il passa un coton tige sur les parois buccales de l'homme, puis enferma l'échantillon dans un tube à essai afin d'éviter tout contact avec l'air et préserver les cellules. Il lui en fit passer un nouveau afin qu'il crache dedans, les gestes se font mécaniques, professionnels, et il se noie dans le travail, oubliant toute pensée le déviant de sa recherche. Il tient de Shiva ce trait là de sa personnalité, qui lui est difficilement perturbé quand il médite jusqu'à en oublier les réprimandes de Parvati. Lakshan leva les yeux vers Bael, et se redressa, augmentant la distance entre eux.

« Il va falloir que je vous fasse pleurer pour récupérer vos larmes ou vous êtes bon acteur ? » Demanda Lakshan avec un demi-sourire amusé en préparant deux nouveaux tubes à essai.


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I deny everything. I deny all of it. (Bael & Lakshan) - Mar 10 Juil - 17:33


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So you wanna be an immortal with a loaded gun ✻✻✻ Un sourire aux lèvres, il l’écoute, le dévore du regard alors qu’il prend le temps de justifier sa neutralité. Une neutralité que Bael accepte sans pour autant comprendre. La Calavera, pour lui, est bien plus qu’un simple catalyseur. C’est une famille, une religion qui le pousse à se dépasser, à s’élever. Les offrandes, Bael n’en manque pas. Dieu de l’amour, des arts, de la drogue et de la prostitution, il tire son pouvoir de la décadence, de l’excès dont l’homme et l’homme seul peut faire preuve. Holywood, pour lui, est bien plus qu’un simple divertissement, c’est une source de pouvoir. Les hommes, puissants, aiment céder à son pouvoir. Ils se baignent, sans aucune gêne, dans la descendance de ce dieu déviant qu’est Xochipilli. Ses effigies, célèbres, sont toujours présentes ici et là, ornant les quelques quartiers gays et  les billets de ceux qu’on aimerait bien dissimuler derrière un mur de béton et de fils barbelés… Le pouvoir, il n’en manque pas… “Je ne vous cache pas que je préfère cela à une tête d'éléphant.” Amusé par la plaisanterie, Bael étouffe un rire. Les yeux sur la petite statuette, il se laisse tenter, laissant ses doigts glisser sur la statuette. “C’est une sacrée trompe…” Doucement, il laisse son regard remonter sur Lakshan. Son ton est calme, dépourvu de toute malice. Pourtant, son regard brille, malsain, lubrique. Du bout des doigts, il repousse la statuette, qui, doucement, reprend sa place auprès du scientifique.

“Vous voyez, vous n'ignorez pas mon prénom.” Il hoche la tête. Il n’est peut être pas le gars le plus cultivé qui soit, mais Bael est loin d’être bête. Sa survie, il la doit essentiellement à son don de déduction, à son esprit tactique. Un esprit tactique qu’il met dorénavant au service de la Calavera et qui, malgré son train de vie plus qu’acceptable, continue de le garder en vie. “Simple déduction.” Répond-t-il simplement en se laissant tomber contre le dossier de la chaise, ses avants bras nonchalamment posées sur ses cuisses qu’il garde écartées. Torse nu, il n’éprouve aucune gêne, aucun malaise. Laissant son regard survivre la pointe de son stylo, il lit sans pour autant s’y intéresser les notes de l’indien, qui continue de sourire. Une petite victoire pour le dieu de l’amour Aztèque qui y voit une invitation à continuer le combat. Un combat qu’il gagnera surement, n’étant pas le genre de gars à qui on a envie de dire non. “Le contact suffit, donc ? Vous êtes une source de plaisir à vous même, vous en avez de la chance.” Rapidement, le sourire du mexicain s’élargit, victorieux. Forçant un petit rire moqueur, il se redresse quelque peu. “Je n’ai jamais eu à me plaindre. Mes partenaires non plus d’ailleurs...” Doucement, il laisse son pied rejoindre celui de Lakshan, un mouvement qui passe facilement inaperçu et qu’il ne change rien à la position de la récurrence. “Mais pour répondre à la question, non. Tout ça doit être ingéré… La quantité importe peu du moment ou les lèvres sont touchées.” Pour illustrer ses dires, il pointe ses propres lèvres d’un signe de la main. “Les effets sont bien plus importants quand on s’attaque à la source.” Il sourit, espiègle. Presque à l’étroit dans son jean, il n’espère qu’une chose : que le scientifique se jette à ses lèvres et s’abandonne tout entier. Là, il serait libre de disposer de son corps comme bon lui semble.

“Ouvrez la bouche” Laissant Lakshan se glisser entre ses jambes, il obéit. Assis face à lui, il a une vue imprenable sur corps de l’hindou qu’il devine presque malgré ses vêtements. Les mains toujours sur ses cuisses, il est tenté de les relever et de les poser sur les fesses de l’indien, agrippant violemment l’objet de son tout nouveau fantasme. L’idée lui plaît, le démange. Pourtant, il n’en fait rien, préférant garder cela pour un autre jour. La gourmandise est un vilain défaut et il le sait. La bouche ouverte, il se contente donc de laisser son regard retrouver celui de Lakshan. Dans cette position, il est comme soumis. Une habitude qui n’est pas la sienne et qui le dérange… Pourtant, il ne dit rien, ne fait rien. Doucement, l’indien fait ses prélèvements avant de finalement lui demander de cracher. Sans un mot, il obéit. Une fois ses échantillons récoltés, le scientifique se redresse, presque fier… “Il va falloir que je vous fasse pleurer pour récupérer vos larmes ou vous êtes bon acteur ?” Le défiant du regard, Bael sourit. “Je serais curieux de savoir comment tu comptes t’y prendre. Un garçon gentil comme toi, ça doit pas être bien méchant…” Il sourit un peu plus en se redressant, prenant appui sur ses mains qui se trouvent à présent sur ses genoux. “Après, je pense qu’un oignon saura faire l’affaire… simuler n’a jamais été mon truc.” Laissant un éclair lubrique lui barré le regard, il renifle, laissant Lakshan prendre ses dispositions. Le sentant partir, Bael l’attrape par le poignet, forçant le jeune scientifique à faire volte-face. “Dis-moi… Ne faudrait-il pas mieux tester la marchandise avant de commencer quoi que ce soit ? Qui sait, je pourrais très bien t'embobiner… Après tout, je ne suis pas le seul propriétaire de ce club.” Il le regarde, sans un sourire cette fois. Sérieux, il plante son regard dans le sien, laissant transpirer le désir qu’il ressent. Un désir qui commence doucement à lui brûler le bas ventre et qu’il a de plus en plus de mal à contrôler. “Un baiser pour mes larmes.” Il sourit, amusé cette fois….
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I deny everything. I deny all of it. (Bael & Lakshan) - Mar 10 Juil - 19:02

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L'entretient jusque là se passait bien, du moins il n'y avait pas lieu de discussions houleuses, ce n'était pas dans leurs intérêts et Lakshan était content de voir que ce Bael en avait dans la cervelle. Un homme intelligent, sans doute rusé, il devait avoir tout ce qu'il désirait avec un tel pouvoir. Et Lakshan souriait à ses quelques remarques bien placées, sans en avoir l'air. Sacré trompe oui – en toute innocence. En tout cas il savait qu'il avait affaire à Ganesh, il ne s'en était pas caché et tant mieux si cela pouvait le rassurer ; il n'était pas un dieu pyromane ou de guerre, alors il devait aussi deviner que ses talents n'avaient rien de très extravagants. L'homme avança donc ses notes, en posant des questions au concerné qui répondait avec bien assez de spontanéité pour que cela lui facilite le travail, ils n'y passeraient pas 300 ans. A condition qu'il ne s'arrête pas sur certains détails intimes. Les partenaires, ah oui, les partenaires.

« Intéressant. » Un rire franc passe ses lèvres, Lakshan continua de prendre des notes et enfila ses lunettes à cause d'une soudaine fatigue oculaire. Les écrans pour ça étaient particulièrement traîtres avec lui, ça lui brouillait le cerveau. Il ne doutait pas que ses partenaires puissent trouver du plaisir, il était sans aucun doute l'état le plus proche du Nirvana à lui tout seul, que Khan s'y empresse ne l'étonnait pas non plus et c'était tant mieux s'il trouvait son compte. Lakshan essayait de ne pas trop y penser, bien qu'il était curieux de savoir ce que cela prodiguait et de le ressentir lui-même aussi. Il irait recueillir le témoignage de son ami, afin d'avoir quelques détails en passant outre sur l'acte sexuel puisque ce n'était pas ce qui l'intéressait. Lakshan inspira doucement, retrouvant un semblant de concentration après les divagations étonnantes de ses pensées sous-jacentes. En tout cas il avançait d'autres précisions sur la manière dont le pouvoir fonctionnait, ingérer plus qu'un contact donc, oui cela coulait sous le sens Lakshan, tu fatigues. Et bien sûr il se doutait bien que les effets étaient estompés à partir du moment où ce n'était pas puisé à la source. Le scientifique garda les yeux sur son écran, haussant un sourcil tout en tapant ses notes. C'était sans doute une invitation, à laquelle il ne répondrait pas.

Quel énergumène, ce type là, moins Lakshan répondait à ses plaisanteries, plus il continuait. Il n'était nullement offensé, il trouvait cela assez drôle en vérité, n'ayant jamais eu droit à de telles faveurs de la part d'un homme puisque visiblement il s'intéressait au scientifique. Bref, la suite concernait les larmes, en dépit de sa fatigue, Lakshan faisait preuve d'un peu d'humour à laquelle Bael semblait bien assez réceptif pour que l'entrevue se passe bien. Lui ? Non il n'était pas bien méchant, on ne pouvait pas le nier et Lakshan étouffa un rire amusé, il ne lui donnait pas tort, effectivement.

« Je pensais à l'oignon justement. » Sinon quoi ? Le frapper ? Non pas que Lakshan soit maigrichon, mais Bael avait semblerait-il plus de résistance physique que lui, à en ajouter son hybris qui l'handicapait, Lakshan se ferait plus mal qu'autre chose s'il devait lui porter un coup et lui arracher les larmes. Sur ces mots là, Lakshan entreprit de se lever pour aller chercher cet oignon et fut surpris de se sentir agrippé par Bael. L'indien fronça les sourcils, venant observer son associé qui lui proposait de vérifier d'abord, prétendant n'être peut être qu'un leurre avant de lui proposer un baiser. Si Bael a de bonnes déductions, c'est aussi le cas du dieu du savoir qui est déjà persuadé que ce ne sont pas des histoires. Son cerveau fonctionne comme un ordinateur, il calcule tout, il sait, il est vain de vouloir le berner. Au vu de son comportement, Lakshan avait bien compris qu'il essayait de provoquer le contact, pour des raisons qui lui étaient encore obscures et sur lesquelles il ne s'attardait pas. Il avait pourtant vu les éclairs dans ses yeux, les sourires et les sous-entendus. Mais il y avait trop en jeu pour qu'il plaisante avec cela.

« Les analyses me le diront. » Un sourire, franc et il se dégagea de l'emprise de Bael, pensif, pour aller enfin chercher le fameux oignon.  Cela ne dura que quelques instants, étant fervent de cuisine, il avait toujours des oignons à portée. Là, dans son laboratoire, de nouveau avec Bael, il le lui remit entre les mains.  « Je ne vous l'épluche pas, vous m'excuserez. » Il tira la poubelle pleine de croquis de réacteurs et de rapports de ses expériences de sous son bureau afin qu'il ne mette pas des épluchures de partout. Il réprima un bâillement, il commençait à piquer du nez et ce n'était pas bon signe car à tout moment il pouvait s'endormir. L'indien se leva après avoir donné l'oignon et le tube à essai à Bael, il savait quoi faire alors en attendant il allait vers sa fidèle machine à café. La caféine n'était pas ce qu'il y avait de plus efficace sur lui, mais ça retardait un peu l'échéance. Il allait sans doute dormir encore plusieurs jours, ayant trop usé de ses dons avant que Bael n'arrive et il en ressentait le contre-coup. « Je vous offre un café ? » Les mains appuyées sur la table où il y avait la machine, il n'attendit pas la réponse du mexicain qu'il appuya bêtement sur le double lungo après y avoir disposé des tasses. Le bruit s'enclencha, rien que l'odeur corsée du café lui donnait l'impression de pouvoir se concentrer un peu plus.

La tasse en main, l'indien refit face à son invité en se posant sur la même table quelques mètres plus loin du mexicain. Les doigts frictionnèrent ses yeux sombres et cernés, signe de fatigue exiguë et frustrante alors qu'il tentait tant bien que mal de se recentrer. Ça montait, la le prenait en traître et ça allait empirer tant qu'il ne se serait pas reposé. Et son oasis était là, sous ses yeux, il n'y touchait pas en se comportant comme un homme d'église, troublé. Il avait envie, de goûter à ses lèvres, d'en saisir les bienfaits et se sentir invincible mais il ne le faisait pas. Il devait tenir, terminer les prélèvements et puis une fois Bael parti il irait se coucher et l'envie d'analyser les échantillons bien que pressente devait être plus patiente. Hybris de merde.


‹c› Vanka
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