There's a maniac out in front of me. Got an angel on my shoulder, and Mestopheles but mama raised me good, mama raised me right. Mama said, "Do what you want, say prayers at night,"And I'm saying them, 'cause I'm so devout. 'Til the love runs out, 'til the love runs out, yeah.
Inconscient, les yeux clos et un sourire léger sur mes lèvres, j’ignore ceux qui partent et ceux qui restent. Je ne sens pas non plus les doigts qui s’écrasent sur ma gorge, pour y trouver un pouls. Mais lorsque le désinfectant coule sur les plaies ouvertes et vives, l’éveil est brutal. Je tousse le sang et la salive, accroche le col de l’homme. Au départ flou, je finis par distinguer des traits familiers, ceux du gaulois (@alan g. kaneved). Les grognements de douleur sont formulés, mes traits se crispent. Je reprends peu à peu conscience du bordel qu’est devenu la pièce. Là où l’eau et le sang se mêlent, les personnes continuent de quitter les lieux. L’épaule remise en place, je me fais de plus en plus pâle. Je distingue un crachat devant moi, il n’y avait que la Calavera pour se montrer aussi peu civilisée. Et venant d’un vaurien des bas-fonds, ce n’était pas anodin. L’irréductible ami tapote mon bras et je lui souris légèrement, pour finalement suivre son regard du coin de l’œil.
L’inquiétude aide un peu plus à déformer mes traits déjà crispés par la douleur et l’épuisement. Mais c’est un autre sentiment qui se greffe à son tour. Le myocarde légèrement peiné par le désintérêt de la Reine (@fiona killough) à mon égard mais profondément reconnaissant envers le gaulois, j’offre une œillade qui se voulait réconfortante et rassurante à @mairead breachnach, bien mal en point. Je me redresse, fixe @alan g. kaneved. « Merci, mon frère. » J’inspire péniblement, articule sans réellement y parvenir, alors que peu à peu, la fièvre monte et la déshydratation se rajoute. « Va la rejoindre, c’est un ordre. Va à ses côtés. Pars. » Comme j’aimerais être aux côtés de ma Belladone. Je déglutis lentement et il s’exécute. Profitant de ce que je devine être de l’amour à son égard, j’entreprends de les laisser entre eux, un sentiment presque aussi douloureux que celui d’un crâne lacéré et au goût aussi amer que le sang qui parvient à s’échapper des bandages pour perler à nouveau. Le temps que je parvienne à m’aider du mur, je remarque que les lieux se vident et que j’en suis presque à fermer la marche. Je me relève grâce à un mur et longe jusqu’aux extérieurs, recroquevillé et épuisé. Une fontaine. Dans la précipitation, je m’écroule et rampe jusqu’à cette dernière, y buvant l’eau, fraiche et potable. Je m'allonge et tandis que les paupières s'alourdissent, je ne vois qu'un visage, celui de la plus belle, la divine déesse, Siobhàn (@aislinn o'reilly). Mais un coup de feu s'élève (@augustin esposito).
SUITE AUX JARDINS
Made by Neon Demon
résumé:
× ned est resté un conscient un certain temps. il n'a pas entendu fiona remarqué le crachat de @bael mendoza (vilain ) × alan l'aide à le soigner, il lui ordonne de rejoindre la reine et maisy (mais surtout maisy, love is in the air ) × il est peiné de voir la considération relative de sa reine à son égard, et ne l'oubliera pas de sitôt × ned en profite pour sortir seul lamentablement du trianon, il fait partie des derniers sortis. × il rampe jusqu'à une fontaine dans les jardins et boit pour au moins pas mourir déshydrater. × ses bandages sont imbibés de sang. × ned s'allonge et regarde le ciel, en se disant que c'est une belle nuit pour mourir
tenue et y'a plus de masque, et y'a plus de chemise.
ATTENTION : le Trianon est entrain d’être évacué, plus personne ne peut y rentrer. Les rescapés du sacwifice sont invités à se diriger vers les jardins pour continuerle massacre les festivités.
Une plombe qu’il le cherche, a même été jusqu’à fouiller dans les recoins sombres les plus improbables en espérant trouver une porte à la dérobée qui mènerait vers un lieu de réunion secrète auquel il n’aurait pas été convié. Réunion dont il s’en branle complètement d’ailleurs. Il a pesté, est retourné dans les jardins pour apercevoir vaguement une bagarre générale au sein même du petit groupe qu’il suivait bêtement un peu plus tôt avant de se dire que cela ne servait à rien car il n’est pas un suiveur idiot. Longtemps il a pesté, orage claquant au-dessus de leurs trognes à tous dont certains semblent plus sourds que d’autre, la faute à la vieillesse sûrement diront quelques-uns. Lorsqu’un vacarme intervient finalement à quelques mètres de lui, il sursaute, éclair claquant au hasard dans les jardins. Sans réfléchir, Maksim se précipite sur la source, aperçoit quelques visages qui ne lui sont pas inconnus sortir en chancelant, et pour certains même en sang. Il voit @Rose Havel se précipiter dans la même direction, plus en avance que lui et il se sent la crainte se mêler à la colère foudroyante. « Putain de… » qu’il ronchonne en arrivant sur place. C’était ça leur sauterie discrète ? Bah on pouvait dire que c’était franchement une putain de réussite. Rapidement, les yeux vairons balayent la salle et il comprend vers qui @Rose Havel s’est dirigée, croisant probablement le regard de sa boss number one (@Oksana Aleksandrova) dont il s’abstient tout commentaire en apercevant enfin ce saligaud qui avait eu la superbe idée de l’emmener dans ce merdier ! Ni de une ni de deux, il passe à côté des derniers se trouvant encore sur place, se dit qu’il aidera à transporter @Yuliya Vassilieva à l’extérieur au cas où ils aient besoin de bras, et file enfin aux côtés d’@Aksel Beliakov. L’état pitoyable dans lequel il est ne le fait pas sourire, Maksim est aussi glacial et crispé qu’un bâton de Mister Freeze. Qu’il ose ouvrir la bouche et Fraser l’assène d’un magnifique « Tais-toi. » sec, et il attrape son menton pour inspecter les coupures au visage. Il baisse ensuite les yeux pour suivre les traces carmines qui luisent plus qu’elles ne paraissent rouges sur le costume sombre et grimace lorsque ses doigts viennent trouver le trou dans le tissu. Ecarlate, le tonnerre gronde juste au-dessus de ce qu’il reste du trianon mais il se mure toujours dans le silence durant de longues secondes. « Tu peux marcher ? ». Dans le doute, il passe son bras autour de sa taille, marmonne des mots incompréhensibles dans sa barbe en se jurant de buter l’abruti ou l’abrutie avec un big E qui a commis cet affront. « Question bonus, tu as encore ton arme sur toi ? Si oui, je peux te l’emprunter ? ». Le torpedo à son bras il s’arrête devant les trois femmes (@Rose Havel, @Oksana Aleksandrova et @Yuliya Vassilieva ). « Je peux vous aider à la sortir juste après si vous voulez. ». Il aperçoit bien la silhouette d’@Éamonn McNamara en piteux état lui aussi, toutes les festivités étant terminées en ce lieu. A en juger par l’état général de la pièce, il n’y aurait pas tout ce sang qu’il aurait pu croire qu’ils se soient adonnés à une orgie massive en juif. Pour l’heure, il s’occupe d’en sortir dans un silence de mort avec l’un des blessés à son bras, aucune raison de rester là .
Résumé:
- Rentre comme un troll dans le trianon, constate que la Bratva est mal en point et propose son aide pour sortir @Yuliya Vassilieva de là si besoin. - Récupère @Aksel Beliakov dans un silence glacial et lui demande de lui prêter son arme. - Ressort de là avec @Aksel Beliakov sous le bras car il n'a jamais prévu de rester et laisse @Éamonn McNamara fermer la marche.
IT'S A PLACE FOR PEOPLE TO GET WILD FOR THE NIGHT. FUCK BEING POLITE
Escalade improbable, tout dérape et semble hors de contrôle sans que cela ne semble affecter particulièrement Vivas qui se trémousserait presque dans un angle de la pièce si elle n'était pas si lasse. Les hommes toujours, qui prennent les choses en main, les siens qui décident qu'assez tardé, il n'est plus temps de faire dans la finesse. La guerre, le sang. Enfin. C'est qu'ça lui filerait la trique si elle était pas doté d'une paire d'ovaires bien trop prononcée, alors elle jubile, le palpitant qui tressaute, et elle joint les pognes pour adresser quelques litanies à ces déités profanes qu'on l'a conjuré de ne plus implorer. Mire sciemment feu son compagnon pour mieux faire naître les effrois en ses entrailles, se complaît en ce chaos dantesque puisque c'est là qu'elle a toujours le mieux su se mouvoir. Ou presque. Carcasse destituée de son piédestal factice, au pays du chewing-gum et d'la poupée fagotée en catin, Doña ne vaut pas mieux que breloques et colifichets dont elle se pare en reine d'un seul macadam rongé, à s'cogner le pissenlit par la racine. Projections qui l'atteignent de trop près, le visage est meurtri, révèle l'infâme, les déliquescences du soi – cubaine trop meurtrie pour en constater les effets que déjà, on exige leur fuite, de la part de quelques roitelets dont elle se moque allègrement. Constate que les siens ne s'attardent pas davantage, se somment mutuellement d'en finir. Non, pas question. C'est l'hystérie qui grandit en son sein, ponctuée par quelques caprices de môme qui n'a pas assez joué. C'était à son tour et on l'en a empêché. Grognement frustré lorsque @Bael Mendoza la redresse, le remerciant d'une simple pression de la main, c'est sous son bras qu'elle se love, en chatte furieuse qui crache et mord à outrance, n'se gêne guère pour écraser d'un talon la main qui dépasse, en brisant sans doute aucun quelques phalanges avec une sauvagerie innommable (@éamonn mcnamara) avant de se laisser entraîner hors des murs.
« Je vous castrerais tous un par un, peu importe le temps que ça prendra. » feint-elle de minauder d'un semblant de sourire carnassier en dévisageant chaque mâle présent autour d'elle, fusillant du regard Boucles d'or (@Silas Salvatore) que @Alejandro Flores avait cru bon de prendre avec eux. Manquait plus qu'un rital pour achever l'extinction de son coït bien entamé.
Résumé:
frustration de trinidad qui n'a pas pu pousser mendes à son propre suicide, voulait jouer aussi, a pas pu. de toute évidence sujette au don d'alfonso (ou plus naturelle que jamais), décide de maudire tous les hommes présents pour leur incapacité à se tenir. brise la main de @éamonn mcnamara lorsque bael crache, se love contre le capitano en le suivant jusqu'à la voiture.
Arme toujours pointée sur la silhouette bien trop vivante de @Saturno Bellandi, tu attends avec une patience vorace l’approbation de @Oksana Aleksandrova pour sa mise à mort. Tu mourais d’envie de tirer cette balle entre ses deux yeux. Ou ses deux jambes. Il n’aurait pas besoin de ses attributs une fois qu’il pourrira pour nourrir les vers de terre. Soudainement, voilà que la Reine du Royaume (@Fiona Killough) se précipite de votre côté et tout semble se précipiter. Un colosse arrive également (@Éamonn McNamara), commençant à faire un strip-tease à côté de toi, et ça aurait pu être terriblement distrayant si tu n’étais pas en plein travail. Ça et le fait qu’il semblait être capable de te soulever d’une main. Pas que ça te dérange le moins du monde, mais voilà. Tu travaillais. Peut-être plus tard ? Tu voulais vraiment savoir si ces muscles étaient répartis partout sur sa personne … Arrive entre-temps le reste de l’escorte de la Reine (@Mairead Breachnach, @Sinead Reed) à vos côtés et tu ne sais pas trop s’il te faut les menacer de ton arme également pour être si proche de vous alors que vous étiez blessé ou simplement les laisser faire. Un mur de glace et une cautérisation te font alors baisser ton arme. « Beliakov, tu t’sens capable d’assurer un des flancs de Mister Freeze ? S’ils le touchent, on est morts. » te dis la rouquine que tu avais remarqué peu de temps avant. Elle te connait visiblement, mais son nom à elle t’est inconnu, bien que son visage maintenant plus proche te dise quelque chose. Tu souris, un vilain sourire qui n’avait rien de charmant. Mais avant que tu n’ais pu répondre à sa proposition d’alliance temporaire, une terrible détonation retentis dans la pièce et le mur de glace vole en éclats. Tu es projeté en arrière sous le choc, éclats de glace coupants venant entailler ton visage. Tu grimasses de douleur face à la brûlure de ta cuisse et essaies de te redresser tant bien que mal quand soudainement tu ressens les mêmes sensations que lorsqu’Aleks avait mit de l’extasie dans ta nourriture par vengeance. Ton corps est lourd et tu ne sens plus la douleur. Tu clignes doucement des yeux, complètement confus de la soudaine situation quand avant même que tu comprennes ce qu’il se passe, tout s’arrête et tu ressens de nouveau la brûlure mordante du trou sanguillonnant de ta cuisse.
Dans une tirade digne des meilleurs films de série Z, Mendes se meurt, Mendes meurt, révélant à tous son identité. Chaos. C’était toujours bon de savoir que vous aviez raison, mais bon. Tu aurais su le bordel que sa mise à mort produirait, tu l’aurais tirée toi-même bien plus tôt cette putain de balle. Tu adorais le chaos, ne vivais que pour lui d’ailleurs. Mais très certainement pas quand tu étais empêtré dedans. Tu te relèves péniblement, grimaçant de douleur face à tes blessures, et boite vers ta patronne et @Yuliya Vassilieva, inquiet de savoir leur état. Tu es cependant devancé par votre adorable prophète, @Rose Havel, semblant surgir de nul part. Il te faut même cligner des yeux un instant pour t’assurer que tu n’imaginais pas des choses. Ta tête tournait, t’étais-tu cogné plus fort que tu ne le pensais ? Ou bien c’était peut-être tout simplement ton sang qui continuait de s’échapper de ton corps par ce charmant trou dans ta cuisse ? Qu’importe. Tu commences à te diriger vers le médecin personnel de la Bratva, boitant toujours, quand voilà @Maksim Fraser qui déboule dans la salle comme une bête furieuse. Clignant des yeux une nouvelle fois, tu ouvres la bouche pour lui demander bêtement ce qu’il fait là, et te vois recevoir un glacial « Tais-toi. » Instinctivement, ta bouche se ferme aussitôt sous l’ordre, le laissant déplacer ta tête comme il le désir, bien que voyant des étoiles sous les mouvements. Le blond ne dit rien pendant plusieurs secondes, ou plusieurs minutes ? tu n’en ais pas vraiment sûr, t’inspectant de haut en bas et devenant de plus en plus rouge au fur et à mesure. Tu trouves que la couleur lui va magnifiquement bien et tu veux lécher sa joue. « Tu peux marcher ? » Nouveau clignement de tes yeux te faisant retourner à la réalité et tu lâches un simple « Oui. » alors même que Maksim vient enserrer ta taille pour te soutenir. Pourquoi t’avait-il posé la question, s’il ne comptait pas en prendre compte ? « Question bonus, tu as encore ton arme sur toi ? Si oui, je peux te l’emprunter ? » Tes yeux se ferment une seconde et tu baisses le regard ta main. Ton pistolet était toujours dedans. Tu espères que tu n’as tiré sur personne quand tu as été projeté en l’air. Sauf si c’était un italien. Là tu étais vraiment content. Ta main se soulève doucement vers le blond pour lui montrer l’arme, le laissant la prendre alors que tu n’aurais jamais accepté normalement. Tu avais du mal à réfléchir actuellement, tout semblait distant et un peu flou. Ouais. Tu t’étais probablement cogné la tête.
Maksim te déplace dans la salle et tu ne fais que grimacer de plus belle à cause de ta jambe. Tu ne dis rien cependant, le laissant te balader près des demoiselles bravtiennes puis à l’extérieur, n’émettant aucune résistance.
Résumé:
+ Veut toujours transformer Sat en cadavre + Ne sait pas qui menacer quand tout le Royaume arrive soudainement + Bave un peu sur Ned quand il se déshabille à côté de lui + Se fait accoster par Sin, est distrait et se prend l'explosion du mur de glace en pleine figure. + S'est cogné violemment la tête au sol (saigne probablement derrière la tête) et a des coupures dues aux morceaux de glace tranchant qui ont volés près de lui. A une contusion en plus de sa perte de sang. + Est stone à cause d'alfi + Se redresse comme il peut et voit Rosie et Maksou débarquer. + Se fait gueuler dessus par Maksou et bave un peu sur lui également + Lui donne son arme car il ne réfléchit pas trop bien présentement + Se fait déplacer de droite à gauche sans trop comprendre ce qu'il se passe
The world was on fire and no one could save me but you. It's strange what desire will make foolish people do. I'd never dreamed that I'd meet somebody like you. And I'd never dreamed that I'd lose somebody like you.
Lakshan suit Rose à travers le couloir, Nerissa semble s'être remise de la balle grâce aux soins de Rose mais cette dernière est appelée ailleurs. En chemin, Lakshan croise le regard de @Bael Mendoza l'alerte sonne dans l'esprit de l'indien qui observe Rose plus loin en train de soigner des membres d'une mafia sans doute ; très peu pour lui, il ignore qui sont ces visages là, mais il se souvient de ce qu'elle lui a dit à propos de la sienne. Intolérante, leur relation et être une source de problème pour la jeune femme, d'autant plus qu'il sait que la Calavera le suit depuis qu'ils ont Damariss dans leurs rangs. Si il se fait épier des deux côtés, il est un homme mort et elle avec. Il fronce les sourcils, se poster à ses côtés face à eux ne leur apportera rien de bon à tous les deux. Alors il lui adresse un signe discret, pour l'informer qu'il va l'attendre à l'extérieur du domaine ; puis il fait demi-tour.
CODAGE PAR AMATIS AVATARS PAR ECRIRE ICI
Spoiler:
-il arrive avec Rose, il fait NOPE et il repart, il attend Rose dehors
Parés de leurs plus somptueux atours, ils sont arrivés comme des rois. Autour du presque-mort, ils se sont battus comme des chiens.
Au milieu de tout ce sang qui se mélange à l’eau, et de ces gens qui agonisent : le cadavre gisant du plus lucide d’entre eux. Jusqu’après sa mort, son œuvre subsistera. Parce-que les grands chefs d’Arcadia n’ont pas besoin du Chaos pour le répandre tout autour d’eux ; ils se suffisent à eux-mêmes. Cette nuit, contrairement à ce qu’ils s’étaient promis depuis le début, ils n’ont eu ni la patience, ni l’envie d’aboutir à un accord commun. Cette nuit signe la promesse d’une existence à s’entre-déchirer, et tout Arcadia sera leur champ de bataille. Elle se le jure, Savannah : elle ira les chercher jusque dans leurs lits.
La peau est abimée et les muscles douloureux ; le corps a mal mais Savannah ne l’écoute pas. Dans tout son être raisonne la douleur d’une déesse qui, plutôt que la haine, ne cherchait que l’amour. Et parce-que la douleur ne lui servait à rien, l’humaine l’a traduit en colère. « Ashara… » qu’elle souffle en récupérant ses couteaux. « Ashara, préviens-les. » Ses autres Enfants qui participent à la soirée. Qu’elle leur dise de se préparer comme à la guerre et de se tenir prêts. « Ashara… » Le regard et le ton sont différents ; cette fois, elle demande à la déesse de se manifester, de dévorer toutes ces maudites âmes qui voudront leur faire courber l’échine.
Le trianon se vide. Les ennemis ont été les premiers à fuir. Les autres tentent de sauver les blessés. Savannah n’aide pas ; elle ramasse les revolver abandonnés et vérifie l’état de leur chargeur. Dans son dos, Fiona lui adresse quelques mots. Ses pupilles quittent celles de la Reine pour observer le cadavre ; le crâne explosé et la bouche en sang, il n’a plus l’air aussi certain de lui. « Non, qu’elle lui répond simplement. » Il n’y a aucune animosité dans sa réponse. C’est seulement qu’à ce moment précis de la soirée, la Mère des Terribles estime qu’il n’est pas nécessaire de mobiliser les siens pour récupérer la dépouille d’un ennemi. « Brûle-le, Fiona. Brûle tout ce putain d’endroit. »
Spoiler:
• Pour pas changer, Savannah est soulée de vous tous. En plus elle a mal partout, maintenant. • Elle donne quelques instructions à @Ashara al Kathlan. • Elle dit à @Fiona Killough qu’elle a pas envie de s’occuper du cadavre (C’est gentil de se soucier des morts mais on a pas le temps… Y’a tout le monde qui meurt dans les jardins !) • Et comme les autres, elle part (rdv dans les jardins).
Calme Turbulent. Les derniers visiteurs qui s'enfuient comme la plèbe qu'ils sont tous. Elle les méprise, à cet instant, mais n'en dit rien, ravale la rage qui occupe la carne, tandis qu'une main bienveillante vient réveiller l'âme. @Alan G. Kaneved, qu'elle observe, un instant, alors qu'il tente de porter secours à l'esprit jumeau. Elle le laisse poser les mains, les lèvres, sur la gorge disloquée de @Mairead Breachnach, alors qu'elle observe un instant @éamonn mcnamara. Inquiète, toujours, mais le choc encore bien ancré là-dessous. C'est la Mère qui la sort de sa torpeur, @Savannah Boudreaux qui refuse sa demande, et Fiona comprend. Parce qu'il n'a pas autant de valeur aux yeux différents. Elle s'éparpille, à l'intérieur. Elle observe le cadavre et se demande si elle aurait pu trouver encore davantage de son vivant. Il y a quelques minutes à peine, alors que son vermeil dégouline encore entre ses lèvres. Alors qu'elle goutte le sang encore chaud du trépassé.
Il y a des pas qui les guettent. Rapides et furibonds qui viennent porter secours. Les seuls qui lui apparaissent sont ceux d'@Asrun Solheim. Sa dévouée thaumaturge qui a certainement reçu son message. Elle-même, le regard déconfit, à simplement observer le faciès couvert de carmin. Fiona secoue simplement la tête, lui désigne la carcasse qui gît encore contre son sein. Les soins sont appliqués. Alors elle la dépose, Fiona, à même le sol, entre les doigts salvateurs de sa comparse. Elle sait que tout ira bien. Du moins, à l'instant. Elle se relève. ça chancelle en elle. Alors elle approche de Mendes. Elle n'aura pas l'occasion de procéder aux rîtes qu'elle espérait. Mais au moins, il aura eu le mérite de finir en cendres. Les mains cajolent encore la crinière terrassée. Elle savait qu'il mourrait. Lorsqu'elle est entrée ici, il n'y avait que rancune et vengeance. Mais le regard qu'ils ont échangé plus tôt a tatoué la compassion et la ressemblance. Tant pis. Elle se détourne, observe @Oksana Aleksandrova l'espace de quelques secondes. « Il est à toi. » qu'elle lui intime. Et elle s'éloigne. Parce qu'elle n'a plus rien à faire ici. Un dernier coup d'oeil à ses compères, pour s'assurer que tout va bien. Un échange avec Asrun. « Trouve Eamonn. Il a besoin de soins lui aussi. » Et elle quitte le Trianon. Et l'odeur de mort qu'il renferme.
THEY DIDN'T QUIT, THEY WANTED HIS HEAD AND SO THEY SHOT HIM TILL HE WAS DEAD
Meurtrissures réitérés, les corps qui ploient et cèdent, joncs qui se rompent aux remparts de quelques éclats sanglants. Le bide qu'on fore, saccage de la panse, pour mieux assassiner la matriochka. Enfant chérie en son sein, râle qui n'affleure pas même au labre, perclus en l'horreur des yeux qui saisissent chaque fresque pour mieux la retransposer à l'esquisse de ses desseins originaux, propagande obscène. Rien de mieux que quelques béotiens aux arrogances pour réanimer les élans mornes, les forfaits sinistres. Stature figée, monstre infinité qui ne cille guère et continue de mirer les couards qu'on prétendrait lui opposer – qui sitôt s'égarent, horizon caduque, réitèrent leurs lâchetés jusqu'à s'esbigner face aux portée du vice. Il ne reste que lui, l'insolent – sans renfort et subside. Sommation mutique, des yeux qui l'assassinent et le somment de répondre de ses actes. D'y répondre face à elle, à sa désolation immorale et ses constats moroses.
Ballet qui se meurt – sur la grande scène, la ballerine trépasse, dans l'ombre de ses agonies. Frénésie de ceux qui se pressent à son chevet, compressent, étrillent, s'évertuent à dompter les brasiers de l'être. Poupée hors de danger que l'ogre saisit avec rudesse en ses bras puissants ; rabroué par la marâtre, décampe sur les traces des pairs. Elle les observe, tous, un par un, n'entrouvrent pas même les lèvres puisqu'il n'est d'émotions qui fassent suffisamment résonner les rancœurs ; qu'un peu de sang qui chamarre la sorgue, salope les nippes. Éphélides pourpres sur marbre blanc. Bientôt, ils sont seuls ; ne manquent qu'une méridienne, conciliabules sur le charnier tiède, l'idéaliste qu'on lui a sacrifié. Index qui le désigne, brutes achevant de répondre les essences qui s'en viennent sans plus attendre saisir le nouveau divertissement, déportent le traître.
« Il est temps. » murmure-t'elle, phonèmes slaves susurrés au miroir jumeau, époux qui acquiesce, dépêche la nouvelle aux ouailles et s'empare du macchabée, relique sacrificielle, love quelque chose en la paume de la reine et quitte les lieux. Il n'est plus qu'elle en la bâtisse lorsque résonne le châtiment ; brasier entamé, caryatide aux airs de madone figée au cœur désastre, patientant jusqu'à ce que les flammes lèchent les murs, alors qu'au même instant, s'embrase le QG de ceux qu'elle hait plus qu'il ne faudrait, profitant du chaos outrancier régnant en leur sein crucifié.
Résumé:
- fureur de mère bratva qu'elle ne laisse nullement poindre, contient ses ires par pur égotisme. - son fils s'empare sur ses ordres de @yuliya vassilieva et disparaît avec elle en direction d'ashmill - son époux saisit la dépouille de mendes et part on ne sait où, puisque le corps ils veulent garder. - brutes emmenant @saturno bellandi, devenu otage de la reine outragée, qui ne manquera guère de lui faire payer le prix de ses lexèmes. - finalement seule au cœur du trianon, elle y met le feu et ne quitte l'endroit que lorsque le brasier a suffisamment pris d'importance. - au même instant sur ses ordres, on met le feu à un des entrepôts de la nuova, déserté en raison du chaos, ruinant de l'armement en nombre conséquent. - baba yaga quitte le trianon et disparaît dans la nuit.
MERCI DE NE PLUS POSTER // LE SUJET VA ÊTRE VERROUILLE