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wanna be somebodies (Alan & Augustin)

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wanna be somebodies (Alan & Augustin) - Sam 1 Sep - 11:07


you can see my heart beating


Les roues crissent dans l’allée terreuse qui mène à leur vieille cabane, la voiture freine et s’arrête brusquement à quelques mètres de la terrasse sur pilotis au bois craquelé. Ils sortent, Alan en tête rentre avec les sacs, le pas décidé et alerte. Augustin le suit, sort de la voiture et claque la porte, surveille lui aussi les alentours mais d’un regard moins précis. L’excitation parcourt encore son corps tout entier, groggy par l’adrénaline qui retombe il ne ressent pas encore les effets de la fatigue post-braquage qui ne tarderont pas à se manifester pourtant, il le sait bien. Avant, il y a toute une phase bien plus agréable à gérer : l’euphorie. Dans ces moments-là, pas besoin de l’aide d’alcool ou d’herbe, les simples émotions suffisent à plonger son être tout entier dans un nuage de bonheur où tout semble alors devenir possible. Il monte les escaliers, suit Alan et ferme la porte à clé derrière lui. Celles de la voiture cabossée sont jetées avec nonchalance sur la table, et il s’arrête en plein milieu de la cuisine, observe Alan fouiller dans le sac avec un sourire satisfait sur le visage. Leurs regards se croisent, doux, joyeux, et le mince sourire du jeune homme ne lui échappe pas avant qu’il ne repose son attention sur les pierres entre ses doigts et ne referme le sac. Augustin sent ses lèvres s’étirer un peu plus, sent son cœur manquer un battement – sûrement l’herbe, la fatigue et l’euphorie qui jouent des tours à son corps qui vieillit. Alan se lève, bouge la table basse, soulève une lame de parquet pour accéder à leur planque sommaire. Il a repris le volant, prend la suite des choses en main et Augustin le regarde sans rien dire, sans bouger, les mains dans les poches ses yeux se contentent d’apprécier ce qu’il voit. La fougue, la détermination, la vie qui reprend ses droits dans ce corps et cet esprit lacéré et vide de toute flamme autre que celle de la haine. Son regard d’il y a quelques instants hante toujours ses pupilles, fantôme bienvenue qui transmet une chaleur inédite, bien loin des flammes meurtrières auxquelles il est habitué. Il ne dit rien Augustin, esquisse à peine un hochement de tête pour valider l’initiative de son compagnon, l’esprit trop accaparé par les vestiges de l’adrénaline pour pouvoir assurer une quelconque réponse bien formulée. Alan retrouve son insigne, les mots sont crachés avec une abjection qu’il n’aurait pas attendue mais qui somme toute ne le surprend pas plus que cela, et là Augustin s’avance tranquillement jusqu’à lui pour lui prendre le badge des mains et aller le reposer sur la table de cuisine, loin des yeux. Ils brûleront tout ça demain, s’il y tient. Ils feront tout ce qu’il veut demain, pense Augustin en reposant un regard chargé d’électricité sur Alan qui achève de refermer la planque, repoussant les palettes sur le plancher inégal. L’adrénaline part, achève de quitter son sang pour ne laisser derrière elle qu’une euphorie plaisante et une excitation qui se transforme, l’objet de ses désirs passant de la richesse promise aux formes solides et brutales de son compagnon.

Il ne dit toujours rien, Augustin, lui pour qui la verbe est une arme et une distraction, lui qui trouve toujours quelque chose à exprimer ; rien ne sort, mais avec Alan il n’en n’éprouve pas toujours le besoin ni l’envie. Le jeune homme se retourne vers lui, désigne ses cheveux un peu sales et rebelles, évoque l’envie de changement dès le lendemain. Augustin esquisse un petit sourire, coincé contre la table de cuisine à laquelle il se tient, les mains crispées sur le rebord, les yeux incapables de se détacher de ce visage qui demain promet de paraître différent. Plus jeune. Plus… Alan.  Il y a une paire de ciseaux dans la cuisine, et demain il lui coupera les cheveux, lui rasera même la barbe si le jeune homme le laisse faire ; mais pour l’instant il a simplement envie de lui montrer à quel point il a été parfait, surpassant toutes ses attentes. La gorge sèche, il se détache de la table pour s’avancer vers lui lentement, le regard aussi intense que la chaleur qui lui parcourt le corps, défiant peut-être les mains brûlantes de l’ancien flic, corps entraîné maintenant aux températures extrêmes. Augustin passe les doigts dans la chevelure d’Alan, ses mains passant sur les tempes avec ce qui pourrait presque s’apparenter à de la douceur, avant de se rejoindre derrière le crâne, où ils saisissent les mèches sans crier gare, d’un geste un peu plus brutal. « Ok mais… laisse moi en profiter ce soir alors, » Il ouvre la bouche alors, les mots finissent par se former d’eux-même et la voix est rendue plus rauque, plus grave, plus graveleuse par le désir qui déferle dans son corps par rafales. La tension en lui monte d’un cran alors qu’il le tient entre ses mains, enfin, comme si l’attente avait été un supplice depuis deux jours, comme si le monde entier avait retenu son souffle jusqu’à cet instant. C’est faux, il le sait, il se le dit : c’est un besoin fulgurant, bestial, guidé par l’adrénaline et l’euphorie qui consument son corps d’un feu de célébration. Ils ont réussi à deux, ils ont fonctionné ensemble, ont passé outre leurs différents pour s’allier et réellement faire quelque chose, faire un pas en avant dans la même direction. Alan a écouté, Alan l’a suivi, Alan a fait ce qu’il avait à faire, et quand il y repense Augustin laisse échapper un soupir de contentement à l’idée qu’il lui a obéi. Ses doigts se crispent un peu plus dans ses cheveux, et il descend une main autour de sa taille qu’il approche de lui d’un geste brusque et déterminé avant d’approcher ses lèvres du visage d’Alan, qu’il dévore déjà d’un regard prédateur. Changement de plan, c’est le cou qu’il vient chercher, il tire sur les cheveux pour faire basculer la tête en arrière et lui offrir tout le loisir d’embrasser cette peau, cette chair nerveuse et musclée qui bat du même pouls, qui s’embrase toujours plus que la sienne. Les dents viennent mordre, provocatrices, adoratrices, il laisse sur cette gorge un sillage de traces brûlantes et désireuses, sa main libre s’aventurant sous le t-shirt dans le dos d’Alan qu’il serre un peu plus contre lui, désirant sentir son corps sur le sien, sentir la ferveur monter en lui tout comme elle possède déjà son être. Les lèvres finissent par trouver leurs jumelles et c’est un baiser charnel qu’il lui offre, un baiser affamé et reconnaissant. Poussé par le désir et l’urgence de celui-ci, il avance de trois pas, poussant Alan devant lui avec la force de l’envie avant de le plaquer contre le mur. La main dans ses cheveux redescend, caresse le côté de son visage, profite de la sensation de la barbe sous ses doigts avant de parcourir le torse encore trop vêtu, laissant les ongles griffer le tissu au passage. Il trouve bien vite le chemin qu’il souhaitait emprunter depuis le début, sa main ne tarde pas à passer la frontière du bassin dans le but d’apporter le plaisir ultime, tandis qu’il assaille Alan de baisers brûlants, désire sentir les soupirs d’abandon résonner en écho dans sa bouche. Il a été parfait, si efficace, si docile. Il grogne de plaisir en y repensant, une décharge électrique lui traverse la poitrine alors qu’il remonte son autre main dans le cou d’Alan, cherche l’oreille de sa langue tout en ne lâchant pas le rythme offert à son compagnon, en cadeau, en cadeau pour tous les deux. Les bijoux ne sont que trophées, babioles ; le vrai trésor il est là, sous ses doigts.

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wanna be somebodies (Alan & Augustin) - Dim 2 Sep - 16:23



Wanna be somebodies

 
Belenos ϟ  Hermès .

Oreilles sifflantes, le désir tourmente le corps, encore, encore plus, lancinant sous l'épiderme, la chair de poule empoigne l'échine, remonte la colonne. Souffle coupé, ivresse non consommée, c'est l'enfer, cette fièvre. Son corps chauffe, s'échauffe, la température est inhumaine, délicieusement douloureuse, Alan soupire, déglutit, les muscles sont crispés sous les dextres. Infernal, cette chaleur qu'il lui arrache à la poitrine et jusque dans le bas de son ventre, savantes caresses, plus de découverte, il connaît son corps, il le connaît par cœur sans l'avoir réellement touché. Parce que Augustin est le démon, il possède son âme dévore encore un peu plus son corps et pour la première fois Alan est incapable de se défendre. Parce qu'il aime ce contact, il adore ce qu'il produit en lui à ce moment là, n'a jamais ressenti telle intensité qu'il s'en retrouve bouleversé. Et il abandonne la haine, il abandonne tout le mal qu'il aurait voulu lui faire, lui arracher les deux, lui découper le corps. Des trous dans le cœur, encore, des pics qui lui traversent la peau à chaque fois qu'il pose ses lèvres sur lui, ce soir là encore plus que les autres fois. Les mains sont crispées sur les épaules d'Augustin, il perd le contrôle, il souhaite s'abandonner à lui, lui livrer son corps pour de vrai. Comment faire ? Comment relâcher les tensions qui parcourent son corps, maîtriser le feu en lui.

Il inspire, la respiration se bloque, et coincé entre ce mur, en proie à ses assauts, terre foulée de milliers de galops : Le rythme de son cœur cogne, la guerre, c'est la guerre. Alan crispe le visage, cherche de nouveau les lèvres tentatrices de l'incube. Ses mains trouvent le col de son t-shirt, remontent le cou, qu'il désire serrer à lui ôter la vie, mais il tire sur le t-shirt, le lui retire. Pourquoi tel engouement ? Est ce la retombée du stress ? Le succès de la coopération se poursuit jusque dans les gestes qu'ils se portent à l'un et à l'autre. Mais cette main insolente, qui continue de lui arracher des soupirs, il n'en peut déjà plus, il en tremble, ne comprend pas ce qu'il lui arrive alors qu'il a le désir de lui faire confiance. Il ne sait même plus qui il est, il ne sait plus quel est cet homme qu'il embrase et désire brûler avec lui. Il ressent leurs âmes fusionner, quand leurs corps se réclament, Alan descend ses baisers sur sa mâchoire, ce cou puissant à travers il sent aussi le rythme cardiaque.  Il est doux, passionné même lorsqu'il se dirige sur son torse. Genou à terre redessine de sa bouche les muscles de son ventre quand les mains s'occupent de déboutonner le pantalon avec empressement. Le corps divin de ce connard l'a toujours attiré, c'est un aimant et plus il reste avec lui plus il se sent incapable de vivre sans. Le tissu glisse sur les hanches, et Alan se soumet encore, cuisses saisies avec fermeté, les lèvres frôlent l'incandescence, s'occupent à lui arracher à son tour ces sons qui expriment ce que le corps ressent. Il s'y applique, parce qu'il l'aime, ce démon.




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wanna be somebodies (Alan & Augustin) - Dim 2 Sep - 18:33


you can see my heart beating


L’instant est divin, délicieusement intense, défait de la violence qui d’ordinaire marque chacun de leurs gestes. La lutte n’est pas là aujourd’hui, Alan le laisse faire, laisse cette main le mener aux bords de l’extase, laisse sa bouche embrasser le moindre centimètre carré de peau apparente. Cette acceptation n’est pas normale, elle est inédite et Augustin s’en régale en voyant Alan soupirer sous ses caresses, en sentant les gémissements ricocher contre sa peau dans une chaleur moite et enivrante. Plaqué contre ce mur, tremblant de tout son être à la merci du plaisir qu’il lui impose, Alan est magnifique. C’est… stupéfiant. La vision est suffisante pour que Augustin partage les grognements passionnés de son compagnon, victime lui-même de ce rythme qu’il intensifie, tirant un plaisir inouï à le provoquer. Jamais encore il n’avait accepté de laisser Augustin prendre le dessus sans se battre, sans le brûler, sans inonder son être de sa férocité macabre. Là, les mains du jeune homme se crispent sur ses épaules alors que son visage se tord sous les sollicitations incessantes d’Augustin qui voudrait arrêter le temps, arrêter l’instant pour qu’ils partagent cette extase inattendue à tout jamais. Le cœur au bord des lèvres, il sent ses propres jambes faiblir sous les émotions nouvelles qui déferlent dans sa poitrine au contact de ce nouvel Alan, de son Alan qui pour la première fois se livre à lui avec un abandon qui le fait chavirer. Il ne sait pas ce qui se passe, ne comprend pas les cheminements nébuleux qu’emprunte son esprit en cet instant, d’où vient cet instinct possessif qui se réveille en voyant les yeux de l’ancien flic le fixer, la flamme dans ses iris noirs prenant une teinte dévouée qui le fusille en plein cœur. Comme en réponse à ce regard déboussolant, la chaleur autour d’eux monte d’un cran, le corps tout entier du jeune homme s’embrasant d’un feu passionné qui fait tourner la tête à Augustin. La main dans son pantalon brûle au contact déjà incandescent de la peau au supplice du désir, mais malgré le feu dévorant il ne veut pas s’en soustraire.

Les mains accrochent son cou, finissent par tirer avec empressement sur son t-shirt et Augustin rechigne à l’idée de briser le contact, de stopper la course effrénée même l’espace d’un instant. Mais Alan est si réceptif, si docile, et la chaleur moite le fait transpirer alors il le laisse faire, l’aide à retirer le tissu qui l’étouffe. L’air sur sa peau fait redescendre un brin la température et il souffle, appréciant le frais dans son dos et sur son torse, mais c’est sans compter sur les lèvres et les mains d’Alan qui ne perdent pas un instant à couvrir le terrain tout juste dévoilé. Pas de brûlures du bout des dextres, pas de traces, juste des baisers humides qui le font lever les yeux au ciel, mordre sa lèvre en sentant la direction qu’il prend intensifier son excitation. Il sent la chaleur d’Alan s’accroupir, sent ses mains travailler à sa libération et ses lèvres jouer avec le feu de son bas-ventre. Les yeux fermés, il sent des larmes pointer sous les paupières closes, la chaleur et l’anticipation le rendant incapable d’un quelconque contrôle. Il tâtonne, cherche les cheveux d’Alan de ses doigts et les passe entre les mèches soyeuses et humides tandis qu’enfin, enfin. Les yeux s’ouvrent sous le choc du contact brûlant, les doigts se resserrent avec force, agrippent le cuir chevelu en accompagnant ces gestes inexplicables qui le font passer dans une autre dimension. Il chancelle, se retient de l’autre main contre le mur, incapable de garder son équilibre dans cet océan de plaisir où les vagues sont impitoyables. Plus que la sensation enivrante de cette bouche autour de lui, c’est la vision d’Alan à ses pieds qui le rend dingue. Alan à genoux, s’appliquant à lui procurer un tel bonheur, une telle débauche. Les doigts se font plus doux dans les cheveux et il plaque l’avant bras contre le mur pour se tenir debout, plantant son poing dans sa bouche quand les premiers gémissements incontrôlés s’élèvent de sa gorge. L’instant dure, chaotique, scandaleux, parfait. Et quand il sent qu’il est à la limite de l’extase, son esprit reprend la lutte. « Stop, stop, » s’exclame-t-il, essoufflé, son corps tout entier le maudissant de faire preuve d’une telle idiotie à deux doigts du bouquet final, « stop. » Les doigts tirent sur les cheveux et il retrouve tant bien que mal son équilibre, baisse des yeux embués et lointains, noircis par le désir et la folie qu’il lui a insufflé. Il affronte le regard interrogateur d’Alan, passe les doigts sur sa bouche dévouée et humide, puis lui donne la main pour qu’il se relève. Il ne sait quel genre de sortilège l’a foudroyé, mais il n’a plus jamais envie de sortir de cette cabane, pas envie que cette nuit ne connaisse de fin. Il quitte ses chaussures, laisse glisser le pantalon tout en repoussant Alan contre ce mur qu’ils ont béni de leurs ardeurs tout comme de leurs violences. Les pieds se débarrassent des chaussettes tandis que les mains retirent à Alan ces vêtements qui se tiennent entre eux avec une incroyable témérité. Les lèvres se retrouvent, plus douces, plus hésitantes cette fois, avec moins d’avidité et une curiosité nouvelle. Augustin se presse contre lui alors, liant leurs corps brûlants et sentant le désir furieux passer de l’un à l’autre, comme un courant électrique. Il passe une main dans le creux de son bassin, l’attirant toujours plus à lui tandis que l’autre trouve refuge dans sa nuque, assistant ce baiser aux parfums inédits et aux saveurs inattendues. Il ne sait pas s’expliquer ce qui le possède alors, mais il tire Alan vers lui, les éloigne de ce mur pour retrouver le terrain plus accueillant du vieux canapé dans lequel il le fait basculer en arrière avec empressement, recouvrant vite son corps du sien. Les regards brûlent, les âmes fusionnent dans cet instant de renouveau et de plénitude, alors que Augustin décide de ne pas seulement lui prendre, de ne pas seulement lui donner. C’est en ne le lâchant pas une seule seconde des yeux qu’il se prépare à partager ce plaisir avec lui, pour la première fois. Il comprend, Alan, il le voit dans son regard, et la flamme qui y brûle l’encourage à passer le pas, à remplir ce vide qui lie leurs âmes, leur offrir cette chose qui leur manquait et qu’ils viennent seulement de trouver, là, l’un dans l’autre. Depuis toujours sous leurs nez, sous leurs mains acharnées et le canon de leurs revolvers chargés de haine. Enfin ils se lient, à jamais dans l’amour, à jamais dans la mort.

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