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la muse malade (alcide)

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la muse malade (alcide) - Dim 12 Aoû - 14:22



bien sûr, nous eûmes des orages


Éphélides au museau, muse désabusée qui erre et s'égare. Rouquine aperçue à maintes reprises en quelques bras malheureux. Pureté immaculée que la poupée rejoignant la foule d'une quelconque soirée de la nuova. Cavalier absent, rendez-vous trépassé, c'est seule qu'elle se fraye un chemin à travers la plèbe, évite quelques avances tortueuses et monte sans plus attendre les escaliers jusqu'à une terrasse de toit. Infini néant, le cœur en vrac sous les étoiles, c'est lentement qu'elle enjambe le bord du muret, séant arrimé à la pierre tandis qu'elle mire les horizons obscurcis, empreint de sorgue et de ces odeurs de pluies amères précédent les tourments orageux. Silence chaos, le ressacs de la ville confondu dans la résonance brusque des enceintes au sous-sol. Un soupir, tignasse défaite de ses griefs lorsqu'elle se débarrasse de l'élastique les retenant jusque-là. Coincée dans un monde qui n'est guère le sien – elle a vu les ravages, connaît les vices. Aînées gravitant en ces sphères avec l'habileté de celles qui ne craignent rien. D'Al Khayzuran, elle s'est fait la distinguée lorsque leur pater aux reins fourbus prit la peine de la faire légitime ; ramenée dans le cercle familiale, louve à la meute déjà nombreuse – de celles qui ne se sentent jamais entière. Vague à l'âme, insolence douceâtre de la jeune femme qui se laisse glisser sur le béton humide, alanguie sur quelques plaids négligemment jetés au sol pour permettre aux invités de s'y délasser. Aucun n'a su saisir l'opportun, foule préférant la moiteur des murs, l'enivrement succin aux drogues nouvelles dont elle ne voulait pas faire les frais. Paupières closes, brise chantante sur la carne endolorie, inspirations déformant la cage thoracique. Le silence, presque – peuplade environnante qu'on entend plus, rien que le grondement apaisé de quelques orages, trop éloignés pour qu'on s'en effraie. Il n'y nulle bruine tant qu'elle l'aurait souhaité, ne subsistent que ces chaleurs glaçantes. Été meurtrier poussant les doucettes à ravir le derme, combinaison longue dévoilant les pendants d'une colonne offerte, les arabesques encrées sur les soies. Ça et là, quelques grenadiers, pâleur obscurcies par ces états d’âme dont aucun ne saisi l'originel. Il est là un hôte sous le remugle et le tintamarre, lové sous l'épiderme mais qu'on ne pressent qu'à être façonné d'un même sang.

Un craquement, femme-enfant qui s'en effraie, se redresse sans plus attendre. Yeux mutins, faciès trop connu qu'elle mire en restant un instant juchée sur son séant, sans savoir comment se mouvoir, quelle courbette exécuter. Puisque c'est ainsi qu'ils s'agitent tous en présence du Don, y compris le bambin découlé de ses fornications trépassées. Nullement conviée, invité supplémentaire par les grâces d'un fils fantasque, trogne qui ne se détourne pourtant point. Elle devrait pourtant. Suivre ces instincts affables qui lui gorgent le poitrail de ressentiments, ces tristesses grandissantes qui la sabordent à mesure qu'elle l'observe s'avancer, quitter l'ombre pour être balayé de quelques rayons, opale croissante. Ne l'avait jusqu'à présent guère pressenti, craint d'avoir gâché la retraite paisible du chef de clan sur ces toits dont elle comprend désormais les désertions. Ils savent – et elle n'a été que d'une naïveté confondante.

« Je ne voulais pas vous déranger. J'ignorais que vous étiez là. »

Précipitation maîtrisée alors que les pognes se mettent indistinctement à trembler, retenues contre ses cuisses. Carcasse qui quitte les bassesses de ces dalles de béton, figure qui se redresse, le port altier, n'a plus rien d'une souillon. Subsiste inconsciente des étaux du palpitant, associe les erratismes à une adrénaline brutale, lorsqu'il ne s'agit que d'elle, l'autre, qui s'éveille en présence de l'amant, l'époux, l'unique constante d'éternité.


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la muse malade (alcide) - Sam 18 Aoû - 14:10



la muse malade

Une party chez Alcide. Enfin on a sûrement imprimé « réception » sur les cartons. Quand Alfonso en organise, y a sûrement écrit « bacchanale »… Qu’importe la dénomination, tous les convives savent à quoi s’attendre des hommes de la Nuova Camorra. Pour pouvoir franchir la porte d’entrée, il faut être bien sapé. C’est une évidence. De même, il est primordial de préparer - habituer - son organisme à toutes les saveurs proposées au cours de la soirée. Les mets sont généralement bateaux. Un traiteur et c’est expédié. De toute façon, on ne vient pas pour les petits fours ni pour le DJ. Plutôt pour les alcools inédits.

Les récurrences adorent goûter de nouvelles drogues. Ingérer des substances capables de faire voyager tout en restant dans son canapé… ça fait rêver. Ce n’est pas le genre d’Alcide d’en consommer lorsqu’il est l’hôte principal. Et d’après ses observations, l’alcool agite toujours ses sens. Il est comme bloqué au stade de conscience nue. Et ça l’irrite, il ignore quel bouton presser pour faire grandir le Zeus qui vit en lui. Le mortel exulte d’impatience, de curiosité.

Alors ce soir, Alcide s’est laissé tenter par le nectar servi à un comité restreint. Goût divin pour le palais, déployé et probablement figé dans les synapses. Pour combien de temps ? Oh il s’en fiche tellement. Il sourit aux invités, se prend au jeu de l’hôte concerné. La tête pleine de ferveur, il déambule à travers les étages comme un somnambule. Bouscule parfois, ne pense jamais à s’excuser. Le nectar le fait flotter, la satisfaction de voir la soirée réussie le gonfle de fierté. Après avoir vérifié l’état des stocks d’alcools, il décide de prendre l’air. Il sait bien qu’il n’est pas dans son état ordinaire. Et tant mieux, parce qu’être toujours sérieux, y a rien de plus ennuyeux.

Sa dernière ronde est dédiée à la terrasse. Il y a toujours de belles femmes occupées à discuter, des collaborateurs en train de fumer. Une ambiance libérée des décibels et de la sueur des danseurs. Un peu de calme, voilà ce dont il a besoin. Mais une silhouette s’agite, pas très loin de lui, si proche du vide. L’ombre se relève, s’excuse toute tremblante. Il cligne des yeux et sent l’aura lui caresser les joues avec la force d'un miroir au soleil.

« Vous me dîtes quelque chose... C’est elle qui défilait au bras de Vito, n’est-ce pas ? Son nom lui échappe. Il ne lui demandera pas si vite. Faîtes pas cette tête, je suppose que vous accompagnez mon fils. Et bientôt moi. Tu verras. C’est pas un délit. »

Sourire aux lèvres closes. Les yeux ne cillent pas. Sa nuque crépite comme le nectar sur sa langue. Quelque chose. Quelque chose se produit en lui, dans leur parcelle d’air. La faute à l’alcool olympien ? Il va devoir le découvrir par lui-même. Mais avant cela… Il notice ses menottes qui s’agitent. Alors il les saisit pour lui dire qu’elles n’ont rien de fautives. Qu’elles n’ont rien à craindre de lui.



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la muse malade (alcide) - Mer 22 Aoû - 23:39



bien sûr, nous eûmes des orages


Medena, elle n'connait rien de ces choses-là – n'a d'expériences que ces romances aux goût fanés de ces nymphettes aux érubescences artificielles, lolitas dont le premier se fit débâcle, ruinant les espérances du palpitant qui gronde et proteste lorsqu'on lui prête la moindre des idylles. Vito, ce n'est qu'un ami – précieux certes, puisque chacun sait ce qu'il retire de l'autre, l'artiste et sa muse, encore eut-il fallu mieux feindre les comédies pour que tous conjurent qu'il s'agissait davantage des draps déliés que des amitiés martelées. Alors elle brave les orbes qui la mirent et soutient ces arrogances crasses, tente d'épargner ses honneurs par la cohésion des chairs, ombres embrassées pour mieux se protéger du moindre tourment. Des mains qui aussitôt l'étreignent par le simple affleurement aux soies, les doigts se mêlent et elle retient son souffle. Relève ses yeux vers ce visage dont elle ne connaît rien et pourtant, il y a cet écho qui remue tant dans le palpitant que tous supposent mièvre. Brasier s'emparant de ses entrailles fécondes, Medena trébuche, d'un pas en arrière, touchée au cœur – brûlée par l'astre, ce soleil noir qui terrifie tant qu'il impressionne.

« Il n'est pas venu, ou du moins pas encore. »

Confession qui sonne sitôt comme une erreur, celle de se voir séduire - agrippée plus fort. Comme un espoir, de se sortir des griffes – de ces étaux indélicats puisqu'ils sont féroces mais dont les attraits sont bien plus puissants encore. Crainte obsessionnelle de la presque femme-enfant dont tant émane, dormance en éveil, qui voudrait s'extirper de ce mauvais pas. Ne sépare pas pour autant les dextres, n'ose pas même les guetter d'un œil, de peur de comprendre. Attrait inexpliqué, le souvenir qui s'éternise alors qu'elle fronce les sourcils et finit par secouer brusquement la tête.

« Il va sans doute arriver et je ne veux pas vous déranger.  Il est sûrement déjà là. »

Le nom qu'on tait – ne veut pas lui dire. La fuite qu'on veut chamarrer mais le délit est grotesque, apparent, la prière muette. De peur qu'on la recherche. Qu'on la retrouve. Ne détourne pourtant pas les yeux, détaille le visage avec une curiosité furieuse alors même que s'embrasent les terreurs qui dévorent la carne, frisson parcourant l'échine alors qu'elle retire lentement ses mains. Confusion instantanée, c'est la caboche qui se vide, artifices dansant devant ses yeux alors qu'elle se fige, sang battant aux tempes . Menace le vertige. Sûrement la hauteur, se persuade-t'elle alors que sous le derme dansent quelques remembrances, sensation de déjà-vu qui s'intensifie mais dont les mots ne parviennent nullement à la psyché. Elle sait et elle ignore, et ça, ça la fait vriller sévère. Un bref éclat de rire tandis que les doigts s'agitent au front nu, pressent l'ossature pour faire taire les maux, en vain, le sourire de travers, la poupée semble brisée, hantée par des maux dont elle n'a nulle conscience.

« Je crois qu'il y avait quelque chose dans mon verre, je ne me sens pas très bien, je... »

Assez, crie le cœur qui se gonfle avec fureur, ensuqué par l'humeur. Assez, murmure-t'elle lorsque les guibolles cèdent et qu'elle s'effondre sur le macadam tiédasse.  


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la muse malade (alcide) - Mar 28 Aoû - 22:44



la muse malade

Le nectar monte monte monte. Il fait danser les pensées déjà désordonnées, caresse les sentiments et les enflamme. Il ne le supporte pas, Alcide. Tout son organisme crie au désastre, qu'il n'aurait vraiment pas dû se laisser tenter. Mais il aime trop ça pour oser se perdre dans les regrets. Car la soirée est aussi radieuse que le jour qui l'a précédée. La fièvre de la foule et de la musique encore palpable sous les doigts, les chairs se marient sur son initiative. La sienne est plus vieille, bien sûr, criblée par des rides qu'il préfèrerait ignorer. Rien à voir avec le coton que sont celles de la jeune femme. Et ses yeux, ses yeux. Plantés comme des dagues. Il sourit une énième fois.

Il sourit beaucoup ce soir.

Vito n'est pas encore arrivé... bien. Très bien. Arrivera-t-il ? « Je doute de le voir ce soir. » Toujours attendu jamais présent. Toujours on ne sait où, à ne pas répondre aux appels, à courir le monde tandis que son père court les femmes. Les hommes Bellandi sont des sportifs. « Il faudra vous contenter de moi. »

L'alliage des doigts s'étire, on n'en voit pas la fin. On n'y croit plus. Nous voilà piégés pour l'éternité ? Liés comme autrefois ? Je ne sais pas. Je sens quelque chose. Ça brûle doucement, comme une rage de guerre avalée de travers. Ça fait monter le rouge aux joues masculines. Rouge passion, rouge curiosité, rouge-qui-es-tu. Rouge-je-te-démasquerai. Et plus peut-être. Je saurai qui tu es. Qui donc caches-tu parmi tes entrailles, tes états d'âme ? Je n'ai pas la chance de t'examiner à loisir, encore moins de te questionner. Voilà déjà ton visage qui se défait du mien. Il ne te plaît pas ? C'est ça ? Tu as peur du rouge ? C'est ça ? Tu t'en vas ! Tu me quittes comme ça ? Toi que je connais d'autrefois ? Les paupières presque affolées à cette idée, Alcide accroche son regard sur la silhouette gracile dont les mains viennent masquer puis masser le gentil front.

« Non, non... Ton verre est innocent, reste avec moi. Crois-moi. Je suis de ces empereurs désuets, je fais tout goûter. Ne mets pas cela sur le compte de la paranoïa mais de la prudence. La prudence d'un homme bientôt vieux, qui a plus vécu qu'il n'a d'années à venir. Le temps est une tragédie, seul Zeus demeure intact malgré les siècles, piégé dans des enveloppes trop charnelles. Et son hôte actuel a pris goût aux amours de son dieu. Il les a fait siens. Et en a besoin. Terriblement besoin. Besoin maladif. Besoin décuplé par ce foutu nectar...  C'est impossible... tout... tout a été vérifié. » Et le don pose un genou à terre.

Si la jeune femme pleurait, s'il présentait un joyau, peut-être qu'on les croirait occupés à sceller leur vie à deux. Mais il n'en est rien. Désormais à sa hauteur, il vient caresser cet aura si pétillant. Plus solide et réel que les amuses-gueules disposés dans tout le building, plus charmant que les néons qu'on aperçoit au loin. La joue est tendre mais la femme semble fissurée. Je vais te réparer. « Respirez. Respirez calmement. C'est le nectar qui ne passe pas bien ? Un coup de froid ? Vous auriez dû tomber dans mes bras... » La terrasse aurait applaudit tant de chevalerie...

« Vous le sentez ? » Les deux auras, si proches, ne peuvent que s'affronter parés d'un manteau de curiosité. Ils se répondent et s'apaisent, ou s'exacerbent, je ne sais plus trop... Les flammes sont clémentes ce soir mais ce n'est que pour mieux nous dévorer, pas vrai. Alors je vais te montrer quelque chose d'incroyable. Quelque chose que tu raconteras à tous ceux que tu jugeras capables de te croire. Je vais te montrer Zeus. Pas comme Zeus et Eros durant cet autre soir, non non. Pour toi, Zeus ne se cantonnera pas au rôle de maître des éclairs. Il calmera les tempêtes qui dans ton crâne font rage.



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la muse malade (alcide) - Lun 8 Oct - 20:30



bien sûr, nous eûmes des orages


Proximité hâtive, érubescence teintant les joues sitôt qu'il se rapproche, ploie le genou, retient la beauté qui vacille en ses bras. Fermeté confondante de ces empires ruinés ayant vu défiler tant d'âges et de maux, c'est la reine en éveil qui darde ses yeux sur ce visage dont elle sait tout – dont elle ne sait rien. Déglutit difficilement à mieux l'observer, lorsqu'il réclame, semble encenser le ressenti qui plane au dessus de leurs têtes en Damoclès incendiaire. Le sent-elle ?  Certainement. Sait-elle seulement ce qu'il faudrait qu'elle ressente ? Incessamment sous peu, voudrait-elle jurer, au lieu de psalmodier dans l'enfer de son esprit tourmenté quelques litanies à qui voudra l'entendre, que la carne cesse de s'embraser comme si elle allait mourir à son toucher. Y a de colère qui embrase le palpitant, comme une maigre tentative de revanche pour des actes manqués dont elle ne saisi ni le fond, ni la portée. Le connaît-elle déjà ? Paume relevée pour mieux venir effleurer la face burinée par les années, ridules dévalées au sillon de la pulpe de ses doigts, avec ces prudences caractéristiques des femmes qu'on a battu. Pas qu'elle l'ait jamais été, comme un simple écho qu'on ressasse et dont on semble incapable de se défaire tant ça agace et ça obsède. Pas qu'il semble être un monstre, ainsi agenouillé, malgré les bruits qui courent et les mensonges qu'on tait. L'homme est brut, en ses compositions, de ces fermetés millénaires dont l'autre en son sein, semble être également forgée. Dualité miroir de la rouquine aux yeux fuyants qui se tait et s'apaise, un temps, constate sans mot dire que les effrois ordinaires sont chamarrés, que les tempêtes se sont apaisés et qu'il ne règne à l'étau du cœur plus que le silence confondant des mots qu'on ne sait prononcer, de peur d'effrayer.

« Je le sens. »

Trois mots seulement, mais c'est l'ingénue qui cesse de se braquer ; s'apaise, enfin, forcée de constater qu'il ne règne nulle menace en ces échanges inopportuns. Invite l'homme à se redresser, saisissant ses pognes du bout des doigts sans en commenter l'exactitude et cette sensation plénière d'être dans le vrai. Comme s'ils l'avaient toujours fait. Un pas en arrière auquel elle ne songe plus, lève les yeux sans parvenir à jamais détacher le regard, flot d'émotions alors que le cœur bat, fort, brusquement, soudainement saisi de quelques égarements. Héra s'éveille, au palpitant malade, semble conjurer le sort à mieux supplier, lorsque c'est Medena qui s'exprime, Medena qui refuse de lâcher.

« Dites moi pourquoi, je veux comprendre. »

Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez elle, comme si la porcelaine s'était fendue, la poupée disloquée, et ça la rend dingue, Medena. Ça lui fera perdre la tête, peut-être que ça a déjà commencé, tandis que l'aura s'épanouit pour les beaux yeux du Don dont elle lâche lentement la paume, comme brûlée par la connaissance mordante de l'avoir déjà rencontré. Céphalées grandissante, paupières closes, un murmure encore et c'est le nom conjuré qui lui échappe – grec ancien, connaissance jusque-là inexistante, quelque part là au fond de sa psyché.

« Zeus. » qu'elle murmure en s'étranglant presque, sans comprendre d'où viennent ces sanglots refoulés, ces ires au cœur scandées, et reste ainsi, sans oser se défaire, sans oser bouger, de peur de comprendre ce que son esprit refuse de s'avouer.



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