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awake o sleeper (feliks)

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awake o sleeper (feliks) - Sam 9 Juin - 20:45





AWAKE O SLEEPER

☁️
Perdue dans les vapeurs de joint, Seyi fixe le garçon allongé à ses côtés. Ses cheveux bruns bouclés encadrent son visage aux traits détendus. Sous les paupières closes, ses yeux noisettes s’agitent, perturbés par les rêves qui cognent contre sa boîte crânienne. Doucement, les doigts de la jeune femme effleurent la joue recouverte d’un début de barbe. Rapeuse, elle accroche ses ongles, griffe la pulpe tendre. Un sourire éclaircit le visage de la belle. Voilà quelques mois qu’elle fréquente Gale et malgré les mensonges dont elle l’abreuve, leur histoire semble tenir la route. Car elle n’est jamais tout à fait franche. La vérité, elle la garde pour elle. Elle craint trop le regard chargé de dégoût que Gale lui lancera s’il apprend qui elle est en réalité. Jamais elle ne lui dira qu’elle se vend au Red Lantern. Jamais elle ne lui dira qu’elle est une prostituée, propriété d’un clan impérieux, puissant et determine à la garder dans son giron. Elle préfère se perdre avec lui, en lui, pour oublier. Son secret bien enfoui, Seyi s’étend, sa joue sur le torse nu du jeune homme. En quelques respirations, elle sombre dans le sommeil.

Couverte d’une pellicule de sueur froide, le corps agité de convulsions, Seyi est arrachée violemment au repos. Les images fugaces, brutales, du cauchemar qui l’a réveillée fusent dans son esprit. Le myocarde poursuit la folle cavalcade entamée durant l’horrible songe. Le sang pulse à ses oreilles, boum boum, sur un rythme effréné. Ses yeux, pourtant grands ouverts, ne distinguent rien au milieu du noir qui hante la pièce. Perturbée, il lui faut plusieurs instants pour comprendre que la nuit a succédé au jour, qu’elle règne désormais en maîtresse sur leur petit univers. Terrifiée comme une enfant, Seyi se blottit contre Gale. Alors qu’elle le croit toujours endormi, les bras du jeune homme viennent l’enlacer et l’attirent à lui. La gorge nouée par la peur, elle se laisse faire et accepte le baiser qu’il depose sur ses lèvres, dans un demi-sommeil. Le nez enfoui dans le cou de Gale, elle respire son parfum rassurant. Un mélange d’effluves males et d’odeur boisées, auquel elle est habituée et qui évoque la sécurité. « J’ai fait un cauchemar… » Le ton est penaud, enfantin. Dans le noir, Seyi retrouve ses jeunes années, après la mort de son père. Quand la terreur habitait ses nuits. « Tu veux bien allumer la lumière ? Je vais aller me passer de l’eau froide. » Elle sent une main quitter ses côtes, le corps sous le sien s’étendre pour déclencher l’interrupteur de la lampe de chevet. La lumière qui jaillit l’aveugle un instant. Elle ne voit pas tout de suite que le jeune homme qui la regarde n’est pas celui auprès de qui elle s’est endormie. Lorsque ses yeux, habitués à l’éclat de l’ampoule, rencontrent finalement le visage de Gale, Seyi laisse échapper un cri. Sans être radicalement différent du faciès qu’elle connaît, il n’est pas le même. Ce n’est pas Gale. Encore habitée par la frayeur de son cauchemar, sa réaction est instinctive, épidermique. Elle se redresse et s’écarte de l’homme. Perturbé, son esprit s’efforce de faire cohabiter Gale et l’inconnu, de superposer leurs deux images. « Ton visage… » Elle n’ose pas avancer une main pour le toucher. Elle craint sa réalité. Craint de le trouver vivant et chaud sous ses doigts.


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awake o sleeper (feliks) - Mar 26 Juin - 13:50

awake o sleeper

The truth is, i don’t know what to do with love when it isn’t painful. i can only kiss you when it burns. i’ve found that sometimes love is killing someone before they can kill themselves,and i just need you to love me one last time.


(2013) Ses paupières sont plus lourdes que d'ordinaire, écrasées par les nappes enfumées des minutes précédentes. Les rêves s'y emprisonnent, incertains, décousus. Il a la respiration tranquille et le coeur qui regagne un rythme routinier. Feliks ne sent pas Seyi s'endormir, à son tour. C'est souvent lui qui tombe le premier, d'un sommeil lourd, éprouvé des émotions qui s'animent lorsqu'elle se tient à ses côtés. La crainte de la voir disparaître au premières lueurs du soleil semble appartenir au passé. Le doute de prendre la fuite avant de lui en laisser l'occasion également. Alors, il y a une sérénité certaine qui se glisse sur le masque qu'il porte, à la nuit tombée. Lorsqu'il la tient dans ses bras et qu'il sait qu'il s'est joué du temps, une fois de plus. La certitude de l'éphémère, il n'est pas parvenu à s'en défaire, Feliks, après les premières semaines. C'est toujours là, quelque part, au-dessus de son échine. Le doute qui plane quant à l'avenir de ce lien qui s'est tissé entre ses mensonges sans qu'il ne l'ait calculé. Sa propre apparence est factice, l'identité malhonnête. La mauvaise foi le pousse à songer que c'est mieux ainsi, pour elle, comme pour lui. Surtout pour lui en réalité. Avec la certitude de pouvoir cesser d'exister d'un jour à l'autre, s'il venait à vouloir s'éloigner.

Sauf que cette issue là, il n'a jamais voulu l'utiliser. Pas une fois. Que côtoyer Seyi s'est révélé doux dans ce sentiment d'urgence le poussant à apprécier chaque moment comme s'il s'agissait du dernier. Si doux, en réalité, que l'inviter dans son appartement a fini par s'imposer comme le prochain choix logique qu'il ferait. Ce domicile gardé secrètement, portant les derniers vestiges de ce qu'il a été, avant.

Ses nerfs s'animent et un frisson dévale sa chair, l'extrayant à moitié au sommeil en la sentant s'agiter. Se réveiller accompagné, il ne s'y est pas encore tout à fait habitué, et il lui faut quelques secondes pour énumérer sa réalité, d'entre les rêves qui se bousculent encore. Un, il est chez lui. Deux, il n'est pas seul. Trois, c'est son odeur qui bouscule ses neurones quand elle se rapproche de lui. Ses muscles se déverrouillent instinctivement, glissant un bras dans son dos, collant sa peau à la sienne, tendresse glissée le long de ses lèvres, de ses doigts qui dessinent des arabesques entre ses omoplates. Être capable de rassurer quelqu'un, il n'a jamais songé en être capable, cultivant les soucis de ses proches avec un certain savoir-faire. Ainsi, le murmure de la belle dans son cou, chatouillant son épiderme, laisse une brûlure à même sa peau. De celle qu'il souhaite apaiser, éteindre d'une étreinte un peu plus affirmée qui lui signifie j'suis là, j'vais nulle part. « Tu l'oublieras, vite. » Il ne prétend pas que c'est rien, juste un cauchemar, comme sa mère avait l'habitude de le lui dire lorsqu'il débarquait en reniflant sur le pas de sa chambre, quand il était môme. Ce n'est pas rien. Jamais. Il le sait, Feliks, pour être assez coutumier de ses voyages infernaux dans la nuit. Il ne veut pas qu'elle le vive trop souvent, Seyi, alors, il est au moins satisfait d'être là lorsque ça se produit. Et puis, ça lui donne la sensation d'être important. Utile. Ce genre de sentiment trop rarement expérimenté en vingt-trois piges.

La lumière s'éveille sous son doigt, piquant ses yeux qui se referment instantanément. Sauf que là, Seyi crie. Fort. Et Feliks se redresse brusquement, la panique s'incrustant dans ses veines. Il tâche de la regarder, malgré les étoiles noires qui dansent devant son champ de vision. « Quoi ? Merde, qu'est-ce-qui s'passe ? » Le ton s'empresse, la tête se tourne, essaye d'englober l'intégralité de la chambre alors que sa vue se stabilise. Il s'attend presque à trouver un intrus, posté là, à quelques mètres d'eux. Parce que Seyi n'est pas du genre à hurler pour rien. C'est peut-être la première fois qu'il l'entend faire. Et alors que l'incompréhension se glisse sur ses traits, qu'il la voit s'éloigner, c'est son visage qui se décompose. Quand à l'entendre l'évoquer, Feliks réalise que c'est lui, l'intrus.

Sur le coup, il ne capte pas. Les lèvres entrouvertes, il l'observe, à se demander s'il n'est pas en train de rêver à nouveau. « Quoi, mon visage ? J'ai un truc sur la tronche ? » L'air suspicieux, il se redresse, cale son dos contre l'oreiller. « J'sais que j'suis pas au top au réveil, mais quand même, t'es pas cool. » Qu'il lâche, sur une note d'humour qui s'étouffe à moitié dans sa gorge. Il est mal réveillé. Suffisamment pour ne pas comprendre immédiatement. A trop revêtir la peau de Gale sur ses os, il en oublierait qu'il la porte. Il la manipule depuis tant de temps désormais, se l'est appropriée avec tant d'aisance, que c'est presque étrange lorsque ses doigts se portent machinalement à sa figure. Qu'il n'en reconnaît pas les angles, légèrement plus écharpés au niveau des mâchoires. Dans le coeur, un battement manque, quand l'évidence se précise alors que la pulpe de son index dessine la ligne de son nez, plus droite, un peu plus prononcée. Il fait mine de se gratter, pour paraître moins suspect, alors que mentalement s'énumèrent les caractéristiques qu'il décèle. « Faut croire qu'on s'est pas fait avoir sur la marchandise, pas comme l'autre fois. » Un geste du menton en direction du cendrier reposant sur la table de nuit. Allusion à la came incrustée dans leurs poumons, comme si la frayeur de Seyi n'était que le fruit de son imagination. Rien de plus. « Si t'as des hallus comme ça, c'est que t'as pas l'habitude. » Il la raille avec un sourire en coin, tâche de camoufler l'angoisse qui se propage à chaque nouveau sursaut du palpitant. A cet instant précis, il en est presque certain, Feliks. Que ce qui se dessine devant elle n'est autre que son apparence originelle. Qu'il est dans la merde.


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awake o sleeper (feliks) - Jeu 30 Aoû - 0:19





AWAKE O SLEEPER

☁️
La terreur qui l’anime ne s’estompe pas, bien au contraire. Elle en mettrait sa main au feu, le visage de Gale est différent. C’est bien sa voix qui essaie de dédramatiser la situation ; bien ses intonations pleines d’humour qui tentent de détendre l’atmosphère. Mais les traits qui hantent le faciès ne sont pas les siens. L’homme qui l’enlace lui est inconnu et cela lui fait horreur. Soudainement ramenée à ces nuits de cauchemars entre les bras de clients, Seyi s’écarte, s’éloigne encore un peu plus. Le contact physique entre eux se rompt. Seuls restent leurs regards. « T’as rien. C’est… tout. » Un mouvement circulaire du doigt englobe tout son visage. Suspicieuse, elle l’observe se redresser et palper son visage. Un geste qu’elle n’a pas osé faire elle-même, de peur de découvrir sous ses doigts une réalité trop effrayante. Qu’elle hallucine ou non, la vérité ne sera pas rassurante. Anxieuse, elle attend le verdict de cette exploration. Attend de savoir si elle l’a alarmé pour rien. Mais il choisit de se moquer, de tourner en dérision sa panique. « Te fous pas de moi ! » Il a beau évoquer la marchandise fumée, abandonnée dans le cendrier, elle n’y croit pas une seconde. Sans être accro, elle est une consommatrice régulière et n’a jamais souffert d’un bad trip. L’hypothèse de Gale est impossible, intenable. « Je sais encore comment doser. C’est pas ça. » Elle est catégorique, n’en démordra pas. Certaine de son fait, certaine d’avoir raison, elle est cependant partagée. Dans quelle sorte de réalité les visages changent-ils au cours de la nuit ? La jeune femme se sait parfaitement réveillée, bien trop consciente de son palpitant au rythme effréné, bien trop consciente de la sueur froide qui dévale sa colonne vertébrale.

N’y tenant plus, Seyi quitte le lit et se dirige vers l’interrupteur au mur. Elle se moque de son corps dévoilé, à peine couvert par une culotte et un débardeur. La lumière qui inonde la pièce ne laisse plus aucune place aux doutes, s’ils subsistaient encore. la vérité est là, sous ses yeux. « Tu devrais te regarder dans un miroir. » Le ton est sec, sans appel. Elle a l’air de dire me prends pas pour une conne. Parce que c’est déjà trop arrivé par le passé, parce qu’elle n’en peut plus d’être celle dont on se moque constamment. Pour une fois, elle croyait avoir trouvé un semblant de paix aux côtés de Gale, malgré leurs mensonges mutuels. Voir tout voler en éclat maintenant est une blessure de plus portée à son cœur déjà malmené. Sur son propre visage se peint un masque de douleur. La douleur de la trahison, la douleur du mensonge. Guidée par sa peine et sa rage, Seyi reprend le chemin du lit et attrape le coude de Gale. De l’inconnu, devrait-elle dire. Car elle ne connait pas l’homme qu’elle attire hors des draps. Sans ménagement, elle le tire jusqu’à la salle de bain et le plante face au miroir. Une nouvelle fois, elle fait jaillir la lumière. Cette confirmation, encore et encore. Ce visage inconnu, plaqué sur le corps de l’homme qu’elle aime. Une autre pique entre ses côtes. En deux enjambées, elle rejoint Gale face au miroir et fixe le couple qui se reflète dedans. « Tu vois bien que je ne suis pas folle. » Elle est sûre d’elle, Seyi. Sûre de ne pas se tromper. Et c’est ce qui lui fait le plus mal.


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awake o sleeper (feliks) - Dim 16 Sep - 18:30

awake o sleeper

The truth is, i don’t know what to do with love when it isn’t painful. i can only kiss you when it burns. i’ve found that sometimes love is killing someone before they can kill themselves,and i just need you to love me one last time.


« Ah. Si tu l'dis. » Qu'il rétorque, en achevant de se redresser, parfaitement assis, de mieux en mieux réveillé. Le doute émis est palpable, à sa manière de lui répondre, quand elle lui assure savoir doser. Il y croit tellement, aux mensonges qui ne cessent d'émerger par vagues dans son crâne, que son air perplexe sonne comme une réalité. Il en deviendrait terriblement doué, dans le genre mythomane, pris au piège de son ardeur à croire en sa propre imposture. C'est tout ce qu'il est, dans le fond. Un visage dérobé à un autre, un nom inventé de toute pièce, prénom trouvé dans un hunger games, nom lu dans un article d'actualité. Et quand il la regarde, qu'elle le dévisage, c'est ce qui lui saute à la gueule à Feliks. Il n'y a rien de vrai. Tout ça, tous ces mois, envolés. Une erreur de sa part, à l'irlandais, une fausse note de concentration, et tout disparaît. Y'a qu'à voir comme Seyi se tient, à l'extrême opposée de la pièce, pour se douter que ça ne peut pas s'arranger. Pourtant, le Murtagh n'est pas du genre à renoncer. Faussement optimiste, il tente le tout pour le tout, à retourner la situation. « Comment t'expliques ta réaction, alors ? » Parce que c'est forcément toi qui a un problème, Seyi. Moi, j'me sens très bien. Pointer du doigt son comportement pour mieux réfléchir à une solution. Verdict au bout de quelques secondes supplémentaires : y'en a pas. Surtout pas quand l'ampoule flamboie au-dessus de son crâne, illuminant à la perfection les traits sous lesquels il est né. Il en plisse les yeux, le temps de s'habituer. Pour quelques secondes, entre les étincelles qui ponctuent son champ de vision, il ne distingue qu'elle. Seyi. Son corps qu'il saurait retracer sous ses paupières, quand elle n'est pas là. Son regard, ses sourcils qui se froncent. Les intonations de sa voix. La sensation de sa peau contre la sienne. Alors, tant qu'il la voit énervée, ça l'angoisse, seulement. Du genre, pincement dans l'estomac qu'il ne parvient à chasser de quelques remarques peu réfléchies. Mais quand son expression se décompose. Quand la douleur vient marquer son visage. Il ne sourit pas, Feliks. Il ne fait pas l'malin. Dans le coeur, ça se serre, ça se rompt. « Seyi. » Quatre lettres adorées qui glissent entre ses lèvres, ont déjà un goût d'amertume. Reviens près d'moi, Seyi. Oublie. Rien n'est vrai, si ce n'est ce déluge d'émotions qui le ravage, quand elle s'approche, décidée. Rien n'est vrai, à part les sentiments qui explosent derrière ses côtes, quand il la suit.

Il ne peut rien dire. Pas quand le verre lui renvoie son reflet. Le sien. Pas celui de Gale, dont elle est tombée amoureuse. C'est bien elle pourtant, à ses côtés. Il n'ose pas la regarder. Contemple son image, par miroir interposé. « Ah. Ouais. » Il songe un instant jouer les offusqués. Tirer sur cette peau comme si elle n'était pas la sienne. Que m'arrive-t'il, quelle atrocité ! Mais il l'aime, Feliks. Trop pour continuer sur le mensonge. Trop pour ne pas l'affronter. « Des fois, ça arrive. » Il s'engage sur un chemin merdique, il le pressent, alors qu'il se retourne vers elle, que sans même y réfléchir, son visage change. L'inconnu qui se retire. Gale qui revient, progressivement, à la surface. « Si j'te dis que t'es en train de rêver, Sey. » Et il s'y risque, téméraire, à venir poser sa paume dans sa nuque, pour l'attirer contre lui. Plaquer son front contre le sien, Gale qui la surplombe, Feliks qui la regarde à travers ses yeux à lui. « Si j'te dis que tu t'es jamais réveillée du cauchemar. » Il déconne, porté par la malice du kitsune qui songe gagner du terrain. Secourir l'humain désarçonné. « Et que t'as juste à te recoucher. A fermer les yeux. Et quand tu te réveilleras, rien n'aura existé. » Il essaye, Feliks. Il essaye, parce qu'il ne veut pas qu'elle s'en aille. Et si elle montre de la résistance, ses doigts se font plus fermes, là où il est pourtant si incertain. Il n'veut pas qu'elle parte, parce qu'il l'aime, Seyi. Et il n'aurait jamais cru que ce soit possible, de ressentir ça, depuis que son coeur s'est arrêté pour mieux repartir. « Oublie, Seyi. » Il n'y croit qu'à moitié. Mais il se doit d'essayer.


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awake o sleeper (feliks) - Ven 21 Sep - 14:39





AWAKE O SLEEPER

☁️
Encore et encore, il tente de la convaincre qu’elle hallucine. D’une manière ou d’une autre, la scène qui se déroule sous ses yeux ne peut être que le résultat d’un cauchemar, ou de produits hallucinogènes. Mais, encore et encore, elle refuse d’y croire. Tout lui paraît bien trop réel. La lumière, trop aveuglante pour être celle d’un rêve. La goutte de sueur qui dévale sa colonne vertébrale, trop glacée pour être le fruit de son imagination. Et pourtant. Jamais elle n’avait entendu parler de visages mouvants. Obstinée, elle rejette en bloc les allégations de Gale. Même lorsqu’il tente de retourner la situation à son avantage. Pour lui faire croire, une nouvelle fois, qu’elle plane encore. Mais alors qu’il l’appelle, prononce son prénom de cette voix si familière, elle est tentée de céder. De se blottir contre ce corps chaud, qu’elle connaît par cœur. Tentée de le laisser la bercer comme une enfant. De l’emmener aux portes du sommeil, pour mieux oublier ce cauchemar. Pourtant elle bande sa volonté, rejette l’appel des sirènes et l’entraîne à la salle de bain, pour l’exposer à la vérité. Dans le miroir, leurs yeux se croisent. Elle a l’air de dire tu vois ? mais les mots restent bloqués dans sa gorge. Incapable de parler, elle se contente de le fixer. Ses nouvelles tentatives sont pathétiques, maladroites. Mais elle a envie d’y croire, malgré tout. Malgré la vérité qui lui saute aux yeux. Malgré son esprit, bien trop alerte, qui s’agite et se rebelle. Qui refuse de croire aux belles paroles. Alors, quand il se tourne vers elle et qu’elle découvre le visage de Gale, elle doute. Elle qui était si sûre de ses affirmations, si sûre de ce qu’elle voyait, doute. Sous le choc, elle le laisse l’attirer contre lui. Poupée inerte entre ses mains, elle ne réagit pas lorsque leurs fronts se touchent. La proximité lui permet de respirer un parfum familier, rassurant, qui lui rappelle la maison. La sécurité du foyer, symbolisée par cette fragrance masculine. L’humour qu’elle entend dans sa voix fait monter l’eau salée à ses yeux sombres. Elle voudrait rire avec lui de tout cela. Mais au fond, elle est effrayée. Terrorisée. D’une manière tout à fait irrationnelle, elle choisit de le croire.

La peur a accéléré son rythme cardiaque. Son souffle s’est fait court. Comme une enfant, elle se blottie contre lui. Elle est si petite, si frêle, face à ce corps immense. Mais les bras qui l’enlacent parviennent un peu à l’apaiser. « Juste un cauchemar, hein. » Elle rit nerveusement, un son faux même à ses oreilles. Malgré le contact de Gale, elle n’est pas rassurée. Plus sûre de ce qu’elle a vu. Plus sûre de ce qu’elle pense, de ce qu’elle fait, de ce qu’elle dit. Cauchemar ou consommation déraisonnée, quelque chose a fait dérailler la machine. Et ce quelque chose l’inquiète. Si cela recommençait ? Si ses nuits ne devenaient qu’une succession de cauchemars ? Si sa seule échappatoire devenait sa prison ? Se serrant encore un peu plus contre Gale, elle enfouit son nez dans son torse, laisse ses cheveux libérés masquer son visage. Elle a conscience d’avoir baissé les bras trop vite. D’avoir accepté ses explications par facilité. Mais peut-être a-t-il raison. Sûrement. Elle préfère le croire, en tout cas. « Retournons au lit, s’il te plaît. » La voix est plaintive, comme celle d’un enfant. Et à cet instant, c’est ainsi qu’elle se sent.


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awake o sleeper (feliks) - Sam 29 Sep - 18:16

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The truth is, i don’t know what to do with love when it isn’t painful. i can only kiss you when it burns. i’ve found that sometimes love is killing someone before they can kill themselves,and i just need you to love me one last time.


Tu t'appelles Gale Coleman. T'es né le trois décembre mille-neuf-cent-quatre-vingt-neuf dans le kentucky. Ta mère était institutrice. Ton père, toujours sur la route. C'est lui qui t'a filé la bougeotte. Comme ça que t'as fini par voyager, et t'arrêter à Arcadia il y a un an. T'as une soeur à qui tu ne parles plus depuis des années. Cet appartement, c'est temporaire, tu espères bien t'installer un jour dans une maison, voire déjà, dans un appart' un peu plus grand que ça. Un peu mieux isolé aussi, ici, on entend tout, ça t'empêche de réfléchir quand tu bosses sur tes dossiers. T'es commercial. Prestataire de service. C'est si compliqué que personne ne comprend jamais en détail ce que tu fais. T'aimes bien fumer de l'herbe pour te détendre. T'as jamais eu de relation sérieuse avec une fille. Tu t'appelles Gale. Gale. Juste Gale. La leçon qui se répète. Les erreurs qui s'anticipent. Le coeur qui tâche de se calmer, pour ne pas qu'elle le sente palpiter dans sa poitrine. Feliks qui s'éteint derrière les traits de nouveau bien en place, le renard qui use et abuse pour mieux endormir sa belle. Tous les mensonges sont permis, pourvu qu'elle reste. Qu'elle ne le mette pas dans l'embarras, pas plus que ça, en tout cas. Il est carrément paniqué, dans le fond. Derrière ses airs assurés tant pour elle que pour lui-même. Cas de figure auquel il ne s'est jamais donné la peine de réfléchir. La transformation qui le trahit. Le kitsune qui s'oublie. C'est peut-être d'être trop bien, quand il la tient dans ses bras. Trop à l'aise. Vigilance défaillante, effort oublié sur l'oreiller.

Et quelque chose se brise, lorsqu'elle cède contre lui. Bras qui se referment pour mieux l'envelopper dans la fraîcheur de la nuit. Il en a la gorge qui coince à sortir d'autres explications. Pas doué pour réconforter, Feliks. Pas l'genre sur qui on peut compter, certainement. Pas faute d'essayer, mais il n'y arrive pas. Alors, il ferme sa gueule, et se contente de glisser une main dans ses longs cheveux, de les caresser dans une douceur insoutenable. Manipulateur, rôle dont il ne prend pas conscience, à jouer avec ses mèches et à achever la douceur entre ses omoplates. Elle lui répond, d'une voix si éteinte que ça se fracture un peu plus encore dans son torse. Il fait mal, sans le vouloir. Et le mensonge qui se poursuit n'peut connaître d'issue heureuse. Déni le condamnant à ranger ses pensées assombries dans un coin de son crâne, l'instant présent lui arrache le soulagement d'un sourire. « Tout ce que tu veux. » Il le lui doit bien, de s'exécuter sans protester. Et y'a la culpabilité qui l'effleure, en l'entraînant vers le lit, en éteignant les lumières derrière lui. Se glissant à ses côtés pour mieux la regarder, à la lueur faiblarde de l'ampoule de sa lampe de chevet. Et un baiser qui ose se glisser contre ses lèvres, dans l'amertume qui l'étreint. Naviguant en eaux troubles, il lui faudra un certain temps avant que le sommeil ne l'éteigne, pour quelques minutes éparses avant le petit matin.

Quand il ouvre les yeux, il a la sensation de ne pas les avoir fermé de la nuit. Ne manque pas de se rappeler de ce qui s'est produit. Main immédiatement posée sur son visage, en la sentant toujours assoupie. Traits qui se dessinent, ajustements qui s'opèrent pour ne ressembler qu'à Gale. Et l'angoisse qui le reprend. La sueur qui a dévoré son échine contre les draps, qui le glace. Sans un bruit, qu'il gagne la salle de bain, ôte son caleçon et s'enferme dans la douche. Eau glacée éclatant sur sa chair brûlée. Malaise plaqué aux tripes, il en gerberait de stress, s'il n'avait pas l'estomac vide.


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awake o sleeper (feliks) - Lun 22 Oct - 23:30





AWAKE O SLEEPER

☁️
Elle sait qu’elle a cédé à la facilité. Qu’elle a préféré laisser Gale lui dicter ce qu’elle devait croire, plutôt que de le contredire encore et encore. Mais si Seyi a appris une chose au cours de ces dernières années, c’est qu’il est parfois plus simple de suivre la marée que de lutter contre les vagues. Alors elle l’implore, lui réclame un retour au calme. L’homme acquiesce, la ramène vers leur lit. Les lumières éteintes, seule la petite lampe à côté du lit diffusant un éclairage tamisé, la jeune femme se glisse entre les couvertures. Machinalement, elle se tourne vers Gale pour recevoir le baiser qu’elle lui offre. Pas à l’aise pour autant. Elle garde à l’esprit ce visage inconnu qu’elle a découvert sous ses doigts. Et la crainte de le sentir à nouveau fait tourner son esprit à plein régime. En s’allongeant sur le flanc, dos tourné au brun, elle fixe l’obscurité devant elle. Seyi ne sait plus que croire, que penser. Qui croire, surtout. Elle-même et ce qu’elle pense avoir vu, ou Gale et son ton assuré, alors qu’il accuse la drogue puis lui ment de façon éhontée. Car au fond, elle sait qu’il n’a pas dit la vérité. Elle ignore comment ou pourquoi, mais rien dans son histoire ne tient debout. Jamais un visage n’est devenu un autre. Et les sensations qui ont étreint son palpitant étaient bien réelles. Rien de tout cela n’a été rêvé, quoi qu’il en dise. C’est une curieuse réalité qu’elle a vécu cette nuit, mais une réalité tout de même.

Encore un moment, les pensées se bousculent dans son esprit tourmenté. Les secondes défilent, décortiquées inlassablement, jusqu’à l’épuisement. Le sommeil la cueille dans ses bras comme une mère le ferait d’un enfant. C’est le froid du vide, à ses côtés, qui la réveille. Le lit qui tangue sous le poids soudain disparu de Gale. Une main encore engourdie, menée par réflexe sur la place encore chaude et humide, confirme l’absence. Le bruit de la porte qui se ferme, bientôt suivi du clapotis de l’eau contre la paroi de la douche, résonne dans la chambre. Soudain parfaitement éveillée, Seyi s’assoit dans le lit, les cheveux défaits. Mais elle se préoccupe peu de son apparence et rejette les couvertures loin d’elle. Une idée folle lui a traversé l’esprit, au cours de la nuit. Une idée qu’elle pense surréaliste. Une hypothèse qu’elle doit vérifier. Confirmer ou infirmer, peu importe le résultat de ses investigations. Pieds posés sur le sol froid de la chambre, la nigérienne se lève finalement et quitte la chambre pour le salon. Son premier réflexe est de chercher dans le portefeuille de Gale. Les mains fouillent le manteau posé sur le dossier d’une chaise, à la recherche du précieux objet. Mais elle fait chou blanc. Probablement rangé ailleurs, caché. Elle cherche ensuite dans les différents papiers qui traînent, bien visibles, partout dans la pièce. Des factures, des publicités, tous au nom de Gale. Peu à peu, elle commence à croire que son idée n’était qu’un rêve. Les élucubrations d’un esprit mis à mal par la drogue. Sans trop y croire, elle ouvre les tiroirs qui lui tombent sous la main. La table basse ne lui apprend rien qu’elle ne sait déjà. En revanche, le dernier tiroir du placard de la cuisine est plus bavard.

Les mots glissent sous ses yeux comme autant de couteaux. Elle se blesse à chaque majuscule, s’étouffe sous les points. Très vite, son cœur est en lambeaux. La vérité s’étale entre ses doigts. Insaisissable, elle lui échappe comme l’eau des rivières. Elle lit, mais ne comprend pas. Le certificat de naissance n’est pas celui qu’elle pensait trouver. Le nom ne correspond pas, pas plus que les détails administratifs. Elle ignore tout de l’homme qui se dessine entre les lignes du document officiel. Pourtant, elle devine lentement qu’elle l’a déjà vu. Dans un rêve. La pensée est amère, guidée par le mensonge qu’on lui a servi sans état d’âme. Le papier à la main, la jeune femme se redresse et quitte la pièce. Ses pas la mènent à la salle de bain, dont la porte n’est pas verrouillée. A travers le bois, elle entend toujours l’eau éclabousser le carrelage. Sans un mot, elle entre dans l’atmosphère embuée de la petite pièce. La porte se referme doucement derrière elle, avant qu’elle ne s’appuie dessus. « Feliks ? » Le ton est naturel. Elle use du prénom découvert sur l’acte de naissance comme si c’était normal. Comme s’il ne lui avait jamais menti. Elle a l’air calme, lorsqu’elle l’appelle. Pourtant, la tempête gronde déjà dans son ventre. Curieux mélange de colère, d’amertume, de peur. Mais surtout, de tristesse. Parce que malgré les mensonges qu’elle lui a répétés sans cesse, malgré les petits riens qui lui mettaient la puce à l’oreille, elle a cru à leur histoire. Elle a cru que Gale ne serait pas rien dans son existence. Et la chute est rude.


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awake o sleeper (feliks) - Sam 17 Nov - 14:33

awake o sleeper

The truth is, i don’t know what to do with love when it isn’t painful. i can only kiss you when it burns. i’ve found that sometimes love is killing someone before they can kill themselves,and i just need you to love me one last time.


Un sale goût placardé à la langue. L'genre de non-dits qui pèse, même s'il aime se dire que non, qu'y'a rien de grave. Rien de dramatique avec Feliks, jamais. Tout se relativise, s'enterre avec aisance sans un regard en arrière. Tout ce qui froisse. Dérange. Fait enfler la culpabilité, cette émotion qu'il n'a jamais su gérer. Pas mature, l'éternel gosse. Pas foutu de capter à quel point il a merdé, sur toute la ligne. Il frictionne ce corps qui ne lui appartient pas, savonne les muscles plus affûtés que ceux avec lesquels il évolue dans le secret. Fait mousser ces cheveux plus clairs que ceux avec lesquels il est né. Il a la gueule de Gale, la belle gueule de Gale. Ce mec qui n'existe pas, dans le fond, si ce n'est dans les yeux de Seyi. Sa voix qui ne s'anime plus qu'envers elle, parce que ça fait un bail qu'il n'est plus capable de se parer de ce faciès, si ce n'est pour elle. Le visage d'un mort, qui plus est. De ce fils perdu avec lequel la vieille du coin de la rue l'a confondu, quelques semaines après sa renaissance. Première arnaque. Premier profit fait sur le compte du malheur d'une autre. C'est de là qu'est né Gale. D'une photographie posée sur la cheminée de cette dame là, à s'imprégner de ses traits, se les imaginer peints sur sa propre chair. C'était bancal, à ce moment-là. Il l'a affinée avec le temps, cette capacité à ressembler à tout le monde sauf à lui. Lui qui se perd dans l'oubli. Pas l'envie de se rappeler qui il est, quand y'a presque plus personne qui l'a connu. C'est bien plus tentant de ne ressembler qu'à ce mec, celui qui s'est fait une place dans le coeur de Seyi, cette fille qu'il n'a pas été foutu de lâcher depuis des mois. Pris au piège, prisonnier de l'apparence d'un inconnu. Pour lui qu'elle vibre, la belle, pas pour celui qu'elle a découvert avec effroi dans ses draps cette nuit. Pas grave. Il ne la blâme pas, Feliks. Il a jamais été capable de s'aimer, n'a jamais accepté que quiconque le fasse. Et ça l'arrange bien quelque part, que chaque soir, ce soit Gale qu'elle enlace.

Trop con. Trop naïf. La tronche se modifie mais le caractère demeure, faut croire. A s'dire qu'elle va le croire, oublier. A répondre quand elle l'appelle, les yeux éclatés par le shampoing, seule repère dans les picotements qui lui allument les cils. « Ouais. » Qu'il rétorque, par réflexe. Il a même pas capté qu'elle l'a appelé Feliks. Et il se fait prendre comme un gamin. Un gamin qui a fait une atroce bêtise. Il pivote pour lui faire face, les doigts toujours occupés à dégager ses yeux irrités. « Putain, ça brûle. » Il grogne, marmonne. Comme si c'était le plus important à ce moment précis. Mais y'a le silence qui occupe de plus en plus d'espace entre eux. Loin des rires. Loin des histoires qu'ils ont pu se raconter. Et quand il repousse la porte vitrée, que ses yeux la distinguent lentement dans une atmosphère floue, il capte. Et ça le frappe presque aussi fort que quand il s'est vu dans le miroir. « Sey. » Tout ce qui sort, quand ses prunelles voient le bout de papier qu'elle tient à la main. « C'est quoi. » C'est quoi, ce truc qu'elle tient à la main. Comme si ça comptait plus que de se faire appeler Feliks, et de répondre par la positive. Toujours à creuser plus profondément, pour trouver une issue de secours. Tu t'enfonces, Feliks. Il se sent complètement débile, à se tenir là, les yeux éclatés, à poil, à attraper brusquement une serviette pour couvrir sa taille. Comme si ça allait lui redonner un semblant de dignité, dans la merde où il s'est fourré. « Le papier, là. » Il pourrait s'offusquer qu'elle ait fouillé les tiroirs. Y'a pourtant une vague limite à l'hypocrisie qui le caractérise ce matin-là. P'tetre bien que c'est l'amour qui l'empêche de pousser un peu plus dans l'indécence. La peur de la voir s'barrer, à se dire que bon, il l'a peut-être assez prise pour une conne cette nuit. Semblant de lucidité qui le heurte. Lâcheté qui rapplique. « Qu'est-ce-que tu penses comprendre. » Et il sort, d'un pas prudent, de la douche. S'arrête, imposant une distance de sécurité, la trouvant trop calme, d'un coup. Et il finit par la fermer. Il en a sans doute déjà bien assez fait.



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