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Meow - Sam 3 Nov - 12:17



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MARIA & ALEJANDRO



Il y a de la magie au creux des doigts de Maria. Des paillettes, de la lumière, des dizaines d’étoiles qui lentement se dispersent dans le salon. Jan a compris ce qu’elle était, il l’a cru mais… De là à voir ce dont elle est capable… A s’imaginer que ses mains à elle sont pleines de beauté alors que les siennes continuent de tout déchirer. Il a les yeux ronds Alejandro, stupéfait de voir son plafond se parer d’éclats scintillants, d’un ciel qu’il connait, qui l’a fait souffler de contentement et rager de honte. Et quand enfin Maria a terminé son voeu, il la sent se coller à elle, les mains qui enlacent sa taille, dans l’attente du conte.
 « C’est…. » Il n’a pas les mots le capitano, subjugué par ce que son amie a pu faire, suite à sa demande. C’est parfait. Juste…. parfait. Alors le corps se colle un peu plus à celui de Maria, l’esprit se laisse bercer par les étoiles et l’histoire débute.  « Y’a pas de mots pour décrire ce que je ressens pour cet homme, c’est… À la fois logique et totalement stupide. C’est…. » Difficile d’expliquer ce qu’ils sont l’un pour l’autre au final. Jan n’a jamais mis les mots dessus, n’y a jamais réfléchi tellement c’était normal.  « Enfait, c’est comme les étoiles. Tu vois, la petite qui brille au fond sur la droite, elle a toujours été là, et même si on a l’impression qu’elle va disparaitre et s’éteindre…. C’est faux. Elle sera juste plus loin, moins visible mais… Elle ne disparaitra pas. C’est ce que je ressens pour lui. Ça a toujours été là, en moi, ça a….» Chercher ses mots, essayer de bien expliquer à Maria, ce qui étreint le coeur du capitano depuis 20ans déjà.  « Ça ne s’éteindra pas. Même si parfois, les étoiles, elles explosent, que ça brûle tout autour, que ça fait mal….. Au final, elles restent là. Elles seront toujours là…. Comme ce que je ressens pour lui, même s’il m’a fait du mal. » Il l’a fait souffrir Joaquin, il l’a abandonné sur cette terrasse, sans une explication, sans un au revoir.  « Qu’importe les explosions, la fin, qu’il fasse beau, qu’il pleuve, la mort, la guerre, tout ça… Les étoiles, on les trouvera toujours au dessus de nos têtes, elles seront toujours aussi nombreuses, toujours aussi lumineuses… » Ne plus s’arrêter, avoir le coeur qui déborde, les yeux qui qui brillent, le sourire qui revient après des jours en étant dans le noir le plus complet.  «  J’pourrais jamais arrêter de l’aimer Maria, il fait parti de moi… Comme les étoiles font parties du ciel. » C’est simplement dit, avec des mots que la Djinn peut comprendre, comme un adulte qui explique à un enfant ce que c’est l’amour, le vrai, celui qui fait mal et fait sourire en même temps.  Même si c’est un peu gênant d’être aussi sincère, de perdre 20ans en expliquant…. C’est la vérité. Ça parait naïf et gamin, mais c’est la stricte vérité.
Joaquin et Alejandro, c’est comme le ciel. À travers leurs dieux, ça existe depuis des millénaires. À travers les hommes, ça existera encore pendant des millénaires. C’est comme les étoiles qui ne disparaitront jamais.
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Meow - Dim 4 Nov - 18:11



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Alejandro ϟ  Maria Magdalena .



Voûte céleste comme s'ils étaient seuls au monde depuis la nuit des temps, sans les ravages de l'homme dans l'atmosphère, l'on peut détaille le bras de le voie lactée avec une précision sans pareille. C'est le genre de ciel qu'elle aimerait voir tout le temps, sans user de magie. Mais sa magie doit toujours être le reflet de la perfection, chaque vœu doit être exécuté avec le plus d'intention possible pour satisfaire le maître. Il a l'air content Jan de voir ce qu'elle parvient à créé, peut être n'avait il pas conscience de l'étendue de ses capacités, Maria a joué aux artistes ce soir, elle a imagine ce ciel étoilé, boule avec le mouvement lent du monde. Nouvelle Lune, absente dans le ciel pour un maximum de possibilité aux étoiles de les inonder de leur lumière. Elle soupire, la lueur du bout de ses doigts s’éteint et elle expire. Le cœur se calme, reprend son rythme normal et l'énergie de son corps de nouveau redistribuée dans les moindre vaisseaux. Elle se blotti contre Jan en cherchant le réconfort, un vœu n'est jamais chose aisée à réaliser quand on ne pratique pas beaucoup. Mais son contrat avec Jan lui permettra sans doute d'en faire plus s'il se fait moins timide sur son utilisation. C'est lui qui choisira quand la libérer, en attendant à chaque nouveau cycle de Lune, trois vœux lui appartiennent. Elle cale sa respiration sur celle de Jan, écoute son cœur battre quand il commence alors à lui raconter, quand sa voix s'élève.

Et ses mots sont emplis de tristesse, de regrets aussi peut être, parce qu'il aurait certainement voulu que les choses se passent autrement. Et alors l'immensité de ce ciel devient la représentation de ses sentiments. Miroir de l'âme de Jan qu'il dévoile sous ses yeux et qu'il lui laisse contempler. Sa magnificence, sa noirceur, ces lueurs d'espoir accrochées telles des étoiles dans ce vaste univers. Bien sûr qu'elle comprend l'image, Maria, elle qui n'a pourtant jamais connu l'amour elle peut comprendre la déception et la détresse d'un cœur amoureux qui ne peut pas oublier, ni faire de croix sur ce qui a été vécu. Pourquoi oublier quelque chose d'aussi fort ? Est ce une mauvaise chose ? Le dialogue n'est-il pas possible ? Naïve Maria qui par la force d'un Djinn est adepte du « quand on veut on peut ». Rien de plus facile que de trouver quelqu'un en faisant une annonce sur Arcader.  « Pourquoi ne pas lui parler alors ? Si tu l'aimes ? Peut être qu'il peut comprendre ? » Il a dû se passe quelque chose entre eux, qui la dépasse et qu'elle ne comprendra pas forcément. Néanmoins elle restera cette oreille attentive, parce qu le bonheur de Jan est tout ce qui lui importe « J'irai le voir et lui parler moi, dis moi qui c'est »



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Meow - Dim 4 Nov - 18:59



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MARIA & ALEJANDRO



Le silence, sous les étoiles. Pas de souffle, pas de murmure, pas de prénom, rien que le silence. Maria a fait ce que Joaquin n’a pas réussi. Elle a calmé le capitano et a rendu justice au ciel étoilé. Pas de cauchemars, pas de honte, pas de peine. Juste les lumières de la Voie lactée, aussi simples qu’elles sont, sans qu’une erreur ne puisse les transformer. Ça reste des étoiles Jan, ce ne sont que des étoiles.
Le second qui tient un peu plus Maria contre lui, offrant sa chaleur en guise de remerciement. Ce serait trop difficile de dire merci. Merci quoi Maria ? De lui faire voir les étoiles telles qu’elles sont ? De lui permettre d’être sincère sans peur que ça lui retombe sur la tronche ? De lui donner la chance de dire ce qu’il a sur le coeur sans que ça dépasse les murs de cette maison ? Alors, merci Maria, il le pense très fort Jan, mais ça ne dépasse pas ses lèvres. Les mains contre ton corps, le bout de nez qui se niche dans tes cheveux et les yeux qui se ferment, c’est assez pour comprendre qu’il te remercie du fond du coeur.  « Je pense… qu’il sait tout ça Maria. C’est un peu compliqué à vrai dire mais… Il sait tout ça. Tout ce que je ressens, il… l’a compris. » Sur cette terrasse, durant la nuit d’aout alors que les souffles bouillants se sont rencontrés, que les doigts se sont emmêlées, que les coeurs se sont percutés. Joaquin le sait, que son second est a lui.
Et alors que la djinn lui pose une dernière question, Alejandro n’hésite pas cette fois-ci. Sous ce ciel, allongé dans le salon, Cala qui ronronne à leur pied, il n’hésite pas à tout avouer. C’est un secret entre eux, qui ne dépassera pas cette fin de journée.  « Il s’appelle Ramòn, Maria.» Le prénom est dit à voix haute pour la première fois. Ramòn Payan, de Merida. Jan ne l’a pas réellement connu mais… C’est bien la seule identité qu’il peut avouer à Maria en ayant l’impression d’être sincère. De tout dire pour ensuite tout oublier. « Tu ne le connais pas, il… n’est plus ici…»  Et les mots qui continuent, se déversent au delà du coeur sans avoir peur d’être interrompus.  « Enfait… Je crois qu’il n’a jamais été ici. »  Alejandro Flores qui est tombé amoureux de Joaquin Costilla et peut-être aussi de Ramòn Payan. Le premier est commandante, le premier ne peut pas être à lui. Et le second…. Le second n’a jamais été à ses côtés.  « … Ça te dit de commander pizza ? Et on se regarde un truc sur Netflix ? J’bosse pas ce soir. »  Changer de conversation, changer de décor, oublier les étoiles, oublier les yeux sombres. Redevenir le capitano et oublier le jeune homme qui, un après midi d’octobre, est tombé amoureux de son meilleur ami.
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Meow - Lun 5 Nov - 15:41



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Alejandro ϟ  Maria Magdalena .



Il répond à ses questions et donne davantage de détails ; elle espère que se confier lui fait du bien. Au cas où elle le serre un peu plus contre lui. Une étreinte tendre et fraternelle, parce que plus le temps passe plus elle est attachée à son Janito, plus elle est habituée à le voir dans son paysage. C'est son héros après tout, au delà du fait d'être son Djinn, ses états d'âme la touchent. Maria veut bien faire, et de quelques mouvements de main, le bout de ses doigts s'illumine et animent un peu plus le ciel étoilé. Les étoiles filantes s'y mêlent, et à l'horizon quelques petits nuages qui reflètent la lumière des étoiles. Elle comprend cette image, et ce ramon est une étoile dans le ciel de Jan, silencieuse, mais toujours là à briller parfois plus fort, parfois moins fort. C'est triste et cela semble réellement toucher Jan au plus profond de son être. Alors même si elle ne dira rien à personne, elle se promet de se mettre à la recherche de ce Ramon et de tenter d'ouvrir un dialogue avec Jan, juste un dialogue, qu'ils puissent parler, que Jan puisse lui exprimer ce qu'il a sur le cœur car à l'avenir elle aimerait ne plus entendre son cœur battre aussi lentement et lourdement quand elle lui fait un câlin. Il dit qu'il ne sait pas où il est, ce n'est pas un problème pour Maria qui est une stalkeuse professionnelle, elle se jure de remonter à la source et d'y arriver, pour Jan. Pour sauver son amour.

Il change de sujet, peut être inconfortable malgré les aveux et elle le serre encore un peu plus, réaction physique, incontrôlée, comme si elle craignait d'oublier tout ceci. Maria se redresse, s'appuie sur l'une de ses mains pour observer Jan. Il faut qu'elle dise quelque chose, qu'elle ne laisse pas cette discussion sur ces notes négatives, ou alors elle ne saura plus, elle va oublier, c'est sûr. Il va lui faire oublier « Si tu veux on peut sortir aussi ! Peut être que ça te ferait du bien, ou alors on peut aller ailleurs ? S'éloigner d'ici ? Toi, moi et Cala. On réfléchira a un plan d'attaque sur Ramon si tu veux! » Un petit sourire illumine son visage et s'efface aussi soudainement, c'est peut être pas une bonne idée de ramener Ramon sur le tapis, alors Maria ne lui laisse pas le temps de répondre, que déjà elle change de proposition et revient sur quelque chose d'un peu plus divertissant, pour ce projet de s'éloigner «  Ou même pas du tout, je peux aussi emmener un jeu de société ! Ils ont de bons jeux de société les gringos! » Elle a appris à jouer à la bonne paye, c'était fort sympathique, elle a même trouvé des techniques pour tricher au cas où.  Elle a aussi testé le scrabble, mais c'était l'édition pour les enfants parce qu'elle n'a pas assez de vocabulaire en anglais pour faire de bons scores. Peut être que Jan n'aime pas les jeux ? Dans ce cas il faut aussi qu'elle montre qu'elle est ouverte d'esprit et qu'elle s'acclimatera très bien de ce que lui préférera faire. «  Ou juste aller danser et se reposer aussi » Lui laisser le choix, parce qu'elle veut qu'il puisse considérer sa proposition, elle voudrait qu'il puisse s'aérer un peu l'esprit. Il ne dormira pas ce soir, elle le sent, elle voudrait lui insuffler de nouveaux espoirs, lui proposer des choses qui permettront à son esprit de cogiter



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Meow - Mar 6 Nov - 8:45



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MARIA & ALEJANDRO



À l’évocation du plan d’attaque contre Joaquin, Jan ne peut s’empêcher d’arquer un sourcil, paniqué à l’idée que Maria aille chercher dans tout Delray qui peut être ce Ramon. Il suffirait que la jeune femme murmure un peu trop fort ce prénom au QG et Jan devrait quitter le pays en emportant la djinn. Et Cala. L’idée serait presque amusante si elle n’était pas gênante. Jan n’a jamais évoqué ce prénom. Jamais il ne l’a dit à voix haute malgré les nombreuses fois épelé dans sa caboche. Jamais il n’a osé, même quand ils dormaient ensembles, même quand… Jamais. Alors l’idée que Joaquin sache que Maria cherche Ramon, c’est un peu stressant, même pour un capitano d’une mafia mexicaine. Arracher des coeurs et des entrailles, aucun soucis, ouvrir le sien, c’est un autre problème.
 « Mmh, enfait… » La mine est enfantine, la bouche plissée sous la gêne. Commet lui dire à Maria, qu’il veut passer la soirée avec elle et uniquement elle ? Qu’il ne veut pas sortir, faire la fête, se promener ? Qu’il ne veut croiser personne ? Un brin solitaire le second, quand il est question de lui. Le soleil a beau vivre continuellement auprès des autres, la majorité du temps, il reste seul dans le ciel.
Le regard toujours perdu vers le plafond, les doigts qui caressent naturellement la tête de Cala, cette petite chose, il l’a déjà adopté. A peine arrivée, elle est déjà au plus près de lui, le calme, l’apaise comme jamais. Les deux chats de Delray qui se répondent en parfaite harmonie. Les yeux enfin tournés vers Maria, toujours les lumières des étoiles, toujours ce ciel qui le faisait grogner de honte et maintenant pour à présent, le laisser rêveur.  « Je préférais rester ici… Pour une fois. Des pizzas, toi, moi, Cala… Et on pourrait discuter ? » Pas de lui, pas de son coeur, pas de Ramon, ni de Joaquin.  « J’me rend compte que j’connais pas grand chose de toi mi corazon… Ni des djinns enfait… » Il connait les trois voeux par cycle lunaire, il connait leur puissance mais… comment les libère-t-on ? Peuvent-ils vivre seuls ?
Alors le corps est relevé, Cala attrapé pour être niché au creux des bras, les cheveux fous et le sourire bien là.  « Tu sais beaucoup de choses sur moi, il est peut-être temps que j’en connaisse autant sur toi, no ? » Et on ne refuse rien à Alejandro, même dans le noir, sous les étoiles, le sourire est là, brillant, humain. Apaisé.
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Meow - Mar 6 Nov - 21:32



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Alejandro ϟ  Maria Magdalena .



Le chaton est à l'aise entre les bras de son nouveau maître, il ronronne, patouille doucement et elle est contente d'avoir pu exaucer un vœu même si cela semble être source de tristesse pour Jan. Ce dernier ne s'avoue pas vaincu mais préfère être dans l'intimité ce soir plutôt que se mêler à la foule. Il recommande donc soirée tranquille et revient sur elle, quand il se rend compte qu'il ne sait rien de son histoire.  Elle l'observe un instant, est ce qu'il a vraiment envie de plomber la soirée avec son histoire ? Parce qu'il se doute bien qu'elle revient de loin vu l'état dans lequel il l'a trouvée. Maria se pince les lèvres, peut être qu'il y a certains chapitres qu'il vaudra mieux résumer pour ne pas trop pourrir ce moment entre eux ou même encore pire, leur couper la faim. «  On commande d'abord les pizza! » Et ce fabuleux outil qu'est internet lui permet de faire la commande en ligne sans se battre avec l'anglais au téléphone, de plus il y a des images, c'est plus représentatif, un peu comme les bornes au McDonald's. Elle commande deux petites pizza pour varier les plaisir et une boisson histoire d'arroser le tout. Maria se redresse ensuite pour aller allumer une des lampes du salon et lève les yeux. Le ciel étoilé toujours là ; c'est comme s'ils se trouvaient dehors, ailleurs, c'est plutôt agréable comme ambiance. Les plaids et les coussins de nouveau sur le canapé, la jeune femme va chercher dans la cuisine de quoi nourrir le bébé chat en attendant qu'ils puissent faire quelques courses. Un peu de volaille pour minou, pas trop cuite, ça dépannera jusqu'à demain matin et ça lui fait un premier petit festin. Maria s'y atèle, laisse Jan s'occuper de trouver ce qu'ils vont regarder ce soir.

Ça sonne, Maria va ouvrir, récupère les commandes et donne l'argent en baissant un peu la tête, parce qu'elle a oublié comment on dit bonsoir en Anglais. Elle baragouine juste un merci et rejoint Jan dans le salon «  Et voilà!! » De retour dans le confort, s'enroule d'un plaid comme si elle était un maki sushi, elle ouvre l'une des boites et s'empresse d'attraper une part pour se l'enfourner dans la bouche. Ah ces italiens savent séduire son appétit, les yeux roulent, c'est l'extase cette mozzarella qui fond, associée à la sauce tomate, le basilic, l'huile d'olive et cette pâte qui croustille légèrement. «  Madre de dios, pourquoi j'avais pas ça au Salvador ?  » Ah, le Salvador, revenons y, puisque Jan lui a demandé quelques éléments de sa vie afin de mieux la connaître. Elle regarde Jan avec un sourire, est ce qu'il est prêt pour l'histoire Disney qu'est sa vie ? « Là où je vivais on se contentait de galettes, avec les quelques légumes qu'on arrivait à faire pousser » Elle recule un peu plus sur sa place, son regard se pose sur sa magnifique part de pizza, pour essayer de ne pas trop tomber dans le mélodrame quand elle parle de son enfance. «  Mais mes frères et sœurs des fois ils les mangeaient tout et on se faisait punir à coups de flipflop. Alors il arrivait qu'on mange avec les voisins, et les autres voisins, enfin quand tu vis dans un bidonville tu sais pas trop ce que c'est de manger autour d'une table juste avec ta famille, on faisait plus souvent des repas communs, on était solidaires » Qu'on se le dise, même si elle avait la peau sur les os, jamais elle n'a connu d'endroit plus chaleureux. «  J'avais beaucoup d'amis, on aimait bien descendre en ville, on jouait et on mendiait aussi comme ça nos parents nous traitaient pas de paresseux. » Elle étouffe un rire, parce qu'ils ont trouvé bien des techniques pour mendier, ils faisaient des petits objets décoratifs, de faux porte bonheurs, qu'ils vendaient ça cher. «  Maman s'appelait Monica Magdalena Beatriz Felicia Caballeros et mon père je l'ai pas connu mais je sais qu'on l'appelait El Narco, donc je pense que cela expliquait pourquoi il était pas là » C'est difficile d'essayer de mettre un peu de joie dans son histoire, elle s'en rend compte, espère ne pas le mettre mal à l'aise. Peut être que le mieux c'est qu'elle se taise ? «  Oh cariño , on risque de finir par manger des pots de glace si je continue!! »



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Meow - Sam 10 Nov - 21:49



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MARIA & ALEJANDRO



Maria veut des pizzas et des pizzas elle commande.  Alejandro n’a même pas le temps de protester sur le nombre de margarrita validé que la djinn a déjà appuyé sur le bouton « commander ». Son estomac grogne déjà, deux pizzas, c’est à peine l’apéritif pour lui. Il se note dans un coin de la tête d’expliquer à Maria qu’il ne mange plus par faim depuis un bail mais que, sans se nourrir assez il finira pas se dévorer de l’intérieur.  Le second a encore la tête dans les étoiles, littéralement, que déjà la djinn est sur ses deux pieds, nourrissant Cala qui  miaule dès qu’il entend le bruit de la conserve s’ouvrir. Okey, il devra aussi acheter de la volaille et du poisson pour le bébé chat. Si la boule de poils mange autant que lui…. Il peut dire adieu à son héritage Jan.  Pendant qu’elle s’affaire à faire… il-ne-sait-quoi, le second de la Calavera a la télécommande en main, les noms de films et de séries qui apparaissent sur la télévision sous son oeil critique. Déjà vu, déjà vu, re-re-revu, oh… Narcos. Non,  il va encore passer des heures à critiquer la logique des trafiquants et leur façon ridicule d’utiliser leurs armes… Pas Narcos. Sauf peut-être pour le joli flic…. Non, pas ce soir. Plutôt quand il est seul, c’est moins gênant. Et alors qu’il continue de chercher, la sonnette de la porte se fait entendre et le ventre se met à nouveau a rugir. Deux pizzas…. Seulement…  Même pas le temps de réfléchir que l’ordinateur est à nouveau attrapé, une deuxième commande de passée tout en discrétion, 4 autres pizzas xxl avec glaces et cookies. Au pire… Il dira  à Maria qu’ils se sont trompés de maison mais qu’ils ne peuvent pas laisser tant de nourriture se perdre !

La djinn a l’air d’adorer les pizzas, les dents qui croquent la pâte et les yeux qui roulent sous la saveur de la tomate. Ça l’amuse beaucoup Jan, de la voir prendre du plaisir en mangeant alors que lui ne ressent plus rien depuis des mois. Il a bien le goût en bouche et la saveur des épices mais ce n’est pas pareil, de manger pour seulement contrer un hybris.  Et c’est l’histoire de Maria accompagne les parts de pizza qui disparaissent à vu d’oeil. Elle lui explique son enfance, quand ils mangeaient tous ensembles, toutes familles confondues. Jan peut la comprendre, malgré le grand écart financier, il ne se souvient pas d’un repas avec seulement ses deux parents. Il y avait toujours les oncles, les tantes, les voisins, les trafiquants, les amies de papa, les… Enfin, tout Mexico quoi. A l’évocation du surnom El Narco, le capitano ne peut s’empêcher de sourire. Combien sont-ils à se faire appeler comme ça ? Rien que dans sa famille, il en compte déjà douze. Aucune originalité.  « J’n’ai qu’un seul prénom moi…» Qu’il balance avant de manger la dernière part de pizza. Alejandro. Ça détonne face à la majorité des mexicains dont les identités sont des mélanges du père, de l’oncle, du grand père et de tout un tas d’autres hommes.  « Selon mon père, il fallait que je mérite mes autres prénoms et…. Bon c’est pas quand t’as 2jours que t’es capable de prouver ta valeur. » Rire étouffé en se rappelant la connerie de son paternel.  La vérité est toute autre, le petit garçon fut nommé uniquement par sa mère, Enrico Flores n’acceptant de le voir que quelques semaines après la naissance. Les prénoms choisis par la jeune femme ont été refusé par l’homme et seul Alejandro a été gardé sur les papiers, les autres furent tous raturés.
La pizza engloutie, l’hybris qui hurle dans l’estomac du capitano, Jan adresse un sourire malicieux à la djinn.  « J’ai… passé une autre commande, elle devrait arriver bientôt….J’mange un peu plus que la moyenne tu sais Maria…»Que tout les moyennes additionnés oui. Et pendant ce temps-là, y’en a qui se régale dans la cuisine, vu les bruits de bouche entendus.   « Il aime la volaille en tout cas….Je ne sais pas comment les autres vont réagir en apprenant que j’ai un chat…» L’air pensif, les yeux dans le vide, il retrouve très vite son esprit en se focalisant sur la jeune femme. « Tu étais heureuse au Salvador ? Enfin, quand tu étais enfant… Avant tout le reste. » Le reste… La drogue, le trafic, la mule, le ventre ouvert. Le reste quoi.
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Meow - Dim 18 Nov - 13:19



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Alejandro ϟ  Maria Magdalena .



Jan aussi, il a l'air de ne pas avoir eu une vie simple, et elle espère qu'après avoir partagé son histoire il pourra lui raconter la sienne à son tour. Soirée confidences comme s'ils étaient deux amis de longue date. Et  puis l'annonce d'une autre commande fait sursauter Maria qui s'en veut d'en avoir commandé que deux si Jan a besoin de se sustenter plus. C'est vrai qu'il mange beaucoup elle l'a remarqué, et il garde pourtant cette jolie silhouette, elle l'a jalousé et puis l'évidence du dieu la frappe. Petit commentaire sur Cala qui mange tranquillement et revient en se léchant les babines avant de monter sur le canapé pour rejoindre son nouveau papa. La conversation revient à Maria et son histoire, où en étions nous ? Ah oui le Salvador.

« Oui, on avait pas grand chose mais j'étais heureuse dans ma favela. » Elle y repense, ces jeux simples, ses amis, sa famille, c'est dur d'être un enfant et se contenter de tout ceci quand on sait qu'ailleurs les autres enfants vivent mieux et vont à l'école. « Après j'ai été enlevée par une mafia, ils mettaient de la drogue dans mon cartable d'école pour que je puisse passer leurs commandes. Mais je n'ai jamais été a l'école. J'avais pas ma chambre mais j'avais droit de manger et une couverture pour dormir. » Les choses se corsent, a ce moment là c'est compliquée pour une enfant d'être confrontée à ce monde. L'innocence arrachée à la vue des morts et des torturées dans les caves, petite fille que l'on traîne par la main avec ses petites couettes. « Après le chef a perdu sa fille qui avait mon âge, il m'a prise sous son aile et je l'ai remplacée, là j'ai pris son nom de famille. Je le voyais très peu mais il m'offrait tout ce que je voulais et puis tu sais à cet âge là quand t'as tout très facilement tu ne penses pas forcément à t'échapper. » Probablement sa plus grande honte de ne pas avoir profité de ce semblant de liberté pour retrouvé sa famille. Le confort matériel, pouvoir apprendre des choses, choisir ses vêtements, aller faire des activités, c'était nouveau pour elle, cette vie de princesse. Elle en a allègrement profité et s'est pris le retour de bâton. « Et un jour il s'est fait descendre, j'ai fuit jusqu'au Mexique pour qu'ils ne me retrouvent pas et c'est avec un ami que j'ai rencontré là-bas que j'ai découvert que je suis un Djinn ! » Plus positif sur la fin, parce que Maria n'aime pas les histoires tristes. « Il avait un foyer pour les gens en fuite, il a été mon premier maître et m'a demandé un lieu sécurisé, de l'argent et de la nourriture. Puis il m'a libérée. » Sourire sur ses lèvres alors qu'elle goûtait à la liberté, la réelle liberté pour la première fois de sa vie. Elle se souvient, pouvoir aller n'importe où, faire ce qu'elle avait envie de faire sans devoir rendre des comptes...  « J'ai été attrapée encore quelqu'un m'a reconnue, c'était le clan qui a fait assassiner mon père adoptif, je les ai convaincu de ne pas me tuer en échange de trois vœux. Il m'a demandé une immense piscine, en ne me croyant pas alors il a utilisé son premier vœu comme ça et après j'ai eu droit à une chambre confortable et même à être formée par un autre détenu comme moi. Notre ami commun ! Il m'a appris a fabriquer des armes ! Et puis ensuite il m'a demandé de l'argent et un palace pour maison, je les ai faites, et puisque ensuite je ne servais plus à rien ils ont fait de moi une mule» Elle soupire et vient poser sa tête sur l'épaule de Jan tout en grignotant sa part de pizza comme un petit hamster, rassurée de constater qu'aujourd'hui elle est ici, elle a un maître gentil. « La suite tu la connais, j'ai fui, je t'ai trouvé ! »



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Meow - Lun 19 Nov - 22:07



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MARIA & ALEJANDRO



L’histoire de Maria est un conte pour certains mais une réalité pour un homme comme Jan. Le narco-trafic, c’est un milieu qu’il connait par coeur le capitano. Il est conscient de la violence dont peuvent faire preuves les dealers et autres refourgueurs de came. Mais les chefs et les narcos, c’est encore un cran au dessus. Il a été le premier témoin de cette rage et de cette facilité à user des autres comme bon leur semble. Lui-même, il est conscient qu’un jour, il est fort probable qu’il reprenne une partie de l’affaire familiale. Mais il a encore un peu de temps avant d’aller faire un joli coup d’éclat à Mexico. Avant il y a une guerre à gagner et une mafia a élever. Mais le narco-trafic en ces temps, c’est… Il comprend la vie de Maria, Jan. Entre humains et divinités, c’est un savoureux cocktail capable de vous retourner le cerveau autant que la vie qui tapisse l’Amérique du sud depuis quelques années.

La dernière pizza est engloutie rapidement et la part dans les doigts de Maria lui fait de l’oeil au capitano Normalement, la nouvelle fournée devrait débarquer rapidement mais avant, il continue d’écouter le récit de la jeune salvadorienne. La suite, oui, il la connaît. Et quand la tête est posée sur l’épaule et que la part est grappillée bouchée par bouchée, il ne peut s’empêcher de lorgner dessus, l’héritier au ventre grondant.  « Un de ces quatre, tu me donneras tous les noms de ces mecs ? Et où ils habitent aussi ? » Histoire d’aller leur faire un petit coucou de présentation, marque de respect offerte avec un supplément lames.
La sonnette retentit et d’un bond, Alejandro se relève, comme un gamin à Noël. Il a faim, son dieu rumine à l’intérieur, l’hybris s’amusant a titiller son estomac. À force de trop jouer avec ses doigts, il met en danger son organisme qui crie famine à toute heure du jour et de la nuit. Porte ouverte, pizzas de récupérées, sourire sur la trogne, il remercie beaucoup trop joyeusement le livreur qui ne doit pas comprendre cet excès de bonheur sur le visage d’un quarantenaire.  «Livraison express pour Asturies et Flores ! » Qu’il balance le capitano, arrivant, tout pimpant dans le salon, déposant les cartons de pizza sur la table avant de ranger les deux vides depuis quelques minutes. Ranger, laver, presque le temps aux autres pizzas de refroidir mais il ne peut pas s’en empêcher.  « Et… tu te plais ici ? J’veux dire… Personne te cherche des noises ? » L’anglais qui peut sembler complexe à Maria, surtout avec ce type d’expression est rapidement revu pour que la djinn puisse comprendre ce qu’Alejandro signifie par là.  « Je veux dire, personne ne t’embête ?  » Car elle est jolie Maria et même si le fait d’être sous la coupe de Flores la protège de beaucoup d’embrouilles, elle reste une jolie chica aux courbes plantureuses et à l’esprit encore paumé dans ce pays où même la langue est un défi qu’elle a encore du mal à surmonter.
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Meow - Mer 28 Nov - 21:44



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Alejandro ϟ  Maria Magdalena .



Ça la fait sourire, qu'il lui sous-entende qu'il la vengera si elle le souhaite. Dieu sait qu'elle rêve de faire payer ces types pour ce qu'ils lui ont fait, la manière dont elle a été traitée et toutes ces fois là où elle a été rabaissée quand les trois vœux avaient été utilisés. Maria aurait pu lui dire qu'il pouvait renouveler le contrat et de nouveau avoir trois vœux, mais cela aurait minimisé ses chances de s'en sortir et elle serait restée prisonnière. Elle a volontairement rien dit, sachant qu'elle serait rétrogradée et devenir mule pouvait lui permettre de sortir de sa prison dorée. Quand elle en a eu l'occasion, elle n'a pas hésité un seul instant et s'est tirée avec tout ceci. Maria soupire, soulagée de constater encore que tout ceci c'est fini. La calavera n'a rien à voir avec les autres mafia avec qui elle a travaillé, avec eux elle a sa place, c'est une famille, un groupe soudé pour qui veut bien être motivé. Grâce à eux elle a repris ses activités, elle se réjouit d'avoir son atelier et ses stands d'essai de tir, elle fabrique des armes, les teste, les améliore, les présente aux capitanos puis à Joaquin et si ça leur plait elle en fabrique d'autres. Jan lui demande si elle se sent bien à Arcadia, si elle se fait embêter. Maria secoue la tête, tout va bien, elle vit, elle a le ventre plein et un lit douillet.«  Oui c'est sympa ici, même si la chaleur du Salvador et sa culture me manquent je vis tranquille, ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps » Jan est un maître étrange, mais elle l'aime beaucoup, elle s'y est vraiment attachée. Il est comme son frère, son meilleur ami, elle lui sera loyale, à la vie et à la mort.

« Il faut juste que je fasse attention à ne pas me faire attraper comme je suis encore immigrée clandestine, ça m'est déjà arrivée d'être reconduite à la frontière ! » Sauf que cette fois, si elle y est reconduite, il y a 90% de chances qu'elle se fasse attraper et qu'elle ne revienne jamais. Petit détail qui la ramène à la réalité, elle pouffe de rire et regarde son maître engloutir les nouvelles pizza. La jeune femme pose sa main sur son ventre légèrement gonflé à cause de la quantité qu'elle a déjà mangé, comment fait il ? Les dieux sont surprenants. Maria ne veut pas faire grossir son bébé bouffe, il aura du mal à sortir après, mais elle est contente de le voir se régaler et le note pour la prochaine fois, le nombre moyen de pizza qu'il peut engloutir sans être rassasié. D'après ce qu'elle a compris, passé un certain stade ils ne ressentent plus la faim, pourtant elle s'évertue à lui faire de bons petits plats qu'il mange toujours. «  Est ce que tu as des idées de choses qu'à l'avenir je pourrais réaliser pour toi ? Peut être une liste ? J'avoue que je suis curieuse, tu n'es pas comme les autres maîtres que j'ai eu qui cherchaient la fortune avant tout. »



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Meow - Sam 1 Déc - 22:33



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MARIA & ALEJANDRO



Maria mérite d’être heureuse. Faire parti d’une mafia ne signifie pas avoir tout le temps la gueule fermée, le sourire éteint et le coeur à la dérive. On peut sourire, rigoler, sentir les papillons dans le ventre face à l’arrivée impromptue de quelqu’un. Être mafieux ne veut pas dire que les jours seront toujours gris et les nuits éternellement sanglantes. Jan y croit beaucoup à ça, surement trop parfois. Qu’ils sont une famille avant d’être une armée, un pluriel avant d’être un singulier. Lui qui a vécu toute sa vie au sein de la Calavera, il ne peut s’empêcher de penser qu’un jour, il devra la quitter. Ne plus voir le sourire de Gaby, ni la moue agacée de Pena. Encore moins les sourcils froncés de Serevo ou la mine froide de Costilla. Au final, même si lui lui manquera plus que tout, c’est l’ensemble qui lui semblera horrible à perdre. Toutes ces personnes qui sont les membres de sa famille, ses frères et soeurs choisis. Sans eux il n’est rien. Sans eux… Il n’aurait plus rien à faire ici.  « Oh tu sais… » qu’il balance, un bout de pizza attrapé pour la énième fois « Je n’ai pas de papier américain… J’en ai jamais eu et je n’en veux pas. » Clandestin depuis plus de 30ans, sans honte ni soucis. Toujours présent, le sourire lumineux, quand les flics débarquent et lui serrent la main. «Tu ne crains rien, si un flic t’attrape… Tu leurs dis de m’appeler ou d’appeler… Costilla et ça ira.» L’un ou l’autre répondra, Joaquin grognera, comme toujours mais il viendra sortir Maria de ce bordel. Il sait à quel point elle compte pour le capitano même si Jan ne compte plus pour pour lui.
La part de pizza engloutie, les joues bien rondes, il est amusé en voyant Maria palper son ventre. Le sien est un peu gonflé alors que celui du second est…. Toujours aussi plat. L’estomac commence a grogner, de se faire autant maltraiter aussi rapidement mais dans 25min, Jan aura de nouveau faim s’il s’arrête là. Prêt à engouffrer une autre part entre ses lèvres, il est arrêté par la question de la djinn. Une liste. Elle veut une liste de voeux…. Alors ça…. Il se sent un peu con, et un peu à Noël aussi.  «Tu sais que j’garde mes voeux pour la Cala… J’peux pas décider pour eux. » Ou lui.  «Je… Je n’y ai jamais vraiment pensé en fait.» Mal à l’aise, les yeux baissés et les sourcils froncés, il ne sait pas trop quoi lui répondre.  «Ça te dérange si j’y réfléchis et que… je t’en parle un autre jour ? » Il n’oubliera pas mais là… Il n’en est pas capable Jan. Penser à lui avant eux, c’est difficile. Encore plus en s’imaginant ailleurs bien plus vite qu’il ne l’aurait imaginé. Ces derniers mois, il les garde pour eux. Ses derniers mois seront entièrement dédiés à la Calavera.  «Et comme ça on va dormir ! Je t’avoue que je suis épuisé et les étoiles m’ont donné envie de pioncer. » Les étoiles vont le faire rêver. Sans cauchemars, sans peur. Oublier ce qui s’est passé sous la voute céleste et penser à ce qu’elles lui rappellent. Penser que les étoiles ne sont que des étoiles, pas des faiseuses d’orages.
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