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Please, don't leave me.

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Please, don't leave me. - Lun 24 Déc - 15:05


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The moment you arrived

Il y a un mois, j'ai cru en ta mort. J'ai cru que tu m'avais définitivement quitté. C'est comme si on m'avait complètement arraché le cœur. Les news qui n'arrêtaient pas de tout faire sauf me rassurer. J'ai perdu l'homme que j'aime depuis cinq ans, il y a un mois. Il y a trois semaines on me l'a rendu, j'ai pu entendre ta voix, j'ai pu te supplier d'une voix presque autoritaire de revenir me retrouver rapidement. J'avais pleuré pendant toute la semaine, Mouki aussi pleurait, parce qu'il a bien senti qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Il avait sûrement compris que j'avais encore le cœur brisé. J'ai tellement pu réfléchir pendant tout ce mois sans toi. Comprendre ce que tu peux bien ressentir quand je rentre avec un nouveau trou dans la peau,des bleus ou n'importe quelle blessure. J'ai compris la douleur que tu as pu ressentir, je crois. Du moins, j'ai vécu ce que tu ne voulais pas vivre de ton côté. Alors oui, je t'ai supplié de rentrer vite, de me revenir le plus rapidement possible, j'ai même pris une journée pour pouvoir être là quand tu rentrerais, parce que je n'avais pas envie d'aller chasser les petits cons puis de galérer pour arriver à l'heure. Je sais que Mango va être le plus heureux du monde, au même titre que Mouki et bien entendu, moi. Je ne sais pas si tu as conscience de la joie qu'il y a, mais de la peur aussi. Alors, je me suis retenu de fumer toute la journée pour finalement craquer, attendre devant le bâtiment que tu franchisses les portes pendant que moi je fume ma clope, Mouki au bout de la laisse.

Cette nuit, j'ai rêvé de nous, comme si mon cerveau voulait encore plus me faire me dire que j'ai besoin de toi. Tu es la pièce manquante face à mon puzzle de haine. La pièce qui rend le décors bien plus joyeux, comme si rien qu'avec toi, le carnage devenait fête, que derrière le sang des pièces, finalement il n'y avait qu'une chose, mon amour pour toi. J'ai le cœur qui bat trop rapidement, je me suis taillé la plus belle moustache, comme si j'avais de nouveau trente et un ans. Comme au premier jour, mais cette fois, Mouki sera là pour rajouter la touche de glamour. Quand le chien porte de plus jolis vêtements que toi, tu sais que tu es complètement accro à la petite bête, mais il faut bien avouer que le nœud papillon le rend véritablement adorable.

Les portes qui s’ouvrent, les gens qui sortent, dans la foule je cherche une gueule sûrement cassé, mais que je pourrais reconnaître quoi qu'il arrive. Tu as cette façon d'être que personne ne pourrait copier. Tu es l'homme qui n'a pas besoin de mots pour faire fondre les cœurs et qui rien qu'en un sourire, rendrait accro n'importe qui. Quand je te vois, j'attrape Mouki dans mes bras pour venir te rejoindre. La petite bête calé contre mon cœur, j'essaie de ne pas craquer. Tu me connais, même si je voulais être affectif, le public se n'est pas mon truc. Alors je viens juste retenir Mouki qui se tortille de joie face à toi, parce que lui aussi a reconnu son deuxième papa. J'avoue que finalement je me laisse un peu faire par mes sentiments, je finis par venir me coller contre toi avant de doucement passer ma main dans ton dos pour te serrer là. «  Espèce de petit con. » C'est tout ce que j'arrive à dire sur le moment. J'ai pourtant le cœur qui bat si fort, le regard qui ne trompe pas sur le fait que je suis beaucoup trop heureux de te voir et la voix qui trahit un eu mon soulagement. Comme si t'avoir avec moi, rendait tout plus réel, comme si ton appel ne m'avait pas suffit pour réellement croire que tu t'en étais sorti. «  Me quittes plus. »
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Please, don't leave me. - Lun 24 Déc - 15:06


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I love you more than you'll ever do.


Je ne sais plus à qui j'ai pu penser, en dernier. Je crois que c'est un peu surfait ça d'ailleurs. De se dire qu'on a pensé à quelqu'un en particulier, avant de mourir. Je n'avais qu'en tête à sortir de l'enfer, celui que l'avion était devenu. De ne plus être caressé des flammes pas si lointaines, que les vapeurs d'essences cessent de se transformer en fumée toxique. Je n'avais que ça, en tête, ramper jusqu'à m'en sortir. Et quand je me suis senti tomber, il n'y avait que cela, dans ma tête. Ce souffle qui ne parvenait plus à se relancer, que cet étouffement-là. Puis la vision s'est obscurcie et le noir a tout grignoté, jusqu'à ne plus rien ressentir. Et je ne saurais dire ce que j'ai pu ressentir, avec précision. Je crois juste que je suis mort, réellement, à ce moment-là. Et j'imagine qu'on m'a sorti à temps, finalement, pour pouvoir être réanimé. J'imagine. Je me souviens un peu plus du réveil, face à ce frère et cette soeur à mon chevet. Qui attendait, les yeux rouges et gonflés par l'angoisse, que je me réveille enfin. Une semaine qui leur a semblé une éternité sans doute. Une semaine qui m'a semblait n'être qu'une longue nuit. Pas si reposante que ça, mais qui allait quand même. Des bras qui m'en entouraient, des larmes qui m'ont coulé dessus, des protestations abîmées de ma part. La voix rendue bien plus rauque par cette gorge abîmée encore par les fumées qu'elle avait inhalé. Brûlante à souhait, ce qu'il fallait pour changer à jamais quelque peu le timbre de ma voix. Mais ce n'est pas si grave, on s'y fera tous et dans le fond, la différence ne se verra qu'à l'écran. J'ai pensé rapidement à toi, une fois bien réveillé. Emprunté le téléphone de ma soeur, pour composer ton numéro. Heureusement que j'ai une bonne mémoire, j'aurais eu l'air fin à appeler au poste de police pour demander après toi. Comme justification, je ne sais pas ce que j'aurais pu donner. "Son plan cul régulier qui vient juste lui dire qu'il est encore en vie !" Sans doute que ça aurait détonné un peu et fait quelque peu parler autour de toi. Quoique, ça aurait été du plus bel effet tout de même. Mais non, il y a ton numéro de gravé dans ma mémoire, parmi le reste. Et on m'a laissé seul, pour cet appel, parce qu'ils savent que j'ai eu quelqu'un pendant un moment. J'imagine qu'ils se disent que c'est de nouveau le cas, peut-être. Dans tous les cas, il y a eu ma voix fatiguée et cassée, pour retrouver la tienne. Salut, trésor. Un sourire pour épitaphe, toujours.

[...]

Trois semaines avant de pouvoir sortir de l'hôpital. L'Australie, c'est un chouette pays. Mais je t'avoue que j'y remettrais sans doute plus jamais les pieds, parce qu'il y a des visions qui me hantent, qui me font suer la nuit, qui me donnent de hurler, de grappiller le plus d'air possible. On appelle ça un syndrome, j'appelle ça juste une évidence. Comme si je pouvais de nouveau faire mes nuits comme si de rien n'était. Ça t'amuserait si je te disais que j'avais eu une infirmière très sympathique ? Loin des clichés qu'on aurait, mais vraiment jolie. Je ne sais pas trop ce qu'il pouvait bien se passer mais... Tu comprendras que j'ai toujours été un ogre à ma manière. Et ça m'a soulagé, plus d'une fois, de me sentir encore exister avec pareille décharge. J'aurais dû avoir toute envie coupée, pourtant... Pourtant, il y a cette chose en moi, qui me hurle qu'elle ne peut se reposer. C'était particulier, véritablement. Peut-être gardera-t-elle un souvenir horrifié de ses moments-là ? À se demander, elle aussi, ce qu'il lui a pris alors qu'il y avait tant de drame tout autour ? Un dernier sourire pour elle, avant de quitter le tout, une béquille pour aide, de cette main qu'on m'a laissé libre. Des os cassés, des côtes fêlées, de la chance à ce qu'il paraît de "ressortir aussi peu abîmé que ça". Ils disent ça alors qu'ils ont bien vu ma tronche ? Un carnage qui j'espère ne laissera pas de trace sur le long terme, ça demanderait des raccords maquillage interminables.

L'avion est évité pour le retour, même pas envisageable. Mes frères et soeurs devront le prendre, eux, après la traversée en bateau. Et j'angoisse pour eux, alors que je t'ai interdit de prendre le moindre avion. Je ne voulais pas subir ça en plus de ta part, trésor. On se lâche à la gare, ils me laissent prendre le train pour quelques heures et moi je leur embrasse fort les joues, leur dit d'embrasser aussi les parents de ma part, parce que je ne suis pas prêt de les voir. Mais qu'au moins, ils les rassurent aussi, leur dire qu'ils m'ont bien vu entier, que pas même un bout d'orteil ne manque. Et dans le train, je reste très pensif, avec un simple bagage, le reste ayant été envoyé pour m'éviter de me balader avec trop d'affaires alors que je suis déjà peu capable de me mouvoir tout seul avec celui que j'ai là. Des heures avec juste la musique dans les oreilles, à beaucoup dormir, avant d'enfin arriver à Arcadia. Le plus incognito possible, la panoplie de la casquette des lunettes et qui aide. Et vu que j'ai étais discret et malin, on me pense encore à l'hôpital. Quand ils capteront, je serais au moins rentré depuis deux ou trois jours je pense. J'espère. Quand enfin on arrive au terminus, je me relève avec une certaine hâte. Parce que je sais que tu seras là, parce que je me sentirais de nouveau comme à la maison.

Et ça ne loupe pas. Il ne me faut pas longtemps pour te voir, pour t'offrir un sourire sous lequel se cache un raz-de-marée. J'approche et si tu n'avais pas pris l'initiative, je me serais senti bien seul. Être contre toi me soulage d'un poids, me fait délester un peu ce que l'horreur de ce dernier mois m'a fait porter sur les épaules. Tête qui se niche contre toi alors que je souffle un rire d'où s'échappe quelques larmes, en t'entendant. Quoi, je t'ai tant manqué que ça ? C'est rare que tu me traites de petit con, tiens. Je ne sais même plus si c'est déjà arrivé, en fait. Le bras valide qui s'accroche à toi aussi, alors que je sens Mouki vouloir me faire la tête. Une seconde, petit ange, jeune papa a besoin de son vieux papa. D'ailleurs, en parlant de toi, je remarque la moustache plus resplendissante que jamais en reculant un peu la tête, en soulevant les lunettes pour essuyer les quelques larmes, avant qu'elles me retombent sur le nez. Seulement si tu gardes cette moustache. Un souffle de rire encore, avant de me pencher un peu vers Mouki pour qu'il me lèche la main, se tortillant encore davantage. Coucou petit Mouki ! Oh oui, c'est un beau toutou ça ! Un sourire encore en travers du visage, alors que je relève les yeux vers toi. Et ça me saisit à l'estomac, cette envie de t'embrasser, de te retrouver réellement, complètement. J'ai eu si peur, River. Tu... Ma pogne qui vient s'accrocher à ton haut, la béquille qui stationne contre moi en attendant.

Merci d'être venu... Que ça glisse d'entre mes lèvres, avant de me détourner un peu, à regarder autour de nous. J'ai peur d'attirer la foule d'une certaine manière. Et je ne supporterais pas la moindre question d'un inconnu, à cet instant. Alors je reviens à la saisir, mon aide à la marche. On peut aller se réfugier dans la voiture ? Les mots sont choisis sans l'être. J'aurais aimé dire autre chose, ne pas laisser transparaître cette peur en sous-texte. Mais en même temps, je n'en ai pas d'autre à cet instant. J'aimerais juste rentrer, retrouver mon appartement, Mango, ma vie. Loin de tout ça. Juste avec toi. Tu m'as demandé de ne plus te quitter mais... Mais parfois, j'ai l'impression que c'est toi qui me quitte encore et toujours. Peut-être devrais-je tout avouer, désormais ? Te dire ce qu'il en est, véritablement. Va savoir si j'en aurais la force. J'ai toujours été celui qui était le plus aisé dans cette démarche de se dévoiler. Mais tout s'est bloqué, quand ça n'a pas semblait si important pour toi. Alors sans doute que je continuerais à ne rien dire, à juste t'appeler pour te demander si t'es libre, parce qu'en fait je serais en train de crever de froid face à ce manque que tu provoques depuis notre départ commun. J'aurais aimé ne pas être que l'ami, tu sais.
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Please, don't leave me. - Lun 24 Déc - 15:08


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The moment you arrived

Je garderais ma moustache toute ma vie si ça te fait rester auprès de moi. Là, dans tes bras, j'ai le cœur qui chavire, il palpite essayant désespérément de rejoindre le tien. Malheureusement, je n'en dirais rien. Je te laisserais battre jusqu'à fatiguer, même si ça prend l'éternité. Jamais fatigué proche de toi, mon cœur qui semble oublier que nous ne sommes plus rien d'autre que des amis bien trop proches. C'était ma faute, je n'ai pas su te faire te sentir en sécurité, te montrer que j'étais assez doué pour ne pas mourir demain, mais surtout je n'ai pas été assez bon pour te retenir auprès de moi. La lâcheté face à l'expression de mes proches sentiments. Je souris un peu en te voyant rendre Mouki très heureux. Tu nous as manqué oui, bien plus à moi, parce que je comprenais la situation, mais lui aussi à besoin de toi. Ton nez qui remonte vers moi, souffle qui se coupe un peu quand tu recommences à me parler. Je regarde ta main contre mon haut, mes doigts venant se poser doucement contre les tiens. Je serre un peu ta main, leur expression de mon inquiétude. Mon regard qui cherche le tien un moment, fichu lunette de soleil.  « Je n'allais pas te laisser galérer. Par contre... » Je tourne la tête vers le parking pour te laisser admirer ta propre voiture. « J'ai volé la voiture d'un ami, pour ne pas avoir à venir en véhicule de service. » Je te montre donc tes propres clefs avant de sourire un peu. J'avais ton appartement à moi pour nourrir Mango, alors forcement, comme ma vieille voiture est au garage, je n'avais pas trop le choix. Je viens t'attraper par la taille pour t'aider à marcher, pour essayer de te faire avancer sans aucune douleur, même si, je me doute que chacun de tes mouvements doivent être une torture.

La voiture qui nous attend, je laisse Mouki sauter à l'arrière quand je lui ouvre la porte et je le laisse rentrer dans sa petite cage attaché à l'arrière. Je t'aide à te poser à l'avant, déposant tes béquilles derrière aussi avant de te rejoindre. Clef dans le contact, je reste un moment avant de tourner la clé simplement pour laisser la musique faire son œuvre. Est-ce que je l'ai choisi ? Bien entendu. Je fais mine de rien avant de te regarder dans les yeux en haussant un sourcil. « J'ai pris quelques jours, pour toi. Juste histoire de t'aider. Je serais ton infirmier. » Parce que je ne veux pas te laisser, parce que je ne veux pas passer plus qu'une seconde sans avoir de tes nouvelles, c'est peut-être juste une décision égoïste que j'ai fait là. Tu en jugeras toi-même. Je pose ma main sur la tienne un instant avant de soupirer quelques mots difficiles à dire. « Je n'ai jamais eut aussi peur. » Je me mords la lèvre comme pour couper ses sentiments qui débordent et je finis par démarrer la voiture, laissant le chauffage prendre soin de te réchauffer.

Je n'ose pas te regarder. Je fixe dehors essayant de te fuir un peu. L'endroit est assez clos et mon seul réflexe est de finalement venir jouer avec le levier de vitesse. Je le fais gigoter de gauche à droite rapidement avant de finalement mettre la marche arrière. « On va rejoindre l'homme de ta vie ? Il déprimait. » J'ai rapidement modifié la musique pour finalement lancer la radio, comme si la musique n'était pas venu d'un cd que j'ai foutu dedans, mais juste de la radio.
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Le regard qui se pose vers ladite voiture quand tu me la pointes, souffle un rire quand je reconnais la mienne. C'est bête, même elle m'a manqué. Je suis sûr qu'il ne t'en voudras pas trop si tu lui ramènes dans le même état où tu l'as trouvé. Pas de cascade digne des fous du volant, j'ai déjà donné pour les loopings et la ceinture a été une broyeuse très efficace tu sais ! Sourire vers toi, avant de nous déplacer, larguant le sac dans le coffre quand on y est. Souffle de soulagement, la béquille qui rejoint l'arrière alors que je me pose de nouveau et souffle. Qu'est-ce que j'aime ma voiture, t'imagines pas à quel point, elle est terriblement douillette, très pratique pour faire des siestes. Et j'adore les vitres teintées, pour de vrai. Je me frotte le visage de la main libre alors que tu t'installes, que le moteur peut commencer à ronronner. Et je baisse un peu le siège pour être un peu plus confort, soupirer d'aisance avant de capter la musique, baisser les yeux un peu face aux paroles qui me frappent de plein fouet. ... Hum ? Hein ? La tête qui se tourne vers toi, alors que tu as parlé. Mince, quoi ? Un clignement de yeux, avant de comprendre. Oh ! J'espère que tu as amélioré ton skill en soin trésor, sinon je suis définitivement foutu. Clin d'oeil, mais qui n'a peut-être pas son effet escompté. Ta main, sur la mienne, la musique, tes mots. Le souffle qui se coupe un peu, le clapet aussi. Ma main qui se retourne quelque peu, mes doigts qui viennent à agripper un peu les tiens. Moi aussi... Murmure du bout des lèvres, du bout du coeur. J'ai tellement eu peur, River. Reste, je t'en prie... Et remarquer que quand tu t'éloignes pour allumer la voiture que finalement, il n'y avait que la musique. Heureusement que tu ne me regardes plus, il me faut quelques longues secondes avant de reconstruire ma façade. Oui, vite chauffeur.... !

Un éclat de rire, avant de me tourner vers l'arrière après avoir mis ma ceinture, tendre la pogne pour la fiche contre la cage de Mouki, le sentir lécher la peau encore. L'observer un peu, avant que le regard ne dérive encore sur ton profil. Elle était jolie... La chanson... J'en ai raté, des nouveautés, je crois. Il faudra que je tente de la retrouver, histoire de l'écouter avec un pot de glace et des mouchoirs pour accompagner les larmes qui iront avec. Parce que j'aurais aimé les entendre autrement. Les prunelles qui se perdent sur tes traits, qui se rappellent de ce que c'est, de t'avoir sous les yeux. À portée de main. Celle-là même qui décroche de la cage, pour venir se frotter à ton épaule. Mouki aime toujours autant me lécher. Pincement de lèvres. Tel maître, tel chien... Je te plais toujours, dis ? J'ai peur que non, en toute franchise. Que tout ça t'ait coupé la moindre envie de me toucher encore de nouveau un jour. Alors je tente à ma manière de savoir. J'hésite un peu, avant de ramener mes doigts vers moi pour retirer la casquette, les lunettes atterrissant dedans. La tête qui revient toute droite et je ferme les yeux, me laisse tranquillement ballotter par le mouvement, à m'endormir un peu durant le trajet, la fatigue générale n'aidant pas. Un souffle régulier, la tête qui a pivoté, avant de me réveiller quand le moteur se coupe.

Les yeux qui clignent un peu, avant de comprendre. Même mon garage m'a manqué... Je marmonne, me réjouis d'un rien, avant de redresser le siège, de sortir de la voiture. Mouki de libéré, le sac récupéré, la béquille aussi, ma carcasse de même. Et on peut grimper les quelques marches avant d'accéder à l'ascenseur. La hâte qui me dévore doucement mais sûrement, à l'idée de revoir mon Mango adoré. Et quand la porte s'ouvre, c'est fou comme j'ai un regain d'énergie soudain pour m'engouffrer et entendre mon petit piaf piailler en me voyant. Mon amour de bébé ! Quand j'arrive à sa cage, j'en laisse tomber la béquille sur le côté, m'en fichant bien de boiter terriblement maintenant, le faisant grimper directement sur ma main, pour le rapprocher de mon visage, pour le sentir me picorer le bout de nez de son bec alors que j'écrase de baiser dans son plumage. Mon bébé, oh mon dieu, ça fait si longtemps... ! Des petits cris de joie de sa part et me voici fondu comme neige au soleil, à verser quelques larmes que je ne peut pas retenir alors qu'il frotte son bec contre mon front, en battant un peu des plumes. Papa est rentré, mon bébé, oh la la, tu m'as tellement manqué aussi ! Je m'épanche totalement avec mon perroquet, n'ait aucune honte à le montrer. C'est pas comme si c'était pas de notoriété publique que c'est l'amour fou entre lui et moi. Il me picore un peu de nouveau et m'arrache un petit aïe quand il a croqué une plaie sans faire exprès. Il n'a pas l'habitude que ce soit moi qui rentre dans cet état. Je ne vise personne en particulier, bien entendu. (Bien sûr que si.) Mango s'est arrêté du coup en m'entendant réagir, discipliné qu'il est. Alors je reviens le déranger en poussant une aile avec mon visage pour lui embrasser le dessous. Et il reprend alors. Je me tourne vers toi après, un grand sourire sur le visage. Merci d'avoir pris soin de lui... Et puis... Je fond en sanglots, bêtement, le front encore parcouru des baisers de Mango. Vous m'avez... Tellement manqué...
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Perdu dans tes pensées, je me demande ce qui te fait partir loin de moi, j'espère que tu n'as pas rencontré l'amour là-bas. Je me sens déjà bien idiot avec mon idée à la con, alors forcement, je suis tout autant ailleurs quand tu laisses Mouki te montrer qu'il t'aime. « Ravis qu'elle te plaise. » Je me dénonce à moitié, mais tu ne vas pas y faire attention. Je l'espère sincèrement. Ma joue qui se pose contre ta main, celle qui s'accroche à mon épaule, mon cœur qui chante dès que tu approches, dès que tu me touches. Je finis par rire un peu avant de hocher la tête. « Il montre son affection » J'offre un petit silence avant de reprendre. « Moi j'y vais plus... profondément pour te ... » Dire que je t'aime. « ... montrer ça. » Plus facile de dire que Mouki t'aime, mais pas facile de moi l'annoncer, alors on en reste là. La route n'est pas si longue, mais j'avoue que je n'arrive pas à me retenir de poser mes yeux sur toi. Dangereux, mais je suis bon conducteur, alors ça ira. Je me gare avant de te laisser te réveiller comme un grand. Mouki qui file et qui sait où nous attendre avant de monter. Je t'aide un peu à sortir, main dans la main, j'attrape ton sac aussi et la caisse de Mouki, puisque je ne vais pas repartir avec ta voiture. Je ne compte pas repartir du tout en vrai. Ma valise est déjà posé chez toi, au moins pour les premiers soirs, juste surveiller si tout va bien.

Mango qui réagit directement, je souris un peu, heureux de me dire que le petit oiseau ne se laissera pas mourir, qu'il va reprendre du plumage parce que son papa est là. Moi aussi d'ailleurs, on va pouvoir manger tous ensemble. Je te suis, réflexe qui marche bien pour attraper la béquille, évitant à Mouki de la prendre sur la tête. Il est déjà à tes pieds pour dire bonjour à Mango aussi ou alors, juste pour toi. Je m'éloigne juste pour déposer la béquille et tes affaires dans un coin, mais quand je me retourne, je te vois pleurer. Premier réflexe que j'ai eu, baisser les yeux, ne pas craquer de mon côté. Finalement j'attrape Mouki et je viens te prendre dans mes bras en déposant de petits baisers sur le coté de ton visage, là où Mango ne me poussera pas. « Tu as manqué à tout le monde ici. Petite famille de nouveau au complet. » Tu es la seule famille que j'ai, la seule que je veux, avec notre propre façon de nous apprécier, nos deux gosses. Je sais bien que je ne suis pas le deuxième papa pour Mango, mais ça me va. Du moment qu'on s'entend un peu. Je dépose Mouki avant de venir poser mes mains sur tes joues et essuyer tes larmes, bout du nez qui frotte contre le tien doucement. « Je reste ici pour quelques jours. Qu'est ce que tu ferais sans moi de toute façon. » Sans l'avouer encore une fois, j'ai juste besoin de savoir que c'est vrai. Que tu ne m'as pas quitté. J'ai surtout envie de rester avec toi, jour et nuit, et de te protéger comme jamais. Je recule un peu le visage la proximité me rendant un peu fou, avant de finalement venir écraser mes lèvres contre les tiennes dans un petit mouvement désespéré. « Dépêche toi d'aller mieux. » Je passe ma langue entre tes lèvres doucement d'une façon très aguicheuse, simplement pour te montrer que tu es encore le seul type que j'accepterais de fourrer avec tout mon amour. Aucun tact.

Je me recule, retire ma veste que je pose sur le dossier d'une chaise, remontant mes manches quand j'ai les mains libres. «  Tu as besoin de quelques choses ? Une envie ? »
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Please, don't leave me. - Lun 24 Déc - 17:54


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Je ne sais pas tellement pourquoi je pleure, à cet instant. Mais je suis une véritable madeleine de proust, une de premier choix tout de même, les sanglots qui m'agitent alors que je vous sens tout autour de moi, parce que tu as ramené Mouki et tes bras dans cette drôle d'équation. River... Et j'étouffe quelques sanglots supplémentaires contre toi, tentant de me remettre de ce qui m'agite à cet instant. Sans doute que j'ai eu besoin de craquer à un moment, que le soulagement de retrouver mon foyer y joue. Moi qui songeais vaguement à revendre mon appartement, ce n'est définitivement plus dans mes projets. Je déglutis quelque peu, semble prêt à m'essuyer les sillons quand je sens que tu viens le faire à ma place. Alors je souffle un maigre rire en te sentant faire, fermant un peu les yeux sur l'instant, à tenter de retrouver un semblant de souffle. Tu comptes cuisiner... ? Je te dis ça sur un ton mutin, comme une boutade que je ne peux m'empêcher de faire, pour détendre l'ambiance, te montrer que ça va. Ma main qui s'éloigne un peu pour laisser Mango grimper sur mon épaule. Baiser qui m'électrise. J'ai l'impression d'être revenu deux ans en arrière, à cet instant. C'est étrange, sincèrement. Je t'observe, un peu interdit sur le moment, avec l'envie de te rendre ce baiser. Tu as hâte de partir... ? Que je tente face à tes propres mots, alors que tu t'éloignes déjà. J'inspire, la tête penchée naturellement vers Mango, qui s'est rapproché et accroché à ma veste de ses pattes. Plus il se frotte, plus je me sens rassuré.

J'inspire face à ta question, me retient très fortement de répondre ce à quoi je pense. Oui, toi. Tu es servi à quelle heure ? Tu me proposes quoi ? J'avance, me traînant jusqu'au canapé pour m'étaler dessus doucement, retirant ma veste au mieux avant d'abandonner à mi-parcours. J'ai le pull dessous de dégagé assez pour que Mango puisse se faufiler dessous, reprenant immédiatement ses habitudes de se cacher-là. Je crois bien qu'il faudra défaire le canapé-lit, pour ce soir... Je me sens pas de grimper ou descendre mes escaliers. Sur le papier, une mezzanine, c'est génial ! À cet instant précis, ça l'est beaucoup moins. Au moins n'y-a-t-il pas de plâtre gênant pour le coup, ça me ferait perdre patience rapidement je crois. Comment font les gens avec une jambe dans le cirage à ce point ? Je ne saisirais jamais, il y a de quoi virer dingue véritablement. Drôles de vacances, au fait... Sourire aux lèvres alors que je ferme les yeux, me prélasse totalement dans un oreiller alors que je sens les plumes contre ma peau, que je le sens à s'amuser avec le tissu. J'ai pas envie que tu te forces, si jamais... Une inspiration, ma main qui vient à embêter Mango après s'être glissée sous mon propre haut. Tu me promets de pas te sentir obligé de rester si je te gonfle ? Aucune envie que tu vives ça comme une épreuve du feu. Dis-moi qu'il y a du jus d'ananas.... Pensée soudaine alors que je rouvre les yeux, soulève un peu la tête même pour t'aviser, avant de regarder vers mon frigo avec l'espoir qu'il soit comme quand je suis parti. Enfin, pas tout à fait non plus, certes.
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« Cuisiner ? Tu veux dire faire brûler notre repas ? » Ou nous rendre malade. Je ferais de mon mieux et je sais que tu pourras le remarquer dès que je poserais un pied dans la cuisine, mais pour le moment je profite de toi. J'ai du mal à te quitter, mais il faut bien le faire à un moment sinon je vais finir totalement accro. Je ne dois pas réchauffer plus mon cœur, par peur qu'il se brise encore. Je tourne le visage vers toi pour te regarder avec un petit air taquin. « J'ai totalement envie de partir là. » Mensonge qui te sautera aux yeux vu comment je te l'annonce et parce que tu sais que je suis plus apte à te dire les choses à l'envers plutôt que de le dire directement. Plus facile de dire je te hais qu'un je t'aime. Mon regard qui se pose sur la pièce avant de regarder le canapé puis toi. « Que tu te reposes. Qu'on vide ton frigo aussi. Parce que j'ai acheté beaucoup de trucs. » Petit haussement d'épaules parce que ce n'est pas vraiment des propositions très intéressantes, mais je n'allais pas te dire que je voulais te faire l'amour tout de suite, j'aurais peur de te briser quelques choses à chaque coup de bassin. Mon regard qui passe de ta tête jusqu'à s'arrêter sur ton ventre, une partie de toi que j'aime martyriser un peu, mais toujours dans la limite de te marquer pour plus qu'un jour. Je M'approche de toi en te regardant avec envie avant d'être coupé et de faire demi tour pour aller du jus d'ananas que j'ai racheté pour toi. Je te ramène un verre avant de m'asseoir entre la table basse et le canapé. Joue posée contre le canapé, pour te regarder en souriant. « Tu crois que j'aurais déjà posé ma valise dans ta salle de bain si je ne voulais pas rester ? »  

Du bout des doigts je viens remonter ton haut un peu, pour découvrir lentement ta peau. Je me sens vraiment bien là. J'ai le cœur qui bat assez fort, j'ai le cœur qui danse d'amour, j'ai la tête qui pleure par peur. Je laisse mes doigts glisser jusqu'à ton nombril pour venir caresser tout autour en souriant un peu. « Je te porterais. Comme une princesse. Pas question qu'on dorme là. » Et je t'aiderais à descendre si tu as besoin, j'irais chercher ce que tu veux. Je ferais tout et n'importe quoi pour que tu te reposes. Je ne te laisserais pas une seule seconde te fatiguer. Même si je dois te la tenir, je le ferais. Je me redresse un peu pour mettre mon visage en face du tien, ma main posée à coté de toi pour me maintenir. Je te regarde sans rien dire. Mon regard qui se perd sur chacun de tes traits, qui mémorise chaque petites rides. Mon souffle qui ne masque pas la folie que mon cœur me fait subir. Silverio, je sais maintenant que je ne serais pas capable de faire ma vie sans toi. Je l'ai su à notre première rupture, mais maintenant j'en suis certain, j'ai plus envie que tu me quittes. Tant de pensées qui ne seront jamais dites. Jamais je pourrais te dire que je t'aime, que tu es la seule personne qui me rend heureux, le seul avec qui j'arrive à rester doux sincèrement. « Silv... Serre moi fort. »
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Et jus d'ananas il y a. Tu es mon héros. Béni des Dieux parmi les Hommes ! J'exagère à peine, soufflant un rire avant de pouvoir récupérer le verre, te remerciant au passage, coude qui prend appui pour que je puisse voir, te regardant en même temps, amusé par ta réflexion. Je termine ma gorgée avant de réagir. Pourquoi la salle de bain, trésor ? Sourire en coin, l'air de te dire que tu peux la monter, que ça serait sans doute plus pratique ainsi. Et puis je souffle un rire à la réflexion suivante, avant de tendre le bras pour poser le verre sur la table-basse, t'avisant faire alors que mon haut se relève. M'aguiche pas, River... T'imagines même pas combien j'ai envie de toi à cet instant. De perdre mon souffle dans le tien, de sentir ta peau contre la mienne de nouveau. Et je souffle un rire en t'écoutant. C'est à dire que les toilettes sont en bas et que j'aimerais bien y aller sans prendre dix ans à chaque fois... Et hors de question que tu m'y portes ! Clin d'oeil alors que je me relaisse tomber sur mon oreiller, la tête tournée vers toi. Et tu te rehausses, semble m'examiner sous toutes les coutures. Et j'ai un peu honte de celles-ci pour le coup, faut bien avouer. Mais je te souris quand même, mon regard perdu aussi sur tes traits. Quand ta voix parvient, tel un filet trop fin, elle me coupe un peu le souffle. Je crois même que je rougis un peu. Alors ma main vient déloger Mango pour le poser sur le canapé, histoire d'éviter le carpaccio de perroquet. Viens... Un murmure alors que ma pogne vient te chercher en même temps, que je te fais t'allonger contre moi à moitié, pour te serrer fort, comme tu me l'as demandé.

Je ferme les yeux, profite de pouvoir sentir ton odeur. Ma main libre qui vient à te caresser la nuque, les cheveux. Et ma bouche qui se perd un peu le côté du ton visage qui m'est accessible. Ma bouche qui s'arrime à ton lobe d'oreille, qui vient à le mordiller légèrement, avant de murmurer. Je suis bien là... Des baisers qui se perdent dans tes cheveux alors que je tends un peu le coup pour ça. Et j'ai tellement envie de toi... Que je rajoute dans un sourire, dans le genre de supplique difficile à réaliser. Parce que c'est un peu plus compliqué pour nous. La fameuse loi de l’emboîtement qui est plus restreinte entre deux hommes. Enfin, ce qui disent ça ne sont pas souples, c'est tout. Mes lèvres qui reviennent chercher après les tiennes, parce qu'elles y n'ont pas assez goûté tout à l'heure. Pogne qui est remontée dans tes cheveux, pour appuyer l'échange, le rendre plus intense encore. Tant pis pour le jus d'ananas à cet instant, tant pis pour Mango qui me tire sur la manche avec son bec, histoire de me dire de le laisser revenir sous le pull. Attends mon bébé, papa retrouve une bouffée d'oxygène. Et Mouki s'occupe de venir achever le moment, en sautant sur le canapé et en mettant son museau pile entre nos visages, ce qui me fait manquer de lui rouler une pelle à  lui aussi, quand il sort la langue pour nous lécher les joues.

Naaan, Moukiii... ! Je souffle un rire quelque peu essoufflé en reculant la tête. Il s'étend encore un peu quand je sens les pattes du cabot sur mon poitrail, son petit corps s'agiter sur place de joie. Espèce de tue-l'amour, ton haleine n'a d'égale que les égoûts, cher toutou... Sourire sur le visage alors que je le regarde un peu, pas prêt à consentir de lui caresser le crâne, trop occupé encore avec le tien. Mes empreintes qui reviennent à se faire partout sur ta nuque, mon regard qui revient à toi, qui t'observe sans se lasser. J'inspire et revient me caler contre toi, plus sagement cette fois, nichant mon visage dans le creux de ton cou, à l'opposé de Mouki, comme pour tenter de m'en cacher. Qui a eu l'idée de l'adopter, déjà ? Sourire en coin, alors que je sens qu'on me picore la peau du cou. Zut. Je me détache dans un soupir, avise Mango qui réclame aussi. Bon sang, qu'ils sont indisciplinés tout ces enfants ! Je soulève le haut de nouveau, le laisse s'infiltrer de nouveau au chaud, les yeux encore dans les tiens. Oui, je sais trésor. Aucun commentaire, s'il te plaît. Lueur amusé, dans le regard, avant de venir écraser ma main sur ta joue, pour la caresser doucement, puisqu'il y faut être sage visiblement.
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Me voilà bien au chaud dans tes bras. J'essaie au maximum de ne pas t'écraser, parce que je me doute que tout ton corps doit être encore douloureux. Enfin je ne peux pas vraiment savoir, mais je ne veux pas te blesser. Alors je me maintiens bien avec mes mains pour juste rester au dessus de toi. Ne laissant que mon torse se coller à toi, limite je nous surélève. Petit sport à deux, mais pas le même de d'habitude. Mon nez qui se perd contre ta peau, je soupire doucement te montrant que je me sens bien, parce que je suis vraiment bien, complètement rassuré. Même si j'ai peur qu'il t'arrive un truc, comme je te comprends maintenant. Tes mots qui me touchent, tes mots qui m'achèvent. Je viens te grogner dessus à l'oreille en donnant un petit coup de bassin contre le tien. «  Tu dis ça devant les enfants ? » je ne peux pas m'empêcher de rire avant de venir déposer de léger baisers sur tout ton cou. Puis, le baiser qui rend tes propos bien trop réel pour mon corps. Le souffle qui se réchauffe un peu, je ne peux que participer à ce baiser avec envie et fougue, avant d'être interrompu par une petite bouille d'amour. Je me place à califourchon sur toi en redressant juste une peu le torse, juste histoire de regarder si je ne vais pas faire du mal à Mouki par erreur.

Mon rire qui chante avec le tien, je regarde Mouki puis Mango avant de soupirer un peu. «  Ils ne laisseront pas leur papas faire des choses sans les avoir couchés avant. » Je finis par revenir contre toi avec une légère moue. Je vais me facher si tu parles mal à Mouki. Il a un petit cœur lui aussi. Même s'il a vraiment une haleine horrible. Je te laisse rester contre moi, t'occuper de me donner de l'affection, alors que ça devrait être l'inverse, mais tu es couvert pas l'amour de Mouki et de Mango, alors moi je réclame toute ton attention. «  Entre Mouki et Mango on n'aura pas le temps de nous retrouver. » Je sais que j'ai peut-être trop mit de sentiment dans cette phrase. Faut bien que ça sorte à un moment, ça sonne presque romantique, alors je vais gâcher ce moment. «  Merci à eux. » Heureusement que le ton n'est pas méchant et que mon regard taquin en dit long, parce que je sais que tu aurais boudé si j'étais trop sérieux. C'est comme ça que tu marches, c'est comme ça que je t'aime. Chaque petite chose que tu fais, j'aime. Même quand tu gueules, même tes crises, j'aime chaque partie de toi, même quand on cœur a été brisé, j'ai pas su ne pas aimer ta sincérité. La seule chose que je n'aime pas c'est quand tu es loin de moi. Comment peut-on être encore accro ? Je crois que je serais perdu le jour où tu auras trouvé l'amour de nouveau. Je t'aime, mais j'ai tellement peu d'espoir d'être encore assez bien pour un type aussi cool que toi. Mes doigts qui glissent sous ton haut pour caresser tes flancs, puis simplement les effleurer pour essayer de te faire frissonner. «  On fait Noël ensemble ? J'imagine beaucoup un joli sapin avec plein de pins de Noël dedans. »

Je te regarde très sérieusement, pour essayer de te faire comprendre que je n'ai pas très envie que tu prennes l'avion pour l'Espagne et encore de faire Noël sans toi. On faisait ça quand on était en couple, enfin la première année j'ai un peu menti, j'ai jamais osé te parler de ma famille en elle même, de ce qui a pu m'arriver avant et de pourquoi on ne se parle plus. Alors, j'ai un peu rendu le tableau plus beau qu'il ne l'est avant de fêter Noël seul, heureusement qu'il y avait Mouki après.
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Han. Comment ça, "merci à eux" ? Han ! J'arrête de te caresser la nuque, fais mine de m'offenser sur place avant de rire parce que Mango me chatouille un peu quelque part. Le combo avec tes doigts qui m'arrachent un nouveau soupir, différent des autres. J'ai envie de m'étirer comme un chat le ferait, avec paresse et souplesse, pose lascive au possible quand un humain l'imite. Mais je me contente de te sourire, avant que le sujet de noël ne soit évoqué. Je cligne un peu des yeux, surpris par ta demande j'avoue, parce que ça fait quelque temps qu'on ne l'a pas fait ensemble, forcément. Oh, euh... C'est encore tôt pour y penser, tiens. Le sujet ne m'avait même pas effleuré. J'ai un pincement au coeur à l'idée de le faire loin de ma famille, mais rien que l'idée de reprendre l'avion possiblement... Je gère l'angoisse qui pourrait advenir soudainement rien qu'à cette pensée en inspirant plus fortement. C'est envisageable. Je hoche doucement, tout à y songer. J'irais sans doute pas en Espagne cette année, hum... Je te poserais bien la question sur ta propre famille mais un premier noël m'a suffit pour me faire comprendre que ce n'était pas un sujet à aborder. Tu me laisserais fiche plein de cadeaux sous le sapin sans trop râler ? Non parce que j'ai l'habitude d'un sapin bourré de présents moi, des tas de cadeaux avec tout un tas d'emballage différents, partout autour. Famille nombreuse oblige, si bien que ça me rendrait triste un sapin avec quelques paquets qui se battraient en duel dessous, aussi beau que puisse être le sapin et sa décoration. On a le temps encore avant, mais je préfère demander, histoire que tu me frustres pas une fois arrivée à la date fatidique. Quitte à y mettre des présents pour moi-même tout seul comme un grand hein, je m'en fiche. Je. Veux. Des. Cadeaux. Partout.

J'étire de nouveau le bras pour récupérer le verre pour reprendre une gorgée en redressant la tête, avant de le déposer, rameuter la main vers nous pour caresser la tête de Mouki. J'imagine que ma famille pourrait vouloir débarquer pour l'occasion. Aucune idée, ça m'angoisse un peu l'idée qu'ils puissent tous être dans un avion, pour le coup... Froncement de sourcils, j'ai comme un coup de frais qui me passe sur le corps, lent frisson d'horreur que couve le coeur. Tu ne risques pas d'être d'intervention en restant sur place toi, d'ailleurs ? Je me perds dans mes pensées, à songer à ce qu'a pu être certaines de nos soirées quand il te fallait partir en urgence. Les lèvres pincées à cet instant, à me dire que ça me ferait sacrément chier que ça puisse advenir le soir du réveillon ou à noël même. Mais en même temps, je ne suis pas en mesure d'exiger quoi que ce soit, ni même te dire que je n'ai pas envie de m'en faire pour toi ces fameux jours. Si jamais, je m'occuperais du repas, pas envie de commander quoi que ce soit pour Noël ! Il y a des sacrilèges qu'on ne peut pas faire. Et celui-ci en ferait parti.
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Ta réaction qui en dit long, autant sur ton inquiétude que ta tristesse de ne pas le faire en famille. Je te regarde dans les yeux pour essayer de te rassurer du mieux que je peux. Tu sembles vraiment perplexe, mais j'en ai vraiment envie de mon côté. «  Tu peux remplir la pièce de cadeau si ça te rend heureux. » Je n'ai pas besoin de plus que de te voir sourire avec ta bouille d'enfant. Je me mets à rire doucement, parce que ça me fait rire, l'idée de te frustrer. J'aurais un gosse qui boude pour Noël. Le bout de mon nez vient chercher le tien pour faire un bisou esquimau avant de venir regarder sous ton haut pour chercher Mango. «  Alors l'Espagne viendra à toi. Les accidents d'avions ça arrive quasiment jamais Silv. Je comprends ta peur, mais si tu veux y aller je t’accompagne. Je ferais des allés retour. » Oui, parce que je me vois mal passer Noël avec ta famille comme si j'étais de nouveau de la famille. Comme si on ne s'était jamais quitté toi et moi. Je me demande bien ce qu'ils pensent de moi. Je te regarde un instant dans les yeux l'air très sérieux. Je ferais ce qu'il faut pour que tu sois heureux, surtout à Noël, parce que c'est toujours très important pour toi.

Le cœur qui se serrent avant que je me redresse pour essayer de dire ça sans trop te blesser. « C'est possible, oui. Je ne peux pas te promettre d'être là toute la soirée. Ils savent que je n'ai jamais rien de prévu pendant les fêtes. Même en prenant un jour, je n'ai pas vraiment le choix. » Je te souris un peu tristement, mais j'ai bien une idée en tête. Ça va me coûter un bras, mais je crois que faire venir toute ta petite famille serait le plus beau cadeau. Je me baisse pour poser mes lèvres contre les tiennes. « Je vais encore te gâcher une soirée. » Maintenant je sais que j'étais vraiment un mauvais petit ami. J'éclate de rire avant de hocher vivement la tête. « Alors je ne comptais pas cuisiner. J'attendais vraiment que tu te proposes. Tu sais que j'aime ta cuisine. Tu es le seul à me faire de vrais bons petits plats. » Qui me font craquer à chaque fois. Qu'est-ce que j'aimerais ne manger que tes plats. A la place, c'est donuts et café. Avec des pâtes que j'arrive à faire brûler. On n'a pas le même niveau en cuisine, comme en vie de couple, comme dans la vie en général. Tu sembles avoir tout ce que je n'ai pas. Mes mains qui attrapent les tiennes pour les poser sur mon ventre sous mon haut, l'air de rien. Je les laisse là et je viens caresse Mouki énergiquement. « C'est qui le petit bonhomme qui va porter des petits vêtements pour Noël très bientôt ? » Je remonte mon regard vers toi les joues un peu rouge. « … On dirait toi avec Mango, pas vrai ? » J'arrive pas à ne pas aimer Mouki comme il se doit. C'est le cadeau que tu m'as fait. Il n'a jamais arrêté de me rendre heureux, il a toujours été là même dans les pire moment. C'est le seul avec toi, personne d'autre n'arrive à me supporter comme vous le faites.  
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"Quasiment." C'est ce "quasiment" qui semble très parlant. C'est pas délicat comme remarque à quelqu'un qui en ressort tout juste, d'un crash. Je me sens comme encouragé soudainement dans cette angoisse qui me scie l'estomac. C'est carrément trop tôt pour me dire ça. Peut-être qu'en appuyant sur ce point, tu te rendras compte que c'était pas la chose la plus à même d'être dite en pareille circonstances. Bref. Tentons de passer à autre chose, parler de l'intervention que tu pourrais avoir à faire. Et en effet, il y aura sans doute. Je retiens un énième soupir, un agacement qui se creuse en secret et pour lequel j'ai arrêté d'avoir le droit d'en dire quoi que ce soit. Alors je me contente de la fermer, hochant légèrement, l'air de te dire que c'est entendu. Pas comme si c'était vraiment important, pas vrai ? Je détourne le regard, sens ton baiser sans y réagir outre mesure. Mais non. J'ai la télé et Mango. Et ça sauve toutes les soirées ça. Netflix me semble pas mal comme partenaire de vie, au pire. Bon, la cuisine... Encore heureux que tu comptais pas cuisiner. Même pas tu approches de ma cuisine... Pas envie de me retrouver avec de la fumée dans tout l'appartement parce que tu aurais voulu faire le grand chef ! Mon masochisme a ses limites... Je sens tes mains venir prendre les miennes et je dois pincer fort les lèvres pour ne pas laisser un petit "aïe" ressortir quand tu me fais bouger le poignet qui se repose dans son attelle. Et quand tu me relâches, je laisse cette main-là retourner à son inactivité plutôt que me de risquer à retarder la guérison que tu as toi-même réclamée plus tôt. Oublions le sujet, pour le moment.

J'inspire et regarde Mouki quand tu en parles, me demandant bien comment tu vas le fringuer pour l'occasion, tiens. Je lui trouverais bien une petite tenue de lutin de noël, ou de père noël carrément. Ou un petit costard ? Bon sang, dans quoi est-ce que je dépense mon argent parfois ? J'en reviens à toi à ta question et j'étire un sourire de nouveau. Pire que moi, trésor. Mango s'habille de mes pulls, je ne lui en mets pas sur le dos ! Ça s'arrange pas avec les années, courage. Parce que ça reste à jamais chou, contrairement à un être humain. On vieillit nous, on prend des rides, des cheveux blancs, du bide, on perds des centimètres, on finit tout mou et c'est effrayant. Fais froid... Que je marmonne, retirant la seconde main finalement de ton ventre, pour tenter d'attraper le plaid qui traîne toujours dans le canapé. Et je te repousse finalement un peu pour me redresser, sans doute quelque peu blessé encore, pour réussir à l'attraper sans trop déranger Mango qui s'est installé confortablement. Pire qu'un chat, cette petite bête. J'étend le plaid une fois qu'il est avec moi, me réfugie dessous et apprécie sa douceur contre la peau et étonnement aussi contre la barbe. Il serait quand même grand temps que je me rase, je vais finir pas ressembler à un ours.

On commande des pizzas pour ce soir ? Je ferme les yeux, me vautre totalement dans ce moment de volupté, le tout accompagné d'un bâillement. Ma main qui revient sous mon pull pour câliner la tête plumée, lui gratter l'encolure et j'imagine sa petite tête satisfaite, ses propres yeux fermés et je craque complètement. J'ai envie de tout enlever finalement et d'attraper mon portable pour le prendre en photo, mais la fatigue m'empêche d'être bête et me faire rester sagement ainsi. Ou des makis... Mon esprit qui part dans des élucubrations à propos de nourriture, une envie qui vient après une autre, l'idée que je pourrais tout manger dans la même soirée avant de me rappeler que mon estomac n'est pas un trou sans fond malheureusement. Alors je vais me contenter d'un seul type de repas pour le moment. Avec du rosé... Une envie de vin, pas très raisonnable mais en même temps, je m'en fiche bien pour le coup. Suffira de pas prendre les anti-douleurs dans le même temps et voilà, je peux être pompette tranquillement. Surtout depuis le temps que j'ai pas pu boire un peu, tiens.
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Please, don't leave me. - Mer 26 Déc - 22:23


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Je te regarde avec un air désolé. J'ai gaffé, je le sais, je le ressens. Alors quand tu finis par me repousser un peu je me dégage de la pour te laisser tranquille. Le p'tit flic qui va se poser bien plus loin proche de la fenêtre pour ne plus se sentir mal. Ne rien montrer, même quand on est désolé, j'ai un sacré talent. Je reste assez loin Mouki venant finalement couiner à mes pieds parce qu'il doit ressentir que ça fait mal en dedans. Il sait comment je suis quand ça va. Je viens le prendre dans mes bras le laissant poser son museau contre mon épaule, l'avantage c'est qu'il te cache, que tu ne vois plus mon visage à ce moment où je craque quelques peu. Le seul moment où tu pourrais voir que j'ai mal. Je te tourne définitivement le dos en attrapant mon téléphone. Je file vers ma veste pour choper mes cigarettes et j'en glisse une entre mes lèvres . « Je vais acheter du rosé, sortir un peu Mouki en attendant la commande. Repose toi. » Froideur intense dans ses mots pourtant si simple. J'enfile le petit harnais à Mouki puis sa laisse. Avant de sortir sans prendre ma veste, je fuis juste très rapidement pour prendre l'air. Je reste pourtant un instant devant la porte, pour essayer de respirer. Dans le couloir, j'ai moins de chance de croiser du monde alors, j'y reste un petit temps, puis finalement, je commande pizza et Maki. On fera moitié moitié, comme ça tu auras ce que tu veux. Je file donc acheter une bouteille de rosé en me dépêchant, parce que je n'aime pas laisser Mouki seul dehors. Il couine et prend un air de chien battu quand je fais ça, puis après il sait me montrer qu'il m'en veut. Un peu comme Silv. Je me mords la lèvre regardant où en est la commande, puis je fais un petit tour en suivant le trajet du livreur. Je finis par réceptionner les makis en premier et j'attends la pizza en fumant devant l'immeuble.

Pizza, rosé et Maki en main, je te rejoins de nouveau, presque calme. Le cœur toujours à s'étouffer de douleur, mais j'arriverais à ne rien montrer maintenant.  Je pose le tout sur ta table basse en te regardant un instant furtivement. Je vais t'ouvrir la bouteille de rosé et je te donne un verre, parce que, j'ai bien vu ton poignet et je vais pas te faire plus de mal. Je murmure un peu presque pour moi-même. «  Je vais me laver, pour l'odeur. » Je file m'enfermer dans la salle de bain et finalement ma valise va mettre utile ici. Je frotte bien pour ne laisser aucune odeur de clope et je me brosse les deux au moins trois fois. Quand je ressors je pourrais limite briller tellement j'ai frotté. Jogging, t'shirt, je suis plus aussi beau que tout à l'heure, mais ça suffira bien. « Bon appétit. » Je me pose à l'autre bout de la table basse pour manger de mon côté, assis sur le sol avec Mouki qui monte sur mes jambes. «  J'en connais un qui veut de la pizza... il me bave dessus le cochon. »    
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Please, don't leave me. - Jeu 27 Déc - 9:32


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Le souci de quand on ne communique plus comme il faudrait avec quelqu'un, c'est qu'on ne peut savoir ce qui le rend soudainement si froid. Un soupir traverse mes lèvres, discrètement, quand je te vois au loin avec Mouki. Je ne peux deviner ce qu'il en est de ton côté et finalement, tu disparais bien assez vite. Bonne promenade... Je n'ai même pas le courage de te dire que j'ai quelques bouteilles déjà ici. Autant te laisser ton espace vital. Je me mets totalement sur le dos, soulève mon haut tout en aplatissant mon menton contre mon poitrail pour distinguer Mango. Il piaille un peu et je me redresse finalement pour venir prendre mon téléphone et le prendre en photo, tant qu'il a cette bouille absolument trop mignonne. Un regard sur celle-ci me fait remarquer les bleus qui marquent encore la peau et je relâche le téléphone en soupirant encore. Délogeant mon perroquet pour me relever, je viens à le remettre dans sa grande cage, pour prendre un peu de temps pour moi. Les fringues sont retirées bien assez vite et je prends mon temps pour me laver et me raser finalement, pour me débarrasser de la barbe que ce dernier mois a fait naître. D'abord les côtés, avant d'hésiter. Et finalement, je taille juste le bouc parce que j'aime bien, même si ça me vieillit un peu. Autant dire qu'à cette réflexion, j'ai voulut tout enlever avant de me retenir.

Je me change avec ce que j'ai dans mon sac, n'ayant donc pas le courage d'aller jusqu'à ma mezzanine. Puis j'attrape la télécommande de la stéréo et lance de la musique, hésitant avant de mettre finalement du jazz festif, comme pour tenter de me détendre. De retour sous le plaid, Mango chantonne parfois sur le rythme, je l'entend qu'il saute sur place et ça me fait beaucoup rire alors finalement, quand tu rentres, tu me trouves à le regarder, affalé sur un bout de dossier du canapé. Mon regard qui te suit, avant que tu ne disparaisses de nouveau. Et ben. Le jazz ne pourra rien contre cette espèce de lassitude qui est installée, je crois. Je me redresse pour attraper les pizzas et les mettre au four, mettant celui-ci en mode chaud pour garder celles-ci comme il faut sans qu'elle ne cuise une seconde fois pour autant. Deux verres entre mes doigts, posés sur la table basse, de quoi déboucher la bouteille, j'observe ton choix avant de sourire légèrement à me dire que les américains ont vraiment des goûts de chiotte avec leur vin. Même si je me doute bien que t'as dû prendre le moins pire du lot, mon éducation à l'art du vin doit être restée quand même.

Et j'attends après t'avoir glissé quelques billets dans ton porte-feuille, le repas disposé, que tu ressortes. Quand c'est chose faite, je t'attrape à la volée de ma voix. Tu peux attraper les pizzas s'il te plaît, elles sont dans le four ? Les couteaux sont déjà là, les fourchettes aussi si jamais l'un de nous galère avec ses makis. Tu connais encore mes goûts pour eux, d'ailleurs, tiens. Tu reviens t'asseoir et donc, c'est à l'autre bout. Bon. ... Bon appétit, ouais. Je me sens crispé, te laisse faire glisser ton verre vers toi, hein. Le silence qui s'installe de mon côté, qui ne réagit pas grandement à ta remarque sur Mouki. Je pioche un premier maki, sauce soja sucrée directement, le mange tout en réfléchissant. Et après quelques autres makis, je me décide à mettre les pieds dans le plat. Pourquoi tu tires la gueule ? Les yeux qui se relèvent vers toi immédiatement, pendant que je pose la question. Histoire de voir ta tête et ton expression. J'ai dit ou fait quoi encore ? Nouveau maki englouti, je sais pas vraiment si j'arrive à en savourer le goût. Alors je repose les baguettes pour boire une gorgée de rosée, l'alcool étant enivrant même quand on a le goût à rien. Fou comme on arrive à se prendre la tête même en étant plus ensembles.
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Please, don't leave me. - Jeu 27 Déc - 14:57


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J'attrape donc les pizzas en passant pour venir les poser devant nous. Entre toi et moi. J'essaie de rester le plus neutre possible, mais ta question me fait grimacer. Je baisse le nez vers Mouki avant de soupirer. Comment dire que je me sens juste con. Que ce n'est pas du tout ta faute, que c'est juste encore moi qui merde. Alors je me remplis bien la bouche de rosé, je bois encore et encore, vidant mon verre d'un coup. Puis je regarde mon verre en faisant la moue. « C'est presque aussi nul que moi. » Soupire qui échappe de mes lèvres avant que je ne vienne te rejoindre, pour m'installer contre toi. « Ce n'est pas après toi que j'en ai. Je m'en veux d'être toujours un abruti avec toi. » Je viens glisser ma main dans la tienne pour retrouver un simple contact, tu peux sembler que je tremble un peu, mais que ma face ne montre toujours rien. Quand on a vécu comme ça toute sa vie, ce n'est pas facile de changer, encore moins avec un métier comme le mien. Pas de place pour les sentiments dans la police, encore moins dans la DEA. Ne pas s'apitoyer sur le sort des gens. Encore moins de ceux qui vendent. Alors qu'ils sont tous dans la merde généralement. Je ramène ta main doucement jusqu'à mes lèvres pour l'embrasser un peu en regardant notre repas. « Je ne voulais pas te blesser Silv. Je... » J'aurais tellement de choses à te dire. Tellement de mot qui ne sortiront surement jamais. Nous sommes des amis, mais nous ne sommes plus un couple,c'est peut-être pour ça que j'ai encore plus de mal à communiquer. Je me sens idiot dès que je pose le regard sur toi. Entre le souffle qui se coupe, le cœur qui s'affole et cette envie perpétuelle que tu me touches. Je ne sais plus ou donner de la tête. Je dépose de léger baiser sur chacun de tes doigts comme pour me faire pardonner.

Je n'ose plus parler, plus aucun son et le seul mouvement sur je fais c'est pour me cacher contre ta main. Je fais bien attention à chaque mouvement que je fais quand je te touche maintenant. Devenu plus doux, moins stupide, bien entendu ça ne durera pas longtemps. Je finis par relever le nez vers toi avec un air qui montre pas mal de souffrance. Très peu de différence avec mon visage neutre, mais je sais très bien que toi tu seras lire la différence. « Je n'arriverais pas à exprimer... à quel point je suis heureux de te retrouver. J'ai toujours été plus démonstratif au lit que vocalement. Je n'ai jamais eut aussi mal. » J'ai déjà eu très mal, le jour où on a rompu, mais je savais que tu restais là, même si on était plus ensemble. L'idée de te perdre définitivement est la chose la plus douloureuse que j'ai pu ressentir. Je relâche doucement ta main pour venir attraper ton visage avec mes mains. Lèvres qui rencontrent les tiennes, je t'offre un baiser différent. Le même que notre premier, mais avec un truc en plus. La naissance d'une nouvelle peur. Elle me fera encore plus me dire que je ne suis pas celui qu'il te faut, parce que je pourrais m'attirer des ennuis et t'en attirer aussi. Je ne veux pas qu'il t'arrive un truc. Je sais pourtant que je ne peux pas te protéger du monde entier, je ne suis même pas capable de te protéger de ma propre connerie.
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Please, don't leave me. - Jeu 27 Déc - 15:30


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Au moins le rosé ne trouve pas grâce à tes yeux non plus et ça me rassure. C'est bon, tu as retenu les leçons sur la question. Je t'observe te lever, à me demander ce qui se passe donc au final. Tu trouves place à mes côtés et je te laisse faire, t'écoute et t'observe dans le même temps. T'as l'air affecté et soucieux, quand on y regarde bien. C'est fatiguant d'user de trop d'un décodeur, tu sais. J'ai pas grand-chose à dire sur le coup, j'attend la suite parce que je me doute de quoi tu parles dans le fond, mais que je n'ai pas envie de te couper dans ton chemin de croix personnel. Alors j'attends, sens le picotement dans le poitrail face à tes baisers contre ma main. Tu ne m'as pas blessé. Ou peut-être juste un peu, mais ça n'a pas grande importance dans le fond. Si tu étais délicat, trésor, ça se saurait. Ne t'en veux pas autant pour si peu. Parce qu'on est pas sortis de l'auberge autrement. Depuis quand tu t'en fais pour si peu de choses, d'ailleurs ? Quand tu redresses la tête et non la barre, mes doigts viennent te dévorer une joue, pour la caresser avec douceur, me retenant de lâcher un soupir face à cet air battu que je pourrais reconnaître entre mille sans doute. Il y a encore ta main contre la mienne, puis tes mots qui s'abattent sur ma pauvre carcasse déjà bien assez abîmée, élimée. Je t'observe, interdit un instant.

River... Comme toute réponse, parce que je ne sais quoi répondre à cela. Alors finalement, c'est toi qui vient à moi, dans un nouveau baiser très différent des autres. T'emballe pas, Silverio. Ma petite voix interne qui tente de me rendre raisonnable, alors que ma main libérée s'en va dans ton dos pour en agripper le tissu, tandis que je te rends ce baiser-là. Il a un arrière goût de désespoir, ton baiser. Je crains de trop comprendre ce qu'il pourrait signifier. Et c'est un peu blessant, dans le fond. Parce que j'ai besoin de mots, moi. Bouche qui s'abreuve de la tienne, bien plus efficace que le vin pour me rendre ivre. Pourtant, le baiser se rompt et je retrouve un souffle quand celui-ci venait à me manquer, réveillant quelque chose qu'on préfère savoir enfoui encore. Le visage qui s'en va se nicher dans le creux de ton cou alors que les poumons se remplissent d'air en grandes goulées enfiévrées, par peur d'en manquer encore, que ça brûle de nouveau. T'es tout pardonné... Je le dis dans un sourire alors que mes paupières se ferment un peu, me plongeant dans une réflexion certaine et profonde.

Il faut juste accepter... Accepter qu'il n'y a que le temps qui pourra me rassurer, sur certains points. Pour le moment... J'inspire une nouvelle fois, me redressant pour revenir regarder le repas, avant toi. C'est encore trop tôt. Beaucoup trop tôt, même. Les plaisanteries possibles, les "bons conseils" dont ne maîtrise rien, les remarques. En parler, simplement. J'en suis incapable. Alors, arrête de te mettre la pression, d'accord ? Ma pogne qui revient à tes traits pour tenter de lisser l’inquiétude que je lis dessus. Évitons juste le sujet... Jusqu'à ce que je l'aborde moi-même de nouveau un jour. Entendu, trésor ? J'ai failli déraper. Le mot doux qui n'était réservé qu'à toi, lorsque nous étions ensembles, qui a voulu ressortir. Il m'a fallu une concentration monstre, pour m'en tenir à ce "trésor" générique, que tous entende parce qu'il m'amuse en l'état. À se demander comment ils n'ont jamais soupçonné la bisexualité encore auparavant. Du bout des lèvres, un baiser déposé sur les tiennes, avant de reculer et revenir au repas, après un sourire. Je crois que Mouki t'as volé la part que tu avais sorti, tiens. Elle n'est plus sur la table, en tout cas. Nouvelle gorgée de rosée.
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Please, don't leave me. - Jeu 27 Déc - 19:29


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Je te regarde quand tu viens te nicher dans mon cou, quand notre baiser n'est plus qu'un délicat souvenir que mes lèvres réclament encore. Le cœur qui se tape un solo de batterie endiablé dans ma cage thoracique. Je ne peux pas m'empêcher de rire un peu, heureux de me savoir pardonné, même si je ne me pardonne pas moi-même, savoir que toi tu me pardonnes me rend un peu heureux. Je pose mon front contre le tien avec une légère moue. J'ai bien compris que je ne devais plus parler de ça et encore moins essayer de te rassurer, parce que je n'ai jamais su le faire. Aucun moment avec moi n'a été rassurant. Je n'ai jamais su me montrer assez présent pour calmer tes peurs ou tes inquiétudes. Alors ce soir, je ferais de mon mieux pour ne plus essayer. « Je la ferme et je t'écoute. C'est toujours comme ça que ça marche le mieux entre toi et moi. Puis j'adore t'écouter parler. Pour mieux te faire taire en remplissant ta jolie bouche. » Je dépose un baiser sur le coin de tes lèvres avant de regarder la table. La petite part de pizza qui a disparu. « MOUKI ! NON ! » Je me précipite pour essayer de l'attraper, mais Mouki part en courant la pizza dans sa gueule. « Reviens ici p'tit monstre ! Tu vas finir tout rond ! Mal élevé ! » Je lui cours un peu après avant de finir par l'attraper et lui retirer la part de pizza. Il me regarde avec sa gueule de chien battu et je soupire doucement en le ramenant vers sa gamelle pour lui donner sa nourriture à lui. « C'est moins appétissant, mais c'est bon pour toi. »

Regard qui revient à toi pendant que je jette le morceau. « Il aime la mauvaise nourriture comme ses papas. » Je ris doucement avant de revenir m'écraser à tes côtés pour te tirer contre moi et embrasser le haut de ton crane. Merci Mouki d'avoir rendu la situation plus légère pour moi. Je prends mon téléphone pour venir l'éteindre et le poser sur la table. « Je n'ai pas envie qu'on m'appelle d'urgence ce soir. J'ai déjà mon urgence à moi. Trois sales bêtes à qui je dois donner de l'affection. Je suis si gentil. » Ironie sur les derniers mots, parce que tu sais qu'en dehors de toi, je n'ai jamais été doux. Que tu as rencontré un flic grognon pendant l'enquête, puis un autre homme quand on a fini. Toi et moi, c'est toujours spécial. Je regarde Mouki du coin de l'oeil en venant prendre une part pour le narguer. « Sale bête. Heureusement que je t'aime. » Les mots sont dit, mais mon regard a dévié sur toi à la fin. Les sourcils haussaient, je tourne la tête pour manger en regardant ailleurs histoire de me faire oublier. « Hm. Tu veux regarder un film ? Je te proposerais bien de danser, mais, ça veut dire, mes mains sur ton joli cul et tes pieds qui ne touchent pas le sol. » J'imagine la scène en souriant d'avance. « Ouuuh. Oublions. Regardons un film. » Avant que l'imagination laisse place à une situation que les enfants ne comptent pas nous laisser avoir. Puis de toute façon, je préfère te retrouver à dormir contre moi, c'est mieux si tu te reposes. Puis comme ça je peux te regarder dormir sans me sentir coupable. 
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Please, don't leave me. - Lun 7 Jan - 17:41


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Oh, la remplir comment ? Sourire en coin, avant de signaler la disparition de ta part de pizza. Et je me mets à rire face à la scène qui se découle ensuite, de toi qui chasse ce si petit chien à la part si grande dans la gueule. Le verre à la main, à boire tranquillement, appréciant toutes les saveurs qui se déversent dans le palais. Regard sur le spectacle offert, regret pour cette part qui n'est qu'un immense gâchis finalement et te voici de nouveau à mes côtés. Je mange très équilibré je te signale ! Sauf ce soir, peut-être. J'ai le droit, ok ? Surtout après un mois à l'hôpital ! Baiser sur le crâne, rire soufflé encore après cette indignation, je te regarde faire et je me sens rougir un peu bêtement face à ce geste d'éteindre ton téléphone. Comment ça, trois ? Ta queue ne compte pas, tu sais. Sourire satisfait, parce que Mango est à MOI. Possessif avec mon perroquet ? Si peu. Du coup c'est Mouki qui a les mots d'amour. Aïe. Le nez toujours dans mon rosé, j'ai l'impression d'avoir moins faim. Je te laisse plutôt la pizza, sensation que ça va être trop pour moi, me contente de quelques makis encore. Y'a d'autres façons d'avoir tes mains sur mon sublime fessier sans que je touche le sol, en dehors de la danse. Un léger rire qui s'échappe de moi alors que je regarde l'appartement. On peut mettre de la musique et discuter simplement. Sauf si j'ai raté un super film qui vient de sortir sur Netflix durant ma convalescence et qu'il faut absolument que je le regarde parce qu'il disparaîtra du catalogue après ce soir ?

Je m'amuse un peu, avant de prendre mon propre téléphone pour me connecter à mon enceinte au loin. L'avantage du tout connecté. Quelques manipulations, la musique lancée sur le téléphone et doucement, les premières notes s'étendent dans l'air, s'entendent. Et je chantonne à peine, apaisé, avant de reprendre mon verre de rosé en main. Bon sang, ça m'a manqué. Tout. De simplement mon appartement à ce genre de situations. Ma tête qui vient se poser contre ton épaule et j'y ferme un peu les yeux, chantant - faux - quelques paroles offertes, le sourire aux lèvres face à ce bonheur retrouvé. Sans doute que j'ai pas le droit d'être ainsi reposé, après tout ça. Je me sens un peu coupable, je crois... Je murmure, après quelques notes de musique encore. Toujours là, la tête toujours ancrée à ton épaule. Le verre encore porté vers moi pour le terminer et le poser sur la table dans un soupir. Je ne devrais pas être... Être si... Comment dire... ? Syndrome du survivant, face aux morts. Je me sens juste... Coupable. D'être là, là où beaucoup d'autres ne le seront plus. Tant de famille qui sont en deuils. Des amis qui sont morts et à qui j'ai survécu... Le monde me semble si cruel. Pardon... J'ai un peu froid, à cet instant. L'impression de virer un peu fou, depuis tout ça. Coupable, surtout.
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Please, don't leave me. - Mar 8 Jan - 3:07


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Je ne peux pas m'empêcher de rire quand tu sembles être amusé par la situation. Mauvais père qui rit devant son gosse qui fait des bêtises, mais faut bien un grognon et un sympa. Posé contre toi je viens à rire doucement face à tes mots. « Mouki, toi et la drama-queen. Faut pas l'oublier, sinon c'est catastrophique. » Petit sourire amusé, parce qu'on sait tous les deux que tu es une vraie drama-queen et c'est quand ça que je t'ai toujours aimé. Toujours avec ton surplus d'émotion quand moi je n'en ai jamais assez. Je t'écoute, écoutant tes douces propositions et finalement discuter en restant contre toi ça me suffira amplement, parce qu'en vrai, c'est tout ce que je demande, de t'avoir là contre moi. « Tu n'as raté aucun film avec toi dedans. Promis. » Mon nez qui vient se perdre dans tes cheveux, sentir ton odeur, ta chaleur, alors que j'ai cru ne jamais te retrouver. Ma main qui vient se poser doucement contre ta cuisse pour te la caresser, essayant de calmer tes peines, sans me rendre compte que tu culpabilisais autant. Je te regarde avec un air vraiment triste puis finalement je viens passer mon bras autour de toi, t'obligeant à m'aider un peu et je te serre contre moi du mieux que je peux le faire. Je viens déposer de léger baiser sur tout ton visage. « Ne te sens pas coupable. Tu n'es pas la cause de l'accident Silv' » la gorge qui se serre et la voix qui clairement est étouffée. « J'ai eu si peur de te perdre tu sais... Alors oui... C'est triste, mais tu n'y es pour rien. » Nez qui revient se cacher dans tes cheveux , mes bras qui t'enlacent et qui te gardent contre mon torse. Autodéfense pour ne pas te laisser voir encore ma peine. « Ce que je vais dire est égoïste, pardonne moi, mais je suis vraiment heureux que tu sois ici avec moi. C'était si horrible de ne pas savoir... De ne pas pouvoir te voir ... Excuse moi d'être égoïste...» Ma main qui glisse sur ta peau, besoin persistant de te montrer que je suis heureux par des attentions physique et non pas orale, en même temps, il n'y a pas assez de mot pour exprimer la joie que je ressens là, ni même la peur.

Je ferme les yeux en continuant mes caresses qui restent pourtant si chaste. Faut bien avouer que je ne pourrais pas te toucher autant que je le veux là. Je risquerais de te faire mal à chacun de mes mouvements. Alors je me contente des endroits où je ne t'entends pas te plaindre de douleur, juste histoire de partager de la douceur et du réconfort. « Je n'ai plus envie de te lâcher. Plus jamais. Restes avec moi... » Je viens chercher ton regard pour te supplier sans utiliser les mots qu'il faut pour, de toute façon mes lèvres viennent s'emparer des tiennes pour te harceler avec de petits baisers chaste, mais qui me donne de plus en plus chaud, plus j'en fais. Il y a mon cœur qui cri je t'aime et moi qui reste silencieux.  
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Please, don't leave me. - Mar 8 Jan - 3:59


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Pas envie de me voir à l'écran. Ça ira, pas la peine de me rappeler combien je ressemble à rien encore. Pas la tête à ça, de toute manière. Le verre qui se termine et je me sens juste... Juste tellement mal, face à tout ceci. Face à ce confort retrouvé, à ta présence, à tout ce qui est présent à cet instant. Je me suis senti mourir, River. J'aurais dû le rester, n'est-ce pas ? Là où ils ont tous péris à côté... Pourquoi moi en particulier ? Tu ne me croirais pas... Qui pourrait le faire ? Même moi... Même moi je n'arrive pas à comprendre. Alors je te laisse me serrer entre tes bras, l'envie d'y chouiner qui me prends. Et je me dis que j'ai bu trop vite en pas assez de temps, que j'ai perdu l'habitude avec tout le reste. Et pourtant, j'ai envie de finir saoul afin de ne plus penser à tout ceci. Alors peut-être que face à tes mots, je me mets à pleurer un peu. C'est si horrible... Parce que je suis heureux aussi. Que je devrais pas l'être, pas avec tout ça. Que je ne parviens pas à pleurer le tout correctement. Et même là, je ne sais pas ce qui me pousse à verser des larmes. Je me sens tel l'intrus dans l'équation, avec ce truc en moi. Ou peut-être que je suis fou, que c'est la seule manière que j'ai trouvé de justifier tout ça.

Il y a tes mots qui m'achèvent au travers de ton regard. Je ne te mérite pas. Les lèvres qui se trouvent et moi, moi, je ne veux rien de chaste. J'ai ce besoin impérial que tu me rassures tu sais. Égoïstement. Alors je viens à chercher un peu plus tes lèvres, à t'amener un peu plus contre moi de ma main disponible pour ça. Et les doigts qui serrent fort, le souffle qui souhaite se perdre, la tête qui veut se vider de toutes les saloperies qui règnent dedans. La supplication qui tombe, entre deux baisers. J'ai tellement envie de toi... Le sanglot encore perceptible dans la voix, dans les gestes, dans ce désespoir perceptible et que je n'aurais jamais cru montrer aussi franchement. On range... La nourriture et... Nouveau baiser, je me perds dans cette fièvre que tu as fait naître si simplement, cette vitalité que tu peux tellement représenter. On monte... Pour être que... Tous les deux. Des baisers qui se perdent dans ton cou, sur ta mâchoire, ton menton. S'il te plaît... Souffle de désir contre ta peau, brasier éveillé, le désir qui se fait ressentir alors que ma main cavale sur toi, s'en va plus bas pour caresser par-dessus les tissus.
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Please, don't leave me. - Mar 8 Jan - 4:26


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Tu me donnes chaud, là où moi je ne voulais que de simples baisers pour te vider la tête. Puis y'a tes mains qui se baladent sur moi, les soupires d'envies qui ne se font pas attendre, tu me rends fous. J'ai presque peur de te blesser en te repoussant, mais je ne ferais pas ça. Je ne peux pas risquer de te faire du mal. Alors je remonte doucement ta main sur mon ventre, même si physiquement mon corps est okay, mentalement, j'ai encore le choix. Je dépose une dernière fois mes lèvres contre les tiennes en grognant. « Pas ce soir Silv... J'en ai très envie, mais je voudrais pas aggraver une blessure et ne plus pouvoir te toucher pendant encore plus longtemps... On va attendre que ton corps... se soigne, okay ? » Je pose mon front contre le tien, mes yeux qui se ferment et c'est terriblement dur de te résister, tellement dur de ne pas te toucher. Je me lève doucement pour venir ranger la nourriture, avant de te regarder dans les yeux en souriant un peu. « Toi quand ton corps ira mieux... » Je te ferais l'amour encore et encore jusqu'à ne plus pouvoir. Je t'offrirais mon cœur toute une nuit sans que tu le saches, parce que ça a toujours été comme ça. La passion et l'amour que je ne t'offre que dans un seul moment et là je peux te dire que j'ai beaucoup des deux à te donner. Je viens poser le petit panier à Mouki là où il dort habituellement et je reviens vers toi pour te porter et te monter dans la chambre. Je te pose sur les couvertures doucement me retrouvant un peu sur toi, un instant. « Je. » T'aime, mais ça serait trop simple. Trop beau. « t'aide à retirer tes affaires sans que ça ne fasse augmenter la tension entre toi et moi ? » Je viens t'embrasser avec une fougue certaine , mais finalement je t'aide  juste à retirer tes affaires, très rapidement. Dans ma tête je me répète de ne pas craquer. De résister à mon envie de toi, mais aussi, de ne pas rendre la situation trop excitante. Je retire mes fringues pour finalement me glisser dans son dos, mon torse devant se coller contre ta peau pour t'offrir ma chaleur. La couverture est rapidement ramenée sur nous et mon nez qui se glisse contre ta peau, ma main qui trouve la tienne pour enlacer nos doigts. « Ne me quittes plus Silv... par pitié... » J'embrasse ton épaule doucement avant de simplement murmurer un peu plus simplement. « Reposes toi... Je vais prendre soin de toi. Si tu fais des cauchemars, je serais là pour te réconforter. » Baiser simple sur l'épaule avant que j'écrase ma tête contre l'oreiller, mais je n'ai pas envie de dormir. J'ai juste envie de rester contre toi, rester à sentir ta chaleur, alors cette nuit je vais veiller sur toi et tu pourras m'en vouloir demain quand je dormirais contre toi sur le canapé.
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Please, don't leave me. - Mar 8 Jan - 4:58


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Et c'est un refus. Qui fait terriblement mal, tu sais. Bien... J'ai encore envie de pleurer, mais je ne montre rien. Je me sens me renfermer, faire comme si ce n'était rien. Mais il y a cette chose qui gronde en moi, qui me lacère les viscères, les quelques grammes de raison. La confiance en moi mise à terre quand tu te relèves. Alors je me serre finalement un nouveau verre de rosé pour le boire en regardant dans le vide, buvant quelques gorgées, avant de me relever pour préparer Mango à dormir cette nuit. La cage est bien assez vite recouvert après quelques caresses dans ses plumes, toujours à tenter de ne pas pleurer. Je me sens... Tellement mal. J'ai du mal à respirer et ça me fait suffoquer un peu plus. Je termine d'une traite le reste de mon verre avant de le poser dans l'évier, te laisse m'emporter quand tu reviens. J'aimerais bien protester, te rappeler que je ne veux pas aller dormir là-haut, mais j'ai peur de me trahir. Alors vu que tu as déjà oublié, je n'en dis rien et te laisse faire. Qu'un vide certain qui s'est installé en moi, je ne dis plus rien alors que tu fais sans doute de ton mieux. Et ça gratte, entre les côtes, dans les reins, les sabots qui m'écrasent la cervelle. C'est bon, je serais sage. Allongé à moitié, je ne réponds que peu à tes baisers, tente de te souffler de l'être aussi du coup. Et bien assez vite, je me retrouve sur le côté. La lumière éteinte, toi contre moi. Le regard dans le vide que le noir offre plus que confortablement. C'est une torture, comme instant. Mais je ravale chaque larme qui me font l'effet de lames dans la trachée. Je bouge légèrement, comme pour te dire que j'ai entendu. Bonne nuit, River... Et le silence qui nous cueille alors qu'il me faudra un long moment avant de réussir à retrouver de la force, quand la créature réclame trop. Alors je te laisse dans le lit, te dis que je peux me débrouiller quand tu me proposes ton aide, te dit de te rendormir. Je descend les escaliers pour aller m'enfermer dans ma salle de bain. De longues minutes qui passent, où je fais mine de me brosser les dents - le faisant pour de vrai ceci dit - où la chasse d'eau est tirée. Et dans celle-ci, le résidu d'un plaisir solitaire qui n'avait rien de plaisant. Juste un besoin de satisfaire un tant soit peu ce qui peut m'assouvir de ses désirs désormais. Dans le miroir, quand je relève les yeux vers mon reflet... Je ne m'y reconnais pas.
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