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BLACK SEA — adrian

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BLACK SEA — adrian - Jeu 14 Fév - 17:20

black sea ★ adrian & nerissa
  Le sifflement d'une bouilloire en arrière-plan, le ronronnement des analyseurs qui tournent à côté d'elle. Elle détourne les yeux de l'écran sur lequel elle travaille, laisse dériver son regard vers l'étendue céruléenne qu'elle distingue à l'horizon, promesse d'un autre monde et de contrées lointaines. Consumée de l'envie d'entre en mer, d'être au loin, de partir sans un regard en arrière, tout abandonner, tout oublier. Elle ne le peut pas, cependant, ne le peut plus. Une vie liée à la sienne, une vie pour celle perdue — elle pleure encore la perte de l'ami cher, d'Aksel tombé sous les affres de la vengeance, disparu, arraché. Père de l'enfant, incapable d'honorer la promesse de la soutenir dans l'épreuve — parce qu'il était parti. Alors elle lâche un grognement rageur, balaie la surface de son bureau, fait voltiger les livres et les stylos, dans l'espoir vain de trouver un peu d'apaisement dans le chaos qu'elle disperse.
Peine perdue.
Il ne sera que le temps pour effacer la douleur de la perte rencontrée. Ce n'est qu'une brève séparation, elle le sait; les chemins qui s'écartent pour se croiser un jour, dans un autre monde, dans une autre vie.
Alors elle ferme les yeux un instant, se ressaisit. La mort n'est qu'au-revoir, pour elle, pour lui. A elle d'élever l'enfant qui portait le dernier éclat de vie du Beliakov disparu.
Elle voudrait partir, ne le pourra jamais — elle se doit d'honorer la promesse, désormais.
Plongée à corps perdu dans le travail et le crime, lorsque la plupart des jeunes mères auraient profité des congés offerts; elle avait confié l'enfant nouveau-né aux soins d'une jeune femme, persuadée d'assurer l'avenir du bambin.
Avenir menacé, désormais, de la cruauté d'un flic qui se croyait au-delà des lois morales et humaines, qui dressait ses propres erreurs en lames pour la poignarder sans pitié. Se plier à sa volonté, se dresser en porte-faux, pour protéger sa fille, parce qu'elle avait juré. Elle méprisait l'homme, haïssait l'étranger dans chacune de ses cellules, brûlait de provoquer sa perte — et la seule pensée de son visage suffisait à embraser la rage dans le cœur vengeur. Doigts brusquement crispés sur les objectifs du microscope sur lequel elle s'est installée, elle se force à desserrer la prise, pour ne pas briser le coûteux équipement que l'on avait mis à sa disposition.
Elle aurait aimé tout dévaster, pourtant.
Laisser libre cours à la rage meurtrière, noyer le monde dans les vagues furieuses, parce que l'on menaçait de lui prendre sa fille, parce qu'on lui avait pris son ami le plus cher, parce qu'elle était seule, parce que son existence volait en éclats. Autrefois avide de cette violence dans laquelle elle se jetait alors à corps perdu, elle réalisait désormais qu'elle se noyait dans les abysses à laquelle elle s'était un jour abandonnée.
Qu'elle pouvait tout perdre.
Et elle le voit entrer, brusquement — dans son laboratoire, dans son domaine, comme si la seule force d'une pensée avait été capable de l'invoquer. Dents serrées à l'idée que, si les intrus n'étaient pas bienvenus dans la section de recherche du laboratoire, un badge de la DEA ouvrait probablement de trop nombreuses portes. Alors elle se fige, poings serrés dans les larges poches de la blouse blanche, ne cherche même pas à dissimuler la répulsion qu'il lui inspire. 'Que me vaut le déplaisir? J'ai rien à vous dire.'


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BLACK SEA — adrian - Sam 16 Fév - 14:39



Debout devant l’immense immeuble qui habitait l’aquarium de la Ville où les circonstances m’avaient amené je prenais une bouffé de la cigarette que je venais d’allumer tout en contemplant l’édifice alors que la lourde fumée s’échappait lentement de mes lèvres, non pas que son architecture était phénoménale mais c’était surtout du au lien indéniable avec la mer et tout ce qui avait attrait aux milieux aquatiques qui me laissait songeur. Pourtant c’était un autre aquarium que je venais visiter aujourd’hui, celui se trouvant derrière les aquariums, celui ou civils ne sont pas admis, celui ou seules les équipes de professionnels hautement qualifiés pouvaient entrer et dans lequel une technologie de dernière génération permettait de prendre soin des pensionnaires des lieux, de veiller à leur santé et à leur bien-être, même si leur bien-être aurait été de les laisser dans leurs habitat naturel au lieu de les exposer au grand public.

Je jetais ma cigarette à peine entamée et décidais d’y entrer, je n’étais pas un civil, j’étais un agent Spécial du FBI qui était prêt à tout pour accomplir sa mission, et mieux valait ne pas m’embêter pour un laisser-passer. Oui aujourd’hui je me trouvais là parce que j’espérais pouvoir y trouver certaines réponses aux questions que je me posais. Travailler encore et toujours avec cette énergie sourde et aveugle de bête de somme, c’était tout ce qui me restait, pourquoi ? pour qui ? Était-ce si important de le savoir ? par loyauté envers mon pays, pour me racheter, par vengeance, par ennui... pour moi cela ne faisait aucune différence, alors lorsque j’avais pu trouver de quoi faire chanter une criminelle, même si cette dernière n’avait rien avoir avec la drogue, j’avais décidé de saisir ma chance, de toute façon le crime rend égaux tous les êtres qu’il souille, peu importe le crime qu'ils avaient pu commettre.

Je pénétrais dans le laboratoire ou celle dont j’avais fait malgré elle mon indic travaillait même s’il lui restait à prouver qu’elle en était bien une, jusqu’ici je n’avais rien pu apprendre de sa part. Nos regards s’étaient croisés et j’avais pu sentir la rage qui émanait d’elle à cet instant précis alors qu’elle m’accueillait d’une fort déplaisante manière avec son accent oriental qui la rendait encore plus spéciale. J’aimais voir sa réaction sachant que je pouvais l’atteindre à tout moment sans qu’elle ne s’y attende, je trouvais cela même assez amusant pour l’instant, mais mieux valait pour elle qu’elle change de ton rapidement. « Faites un effort, je suis sûr que vous pouvez me réserver un accueil un peu plus chaleureux. »

Elle devait apprendre à jouer le jeu sinon je risquais de lui apprendre les règles d’une façon qui risquerait fort de lui déplaire. Passant la main dans l’épaisseur intact de mes cheveux en regardant tout autour de moi je reprenais d'une voix posée. « Vous seriez beaucoup mieux sur un bateau en pleine mer, peut-être alors que l’air frais marin vous rendra plus aimable. »

Puis la fixant du regard comme pour la provoquer je concluais en insistant. « Vous êtes sûre que vous n’avez rien à me dire ? »



@Nerissa al Khayzuran
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BLACK SEA — adrian - Dim 17 Fév - 12:27

black sea ★ adrian & nerissa
  Intrus dans son écosystème, espèce envahissante de son existence même, il se tenait là, dans l'environnement qui était sien — dans son royaume, dans son empire. Il n'avait nul droit de cité dans ce laboratoire, n'avait nul droit de cité dans son territoire, paraissait pervertir l'atmosphère de sa seule présence. Il renversait les équilibres, la faisait proie lorsqu'elle n'avait jamais été que prédatrice, déstabilisait les ordres naturels et faisait chanceler le roc sur lequel elle avait sans cesse cru pouvoir s'appuyer.
Mais elle n'était pas proie, n'avait rien d'une créature fragile. L'ichor bouillonnait dans ses veines, divinité hurlante pour soumettre les mortels sous son joug — elle était entité millénaire, aussi ancienne que le monde lui-même. Une identité finalement acceptée, embrassée, alors qu'elle se consumait dans la souffrance la plus complète, alors que le corps mortel se déchirait pour donner la vie. Il n'était rien qu'un humain, une éphémère brèche de temps dans le tissu de l'éternité, lorsqu'elle-même vivrait indéfiniment, vie après vie. Mais il restait mortel, fort de la loi des hommes qui le soutenait, fort des erreurs qu'elle avait commises.
Ned avait offert son nom et sa paternité pour protéger l'enfant de l'avidité et de la colère d'une Bratva dont on s'était jouée; mais la gosse avait hérité des squelettes qui dansaient dans leurs placards à tous les deux, de l'implication de Ned dans le Royaume et ses trafics divers. Il n'en avait pas fallu plus, n'en avait pas fallu moins pour que l'épée de Damoclès oscille au-dessus de son cou gracile.
Elle rêve de briser cette nuque entre ses mains fines, se consume de la haine qu'elle éprouve, d'un vœu puéril de mettre fin aux jours de l'impudent, de l'effacer. Ce serait si simple.
Mais elle habite la chair des hommes, se plie à leurs lois, consciente que laisser libre cours à sa fureur serait détruire l'existence même de sa fille. Alors elle contient les vagues furieuses, contient la tempête furieuse de son coeur, serre les poings un peu plus fort encore. « Faites un effort, je suis sûr que vous pouvez me réserver un accueil un peu plus chaleureux. » Lèvres pincées, mâchoire serrée, elle ne daigne pas répondre, la divine; une victoire qu'elle refuse de concéder, une rage infinie.
Vibration de l'eau dans les tuyauteries pour faire écho à son propre torrent sanguin, elle envisage, un instant, de déchaîner les flots, de dévoiler la déesse qui habite la chair. Ne peut que mesurer l'étendue de l'erreur, cependant, ne peut que se retenir, encore.
« Vous seriez beaucoup mieux sur un bateau en pleine mer, peut-être alors que l’air frais marin vous rendra plus aimable. » Muscles de la nuque brusquement tendus, elle entend grincer les tuyaux de cuivre, les sent gémir contre la pression accrue de l'eau, réponse instinctive à sa propre colère. Les mots qui lui échappent se font plus froids que les océans polaires, plus meurtriers que les icebergs qui faisaient s'effondrer les paquebots. 'J'aurais amplement préféré être un mer, mais nous ne faisons pas tous ce que nous voulons. Certains ici ont des responsabilités.' Un haussement de sourcil significatif, et elle se détourne. C'était un jeu dangereux qu'elle jouait, un pas de deux risqué — la vie de sa fille si elle ne satisfaisait pas le curiosité de l'homme, la sienne si les clans découvraient qu'elle égrainait leurs secrets devant les forces de l'ordre.
« Vous êtes sûre que vous n’avez rien à me dire ? » Elle serre les dents, encore un peu, jusqu'à ce que la pression en soit douloureuse, fusille l'homme du regard. 'Non, Penhallow, j'ai rien à vous dire. J'ai mangé des sushis ce midi. Ma fille m'empêche de dormir.' Bras croisés sur sa poitrine, elle le dévisage, l'intrus, l'impudent, se dresse de toute sa hauteur, alors que résonne l'accent rocailleux, éveillé par la colère. 'Rien à vous apprendre de plus. Parce que je n'ai aucune garantie, dans cette histoire. C'est ma peau qui est en jeu. Et puis vous voulez qui? La Nuova? An Riocht? Enfants Terribles? Ils sont tous mouillés. Je peux pas vous aider sur tous à la fois.'


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BLACK SEA — adrian - Sam 2 Mar - 18:24



Manifestement persona non grata dans ce lieu qui me rendait bien nostalgique malgré moi, un sentiment venu du plus profond de mon être bien qu’étouffé par ces murs qui me faisaient l’impression d’être en prison. Mes yeux posés sur la belle brune à l’accent oriental je l’écoutais pourtant calmement alors qu’elle me répondait d’un air assez arrogant ce à quoi ma réponse première avait été de rire insolemment.

« Je crois que mes responsabilités sont au-dessus des vôtres en tous points, ne serait-ce que parceque je cherche à mettre fin aux agissements de ceux que vous protégez et dont vous avez peur, alors que de votre côté vous asseyez de vous convaincre que vous aidez ces chers mammifères marins alors que vous travaillez pour ceux qui les emprisonnent et les utilisent au nom de la science et des soi-disant recherches quand leur but principal est de divertir le public et d’enrichir encore plus l’industrie des parcs marins. »

Je ne comprenais pas pourquoi j’étais si énervé d’un coup, était-ce à cause des criminels que je voulais à tous prix arrêter, ceux qui font glisser Arcadia vers des dérives violentes, la faisant devenir le théâtre de l’enfer terrestre ou alors était-ce sans doute le Poséidon en moi, Dieu des océans, qui aurait probablement détruit cet édifice sans aucun regret. Mais dans tous les cas je devais garder mon calme, ou du mois essayer de ne pas le perdre d’entrée de jeu. De son côté elle la chercheuse était énervée également, ça se voyait à sa gestuelle, sa manière de me regarder, je ressentais son âpreté rageuse, je goutais même à sa verve colérique et insolente, quiconque entrerait à cet instant verrait instantanément le mépris qu’elle avait à mon égard. Le fait est que je ressentais la même chose et si je n’avais besoin d’elle pour arriver à mes fins je n’aurais pas perdu mon temps à lui parler. Ses répliques me faisaient sourire cependant, elle avait du cran de me tenir tête comme elle le faisait même si ce n’était pas dans son intérêt, mais la fierté nous faisait faire des choses stupides par moments.

« Si elle vous empêche de dormir, je peux peut-être m’en charger, vous savez ? c’est facile… bien sûr les membres de la famille d’accueil ou de l’orphelinat qu’elle va empêcher de dormir ne vont pas apprécier mais au moins vous serez de meilleure humeur pour accueillir vos visiteurs. »

Lui balançais-je en la fixant du regard. Quoi que l’on puisse penser, ça ne me faisait pas plaisir de menacer une mère de lui retirer son enfant loin de là mais c’était sans nul doute sa seule faiblesse, le seul moyen que j’avais pour qu’elle coopère avec moi, alors si pour cela je devais passer pour un monstre, qu’il en soit ainsi.

« Et bien dans ce cas avançons petit à petit, information par information, un à la fois… pourquoi ne pas commencer par exemple par le père adoptif de votre fille ? Racontez-moi ses secrets, je suis toute ouïe. »



@Nerissa al Khayzuran
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BLACK SEA — adrian - Dim 24 Mar - 19:03

black sea ★ adrian & nerissa
  Elle se sent oppressée, la déesse, la reine des sept mers ; la sensation que la situation lui échappe, glisse entre ses doigts impuissants, comme en ce jour tragique, lorsque les océans se sont déchaînés, qu'elle n'était que corps brisé, balayée par les vagues, emportés sous les flots, alors que les dernières bulles d'oxygène s'échappaient de ses lèvres froides. Elle avait cru mourir, ce jour-là, incapable de se sauver malgré ses élans désespérés pour survivre — on ne pliait pas l'océan à sa volonté, et elle ne soumettrait pas non plus l'homme qui lui faisait face. L'intrus, le prédateur, le requin ; elle ne pouvait régner sur cette partie, en prenait une douloureuse conscience.
Et elle tente désespérément de gagner un peu d'apaisement, la Néréide, sait qu'elle ne saura gagner cette bataille par la force, lutte pourtant de toutes ses forces pour retenir les mots qui la brûlent à chaque insulte. Elle voudrait lui faire ravaler son rictus suffisant, voudrait lui faire ravaler chaque pensée, voudrait déployer la divinité qui rugit dans ses veines azur, lorsqu'il n'était que mortel, quand elle était céleste.
Un élan soudain, et elle rêve de mettre fin aux jours éphémères de l'impudent ; et ce serait si facile. Un brin de sagesse pour la retenir, cependant, et elle se compose un masque de retenue, alors que sa poitrine est agitée du souffle erratique embrasé par la colère, l'accent oriental accentué par la rage, la voix qui se veut douce, pourtant — incapable de véritablement donner le change, malgré tout. 'Je crains qu'à moins d'avoir lu mes dernières publications, vous ignoriez l'étendue réelle de mes travaux de recherches. Vous seriez extrêmement agréable de ne pas les juger sans en connaître le contenu. Je travaille à la préservation d'espèces en danger, mais je suppose que vous l'ignoriez.'
Elle lâche un soupir, la fille des sept mers, se souvient avec regrets de lieux sauvages explorés, là où l'homme n'avait su dénaturer l'océan ; et elle s'était interrogée, s'était demandé quel était le visage du monde lorsqu'elle avait été forgée par les Parques, née des vagues et de l'écume, esprit aussi ancien que l'humanité. Et il était une partie de son âme qui vibrait sur les mêmes accords que celle de l'agent de la DEA, faisait écho à sa colère.
Ils avaient été forgés dans le même moule, nés des atomes d'une même étoile, plus semblables, au fond, qu'elle n'aurait jamais su l'imaginer — l'histoire commune, depuis des millénaires.
Ils étaient deux océans déchaînés qui s'affrontaient, deux titans empreints de colère et de rancœur.
Et elle pâlit lorsque les mots suivants s'échappent de la bouche de l'homme, se fige, frappée des poignards cruels, que nulle armure n'aurait su ralentir. La menace est épée de Damoclès au-dessus de sa gorge, et elle suffoque, un instant, paralysée, une fois de plus. Elle ne sait quel poids il a véritablement, sur quelles ficelles il peut tirer pour la faire plier — ne se sent pas prête à tenter le destin pour en découvrir les termes précis.
« Et bien dans ce cas avançons petit à petit, information par information, un à la fois… pourquoi ne pas commencer par exemple par le père adoptif de votre fille ? Racontez-moi ses secrets, je suis toute ouïe. » Elle doit s'incliner, et elle le sait, sait aussi qu'elle ne révèlera les informations qu'au compte-goutte ; les moins dangereuses, noyées dans des fausses pistes, pour les préserver, pour préserver Ned. 'Père biologique, pas adoptif ; il a reconnu la paternité un peu tard, c'est tout.' Faux. Le père biologique était parti en flammes, consumé de la haine de la ville putréfiée, et Ned avait offert la protection de son nom pour couvrir la réalité. 'Ned dirige la McCrae & Murdoch Distillery Warehouse, et j'ai le sentiment que le business tourne bien. C'est juste à côté d'ici, mais je suppose que vous le saviez déjà?' Elle hausse les épaules, comme de rien, sans pouvoir effacer la tension de ses muscles. 'Il est irlandais. Naturalisé américain. Il a pas eu une enfance facile.'
Elle n'en dira pas plus, la déesse.
Car Ned est de ceux qu'elle protègera toujours farouchement.

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