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Lugdunon (Alan & Augustin)

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Lugdunon (Alan & Augustin) - Ven 15 Fév - 17:59


Alan & Augustin

get you home




Main saisie de nouveau, Augustin sent des larmes lui venir quand il porte ses doigts à sa bouche, dans un geste qui accepte. Qui aime. Ça lui prend le cœur, c’est le même abandon qu’ils s’offrent entre les draps sauf que là rien n’est pareil. Ça dépasse tout ce qu’il a toujours pu imaginer, jamais il n’aurait cru qu’ils puissent se dire ces mots-là, jamais il n’aurait cru qu’Alan puisse faire preuve d’une telle tendresse alors qu’ils nagent dans un océan de tristesse et de regrets. C’est bon, dit-il et il le croit. Il acquiesce, les yeux brillants, et se laisse entraîner dehors à sa suite.

De retour dans la rue, où l’air de la soirée est doux et frais, c’est contre le mur de pierres qu’il se retrouve plaqué, ses lèvres réclamées dans un baiser chaud au travers duquel il ressent passer une foule d’émotions. C’est le baiser de l’espoir après le désespoir, celui qui cherche à refermer les blessures, celui qui transmet cet amour qui a eu tant de mal à pousser sur cette terre désolée, dans les cendres de leur guerre. Augustin pose une main à l’arrière de sa tête pour mieux sentir ces lèvres contre les siennes, passe les doigts dans ces cheveux courts désormais. Il enlace le bas de son dos de son autre main, le presse contre lui ; ça n’a rien de charnel, cette fois, il a juste besoin de le sentir pressé contre lui, de ne respirer que son odeur, ne partager que l’air qu’il respire. Alan s’écarte un peu, interrompt le baiser pour le regarder dans les yeux et lui parler. Augustin hoche la tête à ses mots, le pardon est une notion difficile et qui prendra du temps, c’est compliqué de pouvoir pardonner la perte d’êtres aussi chers que ceux qu’ils ont perdu. Mais accepter, c’est déjà un grand pas en avant. La promesse de ne plus autant souffrir, de ne plus traîner cette douleur constamment dans leurs cœurs. « Moi aussi, » répond-il d’une voix un peu rauque, après un moment de silence à l’avoir regardé dans les yeux. Sa main remonte un peu, le pouce vient doucement caresser le bas de sa joue, sa mâchoire, alors que du regard il oscille entre ses yeux et ses lèvre, qu’il finit par capturer de nouveau. Deux baisers lents, il prend son temps, le cœur bat dans la poitrine, et puis il enserre ce corps contre lui, vient nicher son nez au creux de son cou. Inspire son parfum, le tient tout contre lui. « Moi aussi, Alan. »

Ils restent quelques secondes ainsi, puis Augustin se détache de lui, passe les mains sur ses bras.  « On rentre ? Mes ravioles vont refroidir. » Il tente un sourire un peu amusé, rassuré par cet échange qui a eu le mérite de crever l’abcès. Il se sent un peu groggy, comme après une anesthésie locale, a encore un peu de mal à y croire, mais c’est un poids qui s’est ôté de ses épaules, son cœur rempli d’une chaleur nouvelle, gonflé par l’espoir d’un avenir plus doux. Ils retournent à table et les ravioles ont un peu refroidi, certes, mais il s’en fiche bien. Maintenant ils peuvent déguster, maintenant ils peuvent se détendre, et simplement profiter de la soirée.



La soirée est belle, s’il n’y avait pas toute cette pollution lumineuse Augustin se dit qu’ils verraient sûrement bien les étoiles. A Arcadia le ciel n’est pas plus ménagé qu’ici, car la ville est grande et illuminée. Il aime la regarder depuis ses fenêtres, la ville en contrebas, mais la dernière fois qu’il a pu admirer la voie lactée, c’était à Mykonos il y a un peu plus d’un mois. Ce n’est pas grave. Redécouvrir Lyon, treize ans après, c’est déjà un spectacle suffisamment attrayant. Surtout quand il tient la main d’Alan à ses côtés, marchant tranquillement sur les bords de la Saône. Il y a du monde dehors, à cette heure-ci, pas mal de jeunes. Personne ne les alpague, si des regards s’attardent sur eux ce ne sont que des curieux qui voient rarement deux hommes comme eux marcher côte à côte de cette façon. Ils sont tranquilles, et c’est assez grisant. Augustin se sent détendu, vidé de toute énergie négative. Il espère qu’Alan est rassuré quand à son anonymat relatif. « C’est sympa, ces quais qu’ils ont amménagé. » Ils ne parlent pas beaucoup, comme souvent, apprécient simplement d’être en compagnie l’un de l’autre. Leurs regards sont accaparés par les bâtisses qu’ils connaissaient ou ne connaissaient pas, ils échangent simplement des petits commentaires sur les changements dans la ville. Augustin aime ce qu’il voit, et plus il regarde autour de lui, plus il a envie de retourner explorer la ville. Malgré les souvenirs.

Il commence tout de même à fatiguer. La téléportation a drainé beaucoup de son énergie, et mine de rien, les émotions de la soirée aussi. Il n’a pas envie de rentrer tout de suite, néanmoins. Ils ne sont là que pour quelques jours, autant en profiter. Il pourra dormir le lendemain matin. « Tu veux aller prendre un verre ? » Une petite bière, pour se rafraîchir les idées. Les bières aux Etats-Unis ne sont pas les mêmes qu’ici. « On pourra prendre un über pour rentrer. » L’invitation est lancée, pas d’obligation, mais il n’y a personne qui les attend. Pas de couvre feu, pas de travail ou de mafias qui leur demandent du temps. Il ne sont que tous les deux, au milieu de cette ville qui leur appartenait, il fut un temps.

Ils passent devant plusieurs bars, certains assez bondés vu l’heure et la période de l’année. Rien de très original ou bien c’est trop bruyant. Un certain nombre sont assez récents, Augustin ne se rappelle pas les avoir fréquentés – et puis souvent, son frère et lui allaient dans des établissements plus select. Finalement, il y a un bar à bière en sous-sol, qui a l’air assez sympa, et où ils pourront sûrement s’asseoir sans trop de problèmes. Augustin sourit en voyant le nom. Les Fleurs du Malt. Une question dans le regard, ils entrent finalement et découvrent la carte. Que des bières, évidemment. Le choix est coriace, Augustin demande donc une planche de dégustation, sourit en regardant Alan. Ils sont servis, vont s’asseoir dans un coin tranquille. Il y a du monde aussi mais la salle faite d’arcades et d’alcôves confère au tout un esprit assez intimiste et ancien. Ils trinquent et Augustin apprécie la fraîcheur de la bière, le goût ambré de la première qu’il teste.

Ils boivent dans un silence agréable, Augustin observe les mains d’Alan, ses doigts longs qui ressembleraient presque à ceux d’un musicien. Pas d’un tueur. Il sent une chaleur réchauffer son bas-ventre et ça n’a rien à voir avec l’alcool qui n’a plus d’effet sur lui – ça a plutôt à voir avec les images qui lui reviennent quand il voit ses mains. Il remonte les yeux lentement, apprécie de pouvoir simplement le regarder comme il l’entend. Ce cou musclé, la pomme d’Adam qui bouge quand il avale une gorgée de bière. Et ce visage… Ce menton, ces lèvres, ces yeux. Il ne sait pas comment ni pourquoi, mais il en est tombé irrémédiablement amoureux. Il a un sourire un peu rêveur, quand leurs yeux se rencontrent de nouveau, toujours charmeur. « On ira se promener, demain. » Ils ont revu le Vieux Lyon, mais il y a tant d’autre choses à voir. Même si certains lieux seront plus difficiles à redécouvrir que d’autres, cela fait partie de ce qu’ils doivent faire. Il prend une gorgée d’une autre bière, un peu plus fruitée cette fois. Il hoche la tête, et les mots suivants sont un peu moins facile à dire, même s’ils doivent avancer. « Est-ce que tu voudras… aller sur leur tombe ? »


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Lugdunon (Alan & Augustin) - Lun 18 Fév - 21:58



Lugdunon
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Hermès ϟ  Bélénos .

fébriles ces lèvres chaudes aux saveurs d'un été chaud et tout aussi sucrées que rassurantes. Dans la brise fraîche il n'y a que sa présence qui le réchauffe, et par un baiser efface toute la noirceur de son cœur. Il a attendu le jour de la rédemption en croyant qu'elle n'arriverait jamais. Cette fois c'est fini, c'est le recommencement, le changement. Et Alan est heureux cette fois de dire qu'Augustin est réellement à ses côtés.  Il se décroche à contrecœur, au bout d'un instant d'échanges, parce qu'ils ont quand même un repas qui les attend et la remarque d'Augustin sur ses ravioles lui étire un sourire amusé. Il se sent bien mieux Alan, le cœur léger, et même si non pardonné de ses péchés on l'autorise enfin à vivre avec. C'est tout ce qu'il attendait depuis des années, pour vivre enfin, revivre, être quelqu'un et non plus un fantôme parmi d'autres.  Ils rentrent alors et profitent allègrement de leur repas.

Quelques verres et assiettes plus tard de nouveau se retrouvent à flâner dans la ville, et sur les quais de Saône perçoivent les changement qui ont frappé la ville depuis toutes ces années. Elle semble être plus touristique, plus moderne qu'antan. Elle est rafraîchie, c'est un nouvel air qui règne entre l'héritage et la modernité. Un cocktail subtilement bien maîtrise. Alan observe ces quais là, se souvient s'être jeté dans la rivière en souhaitant se suicider. pour quelqu'un qui ne sait pas nager cela était le plus logique à faire. Et pourtant rejeté de ces eaux, jusque sur un rivage désormais bien aménagé pour amarrer de bien nombreuses péniches. Il acquiesce à la remarque d'Augustin, oui c'est joliment bien fait, il ne peut qu'approuver, avec cela il ne reconnait plus et ne peut plus voir cela comme un lieu maudit. Ils marchent, encore, traînent, s'arrêtent pour observer les navires passer. L'un attire son attention avec des lumières vertes, et le nom sur la coque "Hermès" Il tire un peu la main d'Augustin pour le lui faire remarquer avec un sourire amusé, quel joyeux hasard. Il a un bateau à son nom, rien que ça. « Je sais pas si c'est un compliment de porter le nom du dieu  de toutes les activités illicites et des prostituées. »Taquine t-il, avec un large sourire, parce que c'est vrai quand même, mais pour le peu qu'il sait d'Hermès, Alan sait aussi qu'il n'était pas que ça et qu'au pire cela confirme sa récurrence mafieuse. Pas comme Bélénos qui fait forcément tâche.

Installé dans un bar à bière aux nombreuses possibilités de pressions, une carte impressionnante, ils choisissent la découverte et testent donc plusieurs bières de différentes provenances.  En dégustant sa bière après avoir trinqué, Alan le surprend l'air rêveur à le regarder, il sourit, pris sur le fait, apprécie d'être épié de cette façon, et surtout avec un tel regard. Le lyonnais attrape sa main, de son pouce caresse doucement le dos et puis il acquiesce, effectivement se promener serait pas mal même s'il y a certains endroits qu'il voudrait éviter de peur de croiser quelqu'un qu'il connait. Ou alors ce type de lieu, où il propose où aller. Le cimetière, leurs tombes. Alan relève le regard vers Augustin, un instant silencieux, il n'avait pas prévu de faire ça, mais peut être que le moment est venu d'aller lui rendre visite, leur rendre visite et leur expliquer toute l'histoire. Cassandra doit sans doute le haïr, il est un traître à ses yeux à n'en point douter que d'aimer celui qui la tua et son fils avec. Mais ce sont des choses qui ne se contrôlent pas. Alan est amoureux d'Augustin, depuis longtemps maintenant. « Oui, ce serait une bonne idée, on devrait rendre visite à Nina aussi. Et on devrait leur mettre des fleurs.» Il se mort les lèvres, se rafraîchit la gorge avec un peu de bière. « Enfin si tu es d'accord ? Je n'ai pas envie que ça te fasse de mal.»





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Lugdunon (Alan & Augustin) - Mar 19 Mar - 17:12


Alan & Augustin

get you home




Il ne se rappelait pas qu’il y avait une péniche en son nom, mais c’est le genre de choses que Hermès apprécie – tout comme Augustin apprécie les taquineries de Alan à ce sujet. C’est signe qu’ils ont vraiment fait un pas en avant, cette connivence retrouvée, qu’ils avaient parfois partagée même à l’époque, alors que les blessures étaient fraîches et encore sanglantes.

La question de la visite au cimetière ramène l’atmosphère à un état plus sérieux, sans pour autant que cette chaleur entre eux ne se dissipe. Alan semble considérer un instant sa suggestion, tenant sans le savoir son compagnon en haleine, et puis il l’accepte, se rallie à l’idée au final sans trop de problème. C’est un soulagement pour Augustin, qui réalise que la tendance s’inverse de nouveau quand la question lui est renvoyée, à propos de la tombe de Nina. Le banquier se perd un instant dans son regard, la mention du prénom toujours difficile c’est vrai, mais il ne l’aurait pas proposé s’il ne pensait pas devoir faire ce cheminement lui aussi. Il apprécie le contact de la main d’Alan au creux de la sienne, les doux effleurements de son pouce sur sa peau. Il hoche la tête lentement, acquiesce. Ils marchent sur des œufs, tous les deux, attentifs au moindre signe en provenance de l’autre, les moindres indices qui pourraient avertir d’un potentiel trop-plein d’émotions. Il ne sait pas lui-même quelle sera sa limite, Augustin, ni même s’il en a une. Pour l’instant ils ont franchi les premières marches ensemble, non sans difficulté, mais celles à venir paraissent tout de même compliquées à gravir. « Non, non ne t’en fais pas. » Des fleurs, ce serait bien. Il se souvient de la pierre tombale, à côté de celle de Benicio. Il se souvient de la tombe de Nina et des bouquets par dizaine qui la recouvraient. Il espère qu’elle n’en est pas démunie, toutes ces années après. Augustin réalise qu’il a baissé les yeux sur leurs mains liées, relève le regard pour retrouver celui d’Alan. « Il le faut. » Il lui adresse un faible sourire, triste d’en être arrivés là, mais signe de leur volonté de tourner la page, d’aller de l’avant. Tirer un trait sur le passé sans pour autant l’oublier.

Quelques instants de silence à s’observer, puis Augustin décide de goûter à une troisième bière, relance la conversation sur une note plus légère. « En tout cas, les dessins sur les murs sont très inspirés, » déclare-t-il avec une lueur amusée dans le regard, désignant d’un mouvement de tête les fresques un peu barrées représentant des scènes chaotiques sorties tout droit de l’esprit sûrement intoxiqué d’un artiste. Il reconnaît quelques personnages de la pop culture, mais sa connaissance reste assez vieillotte alors il se doute qu’il doit lui manquer pas mal de références. Pas de chances pour eux, Alan n’est pas forcément plus avancé que lui pour tout ça.

La soirée passe tranquillement, déjà bien avancée, et ils finissent par commander un Uber. Mercedes confortable, les deux hommes s’installent à l’arrière de la voiture et regardent la ville à travers les fenêtres dans un silence tranquille. Les quelques fois où ils parlent, ils échangent en anglais pour passer pour des touristes, et de toutes manières le chauffeur ne porte que peu d’attention à eux, concentré sur sa route et le rap onirique qu’il écoute. Les doigts d’Augustin glissent sur la banquette, trouvent leurs jumeaux et c’est toujours électrique, ces contacts volés, au nez et à la barbe d’un inconnu dans une ville où ils n’ont pas le droit d’être. Un sourire furtif, il reporte son attention sur ce qu’il voit par la fenêtre, la tour crayon qui se dresse au loin, accompagnée par une nouvelle venue à la forme moins évocatrice. Quand ils finissent par arriver, Augustin remercie brièvement le chauffeur et ils sortent de la voiture, gravissent encore quelques mètres à pied car ils n’ont pas donné l’adresse exacte de leur destination. La fatigue est là, l’effet de l’ambroisie disparaît petit à petit et Augustin grimace, sentant des lancements dans le bas de son dos. Clé tournée dans la porte, ils arrivent enfin dans leur chambre aux lumières tamisées, petit nid de confort et, il faut le dire, d’amour. Surtout quand ils voient le nombre de pétale de roses qui jonchent le lit et le sol, envoyées valser sans aucun remords lors de leurs ébats un peu plus tôt.

Augustin croise le regard de Alan et il retient un rire, les joues rosissent un peu à l’idée qu’il a vraiment commandé la totale pour ce week-end. Il laisse les clés tomber sur la table dans l’entrée, accroche sa veste. « Je sais, c’est cul-cul, » concède-t-il de bonne grâce, même si Alan n’a rien dit. Il retire ses chaussures, grimace un peu en enlevant celle de gauche. Foutu hybris. Il retire sa ceinture – ça fait du bien – et sort la flasque d’ambroisie de son sac, en avale quelques gouttes au moins pour le soulager un peu. Il lève les yeux et regarde Alan, finit par s’approcher de lui, approche sa taille de la sienne puis lui dérobe un simple baiser. Il désigne le jaccuzzi du pouce, plus particulièrement la bouteille de champagne qui trône là, dans un seau de glace qui a apparemment été renouvelé pendant leur absence. Ils pensent à tout. « Je crois qu’il y a une bouteille de Roederer qui nous attend, » annonce-t-il avec un sourire plaisant.


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Lugdunon (Alan & Augustin) - Lun 25 Mar - 17:23



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Hermès ϟ  Bélénos .

Ils rentrent, d'un accord commun après avoir effleuré quelques discussions sensibles. Cela semble bien se passer, ils doivent pouvoir parler de sujets qui fâchent sans trop de peine s'ils veulent avancer, laisser leurs instincts de vengeance de côté pour enfin construire quelque chose. Alan pose son regard sur la ville, distrait par les caresses d'Augustin dans le creux de sa main qu'il lui rend aussi, remonte sur sa cuisse, un peu plus joueur. Une fois dans la chambre, Augustin ne manque pas de faire la remarque du kitsch de la chambre. Alan étire un sourire, tandis qu'il retire son manteau pour l'accrocher, n'en ajoute pas plus parce qu'effectivement c'est très cliché comme endroit et comme scène. A vrai dire jamais il ne penserait avoir le droit. Ça ne lui fait pas grand chose de voir ces pétales de roses mais il apprécie le fait qu'Augustin cherche à le mettre dans un maximum de confort possible. Disons qu'ils n'ont pas la même définition de confort, quand lui même aurait juste cherché un endroit tranquille et isolé, sans forcément le supplément spa. Mais puisqu'il est là, ils en ont profité tous les deux et Alan a renoué avec cette envie de se sentir bien. Il voit la grimace d'Augustin, rattrapé par l'hybris, comme bien souvent lorsqu'il force sur la téléportation. Combien de fois est ce qu'il s'est occupé de lui pour cela? En rien ça ne l'a dérangé, mais il se rend compte à quel point il fait des efforts pour renouer avec lui. Auparavant il aurait juste refusé de voir la vérité en face. Désormais c'est avec bien plus de volonté qu'il accueille ses lèvres sur les siennes. Son bassin collé au sien tandis qu'il en dérobe un, Augustin ne perd pas le nord et lui propose de retourner dans le bain avec en plus la dégustation d'un alcool qui les attend sagement. C'était prévisible non ? Ils sont de nouveau seuls et les caresses de ses mains sur les siennes ces dernières minutes auraient pu faire s'embraser n'importe quelle feu.

Alan soupire, doucement et glisse ses doigts sur le côté de la mâchoire d'Augustin, attrape ces lèvres qu'il désire toujours plus. Il l'embrasse, et les dextres plongent le long de son torse, défait chaque bouton de sa chemise après avoir tiré sur sa cravate.  « T'as pas besoin d'en faire autant tu sais » Il souffle contre ses lèvres. C'est presque trop, trop d'argent dépensé pour lui; il apprécie mais il voudrait aussi s'éloigner de ce modèle ultra confort qu'ils avaient eu en Argentine quand ils vivaient ensemble.  « Ta présence me suffit amplement, le jacuzzi est un accessoire comme un autre. » Un sourire, il désire avoir bien plus de simplicité dans leur relation qui n'a jamais été aussi pure et dépourvue de haine qu'à cet instant. Les mains d'Alan, aventureuses glissent à ce pantalon qui a été privé de sa ceinture. Il défait les boutons pour passer ses mains sous le tissu, dans la chute de ses reins, l'oblige à venir plus près de lui tandis qu'il embrasse la peau de ses épaules carrées. Il masse doucement la chute de ses reins, espère qu'il ne souffre pas trop, dans quel cas il feraient bien d'être prudent s'ils ne veulent pas empirer les choses.  « Faire tout ça et te ruiner le dos, t'es complètement fou.» Il le lui a dit déjà, ça lui plait, mais il préfère aussi l'avoir pour lui, en pleine forme.





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Lugdunon (Alan & Augustin) - Lun 25 Mar - 23:42


Alan & Augustin

get you home




Son souffle chaud contre sa peau, ces doigts qui se glissent dans son dos et viennent répandre là leur chaleur, celle qui lui fait du bien à ses nerfs endoloris tout comme à son esprit échauffé. Il n’a rien à faire pour lui donner envie Alan, rien, simplement être là, poser son regard sur lui et le monde autour de lui perd tout intérêt, toute saveur. Malgré la douleur lancinante et la fatigue, il n’a pas envie d’en perdre une seconde, pas une miette – surtout pas maintenant, alors qu’ils se retrouvent enfin après toutes ces années. Il gémit un peu quand les doigts massent ses lombaires, parce que c’est loin d’être agréable mais il n’y a pas grand-chose d’autre que Alan puisse faire pour le soulager, même si la sensation n’est qu’un pansement, le soulagement n’est que temporaire. Ces derniers temps c’était plus facile, avec Sybille qui pouvait lui retirer l’hybris sans plus de cérémonie, mais là il se retrouve sans solution miracle. Pas démuni non plus, car l’homme qui le tient contre lui, qui couvre ses épaules de baisers et réchauffe son corps est celui qui le connaît le mieux, et qui connaît le mieux ses faiblesses ainsi que les moyens de l’apaiser. Les gestes reviennent automatiquement, il le sent, c’est assez grisant en fait, et Augustin se laisse aller contre lui, relâche la tension dans ses jambes, dans ses muscles pour s’appuyer sur Alan, glisse le bout de son nez dans le creux de son cou.

Il est brûlant, comme toujours, et Augustin passe les mains dans son dos, sous la chemise, l’enlace sans rien dire, appréciant ce massage qui le délasse un peu tout en lui donnant envie de passer à autre chose prestement. C’est à dire que leur proximité ne laisse aucun doute sur l’envie d’Alan tout comme de la sienne, et Augustin inspire un grand coup, se noie dans ce parfum boisé si particulier qui lui fait tourner la tête. Il apprécie ses gestes tout comme ses paroles qui renforcent un peu plus ce qu’ils ce sont dit, ce qu’ils ressentent ; mais Augustin avait besoin d’en faire trop. Il ne sait pas comment faire, comment se démerder avec toutes ces émotions qui se bousculent, ne sait pas comment l’exprimer autrement qu’en en faisant des caisses, surtout après ce qu’ils ont traversé. A l’époque, il en voulait toujours plus, rien ne lui suffisait, à Alan. Il lui dit n’avoir pas besoin de tout ça, pourtant, et Augustin pense commencer à le comprendre. Tout ce dont il avait besoin, en fait, c’était de lui. De lui et de cette certitude, cette confiance qu’il ne lui avait jamais donnée auparavant. Il lui avait appris à dealer, à voler, à tuer sans remords, à devenir riche, mais jamais il ne lui avait donné la sûreté affective dont il avait besoin.

Augustin le serre un peu plus contre lui, un peu perdu encore, pas vraiment sûr de savoir ce qu’il fait. Mais il essaye, et il a la sensation que cette fois-ci ils arriveront à se retrouver au milieu du chemin. Enlacés, comme maintenant, les mains du soleil comme un baume contre toute ses peines. Un baiser déposé dans son cou, un autre, un suivant. Il remonte et suit le tracé de sa mâchoire jusqu’à arriver à son oreille, les mains se perdant sur la peau de son dos, le corps se ressourçant à sa chaleur solaire. « Tu mérites tout ça, » dit-il simplement contre son oreille, la chaleur montant d’un cran alors qu’il sent son désir à travers son pantalon. Incapable de résister plus longtemps, ni même de garder le sérieux de l’instant, il craque et se fait plus joueur, appréciant toujours le massage doux et improvisé de son compagnon. « On dirait que tu as grand besoin d’un massage, toi aussi, » remarque-t-il en lui jetant un regard un brin amusé, une main glissant doucement sur son flanc pour venir frotter doucement là, sur le devant du tissu un peu trop serré. Taquin, il lèche un peu derrière son oreille, mordille le lobe tout en continuant les pressions lentes, trop lentes sûrement. Les gestes pourtant bien huilés d’Alan deviennent laborieux, étrangement, et Augustin se mord la lèvre en sentant ses soupirs se faire plus saccadés contre sa peau.

Il se colle encore un peu plus à lui, les mouvements de sa main entre eux le rendant tout aussi dingue que Alan. Il vient mordiller la peau à la naissance de son épaule et se dit que c’est vraiment idiot qu’il n’ait pas immédiatement enlevé sa chemise. « Pourquoi tu ne retirerais pas tout ça, » propose-t-il en tirant sur le devant de sa chemise encore boutonnée, sans arrêter de lui flatter l’entrejambe de l’autre main, « avant de nous faire couler un bain ? » En vérité, il redoute un peu le moment où les mains d’Alan quitteront son dos et où il s’écartera de lui, car tenir tout son poids après cette journée risque de le faire de nouveau grimacer, mais peu importe. Il aura le temps de récupérer, ils sont là pour quelques jours. Et puis elle n’a pas été inventée, la douleur qui l’empêchera d’avoir envie de lui – même la mort n’a pas réussi.


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Lugdunon (Alan & Augustin) - Jeu 28 Mar - 10:07

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Lugdunon (Alan & Augustin) - Sam 6 Avr - 9:40

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Lugdunon (Alan & Augustin) - Dim 7 Avr - 18:18

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Lugdunon (Alan & Augustin) - Lun 8 Avr - 0:44

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Lugdunon (Alan & Augustin) - Lun 8 Avr - 22:22

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