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Choose your path - Ven 19 Avr - 13:39





 
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Vox populi, vox Dei



††Il y a certains visages qu'il n'oublie pas, glissés dans la foule ou bien à l'écart. Certains parlent, et il y a lui qui reste et qui a toujours été incroyablement silencieux. Au départ il avait cru à une mauvaise blague faite pour le déstabiliser pendant qu'il tient la parole, le genre de personnes qui est là juste pour le menacer d'une présence. Rien. Ce que Carter raconte a l'air de lui passer dans le cerveau, il imprime, et le reste, il n'en sait rien. S'il revient, c'est sans doute qu'il est d'accord avec tout ce qu'il se dit, ou alors qu'il est là pour lui faire comprendre qu'il manque quelque chose à ses théories. Carter n'écarte pas la possibilité de faire de nouvelles recrues au sein des Vox Populi, mais pour cela il a besoin de connaitre le degré de motivation. Carter remercie le public, informe alors la sortie de son prochain manifeste sous quelques jours sur le sujet de la passivité de la justice et l'injustice commise à l'égard du vivant et en faveur du surnaturel. Les connaissances de Carter de jour en jour sur cela se font de plus en plus précises, mais il a hâte d'avoir le fin mot de l'histoire. C'était une journée encore bien remplie en interview et en détails à régler, il remarque néanmoins qu'il reçoit de moins en moins de menaces de mort, ce qui l'encourage à continuer à faire ce qu'il fait: combattre l'injustice, dénoncer, informer les populations de ce qu'il pense, de ce qu'il a vu.

Il y aura toujours une part religieuse dans l'histoire, bien qu'on lui dise souvent que cela n'a rien à voir.  Sa capacité à combattre le problème se fera avec sa foi, son envie de se battre pour ce en quoi il croit, n'en déplaise aux autres.  Il s'affaire à ranger ses papiers, pendant que la foule se dirige vers la sortie. Il y en a toujours qui viennent le voir à la fin pour lui poser des questions, pour l'insulter aussi, ça arrive. Cette fois il s'agissait d'avis recueillis sur son intervention à la dernière conférence organisée par le commissaire, où il n'a pas pu résister à l'envie de faire un scandale. Ceux qui y étaient s'en souviennent, mais l'histoire aussi a vite été publiée sur le net. Sa réputation va de fou furieux en fervent combattant, et avec ce qu'il se passe, les inquiétudes, il est satisfait de constater que tout tourne en sa faveur. Il remercie chaleureusement ceux qui ont pris l'habitude de l'encourager. Il profite de la fin du débat pour terminer son verre d'eau, assoiffé pour avoir tenu la parole pendant près d'une heure.

Veste enfilée, il sort du bâtiment après avoir remercié le propriétaire de lui avoir une nouvelle fois prêté sa salle. Poignée de main, journée terminée pour lui et la nuit déjà s'est emparée des cieux. Carter soupire, cherche dans ses affaires les clefs de sa voiture et remarque l'homme silencieux sur le côté du trottoir. Est ce qu'il l'attendait ? Ou est ce juste un hasard ? Carter ose s'avancer vers lui, un visage bien assez amical, il lui tend la main pour serrer la sienne.  « Ce n'est pas la première fois que je vous vois à mes conférences. Qu'avez vous pensé de celle qui s'est tenue aujourd'hui ?»


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Choose your path - Ven 19 Avr - 19:13


American life, American dream
Il sait en reconnaître les prémices parce qu'elle a toujours la même odeur. Parce qu'elle court comme une rumeur, éternelle musique à ses oreilles. Elle commence toujours de la même manière, par des mots qui finissent en actions. Jamais des paroles en l'air lorsque les convictions ne sont pas que du vent. L'ascension des idées lorsqu'elles couchent avec l'influence, l'engeance rapide du pouvoir. Il le sent comme une chienne en chaleur, le conflit qui gronde dans les gueules échauffées. La belle guerre aguichante sur laquelle il a envie de sauter sans attendre; parce qu'il l'a déjà attendue trop longtemps. Parce qu'il n'avait pas d’espoir avant, parce qu'un loup solitaire comme lui ne peut dévorer autant de moutons avant de finir décapité par un fermier. Il ne s'est jamais fait d'illusions sur son impact individuel, trop habitué à fonctionner dans un tout. Mais il n'y avait rien dont il pouvait faire parti, aucune cause pour laquelle aiguiser sa mâchoire. Jusqu'à Carter Hamilton.

Puis il s'est dressé de nulle part comme le lion sage émerge de la savane, le roi du zoo venu reprendre sa place. A fucking perfect family man. Remettre un peu d'ordre dans cette basse cour humaine, la voix du peuple qui avait maintenant un visage, la révolte un hôte. Le prophète parfait, mais aussi le martyr idéal. Il les connaissait bien ces destins populaires; il les avait souvent finit d'une balle dans le buffet. Un leader c'était indispensables pour faire fonctionner la grande mécanique de la violence, ce qui lui manquait pour véritablement commencer la guerre. Alors il l'a suivit de près, il a écouté discours et conférences. Et si la piété exacerbée de l'homme laisse à désirer, il n'y a pas d'erreur : il sait captiver son public. Jörgie lui, a surtout été captivé de savoir comment tout ceci doit finir. Déjà prêt à suivre les ordres; mais il n'y a pourtant pas de plan. Alors il est resté dans l'ombre, encore incertain d'avoir envie d'ajouter son nom aux futurs morts au combat. Peut être s'est-il emballé trop vite du potentiel de la douleur de l'homme face à la perte de son fils, peut être est-il encore trop radical pour les balbutiements du mouvement. Il aimerait pourtant y croire que cet homme a le potentiel d'une arme nucléaire. Burn this mess. Amen.

Alors cette fois il s'est décidé à en avoir le cœur net. Une conférence de plus qu'il écoute avec attention depuis l'arrière de la salle. Il sait être poli même quand il est contrarié; il faut écouter un homme parler avant de pouvoir le juger. Mais juger en silence ne suffit plus. Il a besoin de savoir, sonder ce qui se cache derrière la persona publique. Il en a assez des faux semblants et de la provoc mesurée. Il a besoin de connaître l'homme, il en as assez du discours. Lorsqu'il le voit apparaître au bout de la rue, il écrase une énième cigarette sur le sol non sans fixer son regard insistant sur l'homme. Celui-ci ne perd pas de temps pour engager. Bien, l'intérêt est donc mutuel. « La même chose que j'en ai pensé les deux autres fois. Parfait pour rameuter les ménagères curieuses, incompétent pour prêcher auprès des convaincus. » Le ton tranchant et sans demi-mesure, il lui avait demandé son avis après tout. « Jörgen Morris. M'sieur Hamilton. » Il rend à sa poigne tendue après avoir essuyé sa paume sale sur le côté de son pantalon. Il furète rapidement de ses doigts pour allumer une nouvelle clope, disparaissant un instant derrière un nuage de fumée. « Comprenez. J'vous aime bien M'sieur Hamilton, si vous vous présentiez sénateur j'voterais pour vous sans hésiter. » Il fait un salut militaire non sans un petit rictus à peine dissimulé. « Mais j'me réengagerai pas pour autant juste pour parader le quatre juillet dans mon p'ti uniforme seyant. C'est la guerre qui m'intéresse. » Il passe sa langue sur ses lèvres, son visage quittant son masque de malice pour retrouver son flegme glacé. La balance de son corps percute le mur et il s'adosse en croisant les bras, la bouche pincée sur son filtre. Il le suivrait cet homme là, s'il est certain d'être sur le même chemin.
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Choose your path - Ven 26 Avr - 20:44





 
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Vox populi, vox Dei



††Un habitué confirmé par ses dires, ce qui étire un peu plus les commissures du conférencier. Difficile à dire s'il apprécie ou pas le contenu de ses discours quand on le juge bon qu'à rameuter les ménagères. La réputation de Carter se solidifie au fur et à mesure, Arcadia et ses événements louches l'aident  gagner en crédibilité et petit à petit les rangs se remplissent de personnes bien plus alarmées et celles qui choisiraient volontiers de donner un coup de main pour sauver ce qu'il reste du monde humain. « Vous savez comme moi qu'il faut bien commencer quelque part, et vous ne pourrez pas dire que je ne suis pas persistant » Allusion au scandale qu'il a fait éclater pendant la conférence de police, il n'a pas froid aux yeux et c'est cela même qui lui permet encore aujourd'hui de faire des salles pleines lorsqu'il argumente ses discours. Carter sait qu'au final ils seront vite plus nombreux à venir poser ces questions là ; quel avenir ? Qui sont ils ? Son visage affiché dans les journaux bientôt ils diront de lui qu'il est le spécialiste de ces créatures étranges qui rodent dans les rues tels des nuisibles. Puisqu'il a conscience d'être loin de ce stade là encore, il n'est point outré par la remarque, bien au contraire, apprécie la franchise. Main serrée sur les présentations de ce Jörgen Morris, qu'il retient dans sa tête pour le lui fixer désormais sur ce visage qu'il a vu a plusieurs reprises.

C'est toutefois un compliment qui s'en suit, s'il se présentait sénateur voilà qu'il aurait déjà une voix en sa faveur. Le voilà rassuré, Carter, il sourit de nouveau, l'écoute annoncer la couleur quand il évoque la guerre. Et par le combat là il sous entend sans aucun doute celui qu'il mène contre les surnaturels. Ce genre de personne là, c'est exactement ce dont ils ont besoin dans les rangs des Vox Populi, ce qui est donc une réelle bonne nouvelle pour clôturer cette journée. D'abord Carter a besoin de comprendre ces motivations, pourquoi plus la guerre qu'autre chose ? Amateur de combat ? Désir de vivre Hollywood en vrai ? Vengeance ? Tant de scénarios possibles, Carter hoche la tête, positivement, signe qu'il comprend ce qu'il veut dire. Pas d'attaches, juste du combat. « La guerre elle a déjà lieu M. Morris. » Sourire contrarié, si ça ne tenait qu'à lui ça ne serait pas aussi silencieux. Il lui manque tellement d'informations que souvent il a l'impression de se battre contre du vent. L'objectif qu'ils se fixent pour le moment avec les Vox Populi c'est de comprendre comment ils fonctionnent en même temps que Carter tente de les forcer à se mettre à jour en faisant pression sur le gouvernement, soulèvement du peuple, de la population Arcadienne qui ne supporte plus vivre dans la terreur des événements inexplicables en plus d'être pris en otage dans leur quotidien par des mafias. « Ces gens là se cachent dans ces clans mafieux, j'en suis persuadé. Ce n'est donc qu'une question de temps avant que cela ne devienne quelque chose de bien moins silencieux » Carter n'est pas certain de prendre les armes, même s'il sait que sa haine fera qu'il commettra certains actes contre ses principes. Et tous les jours il se rend à l'église pour tenter de lutter contre ces instincts sauvages, ces désirs sanguinaires de vengeance.

Il observe la rue, gauche, droite, vérifie que personne ne laisse traîner les oreilles aux portes de leurs conversations. « La guerre vous pouvez la faire, je vous en donnerai les moyens. » Recrutement subtil, peut être n'a t-il pas encore entendu parler des Vox Populi. « Qu'est ce qui vous motive à faire la guerre ? L'action ? Ou bien ces gens là ? » Question sérieuse, besoin d'une réponse franche qui lui donnera sans aucun doute au vu de l'honnêteté dont il a fait preuve sur son discours. Alors là et seulement là Carter envisagera de lui faire une place de choix.


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Choose your path - Sam 27 Avr - 17:14


American life, American dream
Il n'était pas un homme de mots comme lui. Ses paroles aussi forcées soient elles ne pouvaient enjôler les masses. Oh elles étaient bien efficaces pour rallier ses semblables, ceux qui avaient cette même violence sur le bout de la langue. Mais il n'était pas idiot au point de s'imaginer un homme de lumière. Il préférait la couverture de l'ombre, l'anonymat et la liberté de mouvement qu'elle lui conférait. Alors s'il observait avec attention Hamilton, ce n'était pas pour relever leurs différences. Ils étaient semblables, chacun excellant dans son propre domaine. Ils savaient ce qu'ils voulaient et comment l'obtenir. Alors s'ils combinaient leurs efforts, peut être qu'à plusieurs ils feraient une différence. Une guerre se gagnait avec une armée, et une armée n'était au final qu'un rassemblement de petits riens variés. Un corps, une tête et un cœur. Si il le laissait être une main, une arme, alors tout devenait possible.

Il échappe une bouffée de nicotine, sage et patient dans leurs échanges malgré l'impulsivité qui lui fait trembler les muscles. Il a raison d'être persistant, parce que la peur est le meilleur des carburants. Enfin la peur. L'autre appellerait sûrement ça la vérité, le droit de savoir. On nous cache tout, on nous dit rien. Il essaie d'attiser cette fibre de révolte chez les gens, la conscience de leur devoir exercer leur raison. Leur putain de cerveau. Jörgie il sait qu'il faut trois connards pour former deux neurones. Mais apportez leur la peur au ventre et tout de suite ils se lèveront tous droits dans leurs bottes pour sauver leurs gueuse et leurs marmots. D'une manière où d'une autre ça fonctionnait, et c'était l'important. Hamilton évoque les mafias comme le cancer de la ville, la cours des miracles où se cachent toutes les horreurs. Et ça fait tiquer légèrement Jörgie, son nez se fronce et sa lèvre s'ourle sur ses dents. Ces gens là qu'il dit. Et l'usage du mot le fait bien marrer. Ces gens là n'avaient plus rien d'humains. Il le trouvait bien poli le prof, il espérait qu'il savait manier les insultes autant que les psaumes sinon il allait vite s'ennuyer. La deuxième chose qui lui fait observer une pause c'est la cible suggérée. Il n'allait pas le contredire sur l'implication de la haute criminalité dans ces petits jeux de monstres et de divins; la relation entre pouvoir et pouvoirs était évidente. Mais ce qui l'intéressait surtout, c'était la menace imminente, celle proche, à chaque coin de rue. Celle qui était plus dure à traquer que ces fous qui se pavanaient en haut de leurs tous. Qu'il les laisse festoyer pendant que leurs engeances et leurs ouailles sont décimées de sa main.

Un petit sourire se forme sur ses lèvres lorsque homme s'approche après avoir vérifié qu'ils étaient bien seuls. « Vous savez me parler, vous me prenez par les sentiments. » Qu'il se gausse, un brin moqueur lorsque l'autre évoque le conflit qui fait déjà rage et lui tends une main à peine dissimulée pour le rejoindre. Il n'était pas certain encore de ce qu'il allait décider, cette conversation était un entretien d'embauche qui fonctionnait dans les deux sens. Il se détache du mur aux mots inquisiteurs, il n'avait pas besoin de le convaincre pour obtenir sa franchise. « Je suis un homme d'action m'sieur Hamilton. Si vous cherchez à sonder ma morale, j'dirais juste que le deuxième amendement me donne la motivation suffisante de défendre mon pays. J'vais pas prétendre avoir une raison comme la vôtre de prendre offense, j'ai pas de revanche qui me pourrit le cœur. » Il était déjà décomposé depuis longtemps. Il hausse les épaules. « Mais s'il doit y avoir encore des sacrifices, j'préfère que ça soit leurs enfants plutôt que les nôtres. » Il passe sa langue sur ses lèvres, peu dérangé par la violence de ses mots et à qui il les adresses. Il tire une nouvelle fois sur sa clope. « Et puis je suis un homme simple Mr Hamilton, Carter. Je peux vous appeler Carter ? » Il n'attend pas la permission pour poursuivre. « Ces abominations ont déséquilibré le monde. Pour moi c'est simple. Il faut le rééquilibrer. Il est bien capable de se remettre droit tout seul d'ordinaire, un p'ti cataclysme par ici, une guerre par là. Mais ces aberrations n'ont rien de naturel M'sieur Carter. Elles sont comme des faux seins sur une pute ils se mettent entre vous et la gravité et finissent par vous étouffer. Ces aberrations étouffent le monde, il est temps de rétablir l'ordre, qu'en pensez vous ? » Il sait déjà ce qu'il en pense sur le fond, mais il lui fallait savoir sur la forme.

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Choose your path - Dim 9 Juin - 14:43





 
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Vox populi, vox Dei



††Le sujet  l'intéresse, mais d'une toute autre manière que Carter parvient aussi à comprendre. Chacun a ses raisons de les détester et pour lui il s'agit d'un mal qui ne doit pas être pris à la légère. Leurs enfants plutôt que les nôtres, est ce que Carter pourra se montrer tout aussi virulent en sachant que son fils en a aussi été victime ? Il acquiesce, Monsieur Hamilton ou Carter pour lui c'est pareil, hors conférence il accepte tout à fait ce genre de familiarité et en particulier si c'est avec quelqu'un qui partage ses convictions. Il continue donc sur sa lancée, détaillant avec bien plus de mots ce qui le pousse à assister à ses conférences, ce qui lui donne envie d'agir. Entendre ces discours là fait grandement plaisir à Carter qui l'écoute avec grande attention. Les mots qu'il choisit sont aussi tranchants qu'un rasoir et il a sans aucun doute raison de ne pas prendre plus de pincettes. Carter le ferait aussi sasn aucun doute s'il n'était pas constamment comparé à un fou furieux. Il choisit ses mots avec méthode pour prouver qu'il a bien toute sa tête, fait preuve de recul, alors qu'il les appelerait volontiers monstres et démons, salopards et pourris. Jörgen est sans aucun doute le même personnage que lui, sauf que lui n'a pas sa langue dans sa poche et lui n'aurait pas de raisons de ne pas utiliser la violence pour faire entendre sa voix. Carter se demande encore pourquoi est ce qu'il fait preuve de retenue alors que les rangs échauffés lui permettent déjà de constituer une armée. Les Vox Populi s’agrandissent de jour en jour et ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne commencent à agir. Selina serait contente d'être ici de l'entendre parler, ils ont besoin de personnes avec la rage de Jörgen, qui ne se démonte pas et qui va au bout de sa pensée en l'assumant pleinement, encore trop de personnes sont fragiles sur les avis, expriment leur colère et s'enfuient en courant quand il s'agit de passer à l'action. Il n'y a pas de place pour les indécis chez les Vox Populi, parce que l'erreur ils n'y ont pas le droit, ils risquent déjà beaucoup. « Je suis du même avis Jörgen. Nous devons agir.»
Agir car ils ne peuvent plus compter sur la sécurité et la justice d'Arcadia, que le peuple doit se soulever et prendre les armes pour se défendre quand le gouvernement n'en est pas capable. C'est une marche révolutionnaire, une guerre civile peut être, cela dépendra de leur habileté à rester dans l'ombre ou pas. Carter aimerait que la transition se fasse sans plus de sang, ou alors s'il doit être versé ce sera celui de ces créatures. Trop d'humains sont victimes de leurs rites et blasphèmes, qu'il s'agisse de religion ou de la vie tout simplement. « Venez avec moi je vous offre un verre dans un endroit qui devrait vous plaire.» D'un signe il invite Jörgen à le suivre, sort de l'intérieur de sa poche une boite en métal dans laquelle sont soigneusement rangées quelques cigarettes. Il s'en allume une, et le guide dans un établissement aux airs anarchiques et dont la devanture ne laisse rien paraître. Il s'y regroupe parfois là les victimes de ces surnaturels, ceux qui ont des témoignages à apporter, sous les airs d'un bar plus que miteux. Le gérant ouvre ses portes sur la seule condition d'un mot de passe, ainsi ceux qui viennent connaissent forcément quelqu'un qui vient, l'assurance du sang humain. Il y est toujours le bienvenu Carter, aussitôt entré, le patron lui propose d'aller se poser dans une salle à l'arrière où il a pris l'habitude de se terrer et où il a écrit bien de ses ouvrages. Il se pose, attrape la bouteille de whisky sur la table et sert deux verres. « Vous savez qu'ici j'ai écrit la plupart de mes essais. Il y a une atmosphère particulière. C'est loin d'être le genre d'endroit que j'aurais fréquenté de base et c'est vrai que j'ai souvent trop l'air propre sur moi. Mais quand vous les écoutez parler, les clients, vous entendrez des choses qui vous feront halluciner. C'est la voix du peuple, la peur, la haine ici ça s'amasse, l'atmosphère est lourde de colère et tout cela ne demande qu'à exploser. » De son pouce et son index il porte sa cigarette à ses lèvres et en recrache un nuage de fumée dans un demi sourire. « ce que je fais en conférence, me permet de prendre la température et préparer le terrain aux plus sensibles de ce que j'ai réellement l'intention de faire. Nous sommes quelques uns, nous nous faisons appeler Vox Populi et notre but est de les pousser à se montrer pour mieux les éliminer»



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