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the storm is raging against us

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the storm is raging against us - Jeu 17 Jan - 13:44

the storm is raging against us
levi & lyra

«standing in the ashes of who you used to be»
Des semaines qu’elle n’avait pas mis les pieds au Thunder Fist. Des semaines qu’elle n’avait pas remis ses gants de boxe. Et ça lui manquait. Parce qu’elle avait besoin de se dépenser et de se défouler. Elle avait bien été courir quelques fois, dehors ou sur un tapis de course, mais les sensations étaient sensiblement différentes. Ça n’était pas assez. Seulement avec sa grossesse, la liste de sports qu’elle pouvait pratiquer était quelque peu réduite. Bouger, qu’ils disent. Mais évitez les sports collectifs, les sportifs de combat, ou tout autre activité dans le genre. Il fallait se contente d’un peu de fitness, de course et de natation. Bordel qu’ils aimaient ramener leur foutue natation sur le tapis. A croire que c’était la solution à tous les maux. Et même si l’eau était un élément dans lequel elle se sentait particulièrement à l’aise –mais sans doute pas autant que nessie- nager ne la défoulait pas. Elle avait besoin de suer, de frapper, de ressentir un peu d’adrénaline rusher dans ses veines. Elle n’avait vécu que par ça pendant des années. Devoir se mettre au pas était quelque chose qu’elle ne connaissait pas mais auquel elle allait devoir se faire. La plaie.

L’atmosphère actuelle la mettait sur les nerfs. C’était tendu, et ça se sentait. Sans parler de la mort de la rouquine irlandaise et de l’emprisonnement d’Alcide. Elle serait bien tentée de se demander s’il est réellement coupable, mais ce serait que se bercer d’illusions. Evidemment qu’il est coupable. Si ça l’agaçait fortement d’un point de vu personnel, elle se souciait un peu plus de l’effet que ça allait avoir sur la Nuova Camorra. Et plus encore, des failles que ça pourrait laisser apparaitre pour les vautours de cette ville.
Plus que jamais, la jordanienne avait besoin d’évacuer. Cette fois, pas de footing dans le parc. Tant pis, elle ferait attention. Pas de combat en duo. Seulement ses poings qui viendront marteler le sac de bosse. Pas de risque de se prendre de coup si elle reste concentrée. Et ça sera toujours mieux que rien.

C’est emmitouflé dans son écharpe qu’elle arrive dans l’établissement. Forcément, pas de gérant. Et les rares personnes présentes semblent alertes, comme s’ils attendaient une quelconque descente de flics. Tout le monde sur le qui vive, et c’était insupportable. Seulement, elle pouvait le comprendre. Ces fuites avaient foutu un bordel monstre. Ceux à l’origine de ce foutoir pouvaient se féliciter, ils avaient sans aucun doute réussi leur coup. Lyra n’avait subi qu’une fuite personnelle. Dossier médical qu’elle aurait préféré ne jamais voir apparaitre. Tous ceux la connaissant se douteront que le second Bellandi était le père de ce bébé non né. Rien que d’y repenser, le palpitant s’excite, panique. Pas envie de voir la même chose arriver. Vu les nombreuses autres révélations, elle pouvait presque s’estimer heureuse. Pas comme sa frangine, ou la moitié des membres de la Camorra.
Un soupir qui s’échappe de ses lippes alors qu’elle sort du vestiaire, en tenue de combat, le ventre rebondi apparent, prête à frapper dans le premier sac qu’elle trouvera. Mais ses opales sont attirées dans un coin de la salle. Levi. Lui aussi, ça fait des semaines qu’elle ne l’a pas vu. Tête à claques quand il s’y met, mais qu’elle a toujours pris un malin plaisir à emmerder. Elle peut aussi le remercier, de l’avoir supporté pendant de nombreuses heures, à s’entrainer. Une irrésistible envie de l’aider, de lui parler, dès qu’il est dans les parages. Etrange inquiétude dès qu’elle pose les yeux sur lui. Une flasque dans la main, la gueule déconfite. Pose son sac dans un coin, les gants tenus dans une main alors qu’elle arrive vers lui. Les doigts se glissent sous son menton, l’oblige à relever la tête. « Il est qu’onze heures. C’est un peu tôt. Même pour toi. » Les sourcils froncés, la mine inquiète. Et y’a de quoi. Il a sans doute morflé plus que les autres dernièrement.



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the storm is raging against us - Mar 22 Jan - 16:03

Délaisse les canassons. L’antre de sa perdition pour s’offrir un semblant de rémission. Maître du destin, c’est le sien qu’il espère reprendre en main. Espoir fébrile accroché au bout d’une bouteille qu’il abandonne juste un temps. De quoi se lève, errer dans les ravins du rien, en démon au milieu des anges affreusement fades. Traîne la carcasse branlante sur le pavé, d’un pas mal assuré de celui qui ne sait plus quelle route empruntée. Enlisé dans sa morosité, état second où se morfondre est seigneur. Incapable benêt à s’y embourber sans broncher, temps mort où plus rien n’existe. Le fils délaissé au profit d’un autre trépassé. Passera, le fil cassé d’un fatum fracassé, plus tard quand ses fantômes ne lui apporteront rien de plus que des nuits humides de terreurs nocturnes. La pupille sèche de trop contempler le néant, à oublier la saveur du sommeil. La combler en insomnies furieuses, de la tension sous la carne. Nerfs à vif et barbaque brûlante d’une fièvre folle, celle qui dicte la conduite, entraîne l’animal blessé hors de sa tanière dans l’espoir d’un salut éphémère.

Celui qui ne viendra pas, à peine les portes du Thunder Fist franchies, la symphonie sonne faux. Trébuche sur ses notes, le silence qui s’installe dans la salle à son entrée en scène. Pantin claudiquant, piteux spectacle d’un messager en train de crever. Murmures qui se pressent sur son passage en tapis pourri qu’il écrase, œillade maussade aux éclats de mort suffisante pour assécher les ragots. Et il se demande encore, Levi, ce qu’il fait là. La déception dans les membres, celle qui fustige lorsqu’il comprend que rien n’est bon ici. Espoir futile, peine perdue, le cœur n’est pas en état de subir un tel effort. Outrage de la pogne qui s’appose contre l’un des sacs suspendu à proximité. Haine à revendre, violence à fleur de corps, elle bat sous la chair, dans les moindres recoins de l’être. Fils d’Ariane maintenant l’édifice entier au lieu de le voir s’écrouler. Abdique sa raison et ses efforts misérables, mine des mauvais jours, traîne la patte jusqu’à un coin de la salle. En prend possession dans un soupir, et s’abreuve pour faire passer l’effort subit. Paix solitaire d’un instant, éclatée par la présence incongrue d’une nouvelle arrivante. Insolente à l’obliger de relever la tête, le drôle gronde, râle son mécontentement et fustige de ses pupilles d’acier.

« - Il n’est jamais tôt pour les braves. » Sermon solennel en prêtre d’une église en équilibre sur le fil de la perdition. Damné depuis l’aube de son existence, l’enfer à ses pieds, le divin maître des morts virulentes et des destinées tragiques. A répéter ce qu’il applique pour ceux qu’il condamne dans sa propre vie. Douce ironie. « - Instinct maternel qui te pousse à me sortir ce genre de palabre ? » Bougonne en repoussant la petite main du dos de la sienne, brusque. Menton qui s’agite en direction du bedon rebondi. A lui retourner le cœur, pour un peu qu’il batte encore. Il les maudits, toutes ses garces et leurs lombes fertiles. Ces drôles au plaisir proscrit. « - Si tu veux t’en débarrasser, y a plus rapide que de cogner un pauvre sac. Je peux te rendre ce service. » Eclat sale de ces êtres fous à lier, démence latente dans la pogne qui se lève, prompte à venir effleurer l’arabesque saillante mais qui n’en fait rien. Se repose sur la guibole dans un soupir alourdi de lassitude. « - Tire-toi  Lyra. » Gronde l’ordre en fond de gorge, l’œil qui se déporte et s’enlise dans la contemplation morne du vide. Mauvaise compagnie qu’il est le rustre, bien pire que d’ordinaire.

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the storm is raging against us - Sam 26 Jan - 18:44

the storm is raging against us
levi & lyra

«standing in the ashes of who you used to be»
Figure familière repérée, ou du moins ce qu’il en reste. Les traits marqués, ravagés. Manque de sommeil, colère, chagrin, l’alcool aussi. Tout a dû y passer. Et Lyra, elle est déterminée à pas le laisser ça, dans son coin, à le regarder s’enfoncer. Elle croit pas aux miracles non plus. Mais Levi, elle l’apprécie plus virulent, avec du répondant et quelques jurons. Pas la gueule baissée, la bouche fixée sur le goulot. Menton entre les doigts graciles de la déesse qui l’oblige à relever la tête. « Il n’est jamais tôt pour les braves. » « hm, jolie connerie. » Se retient de demander si c’est ce qu’il lache aux gens, mais au fond elle s’en fout qu’il déblatère un tas de conneries. Trop tôt quand même pour se noyer dans l’alcool. S’il tient encore debout, ça ne sera sans doute plus le cas ce soir. « Instinct maternel qui te pousse à me sortir ce genre de palabre ? » Il dégage sa main sans grande délicatesse, et pointe son ventre rebondi du menton. Sa tête suit, posant son propre regard dessus. Soupir qui s’échappe des lippes. Si seulement il n’y avait que ça. « Quelque chose comme ça. » Mais y’a le reste aussi. Ce qu’elle comprend un peu. Elle en pige pas vraiment la portée. Elle le sent l’instinct maternel de Nyx. La nature même de la divinité d’Israhel lui apparait parfaitement claire depuis quelques temps. Et elle la sent, protectrice avec le moindre de ses rejetons. Même les plus récalcitrants. Elan d’affection qu’elle ne contrôle, auquel elle se plie, sans réfléchir, pas si loin de ses propres instincts. Juste un peu étrange face à un mec qui fait deux fois –ou trois- sa carrure. En rien un gamin. Aujourd’hui, sans doute plus une épave qu’autre chose. L’ombre de lui-même, et ça, même sans Nyx, ça la touche lyra. Ca la touche et ça l’emmerde. Parce qu’elle appréciait quand même bien ce mec qui la cherchait, qui lui tenait tête, qui la poussait à suer et frapper plus fort. « Si tu veux t’en débarrasser, y a plus rapide que de cogner un pauvre sac. Je peux te rendre ce service. » « tu me touches, je t’éclate, levi. » si ses traits ne sont pas durs ou sa voix agressive, le ton est sérieux. Elle en a chié Lyra. Elle en a chié avec cette grossesse. La relation avec le père mise à mal, jusqu’à la séparation, certes temporaire, mais les blessures étaient bien là. Le doute total, avant de réaliser que ce môme, elle le garderait. Et ce n’était pas maintenant qu’elle était certaine de le vouloir, qu’elle avait accepté sa grossesse  qu’elle était disposée à le perdre ou voir quoique ce soit lui arriver. Mais quand sa main s’approche, elle ne recule pas. Si elle pense chaque mot, elle ne craint pas pour autant l’hôte de moros. La main qui retombe sur la jambe, la lassitude qui transpire de chacun de ses pores. « Tire-toi  Lyra. » La carcasse gronde, et elle hausse un sourcil. Hors de question. « Je bougerai pas. Lève toi » Aucun mouvement de la part des deux. Pas d’abandon de sa part, pas de geste en avant du quarantenaire. Ni même une quelconque réaction. A peine certaine qu’il l’ait entendu. Seulement le regard perdu. Opales dans le vide qui fixe dieu sait quoi. Le béton ou des fantômes. L’esprit embrumé qui se fait la malle. Sans doute mieux ailleurs qu’ici. « Lève-toi ! » c’est la voix de nyx qui résonne en écho à celle de la jordanienne. Les deux mères qui parlent d’une même voix. Autorité naturelle bien plus appuyée qu’à l’accoutumée. « t’es disposé à en parler ? » elle a jamais été contre noyer ses problèmes dans une flasque. Une fois de temps en temps. Le whisky avait été un allier qui s’était immiscé dans sa vie, comme pour l’aider à finir ses journées. Pourtant pas à ce point là, mais elle n’a pas non plus connu sa douleur. Celle qu’il cache, celle qu’elle le soupçonne d’avoir falsifié. Au moins dans les faits. Parce que la folie qui le hante, elle, elle semble bien réelle.


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the storm is raging against us - Dim 3 Fév - 13:28

Ourle ses lippes d’un sourire faussement carnassier. L’instinct qui pousse presque à vouloir oser le geste, toucher et provoquer. Celui noyé sous l’inconfort, la morosité qui l’engloutie. Corps mort qui reste impassible alors, se contente à peine d’un haussement d’épaule fébrile. Peu lui importe. Soupire de fin d’univers lorsqu’elle insiste. Non pas que la chose l’étonne, il en a l’habitude à présent. Doute seulement de l’état de sa patience face à une telle obstination. Rien à se dire, il n’en a pas envie. Mots crevés sur la langue, gravés en épitaphes sur la tombe fraîchement creusée et refermée. Il se perd un peu plus dans ses chimères, refuse de relever à nouveau les yeux vers l’enfant qui le domine. Mais la voix qui résonne jusque dans les tréfonds de son être le force à le faire. Semblable à celle de Lyra mais si différente. A faire s’agiter Moros sous la carne. Elan divin poussant le corps à l’exécution, fébrile et malhabile dans le geste. S’appuie alors contre le mur dans son dos, les doigts crispés sur  la flasque, à craindre de la lâcher. Comme si s’y accrocher l’empêcherait de tomber pour de bon dans l’abime qui menace sous ses pieds. Rouages d’un esprit fébrile en action, les sourcils se froncent lorsque le monde vacille. Tangue et devient flou l’espace de battements de cœur désordonnés. Déité à l’impact flagrant sur la sienne, nul doute que les deux sont liés, plus qu’il ne le pensait. Drame nouveau de son existence déjà bien compliquée.

« - Ai-je l’air disposé à en parler, hm ? » Gronde l’ours mal léché qui se redresse lentement. Lamentablement mais il y parvient, s’enfonce les vertèbres dans le mur et soupire. « - Il n’y a rien à dire. Tu dois savoir l’essentiel, comme tous les autres, le reste importe peu. » Jamais fait pour raconter sa vie. S’épancher sur l’épaule d’un autre, il l’a fait. Offrir à Dieu tous ses maux et ses espoirs, pour ne récolter que du silence. De l’absence. Un néant aux abysses sans fond. Du rien. Humain à l’image du créateur, certainement aussi peu enclin à offrir une oreille attentive. Certainement pas fait non plus pour délier sa langue et offrir en pâture aux parjures de curiosité tous les éléments sales composants de ce qu’il est.

« - Qui tu es, Lyra ? » Doigts libres à s’agiter dans sa direction, sans poser les yeux sur elle. Incapable de le faire, le pater désabusé. Parce qu’il se sent mourir lorsqu’il s’y applique, et qu’après l’obéissance qu’il vient de lui montrer, le bougre refuse de seulement la regarder. Chicots serrés sur les cahots de son inconfort, nausée en fond de trachée, entrailles nouées à faire mal. Nouvelle lampée alors, pour apaiser les maux. Refermer le contenant d’une pogne qui tremble un peu, aussi bancale que le reste de la carcasse.
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the storm is raging against us - Sam 23 Fév - 23:11

the storm is raging against us
levi & lyra

«standing in the ashes of who you used to be»
La voix gronde. Pas seulement celle de Lyra, mais celle de Nyx. Puissance qui s’échappe des lippes trop humaines. Rappel divin d’un lien qui les dépasse. L’effet est immédiat et sans appel. Le bougre se lève, tant bien que mal, les phalanges serrées autour de sa flasque. Si Lyra cache mieux sa surprise, elle n’en reste pas moins étonnée de ce qu’il vient de se passer. La déesse qui s’impose un peu plus, chaque jour dans sa vie. « Ai-je l’air disposé à en parler, hm ? » gueule d’ours mal léché, grognon, plus encore que d’habitude. « Pas vraiment. Ai-je l’air disposé à te laisser tranquille ? » se pince les lèvres pour ne pas rire. Lyra n’était pas réputée pour laisser tomber. Obstination innée. Seulement, à force des mois passés, des quelques années, elle commence à le connaitre, levi. C’est pas un pantin qu’on manipule à sa guise. C’est pas une poupée de chiffon qu’on fait obéir en un claquement de doigts. Pourrait bien la coller contre le mur s’il le voulait. Egratignée sa peau de porcelaine, secouer ses réserves et mettre à mal son self-control. Handle with caution, qu’il pourrait avoir d’écrit sur le front. Pourtant, y’a une autre voix, qui la pousse à aller à contre-courant. « Il n’y a rien à dire. Tu dois savoir l’essentiel, comme tous les autres, le reste importe peu. » elle  hausse un sourcil, un peu à le mettre au défi de lui servir de nouvelles idioties. « tu parles du ramassis de conneries que t’as servi à tout le monde ? je pense qu’il y a plus à dire. Tu sais… j’ai jamais cru aux coïncidences douteuses… » Parce qu’elle avait été titillé à l’époque, mais trop absorbée dans ses propres affaires. Parce qu’elle a vu les leaks, elle aussi, et qu’elle a pu difficilement tourner le regard. Que mine de rien, elle est scientifique lyra, et qu’on aura beau lui foutre des papiers maquillés sous le nez, ce sera plus fort qu’elle que d’y chercher l’erreur, l’anomalie. Pattern non cohérent. Pas concordant. C’est son métier que les choses s’alignent, que les histoires concordent. Et si c’est pas le cas, c’est que c’est pas ça. Combien de con ont voulu lui refourguer des bibelots soient disant de telle ou telle époque ? les éléments ne collaient pas, et elle déduisait que ce n’était qu’une grosse arnaque. Les choses n’étaient pas si différentes aujourd’hui.

« Qui tu es, Lyra ? » phalanges qui s’agitent à l’aveugle, dans sa direction. Elle ne se pas si c’est elle qu’il évite du regard, ou le ventre proéminent et ce qu’il représente. Se retient de ne pas mettre les pieds dans le plat. A la place, elle croise les bras sur sa poitrine.sa mère, qu’elle veut répondre. Mais les mots sonnent trop étrangement dans son crâne. Elle n’a pas l’impression d’être la mère de qui que ce soit, même si elle mentirait en disant qu’elle ne ressent rien. Chaque jour, elle sent un peu plus, cet instinct maternel et protecteur, parfois féroce, de la déesse de la nuit, envers sa progéniture qui s’ignore encore parfois. « Nyx. Et toi… lui… j’le distingue clairement. » C’était pas le cas avant. Pas la dernière fois qu’elle l’a vu en tout cas. « J’crois que tu vas m’avoir sur le dos encore un moment, malgré tout. » Malgré eux.


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the storm is raging against us - Mar 26 Fév - 19:47

Soupire menaçant lourd d’une lassitude qui prend aux tripes. Nul doute qu’elle n’a pas l’intention de le laisser en paix avec ses démons. S’improvise alors maîtresse de ses délires, l’élément gênant duquel il est impossible à se défaire sans prendre le risque de s’arracher la chair dans l’exercice. Miséreuse affolant palpitant et névroses, à rêver dans un idyllique battement de cils des horreurs carmines. Les soupirs fous d’un corps brisé, éventré la matrice pleine pour n’en laisser qu’un délicieux charnier. Chaos implacable d’un destin qui l’est tout autant, Moros aux dents longues dont le rire malsain résonne dans le crâne. Amplifié par l’ivresse, les parois caverneuses où le clapotis de l’alcool se déchaîne sans fin. Péché de convoitise et douloureuse jalousie, là dans le fond de la poitrine évidée. S’enlise alors dans son silence le rustre, se persuade qu’à se taire la poussera à libérer son espace et retourner vaquer à sa vie sans importance. Erreur, insistance à fleur de langue, celle qui fait claquer la sienne contre le palais dans un remous d’exaspération morne. Force faiblarde, inapte à véritablement prendre le pas sur la morosité. La rage en sourdine, pétard mouillé qui explose mais ne fait pas trembler comme d’ordinaire.

« - Grand bien te fasse. Tu es certainement plus avisée que tu peux en avoir l’air. » Timbre sans vibratos, juste les moqueries qui s’y immisce, l’enrobent d’un semblant de vie. Peu lui importe qu’elle y croit, à sa version des faits ou non. Chimères folles ayant fait leur chemin, titillées peut-être les esprits de certains sans bousculer les raisons. Double homicide des amants parjures, l’exquise finalité d’un jeu truqué. Rongé de jalousie et de haine, à faire tanguer leur équilibre précaire et précipiter les époux formels dans la tombe pour se dévorer les cœurs au grand jour. « - Vérités pour ceux qui veulent y croire. Raconte-moi ta version, je suis curieux d’avoir ton avis sur cette histoire. » La sienne, la leur à Vivas et lui. Monstres de fureur aux amours destructeurs. Nouvelle question en fin de tirade pour satisfaire la curiosité du divin sous la carne. Celle de l’homme aussi, peu enclin à courber l’échine aussi aisément, encore moins devant une gamine. Donzelle à l’influence certaine sur ce qu’il est, celui qu’il abrite. Et la réponse qui vient. Ourle les babines d’un sourire mauvais, crocs du fauve en éclat incertain. La carcasse tressaille, doucement bercée par les rythmiques d’un éclat de rire étouffé. Nyx. Le labre les connait, les divinités de l’univers dans lequel il gravite. Généalogie tordue, la mère aux milles progénitures. Et il en fait partit. Au dam de ses nerfs, c’est une nouvelle lampée qui salue la nouvelle, en hommage à ce lien fraîchement tissé entre eux.

« - Je dois donc t’appeler mère… » Farce qui le fait rire toujours, d’un grondement d’enfer en fond de poitrine. Irrite la trachée brûlée par la gnole, à faire tousser l’insolent comme ces punitions offertes aux garnements à l’humour douteux. « - Ca semblait évident, quelle ironie, tu pourrais être ma gosse et c’est moi le môme. » Odieuse raillerie d’un sort qui se joue clairement de lui. Nouvelle lampée alors pour signer l’acte de naissance nouvellement posé à ses pieds. L’orphelin à l’héritage divin composé d’une famille trop nombreuse pour tous les décompter. Et il soupire tout en laissant son dos choir à nouveau contre le mur. Ferme les paupières lentement, refuge d’ombres pour s’y perdre et se couper du monde. Juste un instant où plus rien n’existe hormis le néant.
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the storm is raging against us - Sam 2 Mar - 17:27

the storm is raging against us
levi & lyra

«standing in the ashes of who you used to be»
« Grand bien te fasse. Tu es certainement plus avisée que tu peux en avoir l’air. » Jordanienne têtue, bornée. Trait de caractère commun chez les Al Khayzuran, dont beaucoup ont fait les frais. Difficile de lui faire changer de direction lorsqu’elle a quelque chose en tête. Ce quelque chose, depuis quelques temps, s’avère être Levi. Certainement plus lui-même. Paumé, hanté… Peu importe ce qu’elle sait. Il plonge, se laisse entrainer. Trop vite. Trop fort. Et pourtant, ce serait bien légitime compte tenu du décès de sa femme. N’importe qui partirait en vrille face à suicide de son épouse. N’importe qui pèterait une durite, si c’était plus que ça. « Vérités pour ceux qui veulent y croire. Raconte-moi ta version, je suis curieux d’avoir ton avis sur cette histoire. » Vraiment ? « Ce que je crois, c’est que c’est que l’enterrement a été bâclé… que c’est aussi étrange que le lendemain du tragique décès de ta femme, un mec se fasse littéralement exploser la tronche. Un carnage. Et que les transactions douteuses laissent toujours des traces… » et ça, elle le savait. Ca, elle y faisait gaffe. Parce que le petit business dans lequel elle s’était lancée y’a des années avec son aîné, il devait rester hors radar. Ca demandait du temps, des efforts, et de la concentration que de gérer tout ça. Et payer des gens pour que des infos disparaissent ? Si simple en théorie… Et pourtant si vite ressorti. Mais Lyra, ce qu’elle veut lui faire comprendre, c’est qu’elle se fout bien de qui il se tape, de qui il paie pour cacher dieu sait quoi ou protéger dieu sait qui. Ce dont elle ne se fout pas, c’est de la solitude dans laquelle il s’enferme, la douleur qu’il ne semble pas s’autoriser à ressentir. Elle connait pas les tenants et aboutissants de ce gros bordel. Elle ne peut qu’imaginer, et se lancer dans de vagues hypothèses. Mais perdre quelqu’un, ça touche forcément. Elle soupire, un peu lasse. Aujourd’hui, elle ne sait pas s’il est triste ou en colère. Elle ne sait pas s’il est blessé ou soulagé. Il n’est qu’une putain de carcasse encore faiblement animée. « A un moment, t’auras besoin de parler. Tu peux pas rester…. Comme ça. » Peu importe ce que c’est.

La sentence tombe et la vérité se fait. Nyx, divinité primordiale, mère divine de l’entité qu’abrite Israhel. Des divinités qui se complaisent dans les ténèbres. Sans doute la mère qui est la moins sombre des deux. Douce ironie quand on voit la descendance engendrée. Représentations surnaturelles de morts en tout genre, de tous les maux que cette foutue terre peut abriter. La môme ne sait toujours pas comment réagir face à ça. Est-ce que ça finira par avoir une quelconque influence ? doit-elle redouter le moment où les souvenirs vont la submerger ? elle a le temps, qu’elle se dit. Pourtant, ça pourrait bien tomber la semaine prochaine ou dans trois ans. Pas le choix, doit faire avec. Y’a pas eu de manuel livré à son seizième anniversaire. La révélation ne lui plait guère plus qu’à elle. Rire nerveux, étouffeur. Farce douteuse du destin. « Je dois donc t’appeler mère… » une grimace passe sur le visage de la jordanienne. Qualificatif peu flatteur dans la bouche de Levi.  Elle n’a rien d’une mère. Pas vraiment. Pas encore. Pas la sienne, en tout cas. « Ca semblait évident, quelle ironie, tu pourrais être ma gosse et c’est moi le môme. » « Ew. M’appelle jamais comme ça. » secoue la tête face à ce lien qu’elle ne comprend encore pas bien. Jusque là, à ses yeux, il n’y avait que Lyra et Levi. Deux têtes de mule qui trouvaient parfois un terrain d’entente. Seulement ce serait mentir que de dire qu’elle ne ressent pas l’influence de la déesse sur l’homme face à elle, sur ce qu’il abrite. « C’est… Etrange. Mais peut-être que c’est bien toi qu’on a besoin de remettre sur les rails. » Môme ou pas. Peut-être que c’est là dedans, qu’elle sent l’influence de la mère divine. A travers ses inquiétudes et cette envie d’aider, sans franchement comprendre pourquoi. Nouvelle gorgée prise du poison, paupières closes, coupé du monde. Elle soupire, se rapproche. La main qui vient prendre la flaque, quand l’autre emprisonne son menton entre ses doigts. « Reprends-toi, Levi. » c’est lyra qui parle, pas nyx. C’est l’amie, ou peu importe ce qu’ils sont, qui s’inquiète, et pas la mère qui donne un ordre. « Il est où le mec qui me tapait sur le système ? Celui qui me faisait sortir de mes gonds à me pousser toujours plus loin ? Reprends toi. Je suis sérieuse. » Visage laché alors qu’elle le regarde encore. Cherche une connerie, quelque chose à dire. N’importe quoi pourvu que ça ne soit pas cette expression de lassitude. Carcasse vide, qui peine à déambuler. « Faut que j’fasse quoi pour voir autre chose que de l’indifférence sur ta tronche ? J’sais pas, un semblant de sourire ou quoique ce soit ? Que j’me mette à poil ? » regard interrogateur qui attend sincèrement une réponse, si ce n’est pour la dernière question. Elle espère au moins que la proposition le sorte de cette humeur maussade.


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