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sweet gazoline ft. ariel

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sweet gazoline ft. ariel - Dim 17 Fév - 10:02

La marque s’agite et les dents se bloquent. Elle reste plantée devant la porte de la décadence, jugeant cette infrastructure démesurée en constatant : beaucoup plus envahissant que dans son bordel mais moins médiocre. Le red lantern doit se trouver un ou deux crans au-dessus ; mais cela ne signifie strictement rien. La belle ne juge pas sa valeur ; et encore moins devant ses compères ennemis. Car derrière ces murs se cache un autre démon tout aussi séduisant et irrésistible mais qui empeste la pourriture derrière son eau de toilette : tout comme vassili. Le frangin de cette fripouille d’asb et le futur beau frère si tout se déroule selon ses cordes. La charogne renifle avant de pousser un long soupir de plénitude : il y a des gens bien vivants ici, et se rendre dans cette mascarade revient alors à faire son marché. Un marché sans cesse bénéfique ; en effet, il est rare que la dame revienne bredouille. Son odeur dégoûte et pourtant l’on aime la suivre comme une aventure, un imprévu. Les hommes espèrent la faire leur pour l’éternité et les femmes dévorées par leur curiosité, prient pour qu’on les regarde comme ces messieurs devraient le faire. Ces ingrats ne connaissent pas la beauté, et elles n’ont aucune idée de ce qu’est la sincérité : une putain de maladresse quotidienne.

Ariel est là. Sa putréfaction fait tordre les narines de lyssanko tandis que sa douzaine de centimètres qui lui sert de chaussures bat le pavé et pénètre dans ce décor pittoresque. Pas de cris, pas de larmes, quelques rires, et des chuchotements à en perdre la tête ; les gens ici sont bien plus calmes qu’en bas, chez les whispers. C’est à se demander si cette belle demeure est habitée le reste du temps. Il y a moins de filles ici, et un peu plus de genres. Ils dévisagent la sorcière qui semble rouler sur le sol, certains ressentant déjà l’envie de lui mordre le sein.
Le massif escalier se présente enfin devant la comtesse. Elle pose un pied dessus avant de faire volte-face : un client est là, planté comme un piquet, un épais portefeuille à la main. Il manque d’assurance et c’est un amateur de rave parties : il est éliminatoire pour servir de déjeuner et s’il désire s’amuser un peu, le moment est plutôt mal choisi. Néanmoins, au vue du nombre de biftons qui se cumulent dans son cuir et à en juger par sa tenue plutôt laissée aller, il n’est pas compliqué de deviner que monsieur, à à peine la cinquantaine, est bel et bien un habitué du RL.

Non loin du quinquagénaire apparaît finalement le tant attendu ange déchu, arborant une tenue aussi splendide que son visage. Un sourcil s’agite, l’odeur irrésistible lui couvre les narines ; il devient alors impossible de retirer son regard de lui. Ariel, ce véritable succube qui s’approche bien trop de ce qu’est vassili.
Elle le hait pour ça.
Un sourire masqué se fige à cette peau blanche. La veuve noire glisse une main gantée contre l’épaule du vieux bougre qui reste bloqué entre les créatures. « - ariel ! » s’esclaffe, coulante, la lady. « - j’espère que je ne te vole pas tes clients, mais, monsieur insiste. » la démone est prête à emmener ce vieux con à l’étage et à lui faire passer le meilleur moment de sa vie, mais le désir n’y est guère. Tout ce dont elle a envie est de lire la colère et l’avidité s’inscrire dans les beaux yeux d’ariel ; y voir un sentiment désapprobateur.

L’homme sourit, acquiesçant de mille mots à la fois. Vassi lui donne une monstrueuse et discrète tape sur les fesses comme pour le faire disparaître. Cela fonctionne. Il dévale les escaliers et s’engouffre dans une pièce, pensant innocemment qu’Elle compte le rejoindre.
Quelques demoiselles dévisagent vass, comprenant par l’allure d’ariel qu’elle n’est guère une alliée ici et que tout ce qu’elle touche devient cendre. Cela importe peu. Elles ne sont pas ce pourquoi elle est venue.

La putain enlève son voile noire. Le rouge de ses lèvres est perçant, presque agressif. Les quelques centimètres qui le séparent d’ariel sont rapidement rompus.
Le nez vient finalement toucher de la pointe, une des clavicules du garçon. La bouche s’entrouvre presque comme au dernier repas. Elle respire cette drogue qu’il est, la peau se hérissant malgré elle, un long bruit de satisfaction passant partout auteur d’eux.
Vassili se recule finalement, l’ongle prêt à frapper mais se retenant puisque de toute façon, il est déjà trop tard. « - il faut qu’on parle. » déclare la femme autoritaire. Elle n’a pourtant rien de très long à lui dire, disons que ces quelques mots ne sont qu’une excuse pour qu’elle ait sa dose, car, si l’odeur des oupyrs peut être insupportable pour certains, pour vass, elle semble indispensable.
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sweet gazoline ft. ariel - Dim 17 Fév - 16:20



Monstre d’humeur sombre, fantôme errant dans le dédale du vice. En présence affolante, celui qui affriole les pupilles sur son passage, à répandre les effluves capiteuses de son odeur sans se laisser approcher. Diva des bas-fonds, à s’élever au-dessus de la plèbe, la pute prodigue a signé sous retour sous les lueurs de la lanterne rouge quelques jours plus tôt. Insaisissable depuis, mâles à l’œil torve en agonie de se l’approprier, quitte à aligner les billets, surpasser les prix qu’il fait flamber au gré de ses envies. Unique réponse sur le sourire mystique qu’il leur offre, non. Tout simplement, d’un murmure sensuel qui les fait vibrer jusque dans le fond de leurs noix trop pleines. Certainement pas. Pas encore. Sous la couche de langueur persiste une dose de trouille, ancrée au corps, à ces hanches qui dansent à chaque pas. Le démon enveloppé de noir, jeu des tissus, séduction à fleur de lignes, celle que soulignent ses vêtements, suggèrent quand les transparences du haut s’autorisent à dévoiler le ventre. Faussement timide, dangereusement pudique, Ariel joue sans vraiment vouloir participer à cette partie truquée qui pèse sur ses épaules. Guiboles qui se croisent sur les velours d’une banquette qu’il occupe, monopolise l’espace. Personne ne l’approche, ça reluque à distance, se passe la langue sur les babines, d’envie. Agite les doigts en une invitation lubrique, écarte les cuisses pour le supplier de venir s’y glisser. Et il les regarde tous, les caresse de la douceur de ses cils, visage de poupée étrangement fermé. Ils n’y verront rien, juste un nouveau tour qu’il leur joue pour les voir tomber à ses pieds. Se faire écraser par ses godasses et leurs semelles compensées. Et en ronronner de plaisir, en demander encore dans des soupirs frivoles. Ariel aux mille visages, un pour tous ceux qui se l’achètent.

Il n’est là pour personne depuis l’altercation, cache les restes qui persistent sur son visage sous une couche plus épaisse que d’ordinaire de fond de teint. Maquillage qui l’écœure puisqu’il n’a plus vocation à l’embellir mais juste à cacher vraiment la misère. Crasseuse illusion qui s’accroche, il s’y habituera peut-être un jour, à ces marques fines sur sa chair. Quand il aura oublié, comme il oublie la plupart des merdes qui lui tombent dessus. Le corps alangui se redresse, félin lorsque la pupille blasée aperçoit la silhouette. Senteur morbide perçue avant même d’en voir la source, ces relents bizarres qu’il sent depuis qu’il est lui-même trépassé. La mort a une odeur, celle des monstres dans son genre. Les quenottes claquent, d’une irritation mauvaise. Celle qui tord les nerfs, fait jouer les ongles peints de noir contre le velours carmin de l’accoudoir. Et il se lève, sans un regard pour les autres, dans le silence de l’ombre qu’il est à ce moment précis. La congénère qu’il abhorre mais qui l’attire, de ce mélange dégueulasse qui le fait hurler à l’intérieur. Attrait charnel déroutant, ce n’est pas elle, la femme qui le rend fébrile. Plutôt crever. C’est ce qu’elle est en-dessous, ce qu’elle dégage. Crevure à foutre dehors, lui arracher la gorge et plonger tête la première dans les remous du sang brûlant qui s’en échapperont. Frissonne l’insolent, aux quenottes qui claquent lorsque son nom s’élève dans le néant. Elle l’agace, ça se lit sur sa figure. Moment de noirceur pure sur les traits, et voilà qu’ils irradient de cette chaleur destructrice. Soleil de malheur dans le sourire qu’il appose sur ses lippes, d’un bout à l’autre du visage, presque à vouloir en sortir. Faussement enjoué, diablement mauvais. « - Certainement pas, fait comme chez toi… Si monsieur s’enflamme pour les Godiva de cimetière, ce serait cruel de l’en priver. » Qu’il susurre, cruel dans ses mots, nez plissé de dégoût à la vision du labre qui s’en va déjà vers l’étage aux airs de terre promise. Pauvre type.

C’est elle alors qui le fige. Ce rouge sur les lèvres le fascine, la caresse du visage ennemi contre sa peau. A se mordre la lèvre pour réprimer le soupir qui s’y niche. Dans une lourdeur extasiée bizarre, il se sent frémir sous l’instant. Râle dans les fonds de son être, révulsé par tout ce qu’elle est, charmé par ces mêmes choses. Salope qu’il a envie de lui cracher à la figure, agripper la tignasse délavée jusqu’à la lui arracher. Et griffer ce visage de reine des ténèbres pour qu’il n’en reste qu’une toile carnage de chair et de sang. Acquiesce d’un mouvement de tête, offre un regard aux autres qui les dévisagent. Conversation silencieuse, si je ne redescend pas… Elles savent et comprennent, suivent de la pupille l’étrange duo quand il s’ébranle et grimpe l’escalier. S’engouffre dans la chambre du prostitué, porte poussée du bout des doigts, pas fermée.

« - Tu viens me dire que ton antirides ne fonctionne plus et que tu prends ta retraite ? Ou que tu envisages de faire ton show dans une maison de retraite, les clients seront plus proches de ton âge au moins… » Petit con qui se marre, éclat de rire mauvais en cristal cassé. Les bras repliés contre sa poitrine, il se protège Ariel. Planté près de la porte, les sens en alerte. L’oupyr qui braille dans sa tête à lui coller la migraine. Approche-toi, dévore-la. Dans tous les sens du terme et c’est bien ça qui l’écœure.

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sweet gazoline ft. ariel - Lun 18 Fév - 11:49

Le lion sort les griffes quand il voit la souillon empiéter sur ses platebandes. Une réaction attendue de la part de cet enfant. Vass sourit ; car elle ne sait plus faire que ça : rire et chercher du pouvoir. Qui peut se douter de ses desseins ? Et qui peut se mettre en travers de sa route ? Ariel n’a jamais été un allié mais il ne peut empêcher le destin. Et vassili ne peut se passer de cette sensation quand elle l’aperçoit. Elle le déteste, le méprise, et aimerait que sa lame termine sur sa gorge goulue ; mais que fera-t-elle après ça ? Où ira-t-elle chercher sa dose ? Lorsqu’elle fut transformée, lyssanko ignorait qu’il était possible de développer une dépendance envers une créature du même genre. Pourquoi a-t-il fallu que cela tombe sur ariel ? Vassili aurai préféré un partenaire sexuel régulier pour joindre l’utile à l’agréable, mais le principe d’une dépendance est qu’on ne choisit pas vers qui ou quoi elle se tourne. La perséphone reste sur ses gardes, écoute les ricanements qui se développent ici et là après la réflexion de l’enfant et arque un sourcil suivi d’une mimique incongrue comme si elle approuvait les dires de l’exotique.
Puis le client disparaît et les voilà tous les deux face à face. l’échange de regard est vif et incompréhensible, car, si vass arrive à deviner les sentiments qui rongent les normaux, elle ne peut rien lire dans ces yeux à part la mort. Les oupyrs sont intraduisibles entre eux et envers le monde ; tout ce qu’ils dégagent n’est que la fin.

Ils montent.

La porte se ferme.

Et tout ce que la femme a en tête est son propre avenir ainsi que celui d’ariel.
Vassili avance, remarque la bouteille en cristal de spiritueux et s’en sert un fond sans demander quoique ce soit. Le silence est son arme pour le moment : car, quand elle lui annoncera qu’elle deviendra l’épouse d’asbjörn et ainsi sa supérieure, gare au loup.
Sa gorge brûle et pourtant, l’oupyr continue d’avaler jusqu’à épuisement. Ses lèvres sont intactes mais elle peut sentir le feu l’envahir. Elle reprend le verre, verse le même liquide, la même quantité et s’approche de soria pour le lui donner, constatant par le même temps sa haine immature. Le sourire a quitté son visage pour afficher un air plus ferme, elle s’appuie contre la commode « - pour un homme effleurant la trentaine, ton discours est peu digne. » désenchantée, l’esprit malade de toutes ces querelles, la putain jette son manteau sur le lit, se promenant le long de la pièce, comme, préparant un mauvais coup. « - je fais le tour du propriétaire, voir ce que asb contrôle. » et elle est loin d’être déçue : cet endroit vaut mille fois cette place tenue par satan où elle arbore ses plus beaux costumes.

La soif finit finalement par lui monter au gosier et, explosant dans son bustier en cuir, elle s’avance, harnachée comme au travail vers le petit qui se tient toujours près de la porte, comme priant pour prendre la poudre d’escampette au plus vite. De sa main elle attrape une fiole d’une trentaine de centilitres et avale le tiers, laissant le liquide rougeoyant dilapider son maquillage, et couler le long de son menton. La tension est trop palpable, elle a besoin de l’éliminer ou bien de la nourrir. Elle referme le flacon et le lance, lui aussi, à ariel « - ce sang est frais. »
elle sait que les oupyrs ont constamment appétit, et elle sait aussi que le garçon a besoin d’être un minimum prêt pour ce qu’il va entendre.

« - tu devrais ménager tes mots. Quand je serai installée ici, il n’y aura rien qui me séparera du rang de ton frère. » un sourire nargue son humeur. La belle, à l’air satisfait, attend la tornade qui s’apprête à l’emporter mais rien ne lui ferait plus plaisir que de voir le bellâtre s’avancer pour son ultime vengeance.
Elle ne peut expliquer cette rage qui les gouverne, et, pour sa part, cette envie de possession. Ce gamin est bien trop enivrant et il ne mérite guère l’intention de la future baronne des lieux. Pourtant, c’est bien vers lui qu’elle se tourne, vers lui qu’elle avance, et, dans son souffle effréné, elle appuie la plaie contre la lame « - tu ne pourras rien empêcher. » déclare-t-elle avec une certitude malvenue. Son corps déborde de son corset, et les doigts limés aiment à se perdre jusqu’à ses lèvres pour titiller ses démons. Ils sont cauchemars respectifs l’un de l’autre, et pourquoi ne pas former un même boogieman qui les éloignerait de toute crasse. « - je te dominerai, toi et tes airs renfrognés. » chuchotements.
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sweet gazoline ft. ariel - Mar 19 Fév - 15:31



Dans l’antre du vice avec le diable, cocasse dans la situation qui ne l’amuse pas vraiment. Mauvaise humeur qui ne le quitte pas depuis le réveil, l’insolent qui n’a aucune envie de faire des efforts, encore moins face à quelqu’un qu’il exècre cordialement. Et plus il la regarde faire, prendre ses aises dans sa propre chambre, plus ça l’agace. Tire les cordes de ses nerfs, sa patience en peau de chagrin et l’envie de la mettre dehors comme une malpropre qui lui démange les phalanges. Se retenir uniquement pour ne pas faire de nouvelle vague, s’attirer plus fort encore les foudres du seul maître des lieux. Regarde le verre qu’elle espère lui donner avec un désintérêt total. Je bois pas, mais je peux te le coller dans la figure par contre. L’idée lui passe dans la tête une fois le verre entre les doigts, lorgne franchement le fond et se fait violence pour simplement venir le poser sur le meuble près de la porte. « - Je l’effleure seulement, c’est là toute la différence. » Qu’il lâche, gamin jusque dans le timbre et le sourire factice qu’il lui offre. Les ongles noirs se plantent dans la chair de ses bras, et il s’oblige à ravaler son venin. Suit d’un œil noir les gestes de la succube, à lever les yeux au ciel devant la tenue, ce peu de tissu que beaucoup trouverait affriolant et qui chez lui, lui donne une affreuse envie de se crever les yeux avec ses propres doigts. Fais gaffe, ça déborde. C’est toi qu’il devrait contrôler, à prendre tes aises… Renifle et serre plus fort les bras contre son torse

Ultime provocation à lui en retourner les tripes. L’odeur du sang qui lui vrille les narines comme un mauvais parfum qu’il est impossible d’ignorer. Inapte à rester de marbre, les mâchoires claquent à en faire tinter les quenottes. Feulement plaintif en fond de gorge, la créature aux poils qui se hérissent et lui qui se raidit sous l’injure qu’elle est en train de lui faire. « - C’est pas trop facile, de le biberonner comme ça ? Tu as un valet qui te l’apporte sur un plateau d’argent aussi, pour t’éviter d’abimer tes jolis ongles ? » Sourcils froncés, le flacon à ses pieds qu’il scrute avec un intérêt certain, à se faire violence pour ne pas le ramasser. Et s’abîmer encore les bras de ses griffes qui le lacèrent. Petit cœur qui bat plus fort sous la peau, il fait pulser l’ivresse dans les veines qui se tordent et se crispent dans un hurlement de on a soif franchement désagréable. Comme des ongles contre un tableau noir, la litanie de l’oupyr, celle qu’il déteste. Qu’il affectionne. S’efforce d’y rester sourd du mieux qu’il peut mais la faim est toujours là, même lorsqu’il s’imagine repu, elle le tiraille à chaque rencontre avec le carmin au goût de fer. En délicieuse tentation, cet appel au carnage qui ébranle toutes ses résistances. « - Ma pauvre, c’est du sang de camé que tu viens de boire pour dire autant de conneries ? » Alors il attaque Ariel, avec ses mots à défaut de ses crocs. Parce qu’il ne peut rien faire d’autre, se défendre au mieux pour ne pas céder à la tentation qu’elle représente. Ce maelstrom dégueulasse qui lui retourne le ventre et le cerveau. Putain des bas-fonds à l’influence néfaste sur lui, elle enfonce à coups de ces talons affreusement hauts les vérités de son existence. Aime les hommes, n’a d’yeux que pour eux et pourtant, elle vrille les désirs pour les faire siens. A ne pas savoir comment elle s’y prend pour y parvenir, l’obséder comme elle le fait. Novice incapable de mettre des mots sur l’obsession. C’est frénétique, viscéral, c’est tout ce qu’il sait.

Et il ricane l’argentin, fort. D’un éclat de rire mauvais qui se peint sur les lippes, en sourire à l’éclat malsain. Rêve ma vieille. « - Si tu imagines qu’il partagera quoi que ce soit avec toi, revois ta copie sur le bonhomme. » Claque la langue contre le palais, teigneux dès qu’il est question du frère. Merveilleux sujet de discorde, la petite plante presque morte dans sa poitrine se redresse doucement. Pulse de vie à la seule évocation de l’homme, pour se sentir mourir rien qu’en l’imaginant enchaîné à cette vipère. Union avec la marâtre qu’il a dû supporter, cette fois l’égoïste refusera simplement de partager ce qui ne devrait appartenir qu’à lui. « - Tes grands airs n’y changeront rien, tu resteras une étrangère pour nous. Une pute sur le déclin qui cache la misère avec des teintures délavés et un maquillage qui ferait fuir un clown. » Et il recule lorsque les doigts viennent à le toucher, s’éloigne de la puanteur fantasme qu’elle dégage, les pupilles rivées sur les traînées carmines maculant la peau diaphane. Obnubilées, incapable de s’en détourner. Pense à venir les lécher, du bout de la langue, mordre les lippes jusqu’à la cassure. Et ça recommence, la nausée dans la trachée, pensées dégueulasses détruisant la psyché, à s’enliser dans des délires qui le dépassent.

« - Mon temps c’est de l’argent, si tu tiens à continuer la conversation, tu paies. Cinq cent. » Prix d’ami, juste pour toi, Vassi. Menteur. C’est vrai, prend bien moins que ça le dépravé, mais il s’en fout. Espère la faire fuir. Se leurre totalement, petit bout de conscience qui le sent, le sait. Elle ne partira pas. Et un morceau de lui n’en a pas envie non plus.
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sweet gazoline ft. ariel - Mer 20 Fév - 16:46

La rage qui se lit si facilement fait montrer les crocs. Si seulement ils pouvaient s’arracher en lambeaux pour passer toutes ces complaintes. Les deux ne se regardent à peine, trop occuper à se haïr et à le montrer. L’un utilise la cruauté des mots, et l’autre nargue par son confort. Car vassili se sent déjà chez elle ici, et elle compte bien le faire comprendre au démon, que ça lui plaise ou non. Si différents sur l’attaque et pourtant un seul sentiment les anime. Elle ne peut y penser, car elle ne peut céder. Sa lutte de pouvoir est bien trop importante pour se laisser berner par les rougeoyants délires de ce minet. Et pourtant il continue de mordre, de provoquer. Lyssanko ne reste pas calme, comme encouragée par les diffamations qui sortent de cette belle bouche assoiffée. Sa pensée se perd sur asb, s’il les voyaient maintenant, que penserait-il ? rien de bon nécessairement : ils sont comme des gamins qui cherchent à se détruire, mais qui se cherchent. Alors où est la vérité ici ? malheureusement partout : dans les gestes, les paroles impolies, les regards figés de la colère et pourtant cette connexion qui ne cesse de pousser vassili à chercher le contact. Elle ne doit pas. Elle ne peut montrer qu’ariel lui apporte intérêt. Elle ne peut laisser au cruel la satisfaction de la priver en disparaissant, ou de ricaner à ses émois. La sorcière tient bon et doit rester forte.
Ou peut-être cela le déstabiliserai-t-il ? mais à quoi bon quand il est déjà meilleur ennemi ? ariel ne baissera pas les armes, et c’est aussi ce que vass cherche : la haine comme unique sentiment depuis que mama a foutu le camp.

Lorsque la gargouille lui mentionne la came dans le sang qu’elle vient d’ingurgiter si gourmande, la blondasse se met à frémir. Un relan lui traverse la gorge, aussi rapide qu’un éclair mais elle ravale son effroi. La dame choisit son elixir avec une qualité et une minutie sans faille car si elle venait un jour à se nourrir d’un de ces clochards, la seringue au bras, que dire à part qu’elle mourrait en une fraction de seconde. Son point faible, les drogues dures enfouies dans son corps et qui envahissent ses vaisseaux comme un cancer. Les cheveux, les sens tomberaient puis ensuite le corps ; une souffrance infâme. L’alcool est seul à ce qu’elle peut supporter, malgré le fait que le surplus la rend toujours nauséeuse : pourtant à son propre métabolisme, cela ne fait rien. Elle ne répond guère, tentant de chasser ses désagréables sensations, claquant finalement la chaussure quand elle retrouve ses esprits.
« - étrangère ou pas je viendrai mettre mon grain de sel dans votre petite sauterie. » ; « - et asbjörn ne te laissera pas gâcher notre deal. Mets toi à la page mon agneau ; il est trop tard pour sauver ton cul. » un ricanement grave échappe à sa gorge ; gloutonne au cœur de pierre. Ses pupilles transpercent ceux d’ariel alors qu’elle se pavanne, roulant sa cambrure dans la pièce, paon de mauvais augure. Il ne lui manque qu’une attaque pour que les deux se sautent au cou. Deux bêtes qui se dévorent et qui s’empoisonnent, pour tous les temps.

Elle s’assoit finalement sur le lit, toujours rieuse, toujours pleine de haine de ce désir incontrôlé. « - trésor, je te paierai, quand je m’occuperai de vos finances. » le sourcil s’arque, la cigarette vient aux lèvres et s’allume presqu’aussitôt. L’oupyr ne déguste guère le moment présent mais sa victoire prochaine. Parasite accroché à ariel, elle compte bien s’éterniser au maximum pour semer la zizanie dans son quotidien, ignorant que ce dernier était déjà bien assez agité comme ça. Ses affaires lui importent désormais, elle est la seule bourreau du vampire comme lui est le sien et, si quelqu’un doit le tourmenter, c’est bien seulement la jalouse.
« - ne t’inquiète pas. » qu’elle ajoute, dans une classe désuète, la main gantée se posant sur les draps. « - je sais me montrer clémente. » et ce même par intérêt. Car quand elle deviendra mère du red lantern, la créature ne se privera pas pour jouer aux déesses du chaos ; agissant dans l’ombre et dans la discrétion dont elle peut savoir faire preuve à n’importe quelle occasion.
Si tu veux y mettre fin de suite ariel, approche : finit par murmurer l’ogresse, serrant son mégot entre les dents, dans un sourire monstrueux.

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sweet gazoline ft. ariel - Sam 23 Fév - 15:09



Elle pue la trouille le temps d’une fraction de seconde la sorcière. Il peut la sentir, la deviner derrière le fard qui barbouille ses traits. Parce qu’il la connait si bien, la peur, celle qui le hante depuis qu’il est gosse, celle qu’il musèle maintenant qu’on le dit adulte. Parce que les adultes n’ont pas peur, connerie. C’est là en lui, un doux murmure qui fait vibrer les fibres de l’être et qui jamais ne le laisse en paix. Alors il fulmine, l’argentin de voir cet éclat fané dans les pupilles abhorrées. Petite victime tordant les lippes d’un rictus prédateur, feu d’artifice dans le bleu de ses yeux, à pétiller d’une allégresse sale, du défi couplé à ce sempiternel relent de haine. Celle qui lui explose à la gueule à chaque fois que la succube traîne dans son orbite. Météorite envoyant tout péter, elle l’attire autant qu’elle le révulse. Et plus il s’efforce de rester le plus impassible possible, plus ça le ronge à l’intérieur. Petite voix contre la tempe, celle qui murmure des scandales tout contre l’oreille. Le faire lorgner bizarrement du côté de ce décolleté immonde qui lui donne des envies de se moquer clairement de la bidoche qu’elle expose comme pour prouver que la marchandise est encore fraîche. Pas qu’il ne le fasse pas aussi, mais c’est différent. En quoi ? Il n’en sait rien, mais ils n’ont rien à voir tous les deux. Diamétralement opposés, c’est une vipère, c’est tout.

Et elle continue, ses grands-airs de reine des lieux qui font s’assombrir les traits. Se renfrogne l’argentin, plante plus fort ses doigts dans ses bras à se marquer la chair sous le tissu sombre qui la recouvre. « - Et je me ferais un plaisir de t’en faire dégager. » S’arrache d’entre ses quenottes, un grondement de malheur qui pue la menace. Et il ricane, de ce grincement mauvais qui s’élance de le vide entre eux et s’écrase aux pieds de l’infâme putain. « - C’est pas mon cul que je veux sauver, mais le sien. Lui éviter de nouvelles emmerdes en choisissant la mauvaise morue du coin.  Il a supporté ton antique mère, pas la peine qu’il subisse la bâtarde passée de date. Tu sais, c’est ce que font les frères l’un pour l’autre. » C’est beau, j’en ai la larme à l’œil. T’y crois à ce que tu racontes ? Pas vraiment. Ou si, peut-être un peu, dans un petit coin de son cœur qui bat trop fort à chaque fois que le mot en A vient claquer dans l’air. Pas besoin de grand discours, il le sait Ariel, que pour son imbécile de frère il ferait tout. Même quand il se borne à lui faire la gueule, capable d’égorger la gorgone sur le champ pour débarrasser l’aîné d’un énième boulet à sa cheville. Soupire, expulse cette tension qui lui broie le plus infime muscle, feule presque lorsqu’elle se décide à prendre totalement possession des lieux et poser son derrière sur le lit. Faudra brûler les draps.

Coins des lippes qui tombent, s’inscrivent dans la courbure inverse de ces sourires étincelants, dédain à plein nez, lui qui se plisse à l’odeur de la cigarette qui lui défonce les narines. Petite étincelle folle dans le cerveau, le bassin se déhanche lorsqu’il prend appui sur sa guibole. « - Ne t’inquiète pas, j’en ai vu des biens pires que toi. » Susurre, minaude dans un miel enrobé de tout le sucre de sa haine. Les bras se décroisent, et lentement le corps sort de sa torpeur. Dans une symphonie de tintement, boucles d’oreille qui s’entrechoquent, les strass à la gorge captant la lumière du néon accroché à la tête de lit. S’avance, faussement félin vers celle qui vient de murmurer la pire invitation qu’il ait jamais entendu. « - T’as pas autre chose à faire de ton temps que de venir m’emmerder ? Pas d’autre gorge à sucer que tu dois venir te pendre à la mienne ? » Souffle alors qu’il se penche vers la gêne plantée sur son propre lit. Pose les mains de chaque côté de ces cuissots qu’il a presque envie de mordre, bouffer la chair et fait gicler le sang en-dessous. Les frissons lui déchirent l’échine, et en appui sur une paume, il prend délicatement la cigarette entre ses doigts. Pupilles rivées à celles de Vassili, porte l’outrage jusqu’à sa bouche, sensuel à se damner. Lèvres qui s’entrouvrent sur les promesses d’une morsure sublime. Et il se ravise au dernier moment. Eclair de rage sur le visage, le mégot vient s’échouer contre la cuisse dénudée de la sorcière. Crame la peau à lui faire plisser le nez sous les relents dégueulasses de carne brûlée. Balance les restes encore fumant et ce sont ses ongles qui viennent s’enfoncer dans la trace laissée par le cylindre incandescent.  

« - Asbjörn sera le cadet de tes soucis si tu t’obstines à prendre trop tes aises, chérie. » Et il appuie plus fort, entaille la chair y à faire perler des cristaux carmins. Et se retourner le ventre au passage, saisi par les effluves qui lui claquent à la gueule. Il ne bouge pas pourtant, reste planté là, si proche qu’il pourrait lui croquer le museau, la défigurer pour de bon. Si proche qu’il pourrait lui déchiqueter la gorge.

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sweet gazoline ft. ariel - Sam 9 Mar - 18:45

Grogne le dégoût et se ferment les échappatoires pour le garçon enragé. Reniflant la charogne qui prend ses aises avec une facilité déconcertante à faire souffrir. Née d’un doux mélange entre un antéchrist certain et une femme damnée de toute compassion. Où sont les moments qui peuvent rappeler à vassili qu’elle fut jadis quelqu’un d’autre que cette vorace diablesse qui pullule dans tous les coins ? elle ne se souvient pas. Ou du moins pas de tout ; comme une anesthésie, comme une maladie qui la ronge. Car lyssanko n’est pas apparue oupyr. Oublis. Mais dans son amnésie pourtant, les seuls sentiments qu’elle a pu réchapper ne sont pas si différents de ceux qu’ariel ressent à son égard. Sifflant toujours une colère monstre contre la maudite planifiant de posséder son univers en un claquement de doigt, après avoir bataillé pour foutre asb dans sa poche, se convaincant de sa propre dominance alors qu’au fond elle n’en est pas certaine. Dompter un dieu est difficile mais faire plier l’échine à une telle mentalité est tout bonnement impossible. Alors vassili utilise l’une des seules armes qu’elle possède : la persuasion, don de feu sa mère qu’elle croquerait bien si elle la retrouve un jour.

Vass connait son monde : derrière ses sourires idiots et ses battements de cils qui ne font d’elle qu’une simple putain de bas étage, elle réfléchit en silence, planifie les destins de ses ennemis qui terminent tôt ou tard, leur course dans son estomac ou dans les poubelles d’un night-club mal famé. Elle aurait aimé que les frères ne fassent pas exception et pourtant c’est le cas. Perdant le contrôle sur ces deux orphelins qui s’aiment autant qu’ils se haïssent, elle se laisse elle-même envoûter par cette détestable famille qui l’aspire comme un aimant.

Soudain les palpitations s’accélèrent, s’entremêlent d’une ligne de sueur qui traverse son ventre ; l’autre est si proche qu’elle peut sentir les restes humains se battre sous son échine. Son odeur lui donne la nausée, pourtant c’est bien ce que l’oupyr partage avec lui. La mort envahit son esprit tandis qu’elle laisse échapper son mégot. Les yeux s’ouvrent, emplis d’une nouvelle envie. La beauté du démon lui frappe le cœur tout comme sa haine démesurée envers elle. Que désirer de plus ? ils ont ce pouvoir l’un sur l’autre et ne le savent que trop bien.

Mais la bouche se tord dans un hoquet, les yeux noircis tout comme la cuisse qui se consume au fur et à mesure qu’il appuie l’incandescence contre le blanc de sa peau. Même si elle se nourrit de la douleur, la femme ne peut nier la peine qui s’affiche dans sa dangereuse crispation.
Le pantin a osé abimer l’œuvre d’art qu’elle représente, faire l’affront de s’en prendre à celle qui bientôt l’écrasera de son talon et par-dessus tout à son futur bourreau.
Malgré la pénible sensation et l’odeur putride qui s’en suit, vass lutte pour garder ses pupilles ancrées dans celles, satisfaites, de ce bâtard à la peau brune. Fument les insultes derrière ses crocs limés et serrés dans l’épreuve. Son esprit s’embrume avant de se ressaisir avec difficulté ; la vengeance anime son corps qui reste pourtant immobile sous le joug de cet enfant. Lui rendre la monnaie de sa pièce constitue la seule priorité à l’instant. Mais faire souffrir ce martyr n’amènerai à rien, l’insulter et le bafouer d’une poigne de fer non plus.

L’œil scintille lorsque s’anime la cruelle idée. Vassili affiche ce sourire massacreur tandis que ses doigts encerclent le cou du malheureux qu’elle fait se redresser de sa force colossale. Les voilà maintenant debout, face à face, affrontant son cancer qu’elle écrase sans violence sur le lit. Ariel ne craint ni les blessures, ni les affrontements simplement haineux. Mais, s’il y a bien une chose qui le révulse au plus haut point c’est l’oupyr toute entière, et la crainte qu’elle l’attire autant qu’elle le dégoûte.
Alors la partie d’échec était lancée : lyssanko invite son corps presque dénudé sur les cuisses de l’ennemi comme lorsqu’elle est avec un amant et scelle bientôt leur colère ensemble dans un baiser mortel, plantant ses canines contre les lippes charnues du molosse, lui faisant alors refléter toute l’envie qu’il se doit de ressentir pour cette entité malsaine, véritable croque-mitaine, la cuisse encore fumante, les lèvres maintenant coulantes de cruor au goût de cendre.
Se faire peur : voilà leur jeu favori et la bataille a commencé.
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sweet gazoline ft. ariel - Mer 13 Mar - 19:50



Pétille l’allégresse sombre dans le fond des pupilles figées sous le ciel de leur mort. Ce dernier moment de contemplation abjecte avant que tout ne s’arrête. Petit cauchemar récurrent dans le fond de sa conscience, à le faire s’éveiller en sursaut, le souffle court de ces mômes qui ont fait le pire rêve de leur pauvre vie. Pue la mort, comme elle, parce qu’ils l’ont embrassé tous les deux et acceptés le deal qu’elle leur a proposé. Revenir mais ne plus se targuer d’être vivants, pas trépassés non plus, un mélange bizarre qui se ressent sous la peau. Celle qu’il taillade de ses ongles, le cuissot l’albâtre qu’il fustige de sa haine, abime l’ogresse pour se sentir vibrer dans sa propre carne. Fébrile d’un plaisir sale, la satisfaction houleuse de la voir se décomposer le temps d’un regard, ce petit hoquet de rien qui lui fait soupirer l’ébauche d’un petit rire, note doucereuse lâchée dans une expiration. Sourire en bord de lèvres, celui qui s’accroche, qui reste. Le rictus d’un gosse, plein de candeur, fausse et salie par les perversions qui gravitent dans sa petite tête. Et il en aurait des choses à lui faire, à cette sorcière qui pourrit son petit monde. Pour l’instant il se nourrit de la déconvenue qu’il lui offre gratuitement, sans ciller, sans lâcher les yeux de biche, à s’y éclater la rétine, se sentir puissant, pour une fois.

Quelque chose se fane dans la poitrine du gamin au pouvoir. Un petit signal qui cogne contre les tempes lorsqu’il cape en fon de pupille le scintillement d’un truc pas net. Pression de ses ongles contre la peau brûlée qui se fait plus légère, poussé par l’instinct, Ariel se redresse. A peine, un peu. Pas assez pour empêcher le contact qui lui retourne le ventre déjà bien à l’envers. Affolé par les effluves carmines qui lui caressent les narines et le mettent au supplice. Oupyr qui braille dans sa prison de viande, à lui fracasser les oreilles de ses griffes grattant le tableau noir de son crâne. Quenottes qui claquent sous l’injure, le menton qui se relève, brusque sous la poigne de la diva squelette aux crochets encerclant sa gorge. Mauvais présage, mauvais souvenir qui tétanise. Point sensible du petit corps, le cou en bouton de mise en pause, il agit en automatisme à laisser ses doigts venir s’agripper au poignet de celle qui inverse la vapeur et s’amuse à le soumettre de la pire manière qui soit. A enfoncer son dos dans le matelas, le sien, son lit, celui qu’elle contamine de sa seule présence. Pire supplice qui soit que de se retrouver là, soumis aux délires égotiques d’une despote en corsage. A l’enlacer de ses guiboles et peser contre son corps. Ca le dégoûte, s’appose sur ses traits qui se parent de tout le ressentiment qu’elle lui inspire. Pour tout ce qu’elle est, la proximité des corps, le sien et celui de la femme. L’odeur de mort qui revient s’écraser contre son visage quand les bouches se lient. Et Ariel qui s’agrippe, de toute sa hargne à la tignasse blonde, tire et empoigne. Se raidit lorsque les crocs lui entaillent les lèvres, les muscles en contraction douloureuse, les reins qui se creusent sous l’offense. Désir morbide en fond de bide, celui de la vouloir à en sentir la moindre fibre de son être vibrer d’une envie affolante. L’œil affolé du prédateur supplicié, provoqué, il a des ténèbres en fond de pupille l’argentin.

Tire plus fort et se cabre sous la carcasse de l’ogresse qui n’en bouge pas pour autant. S’éloigne de la bouche carmine en enfonçant son crâne dans l’oreiller. « - Dégage. » Qu’il crache mais il ne la lâche pas pour autant. Au contraire, la prise se renforce dans les mèches peroxyde. Et la créature se lèche les lèvres, sensuelle, dangereusement sexuelle. Petit cœur qui tambourine contre les côtes, s’échine à vouloir sortir de sa poitrine pour se tirer avant que ça ne dégénère vraiment. Je veux pas. Mais si il le veut, c’est inscrit dans ce qu’il est. La créature mauvaise et avide, affamée et qui se fout bien des genres de ceux qu’elle dévore. Se dessine dans sa main qui vient s’enfoncer dans le creux des reins de la monstrueuse, s’y agrippe pour faire se presser les hanches contre les siennes. L’autre vient écrouer la nuque, les ongles noirs griffant la chair dans une tentative évidente pour faire mal. Ecorcher l’insolente et lui faire regretter encore un peu plus son audace. Maintenir une fausse impression de contrôle et recoller les morceaux d’une domination qui lui glisse entre les doigts.

Il s’écœure, Ariel, à se rapprocher comme il le fait du visage ennemi, sa langue qui vient se perdre contre les babines sanglantes pour en récolter l’ivresse. Les frissons le long de l’échine qui le brisent, font monter la nausée dans le fond de sa gorge, en chaos déroutant sous la peau lorsque sa bouche se plaque contre celle fielleuse. Mélange les ichors, les crocs perçant la langue à le faire soupirer honteusement de satisfaction. Et enfoncer plus fort ses doigts dans les chairs, le môme qui se perd dans les horreurs de ce qu’il est vraiment. A en pleurer sous le voile de ses paupières, torrent de larmes sur l’autel de ses principes qu’il assassine.
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sweet gazoline ft. ariel - Dim 21 Avr - 8:16

Rustre la prise se serre entre les deux monstres. Leurs regards se fuient autant qu’ils se provoquent ; les étincelles dans les pupilles qui insultent l’autre et le supplient de s’en aller. Mais la plaie ne partira pas ; pas tant qu’elle n’aura pas obtenu ce qu’elle veut : le chaos, le mal être dans l’esprit et le corps de ce pauvre jouvenceau qui tente de la repousser et qui pourtant la retient. Elle le supplie au fond, de la garder, ici, là, se battant contre ses démons avec un plaisir qu’elle doit continuer à dissimuler : ne rien montrer, tout receler pour croire que l’on a encore le pouvoir, le contrôle. Mais elle l’a perdu. Son ventre la tiraille, elle a faim, mais en même temps l’oupyr sait pertinemment qu’ariel ne peut rien pour son appétit. Ou peut-être que si ; peut-être peut-il assouvir toute cette hargne qui l’envahit. Doivent-ils encore s’affronter là, sur l’oreiller ? batailler pour une domination que vassili perdra par la nature des choses. Elle lève une jambe, l’endommagée, constatant d’un coin de l’œil les dégâts que le salaud a infligé à son corps si parfait. Elle en prend soin ; comme le ferait quelqu’un qui ne peut exister aux premiers abords que par son physique. Et le voilà abimé. Elle défaille, grignote les peaux brunies de l’ennemi avec une avidité certaine ; sans jamais laisser tomber la ligne de défense.

Il est là sous sa poigne, lui, rêve de s’en aller encore et encore, et tout contraste avec ce déchirement. Sentir le feu qui consomme son corps glacé par la mort qu’ils ont tous les deux vécus. Qu’essayent-ils de prouver ? qu’ils sont encore assez passionnés pour vivre ? ce n’est plus à démontrer. Là, encore dans les draps, le brasier se consume au fur et à mesure et la monstrueuse sorcière est la première à baisser les armes. Elle tranche le corsage qui tombe en poussière, laisse la peau nue prendre des libertés qu’elle n’aurait pas osé imaginer en compagnie de ce misérable. Il ne mérite pas ce moment qu’elle pense avant de repartir à la conquête de son territoire. La chute est violente ; ça s’agrippe, ça ressent les déchirements encore contre la peau. La lame se glisse sous la gorge du démon, entaille la chaire et se retient de l’absorber tout entier. La perle qui coule contre ariel est presque poétique, et vassili lui en veut pour ça : parce qu’il porte la souffrance et le malheur à merveille, s’en vantant d’ailleurs. Beau martyre. Belle victime à éliminer.

Quand elle eut enfin dévoré le garçon, lui laissant cette perle rouge contre la lippe, l’enragée se recula. Le souffle est coupé, le regard est fixe mais pas trop longtemps. Il lui est presque insupportable de constater qu’elle cède à l’adversaire car : même quand les femmes dominent, elles restent sous le joug du rythme effréné de leur bourreau bien aimé. Alors elles font ce qu’elles peuvent pour garder un semblant d’autorité. Mais qui veut de la maitrise lorsque l’on peut enfin se libérer de toutes les pensées viles et craquer finalement ? personne, sauf lyssanko. Car le sexe est son terrain de duel, continuellement en affrontement contre ceux à qui elle porte un certain intérêt. Mais qu’en est-il d’ariel ? certainement qu’elle veut simplement le briser et qu’il en est là le seul moyen, ou certainement qu’elle en crève d’envie depuis la première fois qu’elle a vu cette vipère assassine. Qu’en sait-elle ? rien pour le moment.

La soie qui recouvre le garçon n’est bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Elle profite, regarde, dévore des yeux ce qu’elle a convoité à détruire depuis des années. Il est beau c’est indéniable, bien plus que l’oupyr à qui les marques portent encore traduction de ses mises à l’épreuve. Vassili a envie d’abimer ce terrain lisse et charmeur de quelques détails insignifiants qui pourtant la marquent. Les doigts se promènent. Il ne faut qu’un mouvement pour y percer une faille, y creuser un trou là dans la chaire. Mais il serait presque blasphème d’abimer cet autel de luxure. La catin s’en résigne mais ne dissimule en aucun cas sa rage, continuant d’écraser le futur de ses rondeurs. Elle a la main. Il ne peut pas bouger.

Un soupir finalement termine d’achever la sorcière. Et la voilà revenant à la charge de cette perfection qu’elle haït depuis lors, lui chiquant le menton, le cou ; les mains retenant l’ange prisonnier, les ongles s’enfonçant dans les paumes piégées au-dessus de sa tête. Comme une invitation à se rebeller, comme une offre à se laisser périr au péché car après tout : ils n’y échapperont pas.

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sweet gazoline ft. ariel - Ven 3 Mai - 19:40



Aux funérailles du corps et des idéaux, Vassili est certainement la seule conviée. La seule qui peut s’approcher du cercueil pour tripoter de ses griffes les restes encore fumant de tout ce qui le composait, lui. Ariel le mortel et ses convictions. L’oupyr dégueule toute sa rage, feule de son plaisir infâme en même temps qu’il crache sa fureur, dans les doigts agrippant la chair meuble sous la pulpe. Parce que la créature a compris que lutter était inutile. Toujours avec sa semblable, résister est un jeu. Un réflexe des premiers moments, juste là pour s’enliser dans l’habitude du mâle abhorrant les courbes féminines et ensuite le voir dégager à grands coups de pieds mauvais une fois la partie vraiment lancée. Il rue plus fort encore à la vision du corps qui se dénude, le regard perdu sur les courbes s’offrant à lui, sans savoir si elles le dégoûtent vraiment ou si elles l’attirent pleinement. Envie d’y mordre, dans ces seins qu’elle dévoile sous son museau, jusqu’à atteindre le cœur pour y planter ses crocs et aspirer tout le cruor jusqu’à ce qu’elle tombe en poussière à ses pieds. Le pied dans la tombe, un peu plus au relent de son propre sang, la douleur déchirant la gorge celle qui fait grimacer et soupirer. A pluie de frisson à même la peau, la trouille au fond des reins qui se couple au désir coupable.

S’ajoute alors la honte, celle de se retrouver mis à nu par la monstrueuse. Corps sans fard qui se touchent et s’épousent, trop parfaitement pour qu’il n’en ressente pas à un profond malaise. Soumis sous les doigts de la monstrueuse qui l’effleurent, s’approprient sa peau comme ils sont nombreux à le faire. Phalanges crevardes contre les chairs, celles-là attisent les relents d’inhumanité dans le fond des entrailles. Titillées par le sang qui perle contre sa trachée, collier de rubis dont une perle s’est perdue sur les babines de celle qui revient le marquer de ses baisers funestes. A gémir lorsque les ongles lui transpercent les paumes et le maintiennent captif de cette volonté qui n’est pas la sienne. Il rue Ariel, sous les hanches impérieuses pesant contre les siennes. Joue du bassin à faire s’enflammer l’entrecuisse d’un désir ignoble qu’il rejette de tout son être. Rébellion amorcée dans les battements furieux du cœur, elle lui offre la solution dans ces baisers qu’elle distille dans le creux de son cou. Les crocs en invités surprise lui bousillent la mâchoire, remplacent les canines de l’humain dans un sursaut de douleur qui le fait soupirer dans les mèches peroxydes. Le bassin rue encore, les reins se creusent et se cambrent, envoient se fracasser les hanches mâles contre les femelles insolentes. Durement, violemment, dans une volonté certaine de blesser, détruire. La faire chavirer juste un peu, dévoiler la trachée dans une fraction de seconde suffisante pour qu’il fonde sur la portion de peau offerte. Y plante ses quenottes acérées sans douceur, avide de ce sang pourri qui coule dans les veines aussi pleines de vermines que les siennes.

Les doigts cherchent, pétrissent ceux de Lyssanko, aux ongles noirs griffant la peau de satin. Et plus il boit, plus l’infamie lui remplit le ventre de ces vers dégueulasses, plus il se sent posséder par cette chose qui les bouffe tous les deux. Contraction douloureuse des muscles, les poignets comprimés forcent jusqu’à se libérer dans une tension qui fait mal. Phalanges de petit diable dans la tignasse blonde, elles s’y agrippent de toute leur rage et font ployer la nuque. A vouloir la lui casser, Ariel s’offre l’instant de pouvoir faisant vaciller la configuration d’une partie truquée. Prend le dessus sans lâcher une seule seconde la gorge qu’il ronge de ses canines. Joue du bassin contre celui de la furie, des frissons de répulsion lacérant son échine. Et il agrippe plus fort les cheveux, enfonce le crâne dans l’oreiller tout en écrouant la gorge sanglante de son autre main. Le prostitué se redresse, vermeil rutilant au coin des lèvres et les pupilles animées des flammes de leur enfer personnel viennent se planter dans celles de cette autre qu’il abhorre.

« - C’est tout ce que tu as, le sexe pour assoir ton pouvoir ? Parce que je suis une pute comme toi, tu t’imagines que tu peux t’inviter dans mon lit aussi facilement ? Tu me prends pour quoi ? » Qu’il crache dans un feulement mauvais. Sa voix aussi tendue que peut honteusement l’être l’intime entre les cuisses. Les mots sont une vérité aussi crue que celle hurlée par sa chair. Fustigé sur l’autel de ses faiblesses, il resserre sa prise autour de la gorge, y va des deux mains comme s’il cherchait à l’étrangler. C’est ce que tu veux, ce que tu es en train de faire pas vrai ?
Oui.

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sweet gazoline ft. ariel - Mer 29 Mai - 18:26

Ça lui déchire les entrailles. Ça laisse forcer l’ennemi sur son territoire sans rien dire, sans rien faire pour l’en empêcher. Ça joue les catins qui se plient en quatre pour récolter les bonnes grâces du conquérant. Ça pense que ça a le pouvoir mais finalement, ce n’est que partie remise. Tout s’est effondré en quelques instants, alors que la lutte s’acharne depuis maintenant quelques dizaines de minutes ; mais tout est si rapide que la dame a à peine le temps de reprendre ses esprits lorsque l’assaut la pénètre. Les crocs déchirent ce qu’elle avait mis tant de temps à accepter ; se nourrissant de sa faiblesse et de sa pestilence alors que le corps en redemande toujours plus. Quel genre de bête se laisse dévorer de la sorte ? quel genre de créature semble capituler pour mieux attaquer par la suite ? une oupyr ou bien un traitre. Traitre à ses idéaux, traitre à sa haine qu’elle porte envers l’étalon quand leur face à face prend une tournure beaucoup plus douloureuse et intime. Plus le sang coule, plus les yeux se voilent d’une épaisse couche de monstruosité, et la reine des damnées semble se relever de son évanouissement permanent, les poings toujours serrés sous les coups de cet amant détestable. Une nausée l’envahit alors, mal être que la dame calme en charcutant l’adversaire de mille et une façon, alors que la tête est toujours occupée à lui dévorer le sein. Partagée entre l’envie de l’éjecter et celui de l’engouffrer dans cette partie d’échec où tous deux sont des rois. Une case après l’autre, la folle prend du terrain et finalement, les mots déchirants d’ariel viennent à elle comme un reproche qu’il se fait à lui-même. Vassili écoute ses termes poignards et en dévisage le responsable de cet air interdit, comme pour lui faire comprendre que malgré ses maux, elle a emporté sur lui la plus fébrile des victoires : oui elle s’est invitée dans son lit facilement, oui le sexe est son pouvoir et comme chuchotante le fixe d’égal à égal, récoltant, ainsi les foudres de cette bête écorchée.

Elle aurait pu tourner de l’œil aussitôt son emprise assiégeant sa gorge déployée ; son regard rempli d’une détestable satisfaction ne quitte pas les émeraudes colériques du garçon. Il serre plus fort, au fur et à mesure que la jouissance l’en emporte. Sa cuisse s’enflamme tout comme ses poings et chacun leur tour dévoile ce talon d’achille qu’ils tenaient si bien à dissimuler. Ariel faiblit devant le dégoût et elle, l’encourage à ne pas renoncer à sa prise ; l’air suppliant de continuer son ascension vers la mort certaine de l’oupyr qui confesse alors n’avoir jamais pu supporter sa condition, ayant trouvé quelqu’un d’assez courageux pour l’en libérer.
Les phalanges caressent l’arme du crime, étouffante et souriante devant cette délivrance qui lui tend alors les bras. Et finalement le monstre reprend le dessus, éloignant le semblant d’humanité de son purgatoire et de cette vie éternelle. Un cri retentit dans la pièce et l’oupyr dégoulinante de sang et larmoyante prive ariel d’un lambeau de chair au niveau de son rein, assez tiraillé pour la laisser filer de son emprise.

L’air triomphante alors que son état est sévèrement abimé, elle décide d’achever la créature dans ses désirs. Le couteau de son index sous sa gorge, il est alors à la portée de vassili, qui n’a qu’à tirer un trait droit pour faire taire ce moribond et le libérer de sa prison humaine.
Le regard ne se détourne pas.
Les cuisses ne se décollent pas ; là, maintenant chevauchante, les chaires se serrent davantage comme pour accorder le coup de grâce, le bassin en feu, vibrant au rythme des à-coups : une transcendance à l’affut.
Lyssanko est la première à perdre le jeu. L’infamie de la jouissance la poignarde d’un coup sec, laissant alors s’échapper les feulements de l’orgasme. Le doigt transperçant l’homme qui lui a donné tout ce mal, tout ce plaisir. Un gouffre dans sa clavicule, un sang qui se répand et voilà la sorcière mise à terre par cet arrogant apollon qu’elle compte emporter avec lui aux fins fonds de ce Tartare qui n’attend que de les accueillir pour les faire agonir à jamais.

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sweet gazoline ft. ariel - Jeu 13 Juin - 19:43



Rage au ventre, honte au cœur et désir ancré aux reins. Tout se bouscule dans le crâne et sous la peau, la respiration folle de ces êtres soumis à leurs envies, victimes d’une poussée trop intense d’adrénaline pour pouvoir seulement se contenir. Ses doigts en étau contre la gorge de Vassili, il pourrait l’étrangler pour de bon, priver d’air la créature et la voir tomber en poussière sur le matelas, entre ses cuisses qui ne se presseraient plus que sur du vide. Il s’acharne, à serrer plus fort, s’abîme les doigts autour de la gorge de cet odieux démon tombé de son épaule. N’a pas le temps pourtant d’aller plus loin dans sa sombre entreprise, catapulté par la volonté de sa proie, l’agresseur à nouveau agressé à le faire feuler de rage et, les crocs en éclats mauvais qui se dévoilent sous le rictus amer qui lui pend aux lèvres. Beau dans sa haine Ariel, le morbide de la créature accroché à ses pupilles qui ne lâchent pas celle qui le domine et le soumet.

A ne rien comprendre tant tout s’accélère et le dépasse. Le triomphe de la mégère bien plus insupportable que sa maudite mère. Celle qui prend trop de place, dans la vie de son frère et dans la sienne. La douleur contre ses reins est gênante, blessure à vif des griffes femelles ravagée par les draps raclant la peau au gré des ondulations scabreuses de ses hanches. La jouissance de sa partenaire appose une chape de dégoût sur son visage, plisse les lèvres dans une esquisse de nausée évidente. Lui qui en contemple tellement, des corps ravagés par ces orgasmes crades que l’on s’arrache en abusant de sa carcasse, il a fini par ne plus rien trouver de beau dans ces moments où la libération se devrait sublime. Coquille vide qui ne ressent rien, ce qui s’expulse de son corps en tension n’est que le résultat d’une mécanique programmée pour réagir sans réfléchir. A l’image de ce qui est en train de se produire, machinerie infernale mise en branle par la créature enfouie sous la peau. Celle qui pousse le corps à se tendre, les doigts enroulés aux draps lorsque la ligne est franchie. Dans une symphonie de soupirs qu’il étouffe à s’en faire saigner les lèvres, Ariel perd le combat. Dépose les armes entre les cuisses de son amante, extase morne laissant un gouffre dans sa poitrine. Mort sous l’injure, le sang qui lui glisse le long du torse ne l’excite plus. Le dégoûte presque.

Le souffle court, le prostitué se redresse, repousse la victorieuse sans la moindre douceur et s’extirpe du lit. Prompt à se rhabiller, se protéger derrière le voile noir de ses vêtements, rattrapé par la honte de sa chair et de ce qu’il vient de se passer. Ses gestes sont des automatismes, trahissent l’habitude de celui pris dans ce cycle où se dévoiler n’est que temporaire. Il tremble néanmoins, de rage, de souffrance, le ventre en torsade, la nausée en fond de gorge et son haut qui se presse contre l’entaille apposée sur sa clavicule. « - T’as eu ce tu voulais, tire-toi maintenant. » Crache-t-il enfin, mauvais. Le silence dans la chambre tend ses nerfs jusqu’à la cassure, il le sent. Se retient d’ouvrir la porte pour la mettre dehors comme une malpropre, mais tout son inconfort et la tension qu’il accumule se devinent dans sa seule posture. Agressive plus que défensive, refermé quand d’ordinaire il s’ouvre au reste du monde. Il la déteste, pour tout ce qu’elle représente. Cet attrait dégueulasse, ce pouvoir obscène qu’elle a sur lui et ses désirs. Cette place qu’elle menace d’occuper auprès de son frère, menace latente qu’il sent et qu’il crève de faire dégager avant qu’un nouveau drame ne se produise. Parce qu’il a peur qu’elle éloigne de son frère, se le garde jalousement pour le laisser seul au milieu du merdier dans lequel il patauge depuis qu’il a été catapulté dans cette foutue ville.

« - Abstient toi de faire la diva en partant, si Asbjörn apprend ce qui vient de se passer, on est mort tous les deux, et tu peux dire adieu à tes rêves de grandeur. » Ricane le môme. Ca le ferait marrer, que son frère apprenne leur odieux manège et qu’il éjecte la putain de son orbite pour de bon. Moins d’être le second dommage d’une nouvelle crise de rage.

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