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Time to speak ☾☾☾ Tim

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Time to speak ☾☾☾ Tim - Mar 15 Jan - 20:30


Time to speak ☾☾☾ Tim 9wse


3 jours après "Pas à pas".

Aucune réponse de Timo aux sms qu'il peut bien lui envoyer. La blessure se creuse, la tristesse laisse place aux éclats que la colère affûte si bien. Alors, il envoie un sms dont le ton tente d'être aussi amical que possible. "Bon bon bon... J'ai dû faire quelque chose pour mériter un tel silence. Soit, je ne t'embêterais plus... Bonne semaine, petit prince, bon courage pour les cours et tout ça ! (=" L'instrument entre les pognes encore, il souffle quelques airs d'un jazz triste à souhait. La réponse de Timo ne tarde pas et finit par l'énerver un plus. "Hey. Camille. C'est pas ça, enfin. Je voulais parler, samedi. Je voulais vraiment... te dire un truc. Alors .... Je suis déçu, de moi. J'aurais pas dû venir. T'es bien avec ton ami. J'avais rien à faire là." D'un mouvement de pouce, il coupe le vibreur de son téléphone, termine sa réponse. "J'ai compris le message, t'en fais pas, perd plus ton temps avec moi." Et le téléphone atterrit sans douceur sur le matelas, rebondissant dessus une première fois sous l'élan. Parce qu'il est fatigué, perdu, sans repère fixe dans cette vie qui lui pèse à sa manière. Qu'il peut-être très puéril lui aussi, sans s'en rendre compte. Camille reprend sa longue litanie après s'être allongé sur le dos, la même musique qui l'obsède depuis qu'il est revenu ici. Il recouvre les bruits des pas, n'entend pas l'oupyr arriver. Camille se contente de souffler dans le bec du saxophone, de laisser les doigts pianoter sur les clés de l'instrument. Quand il s'arrête enfin, c'est par manque de souffle. T'as rien de plus joyeux ? Il sursaute à peine, tourne un peu la tête sur le matelas pour aviser l'homme debout. Tiens, salut... Javier vient à s'installer à ses côtés, lui disant qu'ils vont discuter d'un ton qui ne souffre pas du refus potentiel. Camille ne réagit pas, aimerait bien pouvoir bouder en paix parfois, mais ce n'est pas ainsi que les adultes agissent.

Dis-moi. J'attends. L'air sérieux de Javier ferait presque grincer des dents Camille. Dire quoi ? Les doigts qui pianotent sur les clés, sans plus souffler dans l'instrument. Qu'est ce que tu as ? Il souffle, l'asiatique, loin du bec. Rien dont j'ai envie de parler... Va bien falloir Camille. Javier lui tend la main. Viens là.. J'aime pas te voir comme ça... Tellement pas... Il le regarde et se redresse, quitte de son dos le matelas, maintenant le saxophone contre lui. Il soupire après avoir repris une nouvelle goulée d'air. J'ai pas envie de parler de ça avec toi, Javier. C'est dit sans méchanceté aucune, c'est juste la vérité. Il attend de voir s'il veut toujours bien de lui ou non, la gorge serrée. Javier se déplace alors, vient se mettre à côté et le tire contre lui, l'air triste. C'est ma faute toute cette merde. Excuse moi. J'aurais pas dû. Tout ce que je veux c'est ton bonheur... Et j'ai fait l'inverse. Camille s'installe contre lui et se blotti tel un gosse qui a besoin de son roc, gardant encore le saxo pour occuper ses doigts agités. Ne t'excuse pas, s'il te plaît... J'ai pas envie de parler de lui avec toi, Javier. C'est pas sain pour toi... Léger silence, il baisse les yeux. Pour nous... Il a encore envie de jouer, pour tenter de fuir tout ça, pour ne pas s'exprimer, la peur de se faire rejeter réellement cette fois.Mais il est bien assez vite rassuré par les geste de Javier qui le serre un peu plus fort contre lui, vient lui voler un baiser tendre que Camille lui rend bien. C'est pas sain de ne pas en parler. L'oupyr attrape son visage entre ses mains. Toi et moi... y'a rien qui pourra nous séparer Camille. Jamais. Camille s'en veut tellement de tout ça, d'être blessé, d'en vouloir à Tim de ce silence, de ne pas savoir appeler à l'aide quand il faudrait réellement, de foutre un peu plus Javier dans le mal. Tout est de sa faute. C'est lui, le parasite, finalement. Me fais pas pleurer...  Il résiste depuis ce samedi soir à l'envie, exprime les sanglots reniés dans cette musique qui lui permet de se transcender.

Je ne veux pas que tu prennes la tête avec ça, Javier... S'il te plaît... l'oupyr pose son front contre le sien en murmurant. Je déteste te savoir mal et ne rien faire... Tu le sais... Tu sais que j'ai besoin d'être là pour toi... Jour et nuit... ? Même si un jour tu me déteste... Je ne pourrais jamais m'en empêcher... Il frotte le bout de son nez contre le sien en fermant les yeux pour ne pas laisser des larmes couler. Je te le promets... J'ai pas mal... Que tu l'aimes... J'ai pas mal quand tu parles de lui... Je suis juste grincheux... Parce qu'il te touchait chez nous... Et devant moi... Mais hors de l'appartement, il peut te faire ce qu'il veut... Du moment qu'il te fait sourire. Je m'excuse pour t'avoir fait penser que ça me faisait mal... Je suis aussi polyamoureux Camille. Alors... Aucune jalousie... Juste de la protection. Camille l'observe, cette bénédiction tombée du ciel, ce mort qui l'anime, qui l'a fait survivre pendant plus de trois ans et qui continue encore. Il vient lui caresser une joue d'une main, les doigts restants sur le saxophone ne s'agitant plus. Trop concentré dans ce mouvement envers Javier. Je t'aime... Et ça lui donne un peu plus envie de pleurer, ces mots-là. Pourquoi ils ne peuvent pas être destinés qu'à lui ? Peut-il réussir à s'empêcher d'aimer quiconque, en dehors de Javier ? Suffit de voir l'état dans lequel il se trouve, pour avoir la réponse. Tout ça... Le secoue terriblement, intérieurement. Je veux que tu sois heureux... Je veux tellement... Que tu sois heureux... À lui aussi, il ne souhaite que ça. Camille, le chat libre qui supporte mal la pression de deux laisses en même temps, qui ne miaule que pour tenter d'apporter un peu de bonheur aux autres. Javier qui se met à rire en chouinant un peu. Le coeur qui lui fait mal, à lui aussi. Je t'aime Camille. Tu peux pas savoir à quel point j'ai juste besoin de te voir heureux... Oh si, Camille sait. Parce qu'il ressent exactement la même chose. Quand tu reviens d'avec lui, y... A toujours un truc qui te blesse. Pourquoi il te fait tant de mal... ? Il n'a vu qu'un coté et malheureusement, c'est toujours la tristesse qui en ressort.

La question est accueillie par un silence. Le mortel ne sait quoi répondre, de prime abord, parce qu'il n'avait jamais songé à ça ainsi. Parce que Timo le rend heureux et que la plupart du temps, il est juste triste de ne plus pouvoir le voir autant qu'avant, ou de le quitter après un bref moment. Et Javier ne sait pas, pour le coup, qu'il n'y a pas que ça. Que la dernière famille s'est révélée être factice et que ça lui pèse sur ce palpitant fatigué d'être déçu des illusions. Camille vient lui embrasser les lèvres des siennes, plus une caresse qu'un réel baiser. Il reste pensif, quelques instants encore, avant d'avouer. Parce que c'est Kamui qui ressort avec lui et qu'il n'a jamais su se protéger de lui-même... Camille, lui, est fort. Rien ne semble jamais pouvoir le blesser. L'oupyr rouvre les paupières pour le regarder. Qu'a-t-il fait... Encore? Il vient caresser ses joues tendrement sans le quitter des yeux. Tu sais... Tu le vois surement pas toi... Mais... Il baisse la tête. Le gamin a pas l'air juste amical. Il a ce regard... Que je dois surement avoir quand je veux que tu t'occupe de moi. Juste de moi. L'humain l'écoute et se bloque un peu, un regard vers le portable qu'il a jeté par rage sur le matelas sans plus s'en soucier ensuite, sans se douter de la tonne de messages reçus en suivant. Et il en revient à Javier. Je ne veux pas en parler avec toi... Qu'il répète, baissant la tête finalement, la calant contre son épaule. Et puis, l'idée germe au bout de quelques minutes encore. Prête moi ton téléphone, s'il te plait. Javier regarde aussi le téléphone, hésitant, avant de lui passer le sien, surveillant. Camille... ? Qu'est ce que tu vas faire ? Le jeune adulte le récupère, un sourire enfin là. Il a un meilleur micro que le mien.

Camille active le mode enregistrement, après avoir fait signe à Javier de se taire. Léger silence au début, avant que les notes ne s'envolent dans cette caisse de résonance toute particulière. La chanson qui l'obsède depuis trois jours, enregistrée à jamais. Le vampire écoute sans rien dire, l'air triste un peu plus creusé par cette mélodie Quand le morceau trouve fin, on l'entend inspirer fort une goulée d'air, avant de couper le tout. Installé contre Javier, il va fiche sur un site de stockage en ligne le fichier, s'envoyant le lien par sms. Puis il récupère son téléphone, voit les multiples messages. Il ne lit pas tout, à peine deux ou trois en diagonales, y comprend la souffrance de Timo et envoie simplement la musique de cette manière. Et il ferme les yeux, profite du silence. Javier en profite aussi, le nez dans le cou de l'être humain. Un bras qui s'élèvent au bout d'un temps, pour lui caresser la nuque, profitant de cet instant d'harmonie entre eux. Et puis, il souffle un rire et partage sa pensée. On est rarement aussi calmes sans avoir coucher ensemble avant... L'immortel se met à rire aussi, face à cette évidence qui n'a que trop raison. C'est un peu étrange, mais ils apprécient tous les deux. On a rarement... Tant à partager. Camille y réfléchi, un instant. Ou on ne prenait jamais assez le temps pour ça avant... Sans doute parce que j'avais peur de ce que je ressentais pour toi... Il a envie de parler d'eux, Camille. De ce qui a été, ce qui sera. Alors qu'on s'aime depuis un temps. Il rougit, le mortel, encore peu habitué. Camille... je vois bien que ça te torture... Ce que ton coeur ressent. Mais aime autant de personnes que tu veux... Aime ceux qui l'acceptent... Et ils seront toujours là... Moi je serais toujours là. Il passe sa main sur son cou doucement. Et pas juste parce que j'ai faim. Camille baisse les yeux. ... Je veux pas aimer quelqu'un d'autre... Il continue de lui caresser la nuque, un soupir d'aise qui s'échappe de l'autre. J'aurais aimé choisir... Mais le coeur à ses raisons, que celle-ci ignore. Cela lui a jamais semblé aussi vrai, que cette foutue citation, à cet instant. Je le comprends... mieux que tu le penses. Il reste encore pensif, une brève pensée pour l'homme qui hante les pensées de Javier.

J'ai vraiment eu peur de te perdre, tu sais... Qu'il murmure. Sur le toit, ce soir-là... J'avais peur... Que tu me rejettes face à ces sentiments qui explosaient soudainement... Il s'en sent presque coupable, encore. Et moi j'ai eu peur que tu sautes... Alors qu'aimer c'est beau... Je l'ai appris avec toi... Jamais j'aurais pu te repousser. Battements de coeur un peu plus poussés. J'allais pas sauter, promis... Il aime bien juste ça, regarder le vide. Il était prêt à affronter son destin. Javier relève le nez et le regarde dans les yeux, contact que Camille ne fuit absolument plus. Tu pourrais courir te marier avec n'importe qui que je serais toujours là. Toi et moi on est une partie d'un même puzzle. Deux pièces qui se complètent parfaitement... Et ça sera pour toute la vie ça. C'était peut-être les mots qu'il lui fallait. Le déclic, enfin. Cette promesse sur laquelle des mots ont été mis. Alors il lui offre un nouveau sourire, soulagé d'un poids immense. Quoi, tu veux aussi m'arranger un mariage ? Un peu d'humour, pour dédramatiser tout ça, auquel Javier réagit. Ça dépend. C'est toi qui porte la robe? Un rire pour réponse alors que Camille se dégage pour ranger son saxophone. Ah non, gay mais pas folle non plus ! L'habitude d'un geste, l'instrument se retrouve en sécurité dans son étui. Alors Camille pose genoux à terre, pour faire face à Javier, le coeur terriblement battant. Silence alors que le vampire le regarde intrigué, avant qu'enfin il ne parle. Tu me transformerais, dans dix ans ? Choc. Dans dix ans... ? Camille hoche, confirme la date butoir. Histoire de passer un moment encore, se sentir vieillir avant de se figer à jamais. Que la différence d'âge se réduise aussi, physiquement au moins. C'est bien, dix ans. C'est pas facile tu sais... L'éternité... Tu... Tu veux vraiment... Vivre ça? L'oupyr a l'air bouleversé, heureux et terrifié en même temps. Alors ses mains viennent à son tour cercler le visage de Javier, les pouces qui caressent la chair, le regard doux. À deux, c'est plus simple 100 ans, 1000... Un regard encore avant de l'embrasser. Et Javier viendra à le libérer de ses dernières chaînes. En lui faisant promettre d'aimer sans plus jamais en rougir... La honte ne sied pas, aux renards.


On se promet, mon amour,
d'en passer des dizaines,
de ces douzaines d'années,
ensembles, à jamais,
le coeur parfois scindé en deux.



On se promet. Je me sens léger entre tes bras, tu sais.


[...]


Échange SMS.

"[Envoie d'un lien pour télécharger en ligne un son.]"
"[Ne répond qu'une heure plus tard avec une vidéo de lui qui danse sur sa musique.]"
"Ça va mieux ?"
"Pas vraiment. Je suis toujours malade... et j'ai toujours quelques choses à te dire."
"Malade ? Soigne-toi. On se voit, la semaine prochaine ?"
"Je suis pas rentré... samedi. C'est ma punition. Tu veux pas... qu'on se voit... plus tôt ? ...."
"... Pourquoi tu n'es pas rentré ?"
"je pleurais...je voulais pas rentrer... je suis resté au parc... à... penser encore et encore.."
"Tu aurais dû rentrer, rien ne justifie de passer une nuit dehors Tim. Je ne veux pas te faire sentir encore plus mal mais c'est un cercle vicieux que tu ne dois pas recommencer à l'avenir. Il aurait pu t'arriver n'importe quoi..."
"Je sais bien. Je le sais très bien... Jétais juste... Je sais pas... trop de sentiments, j'ai pas réfléchi. Pas à ça.."
"Samedi, on se voit, juste tous les deux, sauf si tu es encore malade."
"Je me soigne. Je ferais tout pour être en forme. Tu me pardonnes... dis?"
"Oui, mais on en reparlera. Repose-toi..." "(Ta danse est magnifique, par ailleurs.)"
"Si.. je parle avant .. tu comprendras surement ce qui se passe dans ma petite tête d'ado nul." "(Et toi tu joues à la perfection ... J'aimerais danser plus souvent avec toi qui joue.)"
"Repose-toi. Je te veux en forme pour Samedi." "(On se fera ça, à l'occasion, si tu veux...)"
"Repose toi aussi... parce que j'ai pas fini de te fatiguer." "(Quand tu veux... tu sais que j'adore danser... alors si la musique vient de toi....)"
"Coquin. Retourne au lit, oust !" "(<3)"
"... y avait rien de pervers ! Je... C'est pas parce que j'en ai envie que je vais le dire." "(<3 ...)"
"Je te taquine, je voulais juste te faire sourire un peu. J'ai réussi ?"
"Tu m'as fait rougir... mais avec ce message là.. je souris."
"... Bon, on va dire que j'ai réussi, hein. Prend une douche chaude si t'as trop sué, enroule toi dans ta couette, sinon, pas de fessée !"
"[Répond dix minutes plus tard avec une photo, les cheveux encore humide, le corps nu et la couette sur le dos] Faudra tenir cette promesse."
"Si je mens, je vais en Enfer."
"Je t'y rejoindrais. Pour des fessées pour l'éternité. Bonne nuit Camille..."
"J'irais pas, promis... Ne nuiit !"


[...]


Presque une nuit d'automne -
Le souvenir
De sa main froide.
YÛJI


[...]

Quelques jours plus tard.

Réveil singulier que la sonnette qui extrait du sommeil. Revenu à l'appartement, Camille grogne dans l'oreiller, l'enserre un peu plus même et ainsi, c'est Javier qui se retrouve à devoir aller ouvrir pour découvrir de qui il pouvait bien s'agir. Le renard ne souhaite pas montrer le bout de sa truffe, entend juste les bruits étouffés de deux voix, dans le salon. La familière est celle de l'oupyr, forcément. Camille ouvre un peu les paupières quand il revient dans la chambre pour récupérer son téléphone et embrasser le front de l'humain. C'quiii... ? Sourire de Javier. Si tu veux savoir, tu te lèves. Camille qui plisse des yeux et se laisse retomber la tête dans l'oreiller, décidé à ne pas bouger. Pourtant, la seconde voix lui ait quand même familière. Il se passe de longues minutes avant que la frustration ne résonne trop en lui alors qu'il regarde l'alliance offerte par la créature il y a quelques jours de cela. Et si c'était Tim ? Ils se voient le lendemain, mais sait-on jamais ? Camille tente de se rendre présentable après quelques étirements, se rend compte qu'ils sont en plein jour et se demande vraiment qui peut venir passer à telle heure. Un jogging attrapé pour cacher ses jambes, un large t-shirt déjà présent pour le reste. La première chose qu'il voit, c'est Javier avec... Mince, il arrive pas à remettre son nom ! Tiens, quand on parle du loup, on en voit la queue. Toujours à bloquer sur qui se trouve là, alors que l'invité surprise tourne la tête vers Javier. Trop jeune pour moi. Hein ? Trop jeune pour quoi... ? Javier qui tourne la tête vers Camille avec une bouille en mode "m'en veux pas j'ai fait des bêtises pendant ton sommeil" qui fait s'interroger un peu plus le concerné. Pour... un plan à trois. Et c'est précisement là qu'il le remet, Camille. Un des acteurs de la série qu'ils suivent ensemble. L'acteur porno avec qui Tim va faire son stage... Silver Divo en personne dans le salon. Le nouveau venu dans la scène, qui s'interroge donc sur tout ça et qui reste bouche bée devant la révélation. Clignement de yeux de sa part, alors qu'il regarde tour à tour Javier et Silverio. Je vais peut-être retourner me coucher...

Le satyre éclate de rire, qui tente de rattraper le coup. J'ai tenté de débaucher ton petit-ami mais il est tenace ! Enchanté autrement, Silver !  Petit signe de main, Camille qui bug encore et qui regarde Javier, pour tenter d'avoir le fin de mot de l'histoire. ... Enchanté aussi, Camille... Et le regard qui dit à Javier de vite lui expliquer la situation. Le même qui dans son coin bug totalement. Il a clairement pas l'air fier de lui et en plus il a l'impression que Camille va le gronder. Au fond ça le ferait rire de voir ça. Voici donc... Camille qui n'est pas mon petit ami, mais celui qui me maintient en vie. Javier en revient à Silverio. Tu avais juste l'air louche avec tes réponses. amille croise les bras, tente toujours de comprendre. Silverio qui regarde les deux à son tour, tente de faire le schéma. Bon, c'est au moins une bonne nouvelle pour Tim, ça. En même temps, tu m'ouvres torse poil, je perds mes moyens moi ! Il rigole un peu et Camille capte ce qu'il vient d'être dire. Attends, attends, il est au courant pour... ? Perdu le pauvre alors qu'il approche pour bien vérifier qu'il s'agit de l'acteur et qu'il est pas en train d'halluciner totalement. Javier qui finit par se cacher dans le plaid dans lequel il s'était enroulé, parce que définitivement va falloir qu'il ferme sa gueule au réveil. Il reste un peu muet dans son coin puis soupire longuement. Ouais. Il sait ce que je suis. J'ai gaffé. Camille ignore que les créatures peuvent comprendre ce qu'elles sont, entre elles. Ignore que Silverio en ait une et que les auras de chacun ont trahi l'autre. Camille voit juste la situation comme elle se présente à lui, là : abracadabrantesque.

Désolé ! Javier se lève pour venir le prendre dans ses bras et embrasser sa tête. T'as vu... Y'a l'acteur sexy dans le salon ! Ah ça, pour avoir vu... Silverio s'amuse beaucoup de la scène mais qui comprend totalement les craintes de Tim à cet instant. Il dit sexy mais il a rejeté mes avances. J'ai le coeur brisé. Il rigole, comme l'air de dire que c'était pas de vraies avances. Alors que dans le fond... Y'a mon téléphone sur la table, ajoute ton numéro je viendrais le réparer plus tard. Camille toujours à faire ses calculs, encore embué par le sommeil et qui assiste à la drague entre les deux en se demandant s'ils sont bien sérieux. Oooh, pas besoin de me le dire deux fois ! Camille sourit légèrement, amusé malgré lui par les deux grands gamins et ça lui fait étrange de se sentir le plus mâture à cet instant, tandis que Silverio s'empare du téléphone pour se rajouter dans le répertoire. Quel bordel... Mais du coup, j'ai pas rêvé, c'est bien lui. On m'explique, ou... ? Silverio se marre encore, lève son jus de fruits. J'avais soif ! Javier rit aussi et embrasse une nouvelle fois la tête de Camille. Je sais pas... Il se.. Serait trompé d'appartement et il n'a pas su résister à mon charme de vampire. Javier se baisse pour murmurer à son oreille. Promis j'ai pas utilisé mes pouvoirs. Le seul humain encore de la bande qui hoche légèrement, posant ses mains sur les avants-bras de Javier. Et du coup, ça vous choque pas, pour Javier ? Non parce que si l'acteur vient de l'apprendre, il a l'air de très bien le vivre. Il n'imagine juste pas à quel point. Non, c'est même plutôt excitant comme situation. Comme s'il y avait encore d'autres... Choses à découvrir. Regard vers Javier de la part de l'acteur, amusement dans le fond des prunelles, avant de boire une gorgée de jus de fruits. Et ben... Camille relève le nez vers Javier, l'observe et vient lui faire un câlin pour pouvoir murmurer à son tour à son oreille. Fais attention à toi. Étreinte et murmure rendu. Ça va aller... il est vraiment sympa. Un peu inquiet ces temps-ci, Camille, pour lui. Il lui embrasse une joue et se défait de l'étreinte. Je retourne me coucher, bonne... Discussion ? Regard sur les deux, sourire léger en coin de celui qui se doute de ce qu'il pourrait advenir. Dors bien ! Et il les laisse là, retournant dans le lit, non sans avoir eu les fesses claquées par Javier au passage.


[...]


Échange SMS.

"Petit prince, c'est avec qui que tu vas faire ton stage déjà ?"
"Silver Divo pourquoi ?"
"Ils s'entendent très biiiien avec Javier, visiblement."
"... Tu veux dire quoi par là ?"
"Qu'il était dans le salon tout à l'heure, qu'ils sont partis tous les deux et que Javier m'a prévenu qu'il rentrait pas de sitôt. Je pense pas qu'ils enfilent des perles vu l'ambiance quand j'y étais aussi."
"... J'ai le droit de te dire un truc ? Genre... sans énervement ?"
"... Quoi ?"
"Je crois que c'est ma faute... je lui ai dit qu'il était très sexy."
"... Et bien, je dirais à Javier qu'il a un succès fou en fait !"
"... J'ai pas dit qu'il me plaisait ! C'est pas mon genre !"
"Mais pourquoi tu lui as dit ça alors ? 🤔"
"C'est pas parce qu'il est sexy qu'il me plait... C'est pas pareil !"
"Huuum..." "Bon, je retourne dormir, à demain petit prince !"


[...]


Lendemain.

J'ai l'impression de ne pas avoir su me reposer réellement depuis des jours. D'être pris dans un énorme sac de noeud qui s'emmêle un peu plus dès que je trouve comment en défaire rien qu'un seul. À mon majeur règne désormais l'alliance que Javier m'a confié suite à... À cette demande sans doute un peu particulière. Je n'aurais jamais cru lui demander un jour de me transformer aussi. L'an dernier, je pensais même que ça se finirait bientôt. Il y a quelques mois de cela aussi. Ma vie prend des tournures inédites et j'ai un mal fou à m'y faire. Alors je joue souvent avec la bague, la fait glisser sur la chair du doigt, pensivement. Javier m'a confirmé l'aventure avec Silver et je me dis que ce mec doit avoir un sérieux problème pour accepter aussi facilement la chose. Ou bien il a attendu toute sa vie qu'on lui dise que les vampires ça existait bien. Ou c'était un fantasme, ou... J'en sais rien. Ça m'inquiète en toute franchise. J'ai peur que ça soit un stratagème quelconque. Le fait qu'il ait un rapport aussi direct avec toi... Ça m'angoisse et me fait imaginer le pire. Je suis fatigué par toutes les théories de complots qu'on peut bien nous servir, dans la bande... Alors j'imagine que ça me contamine aussi partout. Mes peurs me hurle que c'est peut-être aussi un parasité, le fameux Silver. C'est ainsi qu'il aurait pu savoir pour Javier... Qu'est-ce qu'il va se passer ?

Alors que je me prends la tête, j'entends le bruit de tes pas qui commencent à résonner dans la bâtisse vide. J'ai ouvert la fenêtre pour avoir les jambes dans le vide. Ton plaid offert autour de moi pour me tenir chaud face au froid qui s'insinue ainsi. Je tourne la tête vers toi, quand tu passes le pas de cette porte qui jamais ne pourra fermer à clef, puisque je n'ai pas celle-ci. Salut, petit prince. Je dodeline à peine. C'est étrange de se voir après toute cette semaine. Je t'offre un sourire quelque peu voilé par tout ce qui me traîne dans la tête. Tu vas mieux ? J'espère bien que oui, que tu n'ai pas sorti alors que t'étais encore malade. Je tapote la place à côté de moi, ouvre la plaid sur un pan. Tu veux venir ? On a beaucoup à se dire, toi et moi. Autant être un peu tant soit peu confortables, ainsi. Et quand on en aura assez de regarder la ville au loin, on aura qu'à refermer la fenêtre et allumer le poêle. J'ai prévu de quoi le recharger, pour une fois. Alors... Elle a été comment, ta semaine à toi ? Mes pieds s'agitent, le talon de mes chaussures qui tape contre le mur dessous, jouant un rythme quelconque. J'écoute et j'inspire, finalement, posant la question qui me taraude. C'est toi qui a dit à Silver de passer à l'appartement ? Ce n'est pas une accusation. Je pose la question pour qu'elle cesse de m'emmerder en me hantant. Libère-moi de mes craintes...
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Mer 16 Jan - 1:14


Time to speak ☾☾☾ Tim 1547597405-87c2627404468762deb471aae6af9961
Cause I love you no matter what.

J'ai le cœur qui se meurt, qui a envie de hurler des mots qu'il ne comprend pas, qu'il n'a jamais crié avant. Je t'aime. Pourtant on m'a conseillé de le dire en face, qu'en face à face ça serait mieux. Trois jours de silence pour que finalement tu m'en veuilles, pendant que moi je vomis mes tripes à cause du stress et de la maladie. Je l'ai mérité de toute façon. Pourtant on finit par se retrouver, presque normalement à discuter. Je suis heureux que ma danse te plaise, même si j'avoue que ce n'est pas la meilleure des choses à faire quand on est malade. J'ai donné le meilleur de moi, même si j'ai prit plus de temps que je l'aurais voulu. La fièvre et éviter de vomir dès que je tourne un peu trop sur moi-même. Une vidéo en pyjama, avec un air pale, mais au moins, la danse est potable. Suffisamment pour que tu acceptes de me voir, pour qu'on discute toi et moi. La maladie n'est plus présente, mais j'ai toujours envie de vomir. Le stress qui m'emporte un peu trop sûrement. J'enfile des fringues peut-être bien moins élégant que la dernière fois, mais cette fois je serais bien au chaud dedans. Je n'oublie juste pas de mettre mes chaussettes préférées, celle qui, je l'espère, me porteront chances. Musique dans les oreilles, j'ignore les gens qui m'entourent, le monde n'existe jamais réellement quand je sais qu'on va se retrouver. Escalade presque devenu habituelle maintenant, je sais comment faire pour rentrer dans la zone sans me faire remarquer et sans me blesser. Je balance toujours mon sac avant, même si ce n'était pas la meilleure idée avec le temps des derniers jours. Je regarde mon sac s'écraser dans la moue et je couine un peu. Vraiment un boulet. Alors je nettoie ça un peu à l'arrache pour ne pas perdre plus de temps, pour finalement abandonner mon sac dans un coin de la pièce, après avoir vérifié qu'il ne laissera pas de saleté dans ton chez toi. « Hey... Camille. »

L'invitation que tu me lances me fait sourire, je retire ma veste pour ne plus me sentir boudiné et je viens te rejoindre proche du vide même si je n'aime pas vraiment ça. Les pieds qui n'ont plus rien pour se poser, mais le corps collé un peu contre toi, juste histoire de bien partager le plaid et surtout de me rassurer face au vide. « Je vais mieux. Sinon j'aurais déjà vomis trois fois en venant. La semaine a été longue avec la fièvre et tout. Je l'ai mérité pour avoir été idiot. Et toi ? » Je sais quand je mérite de mauvaise choses et celle-ci c'était la punition ultime pour mon irresponsabilité. Je viens nicher mon nez contre le plaid en regardant dehors, j'avoue ne pas comprendre comment tu fais pour toujours vouloir grimper partout et surtout, pour ne pas mourir de froid. Heureusement qu'on est deux sous le plaid maintenant, ça fait plus de chaleur. « Je sais bien ce que j'ai dit sur Javier, mais pourquoi j'aurais envoyé Maître ? Il m'a dit être hétéro... » Je me redresse un peu avant de te regarder en rougissant. « Alors … C'est parce qu'il m'appelle Padawan. Rien de sexuel. Heureusement. Puis c'est amusant de voir les gens nous regarder bizarrement. » Grimace à cette idée, parce qu'il pourrait réellement être mon père. Il a beau faire genre, je n'ai aucun doute sur ça. Je reviens te regarder en souriant un peu. « Je ne sais pas si je dois commencer à dire les choses maintenant. Tu veux commencer... Ou.... Tu veux que je m'explique pour mon comportement samedi quand tu es parti ? » J'ai le cœur qui bat, mais ça ne fait pas du bien, j'avoue que d'un coup je me sens vraiment mal, le stress trop puissant pour moi. Le regard qui se pose vers le sol et je glisse ma main dans la tienne pour me raccrocher à quelques choses.
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Mer 16 Jan - 1:58


Time to speak ☾☾☾ Tim Srn8NAR


Ça va. Juste des imprévues qui s'accumulent, des choses qui se sont construites, d'autres qui vont disparaître. La vie suit étrangement son cours, finalement. Je t'observe, me détournant de la vision de la ville, pour ne voir plus que toi. Pour te demander ce qu'il a pu en être, de ce petit ménage à l'appartement. Je ne suis pas jaloux, du tout même. Je veux jute que Javier soit bien et si c'est... Je ne sais pas ce que ça pourrait être. Mais je n'ai pas envie qu'il se sente encore plus mal parce qu'il s'est passé quelque chose d'étrange. Alors je t'interroge directement, ne préfère pas faire mine que ça ne me tracasse pas. Je tique un peu, sur l'appellation et sans doute que ça se voit, parce que tu te justifies directement derrière. Hum... On dirait quand j'appelais encore Javier "papa" pour emmerder le reste du monde... Quand il était tard, juste pour choque des gens, pour le faire rire et m'en amuser avec lui. Je dodeline à peine, retourne légèrement à mes pensées, me demande comment te dire les choses sans me dévoiler inutilement. Tu n'as pas besoin de savoir pour mes sentiments envers toi. Je peux survivre sans jamais en parler. Ça m'inquiète, tout de même. Je ne le connais pas, pour ma part. Et il sait déjà bien trop de chose alors qu'il débarque à peine dans nos vies. Je n'aime pas ça.

Un soupir et puis je me reprends, t'observe toi et ton sourire. Et bien... Je ne sais pas tellement. Mon regard vient à se perdre en contre-bas, observe nos mains liées. Et ça me fait un peu peur, sur l'instant. Puis j'oublie la paranoïa dans laquelle je peux baigner depuis hier et me relâche un peu, viens à m'approcher un peu plus de toi pour poser ma tête sur ton épaule, les prunelles de nouveau tournée vers la ville. J'ai pleins de choses à te dire... Mon pouce qui caresse le flanc de chair de ta paume offerte, réfléchissant par quoi je pourrais bien commencer. Je traîne dans les mauvais endroits... Ainsi, je me décide à parler d'abord des obscuris. Ou les mauvaises personnes, j'en sais trop rien. Je hausse une épaule, l'air de rien. Je leur dois deux/trois services encore et... Et je m'en détacherais pour de bon. Bref sourire triste que tu ne pourras pas voir, vu la position dans laquelle on est. Je crains que ton renard soit un voyou par moment. Il compte se racheter autant que possible, bientôt. Je me redresse finalement, reposant mon regard sur ta bouille, les yeux qui se perdent un peu dessus. Et toi, alors ? C'est quoi ? Quelle bêtise as-tu pu bien faire et qu'il te faut m'avouer, désormais ?
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Mer 16 Jan - 2:30


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Cause I love you no matter what.

Je vois bien que ça ne te plaît pas comment je peux appeler Silver, d'ailleurs, il n'a pas l'air de te plaire tout court, mais je ne dirais rien, je peux comprendre ce que c'est. Il y a ma joue qui se pose contre ta tête quand tu prends la liberté de t'écraser un peu plus contre moi. J'ai le cœur qui va me lâcher si tu continues à te rapprocher. Regard qui se perd un peu sur la ville pendant que ma main serre un peu plus la tienne. «  J'ai bien vu... que tu aimais t'attirer des ennuies. » Les yeux qui se baissent sur nos mains pendant que je lâche un petit rire moqueur. «  Je suis outré, moi qui te pensais totalement pure et innocent. » Sourire qui disparaît un peu face à la réalité. «  J'espère qu'ils ne te feront pas de mal. Si... Tu as un soucis, tu viens à la maison ? Je te protégerais moi ! » Je suis un prince, alors je vais juste t'enfermer dans mon château, mais il est confortable, puis comme ça on pourrait, rester tous les deux plus souvent. Ton visage qui vient se tourner vers le mien et je te regarde avec un air tendre. J'arrive pas à décoller les yeux de toi, là. Avec cette question, qui se perd un peu dans ma tête avant que finalement je comprenne qu'il va falloir que je me lance. Alors y'a mon regard qui trouve la ville un instant avant de revenir vers toi l'air timide. «  Je... J'ai enfin compris que je suis tombé amoureux. » Pourquoi j'arrive pas à le dire directement. Ce n'est que trois mots et moi, je dis juste que j'aime quelqu'un. J'attends pas une réponse pour continuer à m'enfoncer un peu. «  Je dois avouer qu'on m'a un peu aidé à comprendre ce que je ressentais, mais ouais. Je suis amoureux. »

Je gigote les jambes un peu rapidement, avant de soupirer doucement. Je finis par rentrer pour  dégager mes chaussures et commencer à faire les cents pas. Une lèvre qui se fait torturer par mes dents, jusqu'à saigner. «  Je sais que c'est sûrement un peu idiot. Que je vais sûrement me faire refouler, parce que je suis trop jeune ? Mais on s'entend super bien et j'adore chaque moment qu'on passe ensemble. » Le visage qui se pose sur toi, j'arrête de marcher, d'avoir l'air trop anxieux pour ce que je suis à avouer. C'est difficile quand il n'y a pas de mode l'emploi, on doit juste ce débrouiller et je comprends que actuellement je dois mal le faire. «  Tu penses que j'ai le droit ? Même si c'est pas réciproque ? » Voix qui tremble. «  Je veux dire... Je veux pas te forcer à m'aimer, mais je t'aime, vraiment. C'est... pour ça... que je voulais être seul, samedi, juste un peu. C'est ça qui m'a fait mal. » J'avais trouvé la force de le dire et tu m'as refoulé, alors cette semaine, j'ai juste compris que je devais le dire et que si c'était un non, ça ferait mal, mais au moins, j'aurais essayé et j'aurais pu exprimer mes sentiments. J'en avais vraiment besoin, même si je n'ai rien de Javier. J'espère juste que ça e changera rien entre toi et moi, si c'est un non.  
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Mer 16 Jan - 17:58


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Ne t'en fais pas, ça ira. Je n'ai pas envie que tu t'inquiètes de ça, petit prince. Bien trop à penser pour ne pas t'en faire en plus de cette vie étrange que je peux bien mener. La liberté a un coût dont tu ne dois pas te soucier encore. Alors passons plutôt à toi, à ce qu'il te faut avouer pour t'en délester les épaules. Et la nouvelle tombe et me surprend un  peu sans le faire. C'est normal à ton âge ? À n'importe lequel, à vrai dire ! Alors je te souris un peu, t'écoutant. Vrai que si tu me considères comme ton meilleur ami, ça a dû être pesant de ne pas pouvoir en parler. Elle est comment ? Ah oui ? J'attends la suite, te regarde te relever et commencer un marathon sur place. Alors je rentre aussi mes jambes, fait glisser la fenêtre pour la refermer, prenant appui contre, toujours enroulé dans le plaid. Tu pars défaitiste, petit prince ! Enfin, j'imagine que tu as une bonne raison ? Aucune idée. Et je te souris un peu plus encore. Bien sûr que tu as le droit. Je hoche en même temps, corps et paroles en adéquation. Et puis je ne bouge plus. Les mots qui tombent comme des obus dans un champ de mines. Je reste bloqué sur l'instant. Hein, attends, tu... ? L'impression que j'avais que je n'étais pas prêt de me reposer vient d'enfler d'avantage encore, quand l'information me monte enfin à la cervelle. Il y a un silence, avant tout. Tu veux dire, que... ? Je me désigne d'une pogne sortie du plaid, l'air réellement surpris. Et le rouge vient à me dévorer les joues quand tu confirmes bien que c'est de moi dont il s'agit. Oh.

Je me trouve idiot, à être assis encore à terre, les jambes étalées sur le béton alors que tu me déclares tes sentiments debout. Mais je crois que j'ai les muscles sciés à cet instant et que c'est finalement pas plus mal. Je ne sais absolument pas par quoi commencer. La bonne ou mauvaise nouvelle ? Laissons le coeur en décider, d'accord ? J-je... Je suis... Amoureux... De... Que je hais cette timidité qui m’agrippe encore, vestige d'une époque que j'aurais adoré être totalement révolue quand même. De toi, aussi... Je me sens figé, les chevilles prises dans un bloc qui, si on me poussait à la mer, me ferait couler vers le fond directement. J'ai chaud, terriblement chaud, le plaid me semble carrément de trop alors je m'en dégage quelque peu. Et, euh... Comment dire les choses ? J'ai appris ce terme il y a peu, est-il réellement légitime ? Si j'avais été un parasité, j'aurais adoré avoir la capacité de disparaître sur place. Je, enfin, je dois te dire que... Que quoi, Camille ? Crache le poison ! Je... Je suis... Je me trouve tellement idiot, à cet instant, mon regard figé dans le tien. Aussi amoureux de Javier... Et je baisse finalement les yeux, coupable d'un crime que je n'ai pas choisi de commettre. Je déteste cette sensation, à un tel point... Je... Vous aime de la même... Manière... Je... Pardon... Je suis polyamoureux... Tu... Tu connais... ? Dis-moi que oui. Que je cesse de me détester...
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Mer 16 Jan - 19:55


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J'espère réellement que ça ira pour toi Camille. Je n'ai pas envie qu'il t'arrive quelques choses. Je ne rajoute rien, hochant juste la tête pour te dire que je vais au moins essayer de ne pas m’inquiéter trop, mais ça va être difficile, surtout vu ce qui ce passe déjà pour nous de notre côté, j'ai fini par comprendre que la ville n'est pas aussi cool qu'elle en a l'air. J'ai le droit à des encouragements tout le long, du moins quand je ne donne pas d'indication. Quand le tu pars, ça change un peu. Tu sembles choqué. Je baisse les yeux un instant avant de le remonter quand je te vois te pointer de la main. Hochement de tête rapide. «  Tu veux que j'aime qui d'autre ? » J'ai un sourire un peu idiot qui prend place sur mon visage, parce que tu ne m'as pas encore jeté, bien au contraire. La suite qui me prend au ventre, qui me donne encore plus envie de vomir, pourtant je devrais être heureux, mais je panique de ne pas savoir quoi dire ou faire. Tu m'aimes, tu m'aimes aussi. Je me laisse tomber sur les fesses en riant un peu pour relâcher le stresse, mais finalement, je me prends une petite gifle. Javier ? Je ne sais pas quoi dire, alors je reste dans un long silence, essayant de comprendre, de te comprendre pour ne pas te blesser. Tu aimes, Javier autant que moi. Qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'est-ce qu'on fait ? Je dois me retirer ? Je dois pleurer ? Être heureux ? Pour le moment j'ai juste le cœur qui fait un peu mal et ma main qui se pose dessus comme pour essayer de calmer cette douleur. Ouvre la bouche, mime quelques mots, mais rien ne sort.Ta question reste un long instant sans réponse. Parce que je n'ai aucune foutu idée de ce que c'est, parce que je n'ai pas envie de te faire du mal à ne pas savoir. Alors j'attrape mon téléphone pour regarder sur google. Je lis, je comprends, mais mon cœur semble ne pas être d'accord. « Oh. » Seul son que j'arrive à faire, je ramène mes genoux contre mon torse pour essayer de comprendre. « Et on fait quoi du coup ?... Je veux dire. Je... m'en doutais pour Javier. C'est pour ça que je partais si défaitiste, mais... nous deux ? »

Je regarde mon téléphone avec la définition toujours affichée dessus et finalement, je le pose pour venir me remettre dans le plaid avec toi. Je glisse mes bras autour de toi pour te serrer contre moi et rechercher de la chaleur, parce que moi j'en manque clairement à cet instant. Mes yeux qui cherchent les tiens, je finis par déposer un baiser sur ton épaule avant de hausser les épaules. « Tu sais quoi... je m'en fiche. Du moment que tu es heureux et qu'on reste tous les deux aussi proche... Je m'en fiche. » Il y a des larmes dans mes yeux, tu vas sûrement te dire que c'est de la tristesse, mais c'est de la joie et aussi mes nerfs qui me lâchent. Ça fait du bien de le dire, ça fait du bien de le partager, même si ton cœur est divisé, je m'en moque tu es là. Je pose mes lèvres sur ta joue en fermant les yeux, avant de renifler, rendant ça bien moins sympathique. « C'est ce que je veux dire... quand je dis que je ne veux pas que ça change entre toi et moi. Je parle que du négatif... Je veux évoluer avec toi, moi... »
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Mer 16 Jan - 21:12


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Non, tu ne connais pas. Le silence pour réponse à ton tour, mon regard qui reste bas, les excuses qui se bousculent au portillon alors que je n'ose plus rien dire. Il y a des épines qui me poussent le long de l'échine, comme si rester ainsi devenait de plus en plus douloureux. Mais je ne bouge pas, ne brise en rien le silence. Je continuerais bien à jouer avec la bague mais le coeur n'y est pas, c'est à peine si j'ose encore respirer. Et sans doute que je n'y parviens pas réellement, tant parfois je me rends compte que j'étais en train de m'arrêter de tout. Je ne te vois pas faire, chercher sur ton téléphone, ce genre de choses. Je ne fais que fixer la pliure du jean, au niveau des genoux. Contemplant chaque millimètre du tissu, à me demander de quelle matière il peut s'agir. Tout pour ne plus m'entendre hurler, intérieurement, pour compenser ce silence. Peut-être aurais-je préféré que tu me poses la question, de ce que ça pouvait être. Je n'aurais pas su répondre à l'échelle mondiale, mais j'aurais peut-être su te dire ce qu'il en était, de moi. Nouvelle inspiration, après une apnée imprévue. Le son de ta voix qui me sort de cette tornade intérieure, de mes "pardons" que j'aimerais t'offrir. Mais on m'a dit de ne plus rougir face à la honte. C'est encore bien trop difficile, ça. Et bien... Nous deux ? Comme tu veux...

Cette fois, je triture mon jean, les doigts qui agrippent les flancs afin de ne plus rester inactifs, de ne pas me faire vrombir sous les épines qui continuent de creuser la chair avec efficacité. Tu reviens à mes côtés et je suis un peu surpris. Mon regard qui se pose dans le tien, la boule au ventre qui grossit. Et finalement je lâche ce que j'étais à torturer pour passer un bras autour de toi, ne sachant comment interpréter tes mots. Boum, boum, boum. Tes lèvres contre ma joue me font l'effet d'un électrochoc. Mais je veux que tu sois heureux aussi, petit prince... Une hésitation, avant de me tourner un peu plus vers toi, passer mes jambes par-dessus les tiennes, posant ma tête contre la tienne et fermant les yeux à mon tour. Et ton bonheur à toi, petit prince ? Seconde pogne qui remonte pour venir te caresser la mâchoire, doucement. Je n'ai pas envie de t'imposer quoi que ce soit qui te ferait du mal... Je suis bien assez égoïste déjà comme ça. Je veux aussi que tu sois heureux, Timothy. Et si ça n'est pas possible avec moi... Je l'avais déjà accepté, dans le fond. Tu voudrais quoi, toi ? Commençons par là.
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Mer 16 Jan - 22:04


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Mon regard qui se pose sur toi quand tu malmènes tes affaires, on dirait un enfant qui se fait gronder. Pourtant je n'ai pas l'impression de te crier dessus, ni même de dire des choses qui pourrait te blesser. Alors j'espère que mon câlin te fera te sentir mieux. Qu'il fera te sentir plus léger, je ne pourrais pas te mentir sur le fait que ça me fait peur, mais je ne peux pas non plus te briser. Je t'aime trop pour te faire du mal. Je glisse mes mains sous tes cuisses, juste histoire de bien me placer en dessous d'elle et mon nez qui vient se frotter contre ton visage doucement. « Mon bonheur ? C'est de ne jamais perdre les gens que j'aime. » Dents qui viennent agripper un de tes doigts doucement en faisant la moue. J'ai l'impression de radoter, mais si ça peut te rassurer je le dirais autant qu'il le faudra. « Je dois juste … me faire à l'idée de ne pas être égoïste et de ne pas pouvoir te garder juste à moi. » Regard qui se baisse pour venir prendre tes deux mains pour les poser sur mes joues. « Je veux juste rester avec toi. Continuer de découvrir le monde différemment. Continuer de rire avec toi, de sourire et … » Les joues qui deviennent complètement rouge et le regard qui se baisse vivement. « Revoir ton visage quand tu... » J'attrape le plaid pour le tirer et nous cacher dessous. Pour que tu ne puisses plus voir ma gêne, que tu ne puisses pas voir à quel point j'ai un sourire con. « J'ai le cœur qui bat si fort Camille... » Je glisse mes bras dans ton dos pour t'emporter avec moi dans ma chute. Je me laisse tomber sur le dos en te gardant contre moi et je ris un peu. « Alors, te dis pas que c'est juste pour ça. Que c'est juste physique. Tu me manques chaque seconde. » Je retire le plaid de par-dessus nos têtes pour te regarder dans les yeux, l'air vraiment timide pour le coup. Je remonte le tissu de ton haut sur tes lèvres avant de finalement le laisser retomber et regarder ailleurs.

« On peut aller sur le lit ? C'est pas que le sol est dur, mais un peu. » Ce n'est pas non plus que j'ose pas juste venir t'embrasser, mais si. Mon regard qui revient sur ton visage, sur tes lèvres qui me rendent fou actuellement. Je pianote doucement sur tes cuisses avant de remonter mes mains sur tes hanches en couinant un peu. « Puis je me sens soumis par la position ! » Le rire se fait léger, pendant que j'essaie de me redresser un peu en forçant sur mes abdos. Encore une fois, heureusement que je fais du sport à côté. J'ai aucune idée de si tu vas accepter de bouger. En soit, j'aime bien cette position, mais faut bien trouver une excuse pour ne pas craquer. « Je t'aime, Camille. Je sais pas comment on peut nommer notre relation, mais c'est pas grave, même si on est en couple seulement quand on est tous les deux. Je suis juste heureux de t'aimer et de t'avoir dans ma vie. »
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Jeu 17 Jan - 0:16


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Tu es bien trop adorable pour ce monde, petit prince. Je ne peux m'empêcher de sourire, en t'écoutant, en te voyant faire. De rire à mon tour quand tu nous emportes dans ta chute alors que j'étais à caresser tes joues de mes mains. De me retrouver là contre toi, les coudes posés à terre pour ne pas t'écraser, des doigts qui viennent à caresser tes cheveux, le regard qui tombe dans le tien. Tu me manques aussi à chaque fois qu'on se sépare... Et je me sens sourire un peu plus face à tes gestes, à ce t-shirt relevé puis oublié. Tu vas encore m'embrasser sur le front ? Une pogne qui se hisse, pour te caresser le menton, avant de rire encore. Quoi ?! L'autre tu l'appelles maître, et moi j'ai pas le droit de t’aplatir un peu ?! Amusement, taquinerie qui me fait décompresser un peu. J'allais pour me relever en te tirant avec moi, mais tes mots me font oublier tout ce projet-là, surtout avec ton visage aussi près. Mes doigts toujours sur ton menton, qui caresse la légère crevasse que forme la cicatrice dessus. Je t'aime, petit prince... Et je me sens rougir, de le dire. Alors finalement, je me redresse tout en parlant. Et je crois... Je crois qu'on est un couple à part entière. Juste un peu plus particulier qu'un autre ? On est unique à notre manière ? Je te propose ma main dans le même temps pour te redresser. Et quand c'est fait, je la garde dans la mienne pour t'attirer à moi.

Pour me hisser légèrement,
dévorer les centimètres qui
nous séparent, toi depuis ta
tour à peine plus haute que
la mienne, mon petit prince.

Ma bouche, contre la tienne.
Mes yeux qui se ferment.
La main qui lâche la tienne.
La mienne qui s'accroche.
Un baiser, pour se sceller.

Pour te dire que je t'aime.

Il a des airs d'adolescent, ce baiser-là. Timide mais sincère, d'avec cette pogne qui s'est perdue sur ta nuque, pour en sentir la chaleur alors qu'une toute autre se répand dans le reste du corps, jusqu'au coeur. En plein dedans, comme une flèche plantée définitivement dedans. Ce n'est pas la même sensation que lorsqu'il y avait le t-shirt, forcément. J'ai le palpitant qui se lance dans un nouveau sprint, comme s'il voulait aller à la rencontre du tien en prime. Comme si tout le reste n'était pas assez. Et il tambourine, si fort... Écoute, petit prince ! Mes lèvres qui bougent à peine, qui se glissent davantage entre les tiennes, juste pour happer une des tiennes, comme une manière de donner un peu plus d'impact à ce baiser, comme pour se dire que ce n'était pas un de ces rêves sadiques qui nous donnent tout pour mieux le reprendre ensuite. Et même quand la tête recule un peu, je reste contre toi, viens à t'embrasser dans le cou tout en te serrant fort. J'ai peur de te perdre, toi aussi, tu sais. Je suis chanceux... Que je murmure après être remonté vers ton oreille, après m'être laissé traîner sur ta peau. Tu es incroyable, tu sais... Et je le pense sincèrement. Depuis le début.
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Jeu 17 Jan - 1:11


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Je ne peux plus m'empêcher de sourire. J'aime te manquer, j'aime savoir que je compte pour toi. Alors je ris sans comprendre pourquoi, puis mon rire prend sens quand tu viens à me taquiner à propos de Silv. « Aplatis moi sur le lit ! » On dirait presque un ordre, mais on n'y fera pas attention. Je te laisse faire, je te laisse caresser mon menton, ma cicatrice pendant que je me tortille sous toi à cause de ma gêne. J'ai le cœur qui s'emporte un peu plus quand tu me dis que tu m'aimes, j'ai envie de te sauter dessus pour te serrer fort dans mes bras, mais tu te lèves, tu m'expliques des choses et ça me va. Je prends ta main pour me relever avant d'essuyer un peu mes fesses de ma main libre, la tête tournée pour regarder si je n'ai aucune saleté. Je finis contre toi et mon autre main s'agrippe à ton épaule, je suis un peu surpris, mais ça ne fait pas disparaître mon sourire d'idiot amoureux. Le cœur qui arrête de battre un instant, le souffle qui se coupe et temps qui n'existe plus. Je me laisse docilement faire, pour notre premier baiser, mon tout premier. Je ferme finalement les yeux, me laisse guider par mes sentiments dans ce baiser. Mes mains rejoignant tes joues pour le faire durer, pour comme vérifier que tu es vraiment là, que ce n'est pas un rêve, que je peux réellement te toucher, que je n'ai pas seulement fermé les yeux et imaginé. Je n'ai pas envie de ruiner ce premier baiser alors, je te laisse sagement faire, évitant de baver partout tout autour de ta bouche. Tes lèvres qui quittent les miennes et je couine, comme si j'en voulais d'autres. Couvre moi de baiser, s'il te plaît. Je laisse mes mains redescendre et s'accrocher à ton haut en soupirant. Je ne peux retenir un rire avant de venir mordre doucement ton oreille. « Ah ouais ? Je pensais que j'étais banale pourtant. »  J'attrape ta main et je me recule en bougeant mon corps, t'invitant dans un tango, avant de rire en m'arrêtant sans lâcher ta main. « Je te trouve incroyable moi-aussi. Tu es bien le seul qui ne me prend pas pour un sale gosse. » Je me baisse pour ramasser le plaid et te le jeter au visage pour ensuite te pousser jusqu'au matelas pendant ce petit temps où tu ne vois rien. « Alors que je suis juste un gosse ! Je suis tout propre ! Promis ! »

J'ai un grand sourire. J'attrape mon téléphone avant de venir te rejoindre sur le lit, m'allonger sur le dos et regarder le plafond en souriant. « J'ai un petit ami...  » Je viens faire glisser mes doigts jusqu'à trouver ta main, peu importe où tu la caches, j'irai la chercher et enlacer nos doigts ensemble comme pour nous unir. Je ne peux plus m'empêcher de sourire, je ne peux plus arrête. Les joues douloureuses, pas habitué aux trop grandes joies. Je couine un peu avant de fermer les yeux un instant. « Je peux venir ici plus souvent du coup ? Sans avoir l'air bizarre je veux dire. »
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Jeu 17 Jan - 2:15


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Tu es loin de l'être. Cela me semble être une évidence, alors que tu m'entraînes dans une danse qui cesse tout de suite et je souffle un rire, avant de te regarder faire et... Mayday, mayday, il fait nuit ! Je me sens tomber en arrière après que tu m'es poussé et tu ne peux pas savoir que ce genre de geste, ça me réveille certaines angoisses. Je me dégage vite du plaid une fois sur le matelas, respirant à l'air libre durant quelques secondes avant de calmer la déferlante d'adrénaline que tu viens de m'injecter sans le savoir. Un vilain gosse alors ! Je te tire la langue, avant de te voir t'écraser à mes côtés et te voir glousser à moitié, face à cette évidence. Enchanté, hein. Sourire sur le coin des lèvres qui revient, les mains qui se sont liées, les doigts aussi. Amas de chair précieux que je regarde en coin avant d'en revenir à toi. Tu pouvais pas, avant ? Réflexion interne avant de me sur-élever, pour venir m'écraser contre toi encore. Tu m'y as autorisé après tout, non ? Mais oui, tu peux. Tu as toujours été le bienvenue. Je viens embrasser ton menton, le mordiller un peu, chat taquin qui s'étale un peu plus. Pacha ! Mais tu risques de moins m'y trouver en plein hiver. Faudra penser à me prévenir du coup !

Les dents qui reviennent jouer avec un bout de peau avant d'arrêter et redresser la tête, la calant avec ma pogne libre pour pouvoir te regarder en étant juste légèrement sur le côté, au dessus à peine. Mes prunelles qui se perdent dans les tiennes d'abord, avec ce sourire spécifique de quand on se sent bien, qu'on l'est. Puis je promène mon regard sur tes traits, me gorge de cette vision. Le silence de cet instant dans lequel on peut puiser toutes les forces du monde. Je pourrais t'admirer pendant des heures... Pour sûr. Peut-être que ça a été un peu fait déjà, entre toutes les photos que tu as pu m'envoyer, devant lesquelles je pouvais rester de longues minutes à chaque fois. T'es tellement plus que ce que tu pourrais croire... J'ai bien saisi, au fur et à mesure des mois, ton manque de confiance en toi-même. C'est dommage, tu sais. Ma tête glisse doucement de son appui pour revenir déposer un baiser contre tes lèvres. C'est rassurant et fascinant en même temps. Et je les décolle à peine, pour murmurer. Tu es doux... Nouveau baiser. Courageux... Encore un. Drôle... Encore. Adorable... Sourire dans ce baiser octroyé. Créatif... Je recommence, encore et encore. Intelligent... Je t'embrasse après chaque mot. Généreux... Je ne me lasse pas de ta bouche. Et sacrément borné ! Et là, je te souffle contre la bouche avant de relever la tête dans un rire. Je t'aime, petit prince.
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Jeu 17 Jan - 2:46


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Cause I love you no matter what.

« Je pouvais, mais je ne voulais pas t'embêter. Au cas où tu es avec un ami... » Pincement de lèvres, j'ai pas envie de te pourrir la vie juste parce que j'ai envie de te serre fort contre moi et de dormir encore et encore avec toi dans mes bras. Je t'aime, mais je n'ai pas envie d'être un boulet. « Je te préviendrais ! Parce que je me doute que tu n'as pas forcement envie de rencontrer mes … mon père. » C'est que j'aurais presque dit mes parents, mais heureusement, ça n'arrivera pas. Je t'admire, acceptant totalement cette position, comme ça je peux venir glisser ma main dans ton dos, en remontant ton haut pour toucher ta peau. « Tu sais où me trouver aussi. Si tu as un soucis ou froid. » Invitation à ce réchauffer, lancé, mais pas pour le moment-là j'admire juste ta petite bouille, ton joli regard et il n'y a pas de taquinerie pour le moment. C'est presque étrange. Je ne peux pas m'empêcher de rire et de me redresser pour embrasser le boute de ton nez. « Admire moi... moi ça me va. Comme ça je peux faire de même. » J'adore te regarder, j'adore te sentir proche de moi, j'aime te savoir dans ma vie. Tu es unique, tu es parfait à ta façon. Trop taquin, mais ça me plaît tellement notre petit jeu, presque dangereux. Toujours vouloir taquiner un peu plus l'autre et on s'arrête qu'au moment où les sentiments sont trop puissants. Je me laisse faire, rougissant de plus en plus à chaque mot. J'ai le cœur qui bat plus fort et les bras qui t'entourent. Les doigts glissés à l'arrière de ton pantalon simplement le bout bloqué sous son pantalon pour qu'elles ne puissent pas bouger.

Chaque compliment me fait fondre de plus en plus et quand tu oses me dire que je suis borné, que tu oses reculer la tête, moi je reviens chercher tes lèvres en te faisant rouler pour te mettre en dessous de moi. Avant de me rendre compte que je me suis bloqué comme un abruti avec mes mains un peu plus dans ton pantalon. « C'était... pas prévu comme ça. Je veux dire... Je voulais pas y mettre les mains. C'est le mouvement qui... Pardon ? » Je rougis un peu plus avant de venir embrasser ton torse doucement et gigoter les mains pour venir les sortir de sous toi. Histoire que j'arrête de t'écraser de tout mon poids en plus de ça. « Heureusement que je suis borné... Sinon on aurait jamais eu cette discussion ! » J'aurais sûrement abandonné, même avec les conseils de Silv. Personne n'aurait pu me faire penser que j'avais une chance minimale que ce soit réciproque. C'est pourtant le cas, je crois encore rêvé. « T'es beau tu sais... Quand tu souris... Quand tu ris... J'ai envie de continuer de dire et faire n'importe quoi pour que tu t'arrêtes pas. »
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Jeu 17 Jan - 3:19


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Ta réaction ne se fait pas attendre et elle m'amuse alors que je pivote aussi, n'ayant aucune chance de faire le poids face à toi. Zut ! Je me mets à rire aussi, à me sentir telle une crêpe sous ton propre poids et je sens bien la différence, pour le coup. Tu te caches vraiment bien, sous tes airs d'adolescent ! Ça me dérange pas. Je retiens la remarque qui souhaiterait pourtant partir, parce que je te vois rougir face à ça. Adorable, bon sang... Tu te dégages les mains et je t'ai aidé en rien pour ça, rien du tout même ! Qui a dit que c'était un défaut ! Ça rime avec persévérant après tout ! Je m'amuse des mots, jongle avec ceux-ci juste histoire de te faire tourner un peu en bourrique, les mains posées sur toi pour te caresser à mon tour le dos, me remémorer la vision que j'avais pu avoir de lui. Les doigts qui filent dessus, sur cette peau qui est tienne. C'est pareil pour toi. J'aime pas quand tu pleures par ma faute. Quand tu boudes, j'ai envie de faire le pitre pour que tu t'arrêtes... Ce n'est pas très mâture. Je me bouge à peine, juste pour plus avoir la boucle de ceinture qui m'appuie sur un os. Je suis toujours un petit con, d'ailleurs ? Sourire en coin, mutinerie à grande échelle sur cet instant.

Je viens nicher ma tête dans le creux de ton cou, profiter de ta présence, de ton odeur, de ta chaleur. Tu peux dormir ici, ce soir... ? Aucune idée, si t'es rentré avec la crève la semaine dernière, j'imagine que ça sera un non. Je ne peux même pas venir chez toi... Ah oui, il serait temps que je te l'avoue ! Parce qu'en fait, je l'ai déjà rencontré ton père. Je pince les lèvres en reculant la tête finalement, la laissant retomber contre l'oreiller ou le plaid, je ne sais plus trop, t'observant. Avec un drôle de sourire, avant de rire. Me regarde pas comme ça ! Promis c'était pas prémédité ! Je te parle rapidement de l'agence d'intérim, de la soirée où j'ai fait le traducteur pour lui et du moment où j'ai capté qui il était, quand j'ai su prononcer son nom d'une traite, à force d'avoir répété le tien, quand je l'ai appris. Je crois que je lui ai fait bonne impression... ! Je tente de défendre ma peau comme je peux, ayant ravaler ce soir-là beaucoup de ma fierté pour ne pas exploser face à toute cette scène. Pas la faute de ton père, juré. Mais ça lui ferait sans doute étrange quand même, j'imagine. Et comme pour tenter de détourner l'attention, mes mains à moi viennent à se glisser volontairement sur tes fesses au travers du jean, les doigts bien ancrés sur le rond de celles-ci, avant de murmurer à ton oreille. Je lui ai serré la main avec celle qui... Je presse un peu le contact, sale bête que je suis. Tu vois, quoi... Vilain renard, vilain !
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Jeu 17 Jan - 4:04


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Je vois bien que tu ne m'aimes pas à dégager mes mains, j'irai peut-être les remettre là un peu plus tard, puisque tu as l'air d'apprécier. Revoilà l'homme taquin qui me plaît, qui me torture et qui me fait aimer ça. Je te laisse te poser sous moi, baissant les yeux quand même pour voir ce que tu fais. Me demandant si je n'ai rien qui pourrait te gêner, mais il semblerait que tu as trouvé ta place. Je te regarde dans les yeux un instant en haussant un sourcil. « Que je boude ou que tu fasses le pitre ? D'ailleurs... Tu as quarante ans pour dire pitre ? » Je tire la langue, amusé, avant de hocher vivement la tête quand tu oses me demander si tu es toujours un petit con. Ça ne changera pas, j'espère du moins, parce que c'est clairement très charmant sur toi. Quand tu me fais chier, quand tu fais n'importe quoi ou simplement quand pour les autres tu pourrais être insupportable, alors que moi, je trouve ça craquant. Même quand tu flirtes avec mes limites, avec mon manque de connaissance et surtout avec mon corps. « J'aime mon petit con. Il est unique. »J'embrasse doucement la peau que tu me laisses à porter en réfléchissant à nous deux. Puis à ce que mon père pourrait en dire. Léger soupire avant de tendre le bras pour récupérer mon téléphone et aller demander si je peux rester chez un ''ami '' encore ce soir. Promettant à mon père que je ferais attention à ne pas tomber malade et qu'on restera au chaud cette fois. Je sais que je n'ai pas dix ans et qu'il me laisse assez de liberté, mais c'est vrai que je préfère lui demander, me sentant un peu coupable d'avoir menti le week-end dernier. « On verra bien ce qu'il en.... » Je relève le nez en te regardant un peu choqué. « Rencontré ? Mon père ? » Je soupire un peu en écoutant l'histoire puis je me mets à rire un peu quand tu dis que tu as fait bonne impression. Heureusement que tu lui as pas non plus dit ce qu'on a fait. T'aurais pas fait bonne impression là. Je me fige un peu, je ne sais pas si ce sont tes mots ou les gestes qui me font totalement planter mentalement, mais je reste là un long moment sans bouger, le visage complètement rouge.

« Je … Tu... » Gémissement plaintif et le visage qui montre bien que les mots choisit me dégoûtent un peu. «  C'est horrible dis comme ça... tu sais ? » Finalement j'en rigole avant de venir glisser mes mains de moi-même sur tes fesses pour les pincer doucement. Juste de quoi t'embêter sans te faire réellement mal. «  Elles te plaisent ? Pour que tu les tâtes autant. Tu vas me demander comme pour mon dos ? » Je viens attraper le col de ton haut avec mes dents pour tirer doucement dessus en te regardant dans les yeux. Sale bête. J'ai pas ton talent pour rendre les gens gênés. Je vais faire de mon mieux pour apprendre. Un jour, je serais pire que toi ! J'attrape le tissu un peu plus bas puis je tire vers le haut pour remonter petit à petit ton haut juste avec mes dents, ne voulant pas que tu dégages tes mains et je ne veux pas dégager les miennes. Alors je fais de mon mieux pour le faire avec mes lèvres. «  Hm. J'espère qu'ils t'aimeront. » Je pousse du nez le tissu pour finalement enfin pouvoir embrasser ton cœur en souriant. Je suis fier de moi.
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Jeu 17 Jan - 5:17


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Ton expression m'arrache un rire encore. Pauvre petit prince. Mais nooon ! J'y peux rien si je suis droitier ! Je t'embrasse une joue, comme pour tenter de me faire pardonner. Je ne regrette riiiien, nooon, riiiien de riiiien ! Je me prélasse et me retrouve à sourire encore face à l'évocation. Ouiii ! Et pourquoi pas. Je pourrais tout regarder dans le même temps... Puis le sourire est bien assez vite caché par un amas de tissu qui me fait un peu rire, jusqu'à sentir tes lèvres sur mon torse. J'espère aussi... Mais tu sais, j'ai déjà raté avec mes propres parents, alors je ne sais pas pour les tiens. Sans doute que ça marchera pas. Je regarde le plafond, me perd un peu dessus. Tu ne pourras pas rencontrer les miens. J'inspire, pour mieux soupirer. J'imagine que t'as dû comprendre à force que c'était compliqué avec eux... Je détourne les yeux sur le côté, observe la malle qui contient peu de choses, vu que je comptais pas forcément rester à la base. Juste les draps, quoi. Pour les revoir, faudrait que je sois enfin hétéro... Bref rire soufflé par le nez, comme pour dire que c'était peine perdu. Ou que j'accepte le mariage arrangé du moins, sans plus chercher à voir le moindre homme... Manque de bol pour eux, j'en ai deux qui compte plus que tout désormais. Bien plus que le statut qu'ils auraient pu me donner.

Une main qui se décroche de ta poche pour revenir te caresser la peau du dos. Je suis le seul mortel, dans ma famille. Aveu. Ils sont tous parasités. Ils se marient entre "divins", pour s'assurer que leur descendance le sera aussi. Le mariage arrangé, c'est plutôt courant au Japon... Alors ça choque pas tellement, j'imagine. Ils ne pensent pas au terme d'amour, juste à ce qui sera le plus favorable pour leur héritage ou leur honneur... Ce dernier qui fut balayé à mes seize ans, quand aucune foudre ne vint me frapper. Et bref, ma mère a fait cocu mon père et manque de bol, c'était pas avec un parasité visiblement. Mon père a découvert la supercherie à mes seize ans, quand je me suis révélé être rien du tout. Ils ont attendus des heures durant, de voir si c'était pas un possible décalage horaire. Mais rien de rien. Ils peuvent toujours attendre, visiblement. Mais j'étais une bonne marchandise malgré le déshonneur qu'elle faisait peser sur lui. Je pouvais toujours appuyer une alliance avec un mariage. Je hausse les épaules. La désillusion avait déjà été si violente pour moi, le regard de mon père qui avait changé du jour au lendemain, la honte de ma mère si profonde face aux yeux froids et remplis de haine de son époux pour nous. Pas parce qu'il l'avait trompé. Juste parce que j'étais pas comme eux par sa faute. Quand ils ont découvert que j'étais gay... Ils m'ont laissé prendre quelques affaires en me disant de quitter la maison, et m'ont dit de plus jamais y foutre les pieds. J'allais être bientôt majeur, alors ça changeait pas grand-chose, ils avaient sans doute prévu de me marier dès que j'allais avoir dix-huit ans, avant qu'on comprenne trop de partout que j'étais mortel. Ma main qui se fait plate sur ton dos, pour continuer de le caresser.

J'ai pas fini le lycée, du coup. Oups ! Sourire taquin. J'ai menti pour faire genre que j'avais eu le diplôme, j'en ai acheté un faux pour faire celui de traducteur. C'est pas très légal, mais ça m'a permis de rentrer dans l'agence d'intérim sans craindre de trop les boulots à la con. Je te raconte tout ça sans la moindre peine dans la voix. Simplement à te conter mon histoire, si elle paraît triste, ce n'est pas moi qui vais m’apitoyer dessus. Je me suis construis ainsi, ce qui est fait n'est plus à défaire. Un ami m'a appris à survivre dans la rue, il m'a recueilli quand j'avais dix-sept ans. C'est lui qui m'a appris pour le parkour aussi et franchement, il est bien plus doué que moi ! Ali, il peut grimper littéralement n'importe où. Là où même moi, je me lancerais pas. J'ai rencontré Javier quand j'avais dix-neuf ans... Il m'a pris sous son aile à son tour et franchement, je pensais que ça allait pas durer longtemps, tu vois... Je dodeline un peu de la tête, à toujours regarder ailleurs. Qu'il allait vite se lasser et ça m'allait, en vérité. Cette relation avait beaucoup d'avantages, pour moi... Je sais pas trop quand tout a évolué... Peut-être... Peut-être quand je t'ai révélé mon secret. Je laisse un léger silence planer, le temps que tu comprennes de quoi je parle. Il était temps de te dire qui il était exactement pour moi, n'est-ce pas ? Désolé de t'avoir menti à ce moment-là, petit prince. Je ne voulais pas qu'il puisse éventuellement souffrir de ma bêtise. Tu es intelligent, tu comprendras que c'était nécessaire sur le coup, j'en suis sûr. Tu venais à peine de me révéler que tu savais plus mentir après ça, je ne pouvais prendre ce risque pour lui que tu saches qu'il était bel et bien sur Arcadia...
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Jeu 17 Jan - 5:52


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Je viens déposer ma joue contre ton torse quand tu commences à me raconter ton histoire. Une main qui remonte pour caresser doucement ton torse, faisant des cercles autour de ton téton. Je réfléchis sur chaque chose que tu dis. Je prends note de tous, comme si c'était ma propre histoire. Je ne dois rien oublier, pour ne pas faire de bêtises plus tard. Tout ce que je pourrais dire actuellement, c'est que je n'aime vraiment pas tes parents, heureusement que Papa est gentil et qu'il me mettra sûrement pas dehors. Je me sens un peu mal pour toi, même si tu sembles si neutre maintenant. Je ne dis pas que j'aurais aimé que ça n'arrive pas, parce qu'on ne serait pas là autrement, si la situation était différente, je ne t'aurais jamais connu. Je continue de t'écouter me disant quand même que tu es vraiment fort, que tu es vraiment génial. Tu mérites beaucoup de bonne chose par rapport à tout ce qui a pu t'arriver. Je te payerais ce voyage en montgolfière. On partira tous les deux et on ira faire un tour parce que tu veux voler. Je ferais de mon mieux pour que tu ailles bien. Nouveau baiser sur le torse avant que je me redresse en haussant les sourcils. « C'est pour ça ! Je me disais bien … C'était bizarre qu'il ne se force pas à manger juste pour te faire plaisir. » Je souris avant de me mettre à califourchon sur toi. « Tu aimes donc... un vampire ? J'ai surtout une question ! Que tout le monde doit se poser... et que je me retiens de demander depuis que je sais. Ça fait mal quand il mord ? » Je te regarde en souriant, plus intéressé par ce que toi tu ressens quand il te mord que par ce mensonge. « Oh. Et je ne t'en veux pas. C'était ma faute. » Je viens doucement tirer sur les petits poils qui font une jolie ligne sous ton nombril. Me perdant encore dans mes pensées. Je me demande comment ça se serait passé si je n'avais pas gaffé ce soir là. Si tu étais tombé amoureux de moi sans le savoir. Est-ce que tu m'aurais détesté encore plus ? Comme si je t'avais menti ?

Le téléphone qui vibre. Je regarde la réponse et je repose mon téléphone lentement en aillant l'air perplexe. « C'est un oui pour dormir ici, mais tu t'y connais en mur ? » Je ris seul, mais tant pis. Je viens déposer mes lèvres contre ton menton avant de soupirer. « Je ne veux pas rencontrer ta famille. Parce qu'elle ne veut pas ton bonheur. Ça ne devrait même pas compter comme ta famille. Nous on t'aime ! On veut ton bonheur... » Je pince les lèvres avant de tirer de nouveau sur tes poils un peu moins doucement que prévu. « OH! Pardon ! » Regard sur celui que j'ai arraché sans vouloir. « Noooon ! Il était si parfait là ! » Je viens déposer un bisou magique avant de reposer le poil l'air désolé. « Je voulais pas tirer si fort. »
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Jeu 17 Jan - 6:39


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Oh mais il a mangé avec nous ! Je t'offre un sourire entendu, amusé de ce que tu pourras comprendre alors que tu te mets sur moi. Alors je pose mes mains sur tes cuisses, les caresse au travers du tissu, t'écoutant avant de souffler un rire face à cette question. Oh euh, c'est particulier ! Ça fait mal sur le coup, pendant quelque secondes, puis plus du tout. Ça en devient même agréable, au fur et à mesure qu'il se nourrit. Et ça me manque, parfois. Y'avait que quand il rouvrait trop les morsures que ça finissait par juste être douloureux... Alors, fallait qu'il aille mordre ailleurs, le temps que ça cicatrise, pour éviter aussi que ça ne s'infecte. Comme avec les junkies qui se pique trop au même endroit, qui se provoque moult horreurs et infections. Il fallait changer de zone, sans quoi ça me faisait sacrément mal. Au départ, je n'osais rien en dire, puis j'ai fini par délier ma langue quand je n'en pouvais plus. Je te regarde prendre ton téléphone et j'en profite pour retirer mon t-shirt, vu qu'il me gêne plus qu'autre chose, à être ainsi remonté, ma veste partant avec aussi au passage. Et je m'installe de nouveau, réfléchissant à cette histoire de mur. Hein ? Euh, pour les escalader tu veux dire ? Tu te mets à rire et je ne sais pas pour quelle raison. C'est vaguement frustrant mais ça ira.

Je souris, face à ta réflexion. Ce n'est plus ma famille. Alors ne t'en fais pas, petit prince. Ils n'existent plus pour moi, comme je n'existerais plus jamais pour eux en retour. Je les appelle encore père et mère par habitude. Pareil pour mes frères. Même si c'est un peu plus douloureux de ne plus avoir de nouvelles d'eux. Mais je me doute très fortement qu'il ne vaut mieux pas. Que c'est pour le mieux qu'ils ne s'intéressent plus non plus à moi, de leur côté. Puis finalement, tu atteintes à ma virilité et je me crise un instant. Aoutch... ! Et je te regarde avec le coupable alors que je viens frotter la zone incriminée. Tu veux que je m'épile ou quoi ? T'es bien placé pour savoir que je taille ! Et je rigole de bon coeur, frottant encore vivement avant d'arrêter, de reposer mes mains sur tes cuisses. C'est pas grave, t'en fais, ça m'a juste surpris ! Ça serait quand même triste que tu continues l'épilation surprise, j'ai pas tant de poil que ça et j'y tiens un peu quand même ! On le jettera depuis la fenêtre avec un air solennel, pour son dernier vol dans les airs.

Sourire taquin alors que je me redresse, ce qui me fait les abdos au passage. Heureusement que j'ai tes cuisses pour appui. Je t'embrasse sur un coin de lèvres, frissonnant un peu. Ça te dit que j'allume un peu le poêle ? J'ai un peu frais là, à force. Ou je peux me rhabiller aussi, mais si on doit passer la nuit ici, c'est pour le mieux de l'allumer. Je viens t'embrasser la mâchoire et le cou, avant de glisser mes mains sous ton haut pour le soulever aussi, pour te faire pencher un peu en arrière et pouvoir ainsi embrasser ton torse, délicatement. Quelques baisers, dispersés sur ta peau, avant de laisser le tissu retomber sur toi et pouvoir me relever pour faire des choses. Déjà, glisser la grande plaque de bois/carton sur la fenêtre où l'obscurité sera bientôt complète. C'est un rideau un peu étrange, mais c'est le mien ! Je le calfeutre avec des tissus que j'ai pu récupérer ou des vieilles affaires immettables désormais, pour que toute trace de lumière ne puisse s'échapper vers l'extérieur. Nous voici dans le noir complet ! Bouh !

J'allume mon téléphone pour approcher de nouveau de toi, passe ma route pour aller jusqu'à la malle et sortir le nécessaire ainsi que la lampe à piles. Tu fais le lit ? Encore un sourire, parce qu'en vrai, à part mettre le drap house, il n'y a pas grand-chose à faire d'autres. La couette est déjà dans son drap, les oreillers aussi. Je fini par me baisser près du poêle, m'occupe de l'allumer. Il est des modèles qui n'ont pas besoin d'électricité, heureusement. Je fiche le nécessaire dedans et il faut attendre un peu, avant de voir la grille se teinter petit à petit de couleur bronze, signe qu'elle se réchauffe. Je le dirige à moitié vers nous, un peu loin, parce que sinon on va mourir de chaud rapidement. Et puis la porte. Je vais à celle-ci, fais rouler un tonneau contre, la bloque à ma manière. Ça n’arrêtera personne sur le long terme mais ça évite de se faire surprendre dans le lit même. Et voilà ! Je me frotte les mains sur mon jean avant de revenir à tes côtés, t'embrassant dans le cou. Bon, si on veut manger dehors, faudra débloquer la porte, mais si on a la flemme, ça sera déjà fait.
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Jeu 17 Jan - 7:09


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Je rigole face à ta réaction, je m'en veux un peu de te l'avoir arraché, mais ça me permet de te voir encore taquin. Alors ça me va. « C'est de la jalousie. J'ai pas les mêmes. » Je te regarde puis je regarde le poil en me demandant si tu es sérieux. « Vraiment ? » Je le récupère pour le poser à côté du lit en haussant les épaules. Si ça peut te faire plaisir écoute. Finalement tu reviens déposer un baiser sur le coin de mes lèvres me demandant gentiment de me lever. J'ai pas très envie de bouger, je l'avoue, surtout quand tu m'offres des baisers comme tu peux le faire là. Je te laisse m'embrasser le torse sans te quitter des yeux, venant tout de suite mordre ma lèvre. Finalement je tombe sur le dos et je te laisse te lever pour allumer le chauffage. Je te regarde faire. Nous plongeons dans le noir avec comme seule lumière ton téléphone. Tu passes à côté de moi et je me permets de te claquer les fesses comme j'ai pu voir Javier le faire. T'avais rien dit. Je suppose que j'ai le droit aussi ? Petit air fier de moi sur le visage avant de prendre mon téléphone pour aller trouver le drap housse et donc faire le lit. Puis finalement je fais l'étoile de mer sous la couette en balançant mon haut contre ton dos. « Le lit est à moi ! » Petit rire avant de te regarder faire avec la porte, j'ai bien pris la peine de dégager mes affaires et de les ranger dans un coin le temps que tu fasses ça. Je suis donc assis à attendre sous la couette en souriant. « Oh.. tu sais, j'ai prévu de quoi manger dans mon sac cette fois ! »

J'attrape ta nuque pour venir t'embrasser un peu timidement, premier baiser que je lance de moi et finalement j'y mets rapidement fin en venant m'allonger et me cacher sous la couette. « Viens sous la couette. Y'a qu'un petit bonhomme en pantalon dessous, parce qu'il s'est dit que c'était mieux de le garder au cas où. Si on a faim. » C'est plutôt une histoire de timidité, mais disons que la faim sera une bonne excuse. Je te fais de la place dans le lit arrêtant de faire l'étoile, même si j'aime bien l'idée que tu viennes m'écraser encore. Finalement je couine le corps encore très réceptif au froid. « Merci pour le chauffage. » Mes bras qui viennent te chercher te traîner contre moi de force, peut-être même sur moi. Je ne sais pas vraiment ce que je fais. J'arrête quand tu sembles trouver ta place et mes mains viennent se poser sur mon visage pour me cacher. « Ma première nuit en couple... Avec un garçon trop cool pour moi. Genre je suis le raté du lycée et toi t'es le type populaire et sexy. » Je ris, parce que c'est un peu ça de mon côté et, c'est comme ça que je te vois. Pour moi tu es totalement irrésistible.
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Jeu 17 Jan - 18:05


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Je n'étais pas vraiment sérieux pour la destination finale de ce poil, la preuve en est avec cette fenêtre inaccessible désormais. Je m'agite de part en part, m'occupe de faire de tout ça un lieu à peu près agréable pour tout le monde - moi il me va très bien ainsi en tout cas ! Je reviens donc et t'écoute me dire que tu avais déjà prévu de quoi manger. Plus prévoyant que moi ! Je souffle un rire. J'ai que mes gâteaux encore dans le mien. Je crois que tu as fini par comprendre qu'ils étaient mon salut ceux-ci, sucre lent que trop nécessaire face aux nombreux efforts. Je souris tendrement en te sentant faire, me laissant ramener vers toi pour un nouveau baiser et j'en profite le temps qu'il dure, avant de te voir disparaître sous la couette. Je souffle un autre rire encore en t'écoutant, soulevant la couette pour me faufiler dedans après avoir retiré mes chaussures d'ailleurs. C'est une invitation à te l'enlever ? Je me faufile et me voici entre tes bras, menton posé contre ton épaule et et je ferme les yeux, profite du tout tandis que doucement, l'atmosphère va se réchauffer. Faut juste laisser le temps pour que ça s'éparpille dans la pièce calfeutrée au mieux. De rien ? Je baisse un peu la tête, t'embrasse un bout de chair et reste là, avant de t'écouter encore. Et me marrer encore un peu alors qu'une pogne vient chercher une des tiennes pour entremêler nos doigts. J'étais absolument pas populaire, au lycée ! Trop studieux, renfermé et puis gay. L'horreur absolu pour la plupart des américains. J'ai arrêté d'y aller en partie pour ça aussi. Me faire traiter de "pédé" quand on vient de finir dehors parce que les parents ont pas su déjà l'accepter... Ce fut un "non" pour moi et le départ définitif de l'établissement. Je me colle un peu plus à toi en lâchant un petit soupir d'aise. T'es sportif, pourtant... Mon pouce qui caresse le creux de ta main, alors que je me fais pensif. C'est plutôt populaire les sportifs, non ? Je dirais bien qu'à mon époque ça l'était, mais j'ai peur de ressentir soudainement et violemment les quelques années qui nous séparent. Alors je vais tâcher d'oublier que ça fait déjà cinq ans pour moi la dernière fois que j'ai pu y aller. Ton stage va durer combien de temps, d'ailleurs ? J'imagine qu'on va pouvoir moins se voir encore ? Et ça me fait tilt, d'un coup. Mince, attends, mon téléphone. Je te lâche la main pour aller récupérer celui-ci dans ma poche, la tête qui pivote sur ton torse pour regarder en contre-bas, envoyer un sms à Javier. "Je rentre pas cette nuit beauté, je te réveille demain soir ! Des baiiisers !<3" Et le couper ensuite, en le posant à côté du lit. Sourire taquin. Je n'ai absolument pas profité de la luminosité de l'écran pour te mater au passage. Du tout. Pas ma faute si ton ventre était juste là !
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Jeu 17 Jan - 19:18


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Je n'ai rien prévenu de gastronomique, des chips, juste de quoi avoir du salé. Je n'ai rien contre tes gâteaux, mais j'avoue adorer le salé. Ça nous fera d'autres choses à manger comme ça, pas besoin de bouger. Je pourrais rester avec toi contre moi toute la soirée. Je glousse un peu à cette pensée avant de venir maintenir mon pantalon. « Je sais pas... t'en as envie ? » L'un contre l'autre, là je suis heureux. J'ai le cœur qui bat fort, il essaie d'exprimer au mieux mes sentiments je suppose. J'ai envie de me tortiller tellement j'ai trop de joie à l'intérieur de moi, c'est dans ses moments que je n'ai pas d'autre choix que de me rappeler que je ne suis d'un ado qui ne connaît rien à la vie. Toutes tes attentions me font frissonner, en vrai, juste toi contre moi, suffit à ce que ma peau réagisse. Je glisse mes doigts dans tes cheveux doucement en soupirant d'aise. « Tu es pourtant terriblement beau. Intelligent... élégant, drôle... tu as un petit côté mystérieux aussi ! Tu peux faire craquer n'importe qui je suis sûr. » Alors que moi, je reste avec les gens effacés du lycée, plus facilement traité de loser et quand je réussie quelques choses, pour les autres ça reste avec l'aide de mon père ou mon côté surdoué. Je fais la moue avant de venir tapoter mes abdos. « Je fais de la danse. Je suis loin d'être aussi classe qu'un joueur de football. Moi je défonce personne d'un coup d'épaule. » J'éclate doucement de rire avant de venir poser ma main sur ta joue pour la caresser tendrement. Pour dessiner du pouce chaque courbe, chaque petit trait que je trouve parfait à leur façon. Nouveau frisson. « Je ne sais pas... un mois ? Je suppose qu'on se verra un peu moins. Enfin, tu passes dormir à la maison quand tu veux, tant pis pour papa et Anna. Ils vont bien s'y faire... Pas vrai ? » J'ai un peu besoin que tu me rassures pendant que je joue les gars qui s'en moquent parce que je t'aime et qu'il va bien falloir qu'ils acceptent.

Je te regarde faire en haussant un sourcil. Je peux t'admirer pendant que tu écris, j'en ai presque le souffle coupé tellement je te trouve beau. Le noir revient et je me tortille avant de rire. « C'est ça. Et j'en ai pas profité pour t'admirer. » Je soupire un peu en fermant les yeux, j'attrape ta main, une idée à la con me venant. Je la pose sur le haut de mon torse puis la fait glisser doucement jusqu'à mon bas ventre et finalement je la fais remonter sur mes abdos. « Voilà. Plutôt que de juste mater. Fais profiter. » Mon masochisme n'a aucune limite on dirait. J'en viens à me torturer moi-même. Je garde ma main par dessus la tienne, laissant de léger soupire s'échapper. « J'ai l'impression... d'être encore plus sensible que la dernière fois. C'est ça l'amour ? » j'ai le regard vers le plafond, le sourire qui vient à cacher un peu mon visage suppliant. Ça m'apprendra à venir de moi-même te faire me tripoter. Autant que tu profites, de toute façon, on est ensemble, alors, on est libre d'apprécier le corps de l'autre, dans la limite des envies de l'autre, bien entendu. J'ai ma main qui relâche la tienne pour venir la caler derrière ma tête.

« J'ai peur d'être maladroit. Je t'aime tellement et j'y connais rien. Je suis sûr que j'embrasse super mal en plus. » Je suppose que j'apprendrais avec le temps. Que chaque baiser sera de mieux en mieux. J'espère vraiment que je pourrais être aussi intéressant que tous les autres hommes. Je me mords doucement la lèvre avant de murmurer un peu. « Apprends moi... »
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Ven 18 Jan - 6:52


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Oh non, pas grand-monde qui tombe sous le charme ! Et je souffle un rire face à cette constatation. Et ça me va très bien dans le fond, je préfère largement n'avoir que vous à qui je peux plaire que le reste du monde. Alors la conversation se découle et je t'écoute. Un mois pour le stage, ça devrait aller, on pourra y survivre très largement. Ne t'en fais pas, ne te force pas à leur en parler tant que tu te sens pas prêt pour ça. J'envoie mes sms tout en parlant. Après, si c'est juste leur possible réaction qui t'effraie mais que tu te dis que ça ira, c'est que dans le fond, ça doit être vrai ? Coup d'oeil sur ton ventre en attendant la réponse de Javier pour le rassurer encore. Il a l'air plutôt d'un homme tranquille dans le fond, ton père ? Je sais pas, il dégage quelque chose en tout cas. Et diantre que vous êtes beaux dans cette famille ! Tu lui ressembles beaucoup, je trouve. Et puis j'éteins mon téléphone, le pose sur le côté en revenant à toi et te souris profitant de la faible luminosité qu'offre la lumière. Ah ouais ? Zut !


Ma main se laisse emporter et la voici tout à toucher un corps qui me rend à moitié fou quand même, faut bien se l'avouer. Tu fais vraiment pas ton âge, par moment... Et à cet instant, crois-moi, je me sens le moins âgé des deux face à la chaleur que tu fais naître. Je pourrais le faire pendant des heures, ça aussi... En t'admirant en même temps. Combo des plaisirs coupables, attention à ne pas en abuser ! Ou ça te rappelle peut-être aussi des sensations de la dernière fois. Bout de sourire taquin. Disons que c'est l'amour plutôt ! Et je me mets à rire un peu alors que tu me laisses explorer en paix. Alors je te caresse le ventre, me perd sur les monts qui te composent, le visage tourné vers le tien. C'est normal d'être maladroit au début. Faut pas en avoir peur ou honte. Mes doigts qui remontent jusqu'à ta mâchoire, pour la parcourir du bout des empreintes. Et la demande qui tombe, qui te rend terriblement plus craquant encore. Avec plaisir... Et je me hisse pour venir te surplomber encore à moitié, pour approcher mes lèvres des tiennes.

Des baisers qui commencent, ballet singulier que cet amas de bouche qui se confrontent et se confortent l'une avec l'autre. Et petit à petit, je te dis comment faire, te montre, t'apprend ma manière d'embrasser. Sans doute qu'elle ne correspond pas à tout le monde, je n'ai pas eu grandement l'occasion de tester cela dans ma vie, Javier est vite rentrée dans celle-ci et il fut le seul depuis à subir mes baisers. Alors peut-être as-tu entendu autre chose dans ta vie, pour ceux-ci. Mais on s'en fiche sans doute, à cet instant, alors que les langues se rencontrent pour la première fois, se découvrent bien des points communs. Sensualité de mise, parce que je n'ai jamais su faire autrement. Je préfère des mouvements lents et langoureux que précipités. Sauf quand le désir surplombe tout. Tout ce qu'il faut pour que tu te sentes plus à l'aise, moins à te dire que tu vas te louper. À te répéter que ce n'est pas grave, que c'est normal, à aller chercher des nouveaux baisers qui prennent un peu plus forme que la minute d'avant. Une main qui s'étale encore sur toi, dans ton dos, qui presse ta peau lorsque le rythme change légèrement. Et quand on est essoufflés par tout ça, je me rends compte que j'ai terriblement chaud pour ma part. Ça va... ?
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Ven 18 Jan - 7:31


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J'ai plus la tête à réfléchir quand tu es là. Quand nos moments sont plus doux. J'ai juste envie de profiter de toi et tu me le rends bien. Avec tes taquineries, tes compliments sur mon père, j'espère quand même que tu me trouves mieux que lui, parce que je ne suis pas aussi intéressant. Toi et moi on continue nos jeux dangereux, c'est fou comme j'ai l'impression que c'est juste ton lit qui rend ça comme ça. Hors de ce matelas, on est tendre, mais ça va. Dès qu'on file sous la couette, on finit très vite par avoir chaud. « … C'est sûr que mon corps n'a pas oublié ça. » Il passe son temps à me le rappeler quand moi j'essaie de faire...''baisser la pression''. Un simple coup de main qui devient plus important que n'importe quel autre truc fun que j'ai pu découvrir avec mon corps. Bravo Camille. J'ai déjà le souffle qui s'emporte un peu quand tu continues de caresser mon ventre, j'apprends à connaître des zones sensibles, enfin face à toi, je ne sais plus vraiment ce qui n'est pas sensible. Que ce soit mentalement ou physiquement, tu peux rendre tout formidable en quelques secondes, mais je sais aussi que tu peux tout détruire rapidement. Malheureusement, ça restera deux extrêmes face à mon hypersensibilité. Je te demande de m'apprendre à embrasser et rien que la réponse me fait déjà devenir fou. Je sais que tu es heureux de le faire et ça me plaît. Alors il y a nos lèvres qui se rencontrent de nouveau, j'essaie d'analyser, d'apprendre du mieux que je peux. Je crois que je t'ai mordu la langue une fois. C'était vraiment pas voulu. Mes doigts qui viennent se poser sur tes flancs et je me redresse petit à petit, parce qu'après chaque baisers, je veux juste revenir en chercher un nouveau. Encore et encore, laisse moi t'aimer à ma façon. Avec ma maladresse, mais des sentiments sincères.

Finalement, tu arrêtes, intérieurement je t'en remercie, parce que j'ai le corps qui tremble et le souffle très court. Mon regard qui passe de tes yeux à tes lèvres avant de descendre plus bas. J'ai une voix gênée quand je demande ça, mais ça devient une nécessite. « Tu... Tu veux bien.. Te redresser un peu ? Que... Je retire le bouton de mon jean... S'il te plaît... » Je ris et je me doute un peu que tu vas le faire. Tu ne peux pas vraiment manquer cette occasion de me taquiner, quoi que, c'est peut-être encore plus taquin de me laisser le faire. S'il faut je le ferais. « Je vais bien... sinon... et toi ? » Pas besoin de dire que j'ai chaud, je m'attendais tellement pas à ce que de simples baisers me mettent dans un état pareil. Je me redresse finalement avant d'attraper tes cuisses et te faire venir contre moi. Ça me dérange pas que tu sois assis sur mes jambes, faut bien avouer que tu es vraiment léger. Mes doigts laissent finalement tes cuisses pour suivre le chemin jusqu'à tes flancs puis ton dos. « J'ai le droit... D'en vouloir encore ? » Pour une fois, t'es plus grand que moi, alors je ne peux que tendre le cou pour embrasser ton menton avec un air suppliant sur le visage. « S'il te plaît. » Nouveau baiser dans ton corps puis sur le haut de ton torse avant de revenir sur ton cou et te martyriser la peau de mes dents. C'est pas comme ça que tu vas venir m'embrasser, mais j'ai comme un besoin de te donner des attentions.
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Ven 18 Jan - 8:36


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... Tu défais aussi le mien au passage... ? Je pince les lèvres, m'empêche de trop te taquiner, m'occupe plutôt te t'embrasser dans le cou, de ne cesser de découvrir tout ce qui te compose avec cet émerveillement du début qui, je le crois, ne trouvera pas de sitôt une fin. Je bouge légèrement pour te laisser le champ libre et te laisse réellement faire sans trop taquiner, parce que j'adore te voir avec le rouge aux joues mais je ne veux pas te gêner totalement. Ça va. Que trop bien, même. Finalement la gravité change, ou c'est juste nous ? Je me retrouve assis sur tes cuisses et je souffle un rire face à cette position qui, je le crains, n'arrangera sans doute pas les choses. J'éloigne légèrement nos bassins l'un de l'autre, trouve appui sur le fin de tes cuisses pour m'installer confortablement, t'observe et meurs un peu plus intérieurement face à cet air que tu abordes et qui me tue donc un peu plus sur place. Un soupir d'aise qui s'échappe de moi face à tes attentions et... Et j'ai encore du mal à y croire, tu sais ? Je sais pas... Je souris, en disant cela, tête légèrement en arrière pour te laisser l'accès à mon cou alors que les pognes s'étendent encore sur toi, qu'une flirte avec les mèches de tes cheveux. Nouveau soupir qui s'échappe de moi face aux petites meurtrissures que tes dents font naître.

Hey, Tim... Que je murmure, avant de te faire redresse la tête après avoir capté ton attention. Mon front qui rejoint le tien, mon regard qui se perd dans tes prunelles. Je me sens rougir un peu, ne faire qu'en rajouter sur le brasier que je peux être, intérieurement. Et c'est soufflé du bout des lèvres. Je t'aime... Je reviens chercher après tes lèvres ensuite, pour t'en donner encore puisque c'était ton souhait, petit prince. Mes bras autour de ton cou, une main qui se perd entre une omoplate et l'épaule au-dessus, l'autre qui n'a pas bougé de ton crâne. Même si je suis taquin et qu'un petit con, je sais que je pourrais largement rester ainsi, juste dans le creux de tes propre bras, te sentir entre les miens. À juste se faire un câlin sans rien de plus. Malgré mes allures, je ne suis pas un assoiffé particulier de sexe et c'était, en grande partie, une manière de me cacher de ce que je pouvais cacher à l’intérieur de ce corps exposé à d'autres. Auparavant. L'habitude ne sera pas difficile à perdre, elle était déjà à se faire désuète. Je crois que dès l'instant où tu m'as dit que ça t'allait aussi, elle est tombée définitivement ailleurs, loin de moi. Ou même avant, j'en sais plus rien.

Je ne sais pas tellement combien de temps on reste ainsi, à juste s'embrasser ou se serrer dans nos bras sans plus rien dire, juste profiter de l'un et de l'autre, de la découverte de ce "nous" offert ce soir. Et c'est après une nouvelle fois avoir trouvé refuge dans le creux de ton cou que je trouve le courage de te partager une pensée. Tu sais... Je... Comment l'exprimer ? J'ai pas envie que tu te forces de quoi que ce soit... Parce que j'ai vingt-deux ans. J'ai surtout pas envie que tu te dénatures pour moi. Petit prince rime avec grand trésor, tu saisis ? Je veux dire... On ira à ton rythme, pour tout... Ne te dis jamais que... Que j'attend quelque chose de toi et que tu dois me le donner pour pas que je parte, d'accord ? Je ne sais pas si je suis très clair. J'ai juste pas envie de partir dans ce genre de schéma dans notre relation et que tu puisses regretter des choses plus tard. Être bouillonnant en même temps ne signifie pas obligatoirement devoir se toucher mutuellement ou quoi... J'ai juste envie de... De te voir évoluer avec tes envies en temps et en heure. Ne te force pas pour moi, s'il te plaît...
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Dim 20 Jan - 0:55


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Rapidement soulagé de ce bouton, je te libère aussi de ce surplus de pression inutile, avant de sans le vouloir en rajouter une par la position que j'ai pu choisir. Excuse-moi Camille, j'ai pas réfléchis, j'ai juste voulu t'avoir contre moi. Pouvoir te garder contre moi pendant que tu m'offriras d'autres baisers, je l'espère. J'ai le nez qui se redresse quand tu prononces mon prénom, avant que je ne puisse plus me retenir de rire de joie. Pardon pour ses baisers que je gâche en pouffant contre ta bouche, mais j'ai tellement l'impression d'être dans un rêve que je me sens idiot. Dans ce long silence il y a mes rires et des sons bien moins élégant, mais qui me font de plus en plus rire. « Pardon. Je ris de joie... sauf que je finis par faire des petits bruits de pet contre ta bouche à rire et ça me fait de nouveau rire. » Je te regarde dans les yeux en souriant, encore une fois, j'ai l'air d'un enfant quand toi tu es beaucoup trop sérieux. Finalement je te récupère contre moi, mes mains qui viennent à grattouiller ton dos juste histoire de me faire penser à autre chose, pour ne plus rire connement. Tu rends de nouveau la conversation sérieuse, alors je pose mon menton contre ton épaule pour t'écouter toi et tes pensées. Haussement de sourcils, choque qui me fait reculer la tête et le corps un peu juste pour te regarder dans les yeux. Sourire tendre qui se dessine pendant que tu sembles de ton côté trop inquiet. « Je ne me suis jamais forcé. Alors oui, je ne pensais pas qu'un jour je ferais ce genre de choses avec un homme... encore moins que je prendrais du plaisir à lui donner un coup de main. » Petit soupire avant de déposer un tendre baiser sur tes lèvres. « Mais j'avance à mon rythme. Avant... je paniquais quand je me disais qu'un jour je ferais l'amour pour la première fois. Que j'allais être mauvais parce que je suis rarement bon pour autre chose que la danse et le théâtre. »

Je me recule un peu pour l'installer en tailleur devant toi, attraper tes mains et les serrer fort. Mon regard qui se pose sur un peu tout, juste le temps de trouver mes mots. « Avec toi. J'ai pas peur. Je me sens moi et je ne me sens pas comme un simple gosse, comme je peux me sentir avec le reste du monde. » Les pouces qui caressent doucement le dessus de tes mains, que finalement je viens déposer contre mes joues, laissant mes propres mains sur les tiennes. « Je veux te découvrir toi et ton monde, notre monde. J'ai le cœur qui bat si fort et j'ai pourtant aucunement peur. Parce que tu sais me mettre en confiance et me faire me sentir en sécurité. Ensemble on rit, mais ce n'est jamais de la moquerie. Je sais que si j'ai peur on arrêtera... que... si je fais mal les choses tu m'aideras. Parce que je sais que tu es formidable. » Je baisse la tête vivement pour cacher mes yeux humides et mes joues complètement rouges. Je murmure un simple « Je t'aime. J'ai plus que tout, confiance en toi. Jamais je me forcerais, comme jamais tu ne te forceras avec moi, promis ? » je viens doucement avancer le visage pour t'embrasser tendrement, avant de te faire tomber sur le dos pour pouvoir te bloquer sous moi et te couvrir de bisou en forçant exprès le bruit. « Arrête de t'inquiéter juste parce que j'ai seize ans. Tu es sûrement le meilleur type au monde. Tu es sûrement le seul qui me correspond et qui me fait me sentir aussi bien... On s'aime toi et moi... Alors panique pas. » Je viens poser mes lèvres contre ton cou avant de souffler très fort pour faire des bruits encore plus horribles. « Et si faut ruiner tous nos moments romantiques pour te rassurer, je le ferais ! »
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Time to speak ☾☾☾ Tim - Dim 17 Fév - 8:00


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T'es nuuul ! Taquinerie alors que tu m'emportes dans ton rire, du coup. Et je me sens bien, apaisé, aucunement en proie au stress à cet instant. Et puis, je décide d'évoquer un sujet nécessaire à mon sens, histoire de dissiper le moindre doute possible qui pourrait naître un jour. Alors je termine et te regarde faire, t'écoute à mon tour. Et je hoche doucement face à tes paroles, aucunement dans le mal en t'écoutant. Je me doute bien que t'as toujours été naturel, je parlais pas forcément d'avant, plutôt de ce qu'il pourrait advenir. T'es doué pour un tas de choses, hey ! Petite protestation, avant que tu t'assoies en face, que nos mains se lient encore. Et je me tais de nouveau pour te laisser parler. Je me retrouve à sourire un peu bêtement, heureux de ce que tu peux dire tu sais. Je te caresse doucement la naissance des cheveux de mes doigts, quand mes paumes finissent par dessus tes joues. Promis. Je me forcerais jamais. Tu regretteras plus tard ces paroles, pas vrai ? Baiser échangé, plein des sentiments qui débordent, de ce besoin de se sentir ensemble, uni. Et puis le monde bascule et je me mets à rire derechef, en t'entendant faire. Je passe mes bras autour de toi, te serre tout près de moi. Je panique pas ! Je m'inquiète même pas ! Puis c'était pas romantique ! Je m'esclaffe en même temps, le coeur léger. C'était juste... On sait jamais ce qu'il pourrait y'avoir à l'avenir, je prévois juste un éventuel doute sur cette question ! Je reviens chercher après tes lèvres, souffle tout contre aussi, avant de laisser retomber ma tête. Au moins les choses sont claires et c'est le plus important, tu crois pas ? Mes mains caressent la peau de ton dos, alors que je te souris encore. Tu veux qu'on se mette un truc à regarder sur un téléphone et qu'on grignote en même temps ? Je me redresse légèrement pour pouvoir t'embrasser une épaule. On pourra passer le reste de la nuit à se papouiller, avant de dormir un peu. Pour éviter de retomber malade bêtement, histoire d'avoir un peu de sommeil dans les pattes.
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