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worrying in spanish ; karloracio

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worrying in spanish ; karloracio - Ven 8 Fév - 1:17

On ne connaissait que très peu de famille à Horacio, ne serait-ce que son seul cousin à Arcadia. Ils vivaient tous les deux en colocation et il le considérait comme un frère, depuis qu’il était arrivé dans le coin. Alors, quand le Delgado avait eu l’appel fatal que son cousin s’était retrouvé à l’hôpital, il faut dire que sa mâchoire était tombée de très haut. Horacio n’aimait pas les hôpitaux, cela lui rappelait que des gens étaient plus malades que lui et le cœur lui levait littéralement, mais il fallait qu’il le fasse pour ce pauvre Karl qui s’était retrouvé dans cette fâcheuse situation. Aujourd’hui était le jour où son cousin Gomez sortait justement de cet endroit déprimant, après une semaine en total repos. Horacio n’avait pas osé lui poser de questions, mais il n’empêchait pas le fait que le latino s’était beaucoup inquiété au sujet de sa santé, à la suite de ce petit saut à l’hôpital. On ne rigolait pas avec ça, quoi. Il avait pris la voiture et s’était porté garant de son pauvre cousin qui avait bien mauvaise mine, contrairement à ce qu’Horacio connaissait de ce bon vieux Karl. Garant la voiture devant l’entrée où le patient l’attendait, il l’aida à monter dans le véhicule avant de le conduire jusqu’à leur domicile commun. Il fallait dire que cette compagnie familiale ne déplaisait pas au trentenaire qui s’était senti très seul depuis qu’il avait débarqué il y a déjà six ans. Quand son cousin l’avait contacté, il n’avait pas hésité une seule seconde à le prendre sous son aile et de l’accueillir comme il se devait en ville. Prenant son bras pour l’aider à monter, il lui sourit. « ¡Atencion, primo! » l’averti Horacio, en l’aidant. Puis, une fois entré, ils se mirent en route pour la demeure des deux cousins où les chiens de Karl étaient plus qu’impatients de le voir rentrer. Bien sûr, il allait falloir y aller doucement, selon les recommandations du médecin, surtout pour le premier jour. La route fut silencieuse, aucun des deux n’osant parler. Horacio s’était beaucoup inquiété les premiers jours, mais maintenant qu’il ramenait finalement son cousin à la maison, il allait pouvoir décompresser. Dès l’arrivée, les deux chiens se mirent à japper dans la fenêtre, ce qui fit sourire le djinn. « Tu étais pas mal attendu, comme tu peux le voir. » Il aida ensuite son cousin à descendre de la voiture et de l’accompagner jusqu’à l’entrée où les deux gaillards ne manquèrent pas d’accueillir leur maître comme il se doit. Mais Horacio savait que Karl avait tout de même besoin de calme. « ¡Calmos! Allez, laissez-le un peu tranquille. » Le latino leur lança un os, mais ils ne semblaient pas vouloir quitter leur pauvre maître. Il les laissa se réunir, avant d’aller vers la cuisine pour ramener un verre d’eau à son cousin qui se trouvait maintenant dans le petit salon dans la maison. Horacio lui sourit, posant le verre sur la table. « Tu veux manger quelque chose? »
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worrying in spanish ; karloracio - Sam 9 Fév - 11:41


La liberté nous attends de l'autre côté de la nuit. Tu le sais et tu as du mal à dormir tant tu es excité sans vraiment savoir pourquoi. Ta vie n'est pas des plus trépidante au dehors et tu t'es fait plutôt bien à la vie d’hôpital, seulement moi, je tourne en rond dans ton crâne et cela semble venir jusqu'à ta conscience. On va s'apprivoiser, Karl, apprendre à vivre ensemble, ne t'en fais pas...
Pour le reste, si tu veux vraiment passer une bonne nuit, j'ai une excellente idée pour retirer tout stress et frustration...

Dès le lendemain, je t'ai poussé à être prêt le plus tôt possible pour ta sortie mais tu étais bien trop en avance. Tu n'as que très peu d'affaires, donc c'est allé très vite. Tu as tenu à prendre une douche, plus pour passer le temps que parce que tu te sentais sale ce qui m'a permis de t'étudier ... Plus en profondeur. Quelle gâchis quand même, je reviens à la vie mais dans le corps de quelqu'un qui n'a absolument aucun intérêt pour les rapports charnels. Vivement la sortie !

Là, au bout du couloir, quelqu'un t'attends. Quelqu'un que tu es visiblement très pressé de voir car ta démarche se fait un tantinet plus pressante. Tes souvenirs me viennent par vague, il s'agit de la personne avec laquelle on vit et avec laquelle tu es très attaché. Le voilà enfin, je le détaille par tes yeux.

Nom d'une chèvre ! C'est lui ?

Un beau grand brun se dresse devant nous, un sourire d'une sincère gentillesse aux lèvres, et des yeux ... Hmmmm ... Je le verrais bien attaché à une chaise et nous contempler pendant que nous lui faisons les plus délicieuses pratiques déviantes que je connaisse. Pour le coup, il me fait vraiment pensé à toi avec cette simplicité et cette aura bienveillante.

J'ai un doute et je farfouille à nouveau dans ta mémoire. Un cousin ? Sérieusement ? Cela ruine tout mes projets. J'ai déjà un mal de bouc à te suggérer de faire une quelconque action, alors te faire accepter l'inceste, ce n'est pas pour tout de suite. Mais bon, peu m'importe, nous vivons avec lui, alors ça me laissera tout le loisir de l'admirer, et on sait jamais ce qui peut se passer lors d'une soirée trop arrosée. J'espère sincèrement que cette gentillesse que je lis sur cet Horacio n'est qu'une façade bien épaisse, parce que s'il faut compter sur toi pour avoir des idées perverses, je suis bien mal tombé.

"Hola, Horacito" Malgré ton empressement, ta voix est assez penaude, mais apaisée. Tu lui sourit dans un état de profonde reconnaissance, entre vous, il n'y a rien à ajouter.

Le voyage se passe en silence. Je regarde le paysage à travers tes yeux et font remonter tes souvenirs qui m'indiquent tout ce que je dois savoir sur la vie d'aujourd'hui. Tu es fatigué et tu n'as pas du tout envie de parler de ce qui s'est passé, pas tout de suite, du moins, car si ton corps semble s'en remettre, le traumatisme fait encore tourner beaucoup trop de questions. Tu te permets de fermer un peu les yeux durant le trajet, épuisé par ta courte nuit.

L'homme nous aide à sortir. Devant n'importe qui, tu aurais décliné l'aide tendue, prétendant que tu t'en sortirais très bien seul, ce qui est sans doute le cas.
Avec Horacio, ce n'est pas du tout la même chose, il est ton refuge, ton ami le plus cher aussi. Avec lui, pas de compte à rendre, pas de jeux à jouer, tu peux être toi-même sans jamais craindre le jugement : vos masques tombent et cela est très agréable.

A peine arrivé à la maison, voilà que deux énormes bestioles te sautent dessus. S'en suit un bal de jappements et de poils blancs. Tu en ris de bon cœur, tu t'étais beaucoup inquiété pour elles. Tu t'affales alors sur le canapé quand ton ami te proposes quelque chose à manger, immédiatement, cela réveille la faim en toi.

"Ouais, je meurs de faim ! Un se fait une omelette géante ? Avec plein de fromage !"

Après avoir avalé le contenu du verre d'un trait, tu te lèves d'un bond. Tu ne veux plus être seul, ni dans un état léthargique.

"Je te proposerais bien de me charger de ma propre cuisine, mais tu vas m'envoyer bouler, alors je vais juste mettre la table."

Tu passes derrière lui, une main sur son épaule pour lui signifier ta présence. Ce simple contact idiot te fais beaucoup de bien, retrouver le quotidien avec Horacio est un excellent moyen de refaire corps avec la réalité.

"Tu n'étais pas obligé de prendre sur ton temps de travail pour moi... Mais ça me fait très plaisir, hermano. Du coup, quoi de neuf pendant mon absence ?"


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worrying in spanish ; karloracio - Lun 18 Fév - 15:20

Horacio s’était très inquiété de la situation quand il avait reçu l’appel des médecins et il voulait s’assure que son cousin se sente bien. Après tout, ils vivaient ensembles et c’était aussi son environnement à lui. L’arrivée de Karl ou Orion, il ne savait plus comment appeler son cousin, avait été une nouvelle phase de sa vie où il avait dû s’ajuster, mais pour le mieux. Il était heureux de voir qu’il allait avoir de la famille à qui se confier, même si le Delgado n’avait jamais eu le courage de relater l’événement de cette fameuse nuit où il s’était fait agresser. Mais il ne perdait pas espoir qu’un jour, il serait capable de mieux s’exprimer. Il y avait toujours cette petite voix qui lui parlait, mais ce n’était pas exactement la même chose, bien entendu. Les choses étaient différentes, mais Horacio ne savait pas comment l’expliquer. Quelque chose en son cousin avait... peut-être un peu changé? Mais ils ne parlaient pas beaucoup tous les deux, étant occupés au travail et à faire leurs affaires un peu de leur côté, rares étaient les fois où ils avaient une occasion en or pour discuter entre la familia. Pourtant, le destin avait voulu que ça se passe maintenant, fallait-il croire. Horacio s’était compté très chanceux de pouvoir prendre un petit jour de congé, afin d’aider son cousin à se remettre sur les rails. C’était une raison familiale et il ne manquait le travail que très rarement, après tout. Il pouvait bien se passer d’une journée de paye pour ensuite essayer de ravoir un peu d’heures supplémentaires que d’autres ne voulaient pas, il le voyait comme ça. Aussitôt entrés à la maison, les deux chiennes de son cousin lui sautèrent au cou, très heureuses de revoir leur propriétaire. Bien sûr, ce n’était pas la même chose avec Horacio qui était du genre tranquille, mais elles s’étaient habituées à sa présence et l’appréciait de plus en plus. Le latino sourit lorsque son interlocuteur fut d’accord pour avoir à manger. « Très bien, je vais aller nous concocter ça! » s’exclama-t-il, avec entrain, avant de se rendre dans la cuisine pour choisir tous les ingrédients. Des œufs, du fromage, un peu de lait, des épices pour assaisonner le tout, Horacio était habitué au restaurant de faire un peu de tout, même la cuisine, pas seulement serveur. Et puis, il y avait tellement à faire dans une maison qu’il s’était habitué à la joie des tâches ménagères. Il ne détestait pas, remarquez bien. « Oh, tu sais, la familia passe avant tout. » dit Horacio, lorsque Karl lui dit qu’il n’était pas obligé de prendre une journée pour lui, mais le serveur considérait que c’était plus important dans sa liste des priorités. On n’avait qu’une seule famille et comme Arcadia, ce n’était pas New York, il fallait encore plus en prendre soin. « Alors, ça me fait très plaisir, tu sais? » Continuant de cuisiner l’omelette désirée, mit tous les ingrédients dans la poêle chaude avant de répondre à la prochaine question de son cousin, lui demandant s’il avait raté quelque chose pendant son petit séjour à l’hôpital. Comme d’habitude, Horacio n’avait rien de nouveau à lui apprendre, c’était surtout la routine qui était embarquée et qui continuait sa route. « Rien de spécial de mon côté. Disons que je n’ai pas la vie la plus passionnante avec le travail et tout ça... Et toi? L’hôpital ne t’a pas trop malmené? » Il savait que les conditions pouvaient être assez particulières. Il se demandait comment son cousin avait pris la chose d’avoir passé autant de temps là-bas.
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worrying in spanish ; karloracio - Ven 1 Mar - 20:27


Malmené ? Disons que pour un premier éveil dans ce nouveau monde, j'aurais préféré autre chose que cette pseudo-prison où les détenus ne peuvent même pas déambuler comme ils veulent, voire se lever de leur lits. Et en plus, ils doivent payer des sommes colossales pour y être. Yeepeee ...

"Naaah, être loin de toi et de ta succulente cuisine, c'était le pied ! Enfin, j'avais tout le loisir de devoir deviner ce qu'on me servait par avance, en espérant qu'il s'agissait bien de nourriture."

Tu regardes cet Horacio en souriant. Je sais, j'y reviens et j'y reviendrai encore d'avantage mais ces yeux, ce qu'ils sont profonds et expressifs ... Je l'aurais connu dans mon autre vie, je t'assure que je l'aurais harcelé, converti, séquestré et abusé de lui encore et encore.

L'air embaume déjà les œufs grillés et le fromage fondu et cela te met l'eau à la bouche. Je dois dire que si ma faim à moi est toute différente, cela me titille aussi les babines de nous faire un vrai repas. Tu te dépêches de mettre la table pour gagner le maximum de temps tant ton estomac t'intime d'aller manger à la poêle directement.

"Comme tu ne vas pas reprendre le travail tout de suite, et moi non plus, je pense qu'il faut profiter !"

Dis-tu en sortant deux bières du frigo. Je comprends que l'alcool n'est vraiment pas une boisson qui vient souvent embrumer ton esprit. Au delà du fait que c'est très idiot de boire quand on est taximan et qu'on peut être appelé à n'importe quelle heure, l'alcool reste un hobby assez cher.

En décapsulant les deux bières, tu regardes la fenêtre avec un air mélancolique, comme si tu plongeais dans tes pensées. Malheureusement, je n'y ai pas accès, comme si j'étais volontairement et consciemment mis à l'écart. Distrait, tu en tends une à ton cousin sans quitter l’extérieur des yeux.

"Il m'est arrivé un truc étrange à l'hosto... Je ne sais pas s'ils te l'ont dit à la réception mais j'aurais été déclaré mort en l'espace de quelques minutes. Tout le monde m'a assuré que c'était juste une erreur de monitoring mais depuis que je suis réveillé, je me sens un peu ... différent, disons."

Tu te ressaisit d'un coup et t’assois à table devant ton assiette. Ce que c'est bon d'être entre les bons soins d'Horacio !

"Vamos, buen provecho." Dis-tu à l'attention de ton quasi-frère pour distraire tes propres pensées.

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worrying in spanish ; karloracio - Dim 10 Mar - 14:31

Horacio arbora un sourire face aux mots de son cousin face à sa cuisine. Enfin, on le connaissait pour ses bons repas dans ses deux emplois où il devait recréer des plats, c’était pas mal ça, mais plusieurs ignoraient qu’il était aussi maître de ses moyens derrière un fourneau, quoi. Il cuisinait aux allures latino-américaines et inventait parfois ses propres recettes, ce n’était pas rien. On le connaissait aussi pour son enthousiasme au travail, mais il n’avait jamais eu l’occasion de montrer ses talents de cuisinier autre que dans la maison qu’il partageait avec son cousin. « Muchas gracias, señor. Je suis content de te revoir sur pieds, tu sais? Ça m’a beaucoup inquiété... » Mais le Delgado pensait toujours que son presqu’hermano était trop gentil. Il ne croyait pas vraiment à ses propres talents, la confiance n’était pas un mot qu’il connaissait. Enfin, surtout depuis son agression, il ne se trouvait plus aussi invincible qu’avant, bien qu’on avait pu lui octroyer une seconde chance dont le latino avait toujours été très reconnaissant. Cinq ans plus tard, Horacio était en mesure de se contrôler et il avait même accepté toutes les conditions reliées à cette lourde responsabilité d’obéissance totale et de pouvoir exaucer les vœux. C’était assez irréel quand il y repensait avec beaucoup de réflexion. Et puis, depuis l’arrivée de son cousin, le latino se sentait beaucoup moins seul et se trouvait très chanceux de pouvoir encore compter sur sa famille, malgré tout. Il n’avait encore parlé de l’incident d’il y a cinq ans à personne. Et pourtant... voilà que son cousin relatait un étrange événement dont Horacio était plus que familier, ce qui l’arrêta net quand Karl lui raconta ce qui venait de se passer. Était-ce possible? Comment? Le barman continua cependant de cuisiner, réalisant qu’il y avait encore des choses au feu. Ce n’était pas exactement le moment de se lancer dans cette discussion n’est-ce pas? Horacio termina tranquillement de faire ses œufs et le reste des composantes, tout en les déposant sur la table préparée par son cousin. « Bon appétit, comme disent les Français. » lança-t-il, tout en souriant et en mangeant une bouchée. Mais il ne pouvait passer sous silence cette information. Et puis, tant qu’à être dans les révélations, il était peut-être temps de... se dévoiler, n’est-ce pas? Il n’avait parlé de cet incident à personne, jamais allé à la police pour porter plainte ou encore à l’hôpital pour soigner ses blessures. Donc, personne n’avait jamais su ce qu’il lui était arrivé, après son quart de travail en essayant de rentrer tranquillement dans l’appartement où il habitait avant. Bref, étrangement, Karl relatait une histoire étrangement similaire à la sienne et beaucoup trop au goût de son cousin qui se demandait s’il avait été frappé par une quelconque créature. Peut-être pas un djinn, mais... tout était possible, depuis ce temps-là, n’est-ce pas? « Tu m’as parlé de cet incident, tout à l’heure... » finit par dire Horacio. « Tu peux m’expliquer... étrange, dans quel sens? » Si ce n’était pas trop indiscret, bien sûr. Il était curieux de savoir ce qu’il en était et comment surtout. Lui aussi avait manqué de souffle ne serait-ce que quelques secondes avant de respirer à nouveau, le chandail rempli de son propre sang. Ayant repris connaissance, il avait, cependant, repris la route sans trop comprendre avant d’être fou pendant au moins six mois et apprendre à apprivoiser la créature qui cohabitait maintenant dans son esprit.  
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