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Death is my name. Eris/Némésis

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Death is my name. Eris/Némésis - Ven 15 Mar - 23:00



Death is my name
From roots to moons, we are the same

Eris ϟ  Némésis .

Crépuscule d'un chapitre révolu, le monde change, elle évolue avec. Sybille, porteuse de l'âme de l’implacable Némésis, revient plus libre. L'enfant mis au monde, le corps fusionne peu à peu avec la déesse et les ailes sont revenues s'imposer, ancrées dans sa chair. Le plumage s'est assombri, l'immaculé des premières plumes a laissé place à un noir corbeau, sans doute caractéristique de l'état d'esprit de Némésis, le noirceur de son cœur, vit mal le retour de ses souvenirs, les autres vies, mais aussi en tant que déesse, avant toute réincarnation. C'est accumuler trop de choses pour un cœur encore pourtant bien humain, l'enveloppe porte à la panière d'Atlas un lourd fardeau sur les épaules qu'il lui faudra démanteler au fil des mois. L'innocence de son fils lui permet de ne pas perdre la tête, elle le nourrit, elle en prend soin, elle lui embrasse les joues et lui parle de choses et d'autres. Et de retour dans son appartement après quelques jours à l’hôpital, ceux qui ont suivit ont été quelque peu remplis. Par les visites des autres, celles du père chez qui elle ne vit plus momentanément. Les aléas de la garde alternée la rattrapent, et elle le lui laisse ce soir là. C'est face à sa solitude que lui vient le besoin d'aller dehors, d'attraper les courants d'airs et voir le monde d'au dessus.

Ailes déployées, elle profite d'une brise favorable pour décoller depuis le toit de l'immeuble. Voler ça ne s'est pas perdu, visiblement, premier vol depuis au moins deux mois, elle retrouve ses marques, et le fait tout à fait naturellement. Phases de souvenirs qui reviennent alors qu'elle profite de ses sensations – se souvient des terres chaudes et les pierres blanches de méditerranée depuis le ciel. Un bref sourire se manifeste à ses lèvres, sûrement l'un des seuls souvenirs positifs qu'elle a de ses autres réincarnations. Depuis les cieux, son regard plonge vers les rues désertées ou complètement pleines selon les établissements des rues. La nuit fait preuve d'animation à Arcadia, ente les méfaits et les événements inter-mafia. Mais c'est les éclats de lumière plus bas qui l'interpelle, effluves divines d'un pouvoir usé dans un combat, s’essoufflent. Némésis descend, curieuse de voir ce qu'il se passe, les pieds se posent sur un mur bien assez haut, ailes repliées dans le dos, elle assiste à l'égorgement d'un divin à en juger l'état du sol. Une femme dont elle ne connaît ni le nom ni la réputation  semble se donner à cœur joie de lui donner la mort. Némésis s’accroupit, observe en silence, et se demande quelle est la nature de cette mise à mort. Ses doigts glissent sur sa mâchoire, mimique de réflexion tandis qu'elle reste fixée sur cette silhouette étrange. Elle ne la connaît d'aucune mafia, pourquoi tranche t-elle la chair avec autant de plaisir que s'il s'agissait d'une vengeance ? Elle ressent la présence en elle d'une déesse Greque, comme s'il s'agissait d'une sœur sas pouvoir mettre le nom dessus. C'est sans doute ce qui fait qu'elle reste, visage inconnu à la Nuova Camorra, peut être une future recrue ? Peut être une  ennemie ? Il y a quelque chose en elle, de dérangeant, elle dégage trop d'animosité, trop de mauvaises choses. Un frisson lui traverse l'échine, elle ne tressaillit pas pour autant, s'il le faut elle l'élimine. « Qu'est ce qu'il t'a fait ? » La voix couvre le silence soudain de la scène de crime, sévère, pourquoi tant de violence alors que le monde des dieux est déjà menacé. 


 


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Death is my name. Eris/Némésis - Dim 17 Mar - 21:19

death is my name
sybille m. dousmanis/alecia van heusen
10 avril 2019
Elle n'apprécie pas la provocation, Alecia. Son entité intérieure y voit pourtant une manière de relâcher un peu plus sa rancœur et sa soif de malheur sur le monde. Sur la ville, sur son peuple et particulièrement sur cet abruti qui ne la lâche pas d'une semelle. Sortir acheter des cigarettes un soir de week-end ne devrait pas être une telle épreuve. Se le coltiner quelques secondes, la blonde aurait pu laisser passer, même si les témoins gênants n'étaient pas ce qu'elle préférait le plus. Certains faisaient la fête, si tard le soir, van Heusen faisait chuinter sa vieille lame en la sortant de son fourreau. Les conditions seront respectées, puisque à présent elle n'a plus le choix. La lame réclame une âme à chaque sollicitation. L'homme n'aurait pas du la suivre jusqu'ici, aux portes de son refuge. De leur refuge. Intrigué par l'aura poisseuse que dégageait la belle, le réincarné - dont elle ne connaissait rien de plus que la curiosité maladive - avait fait l'erreur de la filer. Et la blonde l'avait laissé faire, s'était arrangée pour l'emmener directement dans une impasse.

L'allure menaçante de l'inconnu se précise, se gonflant comme un chat devant un molosse, lorsqu'il se rend compte ne plus être anonyme. Le molosse en question, tout de noir vêtu et le pommeau d'une épée semblant trop émoussée pour servir au poing, laisse éclore un rictus amusé. Alecia le sent, son afflux de pouvoir, la concentration qu'il met à rassembler ses forces divines. Elle ne saurait mettre de nom sur le dieu qui l'habite, le suppose d'un panthéon autre que le sien. Elle ne cherche pas plus loin, elle n'en a pas le temps : la terre tremble, le sol se fissure et le goudron éclate sous ses pieds. Bien qu'agile, elle ne peut empêcher des gravats de lui trancher le mollet et un gémissement de douleur lui soulève le cœur. Eris s'énerve, mais ne s'inquiète pas, elle ne doute pas un instant de son hôte. La plaie est longue, le sang abreuve son jean avant de finir sa course dans ses bottes. L'adrénaline afflue, inonde l'organisme et accélère le pouls de l'obscuri, la souffrance est reléguée au second plan. « Tu es quoi, un dieu du bitume ? De la terre ? Intéressant. », argue-t-elle. Le silence retombe, elle n'obtient aucune réponse, une simple suffisance mal contenue de la part du quidam. Alecia fait doucement tournoyer son arme comme elle l'avait appris, tandis qu'ils tournent en un rond qui se resserre à chaque tour, amenant inévitablement à l'affrontement. Les respirations saccadées s'élèvent, la ruelle vide leur offre un écho étrange du combat. Les sons mats se succèdent, les coups pleuvent et s'évitent. Et finalement, lorsqu'elle entraperçoit la faille, l'obscuri y plonge sans ménagement. Dáinsleif transperce la chair, le flanc droit de l'adversaire est charcuté, la lame se niche entre deux côtes. La belliqueuse profite de l'instant de répit pour souffler, les doigts crispés de l'homme sur le déclin s'accrochant à sa propre épaule desserrent doucement leur prise. En un sanglant bruit de succion, elle retire l'arme millénaire pour voir le quidam tomber à genoux. Sans plus de cérémonie, la belle le contourne pour s'accroupir dans son dos. Alecia hésite à susurrer quelques mots à son oreille, se contient. Il fallait veiller à ne pas tomber dans le morbide. Elle se redresse, empoigne de sa main gauche les cheveux sombres de l'homme et tire de façon à ce que son visage soit face au ciel sombre. La querelleuse l'admire un instant, son rival de cette nuit, avant de lui mettre son tranchant sous la gorge. Elle le quitte des yeux, incise une fois de plus la carne et les gargouillements que fait la plaie lorsqu'il tombe sur le sol la ravissent. L'obscuri essuie sa lame sur son pantalon déjà déchiré, il rejoindrait la poubelle dès son retour à la maison. Son regard dépourvu de remords passe brièvement sur la silhouette allongée, sur le cadavre endormi pour l'éternité. Les mains recouvertes d'ichor, preuve de la pureté retirée à l'être vivant, l'acte barbare venant assombrir un peu plus l'aura, le tableau de chasse rallongé. Le fourreau ceinturé à la taille, la blonde remet en place sa lame en un sourire satisfait.

« Qu'est ce qu'il t'a fait ? » La voix la fait tressaillir, elle qui ne se laisse pourtant jamais surprendre. L'irritation reprend le dessus, Alecia récupérant lentement du combat dans lequel elle avait déjà laissé une partie de sa jambe. Mais, même avant de se tourner vers la femme, la belliqueuse perçoit le lourd pouvoir qu'elle dégage. Ancien, écrasant, orageux. Elle finit par pivoter, cherchant un instant de ses yeux azurs la présence divine. Elle la trouve, la confronte du regard un instant, prenant le temps de détailler les sombres ailes repliées. « Lui ? Il était gênant. », répond la belle d'une assurance placardée sur la face et calquée sur le ton. La main est pourtant gardée sur le pommeau de son arme, là serait son seul avantage face à une divinité la surpassant. Elle ne peut qu'espérer un jour devenir tout aussi imposante, transpirant d'une émanation sombre et oppressante. De celle que Khaos apporte lorsqu'il entre dans une pièce. « Tu es venue admirer le spectacle ou tu veux tenter ta chance ? » Paroles suicidaires, à peine mesurées, qu'elle n'arrive pourtant à regretter lorsqu'elle argumente ses mots avec un sourire vainqueur. Gueule d'ange, et pourtant ce n'est pas elle qui a des ailes.


les dés.
1. alecia la provoque, mais dégaine pas
2. alecia dégaine sa lame direct en mode : bon je vais me faire un stade 6 ce soir, E-Z.
3. alecia sent que ça pue la merde, elle tente d'arrondir les angles
(jcrois j'ai bugé. mais du coup on prendra le 1 hehe)
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The Third Eye
BLAZE : god of all gods.
CREDITS : .
FACE : .
DOLLARS : 11875
SACRIFICES : 3468
PORTRAIT : Death is my name. Eris/Némésis 16b4POwZ_o
ANNEES : aussi vieux que le monde.
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Death is my name. Eris/Némésis - Dim 17 Mar - 21:19

Le membre 'Alecia van Heusen' a effectué l'action suivante : ALEA JACTA EST


'REUSSITE D'ACTION' : 1, 1, 1
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Death is my name. Eris/Némésis - Lun 18 Mar - 21:32



Death is my name
From roots to moons, we are the same

Eris ϟ  Némésis .

Effluves de réminiscences, quand les regards se croisent c'est un désagréable frisson qui vient glisser le long de l'échine de la divine. Némésis reste de glace et son attention toute tournée vers la meurtrière et pourtant à détailler ce visage trop angélique et couvert de sang, elle a l'impression d'avoir déjà vécu ce genre de scène, avec elle. Le faciès change sur les époques, elles restent les mêmes - même aura, même coeur. Jadis, soeurs, et dont les nombreux points communs aurait pu tendre à ce qu'elles s'entendent à merveille. Il n'y avait pourtant entre elles que du mépris et de l'ignorance. Némésis reste perchée, accroupie, elle jauge et se souvient d'Eris. Sa discorde qui plongea le monde dans le carnage pendant qu'elle s'en léchait les doigts. Habile semeuse de trouble, se délecte du chaos. Elle menace de ses paroles, la belle, elle ne semble pas avoir la moindre raison, pas la moindre limite. Et Némésis demeure impassible aux provocations lancées. Parce qu'elle comprend, doucement, plongée dans ses réflexions, à mélanger ses plus anciens souvenirs aux plus récents, c'est l'Eden Manor qui lui revient en tête. Le fruit empoisonné, "à la plus belle" et la même qui fut responsable de l'enlèvement de son unique fille, Hélène. « J'aurais dû me douter que c'était toi, tu n'as jamais de raison valable de te donner en spectacle, tu es juste mauvaise. » Calme, avant la tempête sans aucun doute. Eris a toujours eu l'art et la manière de provoquer et de n'avoir pas le moindre scrupule et ce n'est pas étonnant qu'elle était pas ou très peu appréciée de l'Olympe. De la vengeance anarchique et égoïste qui dérange Némésis à n'en point douter. Elle mériterait de se prendre le retour au moins une fois, ne plus jamais se réincarner et surtout plus jamais menacer Lyra. Elle se souvient alors de ce qu'elle lui a dit de cette rencontre mais ne pensait pas tomber sur elle de sitôt.

Le pouvoir gronde sous l'épiderme, semble t-il que l'hôte subisse le caractère de merde d'Eris. Elle se demande jusqu'où est rendu son pouvoir, au vu de la fin de son dernier combat, elle n'en est certainement pas à son premier meurtre; c'est une habituée et elle prend plaisir à le faire. Némésis aurait bien des choses à lui demander avant de vouloir lui arracher le coeur de la poitrine, si Eris est réincarnée, il doivent s'attendre à ce que cela change et perturbe la fragile tranquillité d'Arcadia. A savoir qui est devenu sa bête noire ? « De qui te venges tu cette fois Eris ? Des dieux ?» Sans doute, sinon elle ne serait pas allée voir Nyx. Elle fait mine en pointant du menton le dieu éliminé sous prétexte qu'il gênait. Ça lui ressemble bien ça: pas la moindre raison valable, elle la croit sur parole que c'est la seule raison qu'elle ait trouvée.  Et si elle était en association avec Chaos ? La Nuova Camorra est restée sur ces hypothèses, mais des sbires du titan il y en a forcément. Eris est la candidate idéale à n'en point douter, les dieux avec qui elle partage sa grotte sont eux aussi sans doute réincarnés. Elle doit savoir s'il y en a d'autres, ou si elle est encore une fois la seule à jouer, serait elle dotée d'un orgueil démesuré ? « Tu crois vraiment qu'on va te laisser faire? » Décalée, les mots arrivent dans le plus grand des calme, que c'en est presque dérangeant au vu de la tension électrique dans l'air. Par "on" elle parle du panthéon Grec et par extension sans aucune doute tous les dieux qui voudraient venger celui qui a eu le malheur de croiser sa route ce soir.


 


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Death is my name. Eris/Némésis - Mer 27 Mar - 10:58

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sybille m. dousmanis/alecia van heusen
Elle n'est plus tant essoufflée, mais son cœur bat encore trop fort. Nul doute que la divinité qui vit en elle se méfie des sombres ailes et du visage semblant sculpté dans le marbre. La chevelure de jais ne lui rappelle personne, malgré le fait que l'obscuri soit bien renseignée sur qui habite quoi à Arcadia. Trop loin pour différencier clairement les traits de son visage, Alecia liste brièvement les noms des mythes pourvus d'ailes. Le silence se fait d'or alors qu'elle ne devine toujours pas l'identité céleste, bien qu'elle ne doute pas de l'apprendre plus tard.  « J'aurais dû me douter que c'était toi, tu n'as jamais de raison valable de te donner en spectacle, tu es juste mauvaise » Le ton est implacable, impérieux même. La belliqueuse ressent le souffle de pouvoir comme si les deux femmes étaient si proches qu'elles pouvaient se toucher. Le contact de son arme dans sa paume la démange, la belle ressent le besoin de dégainer sans nulle autre forme de procès. Visiblement démasquée, elle ne donne pas cher de sa peau si elle devait affronter pareille réincarnée. Mais les pensées intérieures ne suivent pas l'expression de son visage, un brin moqueur. « Tu comptes rester faire la gargouille toute la nuit ? Parce que j'ai des choses à faire là. », coup d’œil théâtral à son poignet où siège sa Bulgari Serpenti dont elle ne se sépare plus à présent, cadeau qu'elle s'est fait à elle-même. Les yeux repartent en hauteur, chercher les pupilles sombres de la divine désapprobatrice. Provocation qui se fait répétitive, simplement pour en finir et l'avoir plus proche. La proximité lui permettrait de l'atteindre, si combat il y avait.

L'impatience se fait pesante, jugée par la femme sur son piédestal, elle tourne gentiment en rond, désintérêt total pour le sang qui s'écoule doucement encore du cadavre et vient mouiller le bitume. Les poings serrés et desserrés compulsivement, attendant le moment fatidique. Et lorsque la voix résonne à nouveau, découvrant son identité comme si on la déshabillait, Alecia s'immobilise. Elle aurait du camoufler sa nature divine comme elle avait souvent l'habitude de le faire, elle aurait pu s'éviter cette entrevue inutile et dont elle doutait de pouvoir s'en sortir entière. Grave erreur, stupide erreur. « Tu crois vraiment qu'on va te laisser faire? » La fierté est piquée au vif, les jointures blanches deviennent exsangues, Dáinsleif prête à être tirée. Alecia veut toucher la belle ailée de ses doigts, pouvoir lui distiller la plus pure des émotions et libérer la bête qui habite chacun d'entre eux. La belliqueuse saurait, de deux doigts, renverser le beau discours emprunt d'un pseudo patriotisme sur lequel elle dégueule. Le faciès narquois est englouti par la rage, ressortie sans mal des tréfonds des tripes de l'hôte. Evidemment qu'elle se vengerait des dieux. La vipère siffle, crache, remue de colère devant l'adversaire, se fait plus imposante pour s'en sortir vivante. « Je ne vois personne, ici et maintenant, qui essaie de m'arrêter. »
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Death is my name. Eris/Némésis - Mer 27 Mar - 12:57



Death is my name
From roots to moons, we are the same

Eris ϟ  Némésis .

Nullement touchée par les menaces, comme cela a toujours été le cas, savoir Eris réincarnée pour Némésis est une épine dans le pied. Un problème en plus de ceux qu'ils ont et qui ne doit certainement pas être pris à la légère. Eris est une gangrène, un cancer, elle fait de monstrueux dégâts quand elle s’immisce quelque part. Créatrice de conflits, semeuse de discorde, elle provoque bien des guerres et à Arcadia ils n'ont clairement pas besoin de guerre. Il y a trop de désirs de vengeance dans les cœurs, qu'une guerre ouverte serait un véritable chaos. Némésis n'a nulle envie de voir ce onde plongé dans l'anarchie, et en aucun cas le laisser tel quel pour son fils de quelques jours. Eris a l'air particulièrement agacée de se savoir démasquée, ce qui est totalement logique puisque jusque là personne n'avait soupçonné son existence. Semble t-il que les secrets ne le restent jamais bien longtemps dans cette ville, et qu'il suffit d'avoir une existence commune avec son dieu pour pouvoir la reconnaître. Les souvenirs de Némésis intacts font qu'elle a pu y parvenir, maintenant passer inaperçu va être réellement difficile et même si cela est une bonne nouvelle, Sybille n'est pas certaine que l'avenir va être plus facile. Elle risque d'être doublement agressive. Elle ne répond pas à ses questions, ce qui e l'arrange que très peu à vrai dire, peur être que lui arracher les vers du nez changera la donne.

Némésis ne bouge pas de sa position, plongée dans ses réflexions. Les effluves de son hybris lui viennent jusque dans le nez. C'est une odeur addictive pour Némésis, ça a l'effet d'une drogue, elle ne résiste jamais à l'envie de le manipuler à bras tendus. La chair se hérisse dans le dos, l'appel devient trop fort à mesure que la vengeance désire se manifester.  Elle se lève, marche sur le rebord du bâtiment tout comme elle en bas tourne en rond. La rage dans le regard de son adversaire, quand elle-même reste impassible – très peu habituée à montrer ses véritables émotions. C'est la curiosité d'abord, elle observe encore, jauge la puissance de sa sœur divine. Pas de doute que son aura noire lui dit de se méfier d'elle, tout comme cette arme qu'elle tient dans la main qu'elle n'aurait sans doute nul mal à lui lancer pour la planter. Elle prend son hybris en otage, depuis son perchoir, et observe les effets de ce dernier quand la crise est poussée à son paroxysme. A quel point perds tu le contrôle de toi-même Eris ? Quels sont tes plus grands démons ? Ça monte, ça fait exploser les synapses, elle le perçoit et ça satisfait Némésis qui s'en abreuve allègrement. Son hybris est intéressant, elle perçoit des peurs et des souvenirs enfouis refont surface comme un pavé dans la marre, l'inonde. Némésis stoppe soudainement toute utilisation de son don, avant de la rendre folle et parce qu'elle a besoin d'avoir son attention – c'est de la torture psychique mais c'était surtout un avant-goût, une menace.

« Tu te cachais trop bien jusqu'à maintenant. Les choses risquent de changer je te mets en garde c'est tout. » Parce qu'elle compte bien aller le dire à un gradé de la Nuova Camorra, les prévenir qu'une fouteuse de merde est en liberté. La tuer ne rimerait à rien, elle se réincarnerait aussitôt et ils perdraient du temps à la retrouver ; alors que là le visage et la localisation sont connues.  « Qu'est ce que tu cherches à faire Eris ? » Elle cesse de marcher, se tourne un peu. « Tu peux me le dire à moi, je suis ta sœur après tout. » Sourire ironique, peut être que ça l'intriguera bien assez pour qu'elle fasse preuve d'égo au lieu de se montrer agressive. Elles ont la noirceur en commun, comme tous les enfants de Nyx, elles ne sont pas faites pour intégrer l'Olympe.


 


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Death is my name. Eris/Némésis - Lun 1 Avr - 13:37

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sybille m. dousmanis/alecia van heusen
Elle en vient presque à regretter ses mots, la belliqueuse. Tournant telle une lionne en cage, avide de pouvoir sortir de cette impasse pour en finir, quelque chose se rompt en elle. Comme si le barrage qu'avait imposé Eris en s'emparant d'elle s'était fissuré. Et avait explosé. L'appui divin qui la rend sereine s'évapore et les flots noirs qu'elle connait si bien l'enveloppent. Un genou à terre, puis l'autre, elle hoquette. Impuissante et déstabilisée, elle abandonne le pommeau de sa fidèle lame pour placer ses deux mains à même l'asphalte. Le temps semble s'arrêter, mais l'aiguille de sa montre qui renvoie son cliquetis vient réfuter son impression. Elle halète, l'air lui manque et sa poitrine se serre avant d'exploser en mille morceaux, son cœur avec. Jamais l'hybris n'avait frappé si fort que ce soir. Les larmes lui montent aux yeux, non pas que le manque d'air la secoue déjà, ce sont les souvenirs. Ce dégoût qu'elle s'inspirait, Alecia. Cette honte qui rougissait ses joues, Alecia. Ces larmes qui chutaient de ses cils, Alecia. Les doigts crispés, ongles plantés entre les aspérités du bitume, elle prie pour que cela cesse. Elle voudrait hurler, mais aucun son ne sort d'entre ses lèvres. La querelleuse conçoit sans mal l'image pitoyable qu'elle renvoie. Les dents serrées à se les faire péter, elle ne peut pourtant résister à l'attraction de son propre mal être, qu'elle avait enfermé à double tours. A genoux devant celle qu'elle avait osé défier, la belle ne peut faire cesser les spasmes qui commencent à l'agiter. Les fins sillons salés creusés sur ses joues la brûlent, son estomac menace de rendre son contenu sur le sol, Alecia reste le pantin dégueulasse de la réincarnée aux ailes sombres. Elle a l'impression de vivre cela des heures, mais c'est l'histoire de quelques secondes. L'instant d'après, la douleur s'en va. Tout ce qui avait été brisé reprend place, comme si jamais l'ordre intérieur n'avait été perturbé. Seul témoin de son malheur, ses pommettes chaudes et humides que la belliqueuse palpe compulsivement, lui indique ne pas avoir rêvé de ce moment. Elle se laisse une minute pour souffler, reprendre totalement ses esprits. Alors que les ressentiments croissent.

L'obscuri finit par se relever, essuyant brièvement le reste des larmes qui avait probablement ravagé sa mise en beauté de ce matin. Et si la peur et la douleur étaient parties, la rage était restée. Non plus dirigée vers cette jumelle honnie mais destinée à l'inconnue, toujours juchée sur son perchoir. Tel un oiseau de malheur. Alecia ne doute pas, l'éclat en morceaux de sa volonté, engloutie par les miasmes répugnants d'un passé renié ne peut être que l'oeuvre de l'inconnue. La divine ne relève pas les menaces, ne s'autorise pas non plus à répondre à la question, mais elle tique sur la révélation. Le cheminement se fait court, la paire d'ailes et ce don punitif lui soufflent une entité toute trouvée. L'évidence sous les yeux, pourtant impossible à trouver puisque les souvenirs lui sont encore interdits, ce sont ses connaissances du panthéon grec qui lui soufflent la réponse. « C'est vrai que j'ai toujours eu un problème avec les sœurs. Némésis. », le ton encore fébrile mais qui reprend de l'ampleur au fur et à mesure que sa colère grimpe. L'humiliation précédente n'est qu'une piqûre de rappel, une remise en place, la suprématie du plus fort sur le plus faible. Et elle enrage, de ne pouvoir toucher de ses doigts la peau d'albâtre de cette fausse justicière et d'instiller en elle le souffle belliqueux. « Si tu veux tout savoir, il te faudra descendre. », invitation qui tient plus d'une menace, la belle ne s'interroge pas un instant sur l'issue d'un éventuel combat. Si d'une simple œillade son adversaire pouvait la ramener dans les tréfonds sombres de son âme, nul doute qu'elle avait peu de chances. Voire aucune. La patience se brise, la violence fait bouillir son sang et elle hurle. « Descends ! »
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Death is my name. Eris/Némésis - Dim 7 Avr - 14:56



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Eris ϟ  Némésis .

Ondes de colère, la vengeance et la discorde en face à face pour des retrouvailles complexes et électriques. Elle lui a laissé l'instant de répit dans l'espoir de la faire parler, mais n'est pas certaine que cela suffise. Némésis n'hésitera pas à lui faire exploser son hybris si elle se fait trop difficile à coopérer. Ses questions ne trouvent pas la moindre réponse, et même après cet interlude de torture psychique elle résiste. Pas de réel étonnement, Eris est une déesse particulièrement tenace, tout comme Némésis. La pression n'est pas assez forte, elle se redresse, prête à en rajouter une couche à son adresse à tout moment où elle lui tend trop sur les nerfs.

Elle n'est pas restée longtemps anonyme, Némésis, et le sourire crispé qu'elle lui offre ne lui laisse que peu d'informations sur son état d'esprit. A la fois elle s'en moque, à la fois elle n'est pas certaine que le lien familial joue pour beaucoup – au contraire. Pas le moindre son s'échappe de ses lèvres, réaction tout à fait platonique, quand elle en bas commence à perdre patience. Et à sa place elle aurait sans doute été tout autant agacée. Némésis se méfie d'Eris, parce qu'elles ont trop de points communs et qu'elles ont bien souvent les mêmes défauts. Et sa soeur divine cherche la confrontation directe. Némésis n'est pas dans la volonté de lui donner satisfaction, parce que cette dernière ne fait pas le moindre effort pour faire de même. L'ordre résonne au creux des murs, elle fait la sourde oreille et ne bouge pas d'un cil, continue de faire quelques pas. « Je t'approcherai pas Eris, si je descends je vais avoir envie de te faire du mal. » Elle se mordille les lèvres, feint un sourire provocateur à l'adresse de la petite sœur, elle ne la sous-estime pas, elle tente simplement de maîtriser ses propres pulsions meurtrières et chaotiques avant d'avoir réponse. Eris se souvient elle de leur vie divine ? A quel point l'hôte est elle proche de la déesse ? Némésis a tant de rancœur contre elle qu'il lui est difficile de calmer les pulsations puissantes de son cœur quand l'adrénaline monte. La tuer non, mais lui faire du mal oui, pour venger Hélène victime de sa sournoiserie ; la ramener à la Nuova Camorra, pourquoi pas. Le panthéon Grec pourrait faire en sorte qu'elle ne ramène pas plus de discorde qu'elle n'en a déjà semé au sein de cette maudite ville. « C'était toi à l'Eden Manor ? Tu répètes les mêmes procédures avec tes pommes empoisonnées ?J'imagine que tu es fière du résultat, mais te cacher derrière Chaos c'était pas très malin. » Instants gravés dans l'esprit, douloureux souvenirs des impressions de Némésis. Et dans la panique, elle avait tout fait pour détruire ce foutu artefact. Elle ne serait pas étonnée, maintenant elle a besoin de savoir pourquoi. Chaos est il derrière tout ça, ou est ce encore une mauvaise blague d'Eris ? Elle aimerait en avoir le cœur net.

« Tu sais que je suis pas la plus méchante, les autres dieux grecs te tortureront pour avoir réponse à ces questions là. Tu ferais mieux de me répondre si tu ne veux pas te retrouver face à eux plus vite que prévu. » Menaces, bien évidemment, et si ce n'est pas elle qui l'emmène c'est les autres qui viendront la chercher. « A moins qu'ils nous rejoignent maintenant ? T'en penses quoi ? » Elle a forcément des choses à cacher, il est hors de question qu'ils la laissent filer. Némésis perd patience à son tour, assez bavardé, maintenant ou jamais.

 


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Death is my name. Eris/Némésis - Lun 15 Avr - 13:36

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L'impulsivité explosive qui lui déchire les tripes menace de la pousser à bondir jusqu'à celle qui habite Némésis. Ses mâchoires lui font mal à force de les serrer. Alecia, désertée de toute patience, perd sa face aux faux semblants angéliques. Les tumultueuses ombres qui émanent de sa silhouette s'agitent comme si elles étaient pourvues de vie. Elle souhaiterait lui faire ravaler, à cette réincarnée, sa langue et ses paroles. La menace n'éveille qu'une vague crainte, engloutie par les grincements de dents qui témoignent de son énervement. La belliqueuse réagit très mal aux provocations et les barrières de sa colère se rompent lorsqu'elle entend le nom de celui qu'elle supplée. Khaos. Son expression change, imperceptible pour la divine ailée puisque bien trop loin d'elle. La face se crispe, les poings sont serrés compulsivement et l'écho des paroles manquent juste de faire effondrer les convictions de la querelleuse. Elle préfère garder le silence, pesant les mots trempés de venin qui pourraient les mettre, les obscuri et elle, dans une situation irréversiblement stupide. Et catastrophique. Elle s'est immobilisée, les yeux bleus devenus fusils qui dardent le moindre mouvement de la femme à la chevelure de jais.

Alecia se sent prise au piège. De ses réactions qui la submergent, de cette rencontre indésirable. Si proche de leur pied-à-terre, elle ne peut décemment pas affronter une telle adversaire à quelques pas de leur repère. Les lacets de ses Doc Martens qui remontent par-dessus ses chevilles, le sang qui lentement sèche suite à l'affrontement de toute à l'heure, elle jauge nerveusement ses chances d'échapper d'Industrial District sans pouvoir être attrapée. Elle n'avait pas encore eut l'occasion de se mesurer à une récurrence pourvue d'ailes et n'avait donc aucun moyen de certifier le succès de ce qu'elle s'apprêtait à faire. « J'en pense que tu devrais les appeler. J'imagine que tu parles de la Camorra ? », gronde la belliqueuse. Elle hésite à lancer qu'elle douterait volontiers du temps de réponse de leur Don, la prison ne transmettant certainement aucun appel à cette heure de la nuit. La déduction n'est pas difficile. Pour qui d'autre que les ritals travaillerait Némésis ? « Je suis étonnée que tu ais laissé Bellandi s'en tirer si bien. Pour la déesse de la rétribution céleste, tu as manqué d’efficacité non ? » Le ton colérique n'est nullement étudié ou prémédité. Alecia veut la faire sortir de ses gonds, tout comme cette sœur divine s'était amusée à le faire.

Sans attendre plus longtemps une réaction, main sur la garde de son épée, la querelleuse prend la fuite. Ses longues foulées la portent rapidement hors de la ruelle, y délaissant sans un regard la récurrence défaite, gisant dans son sang, et la réincarnée à plumes. L'arme pèse lourd sur son flanc, son souffle se fait haché après avoir dépassé quelques rues. Direction le centre, là où les ruelles se rétréciront et où l'animation se fait tous les soirs de la semaine. La chevelure blonde s'agite, quelques mèches lui viennent dans la bouche et elle les repousse rageusement. Ses pas claquent le bitume, elle se félicite d'avoir laissé tomber ses escarpins pour ce soir. Elle bouscule quelques rares passants, sans jamais jeter un regard en arrière. L'idée d'aller trouver refuge au sein même du quartier italien la traverse. Que penserait le second Bellandi d'une nouvelle irruption surprise dans sa boutique ? Son portable menace de sortir de sa poche arrière à chaque enjambée de plus. Elle a chaud, trop chaud pour continuer des heures encore mais Alecia pousse un peu plus sur la pointe de ses pieds. Les entrepôts finissent par laisser place à des maisonnettes, puis à des immeubles. Elle ne s'arrête pas pour autant, les poumons brûlants et le souffle court. Un quidam se dresse en travers de sa route, visiblement éméché et les deux silhouettes se percutent avec violence. Un cri lui échappe, sa fuite interrompue par un connard de fêtard. Le temps qu'elle se relève sans demander son reste, l'obscuri ose un regard en arrière. Les autres badauds ne s'en doutent pas, mais quelque chose approche. Son pouls galopant, la belle reprend sa route en vérifiant que sa lame est toujours à ses côtés. Elle ne pourra pas courir une éternité, il faudra bien qu'elle s'arrête pour l'affronter.

Un parc animé de musique, où trône une sorte de bar en plein air, capte son attention. Elle peut se mêler à la foule, dissimulée de sa capuche noire et engloutie par le flux et reflux de noceurs. La blonde reprend sa fuite, bien décidée à passer inaperçue et s'évaporer pour cette fois. Dans son empressement, elle ne prend pas la peine de camoufler son aura. Commettant à coup sûr une erreur.
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Death is my name. Eris/Némésis - Dim 21 Avr - 21:40



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Eris ϟ  Némésis .

Camorra, non, ou si, peut être. En renfort la déesse en elle parlait surtout du panthéon, que certains seraient sans doute ravis de croiser Eris en train de faire des siennes encore une fois. Semeuse de discorde, la savoir réincarnée est presque le souffle de menace d'une guerre bien plus sanguinaire que celle qui a lieu dans les recoins de la ville. Elle ne répond pas, parce qu'elle n'a pas besoin de cela pour lui faire plus peur, elle sait qu'elle ne fera pas le poids contre tout le panthéon Grec mais surtout que cela la forcera a montrer ses intentions.  Elle pique encore, une nouvelle phrase à l'attention de sa position divine et par rapport à Bellandi qu'elle vit en ce moment comme un échec. Puisque tous désirent le voir sortir de prison et qu'elle fera tout pour qu'il y reste. Némésis fronce les sourcils, elle souhaitait sans doute la faire sortir de ses gonds ? Et bien ça marche, un peu. Pas le temps de répliquer et l'envoyer sur les roses que le plus surprenant se produit.
La fuite.

Fuite à toute vitesse, elle tire sur les cuisses pour ne pas avoir affaire à elle plus longtemps. Ou bien c'est une stratégie pour la faire descendre de son perchoir.  Némésis n'en prend pas plus de réflexion, aussitôt le plumage déployé, tranche sèchement l'air et décolle du sol. Elle court, la sœur divine, sans un regard en arrière. Se retrouve dans un endroit trop plein de mondes pour envisager une descente sans être vue. Elle la suite, à quelques mètres au dessus du sol, poursuit son chemin entre les immeubles et les ruelles jusqu'à ce que l'endroit se fasse plus pavillonnaire. Toujours pas la possibilité d'atterrir et c'est la frustration en elle qui monte. L'envie de lui apprendre, l'orgueil sans doute, la pousse a la chasser comme un rapace sur sa proie. Elle attend le bon moment, Némésis, elle ne décroche pas son regard clair de sa blonde chevelure qui pousse de toutes ses forces sur ses jambes en croyant lui échapper.

Némésis se pose une demi seconde, observe le comportement de la sœur qui semble commencer à être à bout de souffle. Avant un parc dans lequel elle risque de perdre sa trace à cause des arbres en plus du monde qui s'y trouve quand le concert commence à résonner dans l'allée. C'est le moment choisi, un dernier regard alentours, avant que d'autres ne les voient, les larges ailes de nouveau prennent l'air et elle plonge dans sa direction. Un peu plus de vitesse, se rapproche du sol jusqu'à empoigner Eris par les vêtements au niveau de ses épaules. Les ailes battent pour reprendre de la hauteur, doublement d'effort pour le poids supplémentaire et une fois portée par le courant cela demande bien moins d'efforts. Le sol s'éloigne, sa victime agrippée au passage, Némésis se laisse libre choix de l'emmener ailleurs, quelques rues plus loin dans un endroit tout aussi désert que celui où elles se sont croisées. Elle la lâche, la laisse retomber dans un tas de feuilles quand la distance se fait suffisamment sécurisée pour la laisser tomber et ne pas la tuer. Au passage, Némésis bouge les ailes pour couper l'air, atterri quelques mètres plus loin. Elle reprend son souffle, elle aussi, parce que voler mine de rien lui demande de faire tout autant d'efforts pour ne pas souffrir des contre-coups. « Je ne suis pas plus amie de Bellandi que tu l'es, il est là où il doit être maintenant et ce n'est pas avec toi que j'aurais cette discussion.» La voix résonne, à l'attention de la soeur, qu'elle observe « Comme tu le constates t'as réussi à me faire descendre. Maintenant tu vas me dire ce que tu cherches à faire. » Elle remonte ses manches, menace silencieuse. « A moins que tu souhaites que je te torture de ton hybris une nouvelle fois. » Sérieuse, Némésis, toujours prête à repousser ses limites même à s'en déchirer le dos de son propre hybris. Elle connait la douleur, elle sera insupportable un temps, mais elle aura des réponses à apporter à ceux pour qui ça compte, à ceux pour qui sa vie à côté ne vaux rien du tout. Parce que Némésis, c'est son rôle de se sacrifier.


 


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Death is my name. Eris/Némésis - Sam 4 Mai - 1:20

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BOOM. BOOM. BOOM. Les battements affolés de son cœur vont finir par l'étouffer. Qu'elle ne s'étrangle pas avec sa propre salive relève du miracle. Les gens, le sol, le monde est étrangement petit depuis là-haut. Le vent est froid, lui glace les poumons qui, après une telle course, tentent désespérément d'engloutir l'air qui lui fouette la gueule. Alecia est tétanisée, affolée, terrifiée. Toute divine qu'elle est, une chute d'une telle hauteur la mènerait à coup sûr aux portes des Enfers. Alors elle a cessé de lutter, de gesticuler, la blonde se tient bien sagement en allant même jusqu'à adresser une prière à des dieux auxquels elle ne croit pas. Auxquels elle ne croit plus. Sa déité intérieure combat la part d'ombre, cette face emmurée au plus profond de son être. Cette face que van Heusen ne souhaiterait plus jamais affronter. Son propre monstre, ses propres démons menacent de resurgir encore. Sans relâche, ils grattent et ruent sous l'influence salvatrice d'Eris. La déesse qui maintient tout ce sympathique patchwork bordélique, ce miroir brisé qu'est celle qu'elle habite. Mais il suffit d'un instant d'inattention, d'une provocation bien placée ou d'un hybris réveillé pour que tout s'écroule. Le cocktail parfait servi à la belle, sa barmaid de ce soir n'étant autre que l'illustre Némésis.

Elle veut mettre le tremblement de ses mains sur le dos du froid, la vérité est que la peur grignote gentiment sa raison et ses doigts se crispent sur le pommeau de sa lame, espérant y trouver réconfort. Les toits des immeubles qu'elles survolent lui donne le vertige et si elle le pouvait, probablement qu'elle fermerait les yeux. Mais si Alecia pense déclarer forfait, c'est sans compter la volonté de la déesse. Asseyant sa possession, les mains crispées remontent en tâtonnements hésitants jusqu'aux bras qui la maintiennent prisonnière. Aucune intention de s'en défaire, au contraire. Guidée par la conscience olympienne, l'obscuri glisse ses doigts jusqu'au-dessous des manches de la brune. Contact bref mais suffisant pour distiller le poison querelleur qui ne tardera pas à agir. Ne manquait plus à espérer que son propre don ne se retournerait pas contre elle, mais lui offrirait une porte de sortie.

Jetée au sol comme une vulgaire ordure, la belle se rattrape difficilement sur sa jambe blessée. Une grimace déforme les traits angéliques, une antique colère mélangée à une crainte certaine. Dans ses yeux brille une lueur différente, la lente métamorphose qui avance, la divinité qui prend du terrain sur la femme. Elle est Alecia van Heusen, elle est Eris. Elle est la gamine invisible, elle est la belliqueuse à l'existence millénaire. Elle est la digne héritière, choisie lors d'une nuit orageuse, la volonté de la déité en a voulu ainsi. Interdite d'Olympe, elle se créa son propre temple. Terrible entité marchant parmi les hommes, revenue d'entre les morts pour persister et frapper de son courroux les mortels comme les immortels. Sœurs, l'étaient-elles par les lois du sang. Mais la belliqueuse avait encore trop à accomplir au nom de son seigneur pour baisser si facilement les bras face à son adversaire. Si elle devait partir ce soir, elle emporterait un bout de Némésis avec elle.

Tétanisée, elle ne l'est plus. Le dos est droit, les épaules rejetées en arrière, on remarque dans le sourire provocateur qu'Eris se montre enfin. Le regard plus incisif, les coins des lèvres plus relevés, les paroles plus acérées. « Bellandi aussi, tu le menaçais sans jamais passer à l'acte ? » Elle la sent, cette odeur de souffre caractérisant les problèmes - ses problèmes. Le venin ferait lentement mais sûrement effet. L'esquisse se fait rictus, pincement satisfait de ses lèvres pleines, tapotant de son index le fourreau de l'épée qui sommeille contre son flanc droit. Les pommes de discorde n'étaient pas bonnes à lancer à tout va. Personne d'autre qu'elle se trouvait sur le chemin de Némésis. Et si cette dernière tentait de s'en prendre à l'instigatrice du piège, cela revenait à se tirer une balle dans le pied. Pourtant, Alecia pourrait tirer profit des pensées déraisonnables qui viendraient en tête de la belle brune. « Est-ce que tu la sens, toi aussi ? » cette bonne odeur d'emmerdes. Et la satisfaction maladive de voir les gens s’entredéchirer, d'admirer les relations exploser, de voir le monde brûler, lui réchauffe les entrailles. L'obscuri se sait être en mauvaise posture et ne tentera même pas de se mesurer à sa sœur divine. Pas si elle en a le choix.

« Tu es sûre de ne pas te sentir différente ? Comment cela grimpe en toi, comment cela ravage et noie toute raison. N'est-ce pas formidable ? Incroyable comme tout ce qu'on peut enfermer comme rancœur, non ? Tout ce que l'on s'empêche de ressentir, de déballer au monde. » Le ton est fébrile, presque fiévreux. Son don l'émoustille plus que Karma ne pourrait l'être en foulant ses tapis rouges. L'idée de remuer en l'inconnue les pires songes, les pires jalousies la ravit. De ses pupilles gourmandes, dilatées sous le plaisir, Alecia dévore du regard les ailes sombres comme celles d'un corbeau, en parfait accord avec la chevelure qui glisse sur les épaules graciles. Elle est belle, l'hôte de Némésis. Mais la lieutenant de Khaos n'hésiterait pas, s'il le fallait, à arracher une à une les plumes d'encre noire.
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Death is my name. Eris/Némésis - Mar 7 Mai - 7:23



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Eris ϟ  Némésis .

Observe avec les poings serrés, Némésis espère qu'ils auront une solution pour la réduire à néant. Pour sûr c'est elle la responsable tout comme toutes ces guerres qu'elle se félicita d'avoir déclenché. Eris continue de provoquer, au nom de Bellandi, mais elle ne sait rien de ce qu'il se passe, elle ne sait rien de tout ça. Némésis fronce les sourcils, tente d'éloigner ses pulsions sauvages, ignorer les provocations par le biais de son hôte. Mais elle continue et quelque chose en elle change. Ça monte dans le cœur comme une envie irrépressible, la colère, la discorde.

Elle ne la sous-estime pas, puisque c'est la main dans le sac qu'elle l'a trouvée, à égorger un type. Et au vu du champ de bataille il n'y a qu'un habitué des confrontations qui aurait su en venir à bout. Aucun doute qu'elle sait y faire, la petite soeur, elle a toujours été forte, elle a toujours été redoutable mais comme tous les enfants de Nyx. Nés dans la pénombre, porteurs des pires titres - Vengeance, discorde, tromperie, trépas, colère et d'autres parfois pire, parfois moins. Pour autant c'est hors contrôle, cette colère, cette rancune qui vient lui glisser dans la peau, le serpent a mordu, son poison se répand dans ses veines et elle crispe les mâchoires, ne peut rien faire qu'exploser. Maintenant le corps de la déesse tremble de haine, besoin insatiable de vengeance, explosion de toutes ces années regroupées pour un seul cocktail. La trahison, la déception, l'incompréhension, trop de ressentiments qui brûlent en elle et fait exploser la déesse de la vengeance. Et elle se jette corps et âme sur son ennemie qu'elle sait responsable de cet état d'esprit, dans lequel son hybris menace de lui lacérer la chair du dos. Elle s'élève dans sa colère hystérique, et se laisse lourdement retomber sur la jeune soeur. Dès cet instant la situation l'échappe, elle aimerait la tuer bien qu'elle ne doive pas le faire; Elle reviendra et cette fois ci elle ne saura pas dans quelle enveloppe charnelle elle se trouve.

Un coup dans la mâchoire, sonner son esprit le temps de lui arracher son épée et la jeter hors de toute tentation meurtrière qui s'est pourtant glissée en elle. Pas besoin d'arme, c'est sous ses poings qu'elle veut entendre chacun de ses os craquer, l'entendre gémir de douleur. L'envie inconditionnelle de lui faire le plus mal possible pour appaiser toute cette colère en elle, toute envie de vengeance qu'elle se traine depuis des millénaires. La bête relâchée, elle vient plaquer violemment sa soeur contre le tronc rugueux d'un arbre, une main fermement agrippée à sa mâchoire, les ongles plantés dans la peau et le don s'agite en électricité du bout de ses doigts, tentés, pas assez pour agir sur elle, bien assez pour qu'elle perçoive qu'il se passe encore quelque chose, picotements.« Toi aussi tu le sens hein ? Ton passé revient et je vais pas te laisser tranquille, je vais prendre plaisir a exploser les moindres parties de ta cervelle sous ton hybris. » Les picotements se font davantage ressentir, Némésis serre les dents, le coeur en pleine accélération sous l'adrénaline. L'une et l'autre, ensemble elles feraient de gros dégâts mais l'une contre l'autre c'est un véritable carnage. Sybille se doute que de son côté Eris n'aurait pas le moindre scrupule à la tuer, elle n'a pas de position assez importante et ce n'est certes pas le lien divin qui fera la différence. La discorde dans sa tête, Némésis serre l'emprise un peu plus inconsciemment, il y a certaines images qui lui flashent à la rétine, et notamment où elle en est la cause. Eris, responsable de l'enlèvement d'Hélène. Elle cède et explose de nouveau l'hybris, déchaîne l'ennemie, deux furies l'une contre l'autre.« Arrête ça ! » Elle lui hurle à la figure, l'ordre donné, mais l'autre se délectera que trop bien du conflit.


 


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Death is my name. Eris/Némésis - Mar 7 Mai - 14:13

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Alecia ressent l'écho de son propre pouvoir qui agit au sein de la déesse vengeresse. L'odeur âpre et caractéristique se répand dans les airs, créant un halo que seule Eris peut clairement discerner. Le nuage querelleur se mourra avant d'avoir la possibilité de trop s'éloigner, disparaîtra comme si jamais il n'avait existé, épuisé de n'avoir pu polliniser d'autres organismes. Le rictus satisfait sur les lèvres, la blonde a le malheur de baisser sa garde. L'adrénaline ne retombe pas mais l'esprit s'échauffe d'une victoire prématurée. Elle aurait du profiter de ce bref répit pour fuir, comme elle l'avait initialement prévu. Au lieu de cela, elle déguste, se réjouit, observe. Satisfaite de voir les traits du joli visage se déformer sous les ressentiments, Alecia prend un instant pour admirer ses paumes. Réceptacles d'un don unique, dont les piqûres sont indolores mais révélatrices de mille pensées, souvent coupables. Quelle sensation grisante de pouvoir exploser la raison, anéantir momentanément la modération. La justesse n'a plus d'emprise sur ceux dont elle effleure la peau. Le rire guttural qui remonte doucement le long de sa gorge est coupé par une masse sombre fondant sur l'obscuri. Comme elle l'avait redouté, son don s'était retourné contre elle.

Sa réception sur le sol vient expulser le peu d'air qu'il restait dans ses poumons. Un hoquet de douleur s'échappe d'entre ses lèvres et vient mourir lorsqu'elle reçoit les phalanges de sa sœur divine sur la mâchoire. L'hématome lui vaudrait probablement de longues minutes de maquillage pour le dissimuler chaque matin. Trop sonnée, elle doit attendre de sentir qu'on lui confisque Dáinsleif pour réagir. Elle tente de repousser de ses pieds la Némésis devenue incontrôlable. Elle réussit à lui décocher un uppercut correct, sans pour autant arriver se libérer. Moins puissante, Alecia ne peut rivaliser face à la force qui découle dans les veines de la réincarnée, qui reste pourtant sous le joug de l'obscuri. Son influence est toujours là, bien qu'elle faiblisse sous l'attaque. Attrapée par le col, la blonde est traînée jusqu'à un arbre pour y être plaquée. Elle gémit de douleur lorsque son adversaire lui attrape la mâchoire douloureuse pour y loger ses ongles. La belliqueuse avait bien soupçonné de sombres songes en elle, avait pourtant sous estimé cette boîte de Pandore qu'elle venait d'ouvrir, libérant les démons millénaires. De son regard azur, Alecia la voit lutter. Opposer son lourd pouvoir face au sien, encore trop instable pour rivaliser. Les dents crissent sous la concentration, alors que le lieutenant ressent venir gratter à sa porte les prémices annonçant sa propre douleur.

Elle remue, se maudit de l'absence de sa lame dont elle aurait pourfendu l'abdomen de son ennemie jusqu'à la garde. Incisive, la torture débarque lentement. La vipère salive, s'arc-boute sous l'assaut interminable qui pourtant ne fait que commencer. Son agonie débute lorsqu'elle entend l'ordre hurlé par cette sœur qu'elle n'aurait pas du croiser ce soir. Son empreinte querelleuse déclare forfait sous les remous de son hybris, la ramenant pour la seconde fois au plus bas. Le gouffre s'ouvre, l'engloutit et même Eris ne peut rien y faire. La satisfaction d'observer la facette sauvage et sombre de Némésis sera courte. L'odeur de souffre disparaît, déguerpit de l'enveloppe humaine pour mieux fuir dans la nuit. La fatigue de l'effort l'empêche de lutter plus longtemps, ouvrant définitivement le barrage qu'elle s'efforçait de tenir. Sa faiblesse lui amène rapidement des larmes sous les paupières, perles salées qu'elle avait apprivoisé sans arriver à les apprécier. Elles resurgissaient au pire moment, insoumises à sa volonté qu'elle croyait être de fer.

« Ça suffit », qu'elle souffle. Murmure qu'elle tente de rendre agressif, qui ressemble plus à une demande. Pire, on dirait qu'elle implore la pitié de sa rivale. Alecia est tremblante, souhaiterait hurler et se débattre comme elle le ferait d'habitude. Soumise à l'impérieux mal être, agenouillée face à son passé. La déité qui l'habite semble l'avoir désertée, répudiée par le don qui déclenche en elle les pires cauchemars. Des bribes d'un temps révolu lui rendent la respiration difficile, impossible pour l'obscuri de réfléchir intelligemment. Les sanglots qu'elle redoutait commencent à agiter sa cage thoracique. Elle se revoit petite fille, face à son reflet, le nez et le regard rouge, les joues irritées à force de les essuyer. Les ténèbres l'enveloppent, les yeux clairs s'en vont rouler sous les paupières et toute résistance est abandonnée. Elle s'affaisse au sol, évanouie dans un somme agité.

→ → →

Le soleil s'élève à peine, l'aurore renvoie des reflets rosés jusque dans la ruelle où Alecia reprend conscience. La bouche pâteuse, les cheveux ébouriffés, les souvenirs nébuleux de la veille reviennent lentement. Sursaut de conscience, elle se remet sur ses pieds en tenant sa mâchoire où a du éclore un joli bleu. Elle sent sous ses doigts les marques de Némésis. La rancœur l'engloutit alors qu'elle jette un œil aux alentours. Son arme est là, à quelques mètres seulement. Le lieutenant la ramasse tout en se jurant prendre sa revanche. Sans se douter, sans ressentir que l'épreuve de la veille lui a permis d'acquérir un bien précieux. Son cœur comme son âme appartient un peu plus à la déesse qui a profité des événements pour asseoir un peu plus son emprise. « Merde. » Elle a plus à l'esprit la désagréable sensation d'avancer à visage découvert dans la ville. Les menaces pour l'anonymat des obscuri auraient pu venir de partout, mais elle avait elle-même pris des risques imbéciles. La priorité était maintenant de garder à tout prix cela secret. Les rumeurs sur une Eris iraient probablement bon train. Mis en péril par son manque de discernement et de discrétion. Qu'en dirait Ophelia, qu'en dirait Khaos.

(level up : stade 4)
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Death is my name. Eris/Némésis - Mar 14 Mai - 19:07



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Eris ϟ  Némésis .



Elle gronde. La vengeance en elle, la colère le chaos semé dans la tête de la déesse. Némésis perd pied et se laisse hors contrôle. La violence dans ses gestes et le don lui passe entre les mains. Elles se détruisent mutuellement et quand l'équilibre n'est plus, c'est Eris qui flanche la première. Le corps s'engourdit sous ses mains, ses larmes se faufilent entre ses doigts serrés à sa mâchoire. Et elle abdique, l'enveloppe charnelle ne supporte pas plus longtemps.

Et ça s'essouffle, lentement la colère volcanique et la vengeance lancinante quittent le corps de la divine et le calme revient au prix de l'hybris qui se faufile sous la peau. Le spasme l'oblige à relâcher prise et la sœur s'écroule. Elle observe le blond devenu poussiéreux, des hésitations qui bloquent tout geste. L'épuisement la prend, elle devrait la ramener à la Nuova Camorra, la faire interroger. Ou alors ce serait l'occasion de semer la discorde, encore, plus qu'elle ne l'est déjà. La tuer ? Prendre le risque d'oublier ce visage de relâcher la déesse dans la nature et forcer sa réincarnation. Ce serait lui laisser une longueur d'avance sans aucun doute.

Un pas de recul, la déesse décide de la laisser la et de garder ses dernières forces pour s'éclipser avant qu'on n'a prenne de nouveau en vidéo. Les ailes gênent, le monstre ne doit pas s'exposer au regard innocent des mortels. Un battement d'ailes, elle décolle du sol et se dirige chez elle. Pensées remises en place, le principal désormais est de prévenir ceux qui doivent être prévenus. Le panthéon passe en premier et elle mettra de côté ses désaccords avec Augustin. Elle ignore ses intentions, n'a pas réussi à lui soutirer la moindre information mais sa présence ici ne peut rien envisager de bon.  

 


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