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Tears of blood (Semyon)

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an riocht
Nesryn Kron
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) myself & (c)ANAPHORE
FACE : Charlotte Wessels
DOLLARS : 2066
SACRIFICES : 253
ANNEES : (Vingt-neuf ans) suffisamment pour avoir vu son monde changer autour d’elle à plusieurs reprises, pour s’être écroulée, pour s’être fait enchaîner à des divinités dont l’unique intérêt est de la manipuler…
CŒUR : (Célibataire), trop peu de liberté accordée au corps et à l’esprit. Les aventures s’enchaînent, sans que le cœur ne rencontre son âme sœur. Qu’importe, elle n’a pas ce souhait l’enfant…
RÉINCARNATION : (Prophète juge), aucune divinité dans le corps.
TALENT(S) : Le (jugement) dans les pupilles, la douleur causée par les fautes révélées aux hommes et femmes ayant multiplié les pêchés. Elle voit toutes les horreurs perpétuées par un corps, les lui fait subir en retour. Les esprits se brisent face au pouvoir, incapable de supporter le juste retour de leurs actes…
FACTION : (Neutre), les barreaux d'or se sont retrouvés ouverts, fuite enclenchée pour la juge, traquée par la NC.
OCCUPATION : (Serveuse au TeddyBeer), pour renflouer un compte en banque privé des chiffres factices. (Gérante & Directrice de la programmation aux Douze Coups), acheté par Ikaar, Nesryn y renoue avec son amour de la musique et du chant.
TALON(S) D'ACHILLE : Sa famille, ses recherches, son innocence, son pouvoir effrayant.
an riocht
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Tears of blood (Semyon) - Jeu 23 Mai - 20:55

tears of blood.

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Semyon & Nesryn



Souffle court, elle avait pris la fuite, une nouvelle fois. Béquille supportant le corps, quand l’âme s’écorchait à chaque pas, à chaque geste, à chaque regard croisé. L’agression l’avait blessée, physiquement certes, mais avait surtout laissé une place indélébile dans le mental. Psychologie faible, tremblante, syndrome de stress post-traumatique avec lequel elle se débattait autant que possible, tout en sachant que les soins ne lui étaient guère possibles. En réalité, Nesryn ne savait pas de quoi il en retournait. Elle se pensait juste faible, comme toujours, toujours contrôlée par la mafia italienne, malgré les mois qui s’égrainaient, s’écoulaient. Il avait fallu un mois avant l’agression, avant qu’on tente de la faire taire. Mais pourquoi donc ? Oui, elle était en fuite. Non, elle n’avait pas demandé l’accord de quitter cette mafia, comme si c’était utile. C’était une organisation criminelle, avec laquelle elle n’avait rien à faire. Sa vie, elle aurait dû la passer dans un groupe de musique, à chanter, à jouer, à rire, à pleurer, à vivre, tout simplement. La Camorra n’avait été que des jours arrachés à cette vie, qu’elle ne retrouvera plus aujourd’hui. A cause de son pouvoir. A cause de son passé. A cause de ceux détruits par un regard de sa part.

Ca lui arrachait un rire, triste, à cette pensée. Sa vie était un bordel sans nom à présent, à toujours regarder par-dessus son épaule, à être effrayée des ombres et des ténèbres, douloureux souvenir de l’attaque dont elle avait été victime. Chaque pas à l’extérieur l’effrayait, sans être capable de contrôler le stress grimpant, s’emparant de son cœur, détraquant les pouvoirs. Alors, à présent, elle refusait de croiser les pupilles, les rivait sur le sol dès que possible. Tout pour ne pas le déclencher sans le vouloir. Tout pour arriver à vivre normalement, même si ça signifiait devenir aveugle, sur le long-terme. Comme à ses débuts sur Arcadia, elle se remettait à adopter le bandeau devant les paupières, pour mieux contrôler. Cependant, cela ne lui permettait guère de travailler…

Et aujourd’hui, c’en était trop. Les larmes s’échappaient du coin de l’œil, déluge laissant des sillons sur ses joues pâles. Dans cette ruelle, à l’écart du monde, elle pouvait les laisser faire leur vie, tout en sachant qu’à une dizaine, une centaine de mètres plus loin, quelqu’un était assommé, peut-être mort. Si le corps était retrouvé, si les gens commençaient à l’accuser… On ne pourrait pas la défendre éternellement. Et Nesryn n’avait pas envie de mettre ceux l’aidant dans une mauvaise posture. Déjà que la mafia italienne n’était jamais loin dans son sillage, créant possiblement de multiples problèmes pour ceux la protégeant… Les doigts essuyèrent les perles salées, les poumons se gonflèrent de profondes inspirations, censées la calmer. Violente montée de fièvre, comme à chaque fois que les pouvoirs lui échappent, et elle se rendit compte qu’il était temps de faire quelque chose. De combattre. De reprendre le contrôle, définitivement. Passer sa vie dépendante des sautes d’humeurs et de cette malédiction… Non. Plus jamais. Et après l’auto-défense, quoi de mieux que la compréhension du jugement ?

Et il y avait bien quelqu’un qui pourrait l’aider sur ça. Même si elle ne lui avait que peu parler. Dans ses souvenirs, il lui avait dit qu’elle n’avait qu’à l’appeler, si un jour elle en avait besoin. Et peut-être que c’était le moment après tout…

Téléphone attrapé, numéro qu’elle connaissait par cœur, puisque cela aurait été du suicide de le garder écrit à la vue de tous. Situation évoquée en quelques mots, quand la voix lui parvint à l’autre bout du fil. Elle ne pouvait pas trop s’étendre, trop en dire, mais elle avait besoin d’aide à cause de son don, comme cette foutue cicatrice le lui rappelait. Rendez-vous posé pour la fin de journée, le soir même, en plein cœur du quartier russe. Ennemis létaux des italiens, qu’on lui avait appris à fuir en trois ans. Et pourtant… Ce n’était plus un problème. Café proposé, après tout, il connaissait bien mieux

Ultime regard vers sa montre, et elle entreprit de se relever. L’heure tournait, et elle était loin de sa destination. Vu que ses jambes la portaient à peine, toujours fragilisées au niveau des chevilles, le temps pour arriver dans les quartiers russes sera allongé…

Malgré tout, elle passa la porte du lieu de rendez-vous. Regard porté sur les diverses silhouettes, prunelles évitées au maximum. Faire du grabuge n’amènerait rien de bon ce soir. Puis, malgré ses traits nordiques, elle attirait quand même l’attention. Les doigts se resserrèrent autour de sa béquille. Tentative de garder contenance face à la peur qui la paralysait…

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