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Only human after all (Brónach)

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Only human after all (Brónach) - Dim 2 Juin - 12:27

Only human after all

 
I’m for truth, no matter who tells it. I’m for justice, no matter who it is for or against. I’m a human being, first and foremost, and as such I’m for whoever and whatever benefits humanity as a whole.
MalcomX

Ses yeux sont clos, et elle attends patiemment. A coté d'elle, l'irlandaise dort encore. Quelques seconds auparavant, elle s'est sentie gênée de l'observer dans son sommeil. Si vulnérable, si fragile, endormie. Katherine ne dort pas énormément. Elle est emplie d'une énergie qu'elle n'arrive même pas à dépenser pendant que le soleil est levé, et elle est hantée la nuit par des cauchemars qui lui brouillent toutes les idées, à petit feu. Elle n'a pas de solution pour s'en défaire, malgré tous les efforts qu'elle fait pour elle-même. Malgré tous les moments qu'elle se laisse à se plaisir. Et faut dire qu'hier soir, elle ne s'est pas fait prier pour passer une bonne soirée.

« Un dernier verre, allez ! » Elle lui tend la coupe, pas peu intéressée par ce qu'elle voit. Elle observe chacun des gestes de la jeune femme. Ils lui sont familiers, elle les connaît, chacun, par cœur. Pour son plus grand mal, aurait-elle tendance à dire. Ses lèvres qui se posent sur le verre, et Katherine n'en perd pas une miette. Probablement est-elle un peu trop détendue, elle a bu le verre de trop, sans doute. Ou alors, c'est l'euphorie du moment. Le pur plaisir. Elle ne pense qu'au moment où elle va elle-même poser ses lèvres sur celles qui sirotent le verre. L'irlandaise la fait languir, probablement. Elle sait avec quelle avidité Katherine l'observe, la suit. Elle n'a pas la prétention de dire qu'elle lui fait le même effet, mais au fond, elle l'espère un peu. La britannique pose un bras sur le comptoir, se mord la lèvre. Dans quelques minutes, elles pourront peut-être... Oh, et puis merde. Elle saisit son bras, pose ses doigts sur le verre qu'elle repose à côté d'elles, et se saisit de ces lèvres qu'elle attendait impatiemment. Putain, Katherine, ce que tu peux être mal élevée parfois. Que dirait la Reine ? Mais loin d'elle toutes ces idées, elle tire déjà la plus jeune vers la chambre à coucher. Et là, quand elle y repense, elle rougit à l'idée d'avoir quelque peu précipité les choses. D'avoir été impatiente, d'avoir exigé son dû. Bien sûr, qu'elle en avait envie. L'ivresse de l'alcool, sans doute. Mais qu'est-ce que c'état agréable, putain. Donner et recevoir, chaque moment partagé. Chaque vague de plaisir, jusqu'à l'insoutenable. Et elle rougit de plus belle, rien qu'à effleurer ces pensées.

Elle ne décroche pas des traits apaisés du sommeil de la jeune femme. Ce n'est pas la première fois, mais chacune d'elle est un doux souvenir pour Katherine. Bien plus qu'elle ne pourrait se l'avouer. Elle se mord la lèvres, en pensant qu'elle apprécie plus qu'elle ne le devrait cette compagnie. Elle sait qu'elle n'aime pas avoir trop de liens, trop d'attachement. Surtout ici, parce qu'elle sait qu'elle n'est pas vouée à rester là éternellement. Mais... C'est un besoin insatiable, qu'elle n'arrive pas à détacher d'elle. Et puis, après tout, autant profiter ? Doucement, elle quitte la couche pour rejoindre la salle d'eau attenante. Célestine n'était pas là, hier soir, et elle sont pu passer la soirée sans dérangement. C'était agréable, pour sûr. Elle plonge ses mains dans l'eau, le robinet laissant couler un filet de fraîcheur et se les passe sur le visage. Elle ne saurait dire à quel point elle a eu chaud hier soir, mais c'était le pied. Elle se surprend à penser qu'elle le referait tous les jours, s'il le fallait. Qu'elle ne serait jamais rassasiée de tout ce que la jeune femme a à lui donner.

Arrête, Katherine, tu es complètement stupide.

C'est égoïste, de vouloir garder pour elle quelqu'un. Et elle déteste ça, en plus. Elle ne pense qu'à elle, au fond. Elle ne pense qu'à toutes ces choses qu'elle se cache, souvent. Bien sûr, qu'elle a eu des histoires. Elle a eu des relations, quelques unes. Beaucoup plus dans sa terre natale que dans cette pale copie qu'est l'Amérique, cependant. Elle préfère les Anglais. Katherine aime le chic, l'ancien, le formel. Elle se laisse beaucoup moins aller à toutes les frivolités que ces américains adorent. Les bars, les soirées, d'accord. Mais... Elle les trouve trop extravagants, pour la plupart. Pour une femme qui ne cherche pas de stabilité, après tout, elle pourrait s'en accommoder.

Katherine se jette un coup d’œil, dans le miroir, mais  les dégâts de leurs débats sont encore trop visibles pour qu'elle s'y attarde sans rougir. Sans faire de bruit, elle vient se glisser à nouveau aux côtés de la jeune femme, dans le lit, en prenant soin de ne pas la toucher. Elle la regarde, quelques minutes, retenant presque sa respiration pour ne pas la déranger. D'un geste très lent, elle replace l'une de ses mèches derrière son oreille. Elle l'observe, en réfléchissant tranquillement. « Ne fais jamais de promesses que tu ne peux tenir », murmure-t-elle pour elle-même.

(c) DΛNDELION
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Only human after all (Brónach) - Dim 2 Juin - 17:41

    Je la sens qui bouge à mes côtés. Qui se redresse. Qui penche légèrement la tête. Je devine ses yeux sur moi. Dévalant ma nuque. Ondulation sensuelle en direction de mes courbes. Probablement un peu trop fines. Amaigries depuis quelques mois déjà. Mais ça elle ne peut pas le savoir. La dernière fois, si on peut l’appeler ainsi, ni elle ni moi n’étions ce que nous sommes aujourd’hui. Comme tout adolescent qui se respecte, j’étais jeune. Utopiste. Idéaliste. Et par-dessus tout, indubitablement rebelle envers l’autorité parentale. Elle et moi, ce n’était pas fait pour durer. Ni même pour exister dans un premier temps. Est-il que notre parcours, aussi tracé soit-il, n’est jamais à l’appris d’un imprévu. Ou d’un fortuit hasard. Allez savoir. Au final, peu importe le qui du pourquoi du comment. Nous ne sommes en aucun cas là où nous aurions rêvé être à l’époque. Ne tient désormais qu’à nous de tirer le meilleur profit de cette situation on ne peut plus risible.

    Elle se lève. S’éloigne. Me QUITTEune nouvelle fois.
    Je laisse faire. Je continue à respirer. Les paupières closes. Le nez enfoui dans les bribes de notre passé. Hier. Avant-hier. Il y a trois semaines. Il y a treize ans.
    Rien n’a changé.
    Tout a changé.

    Je sais qu’elle n’est pas ici de son plein gré. Pas vraiment du moins. Moi non plus d’ailleurs. Ou du moins, ne le suis-je pas pour les bonnes raisons. Then again, qu’est-ce qu’une bonne raison ? Celle de ne pas vouloir se bousiller ? Celle de ne pas en avoir le cran ? Mieux vaut reporter cette responsabilité sur les épaules d’autrui, non ? Laissez-moi rire. Je suis ici car elle m’apporte quelque chose dont j’ai besoin. Quelque chose qui m’empêche, dans l’actualité des choses, de me jeter sous le premier bus qui aura la magnifique idée de zapper le panneau stop tandis que je m’apprête à trouver subitement l’autre côté de la route vachement plus intéressante. Pour autant que le chauffeur ait été sélectionné non sur le contenu de son CV, mais plutôt dans la continuité d’un programme de réinsertion quelconque. Et qu’il ne transporte aucun passager en-dessous de l’âge qui permet une consommation d’alcool légale. Et ceci, et cela. Le scénario idéal n’existe pas. Enfin si, mais il demanderait une plus grande participation active de ma part. Ce que je ne consens pas à lui apporter. Pas dans l’immédiat. Pas tant que Ma-Dame Beauchamp jugera ma présence à ses côtés plus salvatrice qu’accusatrice. Ce qui ne saurait tarder.
    Ou pas.

    J’entends l’eau qui coule. Je devine sans peine les pensées contradictoires qui doivent malmener ses méninges en cet instant bien précis. Sans le moindre doute, le dernier verre doit en prendre pour son grade. Tout comme le premier d’ailleurs. Pourquoi accuser l’un tandis que l’autre n’est jamais que son instigateur primaire ? Bien que l’alcool n’ait plus le moindre effet sur mon organisme (et encore, tout est relatif quant à sa définition), j’ai décidé de jouer le jeu. De ne rien laisser transparaître. De compter combien de verres il lui faudrait à elle pour oser le pas. Pour outrepasser l’impératif de l’étiquette. Et il convient de dire ce qui est, vous ne m’avez guère déçue LADY KATHERINE.
    Cette image à au moins le chiche de m’arracher un semblant de sourire. Je n’ai pas envie de ressasser le passé. Pas plus que de me lamenter sur mon triste sort. Il ne l’est pas. Triste je parle. Le reste est déjà déterminé. Écrit à l’avance. Brûlé en lettre de feu dans une âme écorchée vive. Alea Jacta Est. Même si à bien y réfléchir, nous ne sommes pas les lanceurs de dés.

    L’eau cesse de couler. Elle ne revient pas pour autant dans l’immédiat. Elle me fait languir. Elle se fait désirer. Je sens quelque chose d’aussi infime qu’infâme se crisper à l’intérieur de mes tripes. Quelque chose qui ronge l’os. Quelque chose qui empêche de cicatriser. Un spasme de nausées vient s’inviter à la scène. Et si elle ne revenait pas ? Et si elle restait là ? Et si elle me demandait de partir ? De quitter son antre de douceur. Ses coussins emprunts d’un parfum d’encore. Et si c’est le moment où le rêve éclate et nous replonge dans la morosité de la réalité ?

    Je remarque que j’ai cessé de respirer qu’à l’instant précis où le matelas s’enfonce légèrement. Un vrai poids plume. Comme moi. Qui se ressemble s’assemble ? Tout comme les opposés s’attirent. Que sommes-nous aujourd’hui Katherine ? Ou encore, qu’aimerais-tu être ? QUI aimerais-tu être ?
    Gardons les questions qui fâchent pour plus tard … veux-tu ?

    Mon corps frissonne à son toucher. Un semblant de réaction seulement. Un picotement le long de la colonne vertébrale. Un baiser soufflé par une brise inexistante. J’ignore comment l’interpréter. Du coup, je ne cherche même pas. Je n’en ai pas besoin. Il est là, c’est le principal. C’est même tout ce qui compte. Je sens. Je suis. Et c’est elle qui me fait me sentir ainsi. Comble de l’ironie, n’est-ce pas ? Tout comme ses mots qu’en fait elle ne m’adresse pas vraiment.

    - « Je n’ai encore rien promis. »

    J’oblige ma voix à se faire douceur. Taquinerie. J’aurais pu lui lancer tellement de répliques … et aucune à la fois. Depuis le temps, elle a dû oublier. Je comprends. Mais pas moi. Dommage pour elle. Il n’y a pas de tour de chien qui ne revient. Tout vient à point qui sait attendre. Et ainsi de suite. Mais gardons cela pour plus tard. Je n’ai pas envie de me chamailler. Pas de si bon matin. Pas tandis que son arôme vient me chatouiller les narines. Pas tant qu’elle me permet de tenir le coup quelques maigres instants de plus.

    - « Mais il y a peut-être moyen de négocier. »

    J’ouvre lentement les yeux et penche légèrement la tête afin de pouvoir me plonger dans son regard. Un ersatz de sourire vient s’éprendre de mes lèvres. Je peux encore y deviner son goût. Les relents de nos ébats antérieurs.
    Tout ceci n’est que factice.
    Tout ceci n’est rien de plus qu’une comédie divine.
    Jouons encore un peu avant que le rideau ne tombe, veux-tu ?

    - « Un resto ce soir? »

    Ou aurais-tu trop honte d’être aperçue en ma modeste compagnie ? Je ne te demande pourtant pas de me présenter à tes parents. Ou encore tes amis. C’est vrai, tu n’en as pas.

    - « PROMIS je ne te toucherai pas. »

    Du bout des doigts, je parcours sensuellement le derme de ta cuisse. J’ai trace de délicats petits cercles concentriques. À aucun moment je ne relâche aucunement ton regard.

    - « À moins que tu ne préfères l’inverse ? »

    Je n’ai pourtant jamais été du genre rancunière … alors pourquoi est-ce que tu m’inspires cela ?
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