BLAZE : honey.moon ou le chat CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil) FACE : jessica chastain DOLLARS : 2272 SACRIFICES : 4327 PORTRAIT : ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78) CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire FACTION : an riocht, de retour à la maison OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle RUNNING GUN BLUES :
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest
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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest
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⚘S.K.⚘ la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.
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uc
⚘ ANGER AND TEARS ⚘ Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears
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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »
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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough
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⚘ POISON IVY They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage
some hearts understand each other even in silence - Dim 7 Juil - 21:13
SOME HEARTS UNDERSTAND EACH OTHER EVEN IN SILENCE
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Annalisa Birdwhistell & Aislinn O’Reilly
Revenir à la vie. Chaque jour, depuis quelques semaines, l’exercice se répète. Les surprises agréables se succèdent, et après tous les drames, l’irlandaise reprend peu à peu goût à l’existence qui est la sienne. En progression constante, elle fusionne à présent quasiment avec sa déesse, dans un décor où les couleurs ont pris la place du noir et blanc.
Cette journée de printemps, une voiture du Royaume la mène en terrain neutre. Juste à l’orée du quartier italien, une boutique élégante présente ses plus belles pièces pour les mariées de demain. Des tissus européens, assemblés à la main avec le plus grand soin, modèles uniques pour la plupart ornés de pierres. Sans les prix en vitrine, puisque les seuls qui peuvent se les offrir s’en moquent bien, les autres se refusant même de regarder ce que jamais ils ne pourront porter.
La portière s’ouvre sur un trottoir nettoyé du matin, et la divine guettée par deux sujets chargés de l’accompagner à bon port, s’engouffre sans détour dans le magasin chic. Ses talons claquent sur le sol immaculé et annoncent aussitôt sa présence. Les têtes se tournent et les vendeuses saluent naturellement son arrivée, mais l’attention de l’irlandaise reste focalisée sur la chevelure rousse. L’émotion la submerge à tel point qu’elle s’en trouverait presque impolie. Un faux pas rattrapé de justesse, avant qu’elle ne serre son amie dans ses bras. Les doigts gantés s’empressent d’étreindre Annalisa qu’elle n’a plus revue depuis des mois, tandis que les orbes glacées détaillent les petits êtres qui gazouillent à ses côtés. Sachant tout ce qu’elle a dû traverser, elle ne peut s’empêcher de penser que l’islandaise a assuré la plus belle des victoires et un sourire radieux illumine son visage. D’un geste de la main, elle imite la future mariée, émue comme elle de leurs retrouvailles, et naturellement bouleversée à la vue des chérubins. Informée de leur naissance, elle n’a pu jusqu’à présent que féliciter leurs parents d’une carte, transmise à Clarence en mains propres par son frère. L’absence de présents à leur offrir la met soudain mal à l’aise, et les lèvres tremblantes se confondent en excuses ; « Je n’ai rien pour eux, je suis désolée. Ca a été difficile de me libérer pour venir jusqu’ici. Mais je me rattraperai ». Il ne lui faut pas plus qu’un regard de son amie pour comprendre qu’elle n’y accorde pas la moindre importance, et l’attention se reporte aussitôt sur les nourrissons. Des rouquins en pleine forme, les joues rosées et les yeux vagabonds, et des bouilles à faire fondre qui décochent des sourires en toute occasion. « Mon dieu, Anna… ils sont magnifiques ! ». Elle accueille ébahie un nouveau baiser avant de replier ses bras pour mieux tenir l’enfant que la déesse veut lui confier.
« Tu m’as manqué aussi. Je regrette tellement d’avoir été si loin et inutile ces derniers temps... » Elle souffle du bout des lippes, la culpabilité arrachant quelques larmes sur son visage de nouveau rayonnant. Toutes ses tentatives pour protéger les gens qui lui sont chers se sont soldées par des échecs. Dans le combat qu’elle a mené seule, beaucoup ont été écartés et en plus de n’avoir été pour eux que peu disponible, elle n’a pas su jouer les cartes qu’elle avait en mains pour leur venir en aide. Elle n’ignore pas les déboires de l’islandaise prise en chasse par la Bratva, et la boule dans sa gorge dénature son timbre. « Comment vas-tu ? Et les enfants ? » Elle s’inquiète, bien évidemment, et espère de tout coeur qu’elle est libre maintenant et n’a plus à s’en faire.
Et quand le poupon loge enfin dans ses bras, qu’Annalisa la pousse vers le landau de son frère, le coeur de la rousse rate un battement. L’annonce la surprend, car bien que proche du couple, elle ne s’attendait pas à remplir les critères d’un tel rôle. Ses yeux s’embuent de larmes alors qu’elle embrasse l’islandaise, et la nouvelle marraine couve ses deux protégés d’un regard émerveillé qui s’emplit de tendresse. « Merci », et ses prochains mots ne sont que des réponses aux gazouillis qui l’entourent, retours de sourires qui s’enchaînent et de rires qui résonnent entre les rayons.
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.
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some hearts understand each other even in silence - Sam 13 Juil - 0:34
SOME HEARTS UNDERSTAND EACH OTHER EVEN IN SILENCE
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Annalisa Birdwhistell & Aislinn O’Reilly
L’enfant babille entre ses bras, et l’herboriste n’a d’yeux que pour lui. Andrew, fusion parfaite de Clarence et d’Annalisa, avec ses cheveux roux, son regard éveillé, et ses joues rebondies. Il sourit en retour à la mère qui sommeille, et à observer ces échanges, qui douterait une seconde de sa fibre maternelle ? Faite pour donner la vie, pour protéger et pour transmettre, l’irlandaise n’a jamais aspiré qu’à donner naissance à un petit être ; mais le destin en a toujours décidé autrement. Pourtant, ses orbes pâles ne sont chargées à cet instant que de tendresse, et d’un baiser brûlant qu’elle dépose sur la tempe du poupon, c’est une promesse silencieuse qu’elle lui fait : celle d’être là pour lui, de l’aimer sans réserve, et de se montrer digne de la place que ses parents lui ont octroyée. Pas d’envie parasite, pas même de jalousie à voir la rousse enfanter de nouveau alors qu’elle-même n’a jamais su faire ce cadeau à son mari défunt. La déesse se réjouit du bonheur partagé par la famille, en toute sincérité. Et les larmes qui voilent son regard azuré quand elle serre le bambin sur son coeur, ne sont que d’émotion.
Port de tête incliné, la divine salue une nouvelle fois les élégantes qu’on lui présente officiellement. Ses doigts gantés quittent le flanc du bébé pour une poignée de main traditionnelle et elle se laisse installer confortablement dans un fauteuil cabriolet. Le landau rapproché d’elle, elle veille sur le second jumeau tout en continuant de bercer le premier.
« Je serai là, je te le promets ». Elle s’empresse de chasser l’inquiétude légitime d’Annalisa et préfère attendre que les vendeuses soient éloignées pour lui répondre en totalité ; « Je ne suis pas encore rentrée chez moi. Ce sont eux qui m’ont menée jusqu’ici ». Des sujets du Royaume, qui l’a sauvée d’une mort certaine, recueillie et protégée. Tout cela, la future mariée l’a appris de ses échanges téléphoniques avec la rousse et de Clarence. « Ils seront à la cérémonie aussi. Ca ne posera pas de problème ». Pour garantir le bon déroulement du mariage d’un des leurs, et assurer la surveillance de ses figures emblématiques, An Riocht serait forcément de la partie. « Et puis, c’est bientôt terminé, tout ça ». Elle sourit, bien qu’un voile de tristesse s’empare de son regard.
Cela faisait deux mois qu’elle hantait les couloirs de la distillerie. Deux mois qu’elle reprenait goût à son existence, qu’elle renouait avec des personnes importantes, et qu’elle laissait de côté les tracas de la vie quotidienne. Elle n’avait plus de contrat, et les mafias semblaient s’être totalement désintéressées d’elle. Ses commerces étaient gérés par des employés compétents, et son séjour au Royaume s’apparentait à des vacances. Depuis la fin de sa convalescence, elle vivait dans une parenthèse agréable, difficile à quitter ; mais ce moment devrait venir, et ses batteries s’étaient suffisamment rechargées. Ce n’était qu’une question de jours avant qu’elle ne rende les clefs de sa chambre au sous-sol et retrouve son appartement. « Je leur suis tellement reconnaissante... » Elle souffle du bout des lèvres, mentionnant la faction en globalité alors que ses pensées ne sont tournées que vers une seule et même personne ; « Ca m’a fait beaucoup de bien. J’avais besoin de faire une pause et de me retrouver... » Elles avaient ça en commun. An Riocht leur avait offert son soutien et d’une certaine manière, il leur avait aussi sauvé la vie. Toutes les deux, aujourd’hui, elles s’en trouvaient épanouies. L’irlandaise commençait véritablement à l’accepter et sa haine à l’égard du clan se dissipait de jour en jour. Elle relativisait, surtout depuis que sa véritable identité avait fuité, et l’avait définitivement rapprochée du Royaume.
« Ce sera un beau mariage » ; elle renchérit sur un timbre rêveur, l’esprit toujours égaré vers son Amour et son sauveur. Au sein du Royaume, c’était surtout le Sénéchal qui avait pris soin d’elle. Et leurs retrouvailles récentes après la rupture brutale de l’an passé la chamboulait encore. Annalisa n’avait jamais su de qui il s’agissait. L’Enchanteresse n’avait jamais révélé son identité ni annoncé leurs fiançailles. Aujourd’hui, elle brûlait d’envie de pouvoir se confier à l’une de ses meilleurs amies mais il était encore trop tôt. Et le moment était mal choisi. Il fallait qu’elle se laisse du temps, qu’elle soit certaine de pouvoir assumer ses sentiments, même si elle était sûre de l’aimer depuis la nuit des temps. La Terre et l’Océan se devaient d’être ensemble, et l’hybris finirait certainement par pardonner l’abandon qu’elle avait subi.
L’Empoisonneuse scrute l’enfant endormi dans ses bras et laisse de côté ses états d’âme pour se focaliser sur Anna. Cette journée était sienne, et elle se devait de la rendre agréable et légère. « Tu as déjà sélectionné quelques robes ? » Sourire radieux et pupilles qui se perdent sur un amas de tissus blancs, la divine se redresse à l’approche des vendeuses. « J’ai hâte de voir les essayages ».
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some hearts understand each other even in silence - Mar 20 Aoû - 14:20
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Annalisa Birdwhistell & Aislinn O’Reilly
L’enfant qui somnole entre ses bras inspire une tendresse infinie à l’irlandaise. Son timbre est descendu d’une octave, et sa voix porte moins. Ses gestes sont calculés et ses pas délicats, de sorte qu’elle puisse le bercer encore sans risquer pour autant de l’éveiller. Pressé contre son coeur, le petit être affiche un air insouciant et serein. Confiant, rassuré déjà par la présence qui se veut protectrice et bienveillante, il a calqué sa respiration sur la sienne. La chaleur l’enveloppe et la douceur des caresses accompagne les mouvements réguliers de la poitrine qui se soulève et rythme son sommeil. A quelques mètres, son jumeau silencieux admire le décor qui l’entoure, et babille par instant, attirant les regards soucieux de la divine. Concernée, elle s’approche du landau pour mieux échanger avec lui quelques sourires, et demeurer à ses côtés.
Les pensées vagabondes quittent lentement le Royaume pour se focaliser sur la future mariée. Sortie de sa cabine, Annalisa grimpe les marches du podium et admire sa tenue dans une étendue de miroirs. A sa vue, l’herboriste plisse le nez et lance une oeillade univoque aux habilleuses. « C’est trop » ; à peine l’amie le lui demande-t-elle qu’elle lui donne son avis. « Cette robe, ce n’est pas toi. Ce n’est pas toi maintenant ». Libre et épanouie. L’Annalisa d’autrefois aurait peut-être eu besoin de se cacher derrière tant de volants et de dentelles. Masquer sa peine dans l’amas de tissus et de détails, dissimuler la tristesse et la violence d’un mariage arrangé derrière les paillettes et les apparences. Aujourd’hui, la mère de famille est heureuse et a le droit de le montrer. C’est même à ses yeux une nécessité. « Tu es plus importante que la robe. C’est toi qu’elle doit mettre en valeur ». Un sourire appuyant le commentaire, l’Enchanteresse se tourne vers le cortège de vendeuses. « Je vois quelque chose de très épuré pour elle. Moins de tissu, moins de longueur, les épaules dégagées. Mais pas de bustier ». Toute à ses réflexions, elle cherche le regard approbateur de son amie et comprend vite qu’elle a toute sa confiance. Alors, le chérubin endormi retrouve sa place aux côtés de son frère, et l’Empoisonneuse regarde la fiancée retourner en cabine tandis qu’elle s’apprête à prendre les directives du shopping.
Une robe élégante au tomber simple, presque droit, attire rapidement son attention. Elle l’imagine déjà dedans, la déesse de la Terre, connectée à son élément, entre élégance et nature sauvage. « Que penses-tu de celle-ci ? » Les doigts gantés saisissent délicatement l’étoffe et la brandissent en direction de la rouquine. Le deuxième essayage ne fait pas non plus l’unanimité, mais la dernière trouvaille semble plaire davantage à l’assemblée. « Avec quelques ajustements, je suis sûre qu’elle sera parfaite ». Le plissé du tissu lui donnera des airs de déesse, le dos nu mettra sa féminité en valeur avec finesse, et le raffinement des matières rappelera la pureté de l’amour qu’elle transpire.
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Annalisa Birdwhistell & Aislinn O’Reilly
Le chérubin toujours entre les bras, l’herboriste s’enfonce dans de nouveaux rayons. Le cortège de vendeuses la suit tandis qu’elle observe les robes, partie à la conquête d’un entre-deux parfait entre sa vision personnelle de la tenue et les envies plus fantaisistes d’Anna. Leurs goûts sont différents, et si son intuition sait révéler ce qui correspondrait le mieux à son amie, elle réalise que sa première proposition se rapproche un peu trop de ce qu’elle-même aurait voulu porter.
Les yeux perdus dans les amas de tissus blancs, elle sent son palpitant s’étreindre en ravalant sa nostalgie. Elle se souvient qu’elle a failli être à sa place, il n’y a pas si longtemps ; et si pour elle la préparation du mariage n’a pas tant d’importance que pour Annalisa, la symbolique perdue la gonfle de chagrin et d’amertume. Pas de robe ni non plus de convives, pas de banquet, pas d’artifices, une cérémonie simple où ils n’auraient été que tous les deux lui aurait suffi. Elle et celui qu’elle pensait le bon, âme soeur retrouvée dans cette vie comme dans les précédentes.
« Je crois que celle-ci pourrait lui plaire ». Comme elle s’égare dans ces pensées pénibles, les prunelles azurées finissent par accrocher une nouvelle pièce. A mi-chemin entre leurs deux souhaits, l’étoffe passe aux mains des vendeuses, qui lui permettent ainsi de la voir de plus près. « Tant pis pour le bustier. Ca lui va bien. Je crois qu’elle va l’adorer ». Un sourire entendu met fin à ses recherches, et l’irlandaise s’en retourne à son siège.
L’enfant est déposé dans son landau aux côtés de son frère. Quand Siobhan se relève, c’est pour mieux admirer le nouvel essayage, et serrer dans ses bras son amie émotive. « Je t’en prie. Tu es radieuse ». Elle l’embrasse à son tour, sèche les larmes roulant sur ses joues, et s’écarte d’un pas pour mieux la contempler. « Alors, c’est celle là ? ». Tandis qu’Annalisa acquiesce, la déesse s’empresse de tenir les vendeuses au courant d’un simple geste.
Le temps s’égrène, les couturières font leur travail, et quand enfin leur mère est délivrée de leur emprise, les nourrissons sont emportés par l’herboriste jusqu’au comptoir. Les réservations faites, une partie de la note réglée, les deux amies se contemplent longtemps, heureuses pour l’une et l’autre, et regagnent finalement la sortie.