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When you'll hear the following tune

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When you'll hear the following tune - Jeu 19 Sep - 11:00







When you'll hear the following tune
Bastet & Circé





Pantin qui l'observe ahuri à l'autre bout de la pièce, contemple sa fin sur le divan au velours sombre. Elle griffonne sur un papier, dessine les contours de son visage, sa muse au corps brisé. D'entre toutes Will est sa préférée, la seule qu'elle conserve comme pour se souvenir, faire perdurer la satisfaction d'avoir le parfait contrôle sur l'âme et l'enveloppe charnelle d'un être humain. La substance qui lui court les veines est de sa création, Will est sage, il entrouvre les lèvres quand elle lui demande de manger ses baies, il les avale et lui fait un show personnel, la laisse observer petit à petit son être quitter toute envie d'être maître de lui-même, laisser tout aller, perdre le contrôle. La musique assourdissante des lieux ne vient pas frapper les mur de son bureau, c'est la pièce la plus insonorisée des Douze coups depuis l'intérieur et depuis l'extérieur. Eve est sujette aux migraines, Circé apprécie le silence qui lui rappelle son Eea, l'île qui l'a accueillie qui lui a offert ses entrailles quand elle fut exilée par son père. Eve lève les yeux, revient reproduire l'émotion qui transparaît de ses yeux quand il est en train de planer dans un vide infernal. Et Will a confiance en elle, malgré ce qu'elle fait aux autres, il sait qu'elle peut changer d'avis d'un moment à l'autre, vendre sa personne à plus offrant. Will est parfait esclave, Will n'a plus rien à donner à la vie, il a été brisé et entre les mains d'Eve c'est une thérapie de jouissance, de bonheur qu'elle lui offre avec ses petits bonbons. Il sourit, sa tête bascule en arrière et elle laisse de côté son dessin le range dans son bureau pour le reprendre plus tard. Elle en fera sans doute une peinture qu'elle viendra exposer dans les couloirs de son établissement et pour entendre les plus riches apprécier son art, terrifiant et fascinant, comme si « elle avait peint ce qu'elle avait eu sous les yeux » à ce moment là.

Eve quitte son bureau, referme les pans de son kimono en soie qui dévoilaient sa lingerie et les marques de dents laissées par la frénésie de Will. Maintenant son petit chat n'est plus capable de bouger son corps, à la merci de sa maîtresse. Elle se penche vers lui embrasse son front et dégage ses mèches imbibés de ses sueurs d'effort. « Tu es fatigué Will, tu vas aller dormir. » Elle fait venir ses hommes qui soulèvent le corps de Will et le mènent jusque dans une chambre, là où elle ne le verra plus pendant quelques jours sans doute.

« Quelqu'un est venu vous voir. » La voix tremblante de son homme de main, quand les doigts d'Eve passent sur sa joue, parce qu'il a été aussi son petit porcelet préféré. Un bon paquet l'ont été,  mais majorité d'entre eux n'ont pas l'opportunité d'avoir une vie après. Et lui il a été suffisamment résistant pour qu'elle finisse par lui confier le rôle le plus important. « Quelqu'un que je connais ? » Non. « Alors dis lui que je ne reçois personne. » Quelques messes basses à l'oreille, ce qu'il sait de la personne qui l'attend, ce qu'ils ont attrapé dans ses poches en la fouillant à l'entrée, elle n'est pas venue pour mettre un nom sur celle qui tient le Douze coups, elle est venue pour autre chose. Hoche la tête, Eve lui demande de faire son travail pour faire venir l'invitée spéciale jusque là. Elle défait la soie sur ses épaules pour enfiler sa robe et prépare de quoi accueillir son invitée comme il se doit.  Liqueur ambrée fait maison, baies pilonnées, filtrées, fermentées. La couleur varie, celle ci rappelle à s'en méprendre un bon whisky.

Les pas de son homme de main reviennent sur le seuil de son bureau laissé ouvert, parce qu'elle n'a rien à cacher malgré que son identité se fasse désirer. Elle se tourne vers l'invitée, adresse un large sourire et vient à sa rencontre. « Eve Luther, ravie de faire votre connaissance. » Dans sa main elle lui offre la boisson, porte ses lèvres à la sienne qui ne provient pas de la même bouteille. « Venez vous installer, on ne sera pas embêtées par la musique ici. » Son homme de main ferme la porte, maintenant c'est entre elles. Eve est curieuse de savoir ce qui l'amène, et pourquoi ces baies sont en sa possession.  


(c) DΛNDELION
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enfant terrible
Sahar Benhadi
BLAZE : honey.moon
CREDITS : big bad wolf
FACE : emeraude toubia
DOLLARS : 1979
SACRIFICES : 784
PORTRAIT : When you'll hear the following tune NZNW0Og
ANNEES : 36
CŒUR : inintéressé
RÉINCARNATION : bastet
TALENT(S) : contrôle des félidés - toucher solaire - psychométrie
FACTION : enfants terribles (mambo du clan)
OCCUPATION : antiquaire et dealeuse d'informations
GENÈSE : primus stade 6
TALON(S) D'ACHILLE : un goût du pouvoir trop prononcé ; les ET ; sa chair
RUNNING GUN BLUES : When you'll hear the following tune YWI5PTP

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When you'll hear the following tune - Sam 21 Sep - 19:30



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@eve o. luther@sahar benhadi

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De son pas assuré, la divine franchit le seuil étincelant des Douze Coups. Sourire discret au coin des lèvres et regard affûté, elle désapprouve la fouille qu’elle subit à l’entrée mais s’y soumet sans discuter. Sous les néons blafards, deux agents de sécurité parcourent la peau hâlée de leurs gros doigts calleux. Chacun des gestes fait tinter les chaînes et l’or de la gorge aux chevilles ; la chair se crispe au contact inévitable et l’égyptienne se dresse sur ses talons légers. Le menton relevé, les pupilles fixent l’horizon. Elle se force à rester immobile en attendant que ce moment désagréable vienne à s’achever. Enfin, au bout de longues minutes qui lui paraissent interminables, les mains s’égarent dans les drapés et en extirpent la raison de sa venue. Des baies, de formes et de tailles similaires, plus colorées qu’un ciel de 4 juillet. « Je sais précisément d’où elles viennent », argue-t-elle en affrontant l’un des gorilles du regard. Tous ses petits oiseaux ont suffisamment chuchoté à son oreille. Ici, la propriétaire fabrique et distribue ces billes qui ont failli coûter la vie à son fils. Des stimulants auxquels les divins sont sensibles ; elle a donc plus d’une raison d’attirer son attention. « On peut passer commande ? », elle demande alors que les deux hommes lui rient au nez. Comme toujours, on ignore qui elle est. On mésestime sa force et ses talents et cette fois ne fait pas exception. Loin d’être intimidée, la féline répond aux rires gras d’un rictus conquérant. S’ils ont l’air confiants et surtout inconscients des armes qu’elle pourrait cacher, elle aussi l’est. Avant elle, quelques Enfants Terribles ont déjà investi les lieux ; d’autres viendront après. Pour la plupart de nouveau libres, ils se répandent en nuée. Des dizaines, invisibles, prêts à intervenir et la défendre si le besoin s’en fait sentir.

On disparaît, la fait attendre, et puis enfin la guide jusqu’à l’antre ardemment désiré. Sahar observe, les lumières, les murs, l’art parfois suspendu à ces derniers. Enfin, le parfum enchanteur lui parvient depuis la porte du bureau ouvert. Elle s’y glisse avec flegme comme on l’invite à le faire et note déjà dans un coin de sa tête une partie de son argumentaire. Trop facile à atteindre, la chimiste a décidément besoin de revoir ses méthodes. Et il est vrai que l’égyptienne n’est pas venue la voir sans d’autre arrière-pensée que celle de la punir pour ses méfaits.

« Sahar », rétorque la Terrible à celle qui vient à sa rencontre. Un fin sourire aux lèvres, elle contemple longtemps les doigts et l’aura écrasante. Bien heureuse d’échapper à la poignée de main traditionnelle, elle s’empare de la coupe et la garde contre elle. Un bref hochement de tête, la divine entend la porte se refermer sur elles. Elle s’avance et prend place sur un large fauteuil.  

En face d’elle, un bureau. Et déposées sur la surface, les baies confisquées au préalable par l’agent de sécurité. Sahar les observe longtemps, puis dévisage son interlocutrice. Belle, une fleur emplie d’épines, maligne visiblement mais toujours pas assez.
Elle est seule avec elle et pourtant détendue. L'assurance, l'habitude. Elle va jusqu'à se montrer familière sans pourtant lui manquer de respect. Mais les rapports de force doivent toujours se jouer au plus vite ; « Tu en as d’autres ? », ose enfin l’invitée, posant le verre auquel elle n’a pas touché, et triturant entre ses doigts deux billes bleutées.  

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