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Stranger than anything you could imagine

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Stranger than anything you could imagine - Lun 25 Nov - 12:08

Stranger than anything you could imagine

Il est difficile de rencontrer un homme qui veuille bien entendre une vérité désagréable



Le Silver Arrow... Je n'avais jamais foutu les pieds dans cet endroit. Sans doute parce que chaque fois que je passai devant, j'étais couvert de boue et de sciure de bois et donc ne rentrais pas dans les critères sélectifs pour avoir le droit d'en franchir les portes. Ça ou le fait que je détestais les night-clubs du plus profond de mes viscères. Cette culture du paraître, du superflu et du mensonge... tout ça m'horripilait et me donnait envie de pénétrer dans ces lieux pour les exploser de l'intérieur. Mais ça Hadrien, c'était illégal. Et comme j'aimais bien la liberté, je me contentais de m'en tenir éloigné. Sauf ce soir...

Ce soir, je voulais des réponses. Il m'avait fallu du temps pour retrouver l'identité de Némésis, que j'avais croisé durant ce fâcheux soir à la mairie. Elle m'avait maîtrisé (dieux merci), me mettant hors d'état de nuire en un éclair. Mais je ne voulais pas me venger. Déjà, je devrais la remercier. Sans elle, qui sait quels dégâts j'aurais pu causer. Mais surtout, surtout, je voulais savoir comment elle avait fait. Comment elle avait réussi à résister à l'influence de Khaos là-bas ? J'voulais bien admettre que je n'étais pas le plus difficile à manipuler. Mais merde. Ils avaient réussi à avoir Ah Puch, moi et je ne sais plus qui... C'était un coup d'éclat assez impressionnant. Et si je voulais organiser une résistance face à ces types, je devais en apprendre plus sur eux.

J'avais donc accepté de bien m'habiller pour entrer dans le club. J'avais tressé mes cheveux et ma barbe, enfilé une chemise et une veste sobres mais qui passaient bien. Et ça avait fonctionné. Les vigiles m'avaient laissé entrer. D'après les infos que j'avais obtenu, elle devait avoir un bureau dans les lieux. Je fis donc ce que je savais le mieux faire. Je me rendis au bar, commandais une bière puis demandai, non sans difficulté à cause du raffut ambiant, où se trouvait-elle. Je prétextai un rendez-vous et insistai fortement sur l'urgence de la situation. Le barman, un petit jeune qui devait sans doute encore percer ses boutons d'acné, m'indiqua le chemin pour me rendre jusqu'à son office. Je le remerciai d'un pourboire et me rendis directement là-bas, engloutissant mon verre d'une traite avant de l'abandonner sur une table, de traverser la distance qui m'en séparait et de toquer à la porte. Je n'attendis pas une réponse et pénétrai dans la pièce comme un barbare, en lâchant.

Némésis ? Tu te souviens de moi ? Faut qu'on cause.

Sans avoir fait attention si elle était disponible ou non. Ce qui n'était visiblement pas le cas vu la présence d'une autre femme dans la pièce. Toutes les deux me regardaient avec des yeux grands ouverts, comme si je débarquai pour distribuer des cadeaux de Noël.

Oups...


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Stranger than anything you could imagine - Mer 4 Déc - 17:23

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Un rendez vous avec Preeti pour avoir ses premières impressions de son travail ici. ; Sybille veille toujours au bien être de ses employés et à l'intégration des nouveaux venus. Beaucoup de monde travaille ici et elle sait que parfois il peut y avoir des rivalités, entre danseuses, entre artistes. Elle tient à mettre un point d'honneur, ici ce n'est pas une maison close, chacun est libre de ce faire ce qu'il veut, avec qui il veut dans le principe du respect de tout le monde. Le temple d'Eros abrite des danseuses pour l'ambiance, pour le spectacle des yeux, et ces dernières portent ce qu'elles veulent. Pas de nu, pas de strip tease, elle ne veut pas tomber dans le cliché des boites avec des femmes totalement déshabillées bien que l'endroit se prête à l'érotisme. Elle a pris rendez vous avec Preeti pour s'assurer que tout va bien pour elle et qu'elle se sent bien, si elle a des remarques ou des questions à propos du travail ici. Elle l'a alors accueillie avec une tasse de café, prenant le temps de bien l'écouter.

Trois coups secs sur la porte, Sybille n'attend personne et doute que Pace l'interrompe en plein rendez vous. Elle n'a pas le temps d'ouvrir son tirroir pour sortir son arme que déjà la porte est ouvert à la volée. Elle se lève de sa chaise, ses ailes qui se déplient légèrement font chuter la chaise et elle voit alors dans l'embrasure une présence non désirée, ou du moins non attendue. La jeune femme remarque connaître ce visage, un regard à Preeti savoir si elle est dans le coup de cette visite trop soudaine pour la garder détendue, puisque cette dernière semble tout aussi surprise, Sybille reporte son attention sur le nouveau venu, l'arme à la main. Elle la braque sur lui, trop prudente, trop choquée par les événements ayant eu lieu au Piada qu'elle prend ses précautions. Il n'a pas l'air offensif, lui dit qu'il souhaite lui parler et alors elle fronce les sourcils.

Telle entrée dans un endroit relié à la Nuova Camorra a de quoi faire rebondir les cœurs d'adrénaline. La jeune femme soupire, en comprenant qu'il ne s'agit pas d'une attaque. Ce type là a vrai dire elle l'a déjà confronté, ayant réussi à le stopper avant qu'il ne fasse trop de dégâts et blesse d'autres personnes. Vient il pour se venger ? Elle ne ressent pas de l'animosité ou alors elle n'est clairement pas en phase et malgré sa carrure imposante et sa personnalité visiblement tempétueuse elle pense clairement qu'il l'aurait déjà attaquée ou du moins qu'il se serait pointé avec une arme sans lui adresser un mot. Puisque ce n'est pas le cas elle descend d'un cran cette tension, baisse son arme et soupire.

« Que voulez vous? »


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Stranger than anything you could imagine - Ven 13 Déc - 17:05

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My fingers claw your skin, try to tear my way in. You are the moon that breaks the night for which I have to howl
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Ça y est, après quelques semaines à travailler avec Sybille et ses autres salariés, j'étais convoquée dans son bureau.


"Une entrevue de routine", me disais les autres, et pourtant je ne pouvais pas m'empêcher d'être nerveuse.


J'aimais l'endroit où je travaillais: le groupe était sympa, la patronne était gentille avec moi et nous étions libre d'interprétation tant que la pudeur était un minimum respectée.


Je dansais parfois avec d'autres danseurs orientaux, parfois pour faire de l'Odissi, parfois juste en danse du ventre. Mais souvent je se représentait seule, interprétait la musique differemment, prenais l'espace et créais quelque chose de nouveau. J'aimais l'ambiance. J'aimais le travail qu'on y faisait.


Alors lorsque la patronne m'avais convoquée, une crise d'angoisse était arrivée : elle n'était pas satisfaite de mon travail? Est ce qu'une règle que je ne comprenais pas avait été outrepassé ? Le matin de l'entretien, je passa près d'une heure à répéter mes tocs de stress: remettre la serviette de la cuisine correctement, la renlever, la replier, la renlever... Laver le sol, voir une trace, laver le sol... Puis l'heure de partir avait sonné, et avait mis ses bottines en cinq secondes et tourna vingts fois ma clé dans la serrure de l'appartement.


Après cinq minutes de réglage de loyer avec la proprio (comme à chaque fois que je rentrais ou sortais de chez moi), je me dirigeait vers le Silver Arrow.


Le bureau est propre et soigné, une tasse de café fumante devant la place du chef, et la dite chef dans son fauteuil incliné. Malgré tout, le rendez vous n'a pas l'air formel, et ce petit détail aurait pû me rassurer jusqu'à ce que la porte toque.


Je n'ai pas le temps de comprendre qui pouvait arriver ou ce qu'il se passait réellement que je voit Sybille se tendre, et la porte s'ouvre brutalement. Je suis encore plus estomaquée lorsque la chaise tombe, déséquilibrée par une volée de plumes. Des plumes. Mon cerveau disjonctent.


Pire encore, la voilà qui sort un flingue du tiroir et le braque sur le géant barbu qui apparait à l'entrée. Ce degré de violence si peu conventionnel pour un indien, et encore plus pour moi, me fait me replier sur moi même .


C'est le stress. C'est le stress. Tu es en pleine hallu. Ça va aller Preeti. Respire.


Le fauteur de trouble se met à parler, et je lève la tête pour tenter de comprendre. Je ne sais pas s'il m'a remarqué, mais au moins sa posture non agressive à l'air de calmer la chef, puisqu'elle baisse son arme.


Je respire mieux.


Mais qu'est ce qu'il se passe?!


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Stranger than anything you could imagine - Lun 16 Déc - 9:06

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Et merde... Moi et ma connerie/précipitation/tout autre moyen que vous appréciez pour se foutre dans le pétrin. Il avait fallu que je fonce tête baissée. La situation le justifiait peut-être. Le retour de Khaos était une raison valable pour qu'on se permette des décisions un peu osées et des entrevues insoupçonnées. Mais quand même, j'aurais pu faire un effort...

Heureusement, Némésis se montra coopérative et, après avoir passé une seconde à me braquer un flingue sur le crâne (je ne m'en offusquai même pas, l'habitude sans doute), elle le baissa et accepta de discuter. Je soupirai instinctivement, soulagé, avant de lui répondre.

Je suis là pour Khaos. La mairie, tout ça. De tous ceux qui se sont révélés ce soir-là, t'es... vous... me rattrapai-je in extremis. Vous êtes l'une des seules à avoir su garder le contrôle. Je n'ai pas retrouvé l'autre, le Maya, ni les autres qui ont pété les plombs ce soir-là.

Je m'arrêtai un instant, les souvenirs de mes actes durant cette nuit tragique refluant dans mon esprit. J'avais littéralement explosé, menacé des innocents, détruit partiellement la mairie, le tout en me croyant dans mon bon droit. Je me détestais pour ça. Mais je voulais arranger les choses. Je voulais corriger tout ça. Et pour ça, je devais en savoir plus.

Je... Je voulais savoir comment vous aviez fait. Comment vous aviez réussi à garder la tête froide, à vous contrôler lorsqu'ils sont intervenus ?

Nouveau silence de ma part avant de reprendre, avec un peu plus de confiance et d'aplomb dans la voix.

On peut pas les laisser en liberté. Pas après ce qu'ils ont fait...
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Stranger than anything you could imagine - Ven 7 Fév - 11:36

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L'entretien avec Preeti aurait juste dû être un instant sympathique pour faire connaissance avec elle et voir si le travail au Silver Arrow correspond à ses attentes. Malheureusement l'entretient vire au rouge, gestes rapides de son arme braquée sur l'intrus, puisqu'il ne montre pas d'animosité. Elle sait que Khaos y était pour quelque chose ce soir là où elle l'a vu attaquer la foule, mais en ignorant sa position elle ne pouvait pas prendre le risque qu'il attaque le premier sur son territoire. Elle range son arme, un regard porté sur son employée qu'elle était prête à protéger sans mal. « Assieds toi Preeti, tu ne crains rien » Pas quand tout un tas d'hommes sont près a rappliquer a son commandement mais surtout parce que de ce que dit cet homme elle comprend vite qu'il était sincère quand il montrait pas de signe hostile. Personne n'a réellement compris ce qu'il s'était passé à la mairie, et la vision de Aura perdant le contrôle a été très déstabilisant. Elle ne sait pas comment elle n'a pas été possédée par Khaos alors que d'autres si. Sybille sort de derrière son bureau et prend trois verres avec un vin italien, elle ne sent plus les effets de l'alcool mais toujours amatrice de son goût.

« Je n'en sais pas plus que vous malheureusement. Ma collègue a été victime comme vous. » Elle revient avec les verres, les dépose et les remplit. Un pour Preeti, pour la détendre un peu et un pour le nouveau venu. Il a raison quand il dit qu'ils ne peuvent pas les laisser se promener, d'autant plus qu'il est officiellement de retour. « Personne ne sera épargné...Mais nous ne savons pas non plus comment nous y prendre pour les arrêter a part attendre qu'ils se montrent. » elle ne sait pas comment cela va se dérouler et elle déteste cette sensation de perte de contrôle alors que jusque là ils s'en étaient très bien tirés. « Je ne pense pas que tous les panthéons soient prêt à coopérer contre lui, il y a trop de conflits. »


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Stranger than anything you could imagine - Sam 8 Fév - 9:47

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L'arme disparaît aussi vite qu'elle est apparue, et les paroles de Sybille qui se veulent rassurantes ne font que me laisser en pleine perplexité.

"C'est une caméra cachée ou je délire totalement?"

Comme un réflexe de protection, je porte mes doigts contre ma poitrine cachant le petit cachet contre les nombreux problèmes du syndrome qui m'habite, dont les hallucinations, mais hésite et finis par le laisser à sa place. La sensation est inhabituelle, et semble trop réelle pour une hallucination ordinaire.

Ma patronne sort de l'alcool et je refuse son offre, le regard interrogateur posé sur le nouveau venu: Pas question de perdre le peu de lucidité qui m'habite encore!

Occultant ma présence, les deux protagonistes commencent à discuter de Kkhaos, de panthéon et tout un chmilblick incompréhensible. Je me lève du siège que Sybille m'a convié à prendre et balbutie:

"Excusez moi, je ne devrais pas être là à écouter vos conversations... Je reviendrais plus tard pour discuter, je crois que je ne me sens pas très bien... Veuillez me pardonner, Sybille, Monsieur..."

Oublié, le nom de l'homme brusquement apparu, et impossible de remettre la main dessus, laissant ma phrase dans un suspense de malaise.


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Stranger than anything you could imagine - Jeu 13 Fév - 20:32

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Némésis esquivait la question. L'autre était paumée. C'était une déesse pourtant. A moins qu'elle ne fut pas encore bien au courant de toute sa situation. Et merde. Bah, tant pis. De toute façon, un jour où l'autre, elle allait apprendre de quoi il en retournait. Autant que ce soit le plus tôt possible. Et avant le début du merdier réel surtout.

En attendant, je fus un peu rassuré (pas trop non plus) d'apprendre que je n'avais pas été le seul à sombrer dans la folie ce soir-là, et qu'elle n'en tenait pas rigueur à ceux qui avaient vu leurs barrières mentales céder. Au fond de moi, je n'avais clairement pas envie d'avoir la déesse de la vengeance contre moi. Néanmoins, lorsque la petite nouvelle voulut partir, je la retins d'un geste de la main.

Autant que vous restiez Madame. Le plus tôt vous saurez pour cette guerre qui se profile, le mieux vous pourrez vous préparer.

Je reportai mon attention sur Némésis.

Il doit bien y avoir un moyen de leur faire prendre conscience de la menace qui plane sur nos têtes ? Ils savent tous ce qui s'est passé à la mairie.

Ou alors, crevures comme ils étaient, ils allaient attendre que leur porte-monnaie soit visé et seulement là, réagir. Si c'était là leur tactique, ils pourraient bien tous crever que je ne m'en émouvrai pas. Néanmoins, je ne voulais pas en arriver à cette extrémité.

Tu l'as vu comme moi. Et nous ne sommes pas les seuls. n'y a-t-il pas moyen de déclarer une sorte de trêve, d'union sacrée le temps de régler ce problème ?

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Stranger than anything you could imagine - Mer 25 Mar - 10:12

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Preeti tente de s'échapper et devant son mal être visible, Sybille culpabilise un peu de l'avoir laissée voir ça. Mais elle ne peut pas protéger tout le monde et leur faire croire que tout va bien, d'autant plus si elle travaille ici, elle doit savoir qu'il y a aussi des risques d'attaque. Et avec ce que Khaos leur fait endurer ce n'est pas parce qu'elle n'est pas du panthéon Grec qu'elle n'encoure pas le moindre risque, tous les dieux sont concernés. « Il a raison Preeti, on ne peut plus faire comme si le danger n'était pas imminent. Tu es en sécurité ici je fais tout pour. » Elle l'invite à s'asseoir et lui sert de l'eau puisqu'elle ne prend pas l'alcool. Elle a l'air tendue, quand ce sera moins le cas, Sybille aimerait bien avoir son avis extérieur à la problématique.

« Le problème pour moi c'est que la méfiance est trop présente entre les clans, même s'ils s'unissent il y aura la crainte que l'un d'eux en profite. » Elle pense a la Bratva notamment qu'elle considère comme perfides et sournois, opportunistes quel que soit le contexte. « C'est ce qui nous fera défaut, ne pas avoir de confiance totale même si nous combattons le même ennemi. » C'est problématique, il a raison ce type, c'est en unissant leurs forces que ces problèmes là pourront s'arranger. « Mais je ne suis pas bien placée pour prendre les décisions, pour ça il te faudra voir les plus hauts placés. » Elle sourit, il n'est pas question de lui vendre les noms, mais il doit comprendre qu'elle n'a pas le moindre pouvoir sur ce que fera la Nuova Camorra. « Cependant je suis d'accord avec toi. » Ça n'empêche pas, déesse de la vengeance ou pas, elle est capable de mettre sa rancune de côté pour un temps à partir du moment ou ça sert le bien commun. Elle l'a déjà fait par le passé, en étant au service de Zeus alors que sa haine pour lui et pour majorité des Olympiens était bel et bien là. « Des solutions il y aurait celle d'avoir l'assurance que personne ne profitera de la situation. Une simple trêve n'apaisera pas les cœurs désireux de vengeance. » Elle croise ses doigts pour les poser sur son bureau. « Ou alors quand il y aura trop de morts, les chefs se réveilleront. » Hélas ce n'est que la stricte vérité, c'est souvent comme ça d'ailleurs, il suffit d'un problème pour que les gouvernements assurent toujours qu'il est trop tôt pour prendre des mesures drastiques.


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Stranger than anything you could imagine - Mer 25 Mar - 23:27

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D'un geste, l'homme me propose de rester. Je me rassois, totalement dépassée par les événements, essayant de me faire petite, histoire qu'on m'oublie et que je puisse sortir discrètement de cette discussion, ce rêve ou cette hallucination débordante...

Sybille m'apporte un verre d'eau après mon refus d'alcool, et je lui lance un regard de remerciement qui me semble presque enfantin, comme une petite fille qui remercie son idole, un modèle intimidant et à qui on ne refuse rien.
Puis les deux protagonistes reportent leur attention sur eux, et je n'ai plus qu'à sortir le pop corn. De toute façon, je dois être dans un film...

Les mots qu'il prononce, la "guerre", la "menace", les "unions sacrées" me largue, et je reste comme deux ronds de flans devant ce géant nordiques aux mots si forts, et ma patronne que je côtoie quotidiennement mais avec une paire d'ailes en plus. J'ai certainement l'air demeurée.

Et ça ne s'arrange pas lorsque la boss y répond: "l'ennemi", "la trêve", "les morts"... Mais où suis je? On dirait un compte rendu dans un film de guerre, alors qu'on est en Amérique, en 2019, et ma seule guerre est clairement administrative pour faire bouger la police et les motiver à retrouver ma fille... Chacun sa croix, dira-t-on, mais j'ai un peu de mal à comprendre les enjeux qui se concertent devant moi.

Boah, de toute façon c'est surement une hallucination...


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