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It's us for them - Sahar

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It's us for them - Sahar - Jeu 28 Nov - 20:46


Les mains dans le dos, les doigts emmêlés entre eux, Savannah tourne en rond comme un fauve en cage. La situation n'a de cesse d'empirer et chaque fois tout lui retombe sur le coin du museau comme si elle était la cause de tous les malheurs de cette fichue planète.
Diriger un gang c'est avoir du pouvoir, certes, beaucoup de pouvoir même, mais c'est aussi prendre les coups pour tout le monde et venant de toutes parts. Les cernes sous les yeux de la matriarche se creusent un peu plus chaque jour et son cœur s'emballe trop souvent en ce moment, comme à cet instant précis sans aucune raison apparente.

Inspirer.
Expirer.
Compter jusqu'à dix et se rasseoir.
Empoigner la bouteille et son téléphone.
D'une main se servir un verre dépassant largement le raisonnable et de l'autre faire défiler son répertoire.

Ce soir.

Envoyer.
Puis, alors que la clochette de la porte d'entrée retentit annonçant l'arrivée d'un nouveau client, ajouter un second message tout aussi succinct que le précédent.

21h. C'est moi qui invite.

Le verre est à moitié vidé en une gorgée brûlante mais revigorante alors que le téléphone, lui, est fourré au fond de la poche. La gérante du Folie à Deux émerge de derrière le rideau en velours pourpre qui tapisse une partie du mur du fond de sa boutique, avec un sourire aimable plaqué sur le visage. Elle a tellement pris l'habitude de jouer avec son image qu'il monte même jusqu'à ses yeux sans le moindre problème.  «Si je peux vous être d'une quelconque aide, n'hésitez pas, je suis à votre disposition.» Elle se rend derrière le comptoir et pose une fesse sur le tabouret avant de faire mine de se concentrer sur un registre quelconque alors que son esprit est pleinement occupé à anticiper l'entretient qui aura lieu le soir même en ces lieux. Se confronter à la mambo qu'elle vient de convoquer est toujours délicat, mais elle ne peut plus se permettre de l'éviter, le sujet est trop important pour être encore remis au lendemain, elle l'a déjà bien trop fait tarder.
Elle relève la tête lorsque la jeune femme qu'elle surveillait d'un œil discret de temps à autres lui pose une question, les joues écarlates et elle répond sur un ton enjoué «Bien sûr, vous pouvez vous en servir aussi bien seule qu'en couple, c'est l'avantage de ce genre de petits objets. Sans compter le prix qui vous permet d'essayer sans vous ruiner si vous n'êtes pas tout à fait certaine d'apprécier.»

Une fois la vente effectuée, elle raccompagne la cliente jusqu'à la porte qu'elle lui tient poliment avant de la refermer à double tour derrière. Elle éteint ensuite tous les interrupteurs et autre petites guirlandes lumineuses et retourne au verre qui l'attend et aux comptes qui ne vont pas se faire tous seuls pour patienter jusqu'à l'arrivée de la jeune femme.

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Sahar Benhadi
BLAZE : honey.moon
CREDITS : big bad wolf
FACE : emeraude toubia
DOLLARS : 1983
SACRIFICES : 784
PORTRAIT : It's us for them - Sahar NZNW0Og
ANNEES : 36
CŒUR : inintéressé
RÉINCARNATION : bastet
TALENT(S) : contrôle des félidés - toucher solaire - psychométrie
FACTION : enfants terribles (mambo du clan)
OCCUPATION : antiquaire et dealeuse d'informations
GENÈSE : primus stade 6
TALON(S) D'ACHILLE : un goût du pouvoir trop prononcé ; les ET ; sa chair
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It's us for them - Sahar - Sam 7 Déc - 15:58



IT'S US FOR THEM.

@savannah boudreaux@sahar benhadi

Nuit noire déjà quand la déesse s’avance sur les pavés rutilants de Downtown. Le centre de la ville détonne avec son île chérie. Ici, pas de marchands aux quatre coins des rues. Pas de déchets sur les avenues, pas de bâtiments délabrés. Pas d’enfants qui serpentent entre les riches passants pour les délester de leurs biens, et disparaître aussi vite qu’ils sont apparus.

Ce soir, la divine a chaussé de nouveaux talons. Courbes drapées dans des tissus décents, un long manteau léger aux pans qui remuent dans son dos, elle a laissé ses chaînes et ses tenues d’Orient pour se fondre à merveille dans le décor d’une Arcadia en deuil.

Car depuis quelques jours, on ne parle plus que du drame survenu à Town Hall, et de la mort du Maire. C’est la raison de sa présence ici, dans cette zone qu’elle a fui avec tous ces compères, après avoir été aux premières loges pour assister au meurtre.


Un vent glacial fait trembler l’égyptienne alors qu’elle évite les boulevards en s’engouffrant dans une ruelle. Tout déraille par les temps qui courent, et la météo ne fait pas exception. A cette pensée, les orbes ébènes se redressent vers le ciel si tôt dénué de soleil. Inhabituel pour la saison, même pour des habitants du Maine. Comme les plus avertis, la divine appréhende un coup bas du Chaos. Ce ne serait pas la première fois que les éléments subissent son influence, et elle redoute qu’une nouvelle fantaisie du Primordial ne les frappe tous de plein fouet ; après tout, les serviteurs du désordre leur ont promis l’Apocalypse cette nuit-là à la Mairie.

Avec l’agilité d’un chat, elle se faufile jusqu’aux lettres dorées qui ornementent la devanture. Contourne l’entrée principale - possiblement fermée à cette heure là, pour regagner l’arrière du magasin. Là, la mambo s’immobilise devant une porte double et fouille la poche intérieure de sa veste. Après quelques secondes, elle en extirpe un téléphone et ses doigts courent sur le clavier.

je suis là

envoie-t-elle, précise, sommaire. Elle signale sa présence au lieu d’envahir son espace, parce que les intrusions et les mauvaises surprises font trop souvent partie de leur lot quotidien. Et tandis qu’elle patiente jusqu’à ce que la Mère elle-même vienne l’accueillir, la déesse entreprend de passer en revue tout ce qu’elles ont à se dire.    
Beaucoup trop de choses à son avis, qui n’auraient pas mérité un entretien privé, mais des échanges devant tout le Conseil. Encore des cachotteries, et des façons de faire qui creusent un peu plus le fossé qui les sépare déjà.

L’antiquaire n’a aucune envie d’être là. Le dos droit et la mâchoire serrée trahissent sa crispation, et la tension s’immisce entre les deux silhouettes à peine la Mère a-t-elle ouvert la porte.

« Savannah », un salut solennel, un regard qui dévie, et voilà l’égyptienne qui s’avance avec flegme dans l’antre des plaisirs charnels...


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It's us for them - Sahar - Lun 16 Déc - 3:46

Bien qu'elle dirige fièrement l'établissement aux mille plaisirs depuis  sept ans, Savannah ne s'est jamais vraiment fait aux chiffres et tout ce qui va avec. D'ailleurs ils dansent actuellement devant ses yeux, sans queue ni tête, trop de virgules, trop de zéros, décimales et centaines se confondent. Le regard ahurit, la gérante jette un coup d'œil au verre entièrement but une première fois puis de nouveau remplis, mais à peine entamé cette fois, c'est certain, ça ne peut pas venir de là. Pourtant il leur pousse maintenant des petites pattes et ils se mettent à galoper à travers la pièce en mettant tout sans dessus dessous. Et voici un neuf qui ouvre grand sa gueule pour pousser un cri strident.

bip bip bip

Réveillée en sursaut par la sonnerie de son téléphone, elle décolle le visage de l'épais cahier à spirale, sa joue seulement protégée des lignes d'encre par la présence salvatrice de son fond de teint qui a légèrement coloré la page. Elle raccroche au nez de l'interlocuteur sans même prendre le temps de décrocher en amont et se débarrasse du stylo qu'elle a gardé dans l'autre main durant sa courte sieste. Vient ensuite le moment de se maudire à voix haute. Comment a-t-elle put s'endormir ainsi alors qu'elle attend de la visite ? Tient-elle réellement à se faire trucider aussi jeune et dans son sommeil en plus ?
Un soupire exaspéré lui échappe alors qu'elle finit par se saisir de son smartphone pour envoyer un texto à l'interlocuteur qu'elle a envoyé bouler, quelque chose du genre "Excuses moi chéri. Occupée. Imprévu de dernière minute. Mange sans moi et chauffe les draps, je sais pas à quelle heure j'aurais fini." Fréquenter Savannah c'est faire un millier de concessions et risquer pas mal de déceptions, on ne va pas se mentir, mais il parait que ça fait parti des choses qui font son charme. Du moins, c'est ce qu'elle dit, à voir si ses conquêtes sont du même avis.

Un échange s'engage, les messages s'enchainent à un rythme soutenu, quelques photos s'ajoutent à la conversations et la température semble monter à toute vitesse dans l'arrière boutique. Savannah est à deux doigts de quitter la boutique en courant pour rejoindre l'apollon qui l'attend chez lui, mais c'était sans compter sur un correspondant qui s'incruste sur son écran, une notification qui se superpose à une image à ne pas mettre entre toutes les mains.

______________________________

                                                         Ce soir.
                              21h. C'est moi qui invite.


je suis là                                                      

______________________________


La voilà refroidie à la vitesse de la lumière.
Chemisier est reboutonné correctement et c'est tout aussi raide que l'invitée à laquelle elle s'en va ouvrir qu'elle rejoint la porte.

« Sahar »

Elle s'efface pour la laisser entrer et vérifie d'un coup d'œil circulaire la ruelle avant de soigneusement refermer.

« Excuses moi de t'avoir conviée au dernier moment, mais tu sais ce que c'est les journées à rallonge et tout le reste. »

Voix glaciale, politesse de façade, elle ne peut s'empêcher de jauger la mambo d'un regard relativement acide. Elles ont presque l'air de deux combattantes prêtes à se sauter à la gorge, là debout, se faisant face au milieux des cartons empilés. La matriarche tire une chaise qu'elle lui désigne avant de rejoindre la place qu'elle occupait quelques instants auparavant.

« Je t'en prie installe toi. Tu veux boire quelque chose peut-être ?»

Elle ne peut s'empêcher de retarder encore un peu les hostilités avec une question inutile et elle repense une seconde à la soirée si agréable qu'elle aurait pu passer plutôt que de devoir se farcir la féline et le récit d'événements qu'elle préfèrerait oublier si ça ne mettait pas autant en péril un équilibre déjà plus que précaire.
Mais elle n'a pas le choix, alors :

A vos marques.
Prêts.
Partez.

« Tu te doutes de ce qui m'a amenée à réclamer ta présence, n'est-ce pas ? »
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It's us for them - Sahar - Dim 22 Déc - 13:28



IT'S US FOR THEM.

@savannah boudreaux@sahar benhadi

La Benhadi s’avance et son regard se pose sur tous les recoins de la pièce. Il ne s’agit que d’une arrière-boutique et bien peu d’éléments en dehors des cartons entreposés et de la papeterie, attirent son attention ; pourtant, elle ne peut réprimer un sourire prétentieux, fossette qui se dessine sur la joue basanée, et révèle un mépris qu’elle n’a jamais caché. Elle juge, aujourd’hui plus que jamais, celle qui a perdu sa confiance au fil des décisions et des années. Lui parler, la croiser même est devenu difficile, et se retrouver seule avec elle dans son antre, est définitivement un exercice dont elle se serait bien passée.
Mais la Mère reste la supérieure, celle qui tire les ficelles malgré que la féline l’en trouve indigne. Alors c’est bel et bien à l’égyptienne de ravaler sa morgue et de baisser les yeux, tandis qu’elle prend ses aises à la place indiquée.

Les premiers mots sont ignorés, simplement balayés d’un bref mouvement d’épaule. D’un côté comme de l’autre, la raideur est de mise. A travers son aura, la divine peut sentir le dédain que la Belle lui renvoie ; tout son corps est un véritable miroir qui lui réfléchit l’amertume et le supplice d’être là.
Aucune n’a envie d’être seule avec l’autre ; les deux préféreraient sans doute se sauter à la gorge plutôt que faire semblant. Mais des enjeux plus gros que leurs deux égos réunis les ont appelées à se retrouver là, prêtes à se mordre la langue pour garder leur sang-froid.

Un instant, la féline tourne le dos à Savannah ; le temps de défaire un à un les boutons du manteau, et de déposer ce dernier sur le dossier de son siège. Elle s’installe, accepte sa proposition, même si elle sait que désormais l’alcool ne l’aidera pas à mieux supporter ce moment.
Les gestes de la Mère sont observés - décortiqués même, et l’égyptienne se saisit sans attendre du verre qu’elle a rempli. Elle en scrute la surface et respire les effluves à distance, attendant que son hôte soit la première à lancer le sujet. La cheville qui trépigne sous la table trahit son impatience, et la colère qui monte quand la voix vient enfin déchirer le silence.

Les prunelles de Sahar rencontrent celles de Savannah. Ses mâchoires se resserrent, et son poing se referme au dessus du bureau. « On aurait déjà dû en parler », lui siffle la mambo, premier reproche qui tombe comme un couperet.
Trois jours se sont déjà écoulés depuis le drame ; trois jours de trop, à son avis, alors que la menace qui pèse au dessus de leur tête a pris plus d’ampleur en un soir qu’en une année entière. La nonchalance de la Lwa l’exaspère, parfois, et c’est ce sentiment qu’elle lui inspire qui l’empêche fortement de croire à son âme de leader. Il suffirait qu’elle se montre un peu plus concernée, souvent, pour que les tensions entre les deux s’apaisent.

« Khaos est de retour », affirme l’égyptienne, non pas pour la révélation car tout le monde le sait déjà ; mais pour appuyer l’importance de leur réunion actuelle.
Elle repense à ce soir à la Mairie ; au désamorçage de la bombe, à l’assassinat de Thompson. Les souvenirs se mélangent et elle craint d’oublier des détails en en faisant le récit. Mais le Chaos Primordial reste une priorité.

« Il était là. Ophelia était là », insiste-t-elle, la gorge un peu serrée. « C’est elle qui a commis le meurtre, et elle n’était pas seule ». Son esprit lui rejoue la scène, s’attarde sur le sourire carnassier de la gamine. « Il y avait une dizaine de personnes avec elle. Je n’ai pas pu distinguer leur aura, mais d’autres ont réussi ». Une once d’agacement teintée de culpabilité vient danser dans ses pupilles ébènes. La féline préférerait assurer plutôt que de relater les informations recoupées auprès de récurrences externes au clan et de maturité plus élevée. Mais elle n’a pas le choix et continue sur sa lancée : « Ce qui nous pousse à penser qu’il peut s’agir de foudroyés... » Elle porte son verre à ses lèvres et en avale le contenu d’une traite. Le silence qui s’invite vient marquer l’inquiétude quant aux différentes hypothèses que d’autres, comme elle, ont déjà suggéré. « ... Ou d’autre chose », lâche-t-elle, les orbes rivées sur la Mère, attendant les effets de la bombe.

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It's us for them - Sahar - Mar 7 Jan - 22:20

Une fois l'approbation obtenue elle lui sert donc un verre qu'elle lui tend avant de finir par s'asseoir en enfonçant une main dans sa poche pour feindre une décontraction qui ne saurait évidemment tromper personne, mais il parait qu'à force de faire semblant, certains croient dur comme fer à leurs propres mensonges. Ainsi peut-être qu'elle finira par non pas se détendre, mais au moins se décrisper, ce qui n'est pas gagner à en croire ses doigts qui s'agitent nerveusement dans le repli de tissus.

Elle pose ensuite sa première question, rhétorique, mais qui a tout de même le mérite d'entamer le sujet plus que conséquent. Comme pour apaiser sa gorge agressée par la simple phrase qu'elle vient de prononcer, elle avale une gorgée en soutenant le regard de la féline planté dans le sien et trésaille imperceptiblement lorsqu'elle lance la première attaque. La poigne se resserre sur le verre, les jointures blanchissent légèrement, mais elle serre les dents pour continuer de se comporter en adulte responsable, en Mère plus ou moins bienveillante qui ne décapite pas sa progéniture dans une arrière boutique, qui ne lui crache pas non plus à la figure qu'elle tient absolument à tous ses enfants même si cela semble lui être inconcevable, ce n'est pas le moment. Pas encore. Il leur faut rester concentrées sur le rapport en premier lieux. Sur le bordel sans nom qui est en marche.

Elle a beau le savoir, s'être plus ou moins préparée psychologiquement, elle ne parvient malgré tout pas à empêcher une frisson glacé de remonter le long de sa colonne vertébrale à l'évocation de Khaos. Les doigts cessent de s'agiter dans la poche et c'est cette fois son poing qui se serre, au moins, Ophélia a le mérite de faire oublier pour un instant l'animosité que Savannah éprouve à l'égard de sa mambo.
Elle est en apnée quasiment depuis le début du récit et ne se rend compte qu'elle a arrêté de respirer qu'au moment où elle se retrouve obligée d'inspirer profondément, le cœur au bord des lèvres, les yeux larmoyants.

« Ça peut pas être autre chose. »

Le ton est tranchant alors qu'elle saute de sa chaise comme un diable qui surgirait hors de sa boite pour se mettre à faire les cent pas dans la petite pièce. Son cerveau tourne à toute vitesse et ses deux mains sont venues se joindre dans son dos.

« Tu m'entends Sahar ?! »

L'angoisse enfle en peu plus dans sa poitrine et filtre certainement légèrement dans sa voix alors qu'elle se tourne brusquement vers la Benhadi. Elle inspire quelques fois pour calmer les battements désordonnés de son palpitant, ce n'est clairement pas le moment de faire un malaise.

« Excuses moi. »

Ce doit bien être la première fois qu'elle s'excuse auprès d'elle et ça lui est venu naturellement, le jour est incontestablement à marquer d'une pierre blanche.

Elle se retient cette fois de se servir d'un carton comme exutoire. Shooter dedans jusqu'à voir qui de lui ou de ses chaussures finiront explosés en premier lui paraît pourtant une activité particulièrement alléchante là, maintenant, tout de suite. Ça ou coucher. Mieux, l'un puis l'autre. Ses poings se serrent et se desserrent sans qu'elle n'en prenne vraiment conscience et finalement elle lâche.

« On est dans la merde Sahar... Vraiment dans la merde. »

Merci captain obvious pour cette intervention de qualité.
De retour auprès de son verre elle le finit d'une traite et cette fois se met à pianoter du bout des ongles sur la couverture de son registre.

« Quand tu parles d'une dizaine... C'est plutôt cinq... Ou quinze ...? »

Elle plisse les yeux et pince les lèvres en prononçant le "quinze" redoutant largement la réponse.

« Et leurs auras, c'est le cas de tous ? Tu crois qu'ils sont tous... Spéciaux...? »

C'est drôle, elle a de plus en plus de mal à déglutir.
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It's us for them - Sahar - Sam 1 Fév - 18:58



IT'S US FOR THEM.

@savannah boudreaux@sahar benhadi

Elle aurait pu pester encore. Lui dire que ce n’est pas trop tôt, qu’elle aurait dû réaliser depuis longtemps, et la faire venir bien avant... Pourtant, la Benhadi préfère se contenter de cette prise de conscience, et l’apprécier à sa juste valeur. Les enjeux sont trop grands pour perdre une seule seconde supplémentaire à se descendre et à se critiquer. Peut-être pour la première fois, elle reconnaît que Savannah a le sens des priorités, et surtout la notion du danger qui les concerne tous.

Il y a de quoi frémir à son annonce, de quoi envisager le pire. Alors, la mambo ne rebondit pas sur la crainte évidente que la Mère manifeste. Elle choisit le silence pour appuyer sa théorie, car il n’y en a pas d’autres à son avis... « Les Foudroyés, les Monstres, les Héros. Ca ne semble pas si difficile à croire si le retour des précédents est bien son oeuvre ». Sahar a déjà retourné la question. Les Anciens parlent d’entités puissantes et antérieures aux leurs ; elle n’est pas encore assez perspicace pour en être certaine, mais elle est bien prête à les croire.

« Onze, très exactement ». La féline avale une gorgée de son verre et le repose à même la table en le regardant fixement. « Mais rien ne dit qu’ils étaient tous présents ». Elle s’arrête brusquement, soupire en repensant aux paroles échangées le soir de l'événement. « Il a forcément des fidèles. J’ignore combien, mais je crois qu’on l’a sous-estimé trop longtemps ». Je suis légion, mots gravés dans la pierre lors du bal de l’Eden Manor, résonnent encore à ses oreilles. L’égyptienne est certaine que Khaos n’est pas étranger aux drames que les clans ont connu depuis ce fameux soir. Trop de meurtres et de disparitions, de règlements de compte... Peut-être bien qu’Ophelia a des infiltrés. Peut-être que l’épidémie était son oeuvre. Comment savoir alors que leurs moyens les plus puissants - à savoir les oracles - se sont toujours montrés inefficaces pour déjouer ses plans ?
Et si son objectif est de semer le trouble en les rendant paranoïaques, voilà qui est réussi…

« Ceux-là l’étaient. Je n’en sais rien pour les autres, s’il y en a ». C’est drôle, car les deux n’ont jamais parlé comme ça, du moins en dehors du Conseil. Mais le bien des leurs et l’urgence semble pouvoir les réunir, les pousser à s’entendre, alors… la chance est à saisir.

« Tu dois convoquer le Conseil. Nous devons en parler aux nôtres, et programmer une rencontre avec nos alliés ». La mambo relève ses yeux sombres pour capter le regard de la Mère, et ne plus la lâcher. « Et peut-être les autres... ». Elle suggère à mi-voix, plus sérieuse que jamais.

Qu’importe finalement l’avis de Savannah sur le sujet. Ce n’est pas son devoir de mambo que de la ménager. Et puisqu’elle pense que c’est peut-être une option favorable pour le Clan, elle se doit de la partager. Ce n’est pas non plus comme si elle craignait réellement d’attiser sa colère en évoquant en évoquant les mexicains…

« J’ai parlé au Commandante de la Calavera cette nuit là. Nos deux clans ont collaboré pour désamorcer la bombe supposée, un peu avant l’apparition de Khaos et de ses sbires ». Elle semble retenir son souffle, choisir ses mots avec prudence alors qu’ils sont déjà tout prêts. « Ensuite… il s’est passé des choses étranges. Des récurrences étaient comme… » Elle marque une pause pour terminer son verre, et le pousser sans réfléchir au devant de son hôte. « ... possédées. Quoi qu’il en soit, je pense qu’il serait bien d’envisager une trêve avec les mexicains. On pourrait discuter. Ils étaient là et leur chef a été victime de ce tour de Khaos. Ils sont aussi concernés que nous par tout ce qui est arrivé, et ce qui nous menace… »  

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