Our last dance ★ @Ismael Alcaraz
(si il y a une tenue) + (soundtrack)
Les premiers rayons du soleil venaient lécher les toits des buildings d'Arcadia, traversant la fenêtre et caressant le visage encore endormi de la jeune avocate. Le bout de son minois se mit à se mouvoir, se parant d'une moue singulière si caractéristique de ses réveils matinaux. Sa bouche entrouverte laissa passer un profond et bruyant bâillement d'éveil, à peine retenu par un revers de main tardif. Son corps faiblement vêtu se mit à s'étirer longuement sous les draps, puis, enfin, ses paupières acceptèrent de côtoyer les premières lueurs du jour. Un regard posé à ses côtés, Alexandra nota avec étonnement que la place était vide. Le coussin ne portait pas les marques de la nuit, et le plat de sa main vint caresser la surface froide du matelas.

La moue se fit plus étrange encore, comme vexée de souligner l'absence de son compagnon de vie. Il n'était donc pas rentré cette nuit. « Merde. » Cracha-t-elle tout en laissant retomber son crâne blond sur le coussin. C'est après de longues minutes, passées à ruminer sa frustration et sa colère, que la belle décida de sortir de ses draps chauds pour affronter le jour. Elle ne pouvait décemment pas rester enfermée toute la journée dans l'appartement de son mec. Le réveil indiquait neuf heures passées. Même le dimanche, il fallait bouger, et Alexandra avait déjà son programme imprimé dans son crâne pour tenter d'oublier l'absence du propriétaire des lieux.

Bouger, pour ne pas cogiter, et pour éviter de casser les nombreux cadres qui illustraient leur parfaite vie de couple. Car oui, les photos d'Alexandra et de son compagnon fleurissaient un peu partout dans la demeure. Sur des étagères. Dans les toilettes. En gros plan dans le salon. Même quelques magnets personnalisés soigneusement alignés sur le frigo venaient leur rappeler leurs dernières vacances en Europe. Depuis que la jeune russe avait posé ses valises, elle avait imposé sa marque et son style dans ces lieux froid, au grand damne du propriétaire de l'appartement qui était aussi devenu la victime de ses goûts décoratifs.

« Dis Siri. Joue ma playlist détente. » Sa voix claire raisonna dans la salle de bain tandis qu'elle laissa tomber ses vêtements de nuit sur le carrelage immaculé. D'un geste, elle actionna le robinet de la baignoire et laissa l'eau chaude s'écouler dans la cuve en émail. Un peu de mousse. Quelques gouttes d'huiles essentielles. Un peu de musique. L'endroit offrait de parfaites dispositions pour oublier ses tracas du quotidien. Alexandra se plongea dans l'eau chaude du bain, jusqu'à ce que sa nuque blonde touche la surface mousseuse. « Aah » Grogna-t-elle de plaisir. Fermant les yeux, déposant l'arrière de son crâne sur le rebord de la baignoire, elle se laissa aller à la paresse et à l'écoute de la musique qui avait désormais envahi tout l'appartement.

---

Our last dance ★ @Ismael Alcaraz
(si il y a une tenue) + (soundtrack)
Ses muscles, immergés dans l'eau chaude et savonneuse, étaient totalement détendus. La musique douce et légère, envahissaient l'appartement et l'esprit de la belle, désormais à moitié endormie dans le bain qu'elle avait fait couler. L'énervement semblait lointain. Elle sentait les quelques parcelles de peau, qui entraient au contact de l'air ambiant, se contracter naturellement. Alexandra était plongée dans un espèce d'état de transe méditative, parfaitement à l'écoute de son propre bien-être, faisant fit pendant quelques instants de ses tracas du quotidien. Ces instants étaient essentiels, vitaux même. Ils lui permettaient de tenir bon dans des moments qui pouvaient la surcharger émotionnellement. Et ce matin, l'avocate n'avait pas envie de se perdre dans la colère.

Les paupières toujours closes, Alexandra ne remarqua pas la venue de la somptueuse chatte persane au pelage immaculé. La ravissante créature, au port princier, vint s'aventurer autour de la baignoire à la recherche d'attention. Le bout de sa queue touffue, qui fendait l'air avec fierté et suffisance, venait frôler délicatement le bout des doigts de sa maîtresse qui pendaient mollement dans le vide. « Mhh. » Grommela la jeune endormie. D'un mouvement de la main, elle tenta d'éloigner la duchesse velue. « Tu auras à manger après, laisse-moi tranquille veux-tu. » Vexée par la réaction de son humaine et par son manque de considération, la chatte partit se réfugier sur un tas de linge propre, légèrement en hauteur. La boule de poils au museau écrasé, posée tel un sphinx souverain, gardait ses orbes claires rivées sur sa maîtresse.

Soudain, un cliquetis familier se fit entendre à l'entrée et la fit sortir de sa torpeur. Enfin, c'était pas trop top. La moue figée dans une solide expression de frustration, tout comme la bête qui patientait toujours en hauteur que son petit-déjeuner soit servi, Alexandra décida de maintenir ses paupières closes jusqu'à l'arrivée de son compagnon. La voix d'Ismael, envoûtante et mielleuse, se fit entendre à l'entrée de la pièce. Têtue, la jeune femme ne bougea pas d'un iota, elle se contenta d'un léger tressaillement de lèvres lorsque ce dernier vint déposer sa bouche sur son front en guise de salutation matinale. Elle le sentit s'asseoir à ses côtés, un coude posé sur le rebord de la baignoire.

La question d'Ismael glissa près de ses oreilles et lui fit ouvrir les yeux. « J'ai eu très froid cette nuit. » Commença-t-elle en plongeant son regard glacial dans le sien. La pique était volontaire, comme pour lui rappeler un peu plus qu'il avait fait une grosse bêtise. « Car tu n'étais pas là, encore une fois. » Toujours bien appuyer là où ça fait mal, sans la moindre subtilité. Malgré tout, Alexandra connaissait, ou pensait connaître, les raisons de ces absences répétées. Mais elle n'arrivait toujours pas à s'y faire, après tant d'années.

---

Our last dance ★ @Ismael Alcaraz
(si il y a une tenue) + (soundtrack)
Neuf ans. Voilà neuf années que la jeune avocate partageait la vie de son partenaire de barreau. Neuf années durant lesquels ils avaient côtoyé la vie, l'amour, même parfois la mort. Toujours liés, toujours fidèles, ils avaient traversé à deux ce long parcourt semé d’embûches. Neuf années de partage, d'écoute, de tendresse, à apprendre à se connaître et à s'adapter à l'autre. Pourtant, malgré ces neuf années passées à côté de cet homme qu'elle aimait, Alexandra avait toujours cette étrange impression de ne pas le connaître. Pas entièrement. Des zones d'ombre subsistaient, qu'Ismael n'avait jamais voulu éclaircir en effaçant ses interrogations à coup de baisers. Habile joueur, tendre partenaire, la jeune femme s'était toujours contentée de croire en ses explications, restant dévouée à son amour qui avait, un jour débarqué dans sa vie tel un ange salvateur. Il était son ange, sa vie. Et pourtant, elle ne savait rien de sa réelle personnalité.

Les excuses tant attendues vinrent mourir dans le creux de ses oreilles, accompagnées d'une grimace de circonstance. Le cœur allégé d'un poids, profondément touchée par la sincérité qui suintait de sa voix, la belle continuait cependant de maintenir une expression ferme de neutralité, comme si elle attendait un peu plus que ces trois petits mots gémis si tendrement près de son visage. Il ne s'agissait plus de caprices. Plus après neuf ans. Alexandra avait passé le stade de la simple colère enfantine. Néanmoins, elle ne put retenir une risette amusé lorsque les paroles de son compagnon ciblèrent Charlie, la chatte persane qui se trouvait près d'eux. Elle ne répondit rien, exprimant simplement un espèce de soupire désabusé, face à la touche humoristique qu'il avait lâché pour détendre l'atmosphère. Dommage, c'était bien essayé.

Ismael, comprenant aisément que les paroles seules ne le sauveraient pas de son naufrage, décida de passer l'étape supérieure en déposant mille baisers sur sa peau de porcelaine. Clairement réceptive à ce genre d'avance, la belle parvint à se détendre sous le passage des lèvres de son compagnon, laissant même ses lèvres se arquer dans un sourire gorgé de tendresse. « Mh, oui, continue. » Murmura-t-elle de façon lascive. La tentative de détournement prit fin lorsque la duchesse blanche parvint à les rejoindre sur le bord de la baignoire. Ses miaulements aiguës, ses coups de pattes sur le haut du crâne de son rival moustachu, finirent par mettre momentanément un terme à la parade nuptiale entamée par Ismael. A coup de miaulements stridents, la bête fut promptement éloignée des lieux, abandonnée le plus simplement du monde derrière la porte de la salle de bain. Faisant fit des coups de griffes qui venaient marquer le revêtement en bois de la porte, le mâle retourna auprès de sa belle pour continuer ce qu'il avait entamé quelques secondes auparavant.

Où s'étaient-ils arrêtés ? Faignant de réfléchir, Alexandra finit par lui répondre sur un ton exagérément las : « Tu me disais que tu m'aimais, et que tu étais désolé de m'avoir encore abandonné. Tu me disais aussi que tu allais rapidement enlever ces vêtements qui empestent la clope pour me rejoindre dans mon bain. » Ses yeux de biche rivées en direction du visage de son compagnon, la belle ne s'arrêta pas là. C'est avec le sourire aux lèvres, cette fois-ci bien sincère, qu'elle ajouta : « A force de dormir seule, j'ai les muscles tout tendus. J'aurais besoin d'un bon massage pour guérir tout ça. » Les sous-entendus étaient très clairs. Son petit sourire en coin ne laissait pas de place à l’interprétation.

---

Our last dance ★ @Ismael Alcaraz
(si il y a une tenue) + (soundtrack)
Elle avait vu ses lèvres aguicheuses s'étirer de satisfaction à l'écoute de sa remarque. Sa moustache frétilla presque de désir lorsque l'invitation au délassement vint s'aventurer près de ses oreilles. Le mâle avait compris qu'il avait vaincu les foudres de sa femelle, à coup de baisers et de tendres caresses. Vile créature, habile manipulateur. Ces années de vie commune lui avait appris à connaître la jeune femme qui se prélassait dans le bain. Il pouvait souligner chacun de ses défauts avec aisance, mais aussi mettre en avant les quelques qualités qui formaient la personnalité sauvage de sa partenaire de vie. Il l'avait surpassé, encore aujourd'hui, et c'est sans masquer cette allégresse qui arquait ses lippes pulpeuses qu'il commença à ôter ses frusques.

Un après l'autre, ses vêtements vinrent s'écraser sur le carrelage de la salle de bain. Rapidement dégagés, presque oublié dans un coin de la pièce, pour laisser place à la contemplation de ce magnifique corps nu. Toujours enveloppée dans l'eau chaude et savonneuse de son bain, Alexandra laissait son regard parcourir les courbes affriolantes de son compagnon qui la laissait volontairement languir pour tester sa patience. Chaque muscle, chaque parcelle de son corps, semblait avoir été créée pour le plaisir des yeux, pour son propre plaisir. Rien qu'à le voir nu, son intimité qui balançait innocemment entre ses cuisses fermes, Alexandra pouvait sentir la chaleur envahir le creux de ses reins. Même si elle retenait fermement ses ardeurs à la vue de la nudité de son compagnon, la belle ne pouvait masquer la rougeur apparente qui envahissait la peau laiteuse de ses joues.

L'étrange sourire qui venait arquer ses lèvres sous sa moustache ne fit que souligner un peu sa satisfaction à pouvoir jouer avec sa compagne de vie. Ismael vint se lover amoureusement dans son dos, profitant de cette soudaine proximité pour masser ses maigres épaules et ôter toute la tension malsaine qui s'y était accumulée. Appréciant cet instant de pure délire, les paupières closes pour savourer le moment, la jeune femme laissait échapper quelques soupires de plaisir. « Toujours aussi doué. » Murmura-t-elle avec sincérité. Après avoir déposé quelques tendres baisers dans le creux de sa nuque, l'homme l'encercla de ses bras protecteur comme pour prouver un peu plus qu'il était là pour elle. Rien que pour elle. « Qu'est-ce que tu pourrais faire de plus, laisse-moi réfléchir. » Dit-elle suit à la question de son partenaire.

La belle avait rapidement saisi le sous-entendu derrière sa question. Elle sentait sa main caresser le bas de son ventre, puis l'intérieur de ses cuisses, de façon provocatrice sans oser passer les frontières de son intimité. Un sourire à la fois amusé et enjôleur apparut sur son visage aux traits détendus, alors qu'elle laissait sa tête tomber de façon nonchalante sur l'une des épaules de Ismael en laissant sa gorge nue à la vue de ce dernier. « Laisse-moi te montrer ce que je veux. » Sur ces mots susurrés contre sa joue, la belle vint se saisir de sa main avec douceur. Ses cuisses s'écartèrent lentement pour laisser la main de la belle guider celle de son amant vers la zone de son propre plaisir. Ce premier toucher, presque salvateur, la fit se cabrer de plaisir. « Mh, tu m'as manqué mon chéri. » Bien sûr qu'il lui avait manqué. Les retrouvailles promettaient d'être gorgées de passion.

---

Our last dance ★ @Ismael Alcaraz
(si il y a une tenue) + (soundtrack)
Une musique classique, aux tonalités légères et estivales, s'échappait toujours des entrailles métalliques du smartphone de la belle. Elle flottait dans l'air humide de la salle de bain, plongeant l'endroit dans un monde parallèle à la fois bucolique et décontractant. La scène inspirait la relaxation, la quiétude, la volupté. Quelques rayons de soleil matinaux, emplis d'une chaleur douce, venaient caresser la peau nue et humide du couple qui se prélassait tendrement à l'intérieur de la baignoire. Des effluves épicées se dégageaient des bulles savonneuses qui flottaient à la surface de l'eau, éclatant par moment au contact d'une main voyageuse ou d'une vaguelette.

Parfaitement à son aise contre le torse de son compagnon, la jeune avocat sentait ses muscles perdre de leur raideur au fil des minutes. Elle se détendait, progressivement, au rythme de la musique, des paroles d'Ismael susurrées tendrement dans le creux de ses oreilles, et de la température de l'eau qui venait envelopper son galbe féminin avec sensualité. Ses cuisses étaient largement écartées pour laisser le passage libre aux mains exploratrices de son partenaire. Elle sentait le bout de ses doigts caresser avec une certaine retenue cette zone de plaisir retenue prisonnière dans l'eau du bain, mais aucune frustration ne vint ternir son doux visage. La belle savait parfaitement ce que son compagnon cherchait à faire à travers ses paroles manipulatrices. Un sourire sincèrement amusé étira ses lippes charnues en réaction à ce petit jeu qu'il entamait en sa compagnie.

Quelques baisers déposés, ça et là, électrisaient amoureusement la surface de son derme rendu sensible par le manque d'affection. Dans le bas de ses reins, Alexandra pouvait percevoir l'excitation de son partenaire grimper au fil de leurs caresses à travers le durcissement de ce qui se trouvait entre ses cuisses masculines. Elle pouvait voir à travers cette sensation un subtile appel à la baise, délicatement susurré contre son fessier galbé.

Ismael insista à nouveau en demandant à sa belle de préciser sa requête, manipulant son corps en chaleur en marquant sa possession d'une main ferme sur un de ses seins nus, et caressant avec douceur son intimité rosie par le désir. Décidant d'appuyer sur la corde sensible de son amant, Alexandra se mit à gémir de frustration pour tenter de l'amadouer. Rien à faire, l'homme restait sur ses positions, tout en ondulant ses hanches pour lui transmettre son propre désir qui ne cessait de croire le long de son membre. Mordillant sa lèvre inférieur pour retenir ses soupires, la belle accepta finalement de répondre aux demandes de son partenaire de vie. « Je veux que tu me doigtes, comme tu sais si bien le faire. » Commença-t-elle à marmonner, presque plaintive, gémissant son impatience tout en glissant la surface chaude de sa langue sur la joue d'Ismael pour marquer sa possessivité.

Pour stimuler toujours un peu plus l'érection grandissante de son partenaire, et lui transmettre son désir, la jeune femme profitait de leur proximité pour frotter un peu plus son bassin contre le sien. « Et j'imagine que tu auras envie de terminer dans notre lit, pour rattraper ce que nous n'avons pas pu faire hier soir. » Ce même lit, aux draps totalement froissés, qui attendait patiemment les retrouvailles torrides des deux amants.

---

Our last dance ★ @Ismael Alcaraz
(si il y a une tenue) + (soundtrack)
Le parfum âpre de la colère semblait s'être dissipé, balayé par les subtiles effluves florales qui émanaient du bain. Là, sous cette épaisse couche de mousse blanchâtre à la texture légère et aérienne, les corps nus semblaient se côtoyer sans la moindre retenue. Chaque parcelle de peau, offrait un terrain de jeu affriolant pour ces deux partenaires qui cherchaient à se retrouver après une nuit chargée de solitude. Un seul mot était sur leurs lèvres, un seul semblait obséder leurs pensées : l'amour. Après tant d'années passées ensemble, à vivre et partager le même quotidien, à se voir dans les meilleurs comme dans les pires moments, ces deux êtres semblaient toujours parvenir à se retrouver. Là, Ismael venait à nouveau de trouver un moyen de briser la glace qui s'était installée entre lui et sa compagne de vie.

Le passage de son doigt entre ses cuisses la fit se cabrer presque naturellement tant la sensation de pénétration fut libératrice. Nue, lovée entre les jambes de son partenaire, la belle laissait ses gémissements faire écho à la musique qui s'échappait de son portable. Il y avait là une forme de symbiose, une entente presque religieuse entre la belle et celui qui s'afférait à rattraper sa faute en lui procurant du plaisir à travers les mouvements lents et maîtrisés de ses phalanges dans les profondeurs de son intimité. Le plaisir était amplement partagé, alors qu'elle sentait son érection croître dans le creux de ses reins. La promesse de tendres retrouvailles s'effaçait petit-à-petit, laissant sa place à quelque chose de bien plus torride, bien plus sauvages que d'innocents baisers dans le creux d'un cou.

« Mh, tu sais que j'aime quand tu me dis ça. » Dit-elle alors qu'elle avait posé sa main sur celle d'Ismael pour accompagner le mouvement de sa main entre ses jambes. Une légère crispation se fit sentir dans les muscles de l'avocate au moment où un second doigt vint accompagner le ballet de ses mouvements. Elle dût se mordre la lèvre inférieure pour retenir un cris, consciente que les voisins n'avaient pas besoin de savoir ce qui se passait dans cette salle de bain. « Je te réserve ma journée, celle de demain aussi s'il le faut. Je suis toute à toi mon amour. » Oh oui, bien sûr qu'elle avait envie de passer sa journée avec lui, car elle savait ce qui se cachait derrière cette promesse. Difficilement perceptible en milieu aqueux, l'intérieur de ses cuisses ne cessait de s'humidifier au rythme des vas-et-viens de son partenaire. Son corps se tordait de plaisir. Sa gorge, un temps maintenue par la main dominante et possessive du mâle, exprimait les sensations qui traversaient son corps menu à travers des râles profonds.

Tu es parfaite. Ces quelques mots, si simplement susurrés dans le creux de son cou, lui firent se dresser son duvet le son de ses avant-bras. Alexandra se délectait de se faire autant cajoler par son homme. « Mh, tu es ... » Magnifique. Sublime. Parfait. Sensationnel. « ... Divin. Mon dieu, que j'aime quand tu me fais ça. » La jeune femme ne mesurait pas la portée de ses propres paroles. Sur le coup de l'émotion, elle laissa ses doigts se perdre dans la chevelure de celui qui se trouvait derrière elle, étendant ses bras vers l'arrière pour libérer sa poitrine nue, caressée par la main aventureuse d'Ismael. « Mh. Oui. » De longues minutes de caresses, d'émotions, de gémissements sonores. Puis, avant que le cris de libération ne vienne ricocher sur le carrelage mural, la belle se retourna pour se hisser face à son partenaire. Là, toujours plongée dans cette eau qui ne cessait de prendre en température, la belle toisait les orbes sombres de son partenaire à travers ses iris azurées. « Je t'aime tellement, tu ne peux pas savoir à quel point j'ai envie de toi. » Une main portée entre ses cuisses pour guider ce qui se dressait fièrement entre les cuisses d'Ismael, puis la belle vint lentement s'emboîter sur lui dans un geste tendre.

---

Our last dance ★ @Ismael Alcaraz
(si il y a une tenue) + (soundtrack)
L'union de leurs deux corps en chaleur, dans les profondeurs aqueuses de cette baignoire en émail, puisait dans les racines même de l'érotisme le plus pur. Les peaux nues se frottaient l'une contre l'autre. Les souffles venaient s'unir dans des baisers langoureux. Les regards se mêlaient comme pour profiter pendant quelques instants de leurs dernières secondes d'équilibre. Leur fil d'Ariane, celui qui les retenait encore de se jeter dessus comme de vulgaires animaux sauvages, semblait tendu à l'extrême. Un seul souffle, une seule torsion involontaire, et tout leur petit monde de bienveillance viendrait s'écrouler pour laisser place une relation emprunte d'une sauvagerie inexplicable. Mais là encore, le temps semblait jouer en leur faveur. Les deux êtres se contentaient encore de quelques caresses tendres, mêlant baisers et toucher prudes au moment où la belle avait décidé d'imposer leur union charnelle.

Comblée par la virilité de son partenaire, encrée entre ses cuisses avec tendresse, la belle sentait une agréable sensation de chaleur envahir le creux de ses reins avec force et vigueur. La satisfaction pouvait se lire sur les traits de son partenaire, qui dans un bref soupire rauque venait exprimer son ressentit lorsqu'il se mit à pénétrer langoureusement la cavité de sa partenaire. Alexandra sentit ses doigts se crisper sur les épaules musclées de son amant, mordant à nouveau sa lèvre inférieur pour retenir ses gémissements lors des premiers mouvements de bassins qu'elle entamait. « Oh si, j'ai une petite idée là, juste entre mes cuisses. » Lui répondit-elle, le sourire accroché à ses lippes alors qu'elle vint lui décrocher un baiser des plus torrides. L'avocate sentait les mains du mâle sur ses hanches, appuyant avec douceur comme pour l'inciter à les animer. En réponse quasi immédiate, et tout en laissant son corps nu à disposition des lèvres affamées et des mains aventureuses de son partenaire, la jeune louve se mit à entamer de petits mouvements de bassins pour stimuler l'excitation grandissante d'Ismael.

Alexandra avait enroulé ses bras autour des épaules du mâle, collant sa poitrine gonflée de désir contre son torse en fusio. Elle porta sa tête dans le creux de son cou pour lui laisser la possibilité d'entendre et de percevoir le rythme erratique de sa respiration. Collés l'un contre l'autre, dans cette union charnelle des plus intense, le couple avait naturellement accéléré le rythme des vas-et-viens, sans se préoccuper des giclées d'eau qui venaient parsemer le sol carrelé de la salle de bain. Les soupirs se faisaient plus bruyants, les crispations plus intenses. La belle soulevait ses hanches avec vigueur et tentant de calquer sa respiration sur celle de son partenaire qui subissait ses assauts le long de son membre en érection. « Isma ... Oh ... Isma. » Elle ne cessait de murmurer son prénom, les yeux embués des larmes du plaisir, comme pour l'intimer à continuer d'enfoncer ses ongles dans la chair ferme de son fessier tout en accompagnant ses mouvements de hanches. Pourtant, elle savait qu'ils ne pouvaient pas finir là, à se vider tous les deux dans cette eau savonneuse, alors qu'un lit défait attendait à recevoir leur semence respective en signe d'offrande matinale.

La bouche posée contre son oreille, son souffle en feu venait mordre le derme du mâle. Respiration totalement irrégulière, presque coupée par moment, la belle parvint à ralentir le rythme qu'elle leur avait imposé pendant quelques instants, pour lui susurrer quelques paroles : « Tu veux bien me porter jusqu'à notre lit mon amour ? Je nous sens un peu à l'étroit ici. »

---

Our last dance ★ @Ismael Alcaraz
(si il y a une tenue) + (soundtrack)
A bout de souffle, la belle sentait son organisme s'emballer sous les coups de reins profonds de son partenaire. Précis. Maîtrisés. Ismael connaissait Alexandra. Il savait parfaitement où appuyer, où caresser, où embrasser, pour lui procurer du plaisir. Peau à peau, baisés passionnés contre des lèvres au goût sucré et avides de sensations, mains baladeuses parcourant un derme en fusion hérissés par des décharges de plaisirs. L'union des deux êtres se faisait sous l'eau, rythmée par le clapotis régulier en fond sonore qui accompagnait leurs soupires lascifs. Il y avait là bien plus que de l'amour. Il y avait de la passion.

La séparation fut presque trop brutale à son goût, alors que le mâle retira sa virilité en toute précaution pour se saisir de sa belle dans ses bras puissants. Soulevée avec aisance, telle une plume emportée par une bourrasque de vent, Alexandra fut guidée par le prince de ses rêves jusqu'à leur coucher nuptiale, rapidement enveloppée par des caresses pour lui rappeler que l'acte n'avait fait que commencer. Allongée sur le dos dans une position de soumission totale, les cuisses naturellement écartées pour laisser le passage libre aux lèvres gourmandes d'Ismael, elle se tordait déjà de satisfaction en sentant son souffle chaud naître avec appuis contre une partie sensible de son anatomie. « Ismael. Mh. » Grognements de plaisir accompagnant des soupires sonores, ses mains venaient accompagner ce parfait enchaînement buccal en se glissant nerveusement dans la chevelure du mâle en action. Comme pour marquer un peu plus cette forme de toute puissance qu'il pouvait avoir sur elle, en fier mâle dominant qu'il était, Ismael retenait jalousement ses cuisses en otage, l'empêchant de se retirer lorsque les décharges de plaisirs se faisaient trop puissantes.

« Tu es. Mh. Divin. » Les mots lui manquaient. Le souffle aussi. Tentation forte de laisser la jouissance prendre le dessus, jusqu'à ce que les caresses intimes d'Ismael ne cesse brusquement. Encore une fois, il voulait avoir le dessus, tout contrôler à sa guise. Le petit jeu continua ne plus belle lorsqu'en quelques mouvements, la jeune russe fut retournée sur le ventre pour être possédée à nouveau par le membre viril de son compagnon. Vas-et-viens puissants, martelant avec vigueur son fessier redressé, elle poussait de multiples cris et sentait ses mains se crisper dans les draps froissés sous les vagues de sensations qui emplissaient sa féminité. « Ha. Ha. Ismael. » Redressée pour sentir un peu plus le corps en sueur de son partenaire contre son dos, elle ne contrôlait plus les tremblements de son corps, aveuglée par les larmes de plaisirs qui venaient embuer sa vue. Le souffle chaud du mâle venait mourir dans son dos, et, dans un dernier mouvement de pénétration, elle sentit la chaleur envahir sa cavité. Semence liquide s'écoulant naturellement entre ses cuisses rougies par l'acte, Alexandra commençait aussi à percevoir une sensation anormale dans le creux de ses omoplates.

Douleur naissante, à peine perceptible tant son corps portait encore la trace des endorphines sécrétées par l'union charnelle, la russe comprit à la deuxième tentative de morsure d'Ismael que cette sensation n'était pas le fruit de son imagination. Il était en train de la mordre, pour goûter sa peau. Hurlement de douleur. Frisson glacial lui parcourant l'échine, la belle sauta du lit et portant ses deux mains à l'arrière de sa nuque. Un rapide regard lancé sur le visage de son homme, pour noter le sang frais qui coulait encore de sa bouche de prédateur, l'avocate se rendit rapidement compte qu'il mâchait encore inconsciemment un morceau de chair qu'il lui avait arraché avec violence. « Qu... Que ... » Impossible pour la belle blonde de s'exprimer correctement. Entre les pleurs et les spasmes de douleurs, entre le choc et la terreur. Qu'avait-il fait ? Pourquoi ? « Ne m'approche pas ! Ne me touche pas ! Recule ! » Lui hurlait-elle, une main en avant pour se protéger de la bête féroce, une autre portée à l'arrière de sa nuque pour contenir le flot carmin qui s'échappait de la plaie béante.

Qu'était-il vraiment ? Un monstre.

Elle avait peur. Très peur. Elle était terrorisée par ce qu'Ismael, son amant, l'amour de sa vie depuis plus de neuf ans, venait de faire. Jamais elle n'aurait pu imaginer, pas un seul instant, que cet homme droit aux nombreuses valeurs seraient capables de ... de telles horreurs. « Tu ... Tu viens de me manger ... Dégage. Pars de là. Ce soir quand tu reviendras, je serais partie. Dégage avant que j’appelle la police. » Son ton état sérieux malgré les larmes qui coulaient sur son visage. Alors que son corps portait encore les marques de leur accouplement sauvage, elle sentait ses jambes trembler sous son propre poids. Toujours nue, Alexandra attendait visiblement que l'homme fauve ne s'échappe pour se rhabiller et aller chercher de l'aide. La blessure impressionnante que lui avait causé son homme aurait probablement du mal à disparaître, même avec les années. Il venait de la marquer à vie.

---