BLAZE : Tragédie CREDITS : ?? (ava) + Tumblr (gifs) FACE : Joe Gilgun DOLLARS : 3534 SACRIFICES : 225 ANNEES : 35 ans. CŒUR : Désertique, comme le Sahara. RÉINCARNATION : Djinn TALENT(S) : Octroi de vœux / Invisibilité FACTION : Neutre. Rien à péter des rivalités entre mafieux. OCCUPATION : Cuistot crado à mi-temps à l'Uncle Jay’s restaurant / Mascotte pour une enseigne publicitaire / Petite frappe. JUKEBOX : GTA soundtrack RUNNING GUN BLUES :
Money Ft. Ismael - Sam 1 Fév - 22:02
Il avait mis tout sens dessus-dessous, à chercher un éventuel reste de drogue qu’il n’avait plus. Il avait retourné son matelas, vidé ses tiroirs, ses armoires. Rien. Il n’avait plus aucun produit illicite en sa possession, pas même une malheureuse pilule de speed. Et déjà, le manque commençait à le tourmenter.
Le djinn souffrait de l'absence de psychotropes ; ça lui retournait la tripaille, ça lui empoignait le myocarde. Ça l'oppressait. La peau moite de sueurs froides, il faisait les cent pas dans sa piaule, s’acharnant sur ses ongles qu’il avait rongé jusqu'au sang. Comme souvent, il n’avait plus une flèche pour se racheter de la came et demander à son fournisseur de lui faire une avance n’était plus à espérer. Il l’avait trop fait, ce coup.
Alors il envoya des sms à ses contacts, malgré l’heure tardive. Leur réclama du fric. Une seule réponse lui parvînt, un pote qui lui disait gentiment d’aller se faire foutre. Rien de plus.
Agité, il était agité. Il ne pourrait pas passer la nuit sans pallier au malaise, il ne tiendrait pas. Il quitta fissa son appartement, se rendit dans un bar de nuit, à la réputation douteuse. Endroit suspect où le génie était susceptible de trouver quelques connaissances, d’éventuels prêteurs d’argent.
A l’intérieur de l’établissement, il alpagua maladroitement quelques individus. Leur demanda l’aumône, essuya encore des refus. C’est qu’il faisait presque peur, le Gy’, avec son insistance et son allure de zombie.
C’est auprès du bar, qu’il reconnut le minois d’Alcaraz, brun moustachu à l’air martial. Avocat de métier, il avait défendu Gy’ par le passé. Peut-être le défendrait-il encore, à l’avenir ? Pan’ s’étonna de trouver le plaidant - plutôt classieux - dans cet endroit miteux, où se côtoyaient camés, ivrognes et autres charognes. Ici, l’on était bien loin de la caste pimpante et puissante. Le génie alla aborder le juriste et sans s’enquérir de son état, il s’élança ; « Ismael mon poto, t’es perdu ou quoi ? » Il lui adressa un sourire crispé, pour faire bon genre, alors que tout, chez lui, puait le malaise. « Ça roule, depuis l’temps ? » Questionna t-il, pour la forme, avant d’enchainer très vite sur le sujet sensible ; « Dis, j’ai un p’tit service à t’demander là.. » Il passa une main tremblante dans sa tignasse, s’humecta les lèvres ; « T’aurais pas d’la thune à m’prêter ? J’suis un peu en galère en c’moment, mais promis, j’te les rendrais plus tard, sans faute ! » Ou pas.