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I'll take care of you

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I'll take care of you - Dim 19 Jan - 14:48

I'll take care of you

My fingers claw your skin, try to tear my way in. You are the moon that breaks the night for which I have to howl


I'll take care of you 3mkgv4 I'll take care of you 3m2eyy



Renard, ça va faire vingt quatre heure, oublie pas de rentrer, je bosse demain.

Lan, toujours là pour casser l'ambiance.
Je déplie mes pattes et me lève de mon perchoir au bord de l'eau avant de me faufiler vers le couloir du vieux bâtiment laissé à l'abandon jusqu'à ce qu'un bruit de ferraille écrasée me fasse regarder le sol quelques étages plus bas par une fenêtre éclatée.

La moto furieuse s'arrête de ronfler et cale, la main n'insufflant plus de carburant à la machine. Je reste une seconde à regarder derrière les bris de glace avant de décider de sortir y voir de plus près.

L'odeur du sang et de la peur est omniprésente. Je reste à l'entrée de la ventilation ouverte qui m'a permis de monter, et détaille la scène sous mes yeux canins, éclairé faiblement par un lampadaire poussif.

La femme se vide de son sang sur l'asphalte, et vu la flaque qui s'étend de minutes en minutes, elle est condamnée. J'ai toujours détesté les véhicules motorisés, bruyants, suintant l'hydrocarbure et les gaz nauséabonds, et surtout excessivement dangereux. Et de part ma peur primaire, Lan n'a jamais pu conduire. Un mal pour un bien, puisqu'elle échappe à ce genre de problèmes... Tant qu'elle fait attention et qu'on fait attention à elle. De quoi devenir amaxophobe à coup sûr.

Malgré la fatalité de la chose, quelque chose me pousse à rester regarder la mort de cette femme.
Je ne vois pas son visage, son casque le cache, et je me demande une seconde si elle est salement amochée à l'intérieur ou si le casque l'a protégé efficacement. Je me demande aussi si elle est en colère, ou si elle a des regrets, ou si elle est juste morte maintenant. La peur est l'odeur la plus puissante sur son corps, et le reste est caché par les effluves métalliques.

Renard. Faut que je bosse demain je t'ai dis. Je peux reprendre mon corps gentiment ou je te force?

Lan. Il se passe un truc. Je sais pas ce qui se passe exactement, mais si tu prend le contrôle, reste. Et s'il se passe ce que je pense, ramène la à la maison.

Je sens qu'elle prend la place, et mon dernier regard me confirme ce que j'ai pressenti: il y a un animal qui passe en ce corps esquinté...


***


Bordel, t'es vraiment incroyable! Je t'avais dis d'être à la maison, et je me retrouve aux docks, hyper loin de la maison et sans cachettes où je planque des vêtements pour me couvrir! T'es vraiment infecte quand tu veux, Renard!

Calmes toi, j'ai pas fais exprès cette fois. T'as qu'à te concentrer sur ce qu'il se passe à l'extérieur au lieu de m’engueuler en premier lieu!

J'ouvre les yeux et la première chose qui me touche, c'est le froid. L'aube est pas encore apparue et le vent marin me fait hérisser la peau immédiatement. Décidément, le froid et moi n'étions pas les meilleurs amis du monde.
La seconde... c'est la mort. Enfin, ce qui apparait être mort, vu l'hémoglobine qui mange le bitume, le corps figé et la scène morbide.

Et pourtant, un soubresaut de vie contredit la vision mortuaire que j'avais la seconde plus tôt.

Vite fait, oubliant ma nudité, je m'approche et ouvre le casque: le visage est fermé, mais les poumons fonctionnent, comme dans un coma ou un sommeil profond. Je reste figées un moment sur les grands cils de jais de la demoiselle, avant de déboucler la jugulaire, et de déposer la tête sur mes genoux.

Et maintenant, que faire?

Je réfléchis à toute vitesse: mon spot de vêtements le plus proche et à Ashmill, à une dizaine de minutes environs. Jouable, mais il va falloir être discrète, et si j'avais le temps j'aurais utilisé la métamorphose pour aller les chercher, mais bon, je n'avais pas 24 heures à tuer de plus: le taff, c'est le taff.

Et après?

Renard avait ses lubies, et j'acceptais: je ramènerais sa nouvelle curiosité dans la bâtisse qu'on squattait.


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I'll take care of you - Mer 22 Jan - 15:52

Le canin et le félin

   
   

   

Tu as peur de sortir. Tu ne sais pas bien ce qui s'est passé d'ailleurs. Ni lors de ta mort, ni la nuit dernière. Tu as fais ce rêve et tu y a pris goût, je le sais. Ton ancien patron est-il véritablement mort ? Tu espère que non, et au fond de toi, tu jubiles à l'idée que oui. D'ailleurs, le sang que tu sens au fond de ta bouche, comme un parfum oublié, te laisse dans le doute le plus noir.

Ton regard se poste sur l'extérieur au travers de la petite fenêtre et comme chaque humain qui parsème cette planète, tu te raccroches à tes possessions. Où est passée ta moto ? Qu'est-il arrivé à ton blouson de cuir ? Et surtout, d'où te viennent toutes ces blessures et les douleurs qui te rongent ? Cela me fait rire de te voir avoir peur. Dans peu de temps, je te le promets, nous seront unies à jamais et tu n'aura plus jamais peur de sortir au grand jour.

Un instant, tu te demandes pourquoi tu es dans cet endroit précis. Ce n'est pas spécialement loin de ton lieu de travail. Les questions tournent dans ta tête et te martèlent le crâne comme les pulsations d'un cœur sur une blessure. L'incertitude et le doute t'épuise.

Naturellement, tu te sens exténuée, repose-toi, ma jolie brebis. Ce soir, nous auront beaucoup à faire. En attendant, je veux que mon corps soit en forme. Tu regagnes ton lit et tu t’effondres dans l'inconscient.

Les heures s’égrènent et je sens ma volonté augmenter de secondes en secondes à mesure que la lumière décline. Encore quelques instants dans un profond repos et je pourrai me lever.

Quelque chose me fait bondir de mon lit de fortune. Je feule doucement dans le noir ma mise en garde et fouille l'origine du son de mes yeux. Il y a une présence ici, discrète.

Amicale, ou ennemie ?

Étant encore partiellement sous ma forme humaine, je me dois de me détendre afin de ne pas faire peur à l'invité.

"Bonsoir. Qui es-tu ? C'est toi qui m'a amené ici ?"


   
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I'll take care of you - Jeu 23 Jan - 0:48

I'll take care of you

My fingers claw your skin, try to tear my way in. You are the moon that breaks the night for which I have to howl


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"Bon, Qu'on se le dise Renard, il y a eu du grabuge cette nuit, et autant te dire que je veux pas me foutre dans la merde toutes les nuits, d'accord?

J'ai beau engueuler ma créature, les choses étaient ce qu'elles étaient: Qui qu'elle soit, notre nouvelle petite patiente n'était pas forcément étrangère à l'incident qui faisait flipper le quartier.

Cependant, et on le savait aussi bien l'une que l'autre, aucune de nous deux n'avais envie de la jeter dehors. Moi, parce qu'à l'évidence, la demoiselle a un visage qui ne me déplaît pas, Renard grâce à son obsession bizarre de collectionner les créatures animorphoses de la région, tels des pokémons qu'on n'enchaîne pas mais qu'on adore regarder dans la nature avec fascination et entrain.

Ainsi donc, l'inconnue que nous avions placée dans la seule chambre du squat pouvait ou non être dangereuse. Mais si l'odorat (et l'intuition) de Renard avait vu juste... ça envoyait du lourd.

Déjà, parce qu'elle s'était enfuie une fois.

Le temps d'arpenter discretos Ashmill, de déverrouillée la cage de ventilation cachant les affaires de soie, de les mettre et de refaire le trajet, l'accidentée de la route avait disparue, laissant des traces de sang partout, une moto certes un peu endommagée mais encore en état de rouler, et la scène de sa propre mort pas maquillée du tout, mais sans témoins, sans accusé...et sans victime.

De quoi laisser perplexe quiconque, sauf moi: Après tout, qui voudrait rester sur le lieu de sa mort? Pas grand monde, surtout dans cette situation.

Évidemment, Renard aurait pu trouver sa trace à l'odorat, mais j'avais déjà perdu assez de temps comme ça, et les horaires étaient les horaires et 48h de perdues aurait été un luxe qu'elle ne pouvait pas se permettre.

J'avais donc suivi les traces sanguines ressemblant de moins en moins à un pied humain, jusqu'à ce que la dernière trace, plus ronde, s'arrête à un grand carrefour. Au delà, rien de prometteur, et surtout une lassitude doublée d'une idée certaine: L'accidentée reviendrait rechercher sa monture.

C'est donc naturellement que je suis allée chercher l'engin, ai l'ai ramené au salon... à pied. La chose pesait une tonne, cependant à aucun moment je n'aurait même pensé à grimper dessus: Renard, terrorisée, hurlait déjà dans mon esprit lorsque mes mains se refermèrent sur les poignées pour la pousser, alors si j'avais posée mes fesses dessus... Mon cerveau aurait certainement implosé!

Et c'est ainsi que le lendemain, après le travail, je revenais sur les lieux. Les bords du quartiers parlaient tous du meurtre de la veille, et moi je fermais bien ma gueule (pour une fois): une paumée qui tue un mec, ça arrive, et je devais la retrouver avant que d'autre ne la trouve.

Ce fût d'ailleurs ridiculement simple: La jeune femme était devant la ventilation où Renard était cette nuit là, regardant dans le vide, probablement choquée...ou droguée. Inciter son corps à se déplacer n'avait pas été plus difficile, elle m'avait suivie plutôt docilement lorsque je lui avait parlé d'un repas...et de sa bécane.

Mais en arrivant au taudis, elle s'est effondrée sur le canapé croupissant, et je constatais qu'elle avait du rester éveillé les 24 heures, certainement en un animal enragé. Qu'importe, je l'a portait (difficilement mais surement) jusqu'au lit, la déshabillant de ses vêtements maculé de sang, lui laissant une chemise un peu trop grande pour moi pour le lendemain, et un jean trouvé dans le coin pour quelques sous. ça ne serait pas forcément à son gout, mais tant pis: Quand tout ce qu'on portait était des oripeaux, il fallait en prendre soin!

Quand au cuir...Je passais chaque pause au boulot à le nettoyer du rouge ferreux qui s'imbibait dans les coutures et les plis, maudissant cette gonzesse de n'être pas morte quelques quartiers plus loin.

Et enfin rentrée du salon, je me rendis compte que la chambre était encore fermée. Pas de trace de nourriture prise... Elle se laisser crever de faim dans ma piaule ou quoi?

Je rentre avec les restes du repas du midi qu'elle aurait dû manger, mais je remarque qu'elle dort encore. Soit, j'attendrais.

Je me cale dans un coin de la chambre, sur un fauteuil élimé, et ferme les yeux pour enlever la fatigue qui s'infiltre dans mes veines.

Ce n'est que lorsque la créature gronde dans son lit que je me permet de sourire, les yeux toujours fermés, sereine:

"Bonsoir chaton. Ravie que tu feules de nouveau, dommage que ça soit sur moi. Enchantée, appelle moi Lan. Et oui, je t'ai laissé le lit pour te remettre. Pas facile de mourir. ça arrive à d'autres ici. Si tu veux t'habiller, je t'en prie. Ce ne sera pas les trucs poisseux que tu portais à ta mort, sorry, not sorry, mais les gens aiment être habillés d'habitude. Quoi que, si tu veux te balader à poil, c'est pas moi que ça dérangera. à poil, au premier et second degré d'ailleurs, on est pas fermé aux animaux ici."


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I'll take care of you - Mer 19 Fév - 17:26

Le canin et le félin

   
   

   


La femme te répond avec politesse et une légère intonation polissonne dans la voix. Cela me fait sourire. Tu clignes des yeux plusieurs fois pour que tes yeux s'habituent à ce qu'ils sont en train de contempler. Une autre créature.

Toi, tu sais ce que tu es.
Mais elle ? Elle est une Kitsune. Je t'apprendrai plus tard tout ce que cela signifie. Tu as juste besoin de savoir qu'elle est comme toi, à deux ou trois détails près.

Je prend donc la parole à ta place à nouveau.

"C'est moi que tu appelles Chaton, Goupil ? Désolée si j't'ai fait peur. Tu es certainement la dernière personne à craindre quelque chose de moi."

Le pouvoir qui sommeille dans mes veines commence à prendre le pas sur toi. La nuit tombe finalement.
Dors petite humaine, dors.

Physiquement, je retiens encore un peu ma transformation même si je sens déjà mes cheveux se dresser légèrement et mes yeux éclairer la pénombre.

"Enchantée, Lan. Je m'appelle Amok. Je te dois beaucoup pour m'avoir sortie de là où tu m'as trouvée. Surtout que vu ta carrure, t'as du en baver pas mal."

Je m'approche de ce petit bout de jeune fille et plante mon visage juste en face du sien. Ses yeux sont fermés et je me demande un instant si elle dort. Après tout, la nuit pour le commun était sans nul doute faite pour dormir. Pour moi, elle était mon terrain de jeu.

"Je suis assez portée sur le payement de dettes, y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour toi en retour ? Je viens d'arriver mais je t'assure que je peux me rendre très utile."

Cette créature n'a rien contre la nudité ni contre les formes animales ? Intéressant... A-t-elle remarqué toutes les cicatrices volontaires dont tu es actuellement pourvue et que tu exhibes à présent derrière ses yeux clos.


   
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I'll take care of you - Mer 25 Mar - 21:02


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J'écoute avec un sourire narquois la réponse de ma petite rescapée, puis rectifie avec une nonchalance volontaire:

"Loin de moi l'idée d'avoir peur, Chaton. Là, dehors, des dizaines de badauds sont apeurés, et essayent de comprendre qui tu es, et pourquoi tu as fait ce que tu as fait. Moi, je juge pas. Tu ne serais pas dans mon lit si je t'avais pris pour une menace."

Ce qu'elle avait fait ou pas et pourquoi, je m'en foutais en réalité. Qu'importe, elle avait ses raisons... ou peut être qu'elle en avait aucune. Espérons juste que le mec l'ait mérité, mais en vérité ma foi en la justice était beaucoup trop faible pour en avoir quelque chose à carrer. D'autres mourraient dehors, beaucoup par ici. Les clans régnaient sur la ville, elles et leur lots de magouilles... et de plans qui tournaient à la tuerie. Et moi, en petite informatrice, je ne faisais pas partie des premières lignes de chasse à l'homme. Je me contentais de fouiner un peu, de rapporter ce qu'on me demandais. Rien de plus, rien de moins.

"Il est vrai que notre physique différent ne m'a pas aidé, mais pour tout te dire, j'en ai plus chier pour ta monture: c'est que c'est lourd ce machin!"

Je profite encore un peu du pouvoir que me donne mon ouïe, écoutant patiemment les pas feutrés de la bête qui rôde vers moi, jusqu'à se planter si proche. Je laisse un moment de suspens, puis ouvre les yeux sur le minois.
Joli par ailleurs.

"Désolée pour toi, je n'ai besoin de rien. Je suis une femme qui se contente de se qu'elle a, indépendante des autres. Mais si ça te ronge et que tu as une idée..."

Après 12 ans à trainer ma carcasse dans Arcadia, je m'étais fait mon trou: j'avais passé chaque thune gagnée à mon art. Mes œuvres, mes encres... Puis mon salon.
Mon temps pour la peau d'autrui, et ça me suffisait. Pour le reste, les taudis affluaient, et parfois on se faisait un délire, Sen et moi, à vivre dans le luxe des maisons secondaire de gens ras la gueule de billets. Quand il fallait manger, je cuisinais, et si j'avais pas la motivation (ou le temps, ou l'argent), Renard remplissait notre ventre la nuit, avec ses proies gratuites du parc national. Besoin de rien d'autre... Ni de personne.

Mes pensées s’arrêtent lorsque mes yeux se baissent du visage à la gorge, et je laisse couler quelques mots, pas admiratifs, mais presque:

"Et bien Chaton... T'as niqué la peau sous la fourrure! Dommage. Quoi que, c'est un beau challenge pour quelqu'un comme moi, ça donne de l'inspi..."

Après tout, tatouer sur une peau si malmenée pouvait donner un résultat épatant. Les plus grandes cicatrices pouvais devenir les plus grandes œuvres d'art, surtout quand on avait toujours fait du recouvrement, en particulier avec les yakuzas. Un travail d'orfèvre que je ne rechignait pas à faire, si tant est qu'elle me laisse sa peau quelques heures...


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