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I swear I care (Ikaar)

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I swear I care (Ikaar) - Lun 14 Jan - 23:14



I swear I care
(1er janvier, 7h30)

C’est d’un pas pressé qu’elle avance, en baskets pour une fois, eût égard à quelqu’accident en cuisine plus tôt dans la matinée. Entre Alan au téléphone, un sms à Augustin, des insultes envoyées au cousin qui aurait mieux fait de fermer sa gueule et une promesse à Ned de passer à la distillerie une fois le rouquin visité, Sinead a rentabilisé grandement le trajet à pieds la menant d’Historic District à Downtown. Ça lui a fait du bien, de prendre l’air, elle croit. Mais quand elle arrive devant l’immeuble d’Ikaar, elle a cette boule au ventre qui la prend, et cette appréhension soudaine. Elle qui a une cible la désignant avec évidence comme une traîtresse, qu’est-ce qu’elle fout à rendre visite au frère de la Reine décédée ? Est-ce même cette appréhension qu’avait déjà Nemhain quand elle lui a soufflé de prendre son arme avec elle avant de partir ?

Au pied de l’immeuble d’Ikaar, Sinead hésite.

Elle a envoyé un message à Kaleb aussi, bien sûr, elle n’est pas chienne, malgré ce que certains peuvent raconter depuis septembre. Elle ne sait pas si elle est dans son droit. Mais en même temps, les Killough, elle les connaît depuis trop longtemps pour s’en détourner à une période aussi critique. Pas le temps de composer le code d’entrée, elle enfonce la porte en s’y reprenant à plusieurs fois, gravit ensuite les marches quatre à quatre et finit par tambouriner à la porte d’Ikaar. Il est 7h30, après avoir réveillé ses propres voisins une heure plus tôt, elle s’occupe désormais de ceux de Monsieur Killough.

« IKAAR, OUVRE, PUTAIN, C’EST SIN ! »

Encore une fois, l’adrénaline pulse, pulse, pulse, et elle s’effrite aussitôt, tandis que l’attente se poursuit et que Sinead pose son front contre la porte, et se met à murmurer pour elle seule « putain ouvre s’il te plaît, ouvre »




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an riocht
Ikaar Killough
BLAZE : rage
CREDITS : rage
FACE : eddie redmayne
DOLLARS : 2780
SACRIFICES : 524
PORTRAIT : I swear I care (Ikaar) Fcf04a1c5c031f2fb27bfe978207e8d8
ANNEES : 34 années, mais quelle importance. Il peut etre ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel age, n'importe quelle vie. (01/04)
CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd.
RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes.
TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++
FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours.
OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime.
GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue.
TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
JUKEBOX : flogging molly - drunken lullabies; muse - unintended; billie eilish - bury a friend
RUNNING GUN BLUES : I swear I care (Ikaar) FQCqrDYw_o
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I swear I care (Ikaar) - Mar 15 Jan - 7:56

i swear i care
1 janvier 2019


Ça ne pouvait pas être en train d’arriver.
Ce n’était pas possible, toujours pas.

Comme tout le monde, Ikaar a célébré une bonne partie de la nuit ce passage à la nouvelle année à danser, s’amuser avec des amis comme des inconnus sous un cocktail d'alcool forts qui continuait de lui donner l’envie de danser, de faire la fête jusqu’au bout de la nuit. Ça c’était en théorie, la pratique, elle, était différente. Il était peut-être trois heures et demi- quelque chose comme ça quand sortir fumer une énième clope se transforme en cauchemar. Que les notifications sur son téléphone s'enchaînent. Y’a les gens qui répondent à ses vœux, sms envoyés à la plupart de ses contacts, sa famille principalement qu’il aperçoit. Papa et maman, Kaleb. Pas Fiona. Puis y’a les autres messages, ceux d’un Kaleb qui cherche à savoir où il est, grand-frère un peu trop protecteur qui remplace un peu les parents parfois, il faut bien le dire. Mais quand il se décide à écouter les six messages vocaux qu’il lui a laissé, c’est bien l’urgence qui se trahit dans sa voix. C’est l’horreur, la panique. Quand les derniers Killough se retrouve tout explose. Colère, rage. Deuil. Cette fois ils sont ensemble pour supporter ça. Le retour presque sept ans en arrière et le monde qui s’écroule de nouveau.

C’est sobre qu’il attend, assis sur le parquet d’une chambre inoccupée depuis longtemps, sanctuaire où l’hybris tend à se calmer entre ces murs. Mais rien y fait. La douleur, la peur...Panique s’emparant du dernier né de la famille. Ils ne sont plus que deux maintenant. C’est ce que Kaleb a répété en appelant tout le monde. En répondant à des appels de membres de la famille, du Royaume. Pourtant il a beau le répéter, il a beau l’annoncer à ceux qui ont besoin de savoir avant que ce soit partout dans les journaux, ça ne sonne pas vrai. Pas plus que l’identifier ne semblait réel. Impossible. Un cauchemar duquel ils allaient se réveiller, tous. Après la colère et les larmes il ne reste rien d’autre qu’une enveloppe épuisée, seule. Kaleb il a besoin de sortir, souvent. Son dieu, qu’il dit...Mais il a toujours été comme ça, à se barrer pour procéder les choses tout seul en le laissant derrière lui. Mais Sinead allait arriver. C’est ce qu’elle a dit. A ses pieds la bouteille de whisky n’est pas d’un grand secours. Vide, il a pourtant l’impression de ne pas en avoir bu une goutte, dernière moquerie du monde pour ce jour cauchemardesque.

Quand Sinead frappe à la porte en hurlant Ikaar se lève, dépose la bouteille vide sur le comptoir avant d’aller lui ouvrir. Qu’est-ce qu’il doit dire. Qu’est-ce qu’il doit faire. Quand le visage se découvre derrière la porte, il n’y a plus matière à réfléchir. Juste à observer son amie dans le blanc des yeux et attendre que les mots ne sortent. Que quelque chose se passe. Que les larmes reviennent et qu’il ne se jette en avant, sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit en se serrant contre elle. Il aimerait dire quelque chose. Qu’il est désolé ou bien la remercier d’être là, mais ça passe pas. Pas maintenant en tout cas. Rien ne passe ses lèvres hormis une respiration hachée par ses sanglots. Le chagrin qu’on ne pourra consoler.

Un monde qui prend fin.  
La reine est morte.

(c) DΛNDELION
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I swear I care (Ikaar) - Mer 16 Jan - 18:13



I swear I care

Elle a suffisamment pleuré ce matin dans les bras de Romàn, tout en le tapant à moitié alors qu’il n’y était pour rien. Elle n’a plus de larmes à verser. C’est ce qu’elle croit en tout cas, parce qu’à murmurer et implorer le front contre une porte, elle se sent épuisée, physiquement et psychologiquement. Lorsque la porte s’ouvre, elle a pourtant un mouvement de recul, un pas en arrière, alors qu’elle relève la tête.

You look like shit., pourrait-elle le saluer. Mais la gorge est nouée, et les yeux de la courtisane voient une peine familière poindre dans les prunelles du visité. Ils se fixent, chiens de faïence perdus sans guide. Les billes se mettent à briller et les deux rouquins se tombent dans les bras. Sinead renifle et essaie de ne pas laisser les larmes couler de nouveau. Elle doit être forte pour Ikaar, putain. Elle peut pas pleurer. Ça va, elle a déjà suffisamment chialé, hein ?

Hein ?

Non.

Un bras passé autour des épaules du Killough, elle est sur la pointe des pieds ; l’autre main qui caresse l’arrière du crâne de l’endeuillé. Les mots ne passent pas non plus et c’est muets de chagrin qu’ils se soutiennent comme ils peuvent. Elle veut retenir les larmes, mais ça roule quand même sur ses joues, et ça se perd sur l’épaule d’Ikaar qu’elle serre fort, fort, fort contre elle, aussi fort qu’elle peut, pour lui transmettre tout ce qu’elle saura lui communiquer de réconfortant, de promesses, d’amour.

Combien de temps restent-ils là ? Elle ne sait pas. Elle s’en fout, à vrai dire. Elle sait qu’on l’attend ailleurs, qu’il faut comprendre, discuter, clarifier tout ça. Mais ça patientera, les priorités placent sa survie et ses propres miches après l’état d’esprit de son ami. Nemhain voudrait prendre les armes, hurler vengeance, et bout d’être retenue dans un rôle de soin. Sinead ne pourrait pas se regarder dans un miroir si elle avait pris les sms d’Ikaar comme une indifférence sincère. Pas quand elle le connaît depuis si longtemps.

Doucement, elle dépose un baiser sur la joue droite du frère de la Reine, lui adresse ce qui s’apparenterait à un sourire mi-figue, mi-raisin, mais qui est quand même sacrément tiré vers le bas par la tristesse et le guide à l’intérieur de l’appartement, lentement, sans le brusquer. Le cœur serré, la voix éraillée d’avoir hurlé plus tôt, elle lui répète exactement les mêmes mots que Romàn lui a soufflés plus tôt : « Je suis là. Je pars pas. » Et puis, une fois que les paroles ont fait leur chemin : « Tu veux un verre d’eau ? » Pas encore le moment de faire des blagues, pour sûr.


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TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++
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GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue.
TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
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I swear I care (Ikaar) - Lun 21 Jan - 14:09

i swear i care
1 janvier 2019

Il n’a plus envie de bouger une fois qu’il est sur le pallier de l’appartement, Sinead dans les bras et les larmes innondants ses joues. Leurs, même, puisqu’il sent les larmes de la rousse traverser la chemise sur son épaule. Elle aussi, elle a du mal à tenir. Elle aussi, la forte Sinead, pleure son amie, sa reine. Mais elle est aussi courageuse, plus qu’il ne l’est, assez pour venir voir le frère de la défunte. Assez pour être là alors que son propre deuil était à perdre en compte et qu’il essayerait de l’aider du mieux qu’il peut..Mais c’est si compliqué, si difficile à avaler et les mots eux sont inaudibles. C’est juste la serrer un maximum et elle en fait de même, comme si au travers d’un étreinte si forte se dit tout ce qu’ils n’arrivent pas à dire. Y’a quelque chose de rassurant, dans sa présence, même si d’ordinaire la situation n’est jamais aussi sérieuse entre eux. C’était bien étrange de faire dans le sérieux, dans le triste alors qu’ils sont si souvent joviaux l’un comme l’autre.. Quand elle dépose une bise sur sa joue, se détache un peu et qu’elle sourit, ça n’a rien à voir avec d’habitude bien évidemment. C’est teinté de tristesse, tout comme le sourire qu’il tente de lui rendre quand la porte se referme derrière eux. « Merci d’être là.  »  Il tente, Ikaar, de détendre un peu l’atmosphère avec une petite blague, référence à quelques mois plus tôt, et les suivants, où elle lui avait conseillé de prendre un breuvage… Beaucoup moins sympathique que du whisky. « C’est devenu ta passion, l’eau ? »  Le sourire est toujours distordu par la tristesse et la voix abîmée, mais il tente d’être lui-même. Il tente d’être plus courageux, comme elle… Et d’enfin parler.

« Je crois que j’ai plus trop le choix de toute façon. »  Il essuie ses yeux avec sa manche et se racle la gorge, cherche un peu de contenance en se dirigeant vers la cuisine où la bouteille vide en était la preuve. Il désigne la fameuse bouteille d’un vague geste de la main tout en ouvrant un placard pour prendre deux verres qu’il pose sur le comptoir et la bouteille d’eau dans le frigo par la même occasion. Elle aussi aurait besoin de flotte vu à quel point ils viennent de pleurer..Sinon les deux rouquins allaient se transformer en pruneaux séchés rapidement. Il verse l’eau dans les deux verres avant de reprendre son explication. « Je peux plus rien sentir. Et je sais même pas si c’est parce que j’ai changé ou si c’est parce qu’elle est- »  morte. Parce qu’elle est morte. Il bute sur le mot, incapable de sortir la vérité de sa bouche. Trop douloureuse, trop réelle… Le corps sans vie de sa soeur qui fait son apparition dès qu’il faire les yeux comme un cauchemar qui ne veut pas le quitter. Et quand ça le fait, c’est Izaak qui prend sa place. Retour en arrière désastreux pour le survivant. Ikaar saisit son verre sous un coup de tête et en boit une bonne gorgée comme si tout allait s’arranger une fois qu’il aurait bu. C’est pas le cas. Bien entendu que c’est pas le cas, mais il pouvait essayer...Un effet placebo qu’il aimerait bien voir fonctionner.  Il pose le verre sur le comptoir et cherche à capter son regard. Il s’en veut, un peu. « Je suis désolé. J’aurais dû t’appeler pour te le dire mais je pouvais pas.  »  C’était juste un cauchemar, ce n’était pas réel… Ça allait s’arranger.

Non.
Rien n’allait s’arranger.
« J’ai du mal à me dire que c’est putain de réel toute cette merde. »  C’est comme cela qu’il conclut son segment, regrettant amèrement que la bouteille de Tullamore Dew soit vide… Et inutile désormais.  
Tu peux plus fuir la réalité avec, Ikaar.
Ça aussi c’est terminé.


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I swear I care (Ikaar) - Mar 22 Jan - 8:48



I swear I care

La porte se ferme et Ikaar s’ouvre enfin, sort de son mutisme, la remercie pour sa présence, puis s’essaie à une raillerie, qui sonne bizarrement ce matin. Elle lui renvoie une moue un peu gênée : oui, ça a changé depuis la dernière fois où elle s’était descendu la bouteille de neptra tranquillement. Nouvelle année, nouvelles résolutions, non ? Surtout promesse sérieuse de la part du Sénéchal, qui la tient dans les clous et l’aide à ne pas chercher à récupérer des bouteilles de cette merde. Secrètement, elle espère qu’il aura levé l’interdit quand ils se verront à la distillerie, mais elle range cette pensée au fin fond de son crâne pour s’occuper du frère endeuillé, de l’héritier bientôt désigné. « Je crois que j’ai plus trop le choix de toute façon. », qu’il souffle, et elle le dévisage, sans vraiment réussir à lier les points entre eux ce matin. Il est trop tôt. Le monde est trop terne. Le cerveau ne veut décidément rien calculer dans une limite raisonnable de temps. Elle le laisse faire, c’est lui le maître de maison après tout, elle pourrait faire comme chez elle, mais elle préfère ne pas le brusquer. Simplement être là. Le soutenir. Tout en tentant de ne pas vaciller elle-même. Il continue d’expliquer alors qu’elle l’interroge du regard, muette, tout en ôtant son manteau : « Je peux plus rien sentir. Et je sais même pas si c’est parce que j’ai changé ou si c’est parce qu’elle est- - Ah. Oui… Non, c’est… » Les mots se coincent. Le chagrin, forcément qui joue. Mais c’est qu’il est arrivé à ce stade où le dieu prend sa part des malheurs humains, et où son influence inhibe complètement l’organisme hôte vis-à-vis des méfaits (ou bienfaits, selon la situation) des alcools et autres drogues humains. Elle a la bouche sèche et elle prend une gorgée d’eau, en miroir de celle dans laquelle il semble vouloir se noyer. Elle veut dire quelque chose, mais c’est d’abord le regard qu’il ancre dans ses prunelles qui la maintient coite, puis il reprend, s’excuse de ne pas l’avoir appelée.

Pardon ?
S’excuse de ne pas lui avoir dit, directement.

Elle en a la mâchoire qui se décroche un peu, elle cille, elle le dévisage, les yeux qui brillent encore, des larmes qui se font indépendantes et qui roulent encore alors qu’elle s’efforce de ne pas pleurer de nouveau. Parce que c’est dur, de le voir comme ça, et surtout de l’entendre s’excuser alors qu’il avait clairement autre chose à foutre que de s’occuper d’elle à ce moment. Elle bafouille un « Dis pas de conneries… », mal-assuré, limite inaudible. Revers de pull en main, elle s’essuie les joues et les yeux et le fixe avec un sourire qui se veut consolateur mais empreint de tristesse toujours. « J’ai du mal à me dire que c’est putain de réel toute cette merde. » Elle hoche la tête, se rapproche de lui encore, le verre reposé sur le comptoir, et elle l’enlace, pose la tête contre le haut de son torse, des cheveux fous qui chatouillent le cou du Killough. Elle le serre fort, encore. Qu’il sache qu’ils partagent le deuil, même si ça n’est pas au même degré.

Et puis elle finit par souffler, au bout d’un certain temps à être enlacés comme du lierre sur des poteaux voisins : « Je sais. J’ai du mal à y croire aussi. » Et pourtant… Morte, ils ont dit, aux infos. Morte, ils l’ont répété plusieurs fois, et même quand la télévision avait été débranchée, elle continuait de l’entendre. Illusion, hallucination, poids de la culpabilité qui la prenait aux tripes, celle de n’avoir pas été là, de n’avoir pas su se réconcilier à temps, de s’être dit que c’était ce qu’elle ferait dans ses bonnes résolutions, d’avoir cru qu’elle serait immortelle. Nemhain s’est faite digue pour ce matin, elle retient tous les souvenirs qui pourraient jaillir et couler complètement Sinead. Elle ne souffre que de l’absence et de la perte d’une seule personne, et cela lui semble déjà incommensurable.

Elle finit par se délier, parce qu’elle ne pensait pas qu’elle en aurait envie, à avoir pleuré autant, jusqu’à presque s’être vidée de toute l’eau qu’elle pouvait contenir, mais elle doit s’excuser un instant : « Faut que j’aille pisser. Tu veux que je laisse la porte ouverte, comme ça t’as pas l’impression que je t’abandonne ? » Maigre tentative pour éclairer la matinée -foirée d’avance, elle s’éclipse sans vraiment demander son reste. Chutes du Niagara qui n’en finissent pas, elle essuie encore les traces humides sur ses joues et se mouche dans du papier toilette.
Quand elle ressort -mains lavées, tout le tintouin- elle a l’air plus prête à défoncer quiconque le mérite, qu’en arrivant. La courtisane a repris le dessus, mais l’amie reste sur le qui-vive et la voilà qui marche sur des œufs en interrogeant : « On sait comment elle est…? » Le mot non plus ne veut pas franchir ses lèvres. Pas devant Ikaar, pas aussi abruptement que cela. Elle ne veut pas lui rentrer dans le lard ou rouvrir la plaie creusée il y a quelques heures, mais il faut qu’ils fassent face à ce merdier, et qu’elle comprenne, qu’elle sache ce qu’il s’est passé.


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I swear I care (Ikaar) - Mar 29 Jan - 22:03

i swear i care
1 janvier 2019

Pas de certitude de son côté non plus, et juste, des mots qui ne sortent pas. Ni d’un côté ni de l’autre, constatant seulement les faits. L’alcool ne flirte plus avec son esprit, seul le goût reste, apprécié, mais peu confortant. À quoi bon boire si ce n’est pas pour sentir les maux s’alléger, l’esprit s’évader et la conscience partir. Cela devenait ennuyeux. Il devrait se pencher sur les breuvages divins, sans nul doute. Cela n’empêche pas l’homme de trouver la solution plus désastreuse encore. Parce qu’il n’y a pas d’échappatoire. Parce que Llew à l’intérieur, bourdonne, se manifeste sans lui laisser le temps de faire son deuil. Sans lui laisser le temps de prétendre que rien n’était arrivé, au bout d’une dizaine de verres. Comme si le dieu celte tente de le maintenir conscient, ne pas le laisser sombrer. Ça a suffit d’une fois, maintenant Ikaar, il devait être solide. Il devait avancer, ne pas s’abandonner. il le comprend, seul. Dans le verre d’eau de la sagesse ou simplement, dans le silence offert par les deux protagonistes en train de boire.  

En le posant, il s’excuse. Parce que c’était égoïste de ne penser qu’à lui. Parce qu’il n’a pas demandé comment elle allait, elle, à se focaliser sur le fait que le type qu’il a vu quelques heures plus tôt était en train de la découper. Ça le laisse perplexe, ça le sidère. Ce n’est pas vrai et pourtant c’était en court. Pourtant, l’année démarre ainsi. Aussi mal que la précédente s’est terminée. Oui il est égoïste de penser à son réveillon lamentable. À son incapacité de finir en coma éthylique. À ce qui va lui arriver, à lui, maintenant. Elle lui a déjà laissé le pub, certes. Les affaires sont en règles, les business vont continuer à croître… Mais c’était sa responsabilité maintenant. Le poids sur ses épaules, qui ne s’est jamais imaginer avoir à le faire. À son égoïsme elle répond pourtant que non. Qu’il ne doit pas dire de connerie que. Que ce n’est pas vrai. Pourtant il aurait dû, avoir le courage. Parce que c’était mieux de l’entendre de la bouche d’un ami que d’une alerte info sur un téléphone portable.  
Sinead, elle s’approche, retourne dans ses bras et l’écrase de sa force; Elle s’appuie sur lui et il s’appuie sur elle, la joue se posant dans les cheveux, les bras serrant la courtisane contre lui, autant qu’il le peut. parce qu’ils en ont besoin l’un comme l’autre. parce qu’elle non plus elle n’arrive pas à y croire, à ce cauchemar.

Quand elle se détache c’est pour plaisanter, et ça réussi. Un rire se fait entendre, maigre, alors qu’il imite son geste d’un peu plus tôt et essuie ses yeux du revers de sa manche. « Je gratterai à la porte au pire.  »  Réponse comme il le peut, brin d’humour pour signifier que, ça va aller. Qu’il est toujours là malgré.. Malgré tout ça. Elle s’absente un moment, au cours duquel il jette la fameuse bouteille à la poubelle, reprend un peu d’eau et attend patiemment.
Quand elle revient, c’est pour rentrer dans le vif du sujet. ils ne peuvent pas se lamenter sans agir, sans devoir mettre les pendules à l’heure. Il est sept heure quarante-huit, et ils ont besoin de faire le point. Ikaar, il inspire profondément. Comme si ça allait lui donner du courage. Comme si les doigts sur le comptoir marbrés suffiraient pour le faire tenir debout. « Ils ont rien dit. Hormis qu’elle était dans le bâtiment en feu et que, étrangement, elle a été épargnée par les flammes. »  Sourire fin, lippe tendre. C’était bien sa soeur que l’on retrouve, déesse du feu, intouchable… Et pourtant. Pourtant le sourire se flétrit, les yeux rieurs arrêtent. « Elle n’avait rien de visible, quand on l’a vu. Alors j’en sais rien. »  Ce n’était pas visible aux frères Killough, cela ne se lisait pas sur son visage. Seule la vérité y gisait. Elle était pâle, elle était glaciale. Elle était morte. C’est l’unique certitude qu’ils avaient, le feu la quitté en même temps que la vie. « J’pense que la piste criminelle est la plus envisageable. Je pense pas qu’elle se soit..Tu vois. »  Il n’a pas forcément envie de le dire, parce que ce serait pire. si elle était morte de sa propre main. « Après, à savoir qui a fait ça… On ne saura pas sans le résultat de l’autopsie, si elle révèle quelque chose cela étant. »  Il marque une pause, réfléchit. « Si elle a été soufflée par un dieu.. Peut-être qu’ils ne trouveront rien. »  C’était envisageable, cela rendrait la situation plus compliquée encore.  Comme si elle ne l’était pas déjà. Comme si les secondes s’écoulant n’étaient pas assez mornes, elles s’assombrissent.  De l’autre côté de la ville, le don de la Nuova Camorra réchauffe le banc d’une cellule de fortune.
Mais au moins, lui, il est en vie.

(c) DΛNDELION
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I swear I care (Ikaar) - Ven 8 Fév - 21:10



I swear I care


Elle attend, muette, un rien crispée de savoir de quoi est morte l’amie, l’alliée, l’amante. Elle espère qu’Ikaar aura des réponses, si ténues qu’elles soient. Elle ne peut pas se fier à la version télévisée, cette mort dans un incendie ne lui dit rien qui vaille, et Sinead est très sérieusement dubitative quant à la véracité de pareilles allégations. Alors elle guette, elle attend, elle écoute. Elle se tait, et elle laisse l’éploré lui transmettre ce qu’il sait lui-même, tout en étant consciente qu’une autopsie sera certainement nécessaire. Coup d’œil à l’horloge qui les toise de son implacabilité glaciale. Un temps, un seul, Sinead y subtilise l’image d’un sablier, son emblème, son attribut, pendentif froid contre sa peau en général, oublié pour l’heure sur la table de chevet de sa chambre, là bas, dans Historic District. Le dernier grain de sable qui tue. Mais qu’arrive-t-il quand ledit sablier est projeté contre un mur et éclate sous le coup du sort ? L’interrogation demeure, plane en silence. L’inspiration profonde d’Ikaar annonce l’explication, le partage d’informations en tout cas. L
Le sourire qu’il esquisse en mentionnant la mort par le feu trouve un reflet dans les lippes de la rousse qui s’étirent à leur tour. Oui, bien sûr. Comme si Eithne aurait laissé le feu la consumer alors même qu’elle lui commandait. Le fait que le corps soit resté intact malgré l’incendie qui a dévasté ce maudit hôtel montre peut-être une seule chose : qu’elle est restée indemne face à son élément. Mais alors l’incendie pourrait-il venir d’elle ? D’un dernier sursaut, d’une éphémère résistance alors qu’on la tuait ? La pensée chemine dans les méandres de l’esprit dévasté de Sinead qui tait une telle réflexion pour le moment, laissant toute latitude à Ikaar pour exprimer ses propres doutes et pensées. Et leurs idées se rejoignent, à vrai dire, puisque ni l’un ni l’autre ne peuvent croire que la souveraine d’An Riocht se serait donné la mort volontairement. Sinead hoche la tête, affirmativement, convaincue par cette éventuelle piste. « Y a pas moyen. », confirme-t-elle. Et pourtant, l’esprit tortueux de la Guerre s’interroge, Nemhain qui se souvient d’un point spécifique qu’elle avait préféré relayer au tacite et au silencieux. Et si, pourtant, il y avait eu un moyen, une influence néfaste, une suggestion monstrueuse qui lui serait parvenue par le biais des lippes de l’ancienne Pakhan, disparue ?

Non.
Mais peut-être.

Elle tressaille d’une façon infime et refuse de pouvoir se rendre à une hypothèse aussi aberrante. L’alliance quoiqu’inégale, quoique biaisée, quoique déséquilibrée, qu’avaient nouée Oksana Aleksandrova et Fiona Killough ne pouvait pas avoir débouché sur la mort de la seconde, sous les lugubres verbiages de la première.
Une piste que Nemhain ne parvenait toutefois pas totalement à éradiquer dans ce labyrinthe qui avait amené à la mort de l’hôte d’Eithne.
Une piste que Sinead tairait pour le bien de son ami : certes, il fallait trouver le responsable, mais il était hors de question d’exprimer des soupçons qui n’étaient pour l’heure que viscéraux. Une fausse piste, peut-être. Ou une piste adéquate, mais que Sinead se refusait de suivre dans l’heure, considérant qu’elle avait très probablement mieux à faire à l’instant. Et de se concentrer de nouveau sur les mots du rouquin au visage bien terne, pour enchaîner sur le même sujet : « C’est qui, le légiste sur l’affaire ? Enfin, si t’as retenu son nom, bien sûr. Sinon je me renseignerai moi-même, histoire de le harceler, si tu veux. » Un moyen comme un autre de confirmer que l’autopsie devra être le point de départ de leurs réflexions et de leur enquête, pour ne pas se perdre dans des élucubrations complètement infructueuses. « Et si c’est un dieu… Ça se règlera à la divine, et ça sera pas joli à voir. » Une promesse, lourde de sens, pour celle qui essaie d’oublier qu’elle redoute qu’Oksana pourrait avoir un rôle direct ou indirect dans cette affaire. Elle, ou Khaos. Un frisson. L’ombre de Fiona n’allège pas l’ambiance, au contraire.

« Écoute…, commence-t-elle à prononcer, tout en contournant le comptoir sur lequel il s’appuie, pour se retrouver à ses côtés. « On va le trouver, ce fils de pute. On va le trouver, on va le fumer, on va lui faire payer. Je te le promets. » Ce disant, elle pose sa main droite sur la main gauche d’Ikaar, ne pouvant pas non plus faire des miracles en terme d’extension des bras. « Est-ce que t’as besoin que je fasse messagère, encore ? Je suis censée retrouver Ned et Alan tout à l’heure, si tu veux que je leur transmette des indications. » Elle s’adresse à lui comme à un Roi. Elle le reconnaît comme tel, parce que c’est la tradition dans le Royaume. Le Souverain, la souveraine, est généralement élu, forcément, puisque le Royaume n’est pas si monarchique que cela. Lors d’une disparition soudaine, c’est généralement la proximité familiale qui l’emporte, et puisque Kaleb s’est réfugié dans les bois, c’est Ikaar qui semble le plus à même de devenir souverain par intérim, le temps que le Royaume reprenne ses esprits. Elle est consciente du poids qu’elle place ainsi sur les épaules de l’endeuillé et en temps normal elle n’aurait probablement pas agi ainsi. Et pourtant, elle ne se dédit pas, ni n’hésite dans l’interrogation. C’est qu’à ses yeux : tout affligé qu’il est, il en est capable.



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Ikaar Killough
BLAZE : rage
CREDITS : rage
FACE : eddie redmayne
DOLLARS : 2780
SACRIFICES : 524
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ANNEES : 34 années, mais quelle importance. Il peut etre ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel age, n'importe quelle vie. (01/04)
CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd.
RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes.
TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++
FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours.
OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime.
GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue.
TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
JUKEBOX : flogging molly - drunken lullabies; muse - unintended; billie eilish - bury a friend
RUNNING GUN BLUES : I swear I care (Ikaar) FQCqrDYw_o
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I swear I care (Ikaar) - Jeu 28 Fév - 12:11

i swear i care
1 janvier 2019

Y’a pas moyen.
Elle est catégorique, la rousse, et ça a un côté rassurant. L’esprit imaginatif, qui cherche des réponses, même les pires, apaisé par la fermeté de son amie. Y’a pas moyen non, c’était un meurtre, ou un accident bien avant d’être autre chose. C’est la seule explication viable, logique. Expliquant la situation étrange dans laquelle sa soeur a périt. Mais il ne peut s’empêcher de se demander ce qui a pu la faucher sans prévenir, si ce n’est les flammes dont elle était maîtresse. Si elle maîtrisait le feu est-ce qu’elle en maîtrisait les effluves. Et si elle a dépassé les bornes. Si le bâtiment en flamme s’était simplement remplis du monoxyde de carbone, si mortel et qu’elle avait succombé là non pas des flammes mais de leurs conséquences. Ce serait ridicule, mais l’hypothèse reste dans l’esprit. Il ne savait même plus à quoi sa soeur était sensible ou non, pas le genre dé tail qui piquent sa curiosité, jamais vraiment eu besoin de savoir comment sa soeur pouvait mourir à son tour. Ça paraissait surréaliste. Pourtant Eden Manor aurait du être un signe avant-coureur qu’elle n’était pas immortelle. Que le courroux du monde pouvait s'abattre sur elle à tout instant. Que plus elle se mêlait de ce qui ne les regardait pas plus ils allaient être exposés et en danger. Résultat elle a été tué, sur son propre territoire un soir de fête parce qu’ils n’étaient plus unis. Parce que le travail primait sur leur famille, depuis des années. Ironique, puisqu’il faudra bien réunir les siens maintenant pour la foutre six pieds sous terre.

C’est l’amertume qui remplace un peu la tristesse. Ikaar lui en veut un peu, soudainement, à Fiona. D’avoir cru en ce mythe d’immortalité et s’être exposée au danger pour rien. De ne pas avoir écouté au lieu de franchir tête baissée dans il ne savait trop quoi. Si c’était un meurtre et non un accident alors quelle en était la cause, la justification. Un simple contrat comme Izaak. Un règlement de compte d’une mafia, une trahison d’une alliance ou bien c’était totalement différent et c’était tombé sur elle, mauvais endroit mauvais moment. En tout cas c’était pas quelqu’un de chez eux. Ce serait le comble. Ce serait surtout stupide, si cela se révèle être le cas. C’était se condamner à finir dans le port, avalé par la vase reposant sous son eau et il serait ravis d’être celui qui balancera le cadavre à son sort. Elle le sort de sa lugubre idée, question perçant le silence. Malgré l’état léthargique de son esprit en arrivant à la morgue il avait au moins retenu le prénom. « Jones je sais pas quoi. J’ai pas vraiment écouté je dois dire. » Non, tête ailleurs. yeux fixés sur les diverses portes se demandant derrière laquelle se trouvait Fiona. Loin de s’intéresser à qui la découpait. « On peut en tirer des infos je pense. En masquer d’autres si besoin. Tu sauras y faire. » Aucun doute sur les capacités de Sinead à s’attirer les faveurs d’autruis, ce serait même simple pour elle. Un véritable jeu dont elle sort la plupart du temps grande vainqueure.

Si c’était divin ça se règlera à la divine. Ça le ferait presque sourire, si cela s'annonçait pas la fin de sa tranquillité. Lui qui restait en dehors de tout ça par le passé serait bien forcé de prendre part à la suite. Ils allaient venger sa soeur, son frère. Aucun doute là-dessus. Elle le confirme encore une fois, jurant que le responsable allait en pâtir, la mort suspendue au dessus de sa tête, le Royaume derrière sa reine prêt à en découdre. La mains se pose sur la sienne, présence rassurante, encore une fois. Son pouce se déplace, s’accroche à sa main. Lui aussi est là pour elle. En général ils ne sont pas bien sérieux, les deux compères. C’était donc bien étrange de se retrouver dans une situation pareille où elle l’épaule dans le drame plutôt que dans l’excès. Le sérieux de la situation est inconfortable, la demande lourde de sens. Des indications à transmettre et la machine se met en place. La Couronne, chaîne autour du cou se resserre. Non, ce ne sera pas lui l’intérim. Ce sera Kaleb, Kaleb qui en rêve Kaleb qui a tant jalousé Fiona qui prendra sa place. Non non non et non. Il s’étouffe le rouquin, déjà. Ce n’est définitivement pas son année. Il s’efforce de prendr eune grande inspiration, et dicte ce qu’il pense être le plus juste. Des évidences, mais seules choses qui importaient à l’heure actuelle. Le reste viendra ensuite. « Vérifier la sécurité des docks. Sic ‘est quelqu’un de l’extérieur il faut réfléchir à comment c’est arrivé. Va falloir faire attention aux médias aussi. Voir quelles infos circulent. Et faire attention aux flics. J’imagine qu’ils sont encore là-bas… Qu’ils investissent pas trop le coin on va dire. Discrétion, pour nous tous. » Il marque une pause, rapide. « Mes condoléances à eux aussi. Je m’occuperais de les contacter quand je pourrais. Va falloir que j’appelle Papa et Maman. » Famille avant le reste, parents auquel il n’a pas réussi à décrocher un mot quand Kaleb leur avait parlé. Il fallait bien qu’il leur parole. Qu’il les visite, aussi. Ils venaient de perdre leur seule fille après tout. « Merci, Sinead. » qu’il souffle, se tournant pleinement vers elle. « Pour tout. Je sais que ça doit pas être facile pour toi non plus. Du tout. Alors merci d’être là. Merci d’être venue. » Il extirpe sa main de sous la sienne, privilégiant de la reprendre dans ses bras. Comme cela même si ses yeux sont humides elle ne les voit pas. Même si il ne sait pas trop comment lui dire, peut-être qu’en la serrant assez fort dans ses bras elle comprendrait à quel point il est reconnaissant de l’avoir comme amie, comme wing-woman. Comme courtisane. Petit prince plus pour très longtemps.


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I swear I care (Ikaar) - Mar 2 Avr - 1:07


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Elle hoche la tête lorsqu’il lui donne le nom du légiste. Elle croit savoir qui a hérité du dossier et si c’est le cas, l’ancien voisin va bientôt recevoir un sms de sa part. Histoire de tâter le terrain. Amie de la famille et tout ça, ça ne devrait pas être trop louche bien sûr. Et puis, entre divinités, Andersson peut bien lâcher des informations contre quelques verres ou une promesse d’arroser ses plantes -mauvaise idée, elle a tendance à tuer les végétaux sans le vouloir, une incapacité à gérer correctement l’eau donnée aux plantes vertes. Clin d’œil qui assure à l’endeuillé qu’elle fera ce qui est en son possible pour gérer la situation comme une professionnelle de l’extorsion d’informations. Ce qu’elle est, bien sûr.

Lorsqu’elle ceint le front d’Ikaar de cette couronne invisible en lui demandant ses directives, elle n’a probablement pas en tête les ambitions de Kaleb. Et même si elle les avait, Kaleb n’est pas là alors que le Royaume a besoin de lui. Il y a un temps pour pleurer, et un temps pour se ressaisir. Les larmes ont coulé, et elles couleront encore, pour sûr, mais Sinead sait qu’il n’y a pas une minute à perdre. La nouvelle a dû déjà faire le tour de la ville, puisque passée à la télévision. Autant se préparer à tout. Les réponses et indications données par Ikaar la rassérènent dans sa lucidité : qu’elle ait misé sur le bon cheval sera à vérifier sur le long terme, pour le moment, à court terme, ça a l’air de bien partir. Elle retient ce qu’il lui dit, le répète en même temps, dans un murmure inaudible, pour bien l’imprimer dans son esprit. Elle hausse les épaules quand il lui demande de passer ses condoléances, comme s’il y avait plus urgent, et surtout comme si cela allait de soi. Moue lorsqu’il mentionne les parents. Il les a encore, les siens, c’est vrai. Elle ignore s’ils savent dans quelle ligne gravitent leurs rejetons : certainement, les dieux irlandais d’Arcadia ne sont pas idiots non plus. Elle secoue la tête encore lorsqu’il la remercie une nouvelle fois, se laisse serrer dans les bras du rouquin et répond à l’embrassade avec autant de tendresse qu’elle le peut. Baiser déposé doucement dans le cou d’Ikaar, puis sur la joue gauche, tandis que sa main caresse la joue droite. Elle recule le visage toujours enlacée, pour lui faire face et lui adresse un sourire réconfortant. « Ça va aller, d’accord ? Ça va aller. » Elle n’en est pas sûre, en vrai, mais elle ne peut pas flancher. « Ça va aller. » Elle répète encore, les deux mains qui se sont immiscées entre les bras d’Ikaar et qui tiennent le visage de l’homme : « Je m’occupe de transmettre tout ça. Toi, appelle tes parents quand tu t’en sentiras prêt. Fais les choses sans te presser, c’est dur pour tout le monde, personne ne t’en tiendra rigueur si t’arrives pas à les faire aujourd’hui. » Elle parle sans hausser le ton, gardant ses prunelles encore ancrées dans celles du Killough. « Et je suis là. Pour toi. N’importe quand. Pigé ? » Un baiser sur le front du roi proclamé par la force des évènements, alors qu’elle se hisse sur ses talons pour poser ses lèvres sur le haut du crâne du voûté. « Tu veux que je reste encore un peu, ou t’en as marre de voir ma sale gueule ? » Sourire en coin, alors qu’elle s’essaie encore à l’humour, histoire de l’aider à sortir un tant soit peu de sa tristesse profonde.


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OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime.
GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue.
TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
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I swear I care (Ikaar) - Mer 26 Juin - 17:03

i swear i care
1 janvier 2019

Elle a beau le dire il n’arrive pas à la croire.
Cela ne pouvait pas simplement aller.
C’était stupide de croire que les choses iraient bien.
Dans le flou total, si peu de temps après les faits elle en savait foutu rien de si ça allait ou non bien se passer. Personne ne pouvait le savoir, personne hormis les divins aux yeux capable de prédire l’avenir, si celui-ci n’était pas flouté par toutes les options, toutes les voies que ce futur pouvait suivre. D’ordinaire c’est une confiance aveugle qu’il voue à son amie, incapable de l’imaginer lui mentir, sauf là. Là il ne peut la croire, sous le poid d’un deuil ne faisant que s’alourdir, il ne peut pas croire que c’est la vérité qui est énoncée, même quand ils s’observent de si près, même quand elle est là, tangible source de réconfort. Elle mentait, pour ne pas lui faire plus de mal, pour rassurer le défaitiste roi aux yeux embués par les perles de sel. Il hoche la tête, menteur lui aussi, suivant ce qu’elle disait sans y croire parce qu’il n’avait pas le choix. Parce qu’il s’était détruit la fois précédente et que cette fois il fallait qu’il tienne, pas par choix, pas obligation. Il était forcé, pantin à qui on coupe les ficelles pour demander ensuite de marcher sans elles, les pas de sa soeur trop grand pour lui, il ne ferait que tituber tel un bambin derrière son fantôme - si il arrivait à tenir devoir, cela étant.
Rien n’était moins sûr.

Entre ses mains il remettait le devoir de parler, d’annoncer et de préparer la suite, parce qu’il ne pouvait pas, perspective d’appeler ses parents suffisante pour faire remonter ces vilaines larmes. Il allait pouvoir dire quoi à cette famille qui s’effrite, leurs enfants enlevés un par un. Ne leur reste que le premier né et le dernier né, métaphore ridicule, moquerie du destin de ne laisser en vie que les plus éloignés en âge. Celui qui aurait du trône et celui qui n’aurait jamais dû le faire. Parce que c’est ce qui lui pendait au nez, l’intérim au nom de la défunte, l’épée de damoclès au dessus du crâne et un calibre 32 dans la nuque près à tirer.  Position inconfortable avant même d’avoir été prise, les simples mots de l'aîné annonçant ce qui allait advenir de lui suffisant pour le condamner. Même si personne ne ferait attention à ça, même si il avait du temps pour faire les choses il se devait de les faire, le mieux possible d’ailleurs. Pour elle, pour eux. Pour maintenir les apparences. Y’a que cela qui compte au final. Il libère une de ses mains pour essuyer ses yeux, hochant la tête de nouveau en guise de réponse avant de s’arrêter, yeux relevés dans les siens, mots sincères. «   Merci. Pour tout ce que tu fais. » Qu’il murmure. On ne dit pas assez souvent merci et cela manquait un peu. Surtout quand elle était là pour l’épauler, même quand le deuil la rongeait elle aussi et que les prunelles n’avaient pas finies de couler. Le baiser est déposé sur son front et la tendresse est coupée par sa réflexion, sourire toujours aussi tordu sur le visage de l’ami, amusé par sa bêtise même dans ces moments là. «  J’en ai toujours marre de ta sale gueule. » Qu’il souffle, nouvelle étreinte donnée et baiser sur sa joue cette fois, retour à l’envoyeur. Il serait bien resté là un moment, présence rassurante et tête niquée contre son épaule. Mais elle avait fort à faire et lui aussi, alors il se redresse, prêt à vaincre le monde. «  Aller dégage, on a des trucs à faire tous les deux. » Des trucs, pour ne pas être plus précis. Des trucs pour masquer tout ça sous un voile mensonger de normalité. Le monde continue de tourner malgré Fiona et il avait intérêt à tourner dans leur sens, au nom de leur famille.
Au nom de ce Royaume.



FIN
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