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sunburn (ikaar)

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sunburn (ikaar) - Sam 6 Juil - 17:58

SUNBURN
anja & ikaar

And I'll hide from the world behind a broken frame
And I'll burn forever

Les reflets irisés de l'eau du port lui sont ternes derrière ses verres sombres. Son regard se promène au-delà de la rive entre les navires marchands et les porte-conteneurs, s'attardant sur les ondes laissées dans leur lent sillage ou sur leurs coques usées par les flots. Sa peau pâle s'embrase au contact des rayons du soleil annonciateurs d'un été prometteur, la chaleur lui montant aux joues rosies. Son pas se fit plus pressant, à l'image d'une créature de l'ombre cherchant la pénombre alors qu'elle n'était pas de ses créatures maudites par l'immortalité. Elle ne fuyait en réalité point la lumière, espérant seulement que l'ombre lui éviterait de croiser un visage familier de la cour alors qu'elle s'enfonçait paradoxalement plus profond dans le royaume qui était le leur encore. Elle n'était là ni en tant que sujet ni en tant que porte-bonheur de sa faction, sa venue était autre, plus sincère.

Sa chevelure flamboyante lui permettait ici de se fondre dans la masse parmi les nombreuses têtes rousses pressées et à la tête baissée formant leurs rangs. Ne parvenant plus à distinguer clairement ses alentours ainsi plongée dans l'ombre des marchandises, conteneurs et palettes empilés les uns sur les autres formant un dédale opportun pour tous ceux souhaitant conspirer à l'abri des regards, elle releva ses lunettes sur le haut de son front, lui permettant de dégager de son visage les quelques mèches de cheveux frappant délicatement son visage au rythme de la brise. Elle était de toute manière bientôt arrivée, bien que le soleil soit encore haut dans le ciel malgré l'après-midi bien avancée, signe des jours qui s'allongeaient.

Au loin, elle reconnut la silhouette qu'elle venait rencontrer et s'en rapprocha à pas vifs mais gagna en lenteur une fois parvenue à son niveau avant de s'arrêter prestement.  « Votre Majesté... » Un trait d'humour surfait, assorti d'une courbette factice, hasardeuse et maladroite, ses gestes retenus par le sac en plastique qu'elle tenait à la main et qu'elle tenta de garder en hauteur pour ne pas en déverser le contenu au sol. Un rictus bienveillant aux lèvres, elle se releva mais garda sa main tendue pour désigner la poche à Ikaar. « J'apporte des offrandes. »

Sans davantage de cérémonie ni de protocole, qu'elle ignorait toujours en tout état de cause, elle s'avança vers lui en plongeant sa main libre dans le sac, le froissement du plastique se mêlant au cliquetis du verre s'entrechoquant alors qu'elle en tira une bière. Relevant alors les yeux vers Ikaar, elle colla la bouteille de verre contre la peau de son bras portant encore ses achats pour en constater la température. « Elles sont encore fraîches. Un moment d'hésitation alors qu'elle observa les bâtiments où se retrouvait traditionnellement An Riocht, du moins pour les affaires les plus officielles. Ça vaut pas ce qu'on a l'habitude de servir mais c'est tout ce que j'ai pu trouver à l'épicerie du coin ». Elle lui adressa un franc sourire, surmonté d'un léger mouvement de tête en direction de la bordure des quais desquels ils prirent la direction, sans grand empressement. « Merci d'avoir pris le temps de venir, je me doute que tu dois avoir des trucs plus ou moins obscurs à faire. » La remarque est sincère mais dénuée d'une curiosité que l'on pourrait attendre d'une recrue à l'ancienneté toute relative qui ignore encore les nombreux mécanismes du groupement qu'elle a rejoint, dans sa quête d'appartenance à un ordre providentiel et en adéquation avec sa nature surnaturelle. Certains tenants et aboutissants de leur faction lui échappaient encore mais elle se contentait de servir son royaume, fidèlement, en raison d'une protection réciproque, faite de poings et de probabilités. Elle n'ignorait pas cependant qu'il pesait sur les épaules de leur nouveau roi des responsabilités telles qu'ils se voyaient moins fréquemment, du moins dans un cadre différent de l'habituelle camaraderie, bien que son titre n'ait finalement pas eu d'autre impact sur leur relation familière.

 
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an riocht
Ikaar Killough
BLAZE : rage
CREDITS : rage
FACE : eddie redmayne
DOLLARS : 2779
SACRIFICES : 524
PORTRAIT : sunburn (ikaar) Fcf04a1c5c031f2fb27bfe978207e8d8
ANNEES : 34 années, mais quelle importance. Il peut etre ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel age, n'importe quelle vie. (01/04)
CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd.
RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes.
TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++
FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours.
OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime.
GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue.
TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
JUKEBOX : flogging molly - drunken lullabies; muse - unintended; billie eilish - bury a friend
RUNNING GUN BLUES : sunburn (ikaar) FQCqrDYw_o
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an riocht
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sunburn (ikaar) - Lun 8 Juil - 22:01

sunburn
anja & ikaar

Agréable.
Respirer l’air marin sur le port. Se tenir simplement là, sans qu’on ne lui demande quelque chose, sans que personne n’intervienne dans sa vie. Pas aujourd’hui du moins, plus maintenant. Après avoir encore passé des heures à organiser les livraisons de marchandise malgré l’épidémie touchant la ville, les affaires semblaient un peu plus compliquées, leur entreprise au bord de l’eau mis à mal alors que la quarantaine sur l’île voisine tenait toujours. Mauvais pour les affaires, officielles comme officieuse d’un Royaume en eau calme. Seule cette affaire finalement animait les vagues, pour le reste... Tout était des plus paisible, pour le moment. Un temps de pause alors était accordé et accordable, temps mort offert au Roi ayant décidé de prendre son après-midi pour poser sa couronne invisible.  Enfin, c’est ce qu’il espérait pouvoir faire. Plus de responsabilités, plus rien sur les épaules hormis le chiffre d’affaire d’un bar qui lui manque si désespérément, même si il y passe dès que possible. Ce n’était pas pareil qu’y vivre à moitié, déplacer des fûts à bières tous les matins et tous les soirs, nettoyer une centaine de verres en discutant avec les employés comme les clients, sourire aux lèvres et l’inquiétude de la température du café qu’il allait servir à Fiona en tête. Une simplicité sur laquelle il a dû tirer une croix. Six mois plus tard et pourtant c’était toujours aussi amer, toujours pesant même si les choses s'améliorent à l’occasion. Il pouvait compter sur ses soutiens pour avancer, pour porter avec lui ce poids.. Et pour aérer un peu son esprit.

Il attendait sur le port, à regarder passer les cargos moins nombreux en ce moment mais tout aussi chargés et le soleil frappant la peau parsemée de tache de rousseur. Le coup de soleil sur les bras serait quasiment inévitable d’ici la fin de l’été de toute façon, mais le soleil, et ce moment à ne rien faire lui rappelait que peut-être, il pouvait continuer à être tout simplement “Ikaar”, et non “le Roi” comme il est décrit aujourd’hui. Qu’il est possible de toujours le traiter comme l’ombre de plus grand que lui dans une chaîne hiérarchique dans laquelle il n’a jamais voulu figurer. Comme le barman qu’il est au fond, insouciant. C’est avec nostalgie qu’il se souvient de ce temps, un sourire aux lèvres à y penser. Au passé, si proche et si loin à la fois. La mélancolie pourtant s’achève lorsqu’il entend l’autre âme arriver, pouvoir toujours actif tel un radar indiquant la présence d’autres, le poul dans la tête et le coeur des autres à portée des oreilles, capable de les reconnaître d’un battement de myocarde: c’était le niffler attendu.  Confirmation lorsqu’il se retourne pour lui faire face, l'accueil à la fois amusant et mauvais rappel de cette nouvelle réalité tournée au ridicule. «  Mes hommages, gente dame. » qu’il répond dans une révérence des plus théâtrale, préférant l’humour face au surnom. La courbette rendue il se redresse, portant une main contre son torse face au sac tendu, continuant dans la dramaturgie. «  Des victuailles ? Vous n’auriez pas dû ma chère, votre bon seigneur vous remercie gracieusement.. » Le verre claque dans le sac et il pouvait reconnaître ce son entre mille, comme si il était équipé également d’un radar à bière, presque, bien content qu’elle ait apporté quelque chose à boire. Confirmation lorsqu’elle sort une des bouteilles de sac plastique, encore fraîches d’après elle. «  T’en fais pas, tout est bon à prendre en plein été, merci beaucoup. »
La plaisanterie royale s’arrête, retour à l’amitié bancale qu’ils ont, peuplée d’humour lourd et d’engueulades sans importances. Mais cela faisait du bien.

Parce qu’Anja elle ne l’a pas connu avant Izaak. Parce qu’elle n’a connu que l’après. Que ce qu’il était jusqu’à ce que Fiona arrive. Alors, il était plus simple de feindre un retour à la normal. D'oublier en sa compagnie que les six derniers mois sont arrivés. «  Au contraire, tu viens surement de me délivrer d’une énième réunion d’un ennuis mortel, je t’en suis reconnaissant. » Bien mieux que de parler exportation, bien mieux que de débattre de l’avancée de leur clan dans le jeu politique de la ville. «  Rien de tel qu’une bière et une charmante compagnie, beaucoup plus agréable que des vieux grincheux.» Il sourit, mutin. Avant de faire quelques pas. «  On va s’asseoir ? » Qu’il demande tout en marchant sur le pavé lustré par les passages de marins. Il savait déjà où ils pouvaient s’asseoir. Un peu plus loin dans le port, un peu plus loin de là, où le mazut des navires abimait moins l’eau. C’était l’ancien quai, aujourd’hui plus peuplé par les cyclistes et les petites barques que les gros bateaux d’il y a un siècle. Il s'assoit au bord du quai à même la pierre. Hormis les mouettes et les passants profitant du quai piétonnier. Ce n’est pas la sirène d’un bateau qui allait leur griller les tympans. «  On peut faire les alcooliques ici, y’aura personne pour venir nous piquer dans notre réserve. » C’était surtout ça qu’il fallait éviter. Ils n’avaient pas une cargaison des plus garnie… Surtout avec leur décente respective.

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sunburn (ikaar) - Lun 22 Juil - 16:08

SUNBURN
anja & ikaar

And I'll hide from the world behind a broken frame
And I'll burn forever

Son trait d'humour forcé lui fit retourné, exagéré même par le suzerain qui lui fit d'honneur d'une révérence. Le tintement du verre dans le sac se mêla au son clair du rire d'Anja qui lui adressa une oeillade espiègle avant de pencher sa tête pour mieux voir le contenu du sac dans lequel elle fouilla d'une main. « C'est rien. » glissa-t-elle dans un sourire en coin, une fois assurée que lesdites victuailles étaient toujours fraîches et qu'Ikaar l'en remercia.

Le leprechaun ria à nouveau en entendant qu'elle avait sauvé son roi d'un pétrin qui était devenu monnaie courante pour lui. « Qu'est-ce que tu veux, le rôle de chevalier servant en armure étincelante c'est tout moi. Elle hocha la tête pour seule réponse lorsqu'il proposa de s'asseoir et, alors qu'elle prenait le soin de ne pas entrechoquer la poche de plastique remplie contre sa jambe en suivant son ami, reprit la parole. De quoi vous pouvez bien causer pendant toutes ces réunions de toute manière ? C'est pas comme s'il y avait grand-chose à dire de plus une fois que vous avez établi avec qui on fait copain-copain et réglé quelques questions commerciales douteuses, si ? Enfin, je suppose que rien que ça, ça prend pas mal de temps. » finit-elle en laissant traîner sa phrase à la fin, perdue dans ses réflexions. Elle n'attendait pas réellement une réponse, du moins pas une détaillée, imaginant que certaines choses étaient confidentielles et que d'autres ne seraient certainement pas annoncés en priorité à une personne de son rang. Elle ne cherchait pas à en savoir plus que les autres. En réalité, elle voulait simplement tenter de comprendre leur monde brutal et ce à quoi Ikaar occupait maintenant son temps. Elle ne l'enviait pas.

Arrivés dans un endroit plus calme que celui où ils s'étaient retrouvés, elle s'assit aux côtés d'Ikaar au bord du quai et posa délicatement le sac sur la pierre. Elle laissa échapper un reniflement amusé à la remarque de son camarade de beuverie et ne tarda pas à surenchérir. « En parlant d'alcoolisme, tu veux voir quelque chose de sympa ? » Elle ne prit pas le temps d'attendre une réponse à sa question qui en froisserait plus d'un et chercha une bouteille de verre dans le sac. Le sésame entre ces doigts, elle se concentra sur celui-ci et immédiatement, la capsule métallique sauta dans sa main. Fière, trop pour un si peu exploit d'autant qu'elle savait qu'elle était capable maintenant de plus impressionnant, elle tendit la bière à Ikaar avec un air mutin. « Pas mal hein ? Même plus besoin de décapsuleur, si je fais pas honneur à ma réputation avec ça. Elle s'amusa à faire glisser la capsule entre ses doigts sans jamais la toucher, simplement du fait de son esprit avant de la faire retomber dans sa paume pour la jeter dans le sac et ouvrir une autre bière. « Je me suis pas mal entraînée ces derniers temps et Sin m'a aidé aussi un peu, entre deux séances de tir à l'aveugle. » Elle haussa les sourcils, amusée en repensant à ses entraînements les yeux bandés, avant de trinquer avec Ikaar. « Santé ! » Habituée pourtant à entendre les irlandais entrechoquer leurs alcools ensemble, elle n'osait toujours pas s'aventurer à prononcer un mot étranger sur sa langue plus tournée vers le slave.

Elle porta le goulot à ses lèvres et avala une gorgée du liquide ambré en observant l'horizon, silencieuse, si ce n'était pour le son des flots et des rares passants ou embarcadères. La brise légère lui donnait l'impression de mieux respirer, comme si elle avait suffoqué des semaines durant. Le cœur était léger, emplit d'espoir. Une sensation bienvenue qui lui avait été depuis longtemps étrangère. « Tu m'as manqué. » Ça s'échappe d'entre ses lèvres sans crier gare mais sans aucune précipitation. Sa diction est lente, la douceur de ses propos caractérisée par le ton de sa voix calme, tranquille. Elle n'a pas pris la peine de considérer ses mots et ce qu'ils représentent avant de les prononcer. Sa sincérité teinta ses joues de carmin mais elle préféra blâmer le soleil réchauffant sa peau. « Ça m'a manqué. » Son regard délaissa la surface de l'eau pour se tourner vers lui et sa lèvre supérieure se retroussa pour esquisser un sourire, sa main pâle tenant du bout des doigts l’encolure de sa bière faisant un bref aller-retour entre eux pour désigner inutilement ce dont elle parlait. Ça. Eux. Pas le roi et le sujet, pas le dieu et le leprechaun ni l'endeuillé et le macchabée mais simplement eux. Leurs vies désillusionnées dont ils devinent sans connaître l'entière amertume, interrompues pour quelques instants, le temps d'oublier ce qui les attend lorsqu'ils se sépareront.

C'était à peine perceptible mais sa voix avait été  plus pressée et les mots avaient presque trébuché sur sa langue pour s'exprimer au plus vite. La portée de sa confession, dont elle ne saisit pas parfaitement le sens, noyée derrière une affirmation qui lui est moins énigmatique. Sans y réfléchir davantage, elle posa sa bière à côté d'elle et entrepris de retirer ses chaussures qu'elle déposa près du sac éventré avant de plonger ses pieds dans l'eau, ses mouvements facilités par son choix judicieux de mettre une robe, non sans laisser échapper un juron au contact de la surface froide.
 
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FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours.
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TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
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sunburn (ikaar) - Mer 31 Juil - 0:00

sunburn
anja & ikaar

Ces réunions c’est toujours long, ennuyeux, comme elle le conçoit ensuite.
Bien loin d’être une partie de plaisir, il était ravi d’en être débarrassé pour la journée.
Le temps d’oublier un peu, de s’asseoir au bord du quai et de faire passer l’alcool d’une main à l’autre, bouteille bienvenue même si l’ivresse ne le touchait plus désormais, sobre malgré lui. La réflexion le fait sourire, l’alcoolisme ça lui parle, tout comme sa nouvelle capacité. La capsule se détache sans encombre, d’un seul coup dans la main du leprechaun. «  C’est que tu commences à maîtriser maintenant. » Jamais très simple de se faire à de nouveaux pouvoirs, encore moins quand on ne les obtient sans aucune préparation comme les nouveaux dieu, ou les créatures comme elle.  «  Avec ça, faire les poches ça va être encore plus simple. » Toujours voir le côté pratique d’une capacité. L’aimant vivant bien pratique pour crocheter, dérober… Le nom du méchant dans les films là, dont il ne connaît même pas le nom, ceux dans leurs costumes débiles, n’a qu'à bien se tenir.  «  C’est que tu vas devenir une vraie mafieuse avant moi avec tous ces entraînements. » Sourire, même si au fond il se demande si c’était une bonne idée, tout ça. Ils se retrouvent avec des armes maintenant, tous les deux, preuve que les choses changent. Que devant eux rien de bon ne se présage. Certes il était passé par l’apprentissage basique des armes à l’adolescence, une obligation presque, mais il ne s’était jamais sentit en besoin d’en avoir une jusqu’à maintenant. A force l’arme était devenue habituelle à portée, et la froideur du métal, si commune, que c’est lorsqu’elle ne presse plus contre lui qu’il a l’impression étrange que quelque chose ne va pas. Il aimerait lui dire de faire attention à elle, mais ne se sent pas trop le courage de faire la réflexion, trop sinistre pour le moment d’accalmie, où ils pouvaient si facilement mentir et ignorer la ville où rien ne va plus. A défaut elle trinque, souvenir plus sympathique du nombre de fois où les chopes se sont entrechoquées par le passé, le nombre de fois où ils sont échangés ces vœux pour l’avenir. «  Sláinte is táinte, mo cara.» Santé et richesse, mon amie, gaélique irlandais qui était preuve de ces traditions tenaces dans leur monde. Qui sait, peut-être qu’elle aurait droit à des cours grâce à Sinead, sûrement composés exclusivement des grossièretés et autres courtoisies de leur peuple. Histoire de pouvoir insulter n’importe qui, n’importe quand.

Après avoir trinqué il l’imite, portant le goulot à ses lèvres et boit une gorgée de bière, puis une seconde, les yeux sur l’océan, les bateaux au loin. On entend les mouettes et le vent faire claquer les cordes contre les mâts, les drapeaux s’engouffrant dans les embruns. Ikaar souffle, s’appuyant sur une main en arrière, profitant du soleil.
Que dire. La dernière fois ne s’était pas forcément bien passée, la dernière fois qu’ils ont discutés seuls, en tout cas. Depuis longtemps les mains avaient cicatrisées et le coeur aussi. Il devrait s’excuser. Dire quelque chose pour justifier cette colère mal placée, envers elle, pour éviter cette gêne lattante qui l’empêche d’être totalement détendu. Il y réfléchit, la fierté difficile à avaler contrairement à la bière. C’est le moment qu’elle choisit, pour le dire. Qu’il lui a manqué. La bière passe soudainement mal, même si il réussi à ne pas la recracher avant qu’elle ne ratrappe immédiatement ses mots, clarification immédiate pour ne pas que ce soit mal interprété. Il se redresse, abandonnant sa posture molasse. «  Je sais ce que tu veux dire. » qu’il rassure. «  Ça fait longtemps que tu n’as pas été toi et que je n’ai pas été moi. On a toujours des rôles à remplir, sans avoir le droit d’être juste Anja et Ikaar.» Sauf aujourd’hui.

Il l'imite ensuite et retire à son tour ses chaussures, les converses poussées non loin et le jean remonté comme il le pouvait avant de plonger les jambes dans l’eau froide, tout en parlant. «  Ça m’a manqué, beaucoup. C’est d’un chiant le monde, en ce moment. Je sais pas comment ma sœur faisait pour gérer. » Pause, qu’il abrège vite. «  Mais je suppose que je n’aurais jamais la réponse et que je dois improviser. » Il choisi de se taire à nouveau, un moment, hésitant. Les yeux tombent sur la bouteille, l’alcool d’ambre danse dans le verre, hypnotisant spectacle qu’il observe avant de reprendre. «  Tu m’as manqué aussi… Je donnerais cher pour faire comme si tout était normal et aller bosser plus souvent au pub. Ne pas me prendre la tête à devoir changer d’apparence aux yeux des autres pour être traité normalement. » Une échappatoire permise grâce à son dieu, mais qui ne solutionne rien définitivement, libération éphémère, jamais complète, qui fruste le dieu aigle, amoureux de sa liberté. «  Même si ça voudrait dire maintenant que tu travailles pour moi, que si je te mets la main aux fesses je risque de me faire arrêter pour harcèlement sexuel au travail. Ce qui serait une stupide manière de me faire arrêter. Je suis condamné à avoir mes mains dans les poches, c’est tragique. » Plaisanterie pour détendre l'atmosphère, habitude.

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sunburn (ikaar) - Sam 10 Aoû - 18:27

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Quelque peu fière de lui montrer ses nouvelles capacités malgré le fait que les divinités étaient capables de choses bien plus impressionnantes que décapsuler une bouteille de bière, elle haussa un sourcil dans une œillade adressée en réponse à son ami. La lippe joviale alors qu’elle fit ses tours de passe-passe, plus appropriés à une démonstration globale devant des mortels, elle finit par faire glisser le métal d’entre ses doigts jusqu’au sac éventré où gisaient ses autres offrandes. « Je te le fais pas dire. D’ailleurs, tu feras gaffe, il te manque de la monnaie. » C’était faux bien sûr, du moins elle n’en avait aucune idée car elle avait depuis longtemps cessé de dérober à Ikaar ses possessions. Une exception demeurait pour ses montres les plus étincelantes, qu’elle lui subtilisait tard dans la nuit lorsqu’ils étaient si saouls que le travail était presque trop facile. Mais difficile de qualifier ces espiègleries comme un maraudage dès lors que son propriétaire savait pertinemment qu’il finirait par voir sa propre montre agitée devant lui au poignet frêle du leprechaun. Ils en riaient et elle lui rendait toujours son dû à l’aube, lorsque la faible lumière du jour commençait à adoucir leurs traits.

« Ouais, faut croire. Enfin je sais pas ce que je donnerai en action pour de vrai, je suppose que tant que je peux distraire leur attention et corriger mon tir si besoin, je pourrais sauver ma peau quelques minutes. Par contre, je te laisse gérer la contrebande, pour des raisons évidentes. » lâcha-t-elle dans un froncement de nez amusé à la pensée du leprechaun en tant que ‘vraie mafieuse’, troquant son haut-de-forme pour un costume sombre. « En plus de mes mains baladeuses, je risquerai de tout foutre en l’air avec mes piètres compétences en matière de marché noir. » Sans compter sur le fait que si elle devait assister aux mêmes réunions qu’Ikaar, elle finirait certainement par s’effondrer de sa chaise d’ennui et écouler toute la marchandise pour s’en remettre. D’autant que la diplomatie n’était pas nécessairement son point fort. À cela, ils trinquèrent, l’un en anglais et l’autre en gaélique. Elle ne saisit pas tout à la célébration, ses notions étant quelque peu limitées mais elle en comprit l’essentiel, portant la bouteille à ses lèvres pour profiter du liquide ambré.

Ils restèrent ainsi en silence, à contempler les bateaux de plaisance et les navires cargos ralentir en entrant dans le port, le soleil les berçant doucement et, sans avoir pris la peine d’y réfléchir, elle prononça ces mots qui lui avaient trotté en tête. Un aveu qu’elle ne tarda pas à clarifier, gênée par sa formulation hasardeuse. Elle l’observa du coin de l’œil se redresser, l’air un peu penaud malgré sa pirouette, craignant que ses propos soient mal interprétés et qu’ils ne fassent que renforcer le malaise latent entre eux depuis le départ de Fiona, qu’ils avaient pourtant réussi à laisser de côté. Elle se détendit cependant en l’entendant la rassurer, lui affirmant qu’il avait compris ce qu’elle avait voulu dire par là. Elle porta de nouveau le goulot à ses lèvres en hochant doucement la tête tandis qu’Ikaar parvenait à mettre les mots sur ce qu’elle avait malencontreusement laissé sous-entendre. « C’est exactement ça. » souligna-t-elle, soulagée par la réaction d’Ikaar. Il aurait plus que manqué qu’elle foire leur amitié, en plus de tout le reste. Elle l’observa remonter tant bien que mal son jean pour plonger à son  tour ses pieds dans l’eau froide, divertie par la difficulté que rencontrait le roi à la tâche.

Elle marqua cependant un silence à la mention de Fiona, pinçant les lèvres en laissant tomber son regard sur la surface argentée devant eux. Ce n’était pas tant par gêne que par acquiescement. Elle ignorait comment Fiona avait pu tenir la barre si longtemps et d’une main exemplaire – à quelques choses près si l’on ignore ses détracteurs – tout comme elle ignorait comment Ikaar, l’Ikaar qu’elle avait connu depuis quelques années maintenant, parvenait à le faire. « Pour l’instant, tu te débrouilles bien. Personne nous cherche des ennuis outre mesure, t’as réussi à calmer les russes et les italiens. T'enchaînes tes réunions sans être encore mort d’ennui et le commerce est encore fleurissant. Tu gères peut-être pas les choses comme Fiona mais on s’en sort quand même, et pas trop mal qui plus est. » Une pause durant laquelle elle s’humecta les lèvres de sa bière qui commençait à tiédir avant de continuer. « Tu finiras par prendre le pli, à ta manière. Et les choses te paraîtront plus simples, plus évidentes. » Si son affirmation était surplombée par un léger sourire optimiste, elle s’estimait réaliste. Ikaar n’était pas la même personne que Fiona et s’il lui aurait été plus simple de prendre sa relève si elle lui avait appris les ficelles, il avait tout de même réussi à maintenir la position d’An Riocht à Arcadia, à sa façon. Et il ne pouvait pas diriger de la même façon que sa sœur pour la simple raison qu’ils étaient deux personnes différentes, aux aspirations et motivations propres.

Son sourire se fit plus doux lorsqu’il lui affirma qu’elle lui avait aussi manqué. Elle comprenait ce qu’il pouvait ressentir, lui qui avait été bousculé dans un monde dont il ne voulait pas faire partie mais qu’il n’avait pas eu le choix de rejoindre. Cette couronne dont il avait hérité, qu’il subissait plus qu’il n’en profitait. Il lui manquait aussi, l’Ikaar véritable. Celui qu’il devait taire lorsqu’il devait assumer son rôle. Elle laissa échapper un rire à la plaisanterie qui suivit, qu’elle ne vit pour le coup pas arriver. « T’es con. » souffla-t-elle en lui donnant un bref coup d’épaule. « Pour ça faudrait déjà que je porte plainte et comme beaucoup, j’aurais trop peur de perdre mon boulot si je m’attaquais au patron alors je suppose que je vais encore devoir endurer tes mains aux fesses longtemps. J’aurais qu’à t’en mettre aussi, comme ça on sera quittes et tu seras pas triste. » Un clin d’œil échangé, replongeant aisément dans leurs échanges d’antan. « Tu peux toujours venir servir des verres derrière le bar quand tu le veux tu sais, c’est chez toi. Et on sera tous ravis de t’y voir, puis si tu me pelotes trop j’aurais qu’à demander une promotion en échange de mon silence. » Elle avala une gorgée de sa bière avant de se reprendre, en repensant à ses collègues dont la dernière addition avait été plutôt inattendue. « J’ai rencontré Nesryn. Enfin, je la connaissais déjà, avant tout ça, mais on s’était pas vues depuis longtemps. On a pas mal discuté. Je suis contente que t’ai été là pour elle. » Un remerciement succinct, ne souhaitant pas s’éterniser sur les parties les plus laborieuses du rôle d’Ikaar, mais voulant souligner sa générosité qui n’était pas courante dans cette ville. « Je t’ai jamais parlé de quand j’avais fait une tournée en Suède ? C’était avec Nesryn. On faisait des spectacles ensemble, elle chantait pendant que je faisais du tissu aérien. C’était il y a des années mais c'était sympa. » Quand j’étais encore vivante avait-elle failli rajouter mais elle ravala sa rancoeur qui n’avait pas sa place dans son anecdote avec une goulée ambrée.
 
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Ikaar Killough
BLAZE : rage
CREDITS : rage
FACE : eddie redmayne
DOLLARS : 2779
SACRIFICES : 524
PORTRAIT : sunburn (ikaar) Fcf04a1c5c031f2fb27bfe978207e8d8
ANNEES : 34 années, mais quelle importance. Il peut etre ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel age, n'importe quelle vie. (01/04)
CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd.
RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes.
TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++
FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours.
OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime.
GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue.
TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
JUKEBOX : flogging molly - drunken lullabies; muse - unintended; billie eilish - bury a friend
RUNNING GUN BLUES : sunburn (ikaar) FQCqrDYw_o
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sunburn (ikaar) - Mer 14 Aoû - 1:04

sunburn
anja & ikaar

Il suffit d’un rien pour le faire sourire, plaisanterie de la leprechaun aux pouvoirs de plus en plus habiles et à la mauvaise manie de voler le chef d’entreprise de ses biens. Jamais pour très longtemps, certes. La leçon avait été retenue, l’erreur d’un vol avait suffi pour semer la discorde entre eux momentanément, quand les chaînes autour de son cou n’étaient plus là, bien le plus précieux qu’il possède, dont il ne peut jamais être séparé. Depuis ce sont ses clés qui disparaissent, ou bien sa montre qu’elle ajuste à son poignet le reste de son service et ça l’a toujours amusé, de la laisser faire. Parce que ce n’est qu’une montre, qu’il en possède assez pour ne pas s’en soucier, que ce n’est qu’un simple objet que l’on achète au fils des modes et des sorties des grand horlogers. Peut-être qu’il s’amuse à mettre les plus brillantes quand il sait qu’il va la voir, parce qu’au final, c’est ce qui l’intéresse le plus comme les corbeaux ont cet intérêt pour les objets brillants, il en allait de même avec la créature qui l’habite, qui lui a sauvé la vie. Bien entendu il ne vérifie même pas si elle l’avait soulagé ou non des quelques dollars en pièces qu’il avait dans les poches, pas intéressé. La bière dans sa main, finalement, c’est ce qui était le plus intéressant pour le dieu en ce jour de congé.

Loin de cette mafia dont ils peuvent parler ouvertement ici sans oreilles indiscrètes. Peut-être qu’elle a raison et qu’elle se débrouille un peu, sur le terrain. Sa présence en tout cas pourrait être très utile à leurs agents, quand les choses tournent mal dans cette mafia plutôt axé sur les jeux financiers que sur la violence. Ce n’est pas une armée qu’ils entraînent, pas comme certains. C’est plutôt les méninges qu’on aiguise chez eux, la ruse, une priorité sur la violence qu’on enseigne en cas de besoin, des bases qu’on leur a inclus, à tous les deux histoire de survivre tout de même un peu plus longtemps dans ce milieu. Mais il n’a pas envie, de l’imaginer dans ce feu de l’action qui coûte toujours la vie à quelqu’un. Ce n’était pas la peine de la perdre bêtement, alors qu’elle peut apporter beaucoup ici en temps que Leprechaun...Mais surtout parce qu’ils sont amis. Perdre des gens au coeur de leur mafia c’était déjà compliqué, mais perdre ses proches.. C’était pire. Et cela devenait une cruelle habitude.

En un instant le silence plane, le temps que d’autres mots soit réfléchi et balancés à toute vitesse. Elle regrette pourtant vite ce qu’elle a dit, et il ne sait pas trop comment il doit prendre la correction. Si tout ça lui avait manqué, alors lui aussi, tout comme elle lui avait manqué à lui. Sauf qu’il s’en fiche, de le dire désormais. le temps était trop court pour tourner autour du pot, aucun mal n’était fait en disant être attaché, rien qu’un peu, aux autres. Peut-être que c’est ce nouveau pouvoir, le forçant à espionner le coeur des autres qui le rendait aussi nonchalant, habitué. Il en a vu des gens qui ne se disent rien, des familles qui se taisent et ne partagent rien.. Et ce n’est pas bon. Ca fait du bien de dire la vérité un peu de temps en temps, même si on a l’air stupide sur le moment, même si ce ‘n'est pas forcément attendu. Il la rassure, dans un premier temps. Exprimant qu’il comprenait parfaitement ce qu’elle voulait dire au fond. Que le monde a trop changer, et que eux, là-dedans, n’arrivaient plus à se retrouver comme ils le faisaient avant et n’y arriveraient jamais.

Cela ne les empêche pas, pourtant, de faire semblant. De s’asseoir sur le bord du port, de remonter son jean et de mettre les pieds à l’eau comme elle, la froideur de l’océan rafraîchissant le soleil de plomb qui tombait dans leurs dos. De quoi se détendre un peu, en agitant les pieds dans le vide, tout en parlant de cet avenir si flou. Mais les peurs qu’il exprime, elle les balayent. Réconfortant soutien, dans ses mots, il y a des encouragements, des tentatives d’apaiser un peu les choses. peut-être qu’elle a raison, ou tord, mais sur le moment cela conforte celui toujours aussi incertain de ce qu’il fait. Il prendra ses marques, elle lui assure, et il espère qu’Anja dise la vérité. qu’elle lui porte chance, en tout cas. « Tu as peut-être raison. » qu’il murmure avant de boire à nouveau un peu. Au moins il ne risquait pas de sentir les effets de la bière et du soleil se combiner, imperméable à la mixture de la chaleur et des effluves d’alcool désormais, seul e gout se réchauffant devenait moins agréable. Mais tant pis. Il continue de boire, parce que ça n’avait pas d’importance…

Et que cacher la vérité n’avait pas d’importance non plus. Oui, la leprechaun lui a manqué et il le dit, sans détours. Y glisser une pointe d’humour, par contre.. Il ne peut s’en empêcher, et rit, quand elle le bouscule tout en l’insultant. C’était bien trop tentant pour qu’il se taise, brise un peu ce moment de confessions pour ramener cette familiarité entre eux, et ces jeux, du temps où il n’était pas son employeur. « Tu ne t’en es jamais plainte. » Premier argument balancé en réponse, véridique, alors qu’elle propose de renverser les rôles pour éviter tout recours en justice. De nouveau un sourire, pour les mots, pour le clin d’oeil peu importe. « J’suis pas contre ça me dérange pas, au contraire. Comme tu dis ça risque de me remonter le moral même. » Après tout pourquoi pas. Jouer, toujours jouer avec tout le monde, c’est son truc. « A t'entendre je suis un vil prédateur. » Et évidemment, ce n’était pas le cas. Cela irait totalement contre cet intérêt qu’il a pour les jeux de séductions que de bafouer les règles et se comporter comme un porc. Fort heureusement ce n’est pas son cas, manquerait plus que cela comme scandale rattaché à leur famille dans les tabloïds de la ville. « J’allais dire que j’avais une autre idée pour obtenir ton silence, mais dit comme tel vu les circonstances, ça donne l’impression que je comptais appeler mes hommes de mains pour te faire disparaître. Ce qui est une solution moins agréable et plus radicale que ce que j’imaginais. » La solution était toute trouvée, d’après lui. Toujours dans la provoque, plutôt que dans le concret, l'hypothèse de taire ses lèvres avec les siennes pas dérangeante du tout pour l’irlandais.. « Mais j’aimerais venir un peu plus ouais. Pelotage optionnel. » Cela lui permettrait de se reconnecter avec les autres, de prouver qu’il n’a pas oublié finalement ce qu’il est, au fond. Avant sa soeur aussi bossait au bar et puis, elle a décidé de devenir trop sérieuse, moins présente. Cette figure autoritaire qu’il ne reconnaissait pas trop et qui lui donnait la chair de poule, quand elle se montrait un peu trop familière comme si.. Comme si elle n’était plus, cette soeur, sur qui il a tant pleuré la mort du jumeau. Hors de question de devenir cet être différent. Hors de question de se tourner dans cette même violence, d’oublier sa place avec les leurs et non au dessus de tous. Il est à la moitié de sa bière quand Nesryn est abordée, le cas de la nouvelle serveuse du Teddybeer un peu particulier. « Je ne savais pas que vous vous connaissiez. C’est plutôt Ned qui l’a trouvé, mais il avait raison, en demandant pour le pub. Y’a toujours de la place chez nous, pour tout ceux qui en ont besoin. » Pas qu’ils faisaient dans la charité non plus, mais ils avaient peut-être un peu plus ce sens du partage. Et du fait que s'ils partageaient, alors, les gens seraient plus enclin à les suivre. Si tout le monde avait de quoi vivre grâce à eux et si leurs libertés n’étaient pas atteinte, ce sont des gens qui restent que l’on obtient, pas des esclaves, pas des personnes qui changeront de camp, quand l’offre sera plus alléchante ailleurs. Et puis Nesryn était perdue, on lui a menti, on l’a séquestré..Elle était mieux avec eux, et en plus de cela, elle leur serait utile. Elle s’exprime ensuite sur ses voyages, sur cette vie dont elle ne parle jamais vraiment, bien mystérieuse même après plusieurs verres bus. A la question il secoue la tête, se contentant de l’observer, parler d’un passé qui semblait lointain, une histoire ancienne datant d’une autre vie presque. Et c’était peut-être le cas. « Cela a l’air de te manquer, tout ça. » Le cirque, son art. Quand elle en parle c’est toujours avec mélancolie, inaccessible, sans qu’elle ne s’étende jamais sur le sujet comme pour ne pas aller trop loin, pour ne pas casser une ambiance de bar toujours bonne enfant. « Tu ne voudrais pas recommencer ? » Peut-être que c’était plus facile à dire qu’à faire, aucune idée de comment fonctionnent ces choses-là, lui qui n’a jamais été dans un cirque de sa vie, en fait… Tout ce qu’il connaît de ces arts, c’est à travers d’un écran.. Et encore. « J’aurais bien aimé voir ça, en vrai. Tu devais être douée, pour parcourir le monde comme ça. » Cela avait l’air de la passionner en tout cas. Un peu comme lui, aimait toujours autant dessiner, mais qu’il n’arrive plus à le faire aussi souvent qu’avant. Parce qu’il n’a pas le temps, ni l’envie. Qu'à chaque fois c’est le vide dans son esprit, le blanc, qui rend la chose bien compliqué.

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sunburn (ikaar) - Sam 21 Sep - 21:03

SUNBURN
anja & ikaar

And I'll hide from the world behind a broken frame
And I'll burn forever

Le temps qui semblait lui échapper dernièrement, habituellement impossible à saisir et continuant de s’écouler malgré ces instants qu’elle aurait voulus éterniser pour mieux les chérir, pour mieux les comprendre, ce temps paraissait suspendu à ses côtés. L’illusion que le poids sur sa poitrine disparaît, ses craintes oubliées le temps d’une plaisanterie, sa façade d’inébranlée par ce qui hante ses nuits pour une fois son expression véritable. Tous les derniers événements s’étaient précipités trop vite pour qu’elle ne puisse les appréhender. Sa vie qui avait été mise en suspens après qu’elle avait manqué de s’arrêter, chamboulée par l’accélération de trop. Le temps qui s’était alors écoulé si lentement s’était semble-t-il dépêché de rattraper le retard de toutes ces années, sans lui laisser le temps d’apprécier ses derniers instants avec son frère avant qu’il ne disparaisse de la nature, sans qu’elle ne réalise les implications de s’affilier à une organisation à la légalité compromise, les morts et les tromperies se succédant, muant leurs personnes sans qu’ils ne puissent avoir la chance d’apprendre à se reconnaître. Mais pourtant, alors qu’ils étaient ainsi aux côtés l’un de l’autre, elle avait presque le sentiment qu’ils étaient leurs anciens êtres, ceux qui étaient insouciants malgré les épreuves rencontrées. Presque mais pas totalement, les traits quelque peu changés, le ton plus grave, leurs vies leur attendant au tournant dès lors qu’ils sépareront leurs chemins. L’attente de l’impossible qu’elle tentait de fuir et d’anticiper à la fois pesant sur son cœur pour se hâter de le briser lorsqu’elle ne pourra se résoudre à nier la seule éventualité plausible. Mais avec Ikaar, elle pouvait prétendre un instant que ces choses n’existaient pas, qu’elles n’étaient que de lointaines nuisances qui ne les atteindront pas avant une éternité. Il lui offrait le répit qu’elle désirait et c’est pour cela qu’il lui avait tant manqué.

C’est d’un chiant le monde. Une phrase si banale pour décrire parfaitement leur réalité. C’est sans doute pour cela que leurs premières entrevues consistaient à se noyer dans le fond d’une bouteille, pour oublier cette triste vérité, comme tout le monde s’essaie à le faire. Contrairement à lui, elle pouvait encore s’évader de cette manière mais dernièrement elle peinait à masquer le ridicule de cette escapade éphémère. Ce n’est pas pour autant qu’elle avait arrêté sa consommation, la bière dans sa main pouvant le confirmer, mais elle en avait été nettement réduite. Parce que le monde était d’un chiant mais qu’il était aussi à craindre et qu’elle ne pouvait pas être décemment sur ses gardes en étant à moitié torchée, même si l’alcool adoucit la peur. Si sa vie s’était nettement intensifiée depuis son entrée à An Riocht, elle était reconnaissante pour la façon dont Ikaar avait repris les rênes après le trépas de sa sœur. Cette couronne qu’il ne désirait pas mais qu’il a tout de même endossée, pour maintenir les irlandais à flot. Ils s’en sortaient pas trop mal en ce moment et c’était en grande partie grâce à lui, comme elle prend le temps de lui souligner. Sa manière de gouverner était peut-être différente de celle de Fiona mais cela ne signifiait pas qu’elle était mauvaise. À chaque régent sa façon de faire.

Leur conversation reprend une tournure plus terre-à-terre une fois le pub mentionné, celui où les choses avaient été plus simples autrefois. Plus puériles aussi sans doute mais était-ce vraiment regrettable. Elle s’amusa de ses plaisanteries, leur espièglerie retrouvée, elle qui semblait s’être évanouie depuis de nombreux mois, alors que leur badinage habituel reprenait place. Ses mains baladeuses, elle n’en était jamais plainte non. Parce que venant de lui, cela l’amusait et ça ne le faisait pas froncer du nez. Parce que ce n’était pas les mêmes que celles de clients qui pensent y avoir droit et dont le refus serait ignoré, des ivrognes sans vergogne. « Non c’est vrai, ça m’aurait manqué autrement. » lui concéda-t-elle sans rechigner, un sourire farceur aux lèvres. « Je tâcherai de t’en mettre plus souvent alors, pour vérifier si t’as toujours tout là où il faut. Elle marqua une courte pause, le temps d’avaler une gorgée du liquide ambrée, son silence appuyé sans vraiment que son aspect volontaire ou non puisse être décelé, bien qu’elle s’empressât de continuer une fois ses lèvres humidifiées sans pour autant afficher une quelconque gêne. Je parle de tes fesses bien sûr, en tout bien tout honneur. » Toujours en tout bien tout honneur, toujours en frôlant la limite floue qu’ils n’avaient jamais vraiment définie. Une relation pas vraiment qualifiable mais qui leur avait toujours convenu. Ses lèvres se firent plus douces alors que son sourire s’estompa légèrement lorsqu’il poursuivit. « Bien sûr que non. T’es tout sauf un prédateur. Elle laissa échapper un léger rire alors qu’elle remua ses pieds dans l’eau fraîche, lui jetant une œillade malicieuse. Enfin, peut-être pas tout mais t’es un gars bien. » C’est lâché sur le ton d’une plaisanterie mais ses propos sont pourtant sincères, comme c’est souvent le cas lorsque ses compliments sont cachés sous un trait d’humour. Elle continua sur sa lancée, lui rappelant qu’il pourrait toujours reprendre la place qui était la sienne derrière le bar, pelotage ou non, qu’elle pourrait éventuellement taire moyennant promotion, comme si cela la dérangeait vraiment. Elle rigola de nouveau au scénario qu’il lui avança pour s’assurer de son silence, appréciant silencieusement cette sensation qu’elle n’avait que trop peu connue ces derniers temps. « J’imaginais une solution bien plus sympa, autant pour toi que pour moi, pas un truc aussi extrême. Surtout que ça te ferait beaucoup d’efforts pour pas grand-chose. Suffit d’attendre que je sois en pleine poisse et que je glisse sur une plaque d’égout au mauvais moment au mauvais endroit, comme ça tu pourras laisser leur week-end à tes hommes de main. » Elle en plaisantait mais l’idée même qu’il soit passé de son barman, d’un copain de beuverie, d’un ami aux contours imprécis, à un homme qui pouvait presque claquer des doigts pour que ses sous-fifres accomplissent ses paroles était un concept auquel elle avait encore du mal à s’habituer. « Boh, si tu passes, autant prendre l’option pelotage mais c’est bien parce que c’est toi. » Sa lippe espiègle, elle lui adressa à nouveau un clin d’œil avant de regarder l’horizon, avant que le moment retombe et qu’elle ne mentionne Nesryn. Elle hocha doucement la tête à ses propos, alors qu’il ne faisait que lui confirmer qu’elle avait choisi le bon camp, qu’il s’agisse du sien ou – plus largement – de celui d’An Riocht. « Ça fait du bien de savoir qu’il y a encore des gens comme vous. Ça se fait rare, surtout dans nos cercles. » Autrefois, elle pouvait fermer les yeux sur les atrocités de ces gangs surnaturels dont elle entendait parfois le nom ici ou là, au détour de conversations clandestines entre surnaturels. Une chance qu’elle n’a plus désormais, parce qu’elle y est confrontée quotidiennement et qu’il en va ainsi pour ses proches. Elle aurait aimé pouvoir s’assurer de la protection de Nour à temps, avant qu’il ne disparaisse. C’était une autre de ses erreurs qu’elle regrettera toute sa vie.

Il lui fallait penser à autre chose alors elle pensa à nouveau à Nesryn, cette personne qui lui rappelait qui elle était autrefois, lorsqu’elle n’était qu’elle, lorsqu’elle était à la fois bien plus anodine et bien plus spéciale qu’aujourd’hui. Elle lui partagea leur rencontre, elle qui appréciait si peu parler de sa vie avant l’accident car elle estimait qu’elle n’importait plus. Elle ne pourrait jamais la retrouver alors il était inutile de se flageller en la contant à autrui. Et pourtant, voilà qu’elle en parlait à Ikaar, pour la première fois. « Ça me manque, oui. » Elle avait tant songé à exercer ses acrobaties à nouveau mais avec le temps qui défilait, d’une façon lente et atroce à l’époque, elle n’avait jamais trouvé l’opportunité, jetée de cette famille qui ne voulait plus d’elle après qu’elle ait clamsé et qu’elle ait dû retrouver l’usage de ses membres. Sa question fatidique restée en suspens, elle hésita en observant les frets au loin, incertaine de ce qu’elle pensait dorénavant. « Je sais pas. Je sais pas si je serais capable de recommencer, ça fait tellement longtemps. Je m’étais entraînée, après la rééducation mais j’avais nulle part où exercer alors j’ai laissé tomber. J’ai dû perdre en niveau depuis. » Elle sourit lorsqu’il poursuivit, mettant de côté l’amertume que sa franchise avait fait germer, un léger rire s’échappant même de sa gorge. « J’étais pas dans la plus grande compagnie du monde mais c’était un peu devenu ma famille et je me débrouillais pas trop mal. J’aurais aimé pouvoir te montrer. » lui glissa-t-elle en plongeant à nouveau ses yeux dans les siens, tournant machinalement sa cheville dans l’eau comme si elle souhaitait l’enrober d’un tissu aquatique pour s’envoler de nouveau. Puis elle tapotant l’eau gentiment de ses pieds, pour envoyer quelques gouttes sur les jambes de son compagnon d’après-midi, s’amusant à l’éclabousser gentiment. « La sensation de planer dans les airs, l’adrénaline, le sentiment d’émerveiller les gens… C’est vraiment spécial, c’est comme être dans une bulle. Je buvais moins à l’époque aussi, sinon je me serais probablement raté plus souvent. » Elle s’en amusa doucement, préférant qu’il en soit ainsi plutôt qu’elle s’apitoie sur le sort qu’elle s’était en partie choisi après l’accident, continuant de remuer ses pieds dans l’eau. « Et toi, il y a des choses qui te manquent que t'as arrêté de faire ? » Elle ne parlait pas des personnes bien sûr, ce manque-là ne pouvant être aisément pallier. Elle cherchait certainement par là à en apprendre plus sur lui, d’une certaine façon. Elle l’écouta silencieusement en le regardant avec attention, se contentant de lui éclabousser doucement les pieds d’un air nonchalant. Finalement, son geste fut un peu trop fort, lui envoyant de l’eau sur le torse et quelques gouttes sur le visage. Le leprechaun éclata de rire bien qu’elle tenta – vainement – de conserver son sérieux pour que ses excuses paraissent aussi sincères qu’elles l’étaient, son geste aussi involontaire que drôle. « Pardon, je suis vraiment désolée. »
 
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CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd.
RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes.
TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++
FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours.
OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime.
GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue.
TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
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sunburn (ikaar) - Mar 1 Oct - 14:40

sunburn
anja & ikaar

«  Tu m’en vois désolé. J’pensais que tu parlais d’autre chose.» ça le fait marrer, sa propre connerie, celle qu’il commençait à sortir tout comme la suite, qu’il délivre de cet air toujours aussi sûr de lui, solaire Ikaar qui n’a jamais peur de se brûler. «  J’ai tout ce qu’il faut où il faut, devant, derrière. En tout bien tout honneur aussi. » Bien entendu que c’était sa faute pour avoir tendu la perche à l’idiot qui ne perdait pas la moindre chance de raconter des bêtises, peu importe si elles étaient de bon goûts, peu importe si la situation ne s’y prêtait pas. C’est la désinvolture qui prime, toujours.Avec Anja… Il pouvait tout se permettre, et elle lui rendait bien. Le genre de conversation sans filtre qui au final, allait parfaitement avec son amour de la liberté. Ils pouvaient être sérieux comme désinvoltes, profonds comme aussi matures que des enfants si leur coeur leur en disait, au simple cours d’une conversation, et c’était simplement agréable. De savoir qu’il avait cette liberté de parler sans qu’elle ne le juge et sans que lui ne la juge en retour. Sans que l’un ou l’autre n’abuse de ces mots partagés, quel qu’ils soient en posant trop de questions, ou en les répétant ailleurs. C’est la confiance qui règne, même si il ne la croit pas vraiment quand elle dit ces mots. T’es un gars bien. Il en doute, souvent. Très souvent même. Quand on voit ce qui est advenu de son coeur, de sa dignité et de ses principes, le gars bien qu’il a été est entrain de pourrir à vu d’oeil, en silence. Plus les mois passent et plus le roi de monarque changent sa vision du monde. Moins il a de scrupule à écouter des rapports spécifiant le cambriolage d’un domicile ou la mort de quelqu’un externe à leur camp. C’est lui après tout qui donne les accords, et sous son trône s’empile des cadavres sans que ses mains à lui ne rougissent. Pourtant le mal est fait, le mal est là. Le gars bien à l’intérieur aura beau hurler son désaccord, le Roi, lui, n’en a plus rien à faire.
 
Pourtant il oublie rapidement le sang versé, au détour d’une moquerie et d’une nouvelle provocation à laquelle elle répond. Bien entendu il plaisantait en parlant de sa mort, mais le fait que sa malchance, parfois entraînée par des pouvoirs un peu trop mutins, risque de causer sa perte… C’était soudainement moins drôle. Si elle ne craignait rien des hommes de mains du Roi, une plaque d’égout pouvait effectivement l’acheter, comme un noyau de cerise ou une pelure de banane sur le sol. Un stupide moyen de partir, franchement, pour quelqu’un supposé porter chance. «  Ouais ben je t’interdis de mourir, ordre du Roi. Je vais envoyer mes hommes de mains pour t’encercler tout la journée, interdiction de marcher sur une plaque d’égout et de traverser la rue si le petit bonhomme est pas vert. » Cela suffit les enterrements, les discours vides d’intérêt pour rendre hommage aux morts et l’alcool gâché que l’on verse sur leurs tombes. Alan, c’était le dernier en date dont il était proche et cela devait le rester. Plus de pertes autorisés, d’aucun ami, d’aucun membre de sa famille. Autrement il ne savait même pas si il arriverait à le supporter sans qu’il ne se déchaîne, sans que ça pète à la gueule de la première personne qui trouvera son chemin. Le dieu est en colère autant que l’homme, tous les deux fatigués de cette même rengaine, de ce fléau tournant autour de lui, maudit rouquin qui attire la mort comme une amante un peu trop attachée. Si il savait ce qui l’attendait, le petit roi. La mort ne le quittera donc jamais.

Voilà peut-être pourquoi parfois, ce gars bien, dont il commence à douter, s’accroche à la vie. Peu importe de qui il s’agit, si une vie était épargnable, si il y avait quelqu’un à ramener des morts il allait le faire. C’était un peu le cas de Nesryn, les viseurs pointés dans sa direction et l'accueil fait pour l’en préserver au coeur de leur organisation. Peu importe d’où elle vient, ni de qui elle est. Peu importe de la dette envers eux, ou des représailles attendues. Qu’ils viennent, qu’il dit la couronne invisible sur la tête.  «  Peut-être. » qu’il murmure, la solution toute trouvée. Peut-être qu’ils ne sont pas des monstres, eux, au final. Maintenant que la constatation ne vient pas de lui il ne prend rien pour lui. Comme si c’était interdit, d’accepter les louanges des autres. C’était soudainement le bon vouloir de Ned, pas le sien et sa réponse, bien courte, évitait toute autre discussion à ce sujet.

Parler de ses rêves à elle, brisés comme les nouveaux, c’était plus intéressant. D’Anja il ne savait pas tout non plus. Il savait qu’elle était morte, comment c’était arrivé..Mais pas qu’elle avait parcouru le monde avec sa troupe. Pas qu’elle pensait encore à reprendre cet art si difficile, surtout après avoir fini sa vie dans un accident de voiture. La rééducation elle l’évoque, ainsi que ses entrainements qu’elle a repris, après celle-ci. Pourtant le rêve semble ternit, oublié. Impossible à réaliser il semblerait… Et ça le renvoi un peu à lui. A ses rêves éteints, les anciens comme les nouveaux, l’absence d’objectif dans sa vie qui font de tout un immense terrain de jeu vide de tout sens. Pourtant, il y a encore de l’espoir pour elle. Ce qui est un obstacle pour Anja ne l’était pas forcément pour lui et l’esprit vagabonde, alors qu’elle exprime ce qu’elle aimait tant dans cet art qui lui donnait des ailes. Il comprend peut-être mieux que le commun des mortels, l’oiseau de proie qui se laisse tomber dans le vide et déploie ses ailes à la dernières seconde, l’adrénaline dans les veines qui le fait enfin sentir en vie. Il sourit, quand elle fait sa remarque sur l’alcool, mais ça ne l’empêche pas de boire une petite gorgée de nouveau, le liquide ne lui faisant plus rien depuis longtemps. «  Je comprends un peu. Quand je vole… J’ai l’impression que rien n’a vraiment d’importance tellement d’adrénaline pulse dans mes veines. C’est pas quelque chose de commun. » qu’il ajoute simplement. Il ne s’exprimera pas sur l’idée qui germait dans son esprit, surprise qu’il fera surement plus tard quand le projet sera décidé, inévitable, à moitié construit ou bien totalement terminé. Sinon elle tenterait de le faire renoncer, ça c’était évident. Mais il voulait lui offrir, sa nouvelle chance. Et ce n’est pas un chèque qui l’arrêtrait.

Parce qu’il a rêvé lui aussi, et qu’il ne veut pas qu’elle perde tout ça, elle aussi. Avec mélancolie il explore le passé à ses mots, retourne dans des temps beaucoup plus sereins, où le monde était si évident à ses jeunes yeux, qu’il se croyait intouchable par son mal. «  Je peignais, avant la mort de mon frère. » qu’il souffle, le sourire sur ses lèvres était beaucoup moins mutin, remplis d’une tendresse apportée par le souvenir et les yeux perdus vers l’eau, plongeaient pourtant bien loin de l’écume. «  C’était pratique, parce qu’il passait tellement d’heures à étudier sans bouger de sa place qu’il posait sans même trop le savoir. Je jouais de la musique aussi. C’était mes études à la fac, art visuel et musique. J’ai jamais été très cérébral, c’était Izaak le cerveau, moi j’étais plutôt du genre créatif. Mais ça faisait lui un bruit de fond pendant qu’il étudiant et moi un sujet. Et on était pas seul comme ça. » Contrairement à maintenant. qu’il se retient d’ajouter, reformulant la terrible vérité autrement. «  Mais après y’avait plus personne ni pour poser, ni pour écouter. Et mes études sont passées aux oubliettes, parce que j’avais plus envie de rien. Parfois ça me manque. Mais je me dis que je ne peux pas redevenir ce que j’étais. C’est impossible maintenant. » Parce qu’il n’a pas cette moitié pour le canaliser, parce qu’il a simplement changé. C’est juste la vie, telle qu’elle est vécue plein de haut et de bas, de changements inévitables. Et rien au monde, pas même le voeux d’un djinn, ne pourra changer tout ça maintenant. Si elle s’amuse à éclabousser au début sans qu’il ne râle, soudainement, la vague est trop forte et l’eau arrive jusqu’à son visage, le parquant de gouttes d’eau salé qui a la faculté, au moins, de le sortir de ses mémoires comme un éveil après avoir été hypnotisé par les abysses. La main vient essuyer son visage, paré d’un sourire. «  Ah ouais ? » Elle allait le payer cher, cet affront à la royauté qu’il renvoi en donnant il aussi un coup dans l’eau, bien trop fort, histoire de l’éclabousser. Mais ça ne suffit pas voyons. Pas quand on s’appelle Ikaar Killough. «  T’as intérêt à sortir ton téléphone de ta poche avant de finir à la flotte Dragovic ! » Des menaces ou la réalité,  voilà qu’il cherche justement à le trouver ce téléphone surement logé dans une de ses poches, qu’il fouille, quitte à se chamailler avec la rousse. Il fallait bien sauver son cellulaire avant la mise à l’eau qui ne saurait tarder.  ça va mal finir tout ça.
(c) DΛNDELION
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