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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar

 :: terminés
poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2259
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar U7zg

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar R9QyQbM I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar PG00EUa
'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar JcCnDZF
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Meabh
« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Lf98YmB I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar 6Fc9J6t
S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Ezgif-2-45fdb6bff66e I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Silio
uc

I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar 0uakMpf
ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Glq9Xde I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar MwYMxdo I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar 0A87sgl

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar YiHo0sD I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar 3yLtfgP I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar R1PkUfV
« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar DFIEDNB
[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar KY30rw5l_o
POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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EMERALD GARDEN


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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar MGhMSkN

I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar 9fLTmu9

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar - Mar 9 Juil - 23:49

I ran away from you, that’s all I ever do.


And when I heard you call to
Come back to me
And though I should stay
I don't have the stomach to
I ran away from you
That's all I ever do



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Ikaar Killough & Siobhan Kearney


Matinée étouffante et journée qui s’annonce encore pire, la saison entamée voit grimper ses températures et prendre les habitants d’Arcadia au dépourvu. Sous le soleil de plomb qui irradie la ville, la silhouette solitaire file dans les rues du centre et martèle de ses talons hauts le macadam brûlant. Les effluves de la veille agressant ses narines, la divine se protège du revers de la main et bifurque à l’angle d’une avenue. Son point de chute n’est plus qu’à quelques mètres, en témoignent la sueur et l’urine qui hantent encore l’endroit après une soirée de beuverie.

L’émeraude scintille dans la chevelure fauve et sublime ses reflets quand elle s’immobilise devant la porte aux gravures celtes. La paume effleurant les symboles de sa patrie lointaine, la déesse redessine les parties effacées et renoue un instant avec ses origines. Les émotions au bord des lèvres, la nostalgie d’un passé chaleureux et l’angoisse du futur qui l’attend, elle étreint finalement la poignée. Le bois peine à bouger sous l’élan délicat, mais dévoile un décor intérieur à force d’obstination. L’acier grinçant annonce l’arrivée de l’Enchanteresse, pourtant personne ne se présente pour l’accueillir quand elle entame ses premiers pas.

La lourde porte fermée dans son dos, elle s’avance avec pudeur entre les murs du repaire de famille. Son coeur se serre quand elle pense à Fiona, que l’esprit l’imagine derrière ce vaste bar, ou dans les pièces voisines. Le silence qu’elle observe en approchant des tables, ressemble presque à un hommage rendu à sa cousine. Incomparable à celui de ses funérailles, gâchées et transformées en vaste blague par des égos démesurés qui n’y avaient pas leur place.

La main gantée de l’herboriste effleurant le comptoir, elle se souvient de ces moments de gêne, et se rappelle de tous les deuils qu’elle n’a pas encore fait. Combien sont dans son cas, dans cette ville gangrenée par la pègre et le crime ?
A trop demeurer sur ses gardes, à trop craindre de perdre la face, et à trop devoir encaisser les drames, on en oublie de pleurer les défunts. On n’a pas fini d’en enterrer un qu’on se prépare à accuser la prochaine tragédie.

Il lui aura fallu des années pour comprendre qu’elle n’y changerait rien, et qu’elle ne veut plus être seule pour les affronter. Son séjour au Royaume, le poids des souvenirs et les retrouvailles des âmes soeurs, ont façonné sa renaissance. C’est une autre Siobhan que celle qui lui a tenu la main aux funérailles qui se présente à sa vue aujourd’hui.      

« Bonjour. Ikaar est ici ? » Elle le réclame à la silhouette qui soudain se découpe dans une entrée privée. Une autre rousse au visage familier, qui lui intime de se présenter.

Le jumeau survivant, le cousin délaissé, bien trop tôt couronné. C’est lui qu’elle est venue trouver. Lui qu’elle voudrait remercier, lui qu’elle voudrait soutenir, alors qu’ils ont tant à rattraper. Alors que tant d’erreurs commises et répétées les ont fatalement éloignés.

Le palpitant s’affole dans sa poitrine quand on lui indique qu’on se dépêche d’aller le chercher. Elle inspire une bouffée d’air vicié par les vapeurs des produits d’entretien, et joint ses mains sur l’estomac fragile qui berce sa nausée.    
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an riocht
Ikaar Killough
BLAZE : rage
CREDITS : rage
FACE : eddie redmayne
DOLLARS : 2780
SACRIFICES : 524
PORTRAIT : I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Fcf04a1c5c031f2fb27bfe978207e8d8
ANNEES : 34 années, mais quelle importance. Il peut etre ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel age, n'importe quelle vie. (01/04)
CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd.
RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes.
TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++
FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours.
OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime.
GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue.
TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
JUKEBOX : flogging molly - drunken lullabies; muse - unintended; billie eilish - bury a friend
RUNNING GUN BLUES : I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar FQCqrDYw_o
I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar 5407d76e54adaab82f0ffb923df67268

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar TF1kdYOA_o


an riocht
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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar - Lun 29 Juil - 23:03

i ran away from you, that's all i ever do
siobhan & ikaar


C’était toujours pareil, désormais.
Le nez dans les documents, Ikaar relit un contrat marchand, un officiel, avant son approbation pour une importation massive d’alcool, ou il ne savait plus trop quoi à ce stade, au nom des Killough et de leur entreprise. Kaleb avait soutenu qu’il pouvait prendre le relais si il y avait besoin, mais destitué son travail à son aîné, c’était ne pas assumer son poste désormais. Même si ça devrait être lui, le premier né à lire et relire de petits lignes insignifiantes. Lui qui devrait avoir ce poids de faire vivre les leur sur les épaules. Lui qui devrait être assis dans le fauteuil de Fiona, qui devient plus confortable avec le temps, mais reste étranger. Pourtant Kaleb a fini son service au bar et est retourné à ses occupations, hors de la ville. Dans sa forêt où peu importe quoi d’autre dans laquelle il aille passer son temps. Parfois le cadet se moque, expliquant à qui veut l’entendre que son frère est déshérité parce que c’est un naturiste qui passe son temps à câliner des arbres plutôt qu’à bosser. Et c’est peut-être vrai après tout, qui sait, il n’est pas là pour vérifier. La seule chose à retenir au final c’est qu’il ne pouvait pas compter sans cesse sur lui. Que leur père désapprouve, même si leur mère verrait là un rapprochement de ses fils restant dans cette famille divisée et meurtrie par les décès de ses enfants. Le nez se lève, s’accroche à une photo sur une des étagères de la bibliothèque dans un cadre aux noeuds celtiques gravés dans son bois. Un cliché de l’ouverture du pub, ou derrière le comptoir de trouvent Fiona, Ikaar et Izaak, tous les trois tenant une chope de bière, fièrement tenue, des sourires radieux aux lèvres symbole de l’insouciance de l’époque, alors que les jumeaux étaient à peine majeurs. Un souvenir à la fois tendre et maintenant, néfaste. Rappel que sur la photographie, il ne reste que la personne de droite à ce jour, le frère comme la soeur de coeur, survivants eux aussi, absent pour le cliché. Tous des fantômes.

Penseur, il reste en suspend un moment. A gueter des yeux ce passé affiché partout sur les murs, contant rappel nostalgique d’un temps plus simple. Distractions dans tous les coins de l’établissement, passé qu’il observe avec mélancolie, incapable de le laisser filer. On frappe à la porte, la serveuse qui entre dans le bureau après y avoir invité d’une simple invitation formulée. Quelqu’un veut le voir, qu’on lui dit. Rien de plus, le nom oublié ou épargné, mais qui valait la peine pour que la demoiselle ressorte sans fermer derrière elle, indiquant au final, même sans le vouloir, qu’il était invité à descendre au rez-de-chaussée. Ikaar se lève donc, pause bienvenue dans la journée, les couloirs traversés et les escaliers sont descendus en trombe, comme à son habitude, chaque marche connue à la perfection, chaque grincement du bois chaque hauteur de marches abîmées par le temps. Pourtant il se stoppe avant d’avoir atteint la dernière marche, les yeux tombant directement sur la chevelure plus flamboyante encore que celle de sa défunte soeur, celle de la cousine, la deuxième soeur devenue étrangère, qui se tenait là, dans ce lieu peuplé de vieux fantômes oubliés. « Siobhan. » qu’il commence. La mascarade d’un autre prénom ne serait qu’agravante, Siobhan Kearney comme seul nom existant aux yeux du cousin un peu perdu. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Pas d’animosité dans le ton, de la simple surprise. Le temps à passé et elle n’est pourtant jamais vraiment revenue, malgré sa présence aux obsèques de leur soeur, ou cousine, sans pour autant discuter par la suite. Pourtant elle était restée sous cette protection familiale, pourtant tout le temps avait été donné. A croire que les choses ne voulaient pas changer, au final. Que discuter n’était juste plus quelque chose leur étant possible. D’un côté il y a la compassion pour celle qui a perdue, tout comme lui. De l’autre il y a toujours ce vide causé par cette absence. Cet abandon, comme si Izaak et lui au final, ne valaient rien à ses yeux. Pour Fiona elle est revenue, mains serrées comme acte de paix, l’amertume toujours un peu présente, pourtant. Il finit de descendre les escaliers, faisant signe à la serveuse qui était venue le chercher de les laisser. Rien de pire que les oreilles indiscrètes, surtout ici, surtout maintenant, où les coeurs sont à vif et où des décennies de silence se tiennent.

(c) DΛNDELION
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Siobhán Kearney
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CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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uc

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Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar - Mar 20 Aoû - 17:54

I ran away from you, that’s all I ever do.


And when I heard you call to
Come back to me
And though I should stay
I don't have the stomach to
I ran away from you
That's all I ever do



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Ikaar Killough & Siobhan Kearney


Le souffle suspendu, la divine immobile reste sensible au moindre bruit. Chaque pas de la serveuse se répercute entre les murs du bar, jusqu’à la dernière marche où ses mouvements sonnent étouffés à travers l’épaisseur du plancher. Le myocarde poursuit sa course effrénée en dépit du silence qui s’installe, et continue de marteler la poitrine étriquée quand les sons refont le trajet en sens inverse.

Les secondes qui s’égrènent jusqu’à l’apparition de la silhouette familière dans l’encadrement de la porte, semblent durer des heures.
La crainte est toujours là. Moins vive qu’à l'enterrement, pourtant la déesse se présente encore avec pudeur. Elle ne l’a pas revu depuis l’entrevue au cimetière, et s’il lui a semblé ouvert au pardon, elle sait que rien ne garantit leurs retrouvailles. Elle a beau le savoir débordé par ses nouvelles obligations, elle est toujours surprise de ne pas l’avoir croisé durant son séjour au Royaume, et le soupçonne de l’avoir soigneusement évitée. Mais pour tout ce qu’il a fait pour elle, les risques encourus, les forces déployées, et s’il y a la moindre chance de réparer ou de tirer un trait sur ses erreurs passées, elle se doit d’être ici.  

« Je voulais te voir pour te remercier ». Quand la cage d’escalier libère enfin la tête couronnée, les raisons de sa venue sont propulsées en dehors de ses lèvres. Les orbes bleues captent celles du frère abandonné, et l’âme s’étreint quand l’instinct lui rapporte la douleur et la colère qu’il est forcé de vivre au quotidien.
Si elle s’est enfin apaisée grâce aux soins prodigués par les siens et au semblant de renaissance qu’ils lui ont permis d’expérimenter, Ikaar n’a pas eu cette chance. Le chagrin et l’amertume sont les pires ennemis des dieux comme de l’humain ; elle en sait quelque chose.

« Tu as un moment à m’accorder ? » Même quelques secondes suffiraient. Prudente, la divine n’attend pourtant pas la réponse. La bandoulière de son sac à main glisse lentement de son épaule et ce dernier est déposé sur le comptoir. Les gestes masquent les tremblements et les ratés du myocarde tandis que le regard cherche un nouveau point d’ancrage. « Comment tu vas ? » La voix se perd dans un soupir et les prunelles s’habillent d’un voile qui ne laisse planer aucun doute quant à l’intérêt qu’elle lui porte.  La réponse a beau lui sembler évidente, elle n’attend pas de mensonge ou d’euphémisme, et s’il a besoin de vomir sa rage ou son aigreur, elle est capable d’encaisser.

« Je pensais te voir plus tôt. Peut-être à la distillerie ». Et le malaise persiste, les mots se succèdent, les regards se fuient. « Phaedrig a dû te transmettre, mais je voulais te dire en personne à quel point je te suis reconnaissante ». Et lui avouer que sa convalescence l’a beaucoup fait réfléchir. Qu’elle a conscience de ce que sa famille a toujours fait pour elle alors même qu’elle l’a reniée et rejetée avec violence. La mort du patriarche a apaisé l’hybris et désormais, l’Enchanteresse ne fait plus l’amalgame. Sa guerre avec le Royaume est terminée, pour de bon, et son cousin doit être le premier à savoir. « Merci pour tout Ikaar, vraiment ».  
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PORTRAIT : I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Fcf04a1c5c031f2fb27bfe978207e8d8
ANNEES : 34 années, mais quelle importance. Il peut etre ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel age, n'importe quelle vie. (01/04)
CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd.
RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes.
TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++
FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours.
OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime.
GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue.
TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar - Mer 21 Aoû - 23:19

i ran away from you, that's all i ever do
siobhan & ikaar

Il descend les marches sans les regarder, les yeux fixés sur la silhouette familière et sur sa réponse, qui fait baisser les yeux. «  Ah. » Qu’il se contente de répliquer, incapable d’accepter ces remerciements qu’on lui fait parfois, comme Annalisa l’avait fait, pour des actions qu’ils jugent ordinaires, voir complètement détachées de lui. Ne jamais en porter la responsabilité, c’est ce qu’Ikaar à tendance à faire. Soit c’était l’initiative de Fiona, soit de quelqu’un d’autres comme le Sénéchal, dans son cas, et si c’était le sien.. Alors il trouverait le moyen de détourner la faute sur quelqu’un d’autre, ne pas prendre ces lauriers dont il se moque et qui le mettent mal à l’aise, d’être mis en avant ainsi. C’était sa famille dont on parlait en général, c’était du sens commun.. Et ces louanges il n’en veut pas, cette place sous les projecteurs de leur groupe, il n’en veut pas non plus.


Le pas vif, il finit par atteindre le vieux parquet et glisse sur le sol, passant devant la cousine qui pose son sac à main, le hochement de tête du cousin comme seule réponse, au début. Il avait le temps oui. «  Détends-toi, tu as l’air de regarder un fantôme. » Et c’est cas, dans le fond. Le reflet d’un mort pourtant bien en vie qu’elle a choisi d’ignorer, il ne savait pas pourquoi. Pour des querelles de famille dont ils ne s’étaient jamais souciés et pourtant, la sœur d’infortune avait décidé de faire comme s'ils étaient morts tous les deux ce jour là. Dénouement qu’il aurait préféré, cela va sans dire. C’était répéter le passé, revenir en arrière, rappeler que les fantômes maintenant il les collectionne, attendant le prochain coup de fil annonçant la chute de quelqu’un d’autres sans plus de surprise, fatigué. Si son apparition à elle aussi était digne d’un spectre, il n’en affiche plus vraiment le choc, se contentant de passer derrière le bar, où était sa véritable place. Il s’appuie sur le meuble derrière lui, place habituelle qu’il prend en discutant avec autruis, même si elle n’avait jamais mis les pieds ici avant aujourd’hui. En tout cas, pas en sa présence, si elle l’avait fait. Le pub familial après tout avait perdu la moitié de ses occupants. «  Je vais bien. » qu’il souffle, habitude, réponse automatique pour celui qui ne sait plus trop si aller bien était une possibilité maintenant. Parfois il arrive à se convaincre que c’est possible, parfois on le distrait assez pour qu’il oublie au fond que ça va mal, parce qu’on lui inculque un peu de vie à nouveua dans la coque vide lassée par les jours qui passent et ne s’améliorent pas beaucoup. Alors il va. Du moment qu’il respire, c’est que cela allait. «  Et toi ça va mieux on dirait ? » Elle était là aujourd’hui, c’est donc que les choses s’étaient améliorées et pour être honnête.. Il n’a pas cherché à savoir, ni auprès du Royaume, ni en demandant directement à l’intéressée. Non pas que cela lui était égal, jusqu’il ne savait trop quoi lui dire, tout de suite, partagé entre la colère et la fatigue des guerres, des blessures. Tout ce qu’il savait ce sont ses cousins qui lui ont dit et c’était assez pour savoir qu’elle n’avait pas besoin de lui, pas directement en tout cas. «  J’évite la distillerie, histoire de ne pas reprendre de vieilles habitudes. » Un sourire mince, même si c’était un véritable soucis pour lui. L’alcool comme solution, le nectar comme sauveur mais qu’il fallait modérer.  «  Phaed m’a dit ouais. Mais t’as pas à me remercier. Pour rien du tout. C’est ton sénéchal qui a aidé, plus que moi.» Ned, bien entendu. Forcément qu’il a joué un rôle là-dedans, jusqu’au choix de son abris, rien n’était hasardeux avec lui. Ikaar n’a fait que dire oui, qu’accordé des gardes, des gens pour aider, des gens pour la sortir de là parce que cela suffisait, les morts dans leur famille.

Le roi se retourne un instant, attrappe deux verres et une bouteille sur une étagère, au fond. Celles que les gens lambda ne verront pas, l’étiquette planquée derrière les autres, nectar qu’il sert, comme à chaque fois qu’il a une conversation avec quelqu’un ici, qu’elles soient amicales ou non. «  Tu reprends tes repaires ? » Après tout ce qui lui était arrivé c’était normal de demander, elle devait être perdue, surement plus que lui. « Je pensais pas te voir un jour ici. » qu’il avoue sans détour, querelles terminées ou non, protégée du royaume ou non. «  C’est comme si t’y avais toujours eu ta place, mais que t’es jamais arrivée. » Parce qu’elle aurait pu être sur la fameuse photo, dans le bureau de sa soeur, là où les trois benjamins de la famille sourient de toutes leurs dents. Elle a manqué. Dans les rires qu’ils ont eu ici ainsi que les larmes, dans la ferveur des chants de la saint patrick qu’ils hurlent à tue-tête chaque année comme dans les heures funestes où le pub était bondé mais incroyablement silencieux, en hommage à leur frère. Les mots ils sont au bord des lèvres, ancrés là depuis des tant d’années, presque oubliés avec le temps. Depuis le temps qu’il attendait, depuis le temps qu’elle les a abandonné. Derrière la colère reste les mots d’un gamin qui n’a rien demandé, le coeur si lourd, mais aussi heureux de la retrouver. «  Tu m’as manqué. »
 

(c) DΛNDELION
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poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2259
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar U7zg

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar R9QyQbM I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar PG00EUa
'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar JcCnDZF
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Meabh
« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar - Ven 23 Aoû - 17:15

I ran away from you, that’s all I ever do.


And when I heard you call to
Come back to me
And though I should stay
I don't have the stomach to
I ran away from you
That's all I ever do



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Ikaar Killough & Siobhan Kearney


«  Détends-toi, tu as l’air de regarder un fantôme ». A ces mots, les paupières papillonnent et s’écarquillent. L’amusement qu’ils partagent fait naître un fin sourire sur le visage blafard, alors que l’ironie transpire dans ces paroles destinées à alléger l’atmosphère. Les deux ont beaucoup trop souffert. Longtemps elle n’est restée qu’une ombre, et qu’elle ait repris le dessus aujourd’hui ne signifie pas qu’elle n’a pas trop perdu. Lui, elle l’écoute quand il dit aller bien. Elle n’y croit qu’à moitié, car c’est ce qu’on dit toujours pour éviter de s’apitoyer sur son sort. Il n’est pourtant qu’une vague silhouette. Des souvenirs, un poids au coeur. Elle ne le connaît plus. La divine ignore tout de l’homme qu’il est devenu, et beaucoup de ce qu’il a traversé. Elle ne peut qu’imaginer la détresse d’une âme semblable à la sienne. Mortifiée, épuisée, sans but auquel se raccrocher ; mais debout, à prétendre qu’elle n’est pas écorchée. A faire semblant ou adoucir la vérité. Peut-être parce qu’ils sont trop fiers, peut-être parce qu’ils ont été élevés ainsi...

« Beaucoup mieux, oui ». Et cette fois, la réponse est sincère. Avec le temps, le coeur guérit. Les cicatrices seront toujours là, promptes à se réouvrir. Mais quelque chose d’inespéré s’est produit pour elle durant ces quelques mois. Renvoyée de force auprès des siens, elle a vu s’achever un chapitre de son existence. Un tout nouveau commence, reste encore à écrire. Maintenant elle a la force d’être là pour lui s’il en éprouve le besoin.

Les orbes vagabondent, et se voilent par instant. La surprise se dessine sur les traits délicats, et l’irlandaise relève les yeux à la mention du possessif. Son cousin savait-il pour elle et le gradé ? Si Fiona n’avait rien dit, sans doute avait-il deviné au vu des efforts déployés par son second pour la soustraire aux menaces et la préserver. Qu’importait au final. Si leur histoire devait durer, elle ne voulait plus qu’ils se cachent.
« Peut-être mais, il l’a fait en ton nom ». Et le Royaume entier s’était porté garant de sa protection. Des hommes de feu son père étaient parfois restés à son chevet ou à veiller sa porte. Désormais An Riocht la contemplait d’un oeil perplexe, mais pour eux elle n’était plus une étrangère. L’aînée des Kearney - puisque sa véritable identité n’était plus un secret, revenue d’on ne savait où, et pas vraiment des leurs. Visiblement précieuse aux yeux de leur Sommet, pour qu’elle soit gardée dans un lieu rempli de soldats plutôt que chez l’un ou chez l’autre. « J’espère que ça ne t’a pas posé problème ». Regard inquisiteur qui attend la vérité, elle sait que certaines décisions sont parfois incomprises et que les subalternes peuvent éprouver des difficultés à les accepter. Aucun mécontentement ne lui a été rapporté, mais dans le doute, elle espère sincèrement qu’Ikaar ne s’est pas attiré d’ennui en prenant cette responsabilité.

« Je crois, oui. Même si j’ignore de quoi demain sera fait ». Un vague haussement d’épaules et l’Enchanteresse mordille sa lèvre discrètement. Beaucoup de choses ont changé pour elle. Une page s’est tournée, emportant beaucoup de douleur avec elle. Et d’autres portes s’ouvrent, derrière lesquelles des opportunités qu’elle est prête à saisir. Tout comme celle qui consisterait à retrouver sa place auprès des siens à ne plus jamais les quitter. « Tout arrive », argue-t-elle en observant le bar. Sourire sincère sur son visage et l’expression recouvre son sérieux. « Je pourrais revenir maintenant ». Elle fixe ses yeux bleus, et s’y noie corps et âme. Un pardon qu’elle réclame, aussi certain que silencieux, des regrets qui s’étalent. Revenir ici, dans cet établissement, et aussi dans sa vie si lui l’accepte, c’est tout ce qu’elle souhaite à présent. Alors le coeur s’étreint, l’aveu lui arrache une larme qu’elle efface d’un revers de la main avant de faire glisser ses doigts sur la joue pâle de son cousin. Un geste tendre qui rappelle des années de fraternité et de soutien, une affection sans borne et un attachement bienveillant qui ne s’est jamais éteint, malgré les caprices du destin et leur séparation.

« Tu m’as manqué aussi. Vous m’avez tous manqué ». La confidence s’étouffe dans le tintement des verres emplis de nectar. Un silence les entoure et le myocarde inquiet s’apaise face au tournant que prennent les retrouvailles. Hochant doucement la tête, la divine se détourne un moment et cherche quelque chose dans le fond de son sac à mains. « Au fait, on a retrouvé ça en vidant la maison » ; un vieux jouet datant au moins d’un quart de siècle, perdu dans les affaires du patriarche après une exploration interdite des jeunes Kearney-Killough. « J’ignore comment il est resté là tout ce temps. C’était à toi, tu t’en souviens ? »
 
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an riocht
Ikaar Killough
BLAZE : rage
CREDITS : rage
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DOLLARS : 2780
SACRIFICES : 524
PORTRAIT : I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Fcf04a1c5c031f2fb27bfe978207e8d8
ANNEES : 34 années, mais quelle importance. Il peut etre ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel age, n'importe quelle vie. (01/04)
CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd.
RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes.
TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++
FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours.
OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime.
GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue.
TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
JUKEBOX : flogging molly - drunken lullabies; muse - unintended; billie eilish - bury a friend
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an riocht
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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar - Jeu 3 Oct - 0:11

i ran away from you, that's all i ever do
siobhan & ikaar

Elle va mieux c’est ce qu’elle assure, et sa présence devait confirmer ce fait. Parce que c’était un fantôme à la dérive, revenu le temps d’un enterrement et disparu ensuite, fuyant les siens alors qu’elle en était si proche, la présence dans le coeur du sénéchal ne faisant que prouver qu’elle était près du second de la mafia, mais loin de sa famille tout de même. Bien entendu les fluctuations du myocarde à son évocation il les entends, comme il en saisit le passé, les intentions. Quelque chose de vomitif à ses yeux, fuyant les amoureux et leur languissement insupportable qu’il ne fait que rappeler. Leur sottise évidente et leurs faiblesses si visibles. Son sénéchal qu’il avait donc dit, spécifiant cette exclusivité qui la fait réagir, même si elle préfère revenir sur lui et ses choix, ce nom, par lequel il avait fait ou non ce qu’il avait à faire. Pourtant si il donne son accord rien n’a été fait de ses mains, quoi qu’elle puisse en dire, le rouquin s’en sentait aussi détaché que possible, loin d'être responsable, allergique à ces louanges peu importe si elle insiste. Il n’y était pour rien, dans sa protection, dans les choix fait. Tout ce qu’il a fait c’est dire oui, pour que ce soit exécuté. « Pas le moins du monde, vu qu’ils ont tout gérer. » Les sujets comme les gradés, ceux qui ont veillés sur elle, qui se sont occupés d’elle sous les bonnes grâces de son prince charmant qui s’occupait de tout. La course d’Ikaar au final elle était ailleurs, dans les alliances à entretenir, les amis à garder et les ennemis à transformer en allié et pour ceci, il était plutôt doué. Amadoué les autres, charmer pour obtenir ce qu’il souhaite, il avait au moins le mérite d’avoir régler les différends avec diverses mafias et consolidé ses liens avec les autres. Si l’on tournait leurs yeux vers un autre ennemi, une autre cible il y avait de quoi se rallier, de quoi voir les points communs et non les différences sous une même menace représentée par Khaos, pour qui sa soeur est morte, contre laquelle il luttera lui aussi quitte à y laisser sa peau. A quoi bon maintenant de toute façon.

Ses repères il les a perdu depuis longtemps, hormis ici. Ce lieu chargé d’histoire si cher à son coeur qui lui rappellent sa place, dans le monde. C’était son ancre, sa bouée de sauvetage. Un lieu qu’il n’aurait jamais cru foulé un jour par sa cousine, elle qui n’a jamais connu ces murs avant aujourd’hui. Pourtant ils étaient radieux, autrefois. Remplis des rires de Fiona et Izaak, de cette insouciance qui en marquent encore les murs et qui font de ce lieu un triste sanctuaire. Une ombre du passé tant chéri par l’unique propriétaire désormais. Si elle ignore de quoi demain est fait, lui était dans le même cas, ignorant si quelqu’un le trouvera ou non, si eux, réussiront à continuer ce qu’ils ont commencés. Si quelqu’un avait signé un contrat pour lui faire rejoindre son frère, qui sait, au final. Rien n’était certain, rien n’avait vraiment d’importance désormais. Chaque pas était un bonus, chaque jours un progrès et si tout venait à s’arrêter, tant mieux. Fin acceptée depuis longtemps, paisible vie. Peu importe du Monde, qu’il se dit. Le haussement des épaules comme véritable chemin de vie. Advienne que pourra. Elle évoque un retour potentiel et il sourit, finement, malgré la frustration qui allait avec ses mots. Ils ont essayés combien de fois de la faire renouer avec les siens par le passé. Combien de fois elle avait vu les jumeaux à l’abris des regards, ces petits frères qui ne voulaient s’associer à leur famille si cela voulait dire l’oublier. Ils ont essayé d’être là pour elle, de rester. Pourtant c’est elle qui a fait demi tour et maintenant ni Fiona ni lui étaient là pour l’entendre prononcer ces mots. Amer, la victoire. Comme le retour de Kaleb, après la mort d’Izaak. Des abandons que seul la mort pouvait détruire. Il fallait en perdre un pour en gagner un autre, les séparations n’en finissent donc jamais. « Si tu en as envie. » qu’il commente, toujours ce sourire fin aux lèvres et les yeux qui croisent les siens. Elle ne le relâche plus, pas pendant un temps et il en fait de même même si.. Même s'il doutait de la profondeur de son âme, yeux voilés, fatigués. Absente était cette lueur passée, cet air espiègle qui se ravive, parfois, au contact des autres. Ame rieuse encore en son coeur qui a du mal à se montrer en tout temps. Toujours le voile oui, reflet des années et deuil dans les mirettes. Il ne peut lui refuser de revenir. Parce qu’elle reste sa cousine de sang et de coeur, la soeur oubliée, avec qui il a passé l’enfance. la grande, dont ils cherchaient à capter l’attention du haut de leurs décennies à peine commencée. Des enfants, trop jeunes pour comprendre les désaccords des plus grands et de la présence d’Aislinn chez eux. Peu importait, ils étaient simplement ravis d’être un peu plus, espièglerie des jumeaux remettant un peu de soleil dans la maison ternie par le sérieux de ces grands. Ikaar se souvient du passé et elle en sort un vestige, vieux jouet abandonné, confisqué pour justement avoir perturbé l’ordre établit. Rébellion d’enfants dont l’otage avait été oublié dans un tiroir, loin de la mémoire et des souvenir. Il l’avait oublié, le jouet qu’il saisit. « Je l’avais lancé sur ton père je crois. » qu’il murmure en récupérant l’objet. C’était l’un de ces jouet transformable qui devait appartenir aux transformers, ou à captain planet, il n’en savait plus trop rien. « Je l’avais complètement oublié. » Depuis le temps la peinture sur la figurine avait jauni un peu et les défaut de fabrication que l’on ne remarque pas enfant étaient bien visible maintenant. « Je pensais qu’il l’aurait jetté. » C’était le lot commun de leurs bêtises en général. réponses fermes, exemplaires. Vouées à dompter la fougue chez les jeunes gens et pourtant..Pourtant ce n’est pas une éducation stricte qui a eu raison tout ça mais la vie, qui les avait calmés, tous, même Kaleb. « Je paris qu’on peut trouver des trésors chez mes parents. J’avoue que j’y vais moins que par le passé. Mais ils doivent en avoir des choses à ti encore là-bas. Des boîtes aux trésors en tout genre.» La tendresse se lit sur son visage, celle qui revient dès qu’on parle d’un temps jadis. Le présent il ne le retrouve qu’en quittant des yeux la figurine, se plongeant dans les siens en retour. « Merci. » qu’il déclare simplement. Pour cet artefact oublié, pour ce petit bout du passé.

 

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar - Ven 11 Oct - 0:42

I ran away from you, that’s all I ever do.


And when I heard you call to
Come back to me
And though I should stay
I don't have the stomach to
I ran away from you
That's all I ever do



- - - - - - - - - - -


Ikaar Killough & Siobhan Kearney


Sous la lumière faiblardes des quelques lampes allumées, les prunelles se font tout à coup vacillantes. Mouvements discrets, quasi imperceptibles à l’oeil humain, témoins de la vague de tristesse qui se répand en son fort intérieur. S’il n’y a pas de rancoeur à son égard, l’herboriste comprend, en examinant son cousin, combien il est trop tard. L’éclat de son regard n’est plus le même que celui d’autrefois. Il porte les stigmates du temps passé, des épreuves traversées, et le sourire qui l’accompagne est plein de scepticisme. Comment pourrait-elle lui en vouloir de douter ? Lui en vouloir de s’attendre à ce qu’elle redisparaisse en dépit du retour évoqué, ou de penser qu’au fond, ça n’a plus d’importance, parce que le mal est fait ?
Quand sa main recouverte effleure la joue blafarde et ses taches de rousseur, elle voudrait fondre en larmes. Le supplier de pardonner l’abandon et le mal qu’elle a pu faire subir et le convaincre qu’elle a souffert tout autant de les laisser derrière. Tout comme elle était persuadée de s’en aller pour de nobles raisons.
Rien de tout ça n’a de sens et elle peut le voir désormais. Penser qu’elle pourrait être la cause de leurs malheurs et les tirer vers le fond, c’avait été faire preuve d’un égo démesuré. S’éloigner des gens les plus importants et les plus chers à son coeur pour les protéger, avait été la pire erreur : elle aurait dû se battre pour rester et apprendre à se contrôler. Demeurer en retrait sans pour autant rayer les innocents de son chemin de vie. Il y avait presque dix années qu’ils étaient séparés. Dix années ponctuées de tragédies en dépit de son absence, impossibles à rattraper.
Et revenir maintenant pouvait s’envisager - c’était mieux que jamais ; ...mais pas tout réparer.

Ce constat accablant lui fait détourner le regard. Sans filtre pour une fois, embué à tel point qu’elle ne peut le cacher. Les mots lui semblent dérisoires, l’absolution impensable, et c’est finalement le silence qu’elle choisit de garder. Il n’y pas de meilleure façon de revenir ; tout en douceur, avec humilité. Rien à demander puisqu’elle n’en a pas le droit. Se contenter de ce demi-sourire et d’être tolérée, c’était tout ce qu’elle pouvait espérer.


Comme l’instant se prolonge dans l’évocation du passé, l’esprit passe peu à peu à autre chose. Beaucoup de nostalgie, et moins de culpabilité. Des souvenirs heureux se reconstruisent et se connectent entre eux ; en contemplant la figurine, les deux cousins se replongent des années en arrière. Elle voudrait s’y noyer quelquefois. Ne plus jamais en revenir. Tout comme lui, ça se voit.

Les mots s’envolent dans un silence jusqu’alors agréable, partagé. « Il a gardé plus que je ne l’aurais pensé ». Des boîtes entières de photos, de papiers, et d’objets. Des lettres et des mots qu’elle passait encore ses soirées à relire, tâchant en vain d’y trouver des indices. Le patriarche avait préparé son départ et l’héritage qu’il avait laissé à sa fille ne ressemblait en rien à l’homme qu’elle avait détesté. Elle se posait toujours mille et une questions sur sa mort, tout comme sur celle de sa cousine. Mystères irrésolus, qui le resteraient pour l’heure ; bien que principal concerné, Ikaar était bien la dernière personne avec laquelle elle se voyait évoquer le sujet. Leurs retrouvailles étaient encore trop fraîches, et l’épisode douloureux.
 
« Peut-être qu’un jour on pourra y fouiller ensemble ». Le sourire un peu flou, elle n’y croit pas vraiment, mais l’invitation est lancée. Sans doute n’aurait-il pas le temps. Ni même vraiment l’envie. Probablement qu’elle n’y serait pas bien accueillie, chez ce couple qui avait été ses parents durant près d’une décennie. « Ta mère est venue me voir », elle avoue dans un souffle. Le myocarde s’étreint au souvenir de l’embrassade et des mains bienveillantes apposées sur ses joues. Les notes de son parfum, la chaleur de ses traits, sa mère de coeur avait tant perdu et si peu changé…

L’herboriste soupire ; premier pieu fiché dans le palpitant d’une femme qui a perdu trop d’enfants,  elle n’a pas besoin d’ajouter que ces retrouvailles l’ont bouleversée. Qu’elle n’en a pas dormi des jours entiers. Qu’au fond, revenir est aussi douloureux que partir l’avait été.
Elle contemple le vide et puis le verre au liquide qu’elle ne connaît que trop bien. Les doigts gantés s’y crispent, elle le porte à ses lèvres. « Quel goût ça a pour toi ? » Elle respire les effluves, détourne la conversation au profit d’un sujet anodin, presque sans intérêt.
Elle réalise à l’occasion qu’il est la première personne à laquelle elle demande.
Qu’elle même y retrouve des saveurs sucrées qui ont changé depuis que ses souvenirs sont remontés à la surface.
Et enfin, elle se dit que parfois, elle aimerait pouvoir s’étourdir au nectar pour soulager son esprit et ne plus penser à rien...  
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an riocht
Ikaar Killough
BLAZE : rage
CREDITS : rage
FACE : eddie redmayne
DOLLARS : 2780
SACRIFICES : 524
PORTRAIT : I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Fcf04a1c5c031f2fb27bfe978207e8d8
ANNEES : 34 années, mais quelle importance. Il peut etre ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel age, n'importe quelle vie. (01/04)
CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd.
RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes.
TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++
FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours.
OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime.
GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue.
TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
JUKEBOX : flogging molly - drunken lullabies; muse - unintended; billie eilish - bury a friend
RUNNING GUN BLUES : I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar FQCqrDYw_o
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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar - Mar 12 Nov - 15:53

i ran away from you, that's all i ever do
siobhan & ikaar

«  Comme quoi ? »

Il demande, curieux. L’oncle un peu trop sérieux à son goût n’a jamais été très proche de ses neveux trop remuants, garnements dérangeant ses affaires. Il avait pourtant gardé ce jouet, vestige de son enfance et peut-être beaucoup d‘autres choses, comme ses parents à lui qui avaient conservés des artefacts d’un passé heureux qu’ils avaient tous partagés. Peut-être qu’ils pourraient en effet explorer ce passé ensemble, chercher ces souvenirs enfermés dans leur propre boîte de Pandore comme si la faille avait décidé de tout mettre sous scellé, en bouteille, il y a des lunes.

Mais les choses changent, avec le temps.
Présente aujourd’hui pour la pro émeute  dans le lieu à la décennie bien affichée par le bois vieillit, c’était un signe que les choses pouvait toujours être modifiées et ce qui était du passé puisse redevenir du présent. Comme l’affection d’une mère de substitution, perdu, avec tout le reste. Il se retient de préciser que lui n’avait reçu aucune visite, malgré l’envie lui brûlant les lèvres de se plaindre. Ses parents endeuillés eux aussi avaient sûrement du mal à voir ce qu’il advenait du benjamin de la famille, aux épaules trop maigres pour porter tout ça. Cela ne faisait que rappeler l’absence des autres, et dans son visage fatigué il y avait aussi celui des morts, les traits similaires de la grande sœur et la copie conforme de son puisné. «  Ça fait longtemps qu’elle ne t’avais pas vu elle aussi. » ] Des années, comme eux autres. Si Ikaar parvenait à imaginer son père émettre une réserve quand à l’accueillir de nouveau parmi deux, tout comme son oncle le ferait si il était encore en vie, sa mère en revanche était beaucoup plus douce, avec les siens. Particulièrement avec ses enfants, ou si ils ont été considérés comme tel. Elle est sa seule fille désormais, survivante de la fratrie décimée elle aussi. Enfant perdue retrouvant le chemin de la maison bien longtemps plus tard sans qu’il ne soit trop certain de ce qu’il y trouverait. Un fantôme du passé a peine changé par les décennies où une étrangère au visage familier.

L’alcool divin est versé, le breuvage dégusté par les deux partis avant qu’elle ne change totalement la conversation. De quoi cela a le goût. Il contemple le liquide un instant dans son verre, ses reflets révélant la vérité sur la marchandise. Loin de ressembler à ce qu’il appréciait tant, avant, la boisson divine faisait l’affaire pour combler le vide du sevrage forcé et ses conséquences, «  De whisky…. J’imagine que ça en dit long sur moi non ? » ] dans la main le verre tourne, comme il le faisait avant, vestige de cette addiction à l’ambre qu’il entretenait toujours grâce au nectar malgré cette dérangeante différence. Mais quand il porte le verre aux lèvres, l’imitation ne vaut pas l’original ni cette sensation de vide une fois complètement ivre. Différent avec les boissons divines, pire, qu’il dirait. Lorsque l’euphorie s’évanouit la douleur est toujours présente, toujours cuisante. C’est une rechute digne des pilules qu’on distribue en soirée. Quand ça quitte le système c’est pas bon, pire qu’une gueule de bois carabinée. De nouveau il remonte le verre en avalant une gorgée, reprenant par la suite en levant les yeux vers elle. «  Un avantage certain, maintenant que le vrai ne fait plus rien j’ai au moins la satisfaction de me saouler avec quelques choses y ressemblant un minimum. » ] Alcoolisme jamais traité, conséquence d’une dépression qu’il a tenté d’enfermer dans l’alcool et qui revient à la charge, plus dure encore, solitude exacerbée par cette monstrueuse année qui malheureusement ne prend pas fin de si tôt. Les choses allaient forcément être pires, plus un gramme d’espoir a ce sujet, simplement l’attente d’un coup de fil ou d’un événement dramatique.  «  Et pour toi, alors ? C’est plutôt une camomille ou infusion à la verveine ? » ] Amoureuse des plantes, rien ne serait étonnant que sa cousine retrouve ces plantes dans le breuvage de dieux. Cependant il ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire, un peu moqueur quand l’écho de ses vagues revient à lui.  «  Ou de l’eau de mer, qui sait. » qu’il lâche, mutin. «  Quoi que, c’est un coup à boire la tasse » c’est ce qui lui était arrivé à elle aussi, que ce soit le feu ou l’eau au final, c’est de la merde, l’amour. Ca sert à rien, ça blesse, ne pardonne pas. Ca rend faible et ça déconcentre. Alors il se moque, presque amusé au final, de pas être le seul dans cette merde de coeur brisé. ils étaient sur le même bateau, la même barque. Et tous les deux étaient au bord de couler. «   Parlant de ça. » qu’il coupe, revenant au sérieux de la situation. Ils avaient à parler affaire si elle comptait rester. Lui trouver une place que son coeur de vengeresse apprécierait grandement. «  Toi qui aime tant les plantes et leurs mélanges… la production de nectar t’intéresserait ?  Le marché est florissants. Avec les nouveaux dieux et la génération précédente commençant à dépasser ses limites humaines le nectar c’est très lucratif pour nous. Mais vu les circonstances on ne peut pas laisser l’affaire sans tête pensante. »  Pour effacer les traces du sénéchal, gommer le passé. Récupérer ce qu’il avait lâchement abandonné et le faire sien, empire au profit de la famille, si elle le voulait.  «  Et ta tête, avec tes connaissances… seraient très utiles » ] Très utiles, même.

(c) DΛNDELION
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Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2259
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar R9QyQbM I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar PG00EUa
'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar JcCnDZF
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Meabh
« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar YiHo0sD I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar 3yLtfgP I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar R1PkUfV
« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar - Dim 24 Nov - 0:19

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And when I heard you call to
Come back to me
And though I should stay
I don't have the stomach to
I ran away from you
That's all I ever do



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Ikaar Killough & Siobhan Kearney


« Des papiers, des lettres, des objets. Des souvenirs d’enfance comme celui-là, que je ne pensais jamais revoir ». Un sourire tendre éclairant son visage, l’herboriste désigne la silhouette à la peinture écaillée par endroits. Jouet gâté par le temps, comme eux, qui rappelle autant de bons moments qu’il les replonge dans la douleur en leur faisant prendre conscience de tout ce qu’ils ont perdu. La tristesse continue de se lire dans ses yeux, même si le visage entend afficher un bonheur révolu. « Des affaires qui appartenaient à ma mère, aussi, parmi les souvenirs les plus curieux ». Cette fois les traits se crispent, la mâchoire se resserre, et les prunelles dévient vers un point invisible. La génitrice, rarement évoquée - pour ne pas dire jamais, teinte encore son humeur de colère et chagrin. Elle préfère passer vite, l’oublier à nouveau, se concentrer sur tout le reste. « Je pense qu’il voulait que je les récupère, même si ça semble invraisemblable ». Comme sa disparition, comme tout ce que sa mort entraîne ; ce père trop froid et trop cruel laisse un vide incommensurable et beaucoup trop de doutes et d’interrogations. Des zones d’ombres qui ne cessent de grandir ou de s’intensifier au lieu de s’éclaircir, une incompréhension totale, pour celle qui aime à tout saisir et tout savoir. En dehors d’Éabha, elle se savait la seule à chercher les raisons véritables et les coupables du décès ; elle plus que les autres, elle aurait dû s’en moquer, tant elle l’avait voulu mort, et n’avait eu de cesse de le défier. Mais quelque chose l’empêchait de passer outre, d’accepter simplement qu’il ne soit plus là, allant parfois jusqu’à l’assaillir de regrets. Elle n’aurait jamais pu lui pardonner, mais une conversation censée aurait pu changer beaucoup de choses… Et finalement, même dans la mort, le patriarche continuait de la hanter ; la lançant sur des pistes difficiles à suivre, et trop d’incohérences qui la perdaient.


La mère d’adoption évoquée, les orbes de l’Empoisonneuse se mettent aussitôt à briller. Elle les pose au plafond, sur le lambri vieilli et les lampes suspendues, et les larmes naissantes deviennent la conséquence du trop-plein de lumière. La ruse parvient à masquer l’émotion qui la submerge, tandis qu’elle songe à celle qui l’a élevée. Aux épreuves qu’elle a dû  traverser, à la solitude et au chagrin qui doivent à présent lui peser. A son ingratitude à elle, qui lui était revenue en pleine figure, quand Maede Killough s’était présentée à sa porte et qu’elle l’avait simplement serrée dans ses bras, comme elle le faisait autrefois, et comme si rien n’avait changé depuis. C’était peut-être l’instant où elle s’était sentie le plus coupable, malgré tout ceux qui lui avaient précédé, et ceux qui subsistaient encore.


Les verres et la bouteille trop longtemps contemplés commencent enfin à se vider. Dès la première gorgée, les saveurs se mélangent et enchantent le palais ; douceurs sucrées qui se mêlent aux parfums de fleurs, d’herbes et de miel, comme le veut le cliché pour la déesse qu’elle abrite. C’est alors qu’il lui vient l’idée de demander à son cousin ce que lui en retient ; et la réponse les plonge dans un nouveau silence qu’il est le premier à briser.
De l’addiction qu’il semble vouloir évoquer, l’irlandaise ne sait rien. Quelques échos entendus ça et là à son sujet ne suffisent pas à connaître quelqu’un qu’elle n’a plus vu ni approché depuis quelques années. Elle s’interdit de le juger malgré les propos rapportés par l’ancien Sénéchal ou par son demi-frère. Elle n’a aucune idée de l’emprise réelle de ce mal et elle ne se sent pas en droit de poser des questions trop personnelles. Alors le regard file au delà du comptoir, et le sourire embarrassé s’efface au profit d’un rictus amusé. « Tu ne crois pas si bien dire ». Elle porte de nouveau le récipient à ses lèvres et darde une oeillade pétillante sur le patron des lieux.

Pourtant, il suffit d’une remarque de sa part pour que l’expression change encore. Ce qui n’est qu’une simple boutade prend en son sein des proportions démesurées. Ses traits se figent quand le Souverain ravive des souvenirs douloureux, un mal ancré dans son palpitant malmené, à force de se répéter.

Elle n’a pas encore digéré.

Elle n’en rira probablement jamais parce que ce n’est pas dans son caractère. Il y a trop de tristesse, trop de colère qui la tourmentent encore pour qu’elle balaie simplement cette histoire, gâchis surpassant tous les autres. Et elle n’est pas de ceux qui réussissent à mépriser suffisamment leurs partenaires pour guérir de ce mal ou faire semblant de l’avoir dépassé.  Si les conquêtes sont rares, aucune n’est faite à la légère et chacune d’elles conserve une place particulière dans sa mémoire. Pour le dieu de la mer, il y aura toujours des regrets ; ceux de s’être laissée prendre au piège encore, et de l’avoir aimé bien au-delà du raisonnable. Mélange de déception et de rancœur attisée par l’hybris, mais rien qu’elle ne soit encore capable de tourner en dérision. Elle n’a pas lâché prise. Alors, la plaisanterie ne fait ni écho dans sa voix, ni sur les traits de son visage. Elle n’en veut pas à son cousin, mais ne sait rien répondre à ça. Il lui faudra se contenter d’un sourire triste et d’un regard lointain, avant qu’il ne dévie lui même sur un autre sujet, impliquant malgré tout le même protagoniste, mais dans un autre registre.

Le sérieux qu’il affiche de nouveau la surprend. Et ses mots plus encore, tant la proposition lui semble inconcevable. Comme sortie de nulle part. Les prunelles s’écarquillent alors qu’elle l’analyse, et comprend qu’il ne plaisante pas cette fois-ci. Peut-être qu’il y avait déjà réfléchi ? Impossible à savoir, pourtant l’Empoisonneuse se sent presque flattée de la demande. Pas parce que le Royaume ne lui a jamais fait confiance - bien au contraire puisqu’ils ont été les premiers à lui passer commande - mais parce que l’offre vient de lui directement. Et qu’à ce qu’elle comprend, il ne s’agirait plus seulement d’honorer les demandes, mais plutôt de reprendre un domaine laissé auparavant aux rênes de son ex-fiancé.
     
« Je ne sais pas trop… je pensais en finir avec tout ça ». Sans contrat depuis des mois, elle avait même fini par se convaincre qu’elle n’y toucherait plus jamais. Et voilà qu’il la fait douter. Parce qu’une part d’elle a ce besoin irrépressible de se sentir indispensable et ce goût des affaires. Parce qu’elle a ça dans les veines, la mafia qu’elle le veuille ou non, et parce que cette fois-ci, c’est lui qui la réclame. La famille et le sang.
 
« De quoi tu as besoin exactement ? » Elle attend qu’il précise, afin d‘être certaine. L’esprit balaye toutes les options. Elle envisage de replonger dans un pan de sa vie qu’elle pensait révolu, alors que ça lui a tant coûté de s’en sortir. « Ca ne m’empêche pas d’y réfléchir... » Et c’est ce qu’elle fait déjà, la matière grise stimulée à l’extrême, malgré sa volonté de suivre un chemin plus tranquille. « Avant, je voulais travailler sur une formule qui ne poserait plus problème », elle finit par lui avouer. « Consommable par les mortels, comme un alcool lambda » ; qui le rendrait moins difficile à écouler, sans risque pour les producteurs et forcément plus lucratif. Si l’objectif pouvait réellement être atteint, ce projet promettait des merveilles. « Et le neptra ? », elle lui demande enfin, consciente que c’est leur produit phare et que jusqu’à présent, c’est une autre mafia qui a eu le monopole sur le nectar ; « Je ne suis pas sûre que la NC apprécierait ». La voix s’éraille, le coeur s’emballe quand malgré tout, elle s’imagine faire ce pied de nez hasardeux aux italiens.


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CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd.
RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes.
TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++
FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours.
OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime.
GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue.
TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar - Dim 8 Mar - 16:05

i ran away from you, that's all i ever do
siobhan & ikaar


Des souvenirs d’enfances et des choses oubliées, appartenant à une tante dont il ne sait pas grand chose, il se demande, lui aussi, si l’oncle aujourd’hui mort pouvait être capable de tout ça. Conserver des souvenirs, les chérir, ou songer à son enfant et à son désir de retrouver des choses venant de ce passé plus simple, oublié. De l’homme il ne garde que la sécheresse des mots et le sérieux qui n’allait pas de pair avec le brouahah produit par des enfants en quête de découvertes, bruyants et incapable de tenir en place. Cela, effectivement,semblait invraisemblable alors. Leur famille après tout, n’était pas des plus chaleureuses avec ses enfants.

Un peu de rancoeur d’ailleurs se mêle à sa réflexion, sur sa génitrice et sa visite à la cousine, quand lui restait dans le flou, vis à vis de ses parents. Pas de visites ni de mots, des échanges moindre avec le petit dernier de la famille, reflet cruel du premier mort. Sa mère doit le détester, c’est tout ce qu’il voit. le détester d’être comme Izaak et pourtant si différent de lui. Le détester d’être cet idiot sans cervelle tombé en haut de la hiérarchie du clan sans même le désirer. le détester assez pour ne pas le soutenir malgré les rumeurs qui circulent, ne pas s’inquiéter pour lui du tout, malgré ce qu’il s’est passé cette année. Il rumine le nez dans son ver et la vérité sort de sa bouche sans qu’il ne la retienne, tournant à la dérision le soucis d’alcoolisme dont il a été victime des années et dont il n’a été guérit qu’avec ce changement divin, à la mort de sa soeur. L’alcool qui lui aussi n’était plus un refuge, du coup. Abandonné par l’ambré du whisky lui aussi. Retrouvé dans le nectar il ne suffit pas, ne suffit plus. Les sensations sont différentes et le neptra trop infecte à son goût, ils avaient besoin de mieux, de plus fort et elle, avait besoin de surpasser celui qui l’a dupé dont l’écho se fait entendre à travers elle, jusqu’à lui. Curieusement il y avait quelque chose de rassurant, à sentir le mal chez les autres. Comme si il n’était pas tout seul au final à s’être fait avoir. Un moyen de se rassurer, il n’est pas le seul idiot aveuglé.

La proposition alors était sérieuse, tout ce qu’il y avait de plus sérieux même alors qu’il boit de nouveau une gorgée. « [color=#666600]J’ai besoin d’une déesse de la nature.” qu’il s’amuse, ce rictus inscrit aux lèvres qui n’indiquait qu’une seule chose chez lui: il préparait forcément quelqu’un chose. Le regard plein d’une malice qui ne disait rien de bon il écoute la cousine continuer, là où elle aurait u simplement refuser. « Une version consommable par les mortels, ça ferait pas mal de consommateur en plus et ça permettrait aux dieux de ne pas craindre de sortir une bouteille devant les autres. » ce qui lui arrivait parfois, au risque de faire tomber malade autruis ou de tuer les plus faibles, ce serait une occasion de gagner un paquet de fric et de tenir ce monopole une bonne fois pour toute, qui sait. « [color=#666600]La NC on s’en fiche, ils ont plus urgent à faire en ce moment en plus.. Et au pire, je peux bien trouver un truc, ils m’aiment bien. Toujours avoir l’adversaire en poche, toujours être le plus charmant possible. Il arriverait sûrement à obtenir quelque chose qui lui irait, à la fin.Mais eux, c’était pas le plus urgent. Il fallait déjà la convaincre, déjà lui dire clairement ce qu’il cherchait. Quelqu’un capable de faire des miracles, avec les plantes. « J’aimerais aussi un nectar beaucoup plus fort. un truc qui retourne la tête, mais qui sont beaucoup moins dégueulasse que le neptra. Un bon truc quoi, plus fort. » Pour lui évidemment, demande totalement égoïste alors que tout allait mal, un réconfort dans la bouteille qu’il préfèrerait qu’elle ne commente pas davantage, simplement qu’elle accepte la demande, comme simple suggestion qui serait fort sympathique alors qu’il entame la véritable proposition. « Tu peux prendre sa place. Tu seras mille fois plus utile que lui à l’entreprise. Efface ce qu’il a fait, brûle le bâtiment si tu en as envie. Tu peux avoir carte blanche sur le business, et la protection du Royaume. Et tu serais près de Phae. » Il travaillait là-bas, après tout. Des avantages sans inconvénient, c’est tout ce qu’il y voyait. une vengeance, un profit à y faire.. pourquoi pas, après tout. « T’en dis quoi ? » qu’il demande en levant son verre, penchant celui-ci dans sa direction, si le coeur lui disait de trinquer avec lui la tout de suite, sinon un autre jour, si elle avait envie de prendre cette place. « J’suis désolé, pour ce qu’il a fait d’ailleurs. On a eu une année de merde tous les deux, t’es pas la seule qu’on a prise pour une conne. ca doit être de famille. » qu’il marmonne presque vers la fin, soupirant de sa propre stupidité, mais les choses iraient mieux, qu’il espère. Sachant pertinemment que la vengeance, ça lui plaisait. « On peut leur faire payer. » D’une façon ou d’une autre, se venger et avancer. Y’avait plus que ça a faire de toute façon, le reste c’était trop tard. Blessés, l’un comme l’autre.. Et cela ne pouvait guérir totalement.
(c) DΛNDELION
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poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2259
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar U7zg

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar R9QyQbM I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar PG00EUa
'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Ezgif-2-45fdb6bff66e I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Silio
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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar - Dim 22 Mar - 12:21

I ran away from you, that’s all I ever do.


And when I heard you call to
Come back to me
And though I should stay
I don't have the stomach to
I ran away from you
That's all I ever do



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Ikaar Killough & Siobhan Kearney


Il y a quelque chose de surréaliste à se trouver ainsi installée avec lui, partageant ce nectar qui a contribué à les garder distants. Pourtant, et malgré la pudeur, la réserve qu’ils s’accordent, la divine apprécie ce moment. Elle aurait pu le stopper net, faire marche-arrière dès la première proposition. Fuir, comme elle l’a toujours fait, alors même qu’il s’efforce de la ramener à lui en lui accordant sa confiance sur un projet brûlant. Si elle doutait encore, la rousse prend conscience par ce geste qu’elle reste estimée. Que son cousin lui donne une véritable chance de repartir à zéro comme elle a l’air de le souhaiter, en lui offrant une place d’importance. Et l’occasion de lui prouver sa loyauté. Elle le lui a déjà dit ; elle pensait arrêter. Pourtant sa gratitude et le besoin de revenir l’empêchent de simplement dire non. Elle ne veut pas lui refermer cette porte sur le nez sitôt le dialogue renoué. Pour une fois, quoiqu’il demande, elle pourrait le lui accorder. Par amour, par dévouement, pour lui témoigner ses regrets et sceller la promesse qu’elle ne s’en ira plus si lui trouve le courage de surmonter toutes ses erreurs et les blessures qu’elle lui a laissées. Mais ce n’est pas dans sa nature de se précipiter. « J’ai besoin d’y songer. Combien de temps tu es prêt à m’accorder pour une réponse définitive ? » Elle veut le regarder droit dans les yeux pour qu’il y voie qu’elle est sérieuse. Qu’elle est prête à revenir sur 40 ans de combat pour rester à l’écart de la mafia et à le faire parce qu’elle a pris conscience de ses erreurs. Puis parce que c’est lui qui demande.

Ce n’est pas de lui qu’elle doute, ni du Royaume, mais d’elle. Considérant son talent inné pour toujours tout gâcher, croyant pourtant prendre les meilleures décisions. Et puis, il y a cet idéal qu’elle lui fait miroiter. L’alcool divin pour tous. Et si elle était incapable d’y arriver ? L’idée l’obsède déjà. C’est ce goût du challenge et des affaires qui semble pouvoir les réunir au-delà du reste. Ils s’y retrouvent à mesure que l’idée fait son chemin ; en parlent avec un enthousiasme non feint ; s’y voient. « Il n’y aurait plus de difficulté pour écouler les stocks et pour les transporter. Ce serait… comme redistribuer n’importe quel alcool. Sans risque pour personne. Et tu aurais le monopole pendant un certain temps… jusqu’à ce qu’on nous copie ». Une utopie dont il ne faut pas oublier les pièges à son avis. Alors elle évoque la NC, naturellement... « Tu sais qu’ils ont toujours voulu détenir ce commerce. C’est un peu compliqué entre eux et moi ». Ardent en vérité, même si pour le moment, ils semblent en effet l’avoir oubliée. Elle sait que ce n’est pas le cas ; que les mafieux n’oublient jamais. Mais Ikaar a raison. Ils ont d’autres chats à fouetter. Et si, lorsqu’ils décideront de lui rappeler ses engagements, elle est sous la protection du Royaume, alors ils seront coincés. Furieux, assurément, et d’autant plus si elle fait don de ce talent après lequel ils ont couru à son cousin.
Les mots de ce dernier la font sourire à demi. En espérant qu’ils l’aiment assez pour oublier qu’elle les a plantés et trahis. Elle n’y croit pas évidemment. Les affaires ne laissent pas la place aux sentiments ; elle sait qu’Ikaar plaisante et qu’il n’est pas naïf à ce point - même si elle le sait parfaitement capable de se faire apprécier, un talent qui ne leur est pas commun ; mais elle croit déceler rapidement ce qu’il peut avoir en tête : « Tu penses à un accord ? ». Sourcils froncés, la Belladone laisse son verre en suspens tandis qu’elle envisage la possibilité de céder une part du marché aux italiens. Ils en parlent déjà comme s’ils y étaient. Comme s’il n’y avait pas de meilleur moyen pour eux de faire table rase du passé que de plonger dans le business, cet art qui leur remplit les veines à tous les deux.

« Le neptra… ça n’a rien à voir. Je crois que je te dois bien ça ». Si elle revenait auprès d’eux, ce ne serait pas pour les fournir en gnôle de bas-étage. Ikaar méritait le prestige associé au nectar ; le reste, selon elle, il fallait l’oublier. « Ca restera toujours meilleur, quoiqu’il arrive. Mais, plus fort… oui, bien sûr que c’est possible ». Elle affirme à voix basse, dans un souffle hésitant car ce projet semble contraire à celui qu’elle visait ; à savoir, fabriquer un produit sans danger. Mais c’est là un autre défi, à elle de se l’approprier et de faire de son mieux. « Je n’en ressens pas les effets. Aucun ». Nectar, neptra, ambroisie ou soma, rien ne semble pouvoir l’affecter depuis qu’elle a développé cette faculté étrange. « Ce n’est pas mon genre mais je n’aurais pas craché dessus ces derniers temps ». Même si elle comprend la demande et son intérêt personnel, elle n’est pas en mesure de le juger. Elle s’y refuse, n’en éprouve pas même le besoin. Elle aussi, elle voudrait bien tout oublier parfois, brouiller son esprit au point de ne plus pouvoir penser, s’accorder un moment de bien-être et de laisser-aller, goûter à l’hédonisme et au répit, ne serait-ce qu’un instant. L'ébriété semblait un excellent moyen d’y parvenir, seulement à elle aussi, on le lui refusait.  

A l’évocation du gradé, et de ce que la proposition signifie, l’irlandaise devient songeuse et se raidit. Ikaar a visé juste comme en témoignent ses mots. Une partie d’elle redoute d’évoluer dans un endroit qui lui appartenait, de revoir son image partout dans les couloirs, et de devoir prendre sa place comme il le dit si bien, à savoir prouver sa valeur et se faire respecter. L’autre peut sentir l’hybris qui fait bouillir son sang, colore sa peau d’albâtre et fait saillir ses veines. La pression sur le verre se renforce, quitte à le briser presque. Elle se contrôle et le repose, vacille et se raccroche au rebord du comptoir.
« Merci », qu’elle lui répond soudain. Elle ne sait pas ce qu’il sait exactement à leur sujet. Pourtant, elle voit dans son discours une façon bien à lui de la réconforter. Un geste qui l’émeut car elle se trouve indigne de cette empathie. Elle restera toujours celle qui a préféré un traître à sa propre famille.

Et puis, il y a ces confidences qu’elle croit soudain déceler dans ses phrases. La perte de Fiona, son ascension au trône, Khaos, le bordel des mafias… elle n’a eu que bien peu d’échos à son sujet, mais il semble que lui aussi ait eu son lot de déboires personnels. Affectifs, même ?
Alors elle ose le regarder en face et effleurer sa main du bout des doigts gantés. Elle ne se serait pas crue capable de lui poser la question avant cet instant si particulier. « Est-ce que tu veux m’en parler ? ».

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an riocht
Ikaar Killough
BLAZE : rage
CREDITS : rage
FACE : eddie redmayne
DOLLARS : 2780
SACRIFICES : 524
PORTRAIT : I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Fcf04a1c5c031f2fb27bfe978207e8d8
ANNEES : 34 années, mais quelle importance. Il peut etre ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel age, n'importe quelle vie. (01/04)
CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd.
RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes.
TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++
FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours.
OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime.
GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue.
TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
JUKEBOX : flogging molly - drunken lullabies; muse - unintended; billie eilish - bury a friend
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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar - Dim 22 Mar - 19:16

i ran away from you, that's all i ever do
siobhan & ikaar


Du temps pour réfléchir à la proposition, si ça lui disait. Pas aussi impulsive que lui, pas autant de feu dans les veines qu'ils ont, de son côté de la famille à part pour Kaleb, qui les entrainait à etre ces boules d'énergies sans limites, bravant les interdits et kes lois du raisonnable en en faisant qu'a leur tête. Pourtant, étrangement, ce sont eux qui on été désignés comme successeurs. Fiona, puis lui. Surement Izaak qui aurait été nommé Roi à sa place si il était vivant, tous les trois pourtant des têtes de noeuds, des franc parleurs. Un étrange choix pour représenter leur clan, mais peut-être la réalité de leur peuple: plein de flammes.

Pourtant, on pourrait dire du roi que contrairement à sa soeur.. Il y avait une part de calcul dans sa folie, d'instinct. Des choix fait sur le tas mais réfléchit à la vas-vite, des pièces lancées sur l'échiquier dans un heureux hasard. il savait à quel jeu il jouait, en tout cas, et savait avec quel pièce il vallait mieux s'accorder au point de mener la danse, de guarantir un statut-quo aux siens, pour un temps. De quoi former des aliance et adoucir des ranqueurs avec son charme naturel et son sens des affaires toujours aussi.. étrange. De quoi rendre fou sa nouvelle sénéchale, mais elle-même devait l'admettre, curieusement, il y arrive. Et c'était ça, le plus drole. Les italiens alors il s'en moque assez, toujours capable de les amadouer d'une façon ou d'une autre, l'arrangement toujours à porté de main. "Oui, et ce serait facile. j'ai une idée de comment on pourrait s'arranger, eux et nous. C'est pas tant un soucis.. J'ai des contacts" Et ceci malgré la cousine et ses histoires avec eux. Malgré la prophète juge, qu'ils ont récupéré de la mafia italienne..Curieusement, ils ne semblent pas trop lui en tenir rigueur.

Plus fort, c'est ce qu'il leur fallait. A elle comme à lui, assez pour oubleir cette année et celle qui commence. Tout laisser tomber, même pour un faible temps sous le goulot d'une bouteille et l'odeur bien moins agréable du neptra. Dans les mots d'Ikaar, simplemet une proposition de foutre le feu à tout ça, de tout détruire. Faire disparaitre des souvenirs. C'est ce qu'il avait fait, en se débarassant de tout ce qui pouvait lui rappeler sa présence, ou son absence, jusqu'à faire changer la table où les ducs se réunissent, même la pièce. De quoi foutre un coup de neuf et oublier, à défaut de faire partir en fumer cette partie de sa vie. Il aimerait, pourtant. Chez elle, il sent la colère du peur, la rancune et le myocarde qui se sert, tout comme les doigts qui épousent le comptoir. Et ça ne fait que mettre le feu au poudre chez lui, agitant le palpitant qui se met à sentir cette colère enfouie. Il était bien là le soucis, fluctuant au grès des humeurs des autres et leurs maux, influencé, qu'il le veuille ou pas, alors qu'elle s'apaise enfin un peu, il le sent, et pose la question qui le laisse un peu vidé.

Il n'aime pas en parlé. Mais de lui elle ne sait strictement plus rien. Ce doit elle se souvient c'est d'un ado, ou d'un jeune adulte qu'elle appercevait de temps à autres, sans plus. Une âme qu'il regarde maintenant comme si c'était un étranger sur des photos ou la mine trop joyeuse, on ne dirait pas, qu'il s'agit de lui. Les yeux s'accrochent à la photo sur le mur à gauche. Celle des jumeaux et de Fiona, des sourires si grands sur leurs lèvres. Si insouciants, malgr tout. malgré le départ de Siobhan, malgré ces nouvelles responsabilités tombant sur leur soeur. Malgré les années à venir ou petit à petit, il n'y aurait plus personne de vivant sur ce cliché, pas même lui. Mort aussi, dans un sens. Surement pas assez à son gout, en tout cas. Il la regarde un instant, la mine éclairée par un sourire jaune et des yeux criant finalement que ça n'allait pas, le cynisme tranchant dans sa voix alors qu'il se détourne de nouveau, préférant ne pas la regarder alors qu'il expose une décénie sans elle. "Si tu veux, avant que quelqu'un d'autres le fasse à ma place. Genre maman, ou je ne sais qui. " C'était un potin comme beaucoup dans le coin, des rumeurs, des messes basses. Sans compter sa mère, reproches en bouche, comme le père, là où il attendait de ses parents un peu de compassion, sans en obtenir. Pas là-dessus. "Quand t'es partie, ça a pas changé. Je parle pas d'Izaak qui crève la gueule ouverte hein, je parle de Mairead et moi. On était toujours ensemble et ça a duré, à se demander qu'est-ce qu'on attendait pour se marier et avoir des mioches comme maman le tanait, hein ? " Oui après tout, ça aurait pu être simple, facile. Une petite vie tranquille qu'elle avait laissé mirroité dans les derniers instants d'ailleurs. "J'ai compris que ça allait jamais arrivé quand elle a débarqué comme une fleur en avouant qu'elle me trompait avec Alan Kaneved. Et pas juste baiser avec. Tromper, parce qu'elle l'aimait aussi, qu'elle disait. Enfin pas elle, Elle... Mais Bélisama. Et qu'elle voulait je cite " pas nous perdre" que "c'était la faute de sa déesse qui voulait être avec bélénos et juste ça." et qu'il faudrait " qu'on la partage, avec égalité." Pas de vie commune. Pas de mariage, pas d'enfants. Ni avec l'un ni avec l'autre, parce qu'elle se "voyait pas sans nous" Une excuse de merde, mais Alan en avait rien à foutre, et moi, j'pouvais pas dire non." Parce qu'il l'aimait, trop pour y renoncer, trop pour ne pas accepter cet accord. C'était mieux que de la voir partir avec lui, et pourtant... Pourtant, c'était quasiment pareil. "Et j'étais heureux, malgré tout ça et ces merdes. parce que moi, j'ai stupidement cru qu'elle allait la tenir, cette promesse. Sauf qu'on se voyait de moins en moins, voir plus du tout ces derniers mois. Elle s'est mariée en ?ovembre et est tombée enceinte. Pas besoin de te faire un dessin, c'est pas moi ni l'heureux élu, ni le père. J'ai tellement crisé que je me suis retrouvé avec ce misérable pouvoir de merde qui me rend capable de ressentir ce que touuuuut le monde à sur le coeur comme si j'avais pas assez de ma relation de vingt ans, premier et seul amour qui m'annonce en deux mois de temps qu'elle est mariée et enceinte de quelqu'un d'autre alors qu'elle a juré de pas m'abandoner en meme temps. Que ma soeur crève, deux semaines plus tard que je me retrouve FOUTU ROI alors que j'ai JAMAIS voulu l'être." Le ton s'élève, pas contre elle, contre le monde. Facile de deviner dans ses mots et son intonnation que c'est le désespoir qui parle, l'accumulation des choses qui font qu'il n'en pouvait plus, qu'il était si fatigué, malgré les mois qui passent. Ikaar marque une pause, plisse les yeux un instant. Ne pas pleurer. Pas comme à chaque fois qu'il parle de tout ça, pas comme à chaque fois qu'il se replonge dans cette époque qui n'a conduit en haut d'un immeuble à contempler le vide sous ses pieds sans avoir envie de prendre son envole, mais juste de plonger.

il fini par reprendre, ouvrant les yeux mais fuyant toujours les siens, soufflant longuement, avant de reprendre sans que la voix ne tremble, cette fois. "Et qu'elle revienne alors que je lui ai dit de foutre le camp, qu'elle me harcèle pour que je pardonne ce qui est pas pardonnable. Pour me vendre encore des trucs qu'on aurait jamais alors que j'étais capable de ressentir que c'était que de la merde. Que c'était pas, et que ça avait jamais été vrai. Qu'elle m'a pris pour un con, pendant vingt ans." Vingt ans, quasiment.
De leur amourette d'enfance à leur adolescence, puis, à l'age adulte. Du temps gâché, et un dégoût profond pour l'amour, la famille, les enfants, qu'elle a laissé sur lui. Teintant ces bonheurs-là d'une ombre, confirmant une chose, en tout cas. C'était pas pour lui. "Elle est morte, maintenant. Elle s'est foutue en l'air. Fin de l'histoire." Pourtant ça n'avait pas l'air de le rassurer. En dépit de tout, en dépit du mal causé, des trahisons et des regrets, il a continué à aimer. Quelle ironie, et surtout qui aurait cru. Qu'Ikaar Killough soit capable d'aimer quelque chose plus fort qu'il ne s'aime lui. Quelle ironie, oui, que ce ne soit que gachis.

Les phallanges sont devenues blanches à force de se serrer, coupant la circulation du sang dans ses doigts alors que ses joues, elle, que le visage c'était teinté de rouge sous la colère, la pression. Les larmes menaçaient encore de couler et il faisait tout en son pouvoir pour ne plus en verser, plus jamais pour elle qui ne le méritait pas. Et pour lui, aussi. Pour sa fierté, pour l'avenir. Il fallait qu'il passe à autre chose. Qu'il abandonne tout ça et replace sur son visage le masque qu'il arbore toujours. Qu'il enterre tout, les dissimule derrière ce sourire malicieux qu'il arborrait il y a peu encore. Peindre un sourire sur ses lèvres et laisser ses yeux mourir si il n'arrivait pas à mentir à ce point. Il se redresse finalement, se servant un nouveau verre de nectar, pour en gouter la joie éphémère qui éclipe un peu le mal lorsque le liquide touche ses lèvres. "J'aime pas en parler. J'me sens toujours aussi con. " qu'il murmure. Reprenant une autre gorgée aussi vite la première fu avalée. "Et sentir les autres coeurs, brisés ou en lièces, ça n'aide pas à guérir du tout." C'était sans cesse, sans pause. Les voisins, les gens dans la rue, les gens autour. Sans cesse les assauts portés au miocarde terriblement blessé qui ne voulait pas, ne pouvait plus. Avec le seul espoir que ça s'arrête, qu'il soit sourd comme à chaque fois qu'il s'isole, chaque fois qu'il fuit hors de la ville, loin des autres. Seul moment de répis ou il n'y a que lui et ses maux, lui et sa propre douleur à gérer.

Pourtant le devoir l'appelle ici, et il ne pouvait pas fuir autant qu'il aimerait le faire. Il fini par reprendre la conversation ou elle avait été abandonnée, comme si de rien n'était. "Prend tout le temps que tu veux pour décider. Je suis pas aux pièces." Voix basse, ton de nouveau neutre, sérieux. Le masque, encore et toujours. "Du moment que tu trouves un truc pour nous saoouler la gueule tous les deux, que tu bosses avec nous ou pas, ça me va. Je suis acheteur. " Boutade, tirant un sourire aux lèvres. Boire et oublier il en avait besoin et elle aussi. Alors, pourquoi s'en priver.
(c) DΛNDELION
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poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2259
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar U7zg

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar R9QyQbM I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar PG00EUa
'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar JcCnDZF
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Meabh
« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Lf98YmB I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar 6Fc9J6t
S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Ezgif-2-45fdb6bff66e I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Silio
uc

I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar 0uakMpf
ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Glq9Xde I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar MwYMxdo I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar 0A87sgl

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar YiHo0sD I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar 3yLtfgP I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar R1PkUfV
« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar DFIEDNB
[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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EMERALD GARDEN


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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar - Dim 29 Mar - 15:02

I ran away from you, that’s all I ever do.


And when I heard you call to
Come back to me
And though I should stay
I don't have the stomach to
I ran away from you
That's all I ever do



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Ikaar Killough & Siobhan Kearney


La moue boudeuse trahit ses doutes quand le souverain assure qu’il ne craint pas les italiens. Les prunelles azurées balaient la pièce, le regard reste loin, une partie d’elle pourtant a besoin de lui faire confiance. Elle sait Ikaar le plus rusé de ses cousins, mais ce qu’elle sait surtout, c’est que c’est par là qu’il faut commencer : croire en l’un et en l’autre n’est que le début du chemin à parcourir pour renouer. Lui a fait le premier pas en lui offrant de but en blanc cette place parmi les siens, place qu’elle a mis tant d’énergie à refuser et à renier depuis qu’elle a vingt ans. Elle lui doit bien ça aujourd’hui, même si ça fait partie des choses les plus difficiles à changer chez elle : se reposer sur quelqu’un d’autre, placer sa foi en lui et le suivre les yeux fermés. C’est aussi ce qu’elle devra faire si elle accepte, et elle en a conscience. Probablement que lui aussi, et si ça vient à arriver, au moins saura-t-il que c’est lui qui aura réussi à la convaincre, lui derrière lequel elle consent à se ranger, enfin, alors qu’elle s’est toujours bornée à refuser l’autorité des autres et n’a jamais daigné se fier à leur jugement. Ce seul accord si elle le signe sera la preuve de sa confiance et de son dévouement, aussi est-ce pour cela qu’elle lui promet de réfléchir. Une partie d’elle veut réussir à lui donner tout ça. Alors elle s’en remet à lui dans un murmure, acquiesce, et la conversation dévie sur des sujets plus personnels. Sur des qui le concernent, surtout.

Il est trop tard pour rebrousser chemin quand la question franchit ses lèvres. Un instant elle le guette, craignant d’avoir été trop loin, mais préparée pourtant à subir sa réserve. Au pire, elle commence à se dire qu’il ne répondra rien ; que le sujet sera certainement reporté, ou qu’il fera clairement savoir qu’ils n’en sont pas encore à partager leurs états d’âme. Elle s’apprête même à devoir écourter sa visite et à y mettre un terme sur quelques notes amères, mais à sa grande surprise, Ikaar lui ouvre son être intérieur et sa langue se délie.

La tristesse qu’on peut lire dans ses yeux se déverse sur la table petit à petit. Il y a de la colère en lui, de la rancoeur et peut-être même du dégoût ; c’est fou comme son histoire - qui n’a pourtant pas grand chose à voir - fait écho à la sienne. Ses propres sentiments remontent à la surface au fil de son discours et sur certains aspects, elle a l’impression de voir son reflet dans un miroir en l’écoutant.
Mairead, le nom d’une connaissance dont elle se souvient peu ; elle se rappelle simplement d’un amour de jeunesse, d’une figure du Royaume, grande amie de Fiona et duchesse, entraperçue de temps à autres mais jamais fréquentée. Qu’importe, tout ce qu’elle doit retenir aujourd’hui, c’est le poignard qu’elle a planté dans le myocarde qui se confie à elle. Trompé, dupé, humilié, trahi, Ikaar se livre et lui révèle ce qu’elle-même a tellement de mal à avouer. Leur voilà plus de points communs qu’elle ne l’aurait imaginé ; tous les deux abusés, bernés, brisés, elle étouffant son mal dans le silence et lui dans le cynisme. Si différents et pourtant si semblables, la vie n’a épargné aucun d’entre eux et c’est peut-être ce vécu qui les rapproche au final…      

Face au regard fuyant, la Belladone n’affiche qu’un portrait triste et ô combien compatissant. Elle voudrait se lever, le prendre dans ses bras, partager sa douleur, mais la distance entre eux reste inchangée. Elle pourrait se trouver soulagée et se sentir moins seule en entendant ces désillusions partagées, mais ces révélations ne font qu’accroître sa culpabilité. Il avait besoin d’elle, pour Izaak, pour Mairead, pour tout, et elle n’était pas là. Sa présence n’aurait rien changé au fond des choses, mais au moins elle aurait pu être une épaule consolatoire, apporter un peu de chaleur et le baigner de réconfort comme cela arrivait parfois lorsqu’il était enfant. Peu importe que ça ne suffise pas ; être là, et elle le comprenait seulement maintenant, même impuissant, c’était toujours mieux que d’être totalement absent.

Par transfert, la rage et le chagrin font rouler sur sa joue une larme orpheline. Lui s’est tourné pour ne pas lui faire face ; debout, il tâche comme elle de contenir ce qu’il ressent, et elle n’a pas besoin de son pouvoir de perception pour le comprendre. Trop de fureur, de désespoir accumulés, elle en mesure enfin l’ampleur et cette violence la paralyse. Elle amplifie la sienne, lui répond presque, et quand le Roi évoque ce don qui fait de lui une véritable éponge, les doutes commencent à apparaître. Le réflexe est idiot peut-être, mais elle se recule dans son siège pour lui offrir cet espace ridicule. Et si, à rester là à nourrir sa rancoeur, elle lui faisait bien plus de mal encore ?

Elle ne s’étonne plus d’aucune faculté, et celle-ci en particulier, ce n’est pas la première fois qu’elle la rencontre. Qu’importe la façon dont elle fonctionne ; elle réalise le fardeau qu’il supporte et se demande ce qu’elle doit faire. S’apaiser elle, pour commencer, serait un bon début. « Je comprends ». La voix s’étrangle, murmure presque inaudible, alors que la divine reste droite et sereine d’apparence. Il n’y a que ce timbre brisé et le voile irisé dans ses prunelles qui la trahissent ; pour lui, son coeur qu’il peut parfaitement lire, aussi. « Je ne veux pas ajouter à ta peine ». Parce qu’elle est accablée comme lui, emprisonnée dans une tempête qui ne lui offre que de rares moments de répit, instants de calme - et parfois de joie même - dont il faut savoir profiter avant que l’ouragan reprenne. Adepte des papillons noirs, elle a toujours été comme ça contrairement à Ikaar et il a raison sur un point ; ce n’est pas elle qui l’aidera à guérir et pourra lui apporter son soutien affectif. Pour ça, il faudra trouver un autre moyen.

« Je ne me doutais pas à quel point c’était difficile ». Outre le poids de la couronne, celui des coeurs en peine doit être si lourd à porter qu’elle se sent presque honteuse à côté. Et tout ce qu’elle peut faire, en somme, c’est accéder à sa requête et trouver un moyen d’alléger ses tourments. Peut-être aussi être là tout en conservant la distance, l’accompagner au loin dans les affaires plutôt que n’être qu’un fantôme, un souvenir amer.  « Je te promets que je vais trouver quelque chose ». Elle travaillera à sa recette ; elle s’en fait la promesse en regardant les photos sur le mur à son tour. Le sourire des défunts n’est plus un coup de poignard à son être mais le déclencheur d’un désir brutal de conserver ce qui peut l’être. Elle a encore une chance avec Ikaar, et si elle maintient son besoin de temps pour réfléchir, tout au fond d’elle, la botaniste a déjà pris sa décision.

« Je suis tellement désolée Ikaar ». Et elle le dit quand même, enfin, qu’importe ce qui lui en coûte. Qu’importe que ça ne change rien, ou qu’il le sache déjà. Si les mots sont si durs à sortir c’est parce qu’ils ont un pouvoir sans pareil. Sur ce point la Kearney a hérité du patriarche et s’il n’y avait qu’un trait sur lequel s’appuyer pour confondre leur lien, ce serait celui là. Avec des mots on peut soulager ou détruire, il en suffit de peu ; savoir les manier comme des armes fait partie de ses talents, mais quand elle les met au service de ses propres émotions, il n’y a pas de meilleure preuve de sa sincérité. Préférer le discours au silence n’est pas dans ses habitudes, et cela tout le monde le sait. « Je ferai mon possible pour t’apporter un peu de paix ». Si seulement elle pouvait y arriver.

Un pas de plus vers la rédemption, la Belladone avale la dernière gorgée de son verre et le repose avec douceur sur le comptoir. Elle est prête à partir, consciente d’en avoir déjà beaucoup demandé, beaucoup dit, beaucoup fait, pour des retrouvailles après des années. Il y a dix ans et plus qu’elle voudrait rattraper, du temps supplémentaire qu’elle voudrait passer avec lui, mais la crainte d’empirer son état ne veut pas s’étioler. Elle a le sentiment de s’imposer, d’importuner, de déranger. Au moins a-t-elle ce qu’elle était venue chercher : un moyen de se racheter. « Je me doute que tu dois pouvoir le récupérer sans problème, mais... ». Sur la surface brillante, elle fait glisser sa carte, au numéro de téléphone en évidence. « Tu peux m’appeler n’importe quand si tu en as envie ». Si tu en as besoin, aussi. A son tour de lancer l’invitation, de montrer qu’elle est prête à changer pour de bon et à lui offrir plus qu’une visite de temps en temps au-delà d’une promesse de réfléchir à sa proposition.





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an riocht
Ikaar Killough
BLAZE : rage
CREDITS : rage
FACE : eddie redmayne
DOLLARS : 2780
SACRIFICES : 524
PORTRAIT : I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar Fcf04a1c5c031f2fb27bfe978207e8d8
ANNEES : 34 années, mais quelle importance. Il peut etre ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel age, n'importe quelle vie. (01/04)
CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd.
RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes.
TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++
FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours.
OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime.
GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue.
TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
JUKEBOX : flogging molly - drunken lullabies; muse - unintended; billie eilish - bury a friend
RUNNING GUN BLUES : I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar FQCqrDYw_o
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an riocht
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I ran away from you, that’s all I ever do. ) Ikaar - Jeu 16 Avr - 21:39

i ran away from you, that's all i ever do
siobhan & ikaar

Comme à chaque fois, c’est toute sa colère qui ressort et la peine, drôle de mélange qu’il ne gère pas trop, allant de l’un à l’autre en repensant à tout ça comme si il n’avait toujours pas décidé de ce qu’il en pensait, de cette situation. SI la rancoeur était toujours égale, peut-être même exacerbée avec les mois, la tristesse elle avait au moins fini de vider les larmes, ou en tout cas, le jeune roi arrivait à se maîtriser de mieux en mieux et en parler, était plus facile aussi. Voilà pourquoi il déballe tout, en tout cas, une partie de cette année merdique qui a coûté la vie à tellement de monde autour de lui que l’on pouvait croire que c’était lui, la source du problème. Des gens qui fuient, qui crèvent.. et un retour d’entre les morts en la prśence de la cousine disparue depuis bien longtemps, et qui se prend ce temps, écoulé, en pleine face. Un temps sans elle, sans soutien, sans sa présence. De Siobhan alors il n’attend rien, pas la en tout cas. Le mal était d’à fait et les deuils, essuyés sans elle depuis longtemps. Ce n’était que de l’information, avant qu’on jacasse, avant qu’elle se demande pourquoi il était… quelqu’un d’autres, sur bien des niveaux. Tout comme elle battu par la vie. Si le tabac agissait toujours sur lui il aurait bien sorti une cigarette, mais désormais ces précieux cylindres n’avait plus grand effet sur lui, même si une partie du réincarné espérait que ça pourrisse ses poumons malgré tout, chaque clope cinq minutes de moins retiré à son existence, et on se demande pourquoi il fumait plus d’un paquet par jour avant que cela ne devienne aussi terne, comme l’alcool, le placebo ne jouant même pas d’effet sur lui. Dans un raclement de gorge il se ressaisit pour de bon, ajustant jusqu’à sa posture. « J’ai l’habitude, maintenant. » Qu’il répond simplement. C’était toujours les autres dans sa tête, en boucle. Les sensations, les émotions qu’ils vivent en lien avec leurs sentiments, leurs désespoirs, leur haine. Tout passe à ses oreilles et assourdi son propre palpitant difficile à réveiller. Y’a que lui qui était capable de le faire bouger, souffrir, en pensant à tout ça justement… Et puis ensuite c’est de nouveau les autres. Elle et a relation avec son ancien sénéchal, les affaires de la serveuse qu’il entendait au premier étage envoyer des sms à son mec. Une distraction comme une malédiction dans laquelle il ne savait toujours pas trop comment nager.

Sa remarque ne manque pas de le faire rire malgré le sérieux de la situation, amusé, de ces drames à la chaîne et de cette “difficulté” vécu ces derniers mois. Mais c’était un rire jaune, fatigué, lâchant un ironique « Et je suis toujours vivant ! » qu’il déclare, faux sourire de victoire et bras levée comme si c’était à célébrer, mais il avait de plus en plus de doute, et en avait de moins en moins envie, ironisant sur sa présence encore de ce coté du monde et finalement, s’y laissant porter par les flots, essayant de pas se noyer malgré la houle. Alors son soutiens est rassurant, espoir que peut-être elle participera à ses efforts, au moins là dessus. Qui dans une famille normale demanderait à sa cousine de fabriquer un alcool maison si fort qu’il puisse assommer un dieu. Mais ils ne l’ont jamais été, et ne le sauront jamais, ni elle ni lui, ni les autres de cette famille de malheur, au sens propre comme au figuré. Il allait faire une remarque désobligeante comme d’habitude, mais elle cherche quelque chose, laissant glisser ensuite juste à lui une carte `son nom, où son numéro figurait. Il avait les moyens de le trouver ce numéro, effectivement.. l’avait déjà même, surement, dans ces répertoires brouillons ou privé et personnel se mélangent. Cela sentait son départ, mais pas sans rien cette fois-ci. Il récupère la carte, observant le titre et les inscriptions dessus en hochant la tête. Il le fera, surement un jour, si besoin ou non.. Pour parler de la famille ou envoyer une chaine, qui sait, c’était de son âge à la vieille. Dans tous les cas, il ne pouvait il y avoir qu’une seule chose à dire pour conclure tout ceci, de sa présence au bout de papier, de la main tendue et des promesses faites « Merci, Siobhan. » qu’il murmure sans être si faux, cette fois, sans le cynisme dans la gorge, sans cette air de roi portant sa couronne trop lourde. Il restait après tout simplement ce cousin grandit, enfant qu’elle a perdu de vue il y a si longtemps, qui n’attendait qu’une chose: qu’elle rentre à la maison.

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I ran away from you
That's all I ever do



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Ikaar Killough & Siobhan Kearney


Difficile de regarder l’homme qu’il est devenu, celui qui s’est confié et qui a tant souffert, sans que ses yeux ne se mettent à briller. Le voile est toujours là, grisant l’azur qui s’éclaire par instant, où se reflète la silhouette du Souverain. Monarque qu’il n’est pas pour elle, qu’il ne sera jamais vraiment, quand bien même elle viendrait à prêter allégeance au Royaume. Il est toujours son frère, pas seulement son cousin, et même s’il a changé, l’ouverture qu’il lui laisse lui permet d’entrevoir ce passé révolu, et de se dire que tout n’est pas perdu peut-être. Les derniers mots, les derniers gestes paraissent dénués d’amertume. Le merci sonne étrange malgré tout, énième pincement au coeur, quand elle trouve que les rôles auraient dû s’inverser. « C’est moi », souffle-t-elle de sa voix éraillée, tandis que le corps lutte pour ne pas céder maintenant à l’impulsion de le serrer contre elle. Elle n’a rien fait, si ce n’est prendre conscience de ses erreurs mais lui, il aurait pu se montrer plus distant, à l’image de Fiona, la repousser avec violence et lui cracher son fiel avant de lui montrer la porte. A la place, elle s’apprête à repartir avec une promesse de pardon, ou ce qui semble l’être, et une invitation à revenir auprès d’eux pour de bon. Comme si les deux avaient besoin d’enterrer le passé à cet instant précis, de ressentir autre chose que de la lassitude ; peut-être enfin un sentiment agréable et chaleureux, en retrouvant cette part d’enfance et d’insouciance enfouie en eux, si souvent mise à mal.

« Bien. Je ne vais pas t’embêter plus longtemps ». Un soupir franchissant la barrière de ses lippes, la botaniste effleure une nouvelle fois les doigts de son cousin à travers le tissu. La carte disparaît entre ses mains, et s’écarter, se détourner pour s’en aller et dire au revoir est un véritable supplice. Ironique, étant donné son talent pour les départs, mais ce coup-ci pourtant, la réticence, l’indécision s’expliquent. Plus de dix fois elle hésite, avant de prononcer ces mots qui les sépareront de nouveau, les laissant dans l’attente. Rester encore un peu, l’inviter quelque part, prévoir une sortie tous les deux lui effleure l’esprit mais elle ne parvient pas à s’y résoudre. Ca lui semble trop tôt, trop brusque encore et inapproprié. « A bientôt Ikaar. Prends soin de toi ». Dernier regard. Faiblesse. Le quitter a l’effet d’une déchirure qui lui rappelle l’ancien Adieu. Pourtant elle se retourne, sans oser l’embrasser, sans risquer un contact débordant d’une tendresse qu’elle n’aurait plus le droit de lui manifester après toutes ces années.

Et le temps ralentit. Le bruit de ses talons résonne entre les murs, martelant le parquet. En traversant la pièce, elle s’imagine cent fois faire demi-tour, comme s’il y avait une possibilité infime de rattraper dix ans en une étreinte. Elle n’en fait rien toutefois. Les orbes humides accrochent les cadres épinglés aux parois, s'imprègnent des sourires et des silhouettes qu’elle ne reverra plus jamais. Elle aurait pu être avec eux, et rire aussi sur ces photographies.
A la place, c’est une perle salée qui se meurt sur sa joue. Une que le Roi ne verra pas, mais qu’il ressentira peut-être. Et la porte passée, en dépit du chagrin et de la nostalgie, c’est l’espoir qui renaît comme un bourgeon après le long hiver.
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