Le journal dans une main, un café dans l'autre, je grimpe dans l'ascenseur me menant à mon bureau. Le trajet de l'ascenseur me permet de déplier le journal que je viens d'acheter. Les gros titres me font pousser un soupir d'agacement. Lorsque je l'ai acheté, je n'ai pas fait attention à la une car c'est toujours ce même journal que j'achète. En voyant les titres, je me dis que c'est bien à cause de la force de l'habitude mais aussi de la qualité des pages intérieures relative à Wall Street que j'achète ce papier. Les titres du jour manquent tout simplement d'imagination pour faire du sensationnel. C'est décidément tout sauf aguicheur !
Je sors de l'ascenseur aussitôt que les portes sont ouvertes. Pressé, je ne prends même pas la peine de dire bonjour aux personnes que je pourrais croiser.
Le Julius des grands jours pourrait-on dire !Néanmoins, si je feins d'être comme mon habitude, je ne suis cependant guère rassurer par ces derniers meurtres. Comment ne pas oublier ceux qui ont eu lieu quelques mois plus tôt ? Ce n'est pas la violence qui m'inquiète. Outre le fait que je sois le dieu grec de la guerre, en tant qu'avocat, j'ai eu l'occasion de voir quelques affaires très sordide. Non, ce qui est plus dérangeant, c'est que ce n'est pas les mafias qui en sont à l'origine. Tout du moins, sans être une affirmation absolue, cela apparaît comme étant une certitude pour moi. C'est trop voyant pour eux. Mais alors qui ? Mystère et cela m'agace.
M'agace d'être dans une forme d'inconnue.Sirotant mon café, je me rends finalement compte de la présence de Hyacinthe. Je le salue dans un grognement alors que les pages des articles sur les meurtres sont visibles sur mon bureau, preuve inconsciente de mes préoccupations actuelles.
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