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What could possibly go wrong ? - Ven 27 Mar - 17:25

 
Panem nostrum

quotidiánum da nobis hódie



Home sweet home. Enfin !

Après des jours et surtout des nuits à essayer de maintenir un peu les gens en dehors de leur folie et leur panique naissante, j'ai trouvé un quelqu'un d'autre pour l'église et je peux enfin aspirer à un peu de tranquillité pour moi-même. Juste une journée avec ma femme et la nuit qui va avec. Dans mon esprit, même Sheitan n'a plus l'énergie pour essayer de récupérer le contrôle du corps et se laisse totalement faire quand nous nous dirigeons vers la maison.

Le quartier de Cornucopia n'a pas du tout la même ambiance que le quartier industriel. Je reste un instant dehors pour contempler à quel point les gens semblent plus détendus ici, à croire que d'un seul trajet en voiture, j'ai changé de monde. Je gare la voiture de Sheitan et passe par le marché couvert pour y faire quelques courses alimentaires, après plusieurs jours à ne pas m'être montré à la maison, j'ai envie d'en profiter pour faire à manger à Preeti. Après tout, je n'étais pas devenu "le fou qui fait la cuisine" en Inde pour rien.

Être au milieu de gens qui ne se battent pas pour un morceau de poisson est déjà reposant. Sans être spécialement détendus, il semblerait simplement que le plus gros de la crise n'ait pas atteint cette partie de la ville. Sur le chemin du retour, je passe dans les ruelles déjà animée malgré l'heure matinale et je passe devant la devanture d'une galerie d'art qui me fait m'arrêter un instant. Est-ce celle d'Alban ? Je réfléchis un instant avant de finalement entrer.

Il n'y a pas beaucoup de monde et j'en profite pour aller directement voir à l'accueil pour demander si Alban est bien là aujourd'hui. On me répond par l'affirmative. Après avoir demandé à emprunter une feuille et un stylo, j'hésite sur la marche à suivre. Que faire ? Simplement le saluer ? Lui donner un rendez-vous ? Je prend un temps pour réfléchir, la fatigue n'aide pas à avoir les idées claires. Si je voulais avoir une confirmation de son hôte divin, il fallait que Preeti le voit... Je ne pourrai jamais l'aider sans son aide de toutes façon.

Je griffonne donc :

Bonjour Alban.

J'espère que tout va bien pour toi aujourd'hui, ainsi que ton petit frère.
Enfin de retour dans ma vraie maison à Cornucopia District, j'aimerai vous inviter à manger après ton travail avec Silas. Ce sera un plaisir de vous revoir dans des circonstances un peu plus normales et faire connaissance de manière plus formelles.

Voilà l'adresse, c'est accessible à pied.

Kyan

PS : C'est promis, cette fois, ce ne sera pas des sandwichs.


Je laisse le papier à l'accueil avec la promesse de le transmettre à qui de droit. Finalement, je sors à l'air libre et me dirige vers la maison, bien décidé à profiter de l’entièreté de ma première vraie journée libre.

Arrivé devant la maison, je soupire d'aise, plus de drames, pas de cris, pas d'angoisse, rien... Je passe la clef dans la porte, ôte mes chaussures directement sur le pallier avant de dire, un sourire dans la voix :

"Chérie ? Je suis rentré !"

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@Preeti Sita
@Alban Ohmsford
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What could possibly go wrong ? - Ven 27 Mar - 23:18

What could possibly go wrong?

My fingers claw your skin, try to tear my way in. You are the moon that breaks the night for which I have to howl

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La journée est magnifique, et, comme depuis que je suis revenue, je profite de mon congé post-mariage pour réfléchir à mes projets.

Avec la ville sans dessus dessous, les recherches de Nisha étaient au point mort, du moins par rapport aux postes officiels. Indiana est injoignable (ce rustre, il était évident que je ne pouvais pas lui faire confiance!) et le commissariat débordant d'arrestation toutes plus inquiétantes les unes que les autres. Rien de bon pour mon stress qui pouvait être palpable parfois, d'autant plus que Kyan travaille beaucoup en ce moment.

Je passais donc mes journées à recopier inlassablement des avis de recherches de ma petite, avec une description précise mais bien insuffisante (mais faute d'électricité, adieu imprimante et photographies à proposer), et je laissais mes petites affichettes dans les quartiers où je me sentais à l'aise, ceux où la milice ne nous scrutais pas d'un air inquisiteur, ceux où je me sentais de passer seule, tant que mon cher et tendre était occupé.

Mais aucun retour, de personne. Et les jours s'égrenaient, lents, désespérants. Deux ans et demi que ma petite avait disparue, et aucune traces, pas de nouvelles, et peu de recherches accomplies par les forces de l'ordre. Un fiasco.
La piste d'Alexandra, qui ne venait plus à la danse, ne donnait rien:  Dag était introuvable dans ce parc immense, et je maudis ma mémoire de ne pouvoir retrouver les pas déjà tracés dans la neige de décembre pour dénicher le campement.

Mais trêve d'idées noires: les TOCS grouillaient sous la peau. Il était temps de se mettre au ménage, et avec un peu de chance, j'aurais le temps de faire quelques plantations dans le jardin en début d'après midi.

Le parquet commence à peine à reluire sous la brosse et la térébenthine que j'entends la serrure grincer. Inquiétant? Je me met en alerte, excitée à l'idée que ça puisse être Kyan qui rentre par surprise, angoissée que ce ne soit qu'un pillard de plus dans cette ville déchaînée, espérant trouver quelques monnaies, de la nourriture, du gaz... ou de quoi s'éclairer.

Mais la voix chaude qui résonne dans le couloir ne me laisse plus de doute, et j'éclate de joie en me levant d'un coup, descendant les escaliers quatre à quatre, folle de joie.

"Tu es rentré?  Je suis si contente!"

Je lui saute dans les bras avant de le noyer de baisers. Cela faisait plusieurs jours qu'il n'était pas rentré, dormant et mangeant au travail. Les heures dans la maison, seule et à la bougie, avaient été longues, et je me couchais bien plus tôt pour éviter le cafard, tombant dans un sommeil ou l'obscurité était la normalité.

"Tu as faim? Je n'ai encore rien préparé, mais je peux faire quelque chose rapidement!"

Je me décolle de mon amour quand je sent l'odeur sur mes vêtements: l'essence est très forte, et l'odeur me colle à la peau, peu désagréable si elle ne me piquait pas le nez à vif.

"Désolée pour l'odeur, je ravivais le parquet de la chambre de Nisha... J'ai dû trop en mettre, parce que c'est irrespirable maintenant. Je me douche et je te prépare un petit dahl, d'accord?"

Je lui souris, lui vole un dernier baiser, puis va me coller sous la douche, faisant voler le textile dans le couloir, sûre que l'homme les ramasserais avec plaisir, et que sa maniaquerie pourrait même le pousser à les mettre dans la buanderie avant de me rejoindre.


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What could possibly go wrong ? - Mar 31 Mar - 18:02

What could possibly go wrong ?

Alban & Kyan & Preeti


Pas beaucoup de monde à la galerie aujourd’hui - et il n’allait pas s’en plaindre. Ça faisait moins de gens qui lui demandaient des informations, le prix des tableaux, la direction des toilettes. Il était au calme. Enfin presque. Même s’il n’y avait rien à faire, il fallait bien faire semblant de s’occuper un minimum pour ne pas bâiller aux corneilles devant les clients. Alors il faisait le tour du magasin avec son air faussement affairé, sans jamais s’approcher de l’entrée pour ne pas devoir remplacer le standardiste pendant quelques minutes qui se transformeraient en toute la journée. Alors il ne voit pas passer le prêtre pourtant à sa recherche, un peu à l’aveuglette - mais il avait dit à Kyan qu’il travaillait dans une galerie d’arts indépendante sur Cornucopia District, et l’Hecatolite Gallery était la seule de tout le district vert, aussi était-il facile à retrouver.

Le petit mot lui parvient cependant, au bout de quelques heures, quand il franchit le seuil pour aller fumer. Au standard, curieux, on lui pose des questions auxquelles il ne répond pas, préférant embarquer le mot pour le lire tranquillement dehors. Qui peut bien vouloir lui laisser un message ? Les rares personnes importantes de sa vie avaient son numéro de téléphone - Silas mis à part, vu qu’à six ans, c’est quand même un peu jeune. La réponse lui parvient très vite. Le prêtre. Non seulement il l’a retrouvé, mais en plus il a laissé son adresse sur le papier. Ce type était fou. Il faudrait qu’il lui dise de faire attention. La galerie était tenue par le Royaume, il pouvait s’exposer à gros en laissant son adresse à n’importe qui.

« Il laisse son adresse mais pas de numéro ? Décidément, il est bizarre ce prêtre… »

Il n’avait plus trop le choix, du coup, que d’y aller en personne pour lui dire de faire attention à ses actions. Ça ferait sans doute plaisir au petit de sortir un peu, en plus de ça. La journée passa bien vite, sans gros rush, l’essentiel étant passé à vaguement surveiller l’entrée, faisant le tri entre ceux qui venaient pour l’art et ceux qui venaient pour le business interne. Ceux-là, il les laissait à son patron. Il n’avait aucune envie d’être mêlé aux magouilles du Royaume, même si plus le temps passait, plus il se retrouvait trempé dans leurs activités louches. Il leur servait déjà de thaumaturge d’appoint, pendant leurs combats, ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne craque et ne les rejoigne pour mettre Silas à l’abri.

Le soir venu, le jeune artiste partit chercher son frère à l’école, réfléchissant, sur le chemin, à ce qu’il pourrait bien apporter. C’est un peu la tradition, quand on est invité chez les gens, non ? Il pouvait toujours apporter du whisky. Aux dernières nouvelles, les prêtres pouvaient boire. Et comme il était irlandais, ça ne choquerait personne qu’il ramène ça. Quoique, il n’était pas obligé de ramener de l’alcool. Il pouvait ramener du blackcurrant. Sirop de cassis tout ce qu’il y a de plus classique, mais à l’irlandaise, et ça se mariait bien avec l’alcool ou pour cuisiner. Il lui restait une bouteille neuve en plus. Parfait.

Passage rapide à la maison, le temps de déposer les affaires de Silas, lui faire un brin de toilette et changer ses habits, sans oublier de ramasser ladite bouteille au passage, et les voilà partis pour Cornucopia District. Il avait vite fait expliqué à Silas qu’ils allaient manger chez Kyan, pour qu’il ne lui demande pas à mi-trajet où est-ce qu’ils allaient - ou pire, que ce n’était pas la bonne route pour aller chez Mia. C’était étrange, quand même, qu’un prêtre vive si loin de son église. Mais bon, qui était-il pour juger après tout. S’il l’avait pu, lui aussi aurait quitté ce cloaque immonde qu’était Industrial District pour un truc plus vert, plus calme, plus pacifié.

Il se gare non loin de la maison pour faire le reste à pied, tenant la main de Silas dans la sienne. Le plus jeune tient contre lui la bouteille dans un sac, fier comme un petit paon. Ici, Alban est moins aux aguets. C’est paisible et silencieux, pas comme chez lui, pas comme le quartier industriel où chaque personne croisée pouvait être un agresseur potentiel en ayant après son argent, sa vie ou son petit frère, trois choses qu’il n’abandonnerait pas sans combattre - et Kyan en avait fait les frais, le pauvre. Arrivé devant la porte, il laisse le petit sonner tandis qu’il fouille ses poches pour ressortir le mot. Le temps qu’il le trouve, la porte s’est ouverte sur le prêtre - en habits normaux, pour changer.

« Bonsoir… Je suis à l’heure ? Il n’y en avait pas, sur le papier que vous m'avez laissé, donc j’ai fait du mieux que j’ai pu. »
« Bonsoiiiir ! »

Silas s’éclaire d’un sourire auquel il manque quelques dents, et il tend le sac comme une offrande, arrachant un sourire à son aîné. Heureusement que ce gosse était là pour illuminer sa vie, hein.

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What could possibly go wrong ? - Mar 31 Mar - 19:39

 
Panem nostrum

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En passant, j'attrape le sari de Preeti. Moi qui n'aspirais qu'à me reposer un peu, voilà qu'une autre envie vient prendre la place de toutes les autres. Si l'odeur du produit n'était pas aussi forte, sans doute que j'aurais pris quelques secondes sans témoins pour sentir l'étoffe.

Je mets finalement l'habit dans le panier avant de me dévêtir moi-même pour rejoindre ma femme. Ce qu'elle avait pu me manquer...

***

Pendant que nous mangeons ce dahl de lentilles que nous avions préparé, mon esprit se focalise à nouveau sur quelque chose d'un peu plus concret que nos retrouvailles explosives. Au moins, je n'aspire plus du tout à dormir.

"Ma douce ? J'ai invité quelqu'un à manger ce soir. J'ai acheté de quoi préparer quelque chose."

Je lui raconte alors l'histoire de ma rencontre avec le jeune Silas au marché de l'Industrial District, la bousculade, l'arrivée en furie d'Alban et de ma suspicion d'avoir eu affaire à un dieu. Finalement, je tempère mes dires en finissant par le fait qu'Alban avait surtout l'air de quelqu'un d'un peu perdu et dépassé par ses propres pouvoirs.

"... Du coup, je me demande toujours ce qui l'a effrayé dans l'idée que je puisse être avec son jeune frère. Enfin, je voulais surtout repartir sur de bonnes bases avec lui et je ne peux pas le faire dans le cadre de mon travail. J'espère que ça ne t'ennuie pas."

Je passe l'après-midi avec Preeti, l'aidant (ou l'embêtant) dans les tâches ménagères qu'elle aurait visiblement préféré faire seule. Nous rattrapons ces quelques jours sans s'être vu et je culpabilise d'autant plus de l'avoir laissée seule. Finalement, quand l'heure du repas arrive, je mets les filets de poisson à griller, aromatise le tout, prépare la ratatouille et le riz pour accompagner. Et non, pas de cuisine indienne pour ce soir, mais pas les aliments fades dont je devais me contenter auparavant non plus.

Finalement, Preeti part se changer et quelqu'un sonne à la porte. Je m'essuies les mains avant d'aller ouvrir. Les yeux d'Alban se lèvent vers les miens mais mon regard est attiré inexorablement par son jeune frère qui me fait sourire immédiatement.

"Non, vous êtes parfaitement à l'heure. Bienvenue chez moi."

Sans même comprendre ce qui m'arrive, je me retrouve avec une bouteille entre les mains.

"Je te remercie, bonhomme... Entrez, je vous en prie. Par contre, vous allez être obligés de retirer vos chaussures, sinon la maîtresse de maison risque d'avoir ma peau."

Je m'efface pour laisser la place aux garçons. Je sais qu'ici, j'ai tendance à me comporter d'une manière bien plus familière qu'à l'église. Une fois déballée, je regarde la bouteille et remarque que contrairement à ce que je pensais, il ne s'agit pas d'alcool mais d'une bouteille de sirop de cassis. Je suis ravis de cette attention et de l'originalité du cadeau.

"Alors, comment vous allez depuis la dernière fois ? Je vous en pris, asseyez-vous, vous souhaitez boire quelque chose ?"

Au premier étage, j'entends Preeti qui s'apprête à redescendre. Cette soirée promet d'être détendue, après tout, qu'est-ce qui pourrait mal se passer ?

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What could possibly go wrong ? - Mer 1 Avr - 22:07

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Retrouver Kyan depuis tout ce temps me fait énormément de bien, et je profite de chaque instant.
Le repas se passe sereinement, et la nouvelle d’un invité me donne un enthousiasme nouveau.

« Tu as invité qui ? C’est Dmitri ? »

Ça faisait un petit moment que nous n’avions pas reçu de nouvelles du fraternel, et depuis notre retour à Arcadia où il avait été présent, nous n’avions plus vu sa frimousse.

Mais ce n’est pas Dmitri, et j’écoute le récit de Kyan. Silas m’attendrit, puis je m’inquiète de l’inconnu furieux pour enfin me rassurer lorsque l’histoire se termine bien. Kyan a le don pour raconter ses aventures !

« Je ne suis pas du tout ennuyée, et je suis curieuse de rencontrer ces enfants. J’ai envie d’entendre cette histoire du point de vus d’Alban !  Et si tu dis qu’il est un dieu potentiel, peut être… »

Malgré le silence inquiétant de Durga, Il me restait mes pouvoirs. Je les testais régulièrement, procurant un bien être apaisant qui se voyait sur les passants les plus stressés. Oui, mon pouvoir restait malgré sa disparition…

Nous terminons le repas, puis je retourne bien malgré moi à mes tâches. J’en propose quelques-unes à Kyan, espérant que ça ne le dérange pas, et lorsque la maison rutile, je propose de faire quelques plantations ensemble avant de cuisiner.
Mon chéri prend les devants en cuisine, et je suis dans mon armoire en sous-vêtements lorsque j’entends la cloche de la porte de loin.  Je sors alors un saree couleur vert d’eau, passe dans la salle de bain, fait une tresse de mes cheveux de jais avant de descendre, contenant mon enthousiasme au profit d’un sourire doux et de yeux malicieux.

Déjà, je vois deux silhouettes se détacher dans le salon, puis une qui sautille près du canapé, et j’articule en me rapprochant :

« Bonsoir ! Je m’appelle Preeti, je suis la femme de Kyan. Bienvenue à la maison ! »



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What could possibly go wrong ? - Dim 5 Avr - 20:19

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Alban & Kyan & Preeti


Ça fait bizarre, de voir un prêtre en habits civils. En fait ça lui faisait juste bizarre, de fréquenter un prêtre. Trop athée pour ça, il ne fréquentait pas les églises. Mais à situations exceptionnelles, rencontres exceptionnelles, on va dire. Il s’efface pour les laisser rentrer, et Silas est le premier à le faire, retirant ses chaussures quand on le lui demande et les posant sagement dans l’entrée, comme il le faisait à la maison. Celles du plus grand rejoignent bien vite tandis que, finalement, ce qu’il a dit lui saute enfin à la tête. La maîtresse de maison risque d’avoir ma peau. Wow. Parce qu’en plus le prêtre était marié ? Ils avaient le droit, maintenant ? Si ça lui semble étrange, Alban ne se permet pas le moindre commentaire, se contentant de calmer discrètement son petit frère avant qu’il ne caracole partout. Mais il pouvait comprendre que pour un gosse de six ans, découvrir un truc nouveau le rendait heureux comme un poisson dans l’eau.

Lui, par contre, n’est pas vraiment à son aise. Solitaire, il préférait généralement rester seul, et n’aimait pas vraiment s’inviter chez les gens. Bon, pour le coup, il avait été invité par un autre, tourné de telle manière qu’il n’avait pas pu refuser. Et puis, il fallait bien l’avouer, il faisait ça pour son petit frère. Contrairement à lui, Silas était extrêmement sociable et ne supportait pas de rester seul, poussant son frère à sortir et rencontrer des gens, se poser au parc pour le laisser jouer avec les autres, bref, tout faire pour ne pas l’isoler. Mia pouvait bien dire ce qu’elle voulait. Il n’était pas le grand frère parfait, il en avait bien conscience, mais au moins mettait-il toute son énergie à rendre heureux son petit protégé. Se détournant de ses pensées tristes, il se tourne vers le prêtre qui regardait la bouteille avec un air légèrement soulagé.

« C’est du blackcurrant, sent-il bon de préciser, ça peut se prendre nature ou en cocktail - et c’est très bien pour cuisiner, aussi. »

Quelques instants plus tard, c’est une femme qui les rejoint. Plus jeune que Kyan, d’un charme certain - vachement plus jeune que Kyan oui, elle devait avoir son âge, à tout casser ? Le sujet est rapidement repoussé - ce ne sont absolument pas ses affaires - et il esquisse un léger sourire gêné quand Silas attrape sa jambe pour se cacher derrière lui, enfant timide qui ne s’approche pas des adultes. C’était assez facile à comprendre, cela étant. Autant Alban que leur mère lui avaient appris à se méfier des étrangers. Leur père, qui pourtant n’était pas un étranger, l’avait traité assez mal jusqu’à ce que le plus grand vienne y mettre bon ordre, emmenant le plus petit avec lui. Elle se présente en souriant, et la pièce semble s’illuminer d’un coup. Bêtement, le jeune artiste reste muet comme une carpe - mais elle est si belle, surtout avec ce sari qui la met en valeur. Là, de suite, il pourrait la croquer - dommage qu’il n’ait pas pris son matériel.

« Euh, je m’appelle Alban, enchanté. Il est sans doute passé pour un idiot, l’espace de quelques secondes, mais tant pis. Et le petit bonhomme, là, c’est Silas. Il passe une main dans les cheveux du plus jeune. Dis bonjour, Silas. »

Le petit garçon murmure un « Bonjour » timide sans sortir de sa cachette, et Alban comprend avec un temps de retard qu’il n’est pas le seul que la beauté presque irréelle de la jeune femme fascine. Silas la fixe avec ses yeux de merlan frit, en est médusé, parce que quelque chose, dans le regard, dans le sourire, brille d’une réconfortante chaleur maternelle, et pour un petit garçon qui a à peine connu la sienne, c’est intrigant, c’est fascinant. Mia avait le même effet sur lui, après tout - et un tout autre sur son aîné, malheureusement, aîné qui bataille encore pour oublier les horreurs échangées, encore trop en colère contre l’écossaise pour penser à elle avec une pointe de tendresse. Heureusement, Kyan intervient, reprenant la parole et attirant sur lui l’attention. Comment allaient-ils, depuis la dernière fois ? Extrêmement mal. Alban avait compris qu’il n’était pas amoureux d’Anatoli et s’était irrémédiablement engueulé comme un poisson pourri l’une des rares personnes pour qui il avait de l’affection - beaucoup d’affection, pour le coup.

« Ça peut aller, éluda-t-il pour ne pas mentir, les journées sont longues avec cette coupure de courant qui n’en finit pas, mais bon, ça nous permet de faire du camping dans le salon, hein gamin ? »

Il ébouriffe à nouveau les cheveux de Silas, qui lâche un petit rire en tentant de lui échapper. Puis finalement il va s’asseoir, comme proposé, le jeune le suivant comme une ombre, encore trop intimidé pour parler, même si son regard dissèque absolument tout ce qu’il voit, de la croix au mur aux objets posés un peu partout, curieux comme tout mais trop timide pour demander - pour le moment. Tiens, d’ailleurs, voulaient-ils boire que chose ?

« Oh euh, oui, pourquoi pas, avec plaisir. »

Il sourit une nouvelle fois - mais c’est vrai qu’il commence à se faire soif. Il n’a pas bu depuis qu’il a quitté le boulot, il a tellement soif qu’il pourrait boire la mer et ses poissons - même si en l’occurrence, un verre d’eau lui suffirait, ou bien le blackcurrant poliment ramené, puisqu’ils ne semblaient pas être de ceux qui buvaient de l’alcool, ici.

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What could possibly go wrong ? - Lun 6 Avr - 9:48

 
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J'écoute les explications sur la bouteille et cela me fait sourire.

"Moi qui suis en plein apprentissage de cuisine, j'espère faire honneur à ce cadeau. Merci beaucoup en tout cas."

Je porte donc le tout dans la cuisine quand j’entends ma femme descendre les escaliers. Rapidement, je prépare un plateau avec quatre verres, une carafe d'eau, la bouteille de sirop et quelques jus de fruits. J'espère que le jeune homme ne s'attendait pas à trouver de l'alcool ici mais j'en doute. J'ajoute au plateau de quoi grignoter.

Dans le même mouvement, je vérifie la cuisson du poisson et fini par éteindre le feu avant de le découper pour en parachever la présentation. J'espère que ça va plaire aux jeunes garçons, dans le pire des cas, je suis persuadé qu'on trouvera forcément de quoi leur plaire.

Quand je reviens chargé de boissons et de toasts, je remarque qu'Alban regarde Preeti avec intensité et que son jeune frère s'est réfugié dans ses jambes. Un peu médusé, je me reprend en me disant que ma chère femme fait cet effet là à tout le monde et je suis persuadé que mon amour n'est pas spécialement le profil type des femmes de prêtre qu'on peut s'imaginer. Je comprend le choc et décide de prendre cela comme un compliment pour elle. Quand ma gêne sera passée, je suis convaincu qu'on en rira. Après tout, je devais avoir eu la même réaction quand je l'ai vue pour la première fois.

Très élégamment, cependant, Alban se reprend et salue poliment Preeti. Le petit Silas, si agité quelques minutes auparavant, redevient le garçon timide que j'avais vu au marché. Le tableau me fait sourire.

J'invite donc tout le monde à s'asseoir autour de la table basse.

"Bon, qui veut quoi ? Après tout, même le poisson qui vit dans l’eau a toujours soif."

D'ailleurs, à ce propos ...

"J'ai pas pensé à demandé ... J'ai fait griller de la daurade pour manger, est-ce que ça ira ?"

J'espère sincèrement qu'il n'y aurait aucune gêne à me répondre s'il y avait des allergies ou s'ils auraient préféré autre chose. Je sais a présent que l'un ou l'autre ne sont pas vegan et qu'au moins Silas aime manger des crustacés mais je préfère être certain de mon coup.

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What could possibly go wrong ? - Lun 6 Avr - 14:02

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Je prend le temps de détailler les deux garçons. Alban est plus grand que je ne l'avais envisagé. Un soupçon d'incrédulité dans les yeux, et une aura de tristesse que je ne comprend pas, je redouble mon sourire pour changer ce sentiment. La voix enfin sort, et un petit geste paternaliste sur son frère me fais rire doucement.

"Enchantée de vous rencontrer!"

Je porte mon attention sur Silas, et m'agenouille prêt de lui en prenant un voix plus douce.

"Bonjour grand garçon. Je m'appelle Preeti. Je suis contente de te rencontrer avec ton frère."

L'enfant est plus grand que la mienne, sans aucun doute, mais a la timidité de l'âge, ce qui m'attendris d'autant plus. Je pense aux cartons pas encore défaits de jouets d'enfants dans la chambre de Nisha, mais me retiens de les déballer pour le moment.

Kyan nous rejoint bientôt, et je me redresse pour mieux m'installer sur le canapé, et fronce les sourcils sur la boisson inconnu.

"Je ne savais pas qu'on avait du ... du blackcurrant? Je ne sais pas ce que c'est..."

Je regarde un instant l'étiquette, curieuse, mais souris: pas d'alcool, tous le monde peut s'en servir!

"Du coup je goûterais bien de cette boisson mon chéri!"

Du poisson? Je n'ai jamais été une fanatique de produit de mer ou de rivière, mais je m'en contente... tant que je ne le cuisine pas!

Je laisse le temps pour que chacun choisisse ce qu'il boit, puis entame la discussion:

"Alors Alban, Je peux te tutoyer tout d'abord? Qu'est ce que vous faites dans la vie?"

Certainement des études, peut être un travail. En tout les cas, s'il s'occupe du petit, il ne doit pas avoir beaucoup de temps pour lui. Je me retourne vers Silas et lui demande gentillement:

"Et toi mon grand? Tu veux que je te tutoie? Tu vas à l'école, j'imagine!"


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