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dur réveil (kyan)

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dur réveil (kyan) - Ven 27 Mar - 23:55

dur réveil
kyan & bianca


FLASHBACK du 23 février 2020

Souvenirs pénibles. Ils se fracassent dans la mémoire tortueuse d’une gamine endormie, forcée au coma à la suite des affres d’une nuit d’indicible violence. Le sang, les coups de feu, ça tourne en boucle. Ça claque contre les extrémités de ses tempes, le lobe temporal douloureux, baigné par d’effroyables souvenirs qui se répètent. Indéfiniment. Mais dans cette folle aventure itérative, les souvenirs se voilent doucement d’une brume qui s’épaissit, éloigne les traumatismes du champ de vision spectral pour ne donner que sur un blanc immaculé. Peut-être une lumière ?  

Merde, t’es probablement sur le point de mourir.

Ça jaillit, ça l’éblouit. Si fort que sa rétine en est douloureuse, ça brûle. Elle plisse les yeux, ce qui est loin d’être un automatisme spirituel. C’est même profondément humain.
Les opales, de nouveau dévoilées par ses paupières, s’acclimatent docilement aux couleurs ambiantes, ternes, de la pièce impersonnelle. Troublée. Déboussolée. Rien de tout ça n’est normal, rien de ce qu’elle ressent, comme une force intérieure grandissante, n’est normal.  L’âme accablée, pourtant changée par une étrange certitude contre laquelle la rouquine ne parvient pas à lutter.

Tu es quelqu’un d’autre.

Les révélations confuses de son esprit irritent son palpitant qui se contracte furieusement, perdu. Effrayé.

T’es censée être morte. Comme tes parents.

Ce cœur. Brisé. Il lui fait mal, si mal qu’elle hurle. Comme un écho à la cruauté de la vie, à cette entité éprise de son corps qui ne la laissera plus jamais tranquille. IL FAUT QUE TU PARTES ! VA-T-EN ! Envoyé à elle-même ou plutôt à ce qui s’est incrusté dans ses veines. Si tôt qu’elle a repris conscience, la gamine perd déjà pied.

T’auras pas fait long feu…

La douleur. Les remords. Ça suinte par tous ses ports et ses crises n’en deviennent que plus violentes.

Après une injection qui semble, étrangement, ne pas agir, les infirmiers s’éloignent rapidement de la tarée allongée sur le lit. Elle a les mains liées par des ceinturons de cuir.

Ce ne sont pas tes premières crises.

Ils la laissent seule, confrontée à ses scandaleux démons qui tambourinent à la porte de son cœur meurtri. Pourtant, dans sa frustration , une main posée sur son bras parvient à soulager son âme en peine. L’espace de quelques secondes, son hôte trouve l’accalmie à l’écoute du corps de l’inconnu à ses côtés. Bianca respire, un peu fort, et ça lui fait mal.

T'avais une balle logée à quelques centimètres de ton poumon droit.

Elle grimace. J’ai mal… Ses lèvres, sa gorge, aussi sont douloureuses malgré qu'on lui ai déjà retiré l'assistance respiratoire. Demandez-leur de me donner quelque chose. Elle marque une pause. S'il vous plaît.  Elle ne sait pas encore qu'un médicament, quel qu’il soit, n’aura plus jamais d'effet une fois dans ses veines.
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dur réveil (kyan) - Sam 28 Mar - 10:18

 
Entre créatures



Depuis le Blackout, je n'ai plus une seule seconde à moi. Entre les échanges de denrées alimentaire et de service que j'organise le soir dans l'église et mes visites à l'hôpital, jamais je n'avais été aussi occupé depuis que j'étais arrivé en Arcadia. Ce rythme effréné me rappelle New-York, la solitude en plus malheureusement, moi qui pensais pouvoir profiter d'un peu de tranquillité... Mais je ne dois pas être égoïste, les malades de l'hôpital comptent sur moi pour leur apporter un peu de réconfort.

A peine arrivé, un médecin me saute littéralement dessus. Un nouveau cas intéressant serait arrivé selon elle et je devrai certainement aller lui parler de toute urgence. Le problème est que je ne fais pas partie du personnel soignant et que j'ai un peu l'impression qu'ils compensent comme ils peuvent leur manque d'effectif. Quand nous nous dirigeons vers l'aile des blessés grave, je ne me sens absolument pas à l'aise. Je demande donc des précisions sur ce mystérieux patient.

Visiblement, aucun traitement médicamenteux ne semble marcher, ni sédatif, ni psychotrope. Cette donnée me réjouis, moi qui ne place pas beaucoup de foi en la médecine moderne américaine. Une grave blessure au torse, mais surtout, sa défaillance mentale inquiète ...

"... Et il y a autre chose, mon Père, mais je vous laisse le découvrir par vous-même."

J'apprécie la discrétion de la femme qui m'ouvre la porte avant de disparaitre. Je comprend que ma venue dans cette chambre n'est absolument pas conventionnelle et sans doute même pas en rapport direct avec ma profession. Par le passé, j'avais convaincu l'équipe médicale que la simple parole et contact humain pouvait être un remède bien plus puissant que les médicaments pour peu qu'on y prenne le temps. Mais là, il s'agit de quelque chose de différent, je le sens. Mes yeux se posent sur la forme allongée dans le lit et avant même d'être outré par les entraves, quelque chose se révèle à moi.

- PUTAIN ! C'EST UNE MÉNADE ! -

Sheitan et son éternel sang froid...

Mais je commence à comprendre, au delà du corps physique de la femme allongée devant moi, une perception m'arrive. Sa peau brille d'une étrange aura dorée, ses cheveux roux, étalés sur l'oreiller, miroitent de cette même lueur étrange.

C'est une créature, comme moi ! Cette femme a connu la mort, au moins un peu, pour qu'une Ménade l'ait choisie comme réceptacle. Malheureusement, je ne connais pas leur facultés ni leur pouvoirs, je sais seulement qu'elles ont le pouvoir d'exciter Sheitan d'une manière assez incongrue, à la fois effrayé et attiré, le démon dans ma tête se démène pour essayer de prendre les commandes.

J'ose m'asseoir près de la femme, sa peau est tellement scintillante que je me permet de lui toucher le bras pour essayer de la faire revenir à elle. Il faut que l'on parle, qu'elle comprenne ce qui lui arrive et que personne ici ne semble comprendre.

- On est d'accord que si elle se réveille, elle verra tes cornes comme toi-même tu la voit briller ? -

C'est vrai.
J'espère juste qu'elle ne prendra pas peur, qu'elle se mette à hurler, qu'elle appelle les infirmières, et alors, je n'aurais plus aucune chance de l'aider...

Sa voix se fait entendre et calme mes crainte. Cette femme souffre trop pour être capable de me voir. Elle prie d'avoir quelque chose qui calmera sa douleur. Je ne suis pas médecin, je ne suis même pas supposé me trouver là, comment lui expliquer tout ça ? Sans antidouleur efficace, elle doit subir le martyr. Mon âme souffre sincèrement avec elle.

"Je suis terriblement navré. Il semble que rien ne soit efficace sur vous."

Mon esprit va à toutes vitesse. Tous ces dieux humains qui se prennent pour des entités omnipotentes, et aucun de ceux que je connaisse n'est apte à venir en aide à l'une des leurs. Non, je ne dois pas accuser les autres de ma propre faiblesse, je soupire.

"Ouvrez les yeux, regardez-moi."

Ma main est toujours sur son bras, ce contact me dérange comme tout les contact physique que j'ai avec des personnes que je ne connais pas mais je n'en laisse rien paraître. Pour une raison étrange, je sens ce contact nécessaire pour rester dans un contact paisible avec elle. Enfin, plus exactement, le Satyre que je suis devenu ne veut pas rompre ce lien avec une sœur créature venue du passé qu'elle-même est devenue.

Si aucune aide médicamenteuse ou divine ne peut venir, alors peut-être qu'une forme d'hypnose consciente peut soulager au moins un peu la douleur.

"Souhaitez-vous boire un peu ? Est-ce que vous pouvez parler ?"

J'hésite un instant avant de finalement détacher ses liens. Si elle souffre à ce point, il est inutile de l'entraver ainsi à moins de rendre son corps encore moins à l'aise. Je regarde avec mépris les bracelets avant de les laisser pendre de part et d'autre du lit.

- Ouais, ce genre de machins, c'est quand même mieux quand la fille est consentante... -

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dur réveil (kyan) - Dim 29 Mar - 23:33

dur réveil
kyan & bianca


FLASHBACK du 23 février 2020

T’as de la chance d’être en vie, ressaisis toi Bianca.

Cet écho lointain et désincarné qui lui murmure dans le creux de l’oreille, c’est cette abomination qui grandit en elle et semble s’approprier jusqu’à son identité. Seule chose que Bianca pensait ne jamais pouvoir perdre. Probablement que cet aller-retour dans l’au-delà a fracturé son âme, tordu son esprit. Assez fort pour la rendre complètement folle. Son cerveau boue mais ne parvient pas à y voir clair, à l’égal de ses sens, déstabilisés par la douleur irradiante qui contrôle cette carcasse infirme qu’est la sienne.

Il y a quelque chose.  
Tais-toi.

La créature, qui semble s’épanouir en elle, s’excite et tressaille. Bianca l’ignore, préoccupée par l’affliction tant morale que physique. Cette voix lointaine, calme et masculine, prend le dessus sur les pensées de la rouquine. Il semble évoquer le fait qu’aucun médicament ne fait effet sur la douleur de Bianca.

Tu vas encore souffrir un moment.
La ferme !

Et pourtant, cette paume logée contre son épiderme respire la tendresse, la compassion. Une aura bienveillante qui l'allège, ne serait-ce qu'un peu, de son abominable affliction. C’est différent de ce qu’elle a connu depuis toujours. Il y a quelque chose de plus que familier. D’électrique. D’indéfinissable. Ouvrez les yeux, regardez-moi. Quelques mots suffisent à faire revenir Bianca à la raison. Ou à ce qu’y s’y apparente le plus. Elle déploie ses pauvres iris, irrités par la lumière inhospitalière, les fait doucement voyager dans la pièce jusqu’au bras de l’inconnu étrangement intime. Machinalement, elle lève doucement la tête. Ses lippes déshydratées s’entre-ouvrent, ne parvenant pas à laisser s’échapper un son.

Il a des putains de cornes !
Il est comme toi.


Il faut absolument qu’elle arrive à sortir de cette machination sordide, de ce cauchemar qui semble si palpable. Si réel. Souhaitez-vous boire un peu ? Est-ce que vous pouvez parler ? Cet homme aux cornes semble détendu, imperturbable, comme s’il n’avait pas idée de ce qui décore sa tête. Bianca hoche le menton, interloquée et pourtant, peu angoissée. Un sentiment étrange se nourrit de sa peur. Elle est curieuse. Et ça fait si longtemps qu’elle n’a pas parlé à quelqu’un. Sa folie s’apaisera peut-être. J-Je crois que ma tête va exploser. Elle lui fait mal. Elle fonctionne mal. Je suis en train de devenir folle. La rouquine marque une pause, ses opales ne quittant pas les cornes de son interlocuteur. Et retirez ces saloperies de cornes je vous en prie ! Une douleur irradiante, émanant de son abdomen, la remet à sa place, il ne faut pas qu’elle s’énerve. Qui êtes-vous ? J'ai l'impression de vous connaître.

Tu poses trop de questions. Garde la tête froide Bianca. Tout va bien se passer.


(c) DΛNDELION
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dur réveil (kyan) - Lun 30 Mar - 10:56

 
Entre créatures



Je m'agenouille près de la femme meurtrie afin qu'elle me voit mieux. Après avoir péniblement ouvert les yeux, il semble qu'elle me perçoive, et que ses muscles se détendent un peu. L'aura de sa créature semble faiblir par moment et reprendre ses droits à d'autre ce qui me confirme sur l'idée qu'elle vient juste d'en être l'hôte bien malgré elle. Je ne veux pas qu'elle vive ce que j'ai vécu, le déni, la souffrance psychologique, le rejet...

"Je suis là pour vous aider à comprendre."

Dans mon esprit, Sheitan s'est enfin calmé. Malgré le charme indéniable de la ménade, le fait qu'elle soit allongée et sans défense et qu'elle était entravée il y a quelques minutes à un lit, il n'essayera pas d'abuser d'elle. Après tout, en tant que créature grec, elle est comme notre petite sœur, non ?

- Parce que tu penses que ça m’arrêterait ? -

Elle exprime encore sa souffrance physique et je me précipite pour lui servir un peu d'eau. Si je n'ai que peu d'expérience dans les effets des médicaments, je sais au moins qu'une bonne hydratation peut éviter les maux de tête.

- Ouais, ça et un putain d'orgasme ! -

Je soupire.

- Bah si ! Y paraît que ça a le même effet antalgique et anticoagulant que deux aspirines ... -

Elle m'exprime alors sa souffrance psychologique. Au moins, elle encaisse tout d'un coup. J'espère seulement que ça ne sera pas trop à comprendre pour elle. Je lui met le verre d'eau dans la main sans le lâcher pour l'aider à boire.

- "Saloperies de cornes" ? Non mais elle nous insulte là, non ? De magnifiques torsades, tu sais où on va les lui foutr... ? -

"Elles font parties de moi. Je ne peux pas les retirer. Mademoiselle, votre vie vient de changer. Reprenez conscience, buvez, et nous parlerons. Je répondrai à toutes vos questions, quand vous serez prête"

Je porte le verre à ses lèvres. Pestant intérieurement contre Sheitan pour qu'il nous laisse en paix et contre les médecins qui ne savent pas s'adapter à ce genre de circonstances particulières alors qu'il y a des dieux vivants parmi eux.

Un coup d’œil à la fiche d'admission me renseigne sur le prénom de la jeune femme.

"Tout va bien aller, Bianca, vous êtes avec un ami."

Quand ses iris rencontrent les miens, je lui souris. Sa peau pâle et son regard en détresse contrastent farouchement avec la force de sa nouvelle aura. Je me demande si ce nouveau couple aura beaucoup de dissonances dans leur vie ou simplement quelques divergences d'opinions au début pour finir par fusionner intimement.

"Je m'appelle Kyan, au fait."

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dur réveil (kyan) - Dim 5 Avr - 0:03

dur réveil
kyan & bianca


FLASHBACK du 23 février 2020

La douleur va bien finir par s’estomper, se transformer en une nuée de souvenirs traumatisants, certes, mais lointains. En attendant, elle doit s’y contraindre pour mieux appréhender ce qui se passe autour d’elle. Bianca n’avait pas idée à quel point ce monde merveilleux mais diabolique allait un jour lui sauter au visage et l’attirer dans ses folies. Pourtant, aujourd’hui, c’est l’heure d’une sorte de renaissance. Un nouveau monde, de nouveaux sens avec lesquels elle va devoir finir sa vie, même si elle ne l’a pas choisi. Et il y a ce drôle de type à cornes, à son chevet, qui semble en savoir bien plus qu’elle sur le sujet.

C’était ça, ou la mort. T’es pas contente que j’t’aie sauvée les fesses ?
T’aurais pu aider mes parents aussi. Là, je suis seule.
Non. T'es avec moi.
Super.

Je suis là pour vous aider à comprendre. Sa voix est calme, rassurante. Il a l’air de ne lui vouloir aucun mal, et si c’est le cas, elle est coincée avec lui. Sur ce foutu lit d’hôpital. Bianca n’a donc pas d’autres choix que de lui accorder sa confiance. Du moins, jusqu’à ce qu’elle se porte mieux et qu’elle puisse faire le point sur cette folie qui lui est tombée dessus. La créature en son sein semble du même avis, en tout cas, elle ne s’agite pas.

Contrariée, c'est la jeune femme qui se laisse guider par ses angoisses et élève la voix contre son bon samaritain. Elle ne comprend pas les torsades qui décorent son crâne. Elles font parties de moi. Je ne peux pas les retirer. Mademoiselle, votre vie vient de changer. Reprenez conscience, buvez, et nous parlerons. Je répondrai à toutes vos questions, quand vous serez prête Dans toute sa bonté, l’inconnu aide l’infirme à étancher sa soif en soulevant doucement le verre d’eau jusqu’à ses lèvres esquintées par le manque de liquide. Un amer goût de fer dans la bouche, comme si l’eau s’était imprégnée du sang qu’elle a perdu. Simple perturbation de ses sens, ça ne semble guère alarmant. Bianca ne décroche pas ses opales sombres de son interlocuteur. Vous devriez prendre une chaise alors, ça va durer un moment. D’emblée si dramatique, cette touche d’humour ne lui ressemble pas. Machinalement, elle dépose sur ses lippes, le bout de ses doigts. Des mots qui ne viennent pas d’elle.

Laisse-moi tranquille, saleté.
Ménade, je préfère.

Malgré un nombre excessif de questions, la jeune femme ne tergiverse pas davantage avec la créature. Ce pauvre homme a déjà suffisamment perdu son temps. Peut-être devrait-elle enfin l’écouter, lui qui se tue à braver les affres de la gamine dans l’unique but de lui venir en aide, et ce, dans une bienveillance presque agaçante. Il est probable que dans un autre contexte, Bianca n’aurait pas daigné écouter les conseils d’un homme de foi. Réprobation farouche pour les liturgies peu animées du dimanche matin. Je m'appelle Kyan, au fait. Un sourire charmant qui en arrache un des lippes de la jeune Sforza. Bianca. Plus calme, les paroles apaisent son palpitant et les douleurs semblent moins affligeantes. Elle parvient même à se redresser doucement, une main sur la hanse qui pendouille au-dessus du lit, l’autre couchée contre son abdomen abîmé. Ok Kyan. Avant d’aller plus loin, je veux comprendre qui ou plutôt qu’est-ce que vous êtes. Et comment savez-vous que je suis « comme vous » ? Elle marque une pause. Oh mon dieu. Moi aussi j’ai des cornes ? Affolée. Comment va-t-elle faire pour rester aussi belle avec ces monstruosités sur la tête ? Elle glisse une main chancelante contre son crâne. Pas de torsades. Juste de magnifiques cheveux roux qu'elle effleure doucement du bout des doigts, rassurée.

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dur réveil (kyan) - Dim 5 Avr - 12:02

 
Entre créatures



Invité à m'assoir, je ne me fais pas prier. J'attrape la chaise derrière moi et m'y installe. Effectivement, cela peut durer un moment. A l'intérieur d'elle-même, je sens la créature s'agiter, se battre pour enfin exister. Si cela est dur au début, j'espère que l'entente sera cordiale a terme.

Finalement, elle me confirme son prénom. Soit alors, Bianca. Je me demande d'où elle tire ce prénom exotique mais je me reprend : il est hors de question que je commence à l'interroger sur sa vie. Je lui donne encore un peu d'eau avant qu'elle ne poursuive. Sa remarque sur mes attributs caprins me fait doucement rire.

"Alors je n'ai pas des cornes réellement. Toi, tu peux les voir mais ce n'est pas le cas de la plupart des gens. Elles sont comme une sorte d'aura que seules les personnes comme toi et moi voyons."

Visiblement, cette femme n'aime pas les cornes. Comme je la comprend, ce ne sont pas des appendices que j'aime voir sur moi non plus. Heureusement qu'ils ne sont visible que par les autres créatures et qu'elles sont assez rare, de plus elles seules peuvent réellement comprendre ce que j'ai traversé.

"Suite a un accident de voiture, je suis devenu un Satyre."

Je prend une pause pour essayer de savoir jusqu'où je peux aller dans mes révélations. Déjà, l'utilisation de la phrase "être un Satyre" plutôt qu'"avoir un Satyre" est déjà assez nouvelle pour moi. Il m'a fallut plusieurs longs mois pour me faire une raison : je dois vivre avec désormais, autant qu'il fasse partie de moi.

"Quand on passe par une phase de mort ou de faiblesse extrême, une créature peut en profiter pour s'inviter dans le corps, il est soigné de ses blessures les plus mortelles et ramené à la vie."

Me rappeler de ça est toujours aussi douloureux pour moi. Mais là, je ne dois pas penser à moi-même. Je me redresse, prêt à reprendre.

"Pour ma part, ça a été très dur a accepter, je n'avais personne pour m'expliquer ce qui m'arrivais. J'ai fais des choses que je regrette aujourd'hui. Ma créature est venue avec ses propres forces et surtout ses propres faiblesses avec lesquels j'ai eu toutes les peines du monde à vivre."

A cet instant, je m'arrête, inutile d'aller trop loin dès à présent. Je souris, parfaitement conscient de ce que je viens d'annoncer. Une vie qui change est toujours extrêmement dure à avaler. Après tout, nous avons tout notre temps.

"Avec tout ça, as tu des questions déjà ?"

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