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drowning in the silence (Deirdre)

 :: - ARCADIA - :: historic district :: arcadia museum
an riocht
Cian Scully
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) jenesaispas ! / signa (c)excelisor & vocivus / gif : Emi ♥ / aes : Astrid mon bb ♥
FACE : James Mcavoy
DOLLARS : 2337
SACRIFICES : 242
PORTRAIT : drowning in the silence (Deirdre) Tumblr_p2b4i49j1M1vuenkbo1_400
ANNEES : (quarantaine) qui file, qui s'effrite, qui le voue à la solitude.
CŒUR : (Célibataire), se perd dans les draps d'autres êtres.
RÉINCARNATION : (Cassandre), oracle maudite de Troie, celle dont les visions étaient conspuées et pourtant véridiques.
FACTION : (Royaume), chevalier qui oublie ses coups de sang sur le ring, se fout des jeux de mafias.
OCCUPATION : (Directeur d'une agence de sécurité), ex-militaire ayant perdu son âme à la guerre, s'en sort aujourd'hui enfin. (Mécène), regard porté sur l'Art maintenant que les billets sont fourés dans son compte en banque.
GENÈSE : Souvenirs épars de celle trahie, donnée en trophée de guerre, tuée.
RUNNING GUN BLUES :

the head is too wise. the heart is all fire.[i]
drowning in the silence (Deirdre) 1l2t
[i]Beware, beware. out of the ashes they rise with their feral stare

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hell, and to a place I come where nothing shines. I hope you were still here little sister...

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an riocht
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drowning in the silence (Deirdre) - Jeu 16 Avr - 14:58

drowning in the silence


Singing from heartache from the pain
Taking my message from the veins
Speaking my lesson from the brain


- - - - - - - - - - -

Cian Scully & Deirdre Kearney


Il ne voulait plus voir de sang pour le moment.

Le blackout avait créé une recrudescence de la violence, et des demandes de protection par des politiciens de plus en plus effrayés par la montée en puissance de l’armée et des mafias. Alors, Cian avait passé des jours, des semaines à courir à droite et à gauche, à multiplier les rendez-vous pour décrocher des contrats, écrits à la main. Hedda devait par ailleurs être aussi débordée de son côté, bien qu’il évitait de tout lui refiler. Oh, il avait parfaitement confiance en elle pour gérer tous les dossiers, elle était brillante quoi que tête en l’air par instant. Cependant, il savait parfaitement quelles en étaient les raisons, et ne cherchait donc pas à lui mettre la pression à ce sujet. De toute façon, c’était comme cela que ça se passait à Ikaros : on veillait les uns sur les autres, et si des erreurs devaient être faites, on se soutenait et se protégeait. Après, certains clients avaient résilié leur contrat et protection à cause de cela. Mais la famille passait avant tout, surtout pour lui qui avait abandonné, si ce n’était laissé mourir, la sienne. Il ne pouvait désormais que prendre soin de celle à laquelle il s’était greffé…

Dans un soupir, il envoya valser un tas de dossiers dans un coin de son bureau. Le coup de vent manqua de faire éteindre les bougies qui éclairaient la grande pièce aux volets fermés. Il s’enfonça dans son dossier, jeta un regard sur sa montre. La fin de journée arrivait, tout comme son rendez-vous au musée. Son autre passe-temps, au lieu de casser des nez, il se constituait mécène pour l’Art et la conservation du patrimoine culturelle. Lui, un ancien militaire, un combattant, un garde du corps… Avec une passion pour l’art antique, et notamment grec. On se demandait l’implication de Cassandre dans de tels choix… La Princesse était d’ailleurs silencieuse ces derniers temps, tapie dans l’ombre, effrayée par Khaos et les dieux qui se dévoilaient de plus en plus. Elle avait cru pouvoir rester cachée des mois durant, mais la situation s’envenimait. Si son hôte partageait des pensées similaires aux siennes, il y avait une dose de violence qu’elle ne saurait contrôler ou influencer. Avait-elle peur de Cian ? Aucun mot ne pouvait passer, aucune discussion n’était réellement possible entre les deux. L’Irlandais ne pouvait que supputer de ses interrogations, sans savoir qu’elles le concernaient lui…

Une alarme retentit, et il attrapa le sac qu’il devait emmener ce soir. Il avait cherché pendant des jours ce fragment, un de multiples manquants à une œuvre du musée d’Arcadia. Et en cette fin d’après-midi, il l’apporterait à Deirdre, chargée de restaurer ce potentiel bijou de peinture. Un métier que lui ne ferait jamais. Pourquoi l’aidait-il d’ailleurs ? Normalement, il injectait seulement de l’argent là-dedans. Là, il s’était investi un peu plus. Il avait traqué de lui-même une partie du tableau, jusqu’à mettre la main dessus pour une belle somme de billets verts. Tout ça grâce à l’aide de son informaticienne, hackeuse en puissance.

Il ne lui fallut que quelques minutes pour atteindre le musée, dans le même quartier qu’Ikaros. Il avait bien choisi l’immeuble où s’installer…

En tout cas, tous les lieux étaient plongés dans le noir, au chômage technique même si des générateurs permettaient de temps à autre de créer une permanence. Cian espérait juste que tout reviendrait à la normale sous peu. Deux mois, bientôt trois, tant de temps passait dans les ombres, dans la glace d’Arcadia… Il secoua doucement sa tête, cherchant à oublier les sombres pensées qui s’infiltraient dans les failles, et il tapa deux coups secs contre la porte arrière du musée. Plus qu’à attendre Deirdre, qu’il savait par ailleurs faisant partie du Royaume, et être la sœur de Siobhan… Néanmoins, il n’avait que peu eu de contacts avec la jeune femme, peut-être à cause de l’âge, ou simplement parce qu’il avait quasiment disparu au moment où elle pouvait, à son tour, faire des voyages jusqu’en Irlande.

     
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an riocht
Deirdre Kearney
BLAZE : silke.
CREDITS : @Lightning (ava.) — @frimelda (signa.)
FACE : elizabeth olsen.
DOLLARS : 1841
SACRIFICES : 59
PORTRAIT : drowning in the silence (Deirdre) Ezo8
ANNEES : trente années, sonnantes et trébuchantes, rappelant que le temps s'écoule toujours inlassablement, même pour les hôtes divins.
CŒUR : l'anneau passé à son annulaire, la marque d'une union; mariée pour le meilleur et pour le pire.
RÉINCARNATION : en son sein somnole àine; la déesse irlandaise de l'amour, de la fécondité, liée à la poésie, à l'été et parfois même au soleil, allant même jusqu'à glisser vers la folie.
TALENT(S) : perturbation mentale / photokinésie / hyerfertilité / babel.
FACTION : liée à an riocht par le sang coulant dans ses veines.
OCCUPATION : le nez penché sur les toiles, les doigts tachés d'encres ou d'huiles, les paumes frôlant les courbes du marbre; restauratrice d'oeuvres d'art.
GENÈSE : primus de stade 3.
TALON(S) D'ACHILLE : sa famille, la musique classique, TOUS les desserts, le sport.
JUKEBOX : you got me too - loving caliber ║ how to be a heartbreaker - marina and the diamonds
an riocht
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drowning in the silence (Deirdre) - Ven 1 Mai - 16:38



drowning in the silence.

@CIAN SCULLY@DEIRDRE KEARNEY

♪♫♪

La journée semblait s'étirer en longueur; les secondes paraissaient des minutes, les minutes des heures et les heures n'avaient pas de fin... Pourtant, en regardant la course du soleil, doucement glisser vers le lointain et commencer à se perdre dans l'horizon, il n'y avait pas a douter que le temps s'écoulait, inlassablement, infatigablement, dans un cycle perpétuel d'éternels recommencements. Ses prunelles d'azur se détournèrent du ciel s'assombrissant, retournant sur l'immensité colorée, écorchée et écartelée, d'une toile que le monde de l'Art pensait à jamais perdue. Plusieurs morceaux s'étalaient là, piqués de minuscules aiguilles afin de les maintenir en place, pièces meurtries d'un tout qui était autrefois grandiose, aujourd'hui réduit à attendre de retrouver les part de lui-même. Deirdre soupira, bien plus bruyamment qu'elle ne l'aurait pensé, puisqu'une réponse fut adressée à cette complainte échappée de ses lèvres rosies. « Tout va bien Madame Kearney ? Vous semblez fatiguée... » Un léger sourire étira le soin de sa bouche, rictus crispé, marque lisible d'un cruel manque de sommeil et d'une patience qui arrivait à son terme. Oui, la restauratrice n'en pouvait plus. Le blackout avait doucement rongé les âmes, instillant dans les esprits de profonds sentiments de peur et d'oppression, et si les premiers jours s'étaient écoulés sous le joug de l'incompréhension et de l'indifférence, après presque trois mois sans courant, beaucoup avait cédé à l'appréhension et l'irritation; d'ailleurs, elle craignait que la haine ne profite de ce terrain propice et fertile pour venir rependre sa gangrène au sein des habitants d'Arcadia. Et pour ceux qui, comme elle, avait des familles, des enfants à protéger, tout devenait plus compliqué quand les jours, s'allongeant à peine, laissait d'autant plus la ville plongée dans une sorgue couleur d'encre de Chine. Elle savait ses jumeaux en sécurité, avec leur père, protégés dans leur foyer, mais être loin d'eux ne la rassurait jamais, surtout lorsqu'elle était de permanence au musée durant une longue période. « Vous êtes encore là pour un moment, je vais vous préparer un thé, ça ira mieux après. » Cette fois, un rire sincère fut sa première réponse, et tout en regardant la haute silhouette de son assistant s'éloigné, elle posait son menton au creux de la paume de sa main, inclinant la tête jusqu'à ce que son cou ne vienne à craquer. Soulagée et réveillée.

« Franchement, que ferais-je sans toi ! Merci. » Deirdre le vit, dans l'ombre, s'incliner doucement, marque de respect dans sa culture nippone d'origine, avant de revenir vers sa tutrice, deux tasses fumantes dans les mains. Et tandis qu'il lui en tendait une, qu'elle s'empressa d'attraper entre ses doigts pour en ressentir toute la chaleur, une sonnerie stridente et désagréable les fit sursauter. Sur le fax du sous-sol, un voyant clignotant rouge se superposait au bip infernal qui vrillait les tympans des deux vigies du jour jusqu'à ce que Deirdre aille l'éteindre. Se lançant un regard entendu, la jeune femme et son assistant n'eurent pas besoin de chercher l'origine de cette alarme impromptue; le coupable, tout désigné qu'il était, n'était autre que le directeur du musée d'Arcadia, assez facétieux et sournois pour leur avoir filé, en un coup, une sueur froide et un rappel. Consultant la montre à son poignet, la benjamine Kearney remarquait qu'il était bientôt l'heure de son entretien avec l'un des bienfaiteurs, régulier et fidèle, du musée. Retournant vers la table, elle avalait hâtivement sa boisson, manquant de se brûler la langue au passage, pour ensuite déposer le récipient dans l'évier; que déjà deux heurts résonnèrent sur le lourd battant qui protégeait leur antre. Un long frisson se glissa sous sa peau, venant lécher sa colonne vertébrale, décharge délicate et délicieuse de l'adrénaline. Elle avait envie de se précipiter, de se jeter sur la porte, de la déverrouiller et de dépouiller le porteur de ce qu'il apportait, l'excitation de la découverte bouillant dans ses veines, la fièvre du plaisir de l'artiste faisant battre son cœur à tout rompre et pulsant dans ses tempes. Mais si la fougue faisait danser les papillons dans ses entrailles, c'est avec un visage calme et serein qu'elle découvrit sur le seuil arrière du musée, la stature carrée et droite de Cian, auréolée de l'obscurité de la ville à présent plongée dans les ténèbres de la nuit. « Bonsoir. Je vous en prie, entrez. » Dans un geste fluide et théâtral, elle fit danser son bras vers l'intérieur, indiquant du bout des doigts la direction à prendre à son invité. Elle remarquait, alors que l'Irlandais passait devant elle, le sac qu'il tenait fermement, contenant bien peu usuel et honorable pour le trésor qu'il devait renfermer. Et alors que Cian était accueilli par son assistant, refermant le loquet après son passage, un sourire presque carnassier venait étirer les lèvres de la jeune femme.

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ANNEES : (quarantaine) qui file, qui s'effrite, qui le voue à la solitude.
CŒUR : (Célibataire), se perd dans les draps d'autres êtres.
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FACTION : (Royaume), chevalier qui oublie ses coups de sang sur le ring, se fout des jeux de mafias.
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GENÈSE : Souvenirs épars de celle trahie, donnée en trophée de guerre, tuée.
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drowning in the silence (Deirdre) - Ven 29 Mai - 13:17

drowning in the silence


Singing from heartache from the pain
Taking my message from the veins
Speaking my lesson from the brain


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Cian Scully & Deirdre Kearney


Il n’était guère un homme de culture, ou de musées. Avant l’arrivée de Cassandre, il avait participé à la destruction d’œuvres millénaires, dans la futilité de gagner des combats, puis la guerre. Dans le fond, tout comme les innocents qu’il avait tués, aucun de ces bâtiments, de ces toiles, de ces artefacts n’avait demandé à être réduits en cendres, ou en morceaux. Désormais, dans une vaine optique de rattraper ce passé d’ignorance, ses erreurs, il mobilisait du temps et des ressources pour trouver et sauver des fragments de l’Histoire, et les transmettre au musée d’Arcadia. Dans les faits, avec le Chaos qui prenait place dans les rues de la ville, il n’était pas certain que les offrir ici soit la meilleure des idées pour les sauver. Néanmoins, il avait fini par connaître les gens travaillant au musée, et surtout la sœur (ou demi-sœur ? Il n’avait jamais bien compris la différence) de Siobhan. Bien plus jeune que son aînée, il ne l’avait peu côtoyée en Irlande, étant quasiment partie dans l’armée une fois celle-ci en âge de venir se mettre au vert. En fait, elle était plus une silhouette lointaine au Royaume qu’autre chose. Il n’empêchait qu’il appréciait sa détermination et son implication dans la restauration des œuvres d’art, ce qui poussait l’homme à toujours en ramener plus.

C’était pour cela que même avec le blackout, et les militaires effectuant des rondes dans les environs, il avait décidé de venir. Rendez-vous réguliers, qu’il ne loupait jamais, sauf si son métier l’envoyait à l’autre bout du monde.

La porte s’ouvrit, coupant court à ses pensées. Il adressa un léger sourire à Deirdre, un signe de tête à son assistant, et entreprit de quitter les ténèbres de la rue pour trouver l’atmosphère tamisée du musée, et de la salle de restauration. Enfin, l’une des multiples certainement. « Bonsoir Deirdre, comment allez-vous ? » Politesse toujours présente, les iris ne loupaient cependant pas l’aura de la déesse, tout comme l’excitation qu’elle semblait contrôler. Il avait du mal à comprendre la passion des autres sur certains sujets, mais il avait appris à garder ses jugements pour lui, se contentant d’un sourire, pour mieux calmer et manipuler par la suite. Ne pas brusquer les gens, dans le seul but de s’en sortir plus facilement après…

Il cligna plusieurs fois des paupières, pour effacer les souvenirs, les images et les pensées. Il était plus intéressant de se concentrer sur l’instant présent plutôt que de se perdre sur les éclats de futurs, de passés. « J’ai trouvé le tableau dont on avait parlé. Il m’a fait voir du pays. » Dans la situation actuelle, ça lui avait fait du bien de récupérer l’électricité. Certes, il avait payé pour un groupe électrogène, néanmoins, il n’était pas le seul. Arcadia débordait de millionnaires prêts à y mettre le prix. Lui moins. Il posa une fesse sur le bord d’une table vide et entreprit de déposer le trésor à côté. « Normalement, il n’a pas été abimé par le trajet mais je ne sais pas combien d’heures de travail il va nécessiter. » Et il la laissa observer. Tant qu’il avait le droit aux commentaires sur le travail à effectuer par la suite, tout lui allait…

     
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