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when two oceans meet. ) deirdre

 :: - ARCADIA'S SEASIDE - :: the bay
poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2280
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : when two oceans meet. ) deirdre Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
when two oceans meet. ) deirdre U7zg

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when two oceans meet. ) deirdre R9QyQbM when two oceans meet. ) deirdre PG00EUa
'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

when two oceans meet. ) deirdre JcCnDZF
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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when two oceans meet. ) deirdre Meabh
« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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when two oceans meet. ) deirdre Lf98YmB when two oceans meet. ) deirdre 6Fc9J6t
S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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when two oceans meet. ) deirdre Ezgif-2-45fdb6bff66e when two oceans meet. ) deirdre Silio
uc

when two oceans meet. ) deirdre 0uakMpf
ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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when two oceans meet. ) deirdre Glq9Xde when two oceans meet. ) deirdre MwYMxdo when two oceans meet. ) deirdre 0A87sgl

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when two oceans meet. ) deirdre YiHo0sD when two oceans meet. ) deirdre 3yLtfgP when two oceans meet. ) deirdre R1PkUfV
« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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when two oceans meet. ) deirdre DFIEDNB
[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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when two oceans meet. ) deirdre KY30rw5l_o
POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

when two oceans meet. ) deirdre Tumblr_o5s5nvFkND1uuzayro1_500
EMERALD GARDEN


when two oceans meet. ) deirdre 181107122908775200

when two oceans meet. ) deirdre MGhMSkN

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poison ivy
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when two oceans meet. ) deirdre - Ven 3 Avr - 22:17



when two oceans meet.

@deirdre kearney@SIOBHÁN KEARNEY

www

Deirdre n’allait pas bien. Elle le savait parce qu’elle avait surpris des ombres dans ses yeux, des soupirs fatigués et les gestes marquants de ceux qui souffrent en s’efforçant de le cacher. Il y avait quelque chose qu’elle ne lui disait pas, quelque chose qui influait directement sur son état et que la guérisseuse pouvait sentir. Sans pour autant l’identifier, elle pouvait deviner son mal mais n’avait jamais pour autant osé la questionner à ce sujet. Leur longue séparation et le retrait brutal de son aînée avait creusé le fossé de leur relation. Leurs retrouvailles étaient encore trop fraîches et la culpabilité de Siobhan l’empêchait de trop s’immiscer. Il était plus facile de converser et d’échanger avec Phaedrig, surtout quand ça touchait sa vie privée ; mais avec ses deux soeurs, la Belladone faisait encore preuve de retenue et d’une certaine pudeur, comme avec leur cousin.
C’était d’ailleurs leur cadet qui avait fini par dissiper ses doutes en lui confiant ses inquiétudes au sujet de la douce. Elle n’en savait que peu encore mais s’employait depuis à la faire parler de ses maux ; alors naturellement, leurs rencontres en famille se rapprochaient, ses appels se multipliaient pour prendre des nouvelles, et depuis la crise politique qui sévissait en ville et le blackout qui les touchait, se retrouver entre eux était devenu un rituel. Ce soir précisément, elle devait retrouver Deirdre et ses neveux avant le couvre-feu et passer la nuit auprès d'eux.


« Tu prends les sushis ? Je suppose qu’elle n’en manque pas mais il y a aussi un sac derrière toi avec des bougies ». Elle avait garé sa voiture de location - la sienne étant électrique évidemment - devant la vaste baie vitrée de la maison. Leur bagage à la main, elle refermait le coffre en s’adressant avec douceur à sa fille adoptive.
Depuis qu’elle faisait partie de sa vie, Méabh l’accompagnait partout. L’Empoisonneuse redoutait de la laisser seule, en proie à ses malaises et plus encore depuis que Khaos et les militaires avaient envahi Arcadia. Le climat de peur et d’incertitude qui régnait parmi les divins les poussait tous à angoisser et craindre pour leurs vies. L’adolescente étant la prunelle de ses yeux depuis son adoption, elles ne se quittaient plus, et apprenaient ainsi chaque jour à se connaître davantage.

Les Kearney ne manquaient de rien. Entre professions bien payées, trafics et héritage, l’argent coulait à flot et cela se voyait chez chacun des enfants. Les deux cadets étaient peut-être plus enclins à vivre simplement, mais de toute évidence, l’éducation les rattrapait.  Chez la troisième de la famille, l’immense propriété et ses jardins entretenus parlaient d’eux-mêmes ; la demeure imposante et ses colonnes donnaient le ton et révélaient toute l’étendue de sa richesse. Si jamais il n’avait été question d’exhiber leur fortune, le patriarche leur avait appris à ne jamais en avoir honte et encore moins à se priver pour la dissimuler.

Dressée sur le palier, la botaniste tambourina à la porte pour avertir Deirdre de sa présence. Aucune réponse ne lui parvint de l’intérieur, pourtant la lueur des chandelles glissait doucement vers le décor, et indiquait que le lieu n’était pas désert. « Je vois les jumeaux ! » Le nez rapproché de la vitre et les mains encerclant sa cible au devant de ses yeux noisettes, l’adolescente explora le salon sitôt la moue inquiète de sa tante observée. Les deux femmes attendirent un peu, frappèrent encore à tour de rôle, et l’herboriste décida de se passer de permission. « Tant pis », souffla-t-elle en poussant le bois massif, avant de franchir le palier. Elle déposa leurs affaires dans l’entrée et sa nièce l’imita ; Siobhan s’engouffra la première en recommandant la prudence et le silence à la demoiselle qui suivait, un doigt ganté pressant ses lèvres pâles.

Aucun bruit n’émanait de l’endroit, en dehors des gazouillis rassurants de ses neveux laissés seuls dans la véranda. « Deirdre ? » Le timbre clair et doux résonna dans la pièce. Méfiante, l’Empoisonneuse observa chaque recoin, prête à riposter sans attendre au moindre geste ou son suspect. Si elle n’en montrait rien, son coeur martelait sa poitrine à force de torture ; l’absence et le silence faisaient remonter de durs souvenirs, et il lui fallut se faire violence pour ne pas aussitôt penser au pire et paniquer. Les temps et leur milieu laissaient peu de place au hasard et aux situations anodines.

« Hey ». Elle s’approcha du parc où ses neveux jouaient et babillaient sans se soucier du reste. Sages et calmes, ils s’occupaient au milieu des peluches et du tapis d’éveil en conversant entre eux. L’arrivée de leur tante suscita derechef leur intérêt. Siobhan attrapa le premier pour le serrer contre elle ; elle embrassa la peau laiteuse, glissa son nez sur la joue potelée et s’empara aussitôt du deuxième. Ils avaient l’air d’aller parfaitement bien, et tandis qu’elle répondait aux sourires et aux multiples bavardages, un soupir soulagé outrepassa ses lippes. « Reste avec eux, tu veux bien ? » Elle les déposa dans leur parc et confia leur garde à Méabh ; la quête de sa cadette se poursuivait et elle traversa le salon avant d’emprunter les couloirs à demi éclairés par les chandeliers blancs.

Le père des chérubins ne devait pas être là. Il travaillait ce soir, rentrerait tard et son absence était prévue. La Belladone glissa le long des murs d’un pas égal, jusqu’à atteindre la chambre à coucher. Enfin.

Son palpitant bondit dans sa cage thoracique en voyant le corps étendu, emballé bien trop vite alors que la déesse se reposait seulement. Elle le comprit bientôt en observant le buste qui montait et descendait paisiblement au rythme des inspirations.  « Deidre, ça ne va pas ? »  Le souci dans la voix et dans ses orbes un voile, l’aînée s’approcha lentement et s’installa au bord du lit.    

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an riocht
Deirdre Kearney
BLAZE : silke.
CREDITS : @Lightning (ava.) — @frimelda (signa.)
FACE : elizabeth olsen.
DOLLARS : 1853
SACRIFICES : 59
PORTRAIT : when two oceans meet. ) deirdre Ezo8
ANNEES : trente années, sonnantes et trébuchantes, rappelant que le temps s'écoule toujours inlassablement, même pour les hôtes divins.
CŒUR : l'anneau passé à son annulaire, la marque d'une union; mariée pour le meilleur et pour le pire.
RÉINCARNATION : en son sein somnole àine; la déesse irlandaise de l'amour, de la fécondité, liée à la poésie, à l'été et parfois même au soleil, allant même jusqu'à glisser vers la folie.
TALENT(S) : perturbation mentale / photokinésie / hyerfertilité / babel.
FACTION : liée à an riocht par le sang coulant dans ses veines.
OCCUPATION : le nez penché sur les toiles, les doigts tachés d'encres ou d'huiles, les paumes frôlant les courbes du marbre; restauratrice d'oeuvres d'art.
GENÈSE : primus de stade 3.
TALON(S) D'ACHILLE : sa famille, la musique classique, TOUS les desserts, le sport.
JUKEBOX : you got me too - loving caliber ║ how to be a heartbreaker - marina and the diamonds
an riocht
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when two oceans meet. ) deirdre - Mar 14 Avr - 21:06



when two oceans meet.

SIOBHÁN KEARNEY ⊹ DEIRDRE KEARNEY

♪♫♪

Elle remonte la couverture sur ses jambes, doucement, s'allongeant progressivement jusqu'à ce que sa tête repose sur l'oreiller. Les yeux rivés sur le plafond, elle finit par remonter ses bras sur son visage, les croisant et les posant sur son front, les laissant immobiles, pendants, pesant de tout leur poids contre son crâne, en espérant que tout se calme. Car ça frappe, ça cogne, ça bat, à l'intérieur; ça bouillonne puis refroidit, ça ne lui laisse aucun répit... A l'intérieur de sa tête, c'est comme s'il y avait un tout et plus rien, ce lancinement incessant qui martèle et tambourine contre ses tempes. Elle a mal... Elle souffre... Atrocement, silencieusement, secrètement, intérieurement... Une larme roule contre sa joue, perle de tourments, allant se perdre et mourir dans la toison auburn. 
Elle entend, l'instinct maternel toujours alerte, Eryn et Glenn qui babillent à l'étage inférieur; et elle soupire. La boule coincée dans sa gorge est toujours là, nichée, douloureuse et pernicieuse, comme pour la narguer et lui rappeler ce qu'elle venait de faire; et si ses mains avaient tremblé lorsqu'elle s'était détournée de ses enfants qu'elle venait de déposer dans leur parc à jouets, ses doigts maintenant lui semblaient d'une lourdeur extrême. « Au moins, je n'ai pas oublié leur prénom aujourd'hui... » Un rictus lugubre étira ses lèvres pâlies, lorsqu'un rire glauque et éraillé lui échappa.

Cela faisait des jours que l'électricité était coupée, que le blackout s'était abattu sur Arcadia, et que Deirdre était cloîtrée à la maison avec les jumeaux. La crèche étant fermée, tout comme le musée, les parents avaient décidé qu'il était plus simple que l'un d'eux reste à la maison avec les enfants plutôt que de courir après les solutions de gardes; et si Duncan était un soutien indéfectible pour sa femme, elle avait rapidement exprimé le désir d'une soirée en compagnie de Siobhán, non pas qu'elle ne supportait plus les discussions passionnantes et passionnées qu'elle entretenait avec son époux, mais plutôt qu'elle avait besoin d'un échange purement filial, sans que la voix de sa sœur ne soit déformée par le grésillement d'un téléphone portable. Aussi, quand son mari lui fit part d'une soirée de travail obligatoire malgré la situation extrême, la jeune femme ne se fit pas prier pour convier son aînée et sa nièce à une soirée sushis et potins. Elle en était si réjouit, si impatiente, que la matinée s'écoula à une vitesse folle. Mais les jumeaux, d'un caractère généralement joyeux et tranquille, n'allaient pas bien en ce début d'après-midi. Les cris stridents qu'ils poussèrent en se réveillant de la sieste, alertèrent la jeune mère sur leur état; entrant dans leur chambre précipitamment, c'est quand elle les prit contre elle qu'elle sût que le temps serait long jusqu'au soir. Les joues rouges, le front chaud, le visage baigné de pleurs intarissables; rien n'y fit pour les calmer. Elle la sentait, la ressentait, cette douleur, cette affliction qui s'était emparée de ses enfants; mais elle ne savait pas lequel souffrait vraiment, et lequel s'identifiait à l'autre...

Et la nuit tombait, immanquablement, irrémédiablement, sans qu'elle ne parvienne à les apaiser, à adoucir leurs peines. Pire. Elle subissait, endurait, cette angoisse qui émanait d'eux, creusant dans ses entrailles, entaillant ses barrières, ébréchant sa patience pourtant profonde. Mais elle réussit, tant bien que mal, à retenir cette anxiété qu'elle avait faite sienne pour ne pas créer un cercle vicieux avec les enfants; si elle n'arrivait pas à se réprimer, qu'allait-y advenir d'eux... Ils refusèrent de manger, elle ne s'en offusqua pas, préférant leur donner un biberon que de leur faire la guerre pour quelques cuillerées de raviolis réchauffés à la gazinière; et s'ils prirent leur repas lacté sans encombre, laissant quelques instants de répit à leur génitrice; bien vite, le manège assourdissant et criard des sanglots reprit, sans discontinuité... Et pourtant elle les berçait, les cajolait, les rassurait... mais rien n'y faisait.
Deirdre sentait ses muscles se raidir, se tendre, tout son corps s'abraquer sous l'effet de la tension. Eryn et Glenn dans les bras, elle se balançait au rythme d'une chanson qu'elle fredonnait, à peine audible, submergée par les voix fatiguées des bébés qu'elle serrait contre elle. Quelque chose n'allait pas, elle le savait, mais ne comprenait pas quoi et ça la rendait folle... De tristesse. De désespoir. D'amertume. De colère... Elle le sentit alors, ce déclic, cette petite porte déverrouillée et entrouverte dans son esprit qui déversait en elle un flux étrange... Et dardant ses prunelles céruléennes sur sa progéniture, resserrant autour d'eux une étreinte qui les plaquaient contre sa poitrine, elle glissa son visage entre leur tête et souffla doucement. « C'est terminé maintenant. » Et ils se turent...

Il lui fallut quelques secondes pour remarquer les deux paires d'yeux rougis qui la fixaient, leurs traits figés dans une expression neutre qu'elle ne leur connaissait pas, et le silence... Cette atmosphère de calme absolu qui ne devait pas être normalement... Elle sentit ses mains s'engourdir, se mettre à trembler, sa gorge se serrer et son souffle se couper. Hâtivement, elle se dirigea vers la véranda pour déposer les jumeaux en sécurité, dans leur parc, mais surtout loin d'elle. Elle déglutit avec difficulté, ses prunelles sèchent la piquaient, son cœur battait à tout rompre, pulsant avec violence le sang dans ses veines. La jeune femme déposa un rapide baiser sur les cheveux duveteux de ses enfants, marmonnant des excuses inaudibles. Puis se détournant, elle s'en allait vers la chambre à coucher; et tandis qu'elle s'éloignait d'eux, les jumeaux semblaient s'éveiller à nouveau, gazouillant et balbutiant comme à leur habitude...

Allongée sur le dos, immobile, comme inerte, elle n'entendit pas les claquements sur la porte, ni le bruit de la clenche que l'on actionne, pas plus que les pas dans sa propre demeure. Les voix, lointaines, lui semble comme étouffées, irréelles, chimériques. « Deirdre, ça ne va pas ? » Et elle tique, l'accusée, à l'énoncé de son prénom, à cette voix emplie d'inquiétudes et de frayeurs; mais elle ne bouge pas. Elle ne voit que le noir, ne ressent que le froid, n'entend que le silence. Son corps tangue tandis que l'intruse vient s'installer près d'elle, s'asseyant au bord du lit. « Je leur ait fait du mal. » Un timbre monocorde, pourtant fébrile. Et cette chape de plomb qui s’abat sur sa poitrine, comprimant sa cage thoracique, broyant ses poumons et son cœur, puis ce poison qui s'insinue et glisse en elle comme le sang qui circule vitalement. Alors elle ploie. Elle capitule. Elle craque. Elle se rompt. Elle éclate en sanglots...

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when two oceans meet. ) deirdre - Dim 19 Avr - 18:56



when two oceans meet.

@deirdre kearney@SIOBHÁN KEARNEY

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Elle était , tout près pour une fois, prête à soutenir sa soeur, à la serrer contre elle et à la prendre dans ses bras. Depuis combien de temps n’avait-elle pas eu l’occasion de la réconforter, d’être un pilier et une épaule sur laquelle elle pouvait s’épancher ? Siobhàn ne s’en souvenait pas. Elle avait loupé trop d’épreuves, trop d’occasions de demeurer auprès des siens dans les mauvais moments. Même le décès de Baethan n’avait pas su les rapprocher vraiment après son long départ. C’était la première fois depuis longtemps qu’il lui fallait faire face à leur détresse, et soudain, prenant conscience du rôle qui lui incombait, l’irlandaise se laissa submerger par une vague d’émotion. La vision de sa soeur accablée de ce mal lui déchirait le coeur, et songer qu’il y avait eu tant d’autres fois où elle avait brillé par son absence plutôt que d’être à ses côtés, manqua de la faire suffoquer.
Dans la pénombre, elle baissa lentement les paupières, étouffa en quelques secondes la culpabilité qui la rongeait, et reprit contenance.

Il lui sembla que la carcasse tremblait, que la respiration était entrecoupée de spasmes qu’on cherchait à réprimer. Aux paroles échappées du silence, la Belladone arqua un sourcil étonné. « Qu’est-ce que tu racontes ? » Elle demanda avec douceur, de la compassion dans le timbre et sans aucune trace de jugement. En se rappelant de ses neveux retrouvés seuls, elle comprit que Deirdre parlait d’eux certainement. Ses premières inquiétudes auraient été pour eux, si elle avait été mère aussi, et dans une situation semblable.

Siobhàn se rapprocha doucement, emprisonna la main de la déesse entre ses doigts gantés, pour lui signifier son soutien. Elle tenta de la rassurer. « Ils vont bien. J’étais avec eux à l’instant ». Mais ça n’eut pas l’effet qu’elle escomptait. Le mal était trop grand, les émotions trop vives et elles se mirent à déborder. Alors l’irlandaise accueillit les pleurs ; força la silhouette à se redresser entre ses bras ; renforça son étreinte. Un geste reproduit cent fois quand elles étaient plus jeunes, et que l’aînée consolait sa cadette.

Les sanglots n’en finissaient pas. Siobhàn serrait sa soeur contre elle, caressant ses cheveux et épousant chacun des soubresauts. D’un geste délicat, et quand les larmes s’estompèrent, elle effleura sa joue. Écarta quelques mèches décolorées, recueillit sur un doigt une perle de sel ;
Elle ne comprenait pas. Elle était désoeuvrée, et même ce que Phaedrig lui avait dit à propos de Deirdre ne lui était d’aucune utilité à ce moment précis. Elle ne pouvait qu’être là, baigner sa soeur de mots réconfortants, et tenter d’en savoir le plus possible.

Naturellement, son front vint s’appuyer contre le sien. Elle encadra son visage de ses mains, tâchant de maintenir le lien entre elles et de l’aider à s’apaiser. Ses yeux étaient humides, inquiets, plein de sollicitude, mais la poigne de l’aînée se voulait ferme, comme le roc qu’elle se devait d’être pour elle. Elle ne partirait plus. Elle ne la laisserait plus affronter quoi que ce soit seule, et à travers ce geste plein de force et d’émotion, une partie d’elle espérait faire passer le message.

« Méabh s’occupe d’eux, je te jure qu’ils vont bien », répéta l’herboriste encore. Garantir la sécurité de sa progéniture était la première chose à faire. Elle devait convaincre Deirdre que ses jumeaux se portaient bien pour réussir à la calmer.
Ce qui n’empêcha pas le doute et les questions de s’insinuer lentement dans son esprit et de s’y infiltrer comme un poison, faisant naître en son sein la crainte et le soupçon à l’égard de sa soeur. Qu’avait-elle voulu dire exactement ? Le mal dont elle parlait avait-il été fait plus tôt dans la journée ? Siobhàn devait savoir. Connaître son ennemi pour le combattre au mieux, et en débarrasser sa soeur. « Dis-moi, qu’est-ce qui s’est passé ? » Le noir les empêchait de lire mutuellement sur leurs visages et cette question ne suscita qu’un silence à nouveau. Alors l’herboriste insista. « Je t’en prie Deirdre. Parle-moi. Qu’est-ce qui te met dans cet état ? » Sa voix était plus douce encore, et les mots chuchotés se suivaient comme des notes dans une mélodie familière et relaxante.
   

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Deirdre Kearney
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RÉINCARNATION : en son sein somnole àine; la déesse irlandaise de l'amour, de la fécondité, liée à la poésie, à l'été et parfois même au soleil, allant même jusqu'à glisser vers la folie.
TALENT(S) : perturbation mentale / photokinésie / hyerfertilité / babel.
FACTION : liée à an riocht par le sang coulant dans ses veines.
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when two oceans meet. ) deirdre - Sam 2 Mai - 20:13



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SIOBHÁN KEARNEY ⊹ DEIRDRE KEARNEY

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Les ténèbres étaient profonds autour d'elles, autant que la lassitude dans laquelle Deirdre était plongée. La jeune femme n'avait plus conscience du temps qui s'était écoulé; quelques minutes ou une heure entière, elle ne savait plus réellement. Elle ne revoyait que son acte, l'activation involontaire de son pouvoir sur ses enfants, alors qu'elle s'était jurée qu'ils n'en seraient jamais les victimes collatérales. Elle avait échoué. Lamentablement. Et si la mère en elle était éplorée, abattue, affligée; c'est pourtant les yeux arides et la gorge sèche qui accueillirent l'aînée Kearney. Et elle s'inquiétait, la Belladone, les tressaillements inhabituels de sa voix pourtant assurée d'ordinaire ne lui avait pas échappé, et si à l'accoutumée elle en aurait sourit, si elle s'en serait sentie heureuse, de cette marque d'attention, en cet instant son visage ne reflétait rien d'autre qu'une coite torpeur. Pourtant, elle le sentait, cette rage intérieure qui voulait exploser, cette douleur lancinante au creux de ses entrailles qui lui donnait envie de hurler sa peine; mais seuls des hoquets lui échappèrent, rendant sensiblement sa respiration plus difficile, plus hasardeuse, plus délicate. Les sanglots montaient, doucement, à mesure que les mots prononcés pour la rassurer s'insinuaient jusqu'à son esprit embrumé. Ils vont bien. Elle les avaient vu. Siobhán n'avait pas de raison de lui mentir, la benjamine le savait. Et c'est là que tout se rappelait à elle, avec violence, avec force; toute l'angoisse et l'anxiété, tout ce que la divinité lui avait refusé de par l'ascendance qu'elle possédait sur ce pouvoir froid et implacable. Les digues lâchèrent, les barrages cédèrent, et les larmes se mirent à ruisseler sur ses joues d'albâtre, que toutes gouttes de sang semblaient avoir fui, ne la rendant que plus méconnaissable encore... Si son aînée avait put poser les yeux sur elle...

C'est avec apathie qu'elle accueilli le mouvement conduit par sa sœur, suivant sans résistance la course de son buste se redressant pour venir se blottir contre elle. Pourtant, dans un geste frénétique, éperdu, ses mains vinrent agripper le tissu soyeux qui glissait le long de l'échine sororale, comme si elle se raccrochait à une réalité qui lui échappait de plus en plus, comme une bouée de secours qui l’empêcherait de dériver et de se perdre plus encore. L'aînée caressait ses cheveux, rassurante, présente, accueillant les spasmes incontrôlés sans jugement, attendant le bon moment, celui où les pleurs commençaient doucement à se tarir pour venir cueillir l'ovale de son visage entre ses mains gantées et coller leur front. La coloriste, dont la peau lui semblait de braise, fut soulagée par le contact frais et apaisant de sa sœur; et un soupir lui échappa, long, grave, rauque... De leur figure se faisant face, Deirdre laissa glisser sa tête jusque sur l'épaule sécurisante de Siobhán, inspirant et expirant sereinement son parfum si familier et lénifiant. Le timbre limpide retentit de nouveau, assurant à la jeune mère que ses jumeaux allaient bien, qu'ils étaient en sécurité auprès de sa nièce. Mais surtout, elle voulait savoir. Un instant, elle sentit son cœur s'emballer, comme redoutant de devoir avouer la vérité. Et pourtant elle insistait, l'aînée, susurrant à son oreille des paroles qui venait la heurter de plein fouet. Elle se sentait prise au piège, coincée, bloquée, tiraillée entre cet irrépressible envie de tout déballer maintenant, de partager ce fardeau qui lui pesait de plus en plus, et ce besoin viscéral de ne pas l'impliquer pour ne pas l'inquiéter, pour lui épargner les affres de son esprit s'étiolant...  

Plusieurs fois sa bouche s'ouvrit, puis se referma, incapable d'ordonner ses pensées pour les transmettre. « C'est là, Sio. Juste là. » Dans un mouvement brusque, elle empoignait les mains  salvatrices pour les poser sur son crâne, appuyant avec véhémence sur ce qu'elle révélait tacitement être la source de son problème. « Ça arrive comme ça, je sais pas comment, je sais pas pourquoi... » Sa gorge était sèche, sa voix revêche, une sensation pesante comprimant sa poitrine. Elle tenta de tousser, mais le grognement qu'elle entendit lui fit prendre conscience du piètre spectacle qu'elle devait donner. Mais elle reprit, tant bien que mal. « Ils pensent et j'entends, je comprends... Et c'est comme si je leur imposait ma version, pour les faire changer de pensées... » Elle déglutit, difficilement, sa poitrine se soulevant de manière anarchique, erratique, douloureuse. Elle sentait l'air quitter ses poumons, sans pour autant qu'il ne soit remplacer, et ça creusait cette impression de vide, là sous son cœur. « Et c'est là que ça commence. Je peux oublier, je peux négliger, je peux sentir l'angoisse m'étreindre... Et ça fait mal, Siobhán, ça fait tellement mal ! » Ses doigts délaissèrent les mains de sa sœur, glissant mollement jusqu'à sa poitrine où elles se rejoignirent, ses phalanges se crispant les unes autour des autres, jusqu'à s'en enfoncer les ongles dans la peau. Elle avait mal, ça lui faisait mal, mais elle avait besoin de ça pour se réapproprier l'instant.

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poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2280
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : when two oceans meet. ) deirdre Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
when two oceans meet. ) deirdre U7zg

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when two oceans meet. ) deirdre R9QyQbM when two oceans meet. ) deirdre PG00EUa
'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

when two oceans meet. ) deirdre JcCnDZF
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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when two oceans meet. ) deirdre Meabh
« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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when two oceans meet. ) deirdre Lf98YmB when two oceans meet. ) deirdre 6Fc9J6t
S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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when two oceans meet. ) deirdre Ezgif-2-45fdb6bff66e when two oceans meet. ) deirdre Silio
uc

when two oceans meet. ) deirdre 0uakMpf
ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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when two oceans meet. ) deirdre Glq9Xde when two oceans meet. ) deirdre MwYMxdo when two oceans meet. ) deirdre 0A87sgl

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when two oceans meet. ) deirdre YiHo0sD when two oceans meet. ) deirdre 3yLtfgP when two oceans meet. ) deirdre R1PkUfV
« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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when two oceans meet. ) deirdre DFIEDNB
[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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when two oceans meet. ) deirdre KY30rw5l_o
POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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EMERALD GARDEN


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when two oceans meet. ) deirdre - Sam 16 Mai - 20:10



when two oceans meet.

@deirdre kearney@SIOBHÁN KEARNEY

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Le discours était décousu, entrecoupé de soubresauts et d’inspirations difficiles, mais ça lui suffit pour comprendre. Elle n’avait pas besoin d’un récit détaillé et fluide, de mots choisis avec le plus grand soin pour exprimer clairement des états et des faits. La Belladone - qui se doutait déjà du fardeau que sa soeur portait - fit aussitôt le lien au geste qui assistait la parole. Cela correspondait à ce que Phaedrig lui avait dit à propos de Deirdre et sa déesse. Il y avait quelque chose de trop lourd à porter dans son esprit. Un pouvoir - certainement - qu’elle ne contrôlait pas et qui prenait peu à peu le pas sur sa vie. Ce que l’aînée ne savait pas jusqu’à présent, c’était à quel point cela pouvait lui être inconfortable. Du reste, elle ignorait toujours dans quelle mesure et ce en quoi il consistait exactement. Sans parler des conséquences que sa cadette avait l’air de trouver terribles et dont elle-même n’avait aucune conscience…

« C’est ton don », souffla-t-elle, alors que les doigts fins écartaient du visage brûlant des mèches de cheveux roux. « Essaie de te calmer, d’accord ? Ensuite, on essaiera de comprendre ».  Elle n’était pas la mieux placée pour l’aider sur ce point, peut-être, car ses pouvoirs à elle n’avaient jamais été aussi envahissants ; mais, au fil du temps, elle avait développé des techniques bien à elle pour apprendre à les maîtriser. Aujourd’hui, elle savait qu’elle pouvait ôter ses gants sans forcément risquer d’empoisonner quelqu’un. Elle continuait de les porter pour éviter les accidents, mais concentrée, elle savait contenir son venin. Elle était même devenue capable de doser, et de le rappeler à elle pour guérir et sauver. Plutôt qu’un calvaire, ce don était devenu une force et un allié, ce qu’elle souhaitait de tout son coeur à sa cadette à l’instant. Et il y Méabh, l’adolescente et ses absences, l’adolescente et ses visions dont elle guettait les nuits pour chasser les terreurs et les cauchemars.
Elle n’était pas la mieux placée, sans doute, mais elle pouvait l’aider quand même. La soutenir et l’apaiser, l’accompagner dans cette épreuve. « Il n’y a pas de don incontrôlable. Je te promets qu’on va trouver une solution ». Et elle était sincère. Comme ses bras entouraient de nouveau sa cadette, elle la berça lentement contre son coeur comme une mère l’aurait fait pour son enfant. Bien loin de se douter qu’elle portait alors le sien, enfin, elle continua de l’envelopper de sa chaleur en espérant lui rappeler des souvenirs heureux, des échos de l’enfance qui parviendraient à l’apaiser.

A son contact, Méabh avait fait des progrès. L’hybris de Pace était dompté. Ikaar avait suffisamment confiance en elle pour lui commander un remède capable de l’aider à supporter. Et même si elle doutait de la pertinence de cette dernière recette, il y avait aussi tous les autres. Les créatures qu’elle aidait à dormir ; les nerfs qu’elle savait tempérer ; les angoisses dissipées et les maux soulagés qu’importe leur nature. Elle pouvait se targuer tout de même d’avoir trouvé sa voie, sans craindre de faillir à sa promesse.

 Une ombre subsistait toutefois. Et beaucoup d’inconnues. « Tu as dit que ça leur avait fait du mal. En quoi ?  » Le trouble dans la voix, elle devait à tout prix appréhender le mécanisme et tout savoir pour être en mesure d’agir. Mais elle n’oublia pas, au milieu des questions cruelles, de se montrer plus rassurante. « Demain je reviendrai pour t’apporter de quoi t’aider à te détendre  ». Elle parlait de remèdes, de plantes ayant des effets sur les dieux que seuls eux pouvaient contrôler et transvaser dans des pilules ou des sachets. Il fallait commencer par là pour réduire la douleur et contrer la panique.          

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