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cutting all ties, won't you baptize me ? (korès)

 :: abandonnés
number 7
Jules Adimari
BLAZE : bandersnatch.
CREDITS : allegretto (avatar) moi-même (profil)
FACE : phoebe tonkin.
DOLLARS : 1507
SACRIFICES : 341
PORTRAIT : cutting all ties, won't you baptize me ? (korès) Nhgv
ANNEES : (trente ans), les cernes qui s'accumulent et le sablier qui continue de couler.
CŒUR : (fiancée) à marcus, la bague au doigt imposée par leurs familles, union arrangée et acceptée la tête baissée, la rage au ventre.
RÉINCARNATION : (perséphone), déesse du printemps, ironiquement le nom qui signifie "bringer of death".
TALENT(S) : phytokinésie (actif), contrôle mental (inactif), accélération cellulaire (inactif), survie sélective (active).
FACTION : (nuova camorra), par devoir et honneur.
OCCUPATION : (détective privée) à son compte dans son cabinet qu'elle partage avec son associé, jan.
GENÈSE : (novum), l'unique dans sa famille de primus, elle pensait être passée entre les mailles du filet jusqu'à ce que la déesse la choisisse. (stade 4), consciente de son identité.
TALON(S) D'ACHILLE : ses rouquins, newt, marcus.
JUKEBOX : pixies ; where is my mind ?
RUNNING GUN BLUES :
cutting all ties, won't you baptize me ? (korès) Zn7h


--- jules adimari.

“They said she was cruel because she’d been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn’t met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn’t handle the kick.”.

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”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."


◊   ◊   ◊   ◊


cutting all ties, won't you baptize me ? (korès) Tumblr_pmj6aqD13Q1rd9lhho6_r2_400

--- persephone.

Stop punishing yourself for being someone with a heart. You cannot protect yourself from suffering. To live is to grieve. You are not protecting yourself by shutting yourself off from the world. You are limiting yourself.



number 7
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cutting all ties, won't you baptize me ? (korès) - Dim 29 Déc - 15:11

set me free


I wanna hold you when I'm not supposed to, when I'm lying close to someone else, you're stuck in my head and I can't get you out of it, if I could do it all again, I know I'd go back to you.

ft. @Raphaël Barnes

L’enquête lui avait été confiée par une vieille femme qui puait la lavande si fort que Jules en avait eu mal au crâne. Confinées dans son bureau, porte close pour plus d’intimité, l’aînée avait balancé le nom du prêtre avec un dégoût certain tandis que Jules analysait les photos que l’ancêtre s’était permise de prendre et de développer. Avec un petit temps de pause, Jules avait rétorqué, en levant les yeux vers sa cliente :

« What makes you think he could be a suspect ? »

Cette dernière semble prendre cette question à la légère, comme si cela était évident ; elle fit claquer entre eux d’innombrables bijoux que Jules trouvaient hideux et superficiels.

« What makes me think he could be a suspect ? Did you see him ? The whole parish knows about his sins !  »

Parler de religion n’avait jamais été vraiment le fort de la détective, elle trouvait qu’il s’agissait d’une belle bande d’illuminés qui croyaient en des chimères tout en étant incapables d’accepter d’autres choses purement scientifiques mais cela, c’était son avis personnel et dans le travail on ne pouvait se laisser envahir par ses préjugés, quand bien même Jules serait prête à parier que la femme en face d’elle avait succombé à au moins un péché tant elle était recouverte d’or plaqué. Les photos qu’elle avait apportées ne prouvaient rien en soi, à part que notre bon vieux prêtre aimait les balades matinales.

« Did you hear that ?  »

« Even better ! We saw him at a bar, drinking, can you even imagine ? And there's rumors about ladies inside the confessional, late at night…  »

Notre bon vieil ami le prêtre commençait à prendre des formes d’humain tout à fait normal, quelle tristesse cela devait-être pour la cliente d’apprendre que même les guides de l’humanité avaient droit à un coup de plaisir par ci par là. Néanmoins, encore une fois, elle n’était pas là pour juger qui que ce soit, quand bien même les motivations de la femme n’étaient pas fondées sur grand chose.

« Just asking  », commence Jules d'un ton neutre, « what will you do if it's not just rumors ? »

Encore une fois, la femme balaye la question d’un geste impatient, comme si Jules ne comprenait absolument rien aux enjeux que cela pouvait avoir :

« He'll be fired ! Who would want to hear anything from a sinner, a sinner who's supposed to be god's servant ? This city may be full of sinners, but not inside our church, not under my watch. »

La femme lui donne l’acompte sur le bureau et part. Jules n’avait visiblement pas le choix. Les jours qui avaient suivies cette rencontre avaient été parsemées de filatures. C’était un boulot stupide où les détectives se tuaient le dos à rester sans rien faire dans leur voiture à regarder des gens vivre leur vie dans l’espoir d’y capter un détail alarmant. Souvent, ils répétaient leur routine et rien ne bougeait d’un poil, notamment dans les affaires comme celles ci, où les soupçons n’étaient basés sur rien d’autre que des rumeurs. Mais avec Raphaël, ça ne s’était pas passé de cette façon. Au contraire : on aurait pu croire qu’à chaque fois qu’elle se rendait quelque part, il s’y trouvait également, cette fois ci sans la filature. Lorsqu’elle essayait de le suivre, leurs regards finissaient toujours par se croiser, comme une véritable malédiction. En outre, cela rendait le travail lus compliqué, elle qui aurait du être comme une ombre à le suivre inlassablement jusqu’à le trouver avec son engin sorti de son pantalon.

La filature d’aujourd’hui l’avait menée jusqu’à la baie, alors que la ville n’était même pas encore tout à fait levée. Il était six heures du matin et l’air marin venait chatouiller les narines de la brune tandis qu’elle avait revêtu une tenue qui se voulait discrète. Elle tenait dans sa main un gobelet de café encore chaud, dont la fumée s’élevait et mourrait dans les airs. Jules avait un bonnet vissé sur la tête qui laissait s’échapper ses longues boucles brunes et ses yeux parcouraient la baie avec un dégoût certain.

Elle déteste l’eau.

Par extension, elle détestait le choix du prêtre de se rendre ici dans sa routine.


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cutting all ties, won't you baptize me ? (korès) - Jeu 6 Fév - 22:48

The sun is nearly up
The lights are turning off
A silver shine that stretches to the sea


La routine du prêtre était souvent la même, du jour au lendemain. Ce n'était pas vraiment surprenant, étant donné son occupation. Les quelques moments de calme dont il pouvait bénéficier étaient souvent consacrés à la préparation de l'église et rarement du temps pour lui. Mais Raphaël savait quand il avait besoin de prendre du temps pour lui : comment pouvait-il aider des gens, si il ne pouvait pas s'aider lui-même ? Le bar était une retraite paisible la plupart du temps, il pouvait aussi se réfugier dans son petit appartement, se perdre sur internet, mais en général, il en profitait pour se balader, découvrir un peu plus de la ville, pouvoir se situer et se déplacer, connaitre les points de vues où il pouvait vraiment voir la beauté de la ville se dévoiler. Et c'était aussi un moyen de se plonger dans ses pensées, sans avoir Dieu qui l'épiait.

Récemment, il avait de plus en plus ressenti le besoin de s'isoler ainsi, alors que le jour tardait à poindre le bout de son nez, quand les rues étaient vides, à part ceux qui se couchaient tard qui croisaient ceux qui se levaient tôt. Il y avait quelque chose de plus paisible dans la ville à cette heure-ci. Le froid léger qui régnait en maître s’infiltrer sous le lourd manteau qu'il portait, sans vraiment réussir à l'atteindre. Il était tellement retranché dans son esprit qu'il marchait automatiquement, ses pas le menant inexorablement et mécaniquement à sa destination. Son quotidien, si ancré, avait commencé à se fissurer depuis quelques semaines. D'abord son malaise, puis les cauchemars avaient commencés à s'intensifier. Ensuite, Astrid avait déboulé dans sa vie, fracturant les murs des secrets du prêtre, et il avait été appelé comme témoin d'une affaire d’agression sexuelle. Le cauchemar qu'il avait fait le jour de son rendez-vous le hantait encore, tant par son côté poignant, réaliste et familier.

Il y avait aussi son impression de voir des formes, à la périphérie de sa vision, qui disparaissaient lorsqu'il tournait la tête. Des voix, en lisière de sa conscience, qui se dissipaient quand il tentait de se concentrer dessus. Et il avait commencé à entendre des murmures, certains adeptes qui répandaient des rumeurs sur lui, sur les visites clandestines à l'église par des femmes. Si les faits étaient véridiques, ils étaient détournés, et il commençait à s'agacer de la façon dont certains tentaient de le faire tomber, alors que certains monstres rodaient réellement dans les couloirs de l'Eglise. Mais il fallait croire que pour ces personnes, un jeune prêtre avec une femme était plus condamnable qu'un vieux prêtre qui s'en prenaient à des enfants. Et il y avait cette femme. Il ne la connaissait pas, ne l'avait jamais réellement rencontré, mais ... il y avait quelque chose dans ces yeux. Quelque chose de familier. Il avait croisé son regard plusieurs fois, pendant des fractions de seconde volées à chaque fois. Mais peut-être que son esprit lui jouait encore des tours.

Il se rendit compte qu'il était arrivé à la baie quand l'air marin pénétra ses narines, et il sentit quelque chose toucher sa jambe. Il baissa les yeux et son regard tomba sur une silhouette canine noire comme l'encre, qui guettait son attention. Il pouvait voir qu'il s'agissait d'un chien errant, tant il semblait sale. Raphaël s'accroupit et tendit une main pour le caresser. L'animal eut un sursaut de recul, ce qui fit penser au prêtre qu'il avait été battu. Une voix extrêmement douce et apaisante s'éleva calmement. « I'm not going to hurt you. » Il garda sa main immobile, laissant au chien l'initiative, et il vint renifler doucement la main du prêtre, avant d'autoriser une, puis deux caresses. « So, do you have a name ? » Avant que le chien ne puisse répondre - et si il avait effectivement répondu, Raphaël aurait peut-être définitivement cru aux miracles - le chien commença à se diriger vers une autre personne sur la jetée, une boisson chaude à la main. Il reniflait la silhouette féminine, et Raphaël comprit qu'il ne s'agissait pas de son maître. Il se redressa, avant de mettre les mains dans ses poches et de se diriger vers l'animal et l'inconnue. « I'm sorry about that. »


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Jules Adimari
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CŒUR : (fiancée) à marcus, la bague au doigt imposée par leurs familles, union arrangée et acceptée la tête baissée, la rage au ventre.
RÉINCARNATION : (perséphone), déesse du printemps, ironiquement le nom qui signifie "bringer of death".
TALENT(S) : phytokinésie (actif), contrôle mental (inactif), accélération cellulaire (inactif), survie sélective (active).
FACTION : (nuova camorra), par devoir et honneur.
OCCUPATION : (détective privée) à son compte dans son cabinet qu'elle partage avec son associé, jan.
GENÈSE : (novum), l'unique dans sa famille de primus, elle pensait être passée entre les mailles du filet jusqu'à ce que la déesse la choisisse. (stade 4), consciente de son identité.
TALON(S) D'ACHILLE : ses rouquins, newt, marcus.
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“They said she was cruel because she’d been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn’t met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn’t handle the kick.”.

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”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."


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Stop punishing yourself for being someone with a heart. You cannot protect yourself from suffering. To live is to grieve. You are not protecting yourself by shutting yourself off from the world. You are limiting yourself.



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cutting all ties, won't you baptize me ? (korès) - Ven 7 Fév - 21:32

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I wanna hold you when I'm not supposed to, when I'm lying close to someone else, you're stuck in my head and I can't get you out of it, if I could do it all again, I know I'd go back to you.

ft. @Raphaël Barnes

Les vagues s’écrasant sur le sable avait un côté redondant. La houle rythmait paisiblement les eaux, l’écume allant mourir sur l’infinité des grains de sable qui s’étendaient à perte de vue, de la ville jusqu’au phare qui trônait non loin et dont la lumière mourrait à mesure que le soleil se levait, bien qu’il ne soit pas visible caché sous d’épais nuages gris surplombant la ville d’une menace tranquille. D’un petit gabarit et d’une taille moyenne, la détective était emmitouflée dans son épaisse armure de tissus censés la protéger du froid hivernal, elle ne supportait pas l’air frais mais encore davantage l’air marin. Ses doigts serraient le gobelet trop chaud, dont la température tranchait vivement avec celle des lieux et Jules sentit ses doigts se crisper sur le carton brûlant, maudit gobelet où ses lèvres ne pouvaient encore tremper et se soulager d’une faible dose de caféine pour supporter l’aube. Que trouvaient de si fascinant la plupart des gens dans ces étendues aqueuses ? Le sel rongeait la peau, le sable laissait une sensation désagréable. Parfois, le vent soufflait si fort qu’il était impossible d’ouvrir les yeux pour faire face à l’eau et quand elle n’était pas bondée, on retrouvait parfois des cadavres à flotter comme des poissons morts ; avant même que la police n’arrivent, ils étaient déjà ravagés par les animaux marins qui faisaient le plein de protéines. Mais elle aurait beau râler, cela ne changerait pas la situation pour autant. Jules devrait camper ici, placer stratégiquement ses pions pour suivre l’objet de sa mission.

Peut-être avait-elle prit trop de précautions, car à cette heure-ci et à cette période, les lieux étaient souvent déserts et peu de gens s’accordaient un détour vers la mer capricieuse, d’autant plus quand l’atmosphère était lourde d’une promesse de tempête. Mal à l’aise mais pas stupide : la détective s’est mise en retrait, si bien que si l’on accordait pas trop d’importance à l’observation, elle aurait très bien pu se fondre dans le paysage comme elle en avait l’habitude et l’expérience. A mesure que le temps passait, la fumée qui s’échappait de son gobelet devint de moins en moins importante et Jules sut qu’il était temps pour elle de donner le nécessaire à son corps qui réclamait désespérément sa dose quotidienne ; les cernes sous ses yeux étaient des preuves du manque de sommeil évident qui frappait la jeune femme mais toute personne suffisamment proche pour lui arracher quelques mots pouvait témoigner de sa fidélité hors normes pour son bureau. C’était d’ailleurs la raison qui l’avait poussée à aménager l’agence de détective comme un véritable appartement, possédant toute le confort nécessaire à la vie quotidienne. Chance ou malchance, elle partageait les lieux avec un autre détective qui faisait preuve d’autant d’investissement, si bien qu’elle croyait parfois devoir s’occuper de lui comme d’un colocataire. Plongée dans ses pensées et dans la philosophie profonde que la baie d’Arcadia aurait mieux fait d’être condamnée, elle fut tirée de sa rêverie par l’intervention d’un tiers. Sentant comme un museau s’écraser contre son mollet, la jeune femme réagit d’instinct et recule d’un pas, surprise. Presque naturellement, ses yeux cherchent le maître de l’animal mais personne n’est en vue ; serrant le gobelet entre ses doigts mais le gardant suffisaient hors de portée au cas où l’animal se déciderait à être affectueux, Jules s’accroupit et lui tend la main pour lui laisser le temps de s’habituer à son odeur avant de faire tout geste supplémentaire. « Oh hello, mate... Lost your master ? » Un rapide coup d’oeil lui confirme son soupçon, le chien le porte pas de collier, pas d’identification. Peut-être une puce quelque part ? « You shouldn’t be here. Water is not a friend… » L’animal répond d’un coup de tête affectueux sur le dos de sa main.

Tandis qu’elle allait reprendre son monologue, une autre voix s’élève et le sang de la demoiselle ne fait qu’un tour lorsqu’elle découvre la personne présente. Jamais elle ne s’était faite attraper pendant une filature, encore moins aborder par la personne d’intérêt. Mais voilà, le prêtre se tenait debout devant elle, les mains enfoncées dans ses poches avec une nonchalance naturelle. Il ne semblait pas non plus être le propriétaire de l’animal. Pas grave. On s’adapte, on s’adapte toujours… Raphaël s’excuse, comme s’il avait envoyé lui-même le chien à la jeune femme ; elle se redresse de toute sa hauteur pour lui faire face, malgré leur différence évidente de taille, l’homme devait bien faire deux têtes de plus qu’elle. « He’s not a bother. » C’était la première fois qu’elle rencontrait le prêtre en face à face, toute l’enquête préliminaire ne s’était déroulée que via les photos de Roméo et les recherches internet. Jules en savait un rayon sur le passé de l’homme, elle s’intéressait désormais à ses sombres secrets. Haussant un sourcil, elle le fixe avec curiosité : « He doesn’t seem to be yours either… » A moins qu’il ne l’ai adopté entre temps, mais elle n’avait jamais entendu parler d’un animal de compagnie chez le prêtre.


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cutting all ties, won't you baptize me ? (korès) - Dim 9 Fév - 21:08

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L'odeur du sel marin et le bruit des vagues qui s'écrasaient avait quelque chose d'apaisant. La ville était encore silencieuse, le bruit des passants et des voitures était encore camouflée par le rythme régulier mais chaotique de la houle. Le prêtre pouvait presque sentir l'anticipation de l'atmosphère lorsqu'une mince ligne de lumière commença à s'étendre à l'horizon. Attendant la douce caresse du soleil, il resserra son manteau sur ses épaules et sourit une nouvelle fois à l'inconnue qui caressait l'animal. Comme lui, elle devait sans doute profiter de la solitude et de la douceur du matin pour s'aérer l'esprit. Finalement, elle leva les yeux vers lui, et il croisa son regard pour la première fois. Quelque chose résonnait avec l'âme du prêtre dans les yeux de l'inconnue. Quelque chose d'enfoui si profondément dans sa psyché qu'il n'en tirait qu'une impression vaporeuse, trop faible pour être analysée et comprise mais assez pour le suivre dans ses rêves. Il lui fallut un instant pour réaliser qu'il s'agissait de la femme dont il semblait attirer le regard - à moins que ce soit elle qui attire son regard.

Il resta un instant sans parler, son mince sourire figé sur le visage, étudiant le visage de cette inconnue insaisissable qui hantait ses pensées. Lui qui avait horreur de croire aux coïncidences ne savait pas quoi penser de ce qui se passait dans sa vie en ce moment. Se forçant à s'arracher du tartare de ses pensées, il se concentra sur l'inconnue. Son visage semblait promouvoir un caractère doux et paisible, mais le regard qu'elle portait à Raphaël contrastait avec cette image. Il eut peur de l'avoir effrayé, ou qu'elle l'ait pris pour quelqu'un qui n'était pas. Finalement, une voix s'éleva des lèvres de la jeune femme, et Raphaël fut immédiatement frappé par la délicatesse de cette dernière. Il ne put empêcher son sourire de s'agrandir. Il s'agenouilla près d'elle, pour caresser le chien à son tour. Ce dernier avait l'air d'être au Paradis, comblé d'attention par les deux inconnus au coeur de la tourmente. Cette réalisation fendit encore plus le coeur du prêtre envers l'animal, qui n'arrivait pas à pardonner qu'on puisse laisser une créature ainsi. « No, he's not. But ... » Il se plongea un instant dans le silence. Il avait basé sa vie à Arcadia - et son existence en général - sur le principe de n'avoir à s'occuper que de lui même, mais il ne pouvait pas non plus se mentir : c'était une vie solitaire, et Astrid avait été la première fissure. Maintenant, quelque chose d'autre voulait s’engouffrer dans la fissure, remplir le vide, et ouvrir les portes.

« Maybe I will do what is needed to adopt him. I don't know. To know that this little fellow is alone and miserable would make me miserable. » Il releva la tête. « Sorry, I shouldn't bother you with my feelings. Have we met ? Something seems really familiar. »      
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ft. @Raphaël Barnes

La mélodie des vagues accueille le soubresaut du cœur, lorsque leurs regards se croisent, un murmure, un souffle dans son esprit et Jules se sent comme si elle avait trouvé le Graal. Dans ses yeux danse une vérité qu’elle ne peut appréhender, qu’il est impossible de comprendre. Ils savent. Ils savent qu’il y a quelque chose de plus grand dans cette rencontre, de plus profond qu’une simple coïncidence : il y a les dés du destin, les pions de la chance. Jules cligne des yeux, comme si cela allait lui permettre de trouver la réponse mais rien ne vient, tandis que cette sensation qui l’habite se diffuse de part en part comme si elle avait prit possession de ses artères et suivait le chemin de ses veines. « No. I’d remember. »

Pourtant, elle ne croyait pas au destin, ni aux impressions de déjà vu ; c’était quelqu’un qui avait toujours été pragmatique et terre à terre, qui avait toujours eu besoin d’expliquer l’inexplicable pour continuer à vivre. Expliquer l’inexplicable, expliquer l’inhumain par des mécanismes psychique, dans l’espoir de trouver une réponse à ses propres peurs et questionnements. Elle aurait du savoir, pour Luke. Y’a l’amour qui l’aveuglait, la nécessité de se convaincre qu’elle avait fait le bon choix en se donnant à lui. Y avait pas de bon choix, juste un linceul qui se tissait autour d’elle, une araignée silencieuse qui l’empoisonnait dans sa toile. Les gens se trompent sur la véritable nature de leurs proches, les prédateurs se cachent derrière les visages les plus doux. Un jour, Jules avait rêvé de son reflet dans le miroir, le visage éclaboussé de tâches de rousseur vermeille et elle avait su qu’elle était prête et capable d’ôter la vie si l’occasion se présentait.

Le vent est frais, ce matin. Les poils s’hérissent au moindre souffle, la veste s’envole et claque comme toute réponse au roulement assourdissant des vagues. Le chien s’assoit entre eux, docilement, comme s’il avait trouvé sa place entre le prêtre et la détective ; le café ne fume plus, entre ses doigts. « Why would you take this responsability ? Maybe he’s just lost. » Perdu ou abandonné, l’animal se tenait en confiance entre les deux étrangers, comme s’il cherchait à les réunir. Les iris du chien supplient la femme, qui se reprend : « ... Aren’t we all ? »

Les hommes arborant le même col que Raphaël se sentaient confiés d’un pouvoir immense et universel de décider de ce qui était juste et bon. Parfois, ils s’épanchaient en longs sermons pour rappeler que tous n’étaient que des brebis égarées et qu’ils étaient les seuls à pouvoir conduire le troupeau. Jules avait la conviction que Raphaël n’échappait pas à ce cliché, c’était souvent ceux qui se pavanaient avec leur pureté aux lèvres qui s’adonnaient aux pires atrocités une fois la porte du domicile refermée.

Tant pis pour le café, de toute façon il n’avait plus aucun intérêt une fois à température ambiante. Posant le gobelet à ses pieds, la jeune femme vint prendre dans ses bras le petit animal, qui émit un jappement joyeux d’avoir tant d’attention soudaine, la détective lui grattait derrière les oreilles. « You seem quite involved in this situation, for a little guy you just met. Do you just go around and adopt every stray pet you see ? » Le ton était à la plaisanterie mais la pique était réelle ; Jules n’avait rien d’une rose fragile tant ses épines aimaient piquer. « Who are you ? » Elle savait. Ça ne l’empêchait pas de poser la question...


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cutting all ties, won't you baptize me ? (korès) - Dim 19 Avr - 18:54

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Il y avait comme une distance entre l'inconnue et le prêtre, un mur invisible qui les séparait, une poussée invariable qui repoussaient deux aimants. Et le chien se tenait en lieu et place du mur, à la manière d'une clé qui ne demandait qu'à être saisie pour libérer le mur, et le destin qu'il camouflait. Elle lui répond qu'elle se rappelait s'ils s'étaient déjà croisés. « Oh. Yeah, I guess i see a lot of people, it happens, sorry. » Toujours un sourire aux lèvres. Elle semble se perdre dans ses pensées, comme si un souvenir était en train de rejaillir sans être voulu, et le prêtre ne cherche pas à s'interposer. Il se contente de regarder le chien, qui l'observe avec deux prunelles sombres, la tête inclinée, comme s'il voulait faire passer un message par télépathie. Il caresse doucement sa tête, après quoi la voix de la jeune femme s'éleva de nouveau, dans le creux des vagues et des souffles du vent.

Raphaël relève la tête, cherchant le regard de la jeune femme. Elle soulevait une question importante. Pourquoi se sentait-il obligé de se mêler d'une vie qui ne le concernait pas ? Après tout, peut-être que Son plan réservait quelque chose à ce chien, une vie meilleure loin de cet endroit. Mais peut-être aussi qu'Il avait fait en sorte que le chien, la jeune femme et lui se retrouvent au même endroit, au même moment. Il commença à ouvrir la bouche pour répondre, puis la referma, cherchant les mots exacts pour traduire ses pensées. « Maybe because I know what it's like to be lost, and abandonned, without someone to turn to. » Il sourit à la réponse de la jeune femme. « It's quite a dark view of the world, but maybe there is a little bit of truth there. »

 La jeune femme prit ensuite l'animal dans ses bras, et le prêtre se redressa. Le chien semblait à sa place dans les bras de l'inconnue. Il mit les mains dans ses poches, frissonnant face à un coup de vent plus froid qu'un autre. « Well ... It makes sense for a stray to want to protect the other. But no, I don't adopt every stray. Maybe I should. » La question qui suivit fit réflechir le prêtre. Quelque chose dans le ton de la jeune femme semblait indiquer qu'elle attendait une réponse précise. « I'm Raphaël, i'm a priest at the church in the historic district. What about you ? Are you visiting ? »      
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Jules Adimari
BLAZE : bandersnatch.
CREDITS : allegretto (avatar) moi-même (profil)
FACE : phoebe tonkin.
DOLLARS : 1507
SACRIFICES : 341
PORTRAIT : cutting all ties, won't you baptize me ? (korès) Nhgv
ANNEES : (trente ans), les cernes qui s'accumulent et le sablier qui continue de couler.
CŒUR : (fiancée) à marcus, la bague au doigt imposée par leurs familles, union arrangée et acceptée la tête baissée, la rage au ventre.
RÉINCARNATION : (perséphone), déesse du printemps, ironiquement le nom qui signifie "bringer of death".
TALENT(S) : phytokinésie (actif), contrôle mental (inactif), accélération cellulaire (inactif), survie sélective (active).
FACTION : (nuova camorra), par devoir et honneur.
OCCUPATION : (détective privée) à son compte dans son cabinet qu'elle partage avec son associé, jan.
GENÈSE : (novum), l'unique dans sa famille de primus, elle pensait être passée entre les mailles du filet jusqu'à ce que la déesse la choisisse. (stade 4), consciente de son identité.
TALON(S) D'ACHILLE : ses rouquins, newt, marcus.
JUKEBOX : pixies ; where is my mind ?
RUNNING GUN BLUES :
cutting all ties, won't you baptize me ? (korès) Zn7h


--- jules adimari.

“They said she was cruel because she’d been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn’t met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn’t handle the kick.”.

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”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."


◊   ◊   ◊   ◊


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--- persephone.

Stop punishing yourself for being someone with a heart. You cannot protect yourself from suffering. To live is to grieve. You are not protecting yourself by shutting yourself off from the world. You are limiting yourself.



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cutting all ties, won't you baptize me ? (korès) - Jeu 23 Avr - 12:36

set me free


I wanna hold you when I'm not supposed to, when I'm lying close to someone else, you're stuck in my head and I can't get you out of it, if I could do it all again, I know I'd go back to you.

ft. @Raphaël Barnes

Elle aussi, elle avait une impression de déjà vu, quelque chose de profond et de viscéral mais de trop vague pour avoir le moindre indice. Arcadia était une grande ville et elle l’avait sans doute déjà croisé mais cette sensation là était bien plus intrinsèque d’un simple visage qu’on aurait déjà enregistré au fond de son esprit sans toutefois pouvoir mettre le doigt dessus. Lui semble accueillant et avenant mais Jules est bien trop sur la défensive, ce qui n’est pas bon. Elle ne veut pas lui laisser une mauvaise impression, cela foutrait en l’air sa couverture et sa mission, adieu le joli chèque de la cliente. Alors elle tente de sourire aussi, le chiot entre ses bras semble trouver son bonheur avec elle et cela la soulage au moins un peu d’avoir la présence animale auprès d’elle. Les questions fusent, peut-être agressive quelque part puisqu’elle lui demande froidement sa raison d’imaginer que le chien est seul, sans maître et abandonné et sa réponse est d’autant plus nébuleuse mais elle donne au moins un indice sur le passé de l’homme. Oh, Jules avait fait ses devoirs avant de venir et elle n’était pas sans savoir que Raphaël n’avait pas à proprement parler de passé, son dossier à l’orphelinat était suffisamment riche pour qu’elle puisse avoir une idée du genre d’enfant qu’il avait été.

Comment elle avait eu ce dossier ?
Oh. Il suffit de pleurer un peu au téléphone, ça marche toujours avec les orphelinats religieux.

Plissant les yeux sur le chiot qui semblait apprécier autant la jeune femme que le prêtre, Jules fit un pas dans la direction de l’homme pour qu’il puisse caresser la tête de l’animal. « I think I get it. You seem to have a lot of pain inside you. » Le faire parler de la sorte, c’était faire le pari d’avoir des informations de plus sur certains penchants ou des addictions. Le chemin de l’esprit n’était pas inconnu à Jules, elle ne maîtrisait et pour pouvoir avoir le tableau le plus fidèle possible, il fallait qu’il continue à parler. « You must be boring at parties. » Elle rit avec sincérité pour une fois, elle sait qu’il faut qu’elle y mette du sien pour que la relation fonctionne et mentionner la fête pouvait lui faire parler d’alcool. Tout est calculé au millimètre près.

Le chiot jappe, comme pour attirer l’attention de l’homme et Jules a un demi sourire alors qu’elle lui susurre des mots gentils. La présence de l’animal est une véritable bénédiction, elle pourrait presque croire en Dieu à ce moment précis si elle n’était pas certaine d’en avoir déjà une en elle. « Yeah, it’s common to project yourself to others. » Oups, chassez le naturel et il revient au galop. « How will you name him ? I guess it’s a male. I’d name him Cerberus, he has a face to be named Cerberus. » Pourquoi Cerbère ? Aucune idée, c’est venu tout seul. Il finit enfin par se présenter et Jules a la confirmation d’avoir la bonne cible entre ses filets. Lui offrant le sourire le plus innocent qu’elle puisse lui donner, elle décide de jouer la transparence, de toute façon il finirait bien par apprendre la vérité : « Nice to meet you, Raphaël. I’m Juliet. I was born here so I know every little detail about the town. » Elle ne lui avait pas donné son métier, il ne faut pas exagérer. Néanmoins s’il lui posait la question, elle serait dans l’obligation de lui répondre… La transparence, encore une fois. Tout se sait, à Arcadia…


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cutting all ties, won't you baptize me ? (korès) - Lun 11 Mai - 17:41

The sun is nearly up
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La jeune femme s'approcha lentement de lui, le chiot dans ses bras. Il y avait un air étrange qui flottait sur le visage de l'inconnue, comme si elle essayait de scruter chaque partie de son âme, tout en étant profondément plongée de ses pensées. Et les reflets bruns de ses cheveux semblaient mouvants, à la lumière du matin qui s'échappait au fil du temps. Il commença à caresser la tête de l'animal, qui planta ses grands yeux noirs dans les siens. Il écouta la question implicite de la jeune femme, se plongeant dans ses pensées. Le prêtre répondit sans lever les yeux du chiot. « Life is pain. It shows that we are alive. All we can do about it is to know why we feel that pain, and find what we love. » Il releva la tête, un sourcil levé à la mention des fêtes. Puis le rire cristallin de la jeune femme, sincère, se répercuta dans le silence profane du matin, effleura les vagues et le sable, et un sentiment de nostalgie intense commença à envahir le prêtre, comme s'il se rappelait d'un souvenir enfoui au plus profond de lui, un souvenir qu'il n'était même pas sur d'avoir vécu. « That must explain why I don't get invited to any. And yes, I can do parties, even as a priest. » Il laissa le sourire s'installer pendant un moment, profitant de l'instant.

Le chiot laissa échapper un petit jappement, qui surprit légèrement Raphaël et le chiot tourna son regard vers la jeune femme. Les yeux du prêtre remontèrent vers la jeune femme et il se surprit à regarder ses lèvres. Détournant le regard, il se replongea dans l'étude de ses yeux, pour chercher une réponse à la sensation qu'il ressentait depuis son arrivée. Elle proposa un nom pour le chiot et, étrangement, il sonnait parfaitement bien pour l'animal. Pourtant, ce n'était pas vraiment un nom très commun pour un chien. « That's why he has three heads ... Sorry, I'm not really good with jokes. But Cerberus seems to fit him. » Le chiot se retourna vers lui et lui lança un regard perçant suivi d'un autre jappement, pour signifier son approbation. La jeune femme se présenta finalement et Raphaël put mettre un nom sur la bouille qui le questionnait depuis déjà quelques minutes. « Nice to meet you too Juliet. That's nice to know. Even after a few years here, i don't know everything about this place. » Une vague légèrement plus haute manqua de transmettre quelques gouttes d'eau sur eux, et il se recula légèrement. « So, do you come here often in the morning? It's pretty relaxing. And quiet. » Il lanca un regard au chiot et à Juliet. « Well, most of the time, anyways. But that's okay, talking is a lot better. »   
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RÉINCARNATION : (perséphone), déesse du printemps, ironiquement le nom qui signifie "bringer of death".
TALENT(S) : phytokinésie (actif), contrôle mental (inactif), accélération cellulaire (inactif), survie sélective (active).
FACTION : (nuova camorra), par devoir et honneur.
OCCUPATION : (détective privée) à son compte dans son cabinet qu'elle partage avec son associé, jan.
GENÈSE : (novum), l'unique dans sa famille de primus, elle pensait être passée entre les mailles du filet jusqu'à ce que la déesse la choisisse. (stade 4), consciente de son identité.
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“They said she was cruel because she’d been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn’t met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn’t handle the kick.”.

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cutting all ties, won't you baptize me ? (korès) - Lun 18 Mai - 21:28

set me free


I wanna hold you when I'm not supposed to, when I'm lying close to someone else, you're stuck in my head and I can't get you out of it, if I could do it all again, I know I'd go back to you.

ft. @Raphaël Barnes


La jeune femme hausse un sourcil, un peu prise au dépourvu par la réponse de son vis à vis, une réponse fataliste qui ne correspondait pas trop à l’aura de bienveillance qu’essayait de renvoyer le prêtre. « Yeaah… Life is pain, but saying it this way is too cliché.  » Elle tente de sourire, un sourire n coin mi-amusé mi-désabusé, assez clair sur l’hésitation de la jeune femme à prendre cette déclaration pour argent comptant ou d’essayer de creuser un peu plus. Jules décide finalement que cela ne vaut pas la peine d’insister sur ce point et au lieu de cela, elle saute sur le plus important, sur la raison même de sa présence sur les lieux : « Oh really ? You do ?  » Cet intérêt soudain pour les activités extra-religieuses de Raphaël était intéressé par le joli chèque qui l’attendait à la fin de la course mais aussi de manière un peu plus personnelle. Jamais auparavant elle n’avait pu converser aussi librement avec un homme de Dieu et finalement, compte tenu de sa propre nature, elle avait une certaine curiosité envers ces personnes. Son avis était très arrêté concernant les fanatiques religieux (avec qui elle avait eu bien plus de contacts pendant ses études). Aussi, elle décide de se jeter dans la gueule du loup, bien décidée à tirer le plus possible de cette filature ratée : « What else do you do that is not priest-y ? Alcohol ? Cigarette ? …Sex ?  » Il lui rendait le travail facile s’il décidait de répondre à ces questions. Il n’avait aucune raison de le faire puisqu’ils ne se connaissaient pas mais après tout, cela pouvait être un argument suffisant pour se confier. Une étude avait dit qu’il était plus aisé de raconter ses plus sombres secrets à un inconnu puisqu’on était à peu près sûr qu’on ne croiserait plus jamais cette personne de nouveau. «  I heard things get dirty in the confessional. Is that true or is it just a rumor so people come to confess  more often ?  » Une bouteille à la mer, un espoir de pouvoir partir avec des informations croustillantes. Dans sa poche, son téléphone enregistrait déjà la conversation discrètement, un moyen d’avoir des preuves matérielles de ce qu’elle avançait. C’était une méthode qui n’avait aucune valeur juridique, elle le savait bien grâce à son ancienne profession et surtout grâce à Jan qui lui avait rappelé que certaines preuves n’étaient pas recevables. Mais pour ce cas précis, c’était simplement pour satisfaire la curiosité d’une paroissienne et Jules doutait fortement que cette bonne femme ne décide de rendre des comptes à quelqu’un d’autre que peut-être éventuellement le Vatican, si toute fois ce denier en avait quelque chose à faire d’un prêtre officiant dans une petite ville du Maine. Reprenant un air qui se voulait timide et inoffensif, la jeune femme plisse les yeux : « They should invite you to parties. You’re funny.  » Redressant le chiot entre ses mains, elle le place juste devant sa tête et prend une autre voix, disant parler l’animal à sa place : « Look at me ! I’m Cerberus, guardian of the Underwold ! Fear me, human !  » Elle ricane, abaissant l’animal et le posant finalement au sol avec délicatesse. « I have a dog, too.  »  Son affection pour les animaux était réelle et après tout, quelqu’un qui aimait les chiens ne pouvait pas foncièrement être mauvais.

Jules connaissait Arcadia, comme sa poche mais ça ne semblait pas le cas de Raphaël qui semblait avoir passé presque autant de temps qu’elle dans les environs. « That’s because you’re not invited to parties, how could you know ? » La détective hausse les épaules à sa question, tournant la tête vers l’horizon rougissant timidement : « I like the dawn. And I like mornings. Although I hate the sea, I guess I just wanted a change today.  » Elle était sincère, pour une fois. Une dose de vérité dans un tissu de mensonges... « That’s not bad. Meeting new people is great, after all… Even though they’re not good at jokes and they adopt stray dogs as if it was love at first sight.  » Ses yeux quittent la mer pour se braquer sur le prêtre : « Do you believe in love at first sight ? »


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cutting all ties, won't you baptize me ? (korès) - Ven 29 Mai - 22:23

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La température se fixait peu à peu, devenant douce, synonyme d'une journée ensoleillée. Il sourit à la réaction de la jeune femme. « Yes, it's a bit cliche, but anyone saying you the opposite is selling something. » Il soupira. Il savait que sa vision du monde était sans doute biaisé par ce qu'il avait vécu, vu et entendu. Peut-être que c'était de cette façon que le Seigneur souhaitait le tester personnellement, voir comment il s'en sortait face à ces vagues d'anxiété et de douleur, puissantes comme du béton en fusion, qui s'abattaient sur lui. Finalement, il était toujours là, malgré tout, debout, comme un roc perdu dans une tempête, presque immuable. La jeune femme reprit la parole, apparemment intrigué par ses activités hors de l'église. Légèrement surpris, il mit un instant à répondre. « Yes. Well, it also depends on what you call a party, but nothing legally binds me to a life inside the church. » Il regarda un peu plus intensément la jeune femme. Quelque chose en lui semblait l'obliger à lui répondre, et l'autre partie de sa conscience s’insurgeait, trouvait étrange son arrivée et ses brèves apparitions, ainsi que ses questions, à la fois innocentes et très ciblées. Elle continua de poser ses questions et cette fois-ci, le sous-entendu n'était plus très subtil. « Never on the first date. » Il avait essayé de balayer la question à travers un trait d'humour, mais il pouvait sentir le regard insistant de la jeune femme. Il pouvait presque entendre les engrenages dans son cerveau. Et finalement, elle finit par poser une question, qui lui rappelait des propos qu'on lui tenait un peu plus souvent, et son visage se ferma un court instant. Ce qu'elle insinuait, et la personne qui pouvait être visée par ses insinuations, était une part de lui qu'il cherchait à garder en sécurité. Mais il n'avait pas envie de s'en prendre à la jeune femme. Son ton était inquisiteur, mais restait doux, presque conspirateur. « Wait a minute. Did Mrs Pumple sent you ? She's one of my parishioner, and she's looking for every little thing to get me out of here. What you are asking sound a lot like the gossip she tells every other day. » Il se redressa. « I'm not a saint. Neither is God, ironically. But no, nothing dirty happened in the confessional. Just the delusions of an old bitter lady. »

Evidemment, tout dépendait de la définition qu'on donnait à ce mot-là. Mais encore une fois, c'était une partie de lui qui était réservé à Astrid. Juliet avait son attention concentrée sur le chien, et s'exprima d'une voix timide, avant de placer le chiot devant sa tête, en tentant d'imiter la voix qu'aurait un immense chiot à trois têtes, arrachant un sourire au prêtre. Il ressentit aussitôt un frisson dans son cou, lui parcourant l'échine, comme si une prémonition traversait son inconscient. Finalement, elle avoue avoir un chien elle-même. « What's his name ? Or is it a she ? » La discussion continua lentement, et il put sentir l’honnêteté et la vulnérabilité qui émanait de la jeune femme. Il sentit son regard se braquer sur lui, et de l'impuissance face à une telle intensité. Le prêtre prit un moment pour réfléchir. « As an hopeless romantic, I would like to believe in it. But ... I think that to be truly in love with someone, you need to learn to know them, at their best and their lowest. Sure, being attracted to someone is a good start but if you fall in love with the looks of someone, you got it wrong. It's the soul, the spirit, the things that makes us who we are that we have to fall in love with. » Il laissa le silence s'installer un moment. « Still too cliche ? »  
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