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we're here for the cult stuff (aloy)

 :: - ARCADIA - :: industrial district
bratva
Mallory Ferguson
BLAZE : rage
CREDITS : rage, astrid <3
FACE : boyd holdbrook
DOLLARS : 1775
SACRIFICES : 25
PORTRAIT : we're here for the cult stuff (aloy) 77q6
ANNEES : 33 ans, 28/10.
CŒUR : célibataire.
RÉINCARNATION : aucune, humain de pacotille toujours dans le flou
TALENT(S) : sa langue bien pendue... et c'est tout
FACTION : la bratva, malgré lui, forcé de suivre ceux qu'il a voulut dupper.
OCCUPATION : faussaire, il peint des répliques des plus fidèles, arnaque des galeristes et des collectionneurs sans compétence. ancien restaurateur utilisant ses capacités à des fins illégaux maintenant. restaurateur d'oeuvres, légalement.
GENÈSE : homme ordinaire, simple humain sans histoire
TALON(S) D'ACHILLE : aloy, ghost et ses addictions
JUKEBOX : sweet dreams - marilyn manson
RUNNING GUN BLUES : we're here for the cult stuff (aloy) XdXkfE8y_o
bratva
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we're here for the cult stuff (aloy) - Lun 28 Sep - 14:25




we're here for the cult stuff

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◊ ◊ ◊

La nuit était tombée depuis longtemps, noire, seulement perturbée par l’aura de la lune et les phare de la voiture tranchant l’obscurité. Pas de réverbères, pas de pollution lumineuse de la ville  proche. Depuis le début du blackout la nuit était devenue reine d’Arcadia, plongeant les habitants dans sa noirceur, les bougies pour principal moyen de s’éclairer. C’était des économies d´électricité, se réjouissait Mallory de temps à autre en justifiant les bienfaits de la crise sur leur budget bien maigre. Heureusement pour eux leurs emplois respectifs étaient préservés de la crise. Le Black Pearl avait toujours besoin de sa vendeuse, les ventes de bougies explosant à l’heure actuelle et la mafia russe ne prenait pas de repos, les petits boulots ingrats s'enchaînant pour une bouchée de pain et les peintures peinant à se vendre sur les trottoirs d’Arcadia. Des temps difficiles ne changeant pas trop de d’habitude, mais le manque d’électricité avait ses bénéfices. Pas de télévision, pas de téléphone, pas de frigo non plus et un paquet de crackers placés entre le siège conducteur et le siège passager comme dîner, il pioche à l’intérieur de celui-ci en enfourne un des précieux biscuits qu’il mâche bruyamment. En fond sonore, un tube des années quatre-vingt qu’il fredonne la bouche pleine, en s’enfonçant dans les rues plongées dans le noir du quartier industriel désaffecté, avec sur le volant un plan approximatif dessiné du chemin à prendre. Il avait fallu regardé la carte de la ville pour savoir comment s’y rendre. Un autre des lieux hantés de la colocataire qu’elle voulait explorer avec Mallory dans les pattes bien entendu.

Malgré l’air bougon qu’il avait pris lorsqu’elle avait proposé cette nouvelle aventure, sortir, au final, n’était pas une mauvaise chose. Sortir pour s’assurer qu’elle soit encore entière au lever du soleil et pas battue à mort pour avoir fouiner dans des endroits improbables de la ville, c’était important. Assez pour qu’il accepte de l’accompagner, à chaque fois, bien qu’il n’est aucun intérêt pour le surnaturel. Bien qu’il le fuit, même, malgré qu’il y soit confronté tous les jours. L’idée le fait frissonner. Qu’il puisse penser une chose pareille. Y penser c’était accepter que cela existe vraiment ces merdes.. Ces dieux, ces pouvoirs… ces trucs bizarres qui n’avaient pas lieu d’être. Des légendes, des inventions purement et simplement comme la fée des dents. Pas une réalité. Pourtant tout faisait penser le contraire. Les doigts se serrent autour du volant en repensant à New-York. À elle. Au sang qui collait à la peau et au cadavre pourrissant déjà à leurs pieds. Des yeux vides qui le hantent toujours, malgré le temps passé. Malgré les autres cadavres vu, le sang dont il s’était retrouvé couvert depuis qu’il avait atterri chez les russes.

La voiture tourne sur un parking à l’arrière d’un entrepôt, ou en tout cas quelque chose qui s’en approche, avec une porte de service pour seule issue, une chaîne pour bloquer l’accès aux visiteurs curieux. La voiture garée, Mallory récupère la cisaille dans le coffre ou les affaires d’investigations paranormales d’Aloy sont entassées, prêt à faire sa part du job, ouvrir la porte.  «T’es prête ?» qu’il demande pour briser le silence laissé par la nuit. Au milieu du tas d’affaires, la spirit box, machine de l’enfer qui déclenche une mine boudeuse sur le visage du junkie. «Si tu pouvais oublier ça dans le coffre ça m’arrangerait. » qu’il ronchonne, pas très fan du bruit que la machine déclenche à chaque investigation. Pourtant il était prêt à sacrifier ses tympans, si entendu un son sur cette machine du diable pouvait lui faire plaisir… Tout comme allonger son casier judiciaire en entrant par effraction dans des lieux interdits. La cisaille à la main il se prépare à faire justement sa part du job, ouvrir la porte métallique rouillée qu’il ouvre dans un crissement métallique digne d’un lieu hanté. Pourtant à l’intérieur, l'entrepôt semble garni et l’odeur de bouffe pour animaux remplit les narines. «T’es sure que c’est abandonné ?» qu’il demande, pas si certain que ça.  

(c) oxymort

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sans faction
Aloy Bennet
BLAZE : bandersnatch
CREDITS : Saaya (av), mallo love (aes)
FACE : lily james
DOLLARS : 1600
SACRIFICES : 30
PORTRAIT : we're here for the cult stuff (aloy) 73t7
ANNEES : (vingt-neuf ans), elle effleure la trentaine alors que son visage rayonne encore d'innocence juvénile.
CŒUR : (célibataire), éternellement et désespérément une romantique dans l'âme.
RÉINCARNATION : (humaine), n'a nullement conscience de ce qu'il se passe à arcadia.
TALENT(S) : (fouineuse) professionnelle, (occultiste) autoproclamée.
FACTION : (aucune), elle navigue au gré de ses envies sans se douter de quoi que ce soit.
OCCUPATION : (vendeuse) au black pearl, une boutique ésotérique. (journaliste) paranormale indépendante, écrit pour un blog. (ghost hunter), officieusement, arpente les lieux dits "hantés".
TALON(S) D'ACHILLE : mallory, ghost son chien, nell sa soeur.
JUKEBOX : the house of rising sun
RUNNING GUN BLUES : we're here for the cult stuff (aloy) XdXkfE8y_o
sans faction
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we're here for the cult stuff (aloy) - Sam 17 Oct - 11:03




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◊ ◊ ◊

« Vous êtes sûr ? Je veux dire, nous avons d’autres ouvrages spécialisés qui conviendraient plus à… » Aloy analyse son vis-à-vis de haut en bas. Il n’est pas bon pour les affaires de refuser une vente, mais il y a des limites déontologiques à ne pas dépasser, ce que son client était justement en train de faire. D’ailleurs, qui avait commandé ce recueil de philtres d’amour ? Elle aurait deux mots à dire à son employeur concernant ce genre d’achats, sachant que les plus pratiquants des occultes ne s’amusent ainsi jamais à lancer des love spells. Une règle d’or dans ce genre de milieu : on respecte le libre arbitre de chacun. Aimer et posséder sont deux notions très distinctes et l’utilisation d’une quelconque magie pour arriver à ses fins provoque bien plus de mauvais que de bon. Autant elle pouvait comprendre le désespoir de certaines personnes, autant elle ne pouvait accepter de pousser au vice (et à la catastrophe) d’innocentes personnes. « … vos problèmes. » achève-t-elle avec un sourire. Voyant la nuit tomber et son heure de fin de service approcher, la blonde entraîne le client vers l’étagère des ustensiles (uniquement éclairé de bougies, comme toute la boutique depuis le début du blackout), pour y dénicher une petite boîte dans laquelle elle empile plusieurs éléments exposés sur l’étagère : elle n’a pas le temps de rêvasser à tout expliquer, elle a des plans pour ce soir. Se retournant vers l’homme une dernière fois, elle lui tend la boîte et sort son sourire commercial : « Rose quartz, sel d’Himalaya, bougies roses et rouges, pétales de rose, lavande et huile d’orange. Le tout dans une petite fiole, à garder dans un coin. » Lui avait-elle dit qu’il s’agissait plus d’une spell jar pour l’amour de soi ? Non, mais après tout, elle l’avait vendue. Elle jette un coup d’oeil à l’horloge et lâche un couinement, courant derrière le comptoir : «Je suis désolée, nous allons bientôt fermer ! » La voilà qui se change en même temps qu’elle récupère la monnaie, d’une main elle enlève le tablier, de l’autre elle compte le moindre centime, puis elle entraine le client dans le noir alors qu’elle souffle sur toute les bougies et clos la porte. Dans la précipitation, elle en oublie même son sac, l’obligeant à rentrer et à ressortir en vitesse : elle doit rejoindre Mallory et plus vite que ça ! D’ailleurs, la voiture est déjà dans l’allée, en avant pour de nouvelles aventures…

« Je crois que c’est à droite… Non, non, à gauche ! » Un sens de l’orientation hors pair pour la vendeuse ayant maintenant raccroché sa tenue pour ne plus être qu’une chasseuse de fantômes (talentueuse qui plus est). Jamais épuisée, jamais fatiguée. La blonde se révèle être une compagnie fatigante pour ceux qui ne savent plus où puiser de l’énergie. Mais là, à l’instant T, coincée dans cette petite voiture aux côtés de son colocataire, en route vers des lieux inexplorés (et incroyablement dérangeants), elle ne pouvait pas être plus heureuse. La carte est dessinée grossièrement, les informations gribouillées à côté ne laissent pas le loisir d’avoir un itinéraire clair mais peu importe, ils trouveraient leur chemin comme toujours. Elle fredonne, dodelinant de la tête, parcourant les notes dans son fidèle carnet blindé d’informations diverses sur les différents esprits qu’ils pouvaient rencontrer.

La voiture s’arrêter finalement, face à l’entrepôt qu’ils avaient pour objectif d’explorer. S’extirpant du véhicule, la blonde approche de la porte gardée par une chaîne, observe les environs avant de retourner vers le coffre où est entassé toutes les affaires nécessaires. « Toujours prête !» Il se saisit de la pince coupante tandis qu’elle fouille dans son matériel d’investigations : il est sûr qu’elle ne pourra pas emporter la totalité de son équipement, néanmoins elle fait une petite sélection en emportant son thermomètre et ses doigts effleurent à peine la spirit box que Mallory verbalise son opposition face à cette petite machine, Aloy glapit : « Tu n’es quand même pas sérieux ?! » La spirit box, c’est quand même essentiel, on ne plaisante pas avec ça ! « Je suis certaine que ça va être blindé d'esprits. Il paraît qu'il s'est passé plein de choses ici depuis que les activités commerciales ont été stoppées. » Des sacrifices sataniques ? Qui sait ?

Une fois à l’intérieur, les narines du duo est attaqué par une odeur de nourriture pour animaux, quelque chose qui semble frais et non pas en décomposition comme pourrait le laisser croire l’environnement. Lançant un regard plein d’interrogations à Mallory, la blonde répond : « Eh bien, d’après mes recherches il ne devrait rien y avoir… » Ses yeux s’illuminent d’un coup : « Un fantôme d’animal ?! Oh, je n’en ai encore jamais croisé !! » Revigorée par cette idée et bien loin d’imaginer un quelconque danger, la chasseuse s’enfonce dans l’entrepôt, thermomètre d'une main pour repérer une pièce plus froide que les autres et un lecteur EMF de l’autre pour les champs magnétiques. La lampe accrochée sur son épaule éclaire les lieux et confirme que rien n’a vraiment l’air abandonné à l’intérieur… D’ailleurs, à mesure qu’elle progresse, un grand "pouic" se fait entendre, lui faisant lâcher un cri et manque de la faire tomber. « Un signe ? Montre toi ! » Ah non, il ne s’agit que d’une balle de jouet pour chien. Elle se tourne vers Mallory, sans doute alerté par son cri : « Hmm… Fausse alerte ? » Si elle avait pu avoir une auréole, elle serait en train de briller comme une couronne lumineuse sur ses vagues blondes. « Hmm, en tout cas, la température reste stable et l’EMF ne montre rien… » Et d’un coup, alors que le silence était retombé, c’est comme un gémissement canin qui s’élève dans le désert de l’entrepôt, attirant l’attention d’Aloy vers une autre pièce de l’entrepôt, où des cages s’alignent. Les premières près de la porte sont vides, mais le son vient bien d’ici. « Esprit es-tu là ? Je viens en amie ! » Tentative désespérée. « Ouaf ?» Ouais non.  

(c) oxymort

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