AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Such a shame [pv - Winston MacCarthy]

 :: - ARCADIA - :: downtown :: arcadia hospital
vox populi
Andrea Nucci
BLAZE : Epic
CREDITS : Epic
FACE : Riccardo Scamarcio
DOLLARS : 1912
SACRIFICES : 69
PORTRAIT : Such a shame [pv - Winston MacCarthy] Efb996bb5fa95676007f76c2c5d12beb
ANNEES : 40 ans
CŒUR : La bague du veuf éploré qu'il n'a jamais été
RÉINCARNATION : Thanatos, Vaincu, dieu des morts du panthéon grec
TALENT(S) : Nécromancie, le réveil des morts qui n'en font qu'à leur tête
FACTION : Espion chez les Vox Populi pour le compte des Obscuri
OCCUPATION : Médecin légiste qui taille les mort (et les vivants, aussi)
GENÈSE : Stade 1 qui connait son nom, mais n'en sait guère plus
TALON(S) D'ACHILLE : Les bruits et les odeurs, c'est un homme délicat. Le soleil, aussi, qui lui tape sur le système et lui donne une bonne excuse pour se cacher derrière ses lunettes noires.
JUKEBOX : Fire - Barns Courtney ; Casualties of War - Gossip ; Manhattan - Luke
vox populi
Such a shame [pv - Winston MacCarthy] Empty
Such a shame [pv - Winston MacCarthy] - Mar 3 Nov - 14:33


Such a shame
Entre ses doigts, le scalpel froid. Il serre, serre, serre jusqu’à s’en faire mal. Un drôle de goût sur la langue. Mélange âpre, de fer et de travail mal fait. Andrea grogne comme la bête qu’il n’est pas. Il a besoin d’air, de sortir de cet enfer qui est le sien, de ces ombres qui remuent au bord de son champ de vision. Il a besoin de soleil, lui qui n’aime pas la lumière. Alors, il lâche. Le scalpel cliquette au fond du plateau d’aluminium. Il prend une grande inspiration, se gorge de l’odeur désagréable de la mort qui gratte le fond de son palais et se coince dans sa gorge. Les yeux glissent sur les murs unis, les spots clairs. Puis il se détourne et frotte ses mains sales sur sa blouse blanche.

Derrière lui, le scalpel cliquette au fond du plateau d’aluminium.

Andrea pivote sur ses talons. Les iris bleus détaillent le laboratoire, les tables, les outils. Il cherche un signe de l’intrus, de celui qui ose le déranger dans son antre, dans le seul endroit, au monde, où il peut enfin avoir la paix.

Le silence lui répond qu’il n’y a que lui et la folie.

Alors, il grogne, encore, et défait les boutons de sa blouse blanche. Andrea entend les ombres bouger, murmurer, ricaner dans son dos. Il sait que c’est faux. Il ne veut plus se retourner sur des doigts qui n’existent pas, qui se tendent vers ses épaules pour l’attirer dans les ténèbres, l’emmener au loin, très loin des autres humains. Il pourrait presque se laisser tenter. La haine est une chaleur agréable, au fond de son ventre. Elle fait battre son sang, bourdonne à ses oreilles et lui promet monts et merveille. Mais il n’est pas encore temps.

Le légiste échappe à son antre. La porte bat derrière lui, deux fois. Deux battements qui lui donnent, soudain, envie de faire demi-tour, de retourner auprès de ses cadavres, de les titiller du bout des doigts et de leur ordonner de se lever, de revenir hanter le monde et former son armée.

Quelle armée ?

Les mains se plongent dans les poches, tandis que la lèvre se lève sur les dents blanches. Un petit bruit de la langue vient désapprouver les rumeurs, dans le couloir. Non, il ne retournera pas sous terre. Non, il ne plantera pas son scalpel dans la chair. Même s’il en a très envie. Andrea préfère rejoindre la surface, la lumière du soleil, le monde des vivants pour ne pas se perdre dans celui des morts et ne jamais en revenir.

L’Italien sort de l’hôpital, sans un regard pour ses collègues, ni pour les clients. Patients ! entend-il hurler derrière lui, mais Andrea s’en fiche. Il trace sa route jusqu’au parking, jusqu’à un coin d’ombres qui lui va si bien, qui l’accueille à bras ouverts et lui promet un peu de paix. C’est tout ce qu’il demande, lui. Un peu de paix et beaucoup de nicotine.

D’un mouvement précis, habitué, presque professionnel, le légiste sort le zippo de sa poche, fait sauter le bouchon et rouler le briquet entre ses doigts. Les flammes si près de sa peau. La chaleur qui glisse au fond de sa paume. Le rougeoiement de la cigarette et la première bouffée, libératrice, qui emplit ses poumons et qu’il recrache avec douceur. Le briquet retourné, entre ses doigts, est éteint d’un coup de clapet et disparaît.

Andrea goûte à la paix.
Revenir en haut Aller en bas
sans faction
Winston MacCarthy
BLAZE : Pumpkin
CREDITS : Aina
FACE : Winston Duke
DOLLARS : 2089
SACRIFICES : 107
PORTRAIT : Such a shame [pv - Winston MacCarthy] BJltPo
ANNEES : 31 ans
CŒUR : Célibataire
RÉINCARNATION : Eshu, dieu africain de la chance, des imprévus, de la communication.
TALENT(S) : Il ne ressent pas la douleur
OCCUPATION : Assitant social
GENÈSE : Novum qui s'ignore
RUNNING GUN BLUES : trois situations rp en stock
Une baie verte en stock
n'hésitez pas à demander <3
sans faction
Such a shame [pv - Winston MacCarthy] Empty
Such a shame [pv - Winston MacCarthy] - Mar 3 Nov - 23:54


Such a shame
Winston était en train de finir la découpe de sa citrouille. Une belle citrouille, bien découpé, bien faite, parfaite sous toutes les coutures. Il la mit au niveau de ses yeux pour observer son petit sourire perfide et ses yeux malicieux. Il la trouvait … parfaite. Il la posa à côté des six ou sept autres qu’il avait fait à la suite. Toute aussi parfaite. Il se releva. Habiller de son costume de vampire, un costume assez simple pour passer pour juste un costume d’homme un peu trop pompé. Il était déguisé en Dracula, des dents pointus faussement coller à ses gencives.

- Wiwi vient me donner un coup de main !

Lisa appela son frère à l’aide pour l’aider à monter sur un escabeau. Ni une ni deux, l’homme grand et fort enjamba le petit escabeau et se mit à mettre des punaises dans le mur. Il était en train de préparer une grande fête dans le centre social de sa soeur, et il fallait mettre des décorations tout partout pour que tout soit le mieux possible. Il continuait encore à mettre des décorations alors que d’un coup il regarda sa montre. Et finit par écarquiller les yeux.

- Merde ! Lisa, je suis en retard !
- Attends tu n’as pas …

Mais Winston était déjà parti avec le costume pour la fête de ce soir. Lisa haussa les épaules, pour ce qu’elle en savait, Winston pourrait porter un sac que ça lui irait encore. Winston lui dévalé les marches en courant dans la ville. On le regarda étrangement, avec un regard en biais la plupart du temps, mais il n’avait que faire de tout cela. Il s’engouffra dans un bus juste avant que celui ci ne lui taille un short. Il avait l’impression que le bus ne passerait pas à travers l’étroite rue, et qu’ils allaient se retrouver écrabouiller comme dans une scène d’Harry Potter ou le bus s’écrase. Pour se détendre, il se mit à distribuer des bonbons aux personnes à l’intérieur du bus. Cadeau, cadeau. Il sourit en piquant un bonbon à lui-même et en le mangeant rapidement. Il devait se dépêcher pour choper l’homme dont il avait besoin URGEMMENT.

Il sortit en trombe du bus alors qu’il se jeta sur l’accueil du grand bâtiment qu’il avait repéré sur une carte. OK. OK. Google maps, il arriva à la hauteur d’une jeune femme, canine dehors et étrange sourire sur son visage pour être aimable et courtois.

- Excusez moi ! Est ce que le médecin, monsieur … Nucci est ici ?

La jeune femme lui montra rapidement un homme au loin. Winston observa l’étrange spécimen… Au loin, il avait l’impression de voir la version revenu à la vie de Jack dans l’étrange Noel de Monsieur Jack et se fit la réflexion que l’homme devrait venir déguiser à la fête de Lisa, ça serait le clou du spectacle, mais ce n’était pas le temps de tergiverser.

- Vous êtes le docteur médecin légiste Nucci ? J’aurais besoin de votre aide pour refaire une autopsie ! Je pense que vous êtes passé à côté d’un meurtre.

En fait, il ne savait pas si c’était lui ou un autre qui avait fait l’autopsie de son ami des rues, mais ce qui était sur, c’était qu’il avait besoin d’être sur de ce que le légiste avait vu. Son ami ne pouvait pas être mort d’overdose, il le savait. Il avait arrêté tout ça. Winston observa l’inconnu avant de lâcher tout simplement un

- Fuer tue, vous devriez arrêter.

Mais Ta gueule Winston, se dit il à lui même alors qu’il posa les yeux sur la fumée qui sortait du corps de l’homme. Il venait pour lui demander un service, il n’allait tout de même pas commencer à lui dire qu’il ne devait pas fumer … Si ? Il préféra pensait à quelque chose de plus joyeux alors qu’il posa à nouveau les yeux sur son futur squelettique nouvelle ami.

- Je pense qu’une autopsie a été fait avec les pieds, mon ami n’est pas mort d’une overdose, on l’a assassiné !
Revenir en haut Aller en bas
vox populi
Andrea Nucci
BLAZE : Epic
CREDITS : Epic
FACE : Riccardo Scamarcio
DOLLARS : 1912
SACRIFICES : 69
PORTRAIT : Such a shame [pv - Winston MacCarthy] Efb996bb5fa95676007f76c2c5d12beb
ANNEES : 40 ans
CŒUR : La bague du veuf éploré qu'il n'a jamais été
RÉINCARNATION : Thanatos, Vaincu, dieu des morts du panthéon grec
TALENT(S) : Nécromancie, le réveil des morts qui n'en font qu'à leur tête
FACTION : Espion chez les Vox Populi pour le compte des Obscuri
OCCUPATION : Médecin légiste qui taille les mort (et les vivants, aussi)
GENÈSE : Stade 1 qui connait son nom, mais n'en sait guère plus
TALON(S) D'ACHILLE : Les bruits et les odeurs, c'est un homme délicat. Le soleil, aussi, qui lui tape sur le système et lui donne une bonne excuse pour se cacher derrière ses lunettes noires.
JUKEBOX : Fire - Barns Courtney ; Casualties of War - Gossip ; Manhattan - Luke
vox populi
Such a shame [pv - Winston MacCarthy] Empty
Such a shame [pv - Winston MacCarthy] - Sam 14 Nov - 15:41


Such a shame
La paix. Douce illusion au creux du ventre qui lui promet du repos. Quelques minutes de tranquillité, méritée, loin des murmures glissés à son oreille, des morts qui, soudain, remuent les doigts et se réveillent. Ce n’est arrivé qu’une fois. Une fois de trop. Pendant laquelle la morte a tourné la tête, ouvert ses yeux sans vie et… grincé, à ce stade de pourrissement qui l’empêche de parler. Grincé qu’il est un abruti, qu’il la dérange, qu’elle veut retourner au paradis. Conneries. Le feu des enfers au fond des yeux. Il n’a rien dit. Figé, incapable de bouger, alors que la mort retournait à son état de morte. Lui aussi. Catalepsie inscrite jusque dans la moelle. Des heures entières passées à la fixer.

La fumée glisse sur ses joues, accroche les cils baissés, les sourcils sombres. Andrea profite du silence. La nicotine tient les rumeurs au loin, les rires, les grincements, les insultes et les remarques qu’il est le seul à entendre. Il ne sait pas pourquoi. Il ne se pose pas la question. Il fait, seulement, avec le constat. La nicotine tient les rumeurs au loin. Alors, il tire une nouvelle fois sur sa cigarette, se gonfle de poison et recrache, lentement, cette fumée claire qui empeste si fortement. Andrea est délicat, sensible. Il déteste l’odeur de ses propres cigarettes. Il déteste l’odeur des autres cigarettes. Qu’est-ce qu’il ne déteste pas ?

Le calme emmène les pensées au loin. Ou pas très loin. Sous ses paupières closes, il voit le corps, les détails, la chair tranchée, les hématomes. Le pouce enfoncé entre les sourcils, il se masse, réfléchit, prend le temps d’analyser, de comprendre, de deviner ce qu’il s’est passé. Il sent, au fond de lui, un grognement qui s’élève. Un mot qui pointe dans son esprit, autoritaire, imposant, aussi silencieux que bruyant. Ordonne. Il prend une nouvelle bouffée de cigarette.

Dans son coin de parking, il voit le monde. Le monde ne le voit pas. Pas totalement. Il est bien, seul, dans l’ombre. Il observe ceux qui vivent autour de lui. Comme une envie de tous les tuer, de faire couler le sang, de tout faire péter. Andrea se racle la gorge, regarde la cigarette consumée à moitié. Si proche du but. Si proche de retourner travailler. Il le veut autant qu’il n’en a pas envie. Coincé dans ses paradoxes, dans ses contradictions. Alors il reprend une dose de nicotine.

Andrea voit. Il voit avant d’être vu. Mastodonte qui se prend pour un vampire. Dans son coin, le légiste ricane. Un petit ricanement, à peine un tressaillement au coin des lèvres, face à la folie des hommes. Encore un con, se dit-il, un bouffon qui croit que le monde lui appartient. Le respect mort et enterré. Des deux côtés.

Puis le colosse se tourne vers lui. Le doigt pointé de la secrétaire indique le légiste. Il se demande s’il peut le lui couper, le tailler dans la longueur, l’ouvrir pour lui en montrer l’intérieur. Pétasse. Andrea aime ses collègues. Andrea aime la vie. Un instant, le questionnement. Il se demande si l’autre lit dans les esprits, cherche celui qui vient de l’insulter. Elle n’aura qu’à pointer son gros doigt sur le plus antipathique. Ça tombe sur lui.

Bravo.
L’autre fonce sur lui.

La paix. Douce illusion au creux du ventre. Elle explose en éclats. L’agression frappe le légiste. Un sourcil se hausse sur son front, les dents mordillent le pouce de la main qui tient son poison. Il l’insulte, le gros ours, aussi sûrement que s’il venait de lui dire qu’il est un con. Andrea l’est peut-être, au fond.

Va bouffer tes morts, qu’il pense.

† Je ne me trompe jamais, qu’il dit.

Le conseil tombe sur lui comme sur un mort. Par rébellion, Andrea pince la cigarette, entre ses lèvres, inspire tout ce qu’il peut et recrache, doucement, vers l’inconnu dans ses atours de psychopathe.

† Heureusement que le ridicule, non. (Les lèvres s’étirent en un sourire satisfait.) L’hôpital psychiatrique, c’est de l’autre côté.

Un ricanement lui échappe. Il est fier de lui. Ça en fait au moins un pour rigoler. Mais Andrea n’apprécie pas l’intrus. Il n’apprécie jamais les intrus. Encore moins ceux qui lui crachent dessus, affublés d’un vieux costume et de dents pointus. Le légiste est un légiste parfait (au moins) qui ne fait aucune erreur. Il voit tout. Il n’oublie rien. Il n’aime pas l’accusation. Il aime encore moins qu’on se paie sa tronche. Fumer tue ? Traverser la rue, également, et pourtant…

† Ce n’était pas moi, avoue-t-il, de but en blanc, ses yeux bleus fixés sur l’inconnu. Je n’ai pas eu d’overdose depuis un mois.

Mensonge au bout des lèvres pour se donner du mérite. Ses mots ont l’accent de l’arrogance, du mépris envers des collègues qui ne s’occupent que des petites affaires, des choses sans importance. Il n’a, quoi qu’il en soit, pas vu passer d’overdose depuis deux semaines, minimum. Concentré sur d’autres affaires.

† Nom, prénom, âge, profession. Donne-moi les détails si tu veux que je vérifie ou ne me fais pas perdre mon temps. (Alors qu’il glande le temps d’une cigarette, oui.) Qu’est-ce qui te fait croire qu’il a été assassiné ?

La question lui échappe et il ne peut plus la retenir. Il n’a pas envie de s’y intéresser. Il n’a pas envie de lui parler. Il n’a pas envie d’être dehors, avec lui. Il n’a pas envie du soleil qui lui tape sur le système. Il n’a pas envie.

Mais il demande quand même. La conscience professionnelle piquée au vif. L’arrogance titillée, l’ego caressé. S’il peut prouver qu’il est plus fort que les collègues, Andrea ne marche plus, il fonce. Tête baissée, sans regarder. Ou presque sans regarder. Il n’a pas envie, non plus, de se confronter à la montagne qui lui fait face. Un minimum de lucidité.
Revenir en haut Aller en bas
sans faction
Winston MacCarthy
BLAZE : Pumpkin
CREDITS : Aina
FACE : Winston Duke
DOLLARS : 2089
SACRIFICES : 107
PORTRAIT : Such a shame [pv - Winston MacCarthy] BJltPo
ANNEES : 31 ans
CŒUR : Célibataire
RÉINCARNATION : Eshu, dieu africain de la chance, des imprévus, de la communication.
TALENT(S) : Il ne ressent pas la douleur
OCCUPATION : Assitant social
GENÈSE : Novum qui s'ignore
RUNNING GUN BLUES : trois situations rp en stock
Une baie verte en stock
n'hésitez pas à demander <3
sans faction
Such a shame [pv - Winston MacCarthy] Empty
Such a shame [pv - Winston MacCarthy] - Mer 25 Nov - 15:23


Such a shame
Winston n’avait pas envie que le monde le prenne pour un fou, mais si le monde voulait le prendre pour un fou tant pis. Sa propre contradiction envolait par un haussement d’épaule face à tout ce que les gens pouvaient lui dire. Il n’avait pas eu le temps de se changer, et il n’en avait pas l’envie. Le prendre pour un fou n’était pas une bonne idée pour ne pas être enfermer, mais il suffirait qu’il l’explique et tout rentrerais dans l’ordre.

Winston l’écouta dire qu’il ne se trompait jamais. Peut être. Pas impossible. Plausible. Il y avait de la vérité dans l’affirmation donner avec l’aplomb d’un gouverneur mais Winston ne pouvait le croire sur parole. Tout le monde se trompe au moins une fois. Cela faisait partit de la triste réalité du monde. Il ne répondit rien alors qu’il resta juste en apnée le temps que la fumée passe et aille s’écraser ailleurs que dans ses poumons.

- Je me prépare pour Halloween. Et en effet, le ridicule ne tue pas. Pour ça il faudrait en avoir à faire ce que les autres pensent.

Ce qu’il pensait réellement. Même s’il n’avait pas envie qu’on l’amène voir un psy pour sa tenue, il continuerait à ne pas voir le problème d’un accoutrement comme le sien. Après tout, c’était Halloween bon dieu de bon soir. Ou presque … ça arrivait… il ne savait plus mais n’avait plus envie de réfléchir sur la date du jour. Quand l’homme lui avoua qu’il n’avait pas eu d’overdose depuis un moins, il lâcha un :

- Merde, putain.

Qui n’était pas du tout destiner pour l’homme. Il avait dit ne pas faire d’erreur, alors il voyait mal maintenant mentir pour le plaisir. Winston fit une grimace, le genre de grimace que l’on fait quand quelque chose nous chiffonne… Il était pourtant le légiste du coin….; et il n’avait pas appris le nom de famille de l’homme par l’opération du sainte esprit… C’était écrit dans le dossier. Le temps de réfléchir, l’homme avait repris la parole.

- Shawn, Oliver, 45 ans, SDF.

Il avait donné les informations comme il les avait demandé. Il n’avait pas réfléchit bien plus. Il n’avait pas de profession pour le moment… et il n’était qu’un SDF dont personne n’avait eu l’envie de faire plus de recherches sur sa mort. Winston n’avait même pas eu le droit de voir le corps car « il n’appartenait pas à la famille » et il n’avait pas eu le temps de dire quoi que ce soit, de défendre son point de vue, qu’il avait été enterré.

- Il a été retrouvé dans un hangar désinfecté selon les informations que j’ai eu. Il aurait fait une overdose. Il a des antécédents. Il prenait de la drogue avant. Mais maintenant il est clean… il était clean. Il ne touchait plus à ça. Il m’avait dit avoir trouvé un travail pour un homme et qu’il était content. Je ne peux pas croire à une overdose.

Et les pires scénarios avaient été émis dans sa tête. Il avait été enterré. Personne ne pensait que quiconque dirait quoi que ce soit sur la cause de la mort. Mais Winston si. Winston savait qu’il avait raison. Et ce n’était pas demain la veille qu’il laisserait une intuition aussi forte dans le placard. Il y avait plus à savoir, et il allait découvrir tout ça… avec ou sans l’homme en face de lui…. Mais avec ça serait mieux.

Revenir en haut Aller en bas
vox populi
Andrea Nucci
BLAZE : Epic
CREDITS : Epic
FACE : Riccardo Scamarcio
DOLLARS : 1912
SACRIFICES : 69
PORTRAIT : Such a shame [pv - Winston MacCarthy] Efb996bb5fa95676007f76c2c5d12beb
ANNEES : 40 ans
CŒUR : La bague du veuf éploré qu'il n'a jamais été
RÉINCARNATION : Thanatos, Vaincu, dieu des morts du panthéon grec
TALENT(S) : Nécromancie, le réveil des morts qui n'en font qu'à leur tête
FACTION : Espion chez les Vox Populi pour le compte des Obscuri
OCCUPATION : Médecin légiste qui taille les mort (et les vivants, aussi)
GENÈSE : Stade 1 qui connait son nom, mais n'en sait guère plus
TALON(S) D'ACHILLE : Les bruits et les odeurs, c'est un homme délicat. Le soleil, aussi, qui lui tape sur le système et lui donne une bonne excuse pour se cacher derrière ses lunettes noires.
JUKEBOX : Fire - Barns Courtney ; Casualties of War - Gossip ; Manhattan - Luke
vox populi
Such a shame [pv - Winston MacCarthy] Empty
Such a shame [pv - Winston MacCarthy] - Dim 29 Nov - 12:37


Such a shame
Nicotine au bord des lèvres. Andrea crache un peu, sans aucune considération pour le colosse qui lui fait face. Il cherche, sur le visage de l’autre, ce qu’il doit comprendre, ce qui peut bien être son problème. Déranger le légiste pendant sa pause. Mauvaise idée qui a pointé son nez dans son cerveau. L’Italien préfère la paix, le calme, le silence. Loin des mots des vivants, des ordres, des insultes voilées ou directes. Il a assez à faire avec ses voix intérieures. Mais la paix, c’est trop demander au monde.

Sourcil dressé, le regard qui en dit long. Qu’est-ce que tu veux que ça me foute… Question posée contre ses dents, sans la prononcer. Il ne lui a pas demandé sa vie, s’en balance sévère de savoir qu’il se prépare pour une fête moisie. Andrea n’aime pas Halloween. Andrea n’aime pas Noël. Andrea n’aime aucune fête. Ne pas compter sur lui pour distribuer des bonbons aux enfants, c’est mieux.

Le brun n’arrive pas à saisir s’il est profondément idiot ou complètement désespéré. Mélange des deux, peut-être. Chose qui ne lui plaît pas. Il coince son mégot entre ses dents, tire une longue bouffée et recrache sur le vampire. Fumer tue, l’abruti. Sourire mauvais sur les lèvres. Un trait d’esprit, par-dessus la folie : ne pas s’inquiéter des autres, faire ce qu’il veut. Ça plaît à Andrea. Dans la limite où ça n’empiète pas sur son besoin de paix. Ce qui est le cas.

† Dis ça aux flics.

Un grand Noir affublé de dents de vampire et d’un accoutrement tiré d’un mauvais film ? Andrea ne lui donne pas dix minutes pour se faire arrêter, fouiller, mépriser par la racaille en uniforme. La gâchette facile, aux États-Unis. Le légiste se fera un plaisir de dépecer celui-ci pour déterminer que la police a bien fait. Légitime défense, messieurs les policiers, substances illicites et folie bien assumée.

Tss. La langue qui claque sur le palais. Les insultes se posent dans son oreille et son regard se voile de plus de mépris. Si, si, c’est possible. Andrea n’aime pas être la victime collatérale d’une colère qui le dépasse. Pas son problème. Peu lui importe que l’autre soit mort d’une overdose ou d’un coup de trop en plein ventre. Il est crevé, c’est tout ce qui compte. Un fou de moins sur Terre. Rendez-vous en enfer.

Andrea note, malgré lui, les informations données par l’inconnu. Aucun Shawn Oliver dans ses souvenirs. Il reste persuadé que cette histoire n’est pas pour lui, rien à voir, il n’a pas envie. Pourtant, ses yeux bleus glissent vers le grand Noir, se demandent ce qu’il pense obtenir. Sans corps, pas d’autopsie.

De justesse, le légiste se retient de se moquer. Les informations du mort, pas les tiennes. Mais son regard tombe sur les épaules, les bras, la puissance des muscles sous le costume ridicule. Il ne veut pas s’en prendre une. Lâche, il recule. Il garde sa mauvaise humeur pour lui, l’envie de cracher bien cachée derrière son mutisme.

† Où est le corps ?

Le mégot grésille, entre ses doigts, et Andrea le jette à terre. Il l’écrase du bout du pied, réfléchit. Les informations ne jouent pas en la faveur du mort. Le brun a très envie de lui dire de se faire une raison. Les drogués replongent tous, sans exception. Pessimisme qui ne le lâche jamais.

† Quel travail ? Quel homme ? Pourquoi s’en prendre à un SDF, ancien camé ?

Le ton froid cache mal l’intérêt du légiste. Il n’a pas l’impression que l’autre commence son enquête du bon côté. Doit-il emmerder un médecin pour regarder le corps ou assembler des preuves d’une mort suspecte avant que le monde n’accepte de recommencer une autopsie ? Andrea ne veut pas perdre son temps sur cette affaire si, au bout, il ne peut pas poser les doigts sur le mort.

† Comment ça se démerde, un SDF, pour trouver un travail ? Tu devrais plutôt commencer par là, si tu veux réussir à quoi que ce soit.

Au fond, Andrea a très envie de passer son scalpel sur la chair du mort. Car il sent que l’histoire est viciée, que le rapport a été modifié. Et il sait de quoi il parle, le légiste, connu au sein de ses mafias pour son professionnalisme qui laisse à désirer. Rapports tronqués, conclusions hâtives, disparitions des preuves. Andrea n’a aucune conscience professionnelle.

† Viens. (Il s’échappe de son coin d’ombre pour revenir vers l’hôpital et cette pétasse qui l’a dénoncé.) Badge.

L’Italien tend la main vers la secrétaire qui le fixe de ses gros yeux globuleux. La lèvre qui se dresse sur ses dents blanches, dégoûtée, lui donne un faux air autoritaire. Andrea sait y faire. Elle ne proteste pas, se contente d’accéder à son désir et de tendre un badge à celui qui l’accompagne. Un laisser-passer, en somme, pour que personne ne vienne les faire chier. Évidemment, le brun ne prend pas l’objet qui ne lui est pas destiné et se contente de tourner les talons pour se diriger vers son coin à lui de l’hôpital, là où il a presque la paix. Quelques collègues, comme des cailloux coincés dans ses pompes. Rien de bien dangereux. Des moustiques à chasser d'un coup de main.
Revenir en haut Aller en bas
sans faction
Winston MacCarthy
BLAZE : Pumpkin
CREDITS : Aina
FACE : Winston Duke
DOLLARS : 2089
SACRIFICES : 107
PORTRAIT : Such a shame [pv - Winston MacCarthy] BJltPo
ANNEES : 31 ans
CŒUR : Célibataire
RÉINCARNATION : Eshu, dieu africain de la chance, des imprévus, de la communication.
TALENT(S) : Il ne ressent pas la douleur
OCCUPATION : Assitant social
GENÈSE : Novum qui s'ignore
RUNNING GUN BLUES : trois situations rp en stock
Une baie verte en stock
n'hésitez pas à demander <3
sans faction
Such a shame [pv - Winston MacCarthy] Empty
Such a shame [pv - Winston MacCarthy] - Mar 8 Déc - 13:24


Such a shame
Winston eu une image nette … une image claire qui se dessina en observant son interlocuteur … le mec avait un balai dans le ****. L’image était si nette qu’elle fut même censuré à l’intérieur même de son esprit. Il voulait ne pas avoir envie de se crever les yeux après cette entrevue tout de même. Bref… pour le moment, le mec lui taper sur le système, lui et sa fumée qu’il voudrait bien écrabouiller.

Mais il n’en fit rien. Parce qu’il faisait parti de ses gens très zens qui ne tapaient pas les autres pour un peu de fumée dans la tête. Winston, malgré sa grande tolérance à tout, savait que les flics le taperaient avant et l’écouteraient après, ce n’était pas un cliché, c’était un fait … établit et connu de tous mais avec la vie dure… Il ne savait pas s’il devait entendre une menace ou non… et pour éviter de se prendre la tête, il décida que non.

- le corps a été enterré.

Il avait été enterré dans un cercueil bas de gamme, dans une place du cimetière où l’on mettait tous les exilés de la vie, les personnes qui ne nous intéressent plus. Il avait été mis au fond du fond, là où personne ne venait jamais changer les fleurs. Si Winston ne pensait pas qu’il existe une vie après la mort, et le fait qu’un corps était qu’un corps, il ne pouvait pas supporter qu’on ne punisse pas son meurtre, c’est tout.

- Je ne sais pas, il devait me le dire ensuite. Apparement, c’était coursier, quelque chose comme ça parce qu’il m’avait demandé si je pourrais l’aider à trouver un vélo pour le début. Je ne sais pas qui était l’homme. Et pourquoi s’en prendre à quelqu’un en règle général ? Mon ami mérite la justice SDF ou ancien camé.

Et c’était la vérité. Tout le monde mérite la justice, même les anciens camés. Winston savait que l’homme avait voulu sortir des rues, sortir de la peine de la solitude et de tout ça … il ne pouvait pas croire qu’il se soit remit à la drogue. Il savait qu’il y avait quelque chose de plus, et il comptait bien décortiquer cette affaire.

- Je sais comment ça se démerde, c’est le bouche à oreille, c’est des bouts de papier échangé dans les camps. Je ne sais pas comment il en a eu vent, personne dans ses alentours ne le savaient ou n’avaient eu vent d’une opportunité. C’est une impasse, mais je suis sur que c’est ça qui l’a précipité dans la mort, pas la drogue.

On pourrait lui donner toutes les analyses du monde pour dire qu’il avait de la drogue dans le sang, Winston continuerait de dire que ce n’était pas pris de son plein gré, et continuerait de défendre la justice. Il l’avait suivi docilement alors qu’il eu le droit à un badge. Ok. Chelou mais ok. L’homme avait son balai semblait au moins être intéressé par le mystère proposé.

Il fit un sourire pour remercier la jeune femme alors que ses yeux se posèrent autour de lui. Lui dans la tranquillité de sa gentillesse, souriait et faisait des signes de main pour saluer les gens alors qu’il continuait de suivre son balai préféré. Oui, son surnom était maintenant accepté alors qu’il sourit à une femme ayant écarquillé les yeux devant son accoutrement. Nouveau sourire dévoilant ses dents. La jeune femme rougit et partit plus loin.

- Tu veux qu’on aille où en réalité ? Si quelqu’un d’ici a menti on risque de se retrouver en première ligne de mire.

Pour Winston pas de soucis, il avait l’habitude d’être en pleine guerre ouverte avec x ou y ennemis …. Mais pour l’étrange monsieur en face de lui, c’était autre chose. Il ne voulait pas non plus que son aide devienne une victime de plus… quoi qu’au moins ça aura le mérite de prouver qu’il avait raison …  

Revenir en haut Aller en bas
vox populi
Andrea Nucci
BLAZE : Epic
CREDITS : Epic
FACE : Riccardo Scamarcio
DOLLARS : 1912
SACRIFICES : 69
PORTRAIT : Such a shame [pv - Winston MacCarthy] Efb996bb5fa95676007f76c2c5d12beb
ANNEES : 40 ans
CŒUR : La bague du veuf éploré qu'il n'a jamais été
RÉINCARNATION : Thanatos, Vaincu, dieu des morts du panthéon grec
TALENT(S) : Nécromancie, le réveil des morts qui n'en font qu'à leur tête
FACTION : Espion chez les Vox Populi pour le compte des Obscuri
OCCUPATION : Médecin légiste qui taille les mort (et les vivants, aussi)
GENÈSE : Stade 1 qui connait son nom, mais n'en sait guère plus
TALON(S) D'ACHILLE : Les bruits et les odeurs, c'est un homme délicat. Le soleil, aussi, qui lui tape sur le système et lui donne une bonne excuse pour se cacher derrière ses lunettes noires.
JUKEBOX : Fire - Barns Courtney ; Casualties of War - Gossip ; Manhattan - Luke
vox populi
Such a shame [pv - Winston MacCarthy] Empty
Such a shame [pv - Winston MacCarthy] - Ven 8 Jan - 10:29


Such a shame
Comme une tache d’encre en plein milieu de la page. Une censure malvenue qui dissimule les faits, leur interdit de comprendre les pourquoi, les comment, les enjeux de toute cette histoire. Andrea sait qu’il doit creuser, gratter les chairs pour dénicher les secrets, comprendre ce qu’il a pu se passer. Au fond, il s’en tape. Éperdument. Profondément. Peu lui importe que le camé soit mort drogué ou tabassé. Il ne veut pas justice pour un inconnu. Les morts sont morts, point. Ça ne fait aucune différence. Andrea n’a aucun sens de la justice.

Mais il voit, là, l’occasion de prouver qu’il est le meilleur. De fermer les caquets de ses collègues, des insectes qui passent sur sa route. Il balancera, sûrement. Les preuves coincées entre les doigts, le poing levé pour réclamer une sanction. Si on veut tricher, il faut le faire correctement. Détruire les preuves, détruire les témoins. Ceux qui ne le font pas ne méritent rien que le caniveau dont ils sont originaires. Andrea les frappera du talon, s’il le faut, pour les y renvoyer rapidement, les achever et, enfin, s’en débarrasser.

Enterré, la bête a disparu sous leurs pieds, les preuves réduites à néant, bouffées par les vermines. Andrea échappe une grimace qui relève sa lèvre, sur ses dents blanches. Sans corps, que peut-il faire ? Il n’a pas envie de demander de faveur à ses « alliés », à ces bêtes étranges qui tournent en rond, dans les mêmes camps que les siens. Deux drapeaux brandis au-dessus de sa tête.

Les informations de l’autre confortent Andrea dans ses soupçons. Le mort n’est pas mort drogué. Rapport tronqué. Il n’y a que les mafias pour embaucher un SDF comme coursier. Ce qui veut, souvent, signifier livrer de la drogue ou des preuves incriminantes. Des choses que le coursier ne doit pas regarder, mais qu’il ne pourra pas s’empêcher de regarder. Des infos données à des mains mortes avant d’être tuées. Au fond, coursier, c’est synonyme de suicidé, d’accidenté, de mort suspecte.

† Ton ami a surtout fricoté avec les mauvaises personnes. On lui a sûrement pas demandé de livrer des pizzas.

Sans le commanditaire, justice ne sera pas faite. Andrea, lui, s’en tape. Tout ce qu’il veut, c’est le corps. Une nouvelle autopsie pour prouver que les autres ont tort, que la drogue ne l’a pas tuée, ou qu’il a été forcé de l’ingurgiter. Facile à prouver. Andrea est le meilleur de son métier, ici, à Arcadia. Personne ne doute de ça. Pas lui, en tout cas.

† Dans les coins sombres où il n’aurait pas dû traîner, s’il voulait se racheter autant que tu le dis, critique-t-il, sans s’inquiéter de leur amitié. Ton ami a été embauché dans une mafia et il l’a payé de sa vie. C’est presque cliché. Ça arrive tous les jours et tout le monde s’en tape. (Il marque une pause, ses yeux bleus fixés sur le colosse.) Mais personne vient jamais réclamer justice. Ça, c’est nouveau. Ça titille la curiosité.

Une bonne excuse, surtout, pour qu’on lui fiche la paix et se concentrer sur autre chose que la prochaine affaire qu’on pourrait lui donner. Avec le colosse derrière lui, Andrea est sûr que personne ne viendra lui parler. Même s’il se donne des allures de chien méchant, quelques collègues n’ont que ça à faire, apparemment, que venir l’emmerder. Cette fois, il est sûr qu’aucune bouche n’osera s’ouvrir sur son passage.

Avec un badge, l’autre est classé visiteur ou invité et les collègues n’oseront pas les arrêter pour lui demander ce qu’il fout là. Parce qu’il n’est pas censé en avoir le droit. Andrea s’en tamponne, comme de la plupart des choses, dans la vie. Il fait ce qu’il a envie. Ce qui passe par ignorer royalement le grand Noir qui se permet de faire des roucoulades à la secrétaire, plutôt que de se contenter de prendre ce qu’elle lui donne, comme tout bon humain égoïste.

Toute cette histoire a presque forcé Andrea à oublier que l’autre est déguisé. Putain de vampire. Les regards tournés sur eux, il grogne, dans son coin, dans cette barbe qu’il n’a pas. Au moins, personne ne les arrête. On se contente de les mater ou de mater l’autre, surtout. Ce qui lui va. Moins il est vu, mieux il se porte.

† T’as peur de quoi ? (Un sourire mauvais étire ses lèvres.) Que les morts se mettent à bouger ?

Ce qui peut arriver, en vérité, mais Andrea ne peut l’avouer au premier venu. Il n’est pas dieu de la mort pour rien, ce Thanatos qui gratte, sous sa peau, qui susurre à son oreille de plonger les mains dans les viscères et de rire de tous ces morts qui rejoignent sa demeure. Ce qu’il ne fait pas. Un semblant de lucidité, au fond du crâne, au milieu de ses hallucinations.

† On va chercher le dossier de ton… Oliver.

Une porte s’ouvre devant Andrea et le légiste s’y engouffre sans laisser sortir le collègue, de l’autre côté. Rien à foutre, il est prioritaire, l’a toujours été.

† Si tu vomis, tu nettoies.

L’ordre est dit avec un sourire mauvais, à l’idée de ce qui risque d’arriver. Supporter la vision d’un mort, c’est une chose. Supporter une autopsie en direct, pour la première fois de sa vie, en est une autre. Tout le monde vomit, la première fois. C’est impossible de faire autrement. Andrea le sait. Il est presque déçu de n’avoir aucun corps à disséquer. Si tant est que le corps a bien été déposé au cimetière.

† 45 ans… SDF… T’es sûr qu’il est au cimetière ? Viens voir.


Andrea ouvre le passage vers la morgue et les compartiments réfrigérés dans lesquels sont déposés les corps, le temps de l’autopsie, puis de les rendre aux familles. Il se souvient d’un corps inconnu, trouvé par hasard. D’un c’est qui, ce con ? déposé à l’oreille d’un collègue qui a simplement haussé les épaules. L’envie de lui écraser la tête contre une table. Histoire abandonnée avant d’avoir commencée.

Alors, le légiste approche du compartiment, attend que l’autre le rejoigne et ouvre le tiroir. La hausse mortuaire sombre s’ouvre sur un visage endormi. Rendez-vous en enfer. Et le rire grince à ses oreilles seules, mais Andrea l’ignore, ses yeux bleus fixés sur le mort.
Revenir en haut Aller en bas
sans faction
Winston MacCarthy
BLAZE : Pumpkin
CREDITS : Aina
FACE : Winston Duke
DOLLARS : 2089
SACRIFICES : 107
PORTRAIT : Such a shame [pv - Winston MacCarthy] BJltPo
ANNEES : 31 ans
CŒUR : Célibataire
RÉINCARNATION : Eshu, dieu africain de la chance, des imprévus, de la communication.
TALENT(S) : Il ne ressent pas la douleur
OCCUPATION : Assitant social
GENÈSE : Novum qui s'ignore
RUNNING GUN BLUES : trois situations rp en stock
Une baie verte en stock
n'hésitez pas à demander <3
sans faction
Such a shame [pv - Winston MacCarthy] Empty
Such a shame [pv - Winston MacCarthy] - Mer 27 Jan - 21:11


Such a shame
Winston ne savait pas pourquoi … ni comment le dire … mais il avait une impression .. étrange. Encore. Oui. Depuis qu’il avait prit un coup de foudre sur sa tête, il avait souvent des impressions étranges en réalité. Il sentait des … sueurs froides dans son dos, de la chair de poule sur son bras, des alertes dans sa tête, qui lui disait que quelque chose qu’il ne comprenait pas était en train d’avoir lieu. Et là, il y avait quelque chose qu’il ne comprenait pas qui était en train de se passer dans la tête de son interlocuteur. Ses sens en éveil, son sixième sens en alerte, il ne pouvait pas se douter que c’était l’homme en lui-même qui lui faisait ressentir tout cela.

-Mon ami avait besoin d’argent, et je ne peux le blâmer d’avoir voulu essayer.

Il le pensait en tout cas. Il ne pensait pas son ami capable d’accepter de faire « mule ». N’était ce pas le nom que l’on donne aux personnes qui transportent de la drogue ? Non. Il ne pouvait pas croire que son ami ait accepté. S’il avait fait le coursier, c’est qu’on lui avait menti et changé la réalité pour la rendre plus légale. C’était une certitude pour lui.

- Si personne ne vient réclamer justice c’est que tout le monde est c….

Il arrêta sa phrase avant d’être vulgaire. Il pensait réellement que tout le monde était stupide de ne pas réagir face à quelque chose d’aussi grave que l’injustice. Il ne voulait pas lui, devenir le symbole de la justice, ou un fait divers parmi d’autres oubliés. Il ne voulait que la justice pour son ami, et s’outrer que personne ne le fasse autrement. Si tout le monde demandait tout le temps justice, comme ils le méritent, alors peut être qu’on aurait plus besoin de demander justice maintenant ? C’était un monde bien idéal qu’il avait en tête, mais au moins ça lui permettait de garder espoir en ce monde. La vulgarité ravalait, il suivit le médecin légiste. Il observa l’homme et répondit avec un sérieux olympien.

- Vue tout ce que j’ai déjà vu, un mort qui se relève ça risquerait de ne même plus m’étonner.

Cela ne l’étonnerait pas. Il ne précise pas à nouveau que ça ne lui fera pas « peur ». Voir un mort qui se met à marcher, ça avait de quoi faire peur. Mais il arriverait à passer outre. Peut être. Il ne savait pas. Pour lui c’était tellement hypothétique qu’il ne préféra pas y penser plus en profondeur. Il fit un oui de la tête rapidement, alors qu’il parla du dossier. Il fallait trouver le dossier, le rouvrit, trouver la vérité, et le faire manger aux personnes qui lui avait dit de laisser tomber.

Bon le dernier point n’était pas obligatoire, mais il en avait très très envie notre petit Winnie. Bien loin de Winnie l’ourson, il pouvait ressembler un peu plus à un ours enragé.

- je ne vomirais pas.

Il avait été a l’armée. Il avait été une aide pour faire craquer les gens. Pour les torturer … alors il pouvait, sans nul doute, supporter le cadavre d’un homme sur une table d’autopsie. Il pourrait supporter. Il le savait. L’idée qu’un mort vienne à bouger lui revient en mémoire. L’homme avait dit cela sur le coup de la blague, mais il avait toujours cette impression étrange dans sa gorge. Il le suivit et attendit de voir ce que l’homme avait comme idée. Il ouvrit un tiroir. Il se dit rapidement qu’il préférait mourir sans cadavre, pour ne pas a être enfermé dans un tiroir comme tous les autres…

Puis, il voit le visage de l’homme dans la housse mortuaire. Il voit le visage de son ami… et il recule d’un pas. Malgré lui. Il n’avait pas peur. Les morts ne le tétanisent pas … mais voir ses amis morts étaient une autre affaire… Le genre d’affaire qui le prenait aux trippes et qui pourrait enter ses rêves.

- c’est lui.


Dit-il alors qu’il observait son ami, froid et immobile sur le tiroir de la morgue. Il releva les yeux vers l’homme qui avait été son allié jusqu’alors. Il avait l’impression qu’il devrait faire attention. Il l’avait tout de suite trouvé… pouvait il avoir su quelque chose et ne pas vouloir le dire ? Il n’aimerait pas que son allié se transforme en ennemi, mais ça ne serait malheureusement pas la première fois.

- C’est bien lui. Qu’est ce qu’il se passe ? Il a été enterré normalement. Je l’ai vu avoir son corps être mis en terre. J’ai jeté des fleurs sur ce putain de cercueil.

La vulgarité sortit de nulle part. La vulgarité qui n’était autre que son échappatoire pour ne pas se faire des films dans sa tête. Son ami était là. Pas enterré à sa place dans un coin du cimetière. Son ami avait le visage tuméfié par les coups, mais rester reconnaissable. Qu’importe ce qui s’était passé, il avait besoin de l’aide de l’étrange médecin légiste pour en apprendre plus.

- Pourquoi et comment un légiste ferait enterrer le mauvais cadavre ?

Il essayait d’avoir l’air sur de lui. Il essayait d’avoir l’air prêt à en découdre, pour ne pas penser à son ami mort à hauteur de ses doigts. Il aurait du venir avec lui. Il aurait du faire plus attention. Maintenant il était mort, et rien de ce qu’il pourra faire maintenant ne le ramènera à la vie. Mais il comptait bien faire en sorte qu’il soit enterré, l’âme en paix.

Revenir en haut Aller en bas
Such a shame [pv - Winston MacCarthy] -

Revenir en haut Aller en bas

Such a shame [pv - Winston MacCarthy]

 :: - ARCADIA - :: downtown :: arcadia hospital
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Play with me [pv - Winston MacCarthy]
» Fancy meeting you here ((Winston))
» Crescent moon (Winston)

Sauter vers: