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AKhmar + fight and blood

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AKhmar + fight and blood - Lun 14 Mai - 0:12


FIGHT AND BLOOD
La journée derrière mon comptoir, j'ai accueilli plusieurs clients avec le sourire. Plusieurs tickets ont été vendu, les films érotiques ont la côte dans cet établissement. Les hommes viennent seul pour se faire du bien, tous les employés le savent et personne ne dit rien. Ils payent mon salaire, nos salaires. Je juge en silence, tristesse d'une époque de solitude. Mon travail terminé, je rentre chez moi. Je vais pouvoir quitter ces vêtements que je trouve morne, sans véritable style. Je rentre dans la norme pour mon service, un jeans troué et un t-shirt qui me tient au corps. Sur le trajet du retour, je m'arrête dans un petit restaurant afin de me prendre un plat à emporter ; ce soir, c'est chinois. Un wok, du poulet comme d'habitude. Je m'arrête sur le trajet afin de reprendre mon souffle, saloperie de maladie respiratoire. Deux coups de puff Ventolin et ça va, je m'oblige à le croire alors que je ressens la douleur au niveau de mes poumons. Je ne sais pas comment ça s'est développé, je ne sais pas ce que c'est et les médecins ne peuvent me donner aucune réponse. Je dois vivre avec, et espérer que ça n'empire pas. Seule solution qui m'a été prescrite, ainsi que du Ventolin et quelques remèdes de grand-mère qui m'ont donné plus de tord qu'autre chose. La dernière fois que j'ai respiré au-dessus d'un bol d'eau bouillante aromatisée à la menthe, je me suis retrouvé à l'hôpital avec un ressort qui respirait à ma place.

Rentré dans mon habitation à la limite insalubre, je mange mes nouilles avec la fourchette en plastique qui m'a été offerte avec le ravier en carton. Une canette de Coca-Cola sur la table, et la solution du « pas de vaisselle » va s'appliquer, encore une fois. Je sais cuisiner, mais je n'aime pas vraiment. Ca met la maison en bordel, et j'ai horreur de ranger. Alors, je tente de mettre le moins de bazar possible. La télévision est allumée, un bruit de fond. Je ne la regarde pas, elle brise le silence et ça me convient parfaitement. Ce soir, je suis de sortie. J'ai entendu parler de combat clandestin dans le quartier industriel. Je vais me rendre là-bas, voir ce qui se passe et sûrement parier sur l'un ou l'autre combattant. J'ai une méthode personnelle pour gagner l'argent pariée, quelque chose qui s'est développé il y a plusieurs mois maintenant. Avant de me rendre là-bas, je vais me changer. Une jupe blanche avec des rayures bleues, un t-shirt rubis. Mes chaussettes blanches m'arrivent sous les genoux tandis que mes Boots homme sont ouvertes, les lacets n'étant pas fait. Mes rastas sont attachées à l'arrière en queue de cheval tandis que quelques unes d'entre-elles ne sont pas retenues par l'élastique. Elles décorent mon crâne, tombant par-ci par-là sans aucun ordre. Elles sont celles qui m'ont échappées et dont je me fou. Un style étrange pour un jeune homme, encore presque adolescent et je m'en contre-fou. Je sais me défendre, et ils savent qu'il ne faut pas vraiment m'ennuyer. Sans être très connu du milieu, certains ont tout de même goûté à mes excès de violence et ils s'en souviennent. La brindille ne se brise pas après quelques coups, loin de là.

Le bus est le moyen de transport que j'utilise principalement. Aujourd'hui, je ne déroge pas à la règle. Transport en commun pris, me voilà dans le quartier industriel. Les gens me regardent, me dévisage et je leur affiche mon plus beau sourire. Aucune honte, je n'en ai aucune. Je vis comme je l'entends et j'emmerde ceux à qui ça ne plaît pas. Il me faut une vingtaine de minutes pour atteindre un vieil entrepôt qui semble abandonné. Le bruit affirme le contraire, il y a de la vie entre ces tôles. J'arrive à l'entrée, je frappe et la porte s'entre-ouvre. On me regarde, me dévisage et ensuite on me laisse entrer. Les débuts furent difficiles dans ce monde, mon frère m'a fait entrer et à présent ils me connaissent. Lui, est décédé et j'ai pris sa place. Un membre d'une mafia, je ne le crie pas sur tous les toits. Il faut me connaître un minimum pour le savoir. Je reste discret, pour mon job au sein de cette dernière.

Une fois à l'intérieur, je peux voir cet amas de personnes. Combats clandestins, l'argent coule à flot lors de ces événements. Les paris sur les combattants se font nombreux, un bar éphémère est également présent. Demain, il n'existera plus. Seuls des cadavres jaugeront le sol ainsi que quelques  flaques de sang mal nettoyées. Je me mets dans l'ambiance, je parie de l'argent que je n'ai pas vraiment. Je payerai suite à quelques triches. Je reste débrouillard pour tout ça. Autour des adversaires que je regarde ce battre, la foule me bouscule. Les cris retentissent, ma voix s'élève à peine dans ce brouhaha. Je tiens quelques billets en main, je parie. L'heure s'écoule, j'aperçois au loin l'amas de muscles que j'ai déjà rencontré. Je ne connais pas son nom, je ne le sais plus. Tout ce que je me souviens de lui, c'est la musculature qu'il arbore et de son sexe que j'ai eu en moi. Plaisir d'une nuit après laquelle je me suis endormi. Il n'est pas devenu ces choses que l'on peut voir dans la glace, des organes retirés et un corps inerte qui pourra être utilisé pour je ne sais quelle saloperie. Je ne veux pas savoir, je ne m'intéresse pas à ce qui se passe après mon intervention.

M'approcher de lui, d'un bond mon bras vient enlacer sa nuque. Un baiser sur sa joue en guise de salutation, je ne sais pas si je l'ai surpris. Un instant plus tard, mes lèvres s'approchent de son oreille afin de pouvoir y glisser quelques mots. « Monsieur muscle, je ne m'attendais pas à te voir ici ! » Se souvient-il de moi ? Autant lui poser la question. « Je ne sais pas si tu te souviens de moi ? Une nuit comme tant d'autres je suppose pour l'Apollon que tu es !? » Un clin d'oeil amusé, une langue qui passe entre mes lèvres, du côté droit. Je me suis retiré, l'ai lâché de mon étreinte presque brutale. « On vient parier ? Ou boire un verre pendant le spectacle ? A moins que tu participes ? » Beaucoup de questions en peu de temps. « Dans tous les cas, tu veux un verre avec moi ? » Cash, peut-être trop.

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