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you played it front, I played it back † (aksim)

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you played it front, I played it back † (aksim) - Dim 18 Mar - 13:50

Aksel & Maks

you played it front, I played it back


Les doigts glissent le long de cette cravate qu’il déteste, cela ne tiendrait qu’à lui il ne la mettrait pas. D’ordinaire il ne l’a pas, et en s’observant dans le miroir il se dit clairement que la porter ce soir reviendrait à renier tout ce qu’il a toujours été entre les murs de cette maison close en définitive peu distinguée. Sous les yeux du chien loup, les sourcils se froncent et la cravate est subitement tirée, presque arrachée. Hors de question qu’il traine en costume. Il troque chemise sombre élégante contre T-shirt aux allures toutes aussi obscures, veste de cuir rapidement enfilée, pistolet d’argent positionné à l’arrière de son pantalon, savamment divulgué aux yeux de potentiels curieux. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, le briquet claque entre ses doigts couverts de cuir, gants qu’il est souvent condamné à porter maintenant. Une allergie qu’on lui a dit. Une putain d’allergie qui a modifié son quotidien et l’a fait plus d’une fois grincer des dents, avant de trouver la solution idéale pour ne pas se retrouver aussi rouge qu’une écrevisse. Le bâton de la mort est délicatement pincé entre ses lèvres et la fumée significative s’éclipse dans les airs de cet appartement aux allures modernes. Bien plus modernes que ce qu’il a toujours connu dans son enfance. La bratva paie plutôt bien, et rares sont ceux qui osent remettre en question ses capacités de chargé de la sécurité. Il en fallait bien un pour veiller au grain. Au moins Maksim jouit-il d’une certaine tranquillité chaque soir et chaque nuit. Les orgasmes et autres sons éloquents ne sont même plus une gêne pour lui. C’est à peine s’il les entend dorénavant. En revanche, les sons de violence et autres cris qui n’ont rien de plaisir lui hérissent les poils de vive colère.

Les semelles claquent contre une flaque d’eau stagnante sous les rayons cinglants des néons rouges. Ashmill s’éveille de nuit, quartier calme en pleine journée, tous les péchés prennent forme une fois le voile obscur levé. Son compagnon d’ombre ne le quitte pas, il aurait beau tenter de grogner ou faire quoi que ce soit, Fraser ne sait que trop bien que l’animal le lui aurait fait payer. Non pas qu’il n’est pas le divin maître, alpha de leur meute à deux, mais Hakon sait avoir son caractère bien trempé et ne démord pas facilement de ses habitues. Qu’à cela ne tienne, le blond s’est donc mis à l’emmener avec lui la majeure partie du temps, et autant dire qu’il est une figure imposante de plus au sein du boudoir, un vif élément qui empêche les plus récalcitrants de trop riposter en cas de rixe ou joute verbale avisée. Cigarette aux lèvres, il avance mains dans les poches jusqu’aux abords de la ruelle jugée malfamée, pousse alors les portes du lieu clos où silhouette dansantes apparaissent déjà derrière les vitres opaques aux couleurs rouges sang. Une salutation russe plus tard à l’attention de la macrelle avec qui il ne compte pas se disputer ce soir, il laisse son chien prendre sa place dans son coin attitrer derrière le comptoir et file déjà faire son tour d’inspection, doigts tirant sur le bâton fumant pour déposer les cendres dans l’endroit prévu à cet effet. « Tu es de charmante humeur Mariya à ce que je vois. ». Un grondement de gorge s’échappe de ladite Mariya avant que cette dernière ne force un large et profond sourire. « Tu n’as pas idée mon poussin. ». Tirant une nouvelle bouffée de nicotine qu’il lui souffle presque au visage, un sourire en coin le surprend à apparaître à la commissure de ses lippes. « Je te l’ai déjà dit, je n’ai rien d’un poussin. ». Il en est même bien loin. Trop loin.

Les minutes s’effritent tandis qu’il circule dans les couloirs sombres et rougeoyants. Le petit salon se remplit pour ceux qui sont bien plus prompt aux affaires en public, tandis que discrètement, les chambres se ferment à l’étage. Les yeux vairons observent sans vraiment voir, spectacle ambulant qui ne l’intéresse guère. Il procède ainsi de cette manière pendant de longues secondes avant de finalement redescendre et trouver sa place derrière l’immense comptoir boisé. Certains critiquent le nettoyage qui laisse à désirer, mais si le red lantern n’est pas un boudoir de haut standing, les clients n’en ressortent que rarement déçus. Tout au plus avec un coup qui laisserait un hématome si jamais ils s’étaient avisés de trop chercher le gars de la sécurité. En règle générale, il essaie de ne pas trop les abimer. Avec un peu de chance, cette nuit serait tranquille, c’est ce qu’il se dit lorsqu’il pose ses pieds sur l’un des rebords à l’arrière du comptoir, fesses posées innocemment sur un siège, musique battant son plein en sourdine et pièces divulguées derrière d’épais rideaux aux couleurs carmines et sûrement un peu trop clichés. Les visages connus se suivent et se ressemblent, parfois quelques mots sont même échangés, mais lorsqu’il entre, habitué des lieux qu’il est, au sein de l’établissement, Maksim a le nez rivé sur un bouquin aux pages cornées. Sentant alors la présence insistante de l’homme et n’entendant pas Mariya s’empresser de faire son rôle d’accueil, il lève ses yeux bicolores sur Beliakov. « Monsieur Beliakov. Comme d’habitude, je présume ? ». Il n’y a pas foncièrement de pointe de défi dans le son de sa voix, peut-être juste un soupçon de moquerie à constater que bien souvent le jeune homme vient à la même heure. A croire qu’il s’agit là d’un rendez-vous bien rôdé.      


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you played it front, I played it back † (aksim) - Lun 2 Avr - 21:28

La nuit tombe sur la ville des monstres et tu n’es parcours malheureusement pas les rues, préférant pour l’instant te tapir dans ton antre qu’est ton appartement. Il est à ton image d’ailleurs : somptueux, distingué, criant de richesses et plaisant aux yeux. Et armé jusqu’aux dents. Un intrus aurait tôt fait de regretter y être entré sans y être invité. Pour l’heure, te voilà dans la salle de bain, chantonnant, tu te laves les mains. Geste d’une banalité absurde si ce n’était pour l’eau carmin qui coulait sur tes doigts. Tu as travaillé aujourd’hui, et comme toutes tes précédentes affaires ainsi que pour toutes celles à venir, tu t’acquis de ta tâche avec la même rigueur et splendeur qui te fut enseignée par ton père toutes ces années durant. Sans doute on te reprochera ton manque de modestie quant à … tout de ta personne à vrai dire, mais la vérité était qu’on ne pouvait juger ton travail qu’autrement qu’excellent. Malheureusement pour les futurs inspecteurs chargés de retrouver le pauvre disparut, et heureusement pour la fière Bratva, berceau rouge de ton enfance et la tombe qui t’attend à la fin de ton chemin. Quand tes doigts furent enfin libérés du carmin de ton nouveau pêché, tu te contentes de les essuyer, tout sourire et chantonnant, songeant déjà à ta soirée en devenir. Le Red Lantern était ta deuxième maison vue avec quelle assiduité et quelle ferveur tu y passais tes nuits. Pour le plus grand plaisir de la Matrone qui voyait gonfler son chiffre d’affaire à chacune de tes visites. Pour celui de tes partenaires de soirées également, tu t’en assurais toujours. Tu ne trouvais les étreintes charnelles passionnantes que lorsque l’expérience était partagée, après tout, le contraire était pour toi simplement … ennuyant. Tu ressentais bien plus d’excitation en démembrant quelqu’un quand regardant un partenaire simuler. Mais il est vrai que regarder le sang couler ou entendre la délicate mélodie des os qui se brisent avait quelque chose de fascinant pour toi. Tu blâmais sans aucune honte ton père et son éducation pour cette particularité plus que singulière de ta personne. Rien n’était tel qu’un bain de sang quotidien pour rendre un être mentalement instable. Tu ne pouvais cependant contredire le fait que tes parents et ta boss avaient fait de l’excellent travail sur toi et ton frère : n’étiez-vous pas après tout d’excellentes machines à tuer parfaitement loyale à l’armée rouge ? Oh oui tu étais loyal, il ne pouvait en être autrement avec le véritable endoctrinement qui fut tien jusqu’à ton âge adulte. Pourtant. Pourtant depuis quelque temps, quand après chaque vie que tu prends, tu sens l’afflux de pouvoir si caractéristique de ta condition te parcourir, il y a comme cette petite voix dans ta tête. Celle qui devienne de plus en plus fort à mesure que le pouvoir coule dans tes veines, celle qui te fait regarder le trône rouge et te fait remarquer à quel point il semble alléchant. Peut-être que tu devrais l’avoir ? La boss prend de l’âge après tout, ne serait-elle pas mieux de prendre sa retraite et de profiter des quelques années qui lui restes ? A chaque fois que de telles pensées te traversaient l’esprit, tu les chassais, il était inutile d’entretenir des pensées traîtresses si tu n’avais pas l’intention de les mettre en action, après tout. Mais pourtant. Il est vrai qu’il semblait alléchant ce trône carmin.

Tu secouas la tête, chassant une fois de plus la trahison de ta tête, tu avais bien mieux à faire pour l’instant, après tout. Comme te rendre au Red Lantern et y rencontrer ta deuxième source d’amusement de la soirée. Charment amusement qui avait la forme de larges épaules, de cheveux blonds comme le soleil, de yeux hétéro-chromes, et d’une langue aussi tranchante que la tienne. Charment amusement que c’était, oui en effet. Amusement aucun tu adorerais faire de très vilaines choses. Particulièrement sur ce bureau qu’il semblait tant affectionner. Une grande perte que cela était que le bonhomme ne laisse son regard traîner que sur les courbes plus féminines, une tragédie pour l’humanité toute entière vraiment. Même si pour toi, qui pouvait changer de forme et se sexe comme d’autre change de chemises et de pantalons, ce n’était pas véritablement un problème. Mais voilà était que le blond n’était qu’humain. Le confronter au surnaturel était donc interdit si tu voulais garder ta tête sur tes épaules, et ta tête s’y trouvait tellement bien que tu t’en voudrais de l’y déranger. Par ailleurs, tu étais peut-être imbu de toi-même et un tantinet narcissique, mais stupide, tu ne l’étais aucunement. Et exhiber ouvertement et longuement tes capacités à un autre s’approchait bien trop de la stupidité à ton goût pour que tu tentes la chose. Tu t’en servais bien trop lors de ton travail pour les exposer ainsi. Ce ne serait donc que dans ta forme originale que tu rencontreras le blond. Et ce soir, comme tous les soirs passés, tu avais presque hâte de le voir et de le contempler. Et même si toute séduction était impossible à cause de l’orientation de l’homme, une drague innocente n’avait jamais fait de mal à personne, après tout … Et rien n’était tel que cela pour ouvrir une soirée de plaisirs. Mais cela, ce ne serait qu’après un rapide passage dans l’antre de ta féroce et implacable boss. Tu avais un travail à valider. Et le doigt tatoué dans ta poche n’allait pas être délivré tout seul.

Tu quittes enfin le fief de la Boss, ton contrat définitivement remplit, et les poches pleines de beaux billets verts. La Dame de Fer à laisser entendre qu’un nouveau travail viendrait bientôt se trouver entre tes mains, mais rien de concret pour le moment. Tu peux donc amplement profiter de la soirée comme bon te semble. Tu laisses alors un sourire apparaître sur ton visage à mesure que tes pas ta rapprochent du taudis miteux qu’est le Red Lantern, et seigneur la misère qu’était cet endroit te dégoûtait toujours autant. Tu pourrais tellement trouver mieux, tellement, tellement mieux que ce bâtiment semblant sur le point de s’effondrer dans la seconde. Mais ce bordel appartenait à la Bratva, et aucune question n’était jamais posée en ces lieux. Pratique quand on ne sortait jamais sans une arme dissimulée sous ses vêtements. Pratique en effet. Tu pousses la porte de l’endroit et te fais aussitôt agressé par l’odeur de parfum omniprésente ainsi que les tons rouges de l’endroit. Est-ce que se serait trop demandé à la propriétaire que de varier les tons de couleurs pour éviter d’aveugler ses clients ? Ou tout du moins, éviter cet odieux clicher ? Mais tu n’as pas plus le temps de critiquer une nouvelle fois l’endroit que déjà l’hôtesse vient te saluer toute vêtue d’un sourire aussi forcé qu’il est professionnel. On ne lui reprochera pas de faire son travail à la dame. « Monsieur Beliakov ! C’est un plaisir de vous avoir parmi nous encore une fois ce soir. » Oh tu ne doutais pas qu’elle se réjouissait d’avance de tout l’argent que ta visite allait lui rapporter. Les demoiselles et damoiseaux de cet endroit n’était que des bouts de viandes à offrir au plus offrant après tout. Et toi tu étais un acheteur de plus. En ces lieux, le client était maître et dieu. Et certains bien plus que d’autres. Tu lui lances un sourire plus que charment et attrape sa main délicatement dans la tienne avant de la porter à tes lèvres. « Mariya, дорого́й. Je t’ai déjà dit de m’appeler Aksel. » Tu ne l’aimais pas Mariya. Trop maquillée, trop parfumée, trop plastifiée, trop fausse. Tu avais l’impression de tenir entre tes mains une poupée gonflable. Non, rectification, les poupées gonflables ne lâchaient pas de gloussements aussi aigus. Seigneur, que quelqu’un la fasse taire …

« Monsieur Beliakov. Comme d’habitude, je présume ? » Ton sourire de façade se transforma rapidement en un sourire en coin, expression bien plus réelle que celle donnée à Mariya dont tu lâchas doucement la main, conscient de paraître poli, avant de te diriger aussitôt vers ta première source d’amusement de la soirée. Et quel amusement. Les épaules sont aussi larges que la veille, tout comme les yeux sont toujours aussi bicolore, et en une phrase, tu sais que la langue est toujours aussi en forme. Tu te demandes d’ailleurs vaguement si cette langue serait tout aussi douée dans une toute autre activité que l’insulte, arrivant à sa hauteur. « Monsieur Fraser. » que tu ronronnes presque avec ta langue, ton sourire toujours bien présent sur tes lèvres. « Vous me connaissez si bien, j’en serais presque flatté … » Il est vrai que tu es légèrement devenu prévisible ces dernières semaines, il te faudra changer cela rapidement. Il n’était pas bon de l’être dans ton métier. Distrait pas une paire de jolies lèvres. Ton frère se moquerait s’il le savait. Mais mentalement, tu fronças les sourcils. Le gardien des lieux avait quelque chose de … changé. Un je-ne-sait quoi de bien présent, mais que tu n’arrivais pas à distinguer. Quelque chose qui te m’était tout de suite en alerte sans que tu ne saches pourquoi. Tu continues de sourire pourtant, ne lâchant pas le blond des yeux et essayant de comprendre d’où venait ce changement qui n’était pas là la veille.
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you played it front, I played it back † (aksim) - Sam 7 Avr - 14:57

Aksel & Maks

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Maksim exagère lorsqu’il considère le red lantern comme un endroit qui craquèle et qui est dépourvu de charme en soi. Il y a bien ces tentures rouges sanguines qui ne sont que préjugés typiques, mais il y a aussi les dorures et l’air un peu Russe que Brynhild tente de conserver du haut de son bureau se trouvant en haut des deux escaliers, positionné en plein milieu avec vue sur l’entrée de la bâtisse. Ainsi surplombe-t-elle les entrées si tel est son souhait, mais autant se le dire, il ne la voit jamais, sauf lorsqu’elle a des choses à lui dire. Lorsqu’il dépasse les bornes, plutôt. Le simple fait d’avoir Hakon constamment avec lui sagement couché derrière le comptoir de l’entrée est une provocation à main armée. Jamais le blond ne laisserait son chien chez lui, tout simplement car ledit chien loup sait avoir son caractère et qu’il protégerait son maître plus que tout. Le nez rivé dans les lignes de son livre aux coins cornés, l’agent de sécurité ne lève pas vraiment les yeux, il n’en a nul besoin puisque Mariya fait déjà son rôle de bienfaitrice et de lèche. A en juger comme elle dévisage le brun en question, fidèle client qui vient d’arriver, il n’y a aucun doute, elle trouve ce dernier fort à son goût. S’en suit alors de la bienséance made in Russie que Maksim pourrait presque vomir sur le coup s’il n’était pas lui-même d’humeur un peu provocatrice cette nuit. Pour son plus grand bonheur, aucun débordement n’a eu lieu et n’aura certainement lieu d’ici les pointes du jour alors, son humeur ne peut être qu’égayée n’est-ce pas ? Ignorant qu’il est en partie la raison de la venue du Beliakov, il se contente de le saluer en demandant la même chose qu’à l’accoutumée, car oui, Aksel devient prévisible ces derniers temps, même si Fraser ne peut s’empêcher de constater que lui aussi a quelque chose de différent comparé à avant. Balayant rapidement ce ressenti d’un revers de brève amnésie, il se focalise plutôt sur la réponse du client, continuant de se darder d’un sourire en coin un tantinet amusé, mèche retombant sur le côté de son visage sans qu’il ne la chasse. Vous me connaissez si bien, j’en serais presque flatté … Le sourire en coin s’élargit un peu plus tandis qu’il repose son livre et se lève pour être à la même hauteur que lui, croisant les bras sur le comptoir et le toisant du regard. « Je dirais surtout que vous êtes devenu prévisible, mais chacun son point de vue j’imagine. Loin de moi l’envie de vous froisser de toute évidence. ». Qu’Aksel se rassure, la langue est toujours aussi piquante et amère que les premiers jours dès lors qu’il le souhaite. « Chambre n°17. » qu’il reprend sans vraiment lui laisser le temps de répondre, car il n’a pas l’intention de s’éterniser avec le brun de prime abord. Sans doute que l’autre en aura décidé autrement, mais cela, Maks n’est pas en mesure de le savoir, pas tout de suite du moins. « Je pense qu’elle vous y attend sûrement déjà. A moins que cela ne s’éternise avec le précédent. ». Le blond lâche ses paroles sur un ton pour ainsi dire détaché, comme s’il s’agissait d’un métier comme un autre, et dans sa tête, c’est bel et bien le cas. Tout ce qu’il souhaite, lui, c’est qu’on ne les emmerde pas ni ne les blessent. En dehors de cela, c’est un moyen de gagner sa vie comme un autre. Il a appris à vivre avec ce milieu de débauche.    

De sa poche, il sort le fameux briquet dorénavant devenu argent, seule sa main gauche est gantée ce soir et puisqu’il ne touche que ses affaires, il ne craint pas sa pénible allergie. D’un coup de pouce bien ciblé, la flamme jaillit dans l’air et la cigarette sortie quelques secondes auparavant est aussitôt allumée. Oui, fumer à l’intérieur ne le dérange pas, ça aussi, c’est une provocation et ce qui fait de lui un sale môme qu’il ait le trentaine ou non. Maksim n’a que peu connu l’école et les aléas des études, forcé de la quitter trop tôt et bien plus élevé par la bratva qu’autre chose. Si Aksel est le gosse de riche, Maks est le parfait sale gosse des rues pavées. Voyant que le luxueux accro de la luxure ne bouge pas, un sourcil se hausse, bien plus interrogateur que précédemment. Mariya, elle, a déserté, soudainement occupée ailleurs dans le petit salon qui sert également de bar. Il n’y a plus qu’eux deux, dans cette entrée, et parfois quelques clients passant avec de charmantes créatures sous le bras ou sur l’épaule, au choix. Tirant sur la cigarette et expirant la fumée par le nez il se penche à nouveau sur le comptoir. « C’est à cause du mot prévisible, c’est ça ? Je vous ai vexé du coup vous réfléchissez à changer de charmante silhouette ? » qu’il ose poser d’une manière des plus innocente mais amusée. Oui, Fraser est bel et bien d’humeur joueuse mais nullement charmeuse. Sans doute devrait-il reculer ou il risquerait bien de se faire prendre à son propre jeu. « Ce ne sera nullement répété, vous pouvez m’le dire vous savez. ».  


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you played it front, I played it back † (aksim) - Mar 17 Avr - 16:33

Aksel & Maks

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La mine toujours aussi joyeuse, tu observes froidement de tes yeux le blond devant toi. Des mois durant, tu n’aurais fait que jurer de la mortalité et de l’humanité de l’homme de tes fantasmes. Mais voila que depuis que tu avais posé tes yeux calculateurs sur son être, tu ressentais une curieuse sensation en le regardant. Sensation bien trop connue et reconnaissable puisse que tu la sentais te parcourir l’échine pour chaque divinité sur laquelle tes yeux se posaient. Mais tu ne comprenais pas. Pourquoi cette sensation si particulière se déclenchait-elle alors que tu ne faisais que regarder Fraser comme tu l’avais si maintes fois fait, et ce, sous toutes les coutures ? Pourquoi, mais surtout comment ? Les dieux étaient réincarnés dès leurs seizième année, et le blond n’était aucun cas un adolescent. Alors pourquoi son être résonnait-il du fin son d’un nouveau dieu, quand la veille encore, son sang n’était rien d’autre qu’humain ? Cela n’avait pas de sens. Mais ton incompréhension ne se montra pas sur ton visage. Jouant parfaitement ton rôle, tu ronronnas presque ton léger flirt l’homme, l’humain, le dieu, qui était bien trop désirable à tes yeux parfois.

« Je dirais surtout que vous êtes devenu prévisible, mais chacun son point de vue j’imagine. Loin de moi l’envie de vous froisser de toute évidence. » Ton sourire s’élargie et voilà que tu prends un air choqué. « Moi, prévisible ? Je suis blessé. Vraiment. On ne m’a jamais autant insulté. » Derrière ton sourire, tu te remis à calculer froidement. Si même le blond avait remarqué la création d’une routine chez toi, tu ne doutais pas que d’autres l’avaient fait. Changer aller tes routines allait donc être de la plus grande urgence. « Chambre n°17. » Tes yeux clignent et tu penches la tête sur le côté sans lâcher le visage du gardien des yeux. « Je pense qu’elle vous y attend sûrement déjà. A moins que cela ne s’éternise avec le précédent. » Tes lèvres tressaillent légèrement. Oh oui. Changer tes habitudes était maintenant ta plus grande priorité. Il te faudra donc délaisser le corps d’Anya quelques temps. Dommage. Sa bouche allait presque te manquer. Presque. Tu ne te sentais pas capable de regretter l’absence de quelqu’un, toi qui étais si désaligné avec les sentiments. Oh tu ressentais, en cela le doute n’existait pas. Mais c’était lointain. Comme un homme hurlant sous un lac dont le cri ne perçait que faiblement la surface. Seules quelques émotions te parvenaient clairement, comme la colère, la haine, l’ennui, ou encore ce désir que tu ressentais à présent en regardant le blond enrouler ses lèvres autour de sa cigarette. En cette instant, tu aimerais bien l’être cette cigarette, elle qui devait savoir maintenant si les lèvres du blond étaient aussi douces qu’elles en avaient l’air et si ce qu’il y avait derrière était aussi chaud que tu l’imaginais. En cet instant, tu ne savais pas ce qui te tenterait plus : tester sa bouche, grimper sur ses genoux ou bien le renverser sur son bureau. Tellement de possibilités, tellement de choix plus délicieux les uns que les autres. La vie te semblait bien difficile par moments.

« C’est à cause du mot prévisible, c’est ça ? Je vous ai vexé du coup vous réfléchissez à changer de charmante silhouette ? » Tu clignes des yeux un instant et quitte ton univers où tu avais un blond aux yeux bicolores sur les genoux et te reconnectes avec le réel. Et le blond était toujours là pourtant, penché vers toi avec une expression joueuse dans le regard. « Ce ne sera nullement répété, vous pouvez m’le dire vous savez. » Tu reniffles légèrement et ton sourire revient lui aussi, plus charment que jamais. Tu t’approches du blond également, les mains maintenant posées sur le bureau entre eux. « Aussi délicieuse qu’est Anya, j’ai bien envie de changement oui … » un sourire en coin charmeur se forme sur tes lèvres alors que tes nouvelles paroles les franchissent. « J’ai particulièrement envie d’un partenaire blond, là maintenant … »  


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you played it front, I played it back † (aksim) - Mer 18 Avr - 13:39

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Novum, Maksim ignore pourtant tout de sa nouvelle condition, non formé et non né dans une famille de réincarnés, du moins, c’est ce qu’il pense mais des éléments de son passé lui manquent. Ce père tant admiré malgré l’absence, il n’en sait en définitive que peu sur lui, juste ce que sa défunte mère a bien pu lui raconter et lui dire. Ce ne serait jamais assez, quoi que l’on puisse bien en dire. Pour l’heure, il est à mille lieux de s’en inquiéter, focalisé sur ses propres airs amusés et surprenants, pour lui qui demeure bien plus souvent froid au premier abord. La manière avec laquelle Aksel tente de délier les langues le fait sourire, tout dans son attitude lui donne envie de rire cette nuit, rire de cet homme qui ne se croit nullement tombé de la dernière pluie. Que Beliakov s’en voit ravi car le blond ne s’amuse pas d’un rien, et surtout pas d’ordinaire avec lui. Moi, prévisible ? Je suis blessé. Vraiment. On ne m’a jamais autant insulté. Seul un sourire en coin vient outrepasser la barrière de ses lèvres en réponse à son air choqué, Maksim connait les techniques théâtrales et il serait étonnant de considérer un assassin incapable d’en user. Aksel ne se vexe pas facilement et ça, le blondinet le sait pertinemment, ou plutôt l’a deviné depuis longtemps. Instruction après instruction, il indique au brun où trouver sa sirène devenue habituelle depuis quelques temps mais ce dernier ne bouge pas. Loin de s’en formaliser tout de suite, les doigts gantés serrent délicatement le bâton de la mort qui glisse entre ses lèvres régulièrement le temps de prendre chaque bouffée aussitôt expirée. Aucune pensée salace ne prend vie au sein de son esprit et jamais il ne décèle ou devine celles de celui qui se trouve en face de lui.

Bientôt accoudé au comptoir, Maks se rend compte que le client n’a toujours pas bougé d’un pouce, ça l’intrigue, serait-ce à cause de sa remarque ? Pour le savoir il n’hésite pas à poser la question, soufflant deux ou trois fois une bouffée supplémentaire de nicotine. Le jeune homme a bien noté qu’il le sortait de sa rêverie temporaire mais il met ça sur le compte de la fumée de sa cigarette, parfois l’œil se capte sur la danse de cette dernière sans parvenir à y échapper. Comme il se montre naïf subitement de penser une chose pareille… Taquin, Fraser continue son manège sans se rendre compte de l’image qu’il renvoie, mèche tombant sur le côté de ses yeux par réflexe. Elles glissent tout le temps, ce n’est une surprise pour personne et certainement pas pour le principal concerné. Les mains du brun viennent délicatement se poser contre le bois du comptoir, Hakon, allongé derrière ne bouge pas d’un poil et se fait oublier, inexistant aux yeux des clients mais il dresse les oreilles en veillant au grain. Ne craignant pas l’assassin, le blond reste immobile, bras croisés contre ce même bois. Aksel se penche de la même manière que la sienne un peu plus tôt et bientôt les mots s’envolent de ses lippes et le sourire s’agrandit, sourcil se haussant dans le même temps. Envie de changement ? Vraiment ? Agréablement surpris de voir que sa petite pique était prise au pied de la lettre, il pose ses yeux vairons dans son regard et attend avec une pointe d’impatience les explications. Ce n’est toutefois que lorsque les palabres s’envolent à nouveau des lèvres qu’il se fige, cendres de la cigarette s’effondrant à même le comptoir. J’ai particulièrement envie d’un partenaire blond, là maintenant …

Les sourcils se froncent légèrement, Maksim tique face aux paroles mais décide de jouer au sourd presque aussitôt, quand bien même le regard et le sourire en coin enjôleurs ne trompent pas. Est-il vraiment en train d’essayer de le draguer ? Avec lenteur, ses doigts libres récupèrent le reste de la cigarette qu’il vient écraser tout aussi lentement dans le cendrier posé non loin de là. Il ne le quitte pas des yeux malgré l’information qui se fraye un chemin dans un coin de sa caboche. C’est une blague, il te charrie, qu’il pense très fort sur l’instant avant de décider de le prendre à son propre jeu. La paume se plaque sur le bois et il se penche un peu plus, presque à portée de ses lèvres. Il maintient ainsi le suspens un laps de temps, puis murmure finalement « Je pense savoir celui qu’il te faut. ». Avant qu’Aksel ne fasse quoi que ce soit, il se recule, se retourne et vient attraper une clé. « Suis-moi. ». Le blond fait signe au chien de rester à sa place et il entame la montée des marches de marbre fissuré. Il le mène tranquillement au couloir du premier étage. Il avance et avance encore, n’hésitant pas à exagérer un chouia son déhanché pour vérifier qu’il ne s’est pas trompé et que le brun faisait bel et bien allusion à lui un peu plus tôt. Après plusieurs secondes à déambuler et parfois croiser des corps enlacés, Fraser s’arrête devant une porte et vient tourner la clé dans la serrure. Ladite porte s’ouvre et il lui fait signe de rentrer à l’intérieur. « Tu peux attendre là. ». Maksim sourit et l’observe à nouveau, gardant temporairement le silence jusqu’à ce qu’il ne se remette à le briser. « Je vais faire appeler Kristoff. ».    



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you played it front, I played it back † (aksim) - Ven 11 Mai - 16:49

Aksel & Maks

you played it front, I played it back


Adorable réaction que voilà chez le blond à l’énonciation de tes préférences du jour. Les sourcils qui se froncent, le regard qui devient confus et légèrement choqué, ne sachant pas si tu étais sérieux ou non. Et sérieux, tu l’étais indéniablement. Tu adorerais passer au moins une nuit avec le blond, histoire de te le sortir de la tête. Tout nymphomane que tu étais, obsessionnel tu ne l’étais pas. Mais tu devais bien admettre que le charment vigile du bordel commençait à ressembler un peu trop à une obsession pour toi. Voilà qui commençait à devenir vaguement problématique. Mais était-ce véritablement de ta faute quand l’homme était juste … parfait ? Tu avais parfaitement conscience que ça sonnait ridicule mais par les dieux d’antan, c’est comme si quelqu’un s’était amusé à prendre tous les attributs physiques que tu aimais chez un homme et les combiner sous la forme d’une délicieuse tête blonde. Une délicieuse tête blonde totalement hétéro. Tu avais surement dû faire quelque chose de terrible dans une vie antérieure pour subir un châtiment pareil. Quoi qu’avec la divinité dont tu étais la réincarnation, tu pouvais en citer une ou deux assez rapidement … voir une dizaine, bref.

Ton sourire charmeur ne disparaît pas pendant tout le temps où tu contemples le blond, curieux de voir sa réaction à cette proposition à peine sous-entendue. Mais quelque soit ce que tu avais imaginé, ce n’était certainement pas le blond qui avance son visage vers le tien. Et il approche encore et approche toujours jusqu’à ce tu puisses sentir son souffle sur ton visage. « Je pense savoir celui qu’il te faut. » Tu frissonnes légèrement au ton de sa voix et tu n’as pas le temps de décider si l’embrasser en vaudrait la peine que voilà l’impudent qui recule soudainement. « Suis-moi. » Tu clignes des yeux un instant alors que déjà le blond entreprend la montée des escaliers, complètement confus devant ce qu’il venait de se passer et tutoiement à peine relevé, avant de te reprendre rapidement et de le suivre. Tu ignores les corps enlacés tout autours de vous ainsi que les bruits évocateurs qui ne manquaient pas d’atteindre tes oreilles, tu y étais bien trop habitué. Non, ton attention reposait exclusivement sur le fessier du blond qui semblait bouger bien plus qu’à l’ordinaire, à croire qu’il le faisait exprès. Tes yeux se posèrent intensément sur la nuque de l’homme devant toi. Te serais-tu trompé à son compte ? Tu en doutais fortement. Mais alors pourquoi se montrer soudainement intéressé ? Tu te savais particulièrement charment, mais même pour toi, c’était un revirement de situation bien rapide. Le blond ouvre la porte et te fait signe d’y entrer, chose que tu fais sans protester, toujours sous le choc de la situation. « Tu peux attendre là. » Tu le regardes sourire de toutes ses dents, ressemblant à s’y méprendre à un chat ayant attrapé un canari. Expression connue puisse que tu l’arborais régulièrement toi-même. Bien qu’être le canari dans cette situation était indéniablement nouveau pour ta personne. « Je vais faire appeler Kristoff. »

Tu clignes des yeux, information montant lentement à ton cerveau. Kristoff. Grand, musclé Kristoff. Blond Kristoff. Voilà que sans avertissement aucun, tu éclates de rire. Tête en arrière, grand sourire et son venant du ventre, tu t’esclaffes véritablement. Tu t’étais fait avoir comme un débutant et ton frère ne manquerait pas de se moquer s’il l’apprenait. Mais tu ne trouvais pas en toi le besoin de te mettre en colère contre le blond, ça avait été bien joué de sa part. Ton rire se calme et tu lui souris toujours en haussant un sourcil et en secouant la tête. « Fais donc ça … » Sans autre formalité, tu commences à retirer ta chemise, ignorant totalement le blond toujours présent dans l’entrée de la porte et à qui tu devais sans nul doute donner un charment spectacle. Qu’il regarde, tu n’avais aucune honte de ce qu’il y avait sous tes vêtements, tu en étais même excessivement fier. Chemise tombée, tu ouvres ta ceinture avant de t’attaquer à ton pantalon avant de regarder de nouveau le blond. Tête légèrement penchée sur le côté, sourire en coin charmeur et cheveux ébouriffés, tu ronronnes presque tes paroles. « Tu as besoin de quelque chose d’autre … ? »    



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you played it front, I played it back † (aksim) - Lun 14 Mai - 22:00

Aksel & Maks

you played it front, I played it back


Les oreilles ont bien entendues les mots qui se sont échappés des lèvres du brun, mais ledit blond ne saurait lui donner raison. Il tend à se persuader que les paroles n’étaient pas faites pour lui, car cela ne pourrait en être le cas, n’est-ce pas ? Bien sûr, Maksim a déjà eu des tentatives de la part d’autres clients, certains emplis d’ivresse, d’autres tout à fait sobres. Jamais il n’a donné suite, se jugeant bien trop intéressé par les femmes pour faire quoi que ce soit. Ou même penser à quoi que ce soit d’autres. Il ne s’imagine donc pas avoir à accepter la proposition d’Aksel, et la décline de la plus sournoise des manières. Le souffle qui s’envole de ses lippes frôle la peau diaphane de l’autre, nez effleurant presque le sien à mesure que le visage s’approche. Il prend note de chaque réaction provoquée par ce rapprochement inopiné, juste avant de mieux se reculer, ignorant par la même que le temps d’un battement de cil, le Beliakov aurait très certainement cédé à l’envie de lui voler un baiser. Au lieu de ça, Maksim joue avec amusement, lui tourne le dos et s’avance vers les marches de marbre qu’il escalade lentement et gentiment. Les fesses se mouve dans un rythme exagéré à la manière d’une parfaite aguicheuse qu’il n’est pas. Ce n’est là qu’un jeu qu’il entreprend haut la main en espérant rendre la monnaie de sa pièce au brun un peu trop sûr de lui. En silence, il le mène jusqu’à l’étage où défilent portes et corps enlacés qui ne demandent qu’à s’étreindre plus encore. Maks s’amuse à lui faire croire qu’il va quérir à sa demande, mais en réalité il n’en est absolument rien. Les secondes s’enchainent, les lettres roulent dans le fond de sa gorge d’un air presque adorablement mielleux lorsqu’il lui dit d’attendre là. Puis, tandis qu’Aksel entre dans la chambre aux allures sensuelles, le blond recule et lâche l’information fatidique d’un charmant sourire en coin qui en dit long. Trop fier d’avoir su prendre le brun à son propre jeu. Il éclate de rire, un rire franc qui étire le sourire qui était déjà bien présent à ses lippes et éclairait son visage. Sans doute n’a-t-il jamais vu le jeune homme dans cet état, et pour le coup, ça a le don d’alléger considérablement l’atmosphère. Probablement même un peu trop.

Fais donc ça … Il opine du chef, le blond, prenant déjà la direction du couloir lorsque les gestes d’Aksel l’arrêtent dans sa manœuvre. Pendant un instant, les yeux vairons viennent, sans le vouloir, glisser le long des lignes masculines qui se dessinent à sa vue. Nul ne sait vraiment pourquoi il reste immobile à observer, sourire tout disparu des traits de son visage. Beliakov ne semble nullement perturbé, pire encore il s’attaque à son pantalon et avant qu’il n’ait le temps de faire un pas, Maksim est déjà grillé. Tu as besoin de quelque chose d’autre … ? Il pince les lèvres et reprend contenance, posant ses yeux non pas sur son corps mais plutôt dans les billes sombres. « Ce serait plutôt à moi de poser la question. ». Le novum se renferme, enfile son masque d’indifférence tombé quelques secondes auparavant. « Kristoff saura être plus prompt à te donner ce que tu veux. » qu’il lâche avant de disparaître dans le couloir cette fois. Arrivé dans ce dernier, il fulmine presque en descendant les marches qui le mènent jusqu’à sa place initiale. Il a fait appeler Kristoff, comme convenu, mais ne veut rien imaginer ou savoir de ce qui a bien pu se passer dans cette chambre. Au fond, Maksim est contrarié, mais il ne saurait dire pourquoi. Il ne comprend pas. Au-dessus de l’établissement, le tonnerre se met bientôt à gronder, doucement.
 
RP TERMINE


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