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Mot après mot, juste à propos Ϟ Clarence

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Mot après mot, juste à propos Ϟ Clarence - Mer 13 Juin - 19:32





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J’ai peur de moi.

Que ferai-je lorsqu’ils ne seront plus là ?

Je ne veux pas me retrouver seule, parce que seule je ne suis plus qu’avec elle. Elle qui ne me quittera jamais et qui m’emmènera quand je ne saurai où aller.    Toujours à mes côtés elle attend leur au revoir pour faire son entrée.

Une pointe de mélancolie - juste un peu, un grain de moutarde, des éclats chagrins, des cendres tièdes; un goût, acide, âcre, des regrets en filigranes, qui remontent jusqu'au nez; les hauts bâtiments de la ville qui croulent sous le bitume, un soleil qui peine à enlacer de ses rayons timides la blancheur des nuques, un frisson qui dérive vers le continent des reins, une mèche peinte de vermeille qui s'enroule dans le creux d'une épaule; oui, juste une pointe de mélancolie.
Un noyau tristesse blottit dans le coeur de Lys.

Elle tient l'ouvrage au creux de ses mains.
Les mots courraient sur les pages avec un attrait qu'elle ne s'expliquait pas, jamais. Kalis avait l'amour des livres. Des histoires qui s'étalent sur des pages et des pages, des vers qui s'entremêlent, des proses et des alexandrins.  Elle aimait. Elle aimait l'émotion qui lui serrait le coeur au fil des lignes d'écritures, les joies et les peines, des espoirs comme de leurs seuls désespoirs. Alors il n'y avait pas de plus grand plaisir pour l'enfant de se perdre à la terrasse d'un café, un livre ouvert sous son nez.
Mais Kalis, elle n'avait jamais songé à le partager.

Il y avait quelque chose d'intime dans l'objet d'une lecture.  Un secret murmuré à soi même, comme une femme qui sous ses vêtements, porterait une lingerie en dentelle pour le simple plaisir de savoir qu'elle en porte. Un sentiment exacerbé de tout ressentir plus vite, plus fort. Avoir conscience de son corps tout en étant ni chaire ni sang mais un millions de pensés enrobés dans une carcasse trop étroite pour les contenter. Ecrire, c'est se livrer tout entier, offrir au monde l'aspect le plus débridé de notre liberté. Il fallait du courage pour exposer aux autres la vulnérabilité de ses pensés. Ainsi, peut être bien que l'auteur était plus brave que le lecteur. Peut être que le joueur était plus entier que le voyeur. Mais le joueur ne dépendait-il pas du voyeur lorsque talent et ambition faisant il se livrait au jeu de la publication? Quoi qu'il en soit, Kalis respectait ça.

Elle respectait le talent comme la délicatesse d'une plume, et elle respectait Clarence Birdwhistell bien sûr. Elle avait lut ses textes, s'en était gorgée jusqu'à pouvoir, parfois, en réciter quelques vers, les retracer du bout des lèvres. Il aurait été difficile de dire si c'était la femme ou l'enfant qui s'approcha de l'homme, délaissant sa propre table pour se tenir à ses côtés, tordre le stylo entre ses doigts tout en s'efforçant de ne pas détourner le regard.

« Monsieur Birdwhistell?»

Mais la bravade était bien plus aisé lorsqu'elle se tenait assise dans un coin de la salle, hésitant sur des airs "d'ira, n'ira pas" en laissant le vent refermer les pages de son ouvrage. Maintenant que les mots s'étaient échapper de sa bouche, elle semblait presque surprise de leur propre sonorité, pinçant sa chaire entre l'émaille de ses dents.

«C'est un peu bête mais... J'aime beaucoup ce que vous écrivez, j'ai acheté votre dernier livre. Alors je... voulais juste vous le dire. »

Que vous avez du talent, un talent qu'elle n'aura sans doute jamais mais qu'elle se plaisait à lire et à redécouvrir, voyeuse d'une nuit.
©️ SIAL ; icon tumblr


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Mot après mot, juste à propos Ϟ Clarence - Mar 19 Juin - 20:30



mot après mot ,juste à propos.
Clarence & Kalis
>
«The poet is a liar who always speaks the truth.»
T’as la tête ailleurs, t’es perdu dans le flot incessant de tes pensées. Le regard fatigué qui ne fixe rien de bien précis, les dents discrètes qui mordillent la paille du café glacé encore plein. Tes iris déambulent vaguement sur les gens qui passent devant la terrasse sans jamais s’arrêter, un peu sur le brouillon de storyboard que tu gribouillais jusqu’alors – cette fois, ce n’est pas pour le cinéma et la télévision, mais pour le clip d’une vedette pop. Habituellement, ce n’est pas trop ton genre de truc (ta playlist carbure au Guns’n’Roses et autres perles des eighties et des nineties), mais un contrat c’est de l’argent.
Quelques secondes d’hésitation s’imposent avant que tu ne décides de fermer ton Moleskine noir et de le troquer pour un autre cahier, un peu plus usé. Tu reprends ton crayon pour te mettre, cette fois, à griffonner autre chose. Ce qui te passe par la tête, un brainstorm inutile. Aujourd’hui, tu n’avances à rien. L’angoisse d’un deadline important revient trop souvent titiller tes pensées. Ce n’est pas anormal, même que la pression te stimule, mais t’as besoin d’une journée de repos ; tu ne t’en permets pas souvent, mais parfois tu n’as pas le choix. En vérité, tu croyais trouver un calme confortable en venant ici, mais la chaleur commence à te tomber sur le cœur – t’aurais peut-être mieux fait de rester chez toi. C’est quand même un peu ironique venant de la part de quelqu’un qui a vécu quinze ans à Bervely Hills, mais il faut dire les choses comme elles le sont : s’il fait théoriquement plus chaud en Californie, il fait plus humide dans le Maine comme dans tous les États qui bordent le Canada. Et ça, tu le supportes moyennement.
T’aurais pu t’installer à l’intérieur, mais les gens y grouillent de partout, rendant la climatisation tout-à-fait obsolète. Sur la terrasse, le soleil te frappe en pleine tête, mais c’est moins oppressant. Le trop plein, comme le trop vide, a le don de te rendre anxieux.

Alors que ton crayon noircit le papier de formes sans but, tu resombres dans tes pensées, mais rien de trop désagréable. Les idées se chamboulent, se replacent ; ça te calme, tout ça, et tu sais qu’au moins, quand tu rentreras chez toi, tu seras capable de te reconcentrer sur tes obligations. T’es parti tellement profondément dans ta tête que tu sursautes quand une voix jeune et féminine t’interpelle. Pendant un court moment, tu sembles un peu confus : t’observes la jeune femme, puis le livre.  Un sourire étire tes lèvres.  « Il n’y a pas erreur sur la personne », dis-tu d’une voix légère comme pour calmer la jeune femme qui semble un peu stressée. Sans la lâcher du regard, t’écoutes ce qu’elle a à dire et tes yeux s’illuminent de satisfaction autant que ton cœur est touché par son intention. C’est rare qu’on te reconnaisse quand on n’est pas du milieu, surtout pour tes écrits. T’as beau avoir longé des tapis rouges, gagné des prix et toute la panoplie d’apparitions publiques, tu n’es pas un acteur ni même un model, tu ne fais que te tenir derrière la caméra, la tête dans la paperasse, alors ton image marque moins. « Ce n’est pas bête, voyons ! Au nombre de fois que j’ai couru après des têtes connues quand j’étais plus jeune, je serais mal placé pour vous juger. Peu importe. Votre intention me touche beaucoup. » Encore tout jeune, à dix-huit ans, quand t’as été balancé en plein cœur de Bervely Hills, c’est clair que t’as passé une bonne partie de ton temps à réclamer des autographes aux célébrités que tu reconnaissais dans la rue et à leur imposer ton smalltalk à peine intéressant. T’étais un peu lourd, à vrai dire.

Par politesse, tu ranges ton crayon et tu fermes ton cahier avant de désigner à ton interlocutrice la place libre devant toi. « Vous pouvez me tenir compagnie un peu, si vous voulez. » Tu n’es pas toujours très enjoué à l’idée de taper la discussion avec des inconnus, mais c’est différent quand ces dits inconnus semblent jeunes, puisque tu sais bien que dialoguer avec des adultes inspirants ne peut qu’avoir des bienfaits. Encore aujourd’hui, t’es reconnaissant envers ceux qui ne t’ont pas repoussé quand t’étais encore jeune, la tête pleine d’interrogations. « Ça me touche toujours de savoir que la jeunesse n’a pas délaissé la poésie. Vous en lisez beaucoup ? », demandes-tu, sincère et curieux. « Je ne vous ai pas demandé votre nom. », glisses-tu rapidement, l’air un peu pensif. Ça te dérange, d’une certaine manière, de ne pas connaître le nom de tes interlocuteurs. Distraitement, tu bois un peu de ton café glacé que t'avais presque oublié.

(c) DΛNDELION
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Mot après mot, juste à propos Ϟ Clarence - Ven 22 Juin - 15:48





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Kalis, elle n'aurait pas put le réprimer, même si elle le voulait.
Ce sourire qui ne demandait qu'à naitre, qui poussait - poussait contre ses lèvres.
Peut-être bien qu'elle est de ces femmes là Kalis. Celles qui courent. Elles courent, elles courent,  mais rien n’arrive à les rattraper. C’est peut-être son destin, c’est peut-être sa punition ou c’est simplement qu'elle n’y connaît rien. Kalis voulait faire les choses bien. Kalis voulait devenir la meilleure, sera la meilleure, restera la meilleure. Un jour, peut être. C'était tout du moins le rêve qu'elle caressait. Mais elle n’en savait rien. Parce qu’elle n’avait pas la force de s’imposer, elle ne pouvait rien faire de bien, même après avoir essayée. Pourtant elle n’a jamais abandonné. Oui, elle se souvient qu’elle avait promis de faire de son mieux. Et elle ne pouvait pas abandonner si facilement, alors qu’elle s’était promise de prendre sa revanche. Mademoiselle avait donc décidée de prendre les choses en main et de partir à la quête de l'exception qu'il lui fallait. Mais elle avait cette impression, parfois, que le monde était figé, qu’il ne tournait plus vraiment, et qu'elle était toute seule à avancer. Non pas as qu'elle ai vraiment progressé; au contraire, son expérience du monde et de ses confins demeurait atrophié, gangréné à son état embryonnaire. Elle avait juste ce sentiment de marcher dans un monde vide, sans nulle part où aller. Elle s'était perdue en route, elle avait perdu de vue le chemin, la destination. Elle tournait en rond, Kalis. Mais dans le noir, il lui semblait bien avoir trouver un phare. Une lumière à laquelle se raccrocher en espérant ne pas finir brûlée, écorchée, écartelée, fracassée contre les récifs.

« Merci, ce serait avec plaisir.»

L'étincelle dans sa pupille s'embrase.
Dans un soubresaut paresseux, brusquement secoué par la curiosité, elle s'enroule sur le bout de sa langue. La fleur de son sourire éclôt une énième fois, fragrance éternelle parée de ces milliers de pétales avant de s'étirer, gracile presque, reconnaissante sûrement. L'enfant se fait curieuse - l'attention frémissant. Elle aurait put en dire tellement plus - en dirait sûrement bien encore. Elle était Kalis, et elle savait les murmures qui résonnaient comme des bruits de couloirs dans le subconscient des Hommes après son passage. Elle connaissait l'inavouables qui sommeillait dans les coeurs mortels et immortels, qui accompagnait chaque regard, chaque visage. Et là, elle était enchantée. Le destin lui avait offert une nouvelle curiosité.  Clarence et son esprit affuté, Clarence et sa gentillesse qu'on ne soupçonnait pas. Clarence dont les mots trop juste, trop pointu avait accompagné ses errances les plus incongrus. Clarence qui, elle en était persuadée, avait bien plus sur les épaules que ce que le commun des mortels pouvait pensé.

«Assez souvent oui. J'apprécie la poésie parce que j'aime lorsque les mots sont si soigneusement choisit, si bien amené qu'on n'aurait put en imaginer d'autre pour retranscrire l'émotion qu'on cherche à traduire.  »

Elle aimait le pouvoir des mots.
Leur paix éphémère.
Elle jurait avec le calme policé que ses paires s'efforçaient d'afficher. C'était une chose commune aux demoiselles de son académie: le contrôle, l'apparence, la constance. Ces demoiselles préféraient feindre là où Kalis n'était qu'impulsion et explosion. Là où mademoiselle Marshall peinait à ne pas systématiquement exposer le fond de ses pensés. Les mots, elle n'avait pas besoin de réfléchir pour les manier, ils quittaient ses lèvres comme ils naissaient dans son psyché. Les conséquences de ses propos, elle n'avait que récemment apprit à les considérer. Sa prise de conscience était venue avec le poids des secrets, les secrets n'étaient que l'engeance des mauvaises actions qui découlent de nécessité. Est ce que le bon relevait de ceux qui se chargeaient d'accomplir un mal nécessaire ou incombait-il à ces âmes charitables qui s'en abstenaient? Elle ne saurait le dire Kalis, mais la réponse s'était imposée d'elle même.

« Je m'appel Kalis, et je suis heureuse d'avoir put vous rencontrer monsieur Birdwhistell.»

Mais la situation actuelle - la joie, une rencontre - ne se prêtait pas à ces pensées givrante. Alors l'enfant n'eut que le goût d'incliner son menton, la curiosité de son regard glissant sur les traits de l'homme comme si elle peinait soudainement à rattacher un visage aux écrits qui lui avaient si souvent tenus compagnie au cours de ses trop longues insomnies.

« Qu'est ce qui vous a poussé à écrire?»

A livrer tout entier au monde entier, à lui offrir les contours de votre sensibilité dans une réalité où l'homme n'était encensé qu'au travers de sa virilité.
©️ SIAL ; icon tumblr


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Mot après mot, juste à propos Ϟ Clarence - Mar 17 Juil - 2:13



mot après mot ,juste à propos.
Clarence & Kalis
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«The poet is a liar who always speaks the truth.»
Un baume doucereux enveloppe ton cœur.
C’est idiot, mais qu’elle ait accepté ton invitation te rassure.
Tu n’es pas du genre insécure, mais tu veux être apprécié. Pour toi, pour ce que tu es, et non pas seulement pour ton statut. Qu’on t’approche seulement pour obtenir un quelconque avantage ou un autographe sans signification aucune te déçoit toujours. Parfois, tu te demandes à quoi doit ressembler la vie des grandes vedettes, quand elles doivent à chaque fois se méfier des intentions des gens qu’elles rencontrent. Tu n’es que l’homme à la caméra, celui qui gère les papiers et qui parfois les noirci de mots, mais la paranoïa te guette parfois.
Ce sont les risques du métier, dit-on.
Pourtant, c’est l’hôpital qui se fout de la charité, comme t’es le premier à approcher quelqu’un juste parce que sa présence t’offre un certain avantage. Mais tant que ce n’est pas à toi que ça nuit, hein !
Bref. Alors que tu prends une nouvelle gorgée de ton café, que les mots de la jeune femme chatouillent tes oreilles, c’est un sourire un peu rêveur qui soulève tes pommettes.  

« C’est moi qui suit heureux de vous rencontrer, Kalis. » Un hochement de tête qui se perd avec tes mots, alors que tu t’octroies quelques secondes pour choisir la bonne manière d’expliquer à la jeune femme ton ressentit par rapport à la poésie. Il t’est propre d’être trop centré sur toi-même et tes idées, mais dans le cas de la poésie, t’aimes savoir ce que les autres en pensent. À tes yeux, cette forme d’art est probablement la plus personnelle de toute. Les films ne sont que le reflet d’une réalité, par exemple. Savoir comment le poète se joue des vers, c’est avoir une fenêtre ouverte sur son âme.
Distraitement, le bout de tes ongles tambourine sur ton verre en plastique. Le bruit t’aide à réfléchir, alors que ton regard continue de détailler la demoiselle assise devant toi. Tu voudrais lui demander son âge, comme t’as assumé sa jeunesse, mais tu crois que c’est impoli – de toute manière, ça ne te concerne pas.
Et puis, elle te demande ce qui t’a poussé à écrire. Ça t’éloigne de tes pensées premières, sur lesquelles tu reviendras plus tard. En tout cas, c’est une question qui te fait hausser les sourcils, parce que tu n’y as jamais pensé. D’aussi loin que tu te souviennes, ça t’est venu au même moment où t’as commencé à changer. Quand ce tu-ne-sais-quoi qui porte désormais un nom s’est installé en toi. « Je ne saurais dire ce qui m’a vraiment poussé à écrire de la poésie. Mais je sais que lorsque j’étais adolescent et qu’on nous faisait lire les sonnets de Shakespeare et tous ces poèmes classiques en classe, ça me dégoûtait. Parce qu’il y avait un souci du beau et du bien fait qui me dérangeait. En fouillant un peu, j’ai découvert des poètes qui éclataient les standards de la forme ou d’autres qui sortaient de l’ordinaire quant au fond, comme Sylvia Plath ou Anne Sexton, que j’ai préféré. J’ai voulu faire comme eux. J’ai voulu montrer qu’on pouvait faire de la poésie avec du laid, de l’inusité ou de la normalité, simplement. Je n’étais pas le premier et je ne serais pas le dernier. »
Tu passes une main dans tes cheveux, envoyant vers l’arrière les mèches qui embêtent ton visage.

« Pour moi, voyez-vous, la poésie, c’est mettre le monde au service de mes mots et non pas le contraire. C’est complexe à expliquer et à comprendre, je crois, c’est plus simple dans ma tête. »  Les sourcils froncés et les bras croisés, tu te tais à nouveau pour réfléchir : tu t’es avancé sur quelque chose que tu n’as jamais eu à expliquer de vive voix. Tu n’avais jamais cherché à te l’expliquer, d’ailleurs. Tu t’étais toujours contenté de comprendre. Simplement. « Mais, par exemple, je pourrais dire que mettre les mots au service du monde, c’est représenter ce qui est vu et extérieur à soi, d’une manière tout-à-fait superficielle.  Alors que mettre le monde au service des mots, c’est transcrire ce qui est réellement vécu au fond de soi, dans les tripes. Un paysage peut te prendre par les sentiments et le poème de celui qui ressent sera de loin différent de celui qui se contente uniquement de voir. » Alors que tu parles, ton regard dérive un peu vers l’ailleurs. Il saisit sur son passage les gestes simples des gens qui se tiennent autour des tables qui vous côtoient, il s’aperçoit des mouettes qui attendent qu’un de vous se débarrasse de ses miettes. Drôlement, la simplicité de la vie t’inspire bien plus que ce qui sort de l’ordinaire.

(c) DΛNDELION
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