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Call my name and save me from the dark (Aislinn+Iris)

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Call my name and save me from the dark (Aislinn+Iris) - Jeu 31 Mai - 22:39

Call my name and save me from the dark

« - Aislinn, j’ai bouclé la caisse, je file avant que l’orage ne me tombe dessus, on se voit demain ! »
Je lui fais un signe de la main au loin accompagné d’un petit sourire chaleureux. Je remonte un peu le col de ma veste. Mes yeux se lèvent vers le ciel. La nuit n’est pas encore là, elle ne va pas tarder. Nous sommes dans l’entre-deux. Le ciel est sombre, les nuages menaçants et l’air est étouffant. C’est quoi ce temps ? L’horizon prend une teinte jaunâtre inquiétante. L’apocalypse menace. J’accélère. Je n’ai pas envie de me prendre la pluie. Au loin, j’entends le tonnerre gronder. Mon appartement n’est pas très loin de la boutique. L’Emeraude est dans un quartier plutôt sympathique. Je peux me rendre à pieds au travail le matin. La journée se termine à Arcadia et les trottoirs sont bondés, les routes aussi. On entend les klaxonnent qui résonnent, les gens qui râlent à cause du trafic. La fin de journée se fait sentir. Le temps orageux n’aide en rien. Il rend les gens assez agressifs et impatients. J’accélère encore le pas. Je sens quelques gouttes tomber sur le sommet de mon crâne. Je ne vais jamais arriver sèche à mon appartement.

Je lance un regard derrière moi. A une centaine de mètres à peine, je distingue encore la boutique. Je souris. Je patiente pour traverser. C’est là que tout se passe très vite. J’entends cette voie. Toujours celle de ce gamin qui m’appelle, qui tente d’attirer mon attention. Je perds le fil de la réalité. James est un jeune adolescent de 12 ans. Il est mort dans un accident de bus scolaire il y a plusieurs mois. Il est complétement paumé. Il voit le deuil difficile de ses parents, il voudrait que je l’aide. Il voudrait que je leur parle. Il est juste hors de question que j’aille frapper chez ses parents et qu’ils me prennent pour une cinglée. Je me coltine déjà cette image un peu partout où je vais, alors non. Je tente de l’ignorer, je ne suis plus du tout dans la réalité, je n’entends plus vraiment l’orage gronder, je ne me rends pas compte qu’il pleut. James m’appelle en boucle et j’utilise toute mon énergie pour me détacher de sa voix et de son ombre qui rode autour de moi. Je ne fais pas attention, alors que je pense avoir retrouvé la réalité, tout s’enchaine. Alors je veux traverser, un vélo déboule de nulle part. Il fait une embardée pour m’éviter et il m’évite de justesse. Il se retourne vers moi s’en s’arrêter et fait un geste de la main qui n’est pas vraiment très poli ou sympathique. Tout mon corps se glace. Je ne connais que trop bien cette sensation. Je sais trop bien ce qui va se passer. Le monde va basculer, encore. Je tremble, mes muscles deviennent douloureux. Je me retourne, je pousse quelques personnes, je joue des coudes pour m’éloigner du courant d’air glacé que je suis la seule à sentir. Les rues sont pleines, les gens veulent tous rentrer chez eux. Tout le monde a le même désir. J’ai l’impression de suffoquer. Je tourne mon regard vers la route, j’entends un bruit de klaxonne plus fort. Un bus ou peut-être un camion de livraison, je ne sais pas, je ne suis pas sûre… Trop rapidement c’est un autre son qui perce mes tympans. Je n’ai pas vraiment le temps de m’isoler correctement. Le cri sort de mes entrailles. La pluie tombe plus fort et même le bruit du tonnerre ne doit pas recouvrir mon cri. Cependant le vélo vient de se faire renverser et l’attention n’est pas portée sur moi. Et puis le cri ne dure pas longtemps, quelques secondes, le temps à mes poumons de se vider de l’air qu’ils ont sur le moment. Je me recule dans une ruelle, totalement essoufflée. Je me sens mal, oppressée, nerveuse. James continue de me crier dans les oreilles. Je me retrouve toujours prisonnière entre ce monde de fou et la réalité, je ne sais plus où je me trouve. James continue à vouloir mon attention alors que je suis totalement incapable de lui répondre. De toute façon c’est dans ma tête tout cela, je suis totalement folle, tarée. Ce genre de crise doit cesser, je ne pourrais plus les cacher longtemps. Je me perds…
Mon dos heurte les briques froides et trempées de l’immeuble qui forme la ruelle dans laquelle je me suis installée. Mes jambes plient, elles ne me tiennent plus. C’est comme être vidé de toute son énergie. Il faut alors attendre que tout redevienne comme avant. Il faut attendre que la réalité se décide à revenir.
‹c› Vanka
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poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2259
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : Call my name and save me from the dark (Aislinn+Iris) Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
Call my name and save me from the dark (Aislinn+Iris) U7zg

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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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EMERALD GARDEN


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Call my name and save me from the dark (Aislinn+Iris) - Dim 17 Juin - 14:09

Call my name and save me from the dark.

iris thornblood & aislinn o’reilly.


Phénomène de saison, l’empyrée se charge de nuages à l’horizon. Par les vastes baies vitrées de la boutique, la déesse observe et devine la tension orageuse, celle qui l’a prise de court sur la baie quelques jours auparavant. La ville n’est pas encore remise des dégâts occasionnés, que la tempête menace à nouveau d’éclater.

A l’heure où les portes de l’Émeraude sont fermées, les quelques employés restant viennent à elle un à un pour remettre des clefs, des rapports ou bien la saluer. Il n’en reste plus qu’une attablée au comptoir, quand le silence envahit les lieux. Plus qu’une qui bientôt, imite ses collègues, son travail achevé. « Aislinn, j’ai bouclé la caisse, je file avant que l’orage ne me tombe dessus, on se voit demain ! » La divine darde une oeillade entendue par dessus ses lunettes, l’attention difficilement détachée des papiers qu’elle essaie de comprendre. « Merci Iris, à demain ». Le sourire ne vient orner son visage que lorsque la brunette est partie. Sa patronne la regarde finalement disparaître, sous la pluie qui s’abat en suivant.

Les iris céruléens fixent le vide un moment. Ailleurs, l’herboriste pense à tout sauf au travail. Lobsession qui la ronge, lui fait perdre sa concentration habituelle, réduisant sa productivité. Elle se perd trop souvent sur son téléphone, à la recherche d’explications, ou d’un appel manqué. Et quand enfin, elle trouve la force et le courage de se focaliser sur les affaires à régler, c’est le bruit des autos, des grands cris dans la rue, et bientôt des sirènes, qui l’empêchent de tenir.
Son coeur rate un battement au vacarme soudain qui écrase le silence. Le ventre s’étreint en réponse, et puis l’instinct vient pousser la curiosité.

Elle se lève prestement de son bureau de fortune, établi multifonctions qui la voit plus souvent préparer ses onguents, pour se poster devant l’entrée de la boutique, à l’abri du déluge sous l’auvent. Un coup d’oeil à sa montre lui indique que l’écossaise est partie depuis dix minutes à peine. Quelque chose la tourmente, elle ne sait pas encore quoi, alors elle plisse le regard pour mieux voir, discernant soudain les raisons de l’agitation.

Les véhicules arrêtés en file, les lumières qui vrillent le ciel assombri, elle devine aussitôt l’accident. Son sang ne fait qu’un tour quand elle imagine la victime, et sans penser un instant à revivre la morsure glaciale de la pluie, elle se contente de verrouiller derrière elle, avant de s’élancer dans les intempéries. La démarche pressée, elle se préserve à chaque instant de glisser, et parcourt les quelques mètres qui la séparent de la scène en serrant les pans de sa veste sur son corps gelé. Arrivée sur place, elle se fraye un chemin parmi la foule agglutinée, le myocarde cognant sa poitrine à la pensée de ce qu’elle s’apprête à voir. Mais quand l’espace qu’on lui fait lui permet de poser le regard sur les secours et sur l’accidenté, le temps finit par s’arrêter.

Il ne s’agit pas d’elle. Elle se sent coupable un instant de ressentir ce soulagement, car elle n’est pas certaine que le jeune homme sur son deux roues renversé pourra s’en tirer indemne. Pressée par les pompiers, elle est décalée sans ménagement comme les autres passants, et s’immobilise à quelques enjambées. Sa respiration retrouve un rythme constant, quand ses yeux se posent à distance sur la silhouette qu’elle reconnaît. Iris. Egarée dans la ruelle attenante, trempée, accroupie contre les briques d’un mur crasseux, la tête entre les mains. L’instinct ne l’avait pas totalement trompée.

La divine se précipite en direction de la poupée fragile, et signale sa présence en articulant son prénom. « Iris ». Elle se penche pour glisser sa dextre rassurante à la naissance de ses cheveux. Puis descend sur l’épaule, et replie ses genoux pour se poster à sa hauteur, pleine d'inquiétude qu’elle ne montre pas, et surtout de dévouement. « Qu’est-ce qui s’est passé ? »  

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Call my name and save me from the dark (Aislinn+Iris) - Mar 19 Juin - 0:31

Call my name and save me from the dark


Je décide de filer avant que l’orage n’arrive. Aujourd’hui je ne suis pas venue en vélo et rentrer à pieds sous la pluie ce n’est pas quelque chose que j’affectionne. Je salue Aislinn et je file. Mes pas se mélangent aux habitants d’Arcadia qui eux aussi sont pressés de rentrer chez eux. J’aime mon travail mais quand il est l’heure de partir, je suis toujours ravie de retrouver mon appartement. D’ailleurs avec ce orageux et lourd, j’envisage de prendre un bain d’eau tiède qui pourrait me faire du bien. J’ai à peine fait quelques mètres que la pluie arrive. Doucement d’abord à la vue des gros nuages sombres je suppose que j’arriverais chez moi trempée. Je suis ravie d’avance, vous ne pouvez pas imaginer. Le printemps semble bien contrarié cette année, je ne sais pas ce qu’on lui a fait mais j’ai l’impression que le mauvais temps est présent un peu partout. J’accélère le pas, je dois m’arrêter pour traverser un boulevard. Traverser au rouge serait un peu suicidaire, malgré la pluie qui tombe de plus en plus fort.

Puis James déboule. James c’est ce gamin que j’entends sans cesse, qui me demande de dire à ses parents qu’il va bien parce qu’ils sont trop tristes. James c’est la voix de ma folie. Ce personnage que mon esprit a inventé. Je perds pieds, je me déconnecte de la réalité et lorsque l’on me bouscule je n’ai pas le temps de réaliser que je vais gêner la circulation. C’est un vélo qui doit tourner brutalement pour m’éviter de plein fouet. En faisant cette manœuvre il se fait renverser et c’est le moment que je choisis pour m’éclipser. La folie revient, le choc fait revenir cette défaillance chez moi. Je tremble, je serre les poings si forts que je dois sans doute me couper avec mes ongles. Je recule, je m’éclipse de la scène, je me fais toute petite, est-ce vraiment de ma faute ? Je n’ai pas fait exprès de trébucher sur la route, on m’a poussé maladroitement. Tout mon corps se contracte. Je sais ce qui va se passer, je le sais parce que ce n’est pas la première fois. Cet homme va mourir, je sens la Mort, elle est toute proche. Je recule toujours, je me réfugie dans une ruelle à l’abris des yeux curieux. Je m’éloigne parce que je sais toujours et encore ce qui va arriver. Alors que tout se passe trop vite, ma voix perce le silence de la ruelle, elle est cependant couverte par l’agitation et heureusement pour moi. C’est le moment que choisit l’orage pour éclater. Tragique, dramatique, il sait faire son entrée celui-là.

Je ne cesse de trembler, je n’arrive plus à savoir si j’ai froid, si j’ai chaud, si je suis sous le choc. Je reste meurtrie, je recule encore, mon dos heurte un mur d’un bâtiment. C’est là que je me laisse tomber. Je suis perdue. J’entends au loin les sirènes des pompiers, ils sont déjà en route et pourtant je sais qu’il est trop tard, comment l’expliquer ? Je crois que je ne peux pas, c’est juste dingue.

Ce cri ne dure pas dans le temps, quelques secondes. Pour moi cela semble être une éternité. Lorsqu’il s’arrête, je suis à bout de souffle, totalement à bout de nerf. Je cède à la panique. Je sens des larmes brûlantes se mêler aux gouttes de pluie. La réalité s’écroule. James revient, il est planté devant moi, je le sens, je le vois, je l’entends, je ne saurais décrire mais je sais qu’il est là. Il ne crie, il semble accablé, comme moi. Il semble compatir, les morts peuvent-il compatir ? C’est surement mon imagination encore. Je prends mon visage entre mes mains, j’aimerais que tout s’arrête, que ses crises cessent, ce n’est plus possible, pourquoi le sort s’acharne-t-il ?

Je reste prostrée. J’ignore combien de temps. C’est une voix familière qui vient à mon secours. Sa voix est douce et calme. Je relève la tête pour la regarder. Elle s’inquiète, je le vois dans son regard, est-ce qu’elle aussi elle va penser que je suis cinglée ? Et si elle décidait de me faire mettre dans un hôpital psychiatrique ? Je ne supporte pas l’idée, Aislinn ferait-elle cela ? Non, je ne crois pas, enfin, je n’espère pas. Elle me demande ce qui s’est passé. Est-ce que je suis capable de lui expliquer les faits ? Ce n’est même pas sûre. « - Aislinn… Il est mort n’est-ce pas ? L’homme sur son vélo, il est mort ? » Je tente de regarder en direction de l’action, les pompiers semblent prendre en charge la victime. J’ai peur. « - Je ne suis pas folle, je te promets, c’est juste que j’ai senti qu’il allait mourir, je… je ne l’explique pas… ça me fait peur » Je me rends compte que quand je dis cela, j’ai l’air d’être encore plus folle. Je me relève d’un coup, la pluie nous trempe. « - Je suis désolée si je t’ai inquiété, je vais rentrer » Je tente de marcher, je suis choquée et épuisée, je titube, je me rattrape au mur, on pourrait croire que je suis ivre mais non, loin de là. Je sens que je ne vais pas aller très loin.

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OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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Call my name and save me from the dark (Aislinn+Iris) - Dim 1 Juil - 18:19

Call my name and save me from the dark.

iris thornblood & aislinn o’reilly.


A peine s’est-elle accroupie près de la fleuriste bouleversée, que le tonnerre se met au dessus de leurs têtes à gronder. La pluie redouble d’intensité, inondant les pavés dans la ruelle des réfugiées. Des torrents furieux sous leurs pieds, les deux sont obligées de hausser la voix pour se comprendre ;  « Aislinn… Il est mort n’est-ce pas ? L’homme sur son vélo, il est mort ? » La sylphide étonnée fait glisser ses doigts sur le faciès grimaçant. Elle repousse délicatement une mèche de cheveux importune, avant de plonger le regard dans son jumeau océan. « Je ne crois pas ». Du moins, respirait-il encore quelques minutes auparavant. Alors elle se détourne du visage assombri par l’appréhension, et darde une oeillade inquisitrice en direction du carnage. Elle doit forcer l’attention pour discerner les silhouettes et les mouvements découpés dans la fin d’après-midi épouvantable. Mais la foule écartée laisse entrevoir les secours affairés autour de la victime. A leurs gestes empressés, elle devine qu’il n’est pas encore trop tard. Le corps inerte est allongé sur le brancard et ce dernier chargé dans l’ambulance, qui bientôt disparaît. Laissant la place aux autorités, et aux badauds qui se dispersent sans tarder.

« Je ne suis pas folle, je te promets, c’est juste que j’ai senti qu’il allait mourir, je… je ne l’explique pas… ça me fait peur ». De nouveau, le regard trouve un ancrage sur la poupée terrorisée. Lèvres pincées, sourcils froncés par l'inquiétude et les abats d’eau, la divine cherche les mots pour la réconforter. Elle analyse également les propos jugés troublants, tandis qu’un frisson prolongé s’invite au creux de son échine. « Je suis désolée si je t’ai inquiétée, je vais rentrer ». Et d’un bond redressée, son employée est prête à lui échapper. La déesse se redresse aussitôt à ses côtés, et la retient par l’épaule. La voyant tituber, elle s’empare de son bras et l’invite à prendre appui sur sa fragile carcasse détrempée. « Tu n’es pas en état ». De toutes ses maigres forces, elle retient le corps grêle contre le sien, ferme et déterminée. « On va revenir sur nos pas et se réchauffer dans la boutique. Je te raccompagnerai en voiture après ». Les os glacés, elle met en route la mécanique quasi paralysée pour guider l’écossaise jusqu’à leur point de chute. Quelques mètres à parcourir encore sous le déluge, qui lui rappellent sa mésaventure sur la baie, et les souvenirs plus chaleureux venus finalement s’y rattacher.

« Ca y est ». Abrités sous la devanture, les corps ruisselants s’immobilisent devant la porte d’entrée. La divine fouille la poche de son blouson à la recherche des clefs, et les gestes tremblants retardent un moment l’ouverture du loquet. Sa douce amie faufilée en premier, elle referme aussitôt derrière elles et lui emboîte le pas. L’arrière-boutique est le havre qui les accueille après la tempête.

Toujours inquiète, la patronne débarrasse les par-dessus trempés, et s’empresse d’installer la poupée dans le coin confortable. Calée sur le divan, recouvert de serviettes propres, elle est aussitôt invitée à se sécher avec d’autres, et O’Reilly ne tarde pas à l’imiter. Les traces de boue et les flaques sur le sol déjà frotté la font péniblement soupirer. Mais il y a plus important. La tête penchée sur le côté, occupée à drainer le brasier de ses cheveux dégoulinant, elle se plante face à son employée. « Essaie de te calmer. Je vais te préparer quelque chose pour te réchauffer ».

Aussitôt dit, aussitôt affairée dans la cuisine aménagée, à mélanger herbes et baies dans la théière remplie d’eau bouillante. Tâchant d’occulter son propre malaise, et surtout de ne pas y penser, elle garnit deux tasses du liquide mordoré. Ajoute une cuillerée de miel dans l’une et se réserve la deuxième. Elle préfère ces breuvages natures.

« Tiens ». La boisson offerte, l’herboriste s’installe en face de l’écossaise, dans un fauteuil douillet. Elle avale sa première gorgée sans la quitter du regard, réticente à parler. Depuis quelques temps désormais, elle croit connaître les démons qui hantent sa protégée. Cependant, elle la sent trop fragile pour lui annoncer une vérité bancale même à ses propres yeux. Attendre lui avait jusque là semblé la meilleure des stratégies. Ce n’était peut-être pas le cas, mais elle n’était pas plus certaine de la trajectoire à suivre en ces instants troublés.  

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Call my name and save me from the dark (Aislinn+Iris) - Sam 7 Juil - 10:57

Call my name and save me from the dark


Tout mon corps tremble, il est incontrôlable. Je n’arrive plus à me raisonner, mon cerveau est en surchauffe. Je suis totalement perdue. Je ne suis pas folle, je vois des choses, je sens des choses et pourtant je suis la seule qui s’en rend compte. Comment cela est-il possible ? Pourquoi cela m’arrive à moi ? Depuis mon réveil après plusieurs semaines de coma, je me retrouve à être totalement différente. Certes, je n’aurais jamais pu être l’ancienne Iris puis que ma mémoire me fait toujours défaut mais je suis presque sûre que l’ancienne Iris n’avait pas tous ses soucis. Quand j’ai fait un peu de recherche sur les Thornblood, je me suis rendue compte que la folie était ancrée dans nos gênes. Je me pose forcément des questions, ma mère est morte parce qu’elle a consommé trop de drogues d’un coup, était-ce un suicide ? Personne ne le sait mais la folie, la dépression, les tares sont relativement communes chez nous et je n’ai pas vu une seule femme qui ait vécu plus longtemps que moi. J’arrive à l’âge fatidique des trente ans et je vais mourir, fatalement. On est maudite, je ne sais pas pourquoi mais je sais qu’on l’est. Et la malédiction s’attaque à moi, elle est de plus en plus violente et je ne saurais même pas comment l’arrêter. Cela me rend dingue de ne pas comprendre ce qui m’arrive. Cela me rend dingue d’être paralysée par la peur, le verdict des médecins… je ne veux pas finir dans un asile, je me bats contre moi-même, je cache au mieux ce qui m’arrive. Je m’efforce de rester une femme normale aux yeux des autres mais plus la vie avance, plus je pense que je ne pourrais cacher la vérité bien longtemps.

Je vois des choses que je ne devrais pas voir, je sens la Mort alors qu’elle ne devrait pas se montrer à moi de la sorte. De mon petit corps sort des cris qui ne sont pas humains. Je ne sais même pas comment j’arrive à faire cela. Mais encore aujourd’hui…

La pluie ne cesse de tomber et elle ne m’aide pas du tout à y voir plus clair. Je tente de rassembler mes souvenirs, c’est flou après le cri, il me faut toujours un moment d’adaptation. Je sens toujours mon corps qui tremble, je tente de me calmer mais je suis incapable de le faire. J’ai senti la Mort, elle était là, elle m’a frôlé, elle m’a touché et je suis marquée. Est-ce de ma faute si ce pauvre cycliste est mort ? Est-il d’ailleurs mort ? Je ne sais pas, mais si la Mort a rodé c’est qu’elle va sans doute le récupérer.

C’est là qu’Aislinn arrive. Je reconnais sa chevelure rousse flamboyante. Elle apparaît toujours avec grâce, malgré la pluie à ce moment-là. Sait-elle qu’elle est sublime et qu’elle ressemble toujours un peu à une déesse ? Sans doute. Elle m’impressionne toujours, c’est une personne forte qui sait gérer ses affaires d’une main de fer. La boutique tourne très bien et moi j’adore y travailler. C’est mon refuge, Une Iris parmi les fleurs, n’était-ce pas là ma place ? Sans doute. Le destin m’a poussé à entrer dans sa boutique au moment où j’en avais le plus besoin et deux ans plus tard, je ne regrette surtout pas ce choix.

Je retourne brutalement à la réalité lorsqu’elle se penche vers moi. Pourquoi est-elle ici ? Je ne comprends pas ? Comment m’a-t-elle retrouvé ? Je tente de m’expliquer, je ne veux pas qu’elle me pense totalement folle. Et si après cette scène elle décidait de se débarrasser de sa vendeuse atteinte ? Ne sait-on jamais. Je n’arrive plus à raisonner normalement. Je lui demande si le jeune homme est mort. Elle ne pense pas. Je fronce alors les sourcils, mon regard se perd un instant derrière elle. Une ombre ne rode pas loin… James ? Non, je ne le reconnais pas, James j’ai l’habitude de son aura, elle est différente celle-ci.

Mon regard se fixe à nouveau sur Aislinn. Je lui annonce que je ne suis pas folle, je m’excuse et je tente de me mettre sur mes deux pieds. Je veux juste rentrer chez moi et oublier l’événement. Je ne suis pas en état. Je titube… Ma patronne s’en rend vite compte. Elle a raison, je ne devrais pas rentrer seule, je ne suis même pas sûre d’y parvenir.

Je suis machinalement Aislinn, je suis incapable de la contredire, de résister. Je préfère la suivre. La boutique n’était pas très loin, Aislinn nous fait entrer. On est toutes les deux trempées, je grelotte mais la chaleur de la boutique me fait déjà du bien. On entend encore le tonnerre gronder, comme si l’orage et la Mort étaient de mèche. Dans la boutique, Aislinn m’installe à l’arrière avec des serviette sèches. Je m’enroule dedans, je n’ai pas la force de me frotter pour me sécher plus. Tout mon corps est épuisé, endoloris après le cri. Je reste totalement muette, mon regard se perd sur les mosaïques au sol. J’entends Aislinn me dire qu’elle part me préparer une boisson chaude, je fais un léger signe de tête. L’ombre est toujours là, elle prend petit à petit forme. Je la regarde, je penche la tête sur le côté, je tente de comprendre. Je voudrais savoir à quoi cela ressemble.

Aislinn revient avant que je n’aie le temps de voir qui est parmi nous. A nouveau, la réalité me frappe. Je reviens à moi. J’attrape la tasse fumante entre mes mains. « - Je te remercie Aislinn ».  J’apporte celle-ci à mes lèvres et j’avale la première gorgée brûlante.

Je reste muette quelques minutes, elles semblent éternelles. Je me reprends après la seconde gorgée. « - Je crois qu’il est mort… Je l’ai senti, je ne pourrais pas te l’expliquer… je… c’est stupide, tu dois me prendre pour une cinglée, tu n’aurais pas dû te donner la peine de t’inquiéter pour moi. Je te te paraître totalement cinglée… » Je me risque à un regard inquiet en direction de ma patronne. « Tu ne vas pas me virer n’est-ce pas ? »


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TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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Call my name and save me from the dark (Aislinn+Iris) - Mar 7 Aoû - 17:39

Call my name and save me from the dark.

iris thornblood & aislinn o’reilly.


« Je te remercie Aislinn ». Les mots se perdent aussitôt dans le vide, et le silence habille l’arrière-boutique. Les mains jointes sur ses genoux trempés, la divine essaie tant bien que mal de se réchauffer elle aussi, tachant de maîtriser ses frissons compulsifs, et de s’habituer à la température ambiante.

Il y a de l'inquiétude et un peu d’embarras dans les orbes orageuses qui balaient la pièce, et peinent à s’attarder sur le corps crispé au fond du canapé. L’impuissance et la culpabilité naissantes commencent à la ronger de l’intérieur, et l’absence de solution claire parvient à la faire se sentir nerveuse. Elle a fini par deviner la nature particulière de son employée, mais ne sait toujours pas comment lui annoncer la nouvelle. Considérant sa fragilité, elle ignore surtout si le moment est opportun, et craint d’empirer son état en lui révélant une vérité trop difficile à encaisser.

Elle détaille en premier les boucles brunes détrempées, puis remarque les soubresauts légers, les traits rigides, et le regard affolé. Un énième traumatisme, pour la douce écossaise à l’histoire compliquée. « Je crois qu’il est mort… Je l’ai senti, je ne pourrais pas te l’expliquer… je… c’est stupide, tu dois me prendre pour une cinglée, tu n’aurais pas dû te donner la peine de t’inquiéter pour moi. Je dois te paraître totalement cinglée… » Et c’est elle qui brise le silence en premier. Annonciatrice de mort. La patronne ignore s’il s’agit d’une science exacte, et si le jeune homme a bel et bien trépassé comme elle en semble persuadée. Elle tient pourtant à la rassurer. « Je te crois, Iris ». Et le regard empreint de compassion dévie lentement de l’intéressée au cellulaire qui vibre entre elles sur la surface boisée. La propriétaire décrypte à la volée le nom de l’interlocuteur sur l’écran illuminé, et son coeur emporté retrouve rapidement un rythme régulier. Rien d’important. Mais pas non plus le coup de fil ni le message qu’elle attend désespérement. Une main passe devant son visage par crainte d’afficher sa déception, alors qu’elle s’emploie à chasser les pensées intempestives et déplacées dans ce contexte de tension. Le Duc et ses révélations ne cessent de la hanter, tout comme l’espoir de bientôt le retrouver. Et la fleuriste bouleversée ne mérite pas ces écarts d’attention.

Agacée par sa propre attitude, la Belladone s’empare du téléphone et se redresse brusquement pour aller le poser plus loin, l’abandonne dans la poche intérieure d’un manteau, avant de regagner sa place. Cette fois, elle tient entre ses doigts la tasse de thé fumante et souffle à la surface du liquide assombri. « Tu n’es pas cinglée ». L’oeillade se veut insistante à mesure qu’elle pénètre sa jumelle. Les sourcils froncés de la divine lui donnent un air sévère et son assurance à toute épreuve reprend lentement le dessus. « Iris… il s’est passé quelque chose juste avant l’accident ? » Elle suspecte le cri. Et s’en veut d’être aussi directe mais demeure persuadée qu’elle doit s’en assurer. Histoire d’être enfin certaine de la théorie avancée.

Le vacarme lointain du tonnerre vient s’incruster dans la conversation, et l’herboriste s’autorise un coup d’oeil rapide par la fenêtre légèrement entrouverte. La pluie y délaisse encore les traces de son passage et l’intérieur est tapissé de perles de condensation.

« Tu ne vas pas me virer n’est-ce pas ? » L’angoisse fait monter son timbre d’ordinaire si doux dans les aigus, et la patronne capte aussitôt la détresse associée au message. Réelle et sans détours. « Te virer ? Bien sûr que non ». Elle affiche un air incrédule qui se mue rapidement en expression plus dure ; elle est déterminée. « Mais, si ça ne va pas, Iris, tu dois au moins m’en parler. Pas dans les détails si tu n’en as pas envie… mais peut-être qu’il serait bon de retourner voir quelqu’un ? » Pas le psychiatre qui l’a déjà suivie, un autre. Un qui soit au courant et qui sache comment gérer cette affaire, de préférence...

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