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Caught in deep water ≈

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Caught in deep water ≈ - Jeu 7 Juin - 12:16


Caught in deep water
LISE ROWAN & MERLIN ATKINS

comme un ouragan qui passait sur moi, l'amour a tout emporté ... ✻✻✻ Le regard perdu dans le vide, il était prêt à s’endormir. Encore haut, le soleil chauffait sa peau qui frémissait à chaque coup de vent. Il était bien, détendu. Tout était parfait. Assis sur cette colline qu’il aimait temps, il se ferma les yeux, tournant son visage ce soleil qui se voulait brûlant. Appuyé sur ses deux mains, il épousait cette sensation de liberté qui, souvent, venait à lui manquer. Un peu plus loin, des enfants se mirent à rire. Un rire étouffé par le vent et les vagues qui continuaient de s’écraser sur la plage. Tout était parfait. Tout en se laissant tomber sur le dos, il replia ses genoux, essayant tant bien que mal de garder de ne serait-ce que contact ce vent qu’il continuait de sentir tournoyer autour de lui. Un vent doux, agréable qui traduisait à merveille son état d’esprit reposé. Doucement, sans le vouloir, il se laissa emporter par ses pensées, commençant tout naturellement par Daniil qu’il aurait aimé avoir avec lui. Cet idiot lui manquait… c’était indéniable. Agacé, il soupira et ouvrit les yeux. Ce sentiment de manque l’agaçait. Lui qui se voulait indépendant avait beaucoup de mal à accepter son sort, à accepter ce sentiment lancinant qu’était le manque. Malgré ça, le réincarné n’avait jamais rien fait pour repousser ne serait-ce qu’un temps soit peu le prophète. Bien au contraire. Le russe avait beau avoir l’âme en peine, il était devenu comme une bouffée d’air fraîche, un rayon de soleil… « Raaah » Râla Merlin. Ce genre de réflexions ne lui ressemblait pas ! Il avait beau être gentil, il n’avait rien de niais. Daniil était censé être l’âme sensible, pas lui. Se redressant, il se frotta vigoureusement le visage en grognant. Si seulement il pouvait juste… l’oublier ? Non, surement pas. Autour de lui, le vent, agacé par ses états d’âme, changea de direction forçant l’air à se rafraîchir. Il aurait peut-être dû s’abstenir de venir aussi tôt… Avec un peu de chance, Lise n’allait pas tarder à arriver.

Dix-minutes plus tard, le vent s’est calmé. Assis à même le sol, Merlin dessine, reproduisant le paysage avec une perfection dont lui seul avait le secret. Une perfection dont il n’était pas peu fier et qui le fit sourire plusieurs fois. Un sourire qui était à la fois alimenté par sa fierté et par son allure qu’il trouvait quelque peu cliché. Une marinière à manches courtes, un short de plage bleu marine, il ne lui manquait plus qu’un béret pour être l’archétype parfait du petit parisien. Heureusement pour lui, Merlin n’avait jamais été du genre à se soucier de ce que les gens pouvaient penser. L’idée d’être aux centres des critiques l’amusait plus qu’autre chose. C’est surement pour cette raison, d’ailleurs, que les gens s’amusaient à le comparer à une tête à claques. Peu importe ce que les gens pouvaient bien lui dire, Merlin mettait un point d’honneur à agir selon ses propres envies. La vie est courte. Alors autant en profiter. Pensant au temps et à l’heure, Merlin jeta un nouveau coup d’oeil à sa montre. Plus que cinq minutes… Rangeant ses crayons et son carnet dans son sac à dos qu’il passa par dessus l’une de ses épaules une fois debout, Merlin soupira. Il est temps plus que temps de se mettre au travail et de détruire le monde…

Arrivé sur la plage, Merlin aperçut Lise qui, comme à son habitude, se distinguait du reste de la populace. Belle et quelque peu surnaturelle, elle ne passait pas vraiment inaperçue. Avec un sourire ravis, il lui fit signe. La laissant s’approcher, il passa une main dans ses cheveux et rit doucement. « Pour une fois que je suis pas en retard… » Il était content d’être là. Content de pouvoir traîner avec celle qui était devenue, au fil du temps, une très bonne amie. avec elle, Merlin était libre d’être lui-même, de laisser libre court à son côté surnaturelle. Malheureusement pour lui, ce genre de sortie finissait toujours avec une courte nuit et une gueule de bois à faire peur. Et ça, c'était peu de le dire. « Toujours aussi sexy. » Dit-il finalement avec un sourire amusé. Il avait tellement hâte d’y être. Avec un peu de chance, ils allaient enfin réussir à créer une tempête digne de ce nom… Malheureusement, cela n’avait rien de simple.
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Caught in deep water ≈ - Jeu 19 Juil - 20:01


Caugh in deep water
Lise & Merlin

Le fracas se réverbère sur les cloisons vieillies de la petite pièce. Le regard fixant le plafond à la recherche d'une tâche sur laquelle se concentrer. La respiration s'agite un peu trop, le palpitant se fait douloureux. Réaction probablement excessive, comme toujours. Elle démarre au quart de tour Lise, s'emballe avant de regretter, la plupart du temps. Le téléphone avait été lâché sur le bois avec un peu trop de violence, et ses mots détonnaient dans l'attitude de l'éditrice. Faire preuve de compréhension et de compassion à probablement toujours été sa plus belle qualité. Mais s'il y a bien une chose qu'elle ne supporte pas c'est qu'on la prenne pour une idiote. Ce n'était pas la première fois, qu'on essayait simplement de profiter de sa gentillesse, exploiter la faille pensant qu'elle tomberait bêtement dans le panneau. Comme si être prévenant signifiait être stupide. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds Lise, surtout pas lorsqu'il s'agit de son travail. Lorsqu'elle peut se raccrocher à ce qu'elle sait faire de mieux. Ce qui est devenu aujourd'hui sa seule motivation au quotidien. La rousse regarde le contenu de son bureau qui gisait sur le sol. L'esprit parfaitement hypnotisé par l'encre migrant sur les feuilles éparpillées sur le sol. L'eau coulant doucement sur le vieux parquet du bureau de son père lui rappelait à quel point elle s’asséchait ses derniers jours. Les journées chaudes ne lui plaisent pas. Sa condition se rappelle à elle dans une réminiscence entêtante et insupportable. L'humaine est bien faible face à la créature qui s'était imposé à elle, dépendante d'une condition qu'elle n'a jamais voulu. Prisonnière d'un corps qui ne semble plus lui appartenir, attachée à un esprit qui n'est plus uniquement le sien.

La chaise bascule en arrière et s'écrase sur le sol alors que Lise s'élance vers le livre qui est en train de prendre l'eau. Le rattrape de justesse, pensant avoir sauvé les bribes griffonnées d'un esprit un peu trop étroitement lié au sien. D'empressement, sa main se pose sur le coin du livre, les gouttes s'extirpent du papier et viennent se nicher dans le creux de sa main crispée sous l'effort. Le papier est sec. Le graphite s'est étalé, et ça elle ne peut rien y faire. La gorge nouée, Lise ose un coup d’œil sur les pages suivantes, son accès de colère a fait disparaître plusieurs notules de son complice des pages secrètes. Ses mains se crispent autour du livres, sa mâchoire se serre. Partagée entre la culpabilité et la tristesse d'avoir perdu plusieurs de ses notes, elle reste interdite. Le corps reste figé, la vision se trouble un instant et le livre se retrouve propulsé contre le mur. Elle lui tourne le dos aussitôt, quitte la pièce d'un pas pressant, laissant derrière elle les cadavres victimes de ses humeurs un peu trop changeantes. Un peu trop susceptible, bien souvent trop peu réfléchie. Elle réagit souvent trop vite Lise, et s'en mord les doigts. Ses yeux se perdent un instant sur sa montre et son cœur fait un bond. Comme à son habitude, trop impliquée dans ce qu'elle fait, l'oubli s'impose souvent, l'esprit trop occupé peine à faire la part des choses.

C'est avec le souffle court et les jambes fatiguées qu'elle foule les herbes sauvages de la colline surplombant une partie de la baie. Les rayures s'agitent pour attirer son attention et ça lui arrache un sourire. Sa présence lui remet du baume au cœur et elle ne saurait jamais le remercier assez pour être simplement lui. Celui qui accepte le monstre qui l'habite. Le monstre qu'elle avait pu être autre fois, doublé du monstre qui a choisi de la ramener à la vie, au pied de la falaise à quelque mètres de là. Elle y risque un œil, le cœur toujours un peu serré, elle n'y était jamais retourné et ne comptait d'ailleurs pas le faire. "Et moi j'ai failli l'être" C'était Merlin qui arrivait en retard la plupart du temps, et même si ça ne la dérangeait pas en soit pas, elle se sentait toujours un peu mal à l'aise de l'être soit même. Lise lui faisait une accolade brève en guise de bonjour, comme à son habitude avant de lui couler une œillade taquine. "Que dire de toi?" Elle n'arrivait même à se sentir gênée de ce genre de remarque, trop habituelles venant de lui, trop désintéressées pour qu'elle ne se braque. "Le marin est prêt à se jeter à l'eau et finir la nuit au fond du lit?" Elle glousse, l'un comme l'autre savent très bien à quoi s'en tenir. Le réconfort étant qu'au moins ils seront tous les deux dans le même état. "On pourra mourir chez moi après si tu veux." La rousse lâche ses affaires qui s'écrasent sur le sol avant de reculer dangereusement vers le vide. Irrésistiblement attirée avec cette odeur qui emplit ses narines, cette humidité qui l'attrape sans qu'elle ne puisse rien y faire. Incapable d'arriver sur la baie et de rester cinq minutes sans se sentir appelée par la grande bleue. "T'imagine même pas comme je suis asséchée" Elle grimace et d'un geste théâtral, la rousse fait le salut de l'armée à son acolyte avant de se laisser tomber jusqu''à s'écraser dans l'eau. Lise n'est plus, ou presque.. La nymphe prend le dessus, s'impose à elle, transforme son corps le temps de braver la violence des vagues et remonter jusqu'à la surface. Son regard aguerrit scrute l'horizon à la recherche d'une quelconque présence avant de revenir sur le rivage. Quand elle arrive de nouveau jusqu'à Merlin, sa peau est déjà sèche, a tout absorbé pour son propre bien. "RAS" qu'elle crie à Merlin en lui désignant l'océan d'un geste de main. A toi l'honneur.
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