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Everything moves way too fast - Luca&Ilias

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Everything moves way too fast - Luca&Ilias - Dim 1 Juil - 12:47



douleur secrète

 
name sanguis  ϟ  name sanguis .

Cabinet de Ilias - Luca et Ilias Tic tac, tic tac, tic tac. Encore et encore, mélodie continue dans ce bureau un peu trop blanc, ce fauteuil en cuir qui trônait dans cette salle, face à un fauteuil noir. Une table les séparant, soutenant cette bouteille de liquide ambré et ces deux verres prêts à être utilisés. Lumière douce d’une fin de journée qui voyage par de grandes fenêtres transparentes. Un parquet ciré et clair qui souffre des clacs des chaussures en cuirs des bourgeois qui viennent ici, et les murs couverts de quelques tableaux se plaignent des jérémiades continue et des histoires d’amours qui finissent mal, la douleur d’un homme cocu ou la peur d’un endetté. Et les murs chuchotaient entre eux, des archives historiques, eux qui savent et ne disent rien. Et les quelques plantes souffraient un peu, elles étaient seules, abandonnées, pênaient à vivre quand je versais dans leur pot les restes de mon whisky. Et pourtant cette salle était un bunker, une safe-zone, et lui en était le maître, c’était mon nouveau royaume et si moins mystique que l’ancien, il était plus utiles sous bien des égards. Je faisait tourner le liquide ambrer dans mon verre en crystal, relisant quelques notes de cette journée, le soleil caressant légèrement les cernes de mon visage, me rappellant que la journée touche bientôt à sa fin, que la nuit tomberait et que quand le monde dormira, je resterai les yeux ouverts, seul ou accompagné, pour remplir ce vide au fond de mon être. Le liquide brûlait son chemin dans ma gorge. Assis derrière mon bureau, j’observais la porte en bois massif, tout en arrangeant certaines choses dans mon calepin, surveillant les avancées de certains patients, les retours en arrière d’autres. De toute façon, qu’ils soient guéris ou pas, qu’ils aient besoin de thérapie ou pas, je savais qu’il finirait par venir à leurs rendez-vous indéfiniment. Parce que ici ils pouvaient tout raconter, aux oreilles d’un professionnel qui a cet air de confiance, à qui on pouvait tout dire, sans avoir peur que ces mots ne quittent cette pièce. Sourir aux lèvres, je me moquais de leur naïveté, si j’étais là ce n’était pas parce que j’étais un bon samaritain qui voulait aider ces bourgeois du nouveau monde à oublier leurs problèmes. J’avais besoin d’eux comme ils avaient besoin de moi, et je jouais dans ce monde, dansant une valse au rythme imparfait, quelques noms qui étaient suivis de quelques billets, des coups de pressions et des secrets rapportés à la Nuevo Camorra. J’avais fait mon bout de chemin depuis les rues d’Arcadia, depuis cette époque où je n’étais qu’un gamin inconscient de son potentiel véritable ou de qui il était vraiment. Ce gamin un peu bizarre, celui duquel on dit qu’il est dérangé depuis qu’il a perdu sa famille, mais pour la perdre encore faudrait-il l’avoir connue. Et puis il s’en était sorti le gamin, quand ije regardais mon on bureau et ces babioles qui se voulaient être une décoration. Oiseau blessé était devenu oiseau de proie nocturne et sa nouvelle famille vallait à ses yeux plus que n’importe quelle autre. Et parfois je me perdais à imaginer mes parents marcher parmis la Nuevo Camorra, parce que c’est mieux que de se dire qu’ils faisaient partie d’une autre mafia ou qu’ils étaient tout simplement de ces gens qui marchent dans l’ombre sur le bas côté, de ceux qui vivent leur vie sans vraiment savoir ce que le monde peut leur offrir, qui se contentent de ce qu’ils peuvent faire, qui se contentent de ce qu’ils ont. Alors que le feu d’une ambition maladive me brûlait trop pour ne pas être génétique, toujours vouloir plus pour être enfin quelqu’un qu’on regardait avec respect. Que tous ceux qui me voulaient du mal, les yeux dans la nuit fixés sur mon destin, sur ma vie, aient peur de m’approcher. Car je savais qu’ils étaient là, et quand le monde devenait incertain, quand le rêve se mêlait étrangement à la réalité, alors là je me perdais, et je ne savais plus où regarder.

Et alors le bruit de la porte qui s’ouvrait me sortait de mes rêveries un peu morbides, mes yeux se posaient sur cette secrétaire que j’avais embauché pour me libérer des fardeaux administratifs. « Docteur, un nouveau patient viens d’arriver, il dit qu’il vous connaît » Et cette boule d’angoisse qui renaissait qui grandissait dans ma gorge comme pour pouvoir m’étrangler et m’étouffer. Mes mains glissaient sur le pistolet sous le bureau. « Bien, faîtes le entrer, et prenez congé. Fermez derrière vous. » Et l’ombre de la secrétaire sortait quand je me levais, arme à la main cachée dans le dos pour faire face à ce qui devait être un nouvel ennemi. Et dans le coin de cette porte et faisant craquer cette planche de parquet fragile sous le poids divin, une vision amicale entrait dans le cabinet, et sa vision fut libération, sentant le poids de l’insécurité et du doute disparaître, remplacée par un sentiment de sécurité si grand que je posais l’arme sur l’étagère avant de me tourner vers mon nouveau patient. « Luca ? Je ne m’attendais pas à te voir ici. » D’un geste rapide je le dirigais vers le sofa, m’asseyant face à lui, curiosité brûlante de savoir ce que me valait cette surprenante visite.


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Everything moves way too fast - Luca&Ilias - Dim 1 Juil - 15:54



God's story : the fall


"Tell everybody, tell everybody
Brothers, sisters, the ending is coming"



T’as le corps bouillant, la sueur qui glisse dans ton dos, se frayant un chemin douloureux de la naissance de tes boucles à la fin de ton échine. T’as le coeur bouillant, qui explose sous le flot continuel de violence. Tu sais pas, tu sais plus, t’as envie de vomir, de hurler, de prendre le revolver et de glisser une balle dans ta gorge éreintée. Mais tu trembles trop pour ça, tu risquerais de te louper. T’as l’esprit bouillant, le cerveau comme sous acide. Ça va à la fois trop vite et trop lentement. Tu ne sais plus, tu ne comprends pas, tu n’en veux plus. De cette rage, de cette colère, de tout ces maux qui t’assoment et te noient dans une même peur.
T’es bouillant, fiévreux, les médicaments n’y font rien. Ça calme quedal leurs calmants. Et puis dans un dernier éclat de douleur, tout s’arrête. Tu tombes sur le sol, tu t’écrases la face contre le marbre blanc. Et tu pleurs. Comme si enfin, les émotions, avaient trouvé une plaie pour se libérer de ton coeur.

-

Peau blême, cernes qui découpent des tranches sous mes paupières, regard éteint, prunelles bleutées qui n’ont plus rien de la jolie rivière. J’avale les trois cachets avec un peu d’eau citronnée alors qu’Adrian me dépose devant l’Elysium Heighs. Lui seul sait pourquoi je viens ici, lui seul est au courant que c’est plus bien grave ce que j’accepte de dire. « Une légère fatigue » que je balance à Alcide et aux autres. " Faut que je me repose, que j’mette sur pause mon bassin, histoire qu’il récupère." Adieu les ecchymoses, bonjour les draps de lin. Je ne mens pas, j’omets juste quelques vérités. Celles qui tonnent dans mon crâne le soir quand je suis seul, qui me rendent plus hagards que le plus ardent des poisons.

Dépression nerveuse que les médecins ils l’appellent.

A trop vivre a 1000 à l’heure, à toucher les éclats de violence au lieu des coeurs, j’ai contaminé mon propre palpitant. Ironique, n’est ce pas ? Le Dieu de l’Amour qui s’écrase contre le poids des émotions contemporaines. Trop de noirceur, de rage et de négativité dans cette ville. Trop de malheurS aussi, de choses qui me rongent l’esprit, qui m’empêchent de vivre éternellement dans un sourire. Et puis il y a la famille, qui ont des balles au bout des doigts. Alors que moi… La seule chose que je tire, c’est mon coup, chaque soir. Pas de revolver Luca, pas de couteau, ni de lame de rasoir. Seul ton coeur comme arme ultime, qui fait exploser les autres alors que le tien implose.

J’ai hésité, longtemps. Des mois avant de venir ici, chez ce garçon devenu homme. Cet enfant devenu un ami. Mais plus que notre relation personnelle, c’est son secret professionnel que je requiers. J’aurais pu aller voir quelqu’un d’autres, mais soyons sérieux une seconde : parlez de Dieu à un psychologue, il notera complexe divin sur son calepin et vous étouffera d’une camisole couleur opaline. Jolie mais très peu pour moi.
La secrétaire est mignonne dans son style, ça exalte en moi, de la toucher, d’effleurer son derme et d'y sentir les émotions qui la foudroient. Mais non, trop fatigué Luca. Et ne pas savoir comment je vais réagir, s’il y a de la peine ou de la hargne en elle, me fait fermer les doigts.
Blahblah la jolie damoiselle. Comme un enfant, je regarde le sol, j’pourrais encore partir, disparaitre. Faire comme si ce n’était pas moi quand elle me décrira au médecin en chef. « Bien, faîtes le entrer, et prenez congé. Fermez derrière vous.» Trop tard, soit adulte pour une fois Luca.

«  Luca ? Je ne m’attendais pas à te voir ici. »  Ilias est beau. Déjà, quand il était môme, il avait ce derme éclatant, malgré les cernes que nous avons en commun. Oui, il est beau et mes doigts ont déjà crépité sur lui durant ces années d’amitié, faisant progresser quelques émotions positives dans sa jolie carcasse. Mais ce soir, pas de beauté Luca, pas d'éclat dans son palpitant à Ilias. J'ai besoin de lui pour une fois.

Morphée, aide moi à dormir sans sentir la panique me tordre le coeur à chaque fois que je clos les paupières.

« Ilias, je suis désolé de te déranger si tard… » Pour lui, c’est la fin de journée, pour moi, elle n’a pas encore commencé. Je m’assois dans le sofa, jambes pliées, cuisses collées, dos trop droit. J’ai mal. La crise de la nuit dernière a laisser quelques traces. « Tu prends encore des patients ou ton agenda est rempli ?

Je souris un peu, j’essaye de lui montrer le dieu qu’il connait et non l’homme, qui peine à tout contenir, à rester debout face à cette folie qu’est l’univers.
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Everything moves way too fast - Luca&Ilias - Dim 1 Juil - 22:02



douleur secrète

 
name sanguis  ϟ  name sanguis .

Cabinet de Ilias - Luca et Ilias Et les hommes ne pleuraient pas, non les hommes cachaient leurs secrets, ils taisaient le mal du monde et le poid sur leurs épaules. Et les hommes ne pleuraient pas, et cette fierté, cet égo, les fait tenir face à vous pour vous dire que tout va bien, que c’est juste un temps, que c’est rien. Que ces cernes sont passagères, qu’il a abusé de la chair hier soir, qu’il est aventurier quand le soleil disparaît. Qu’il se fait chasseur de proies abusées, et de ses sourires il oublie ses pêchés. C’était pas étonnant, plutôt courant, car le monde allait mal, et qu’on ne pouvait pas vraiment l’oublier. Et que tout le monde la ressentait, cette ambiance pesante, cette chappe de plomb au dessus de chaque tête, ce glas qui sonne au rythme régulier des ébats pour oublier. Et si le monde tourne seul alors les hommes cachent leurs secrets. Parce qu’ils sont plus forts que ça, qu’ils ont pas besoin de parler. Moi j’avais vu dans leurs yeux, j’avais lu dans leurs cernes, j’étais celui à qui tout était révelé. Et parfois simplement parler ça suffisait, à se dire que demain ça ira mieux, que ça tiendra au moins jusqu’au prochain rendez-vous. Ou que ça servait à rien, qu’il devrait rentrer chez lui, que c’est à cause du juge pour enfant qu’il viens chez le psy. De mensonges en vérités qui font mal. Alors mes yeux se posaient sur celui qui me faisait face, celui qui appaisait les peurs et insécurités du psychologue, et j’observais ses yeux clairs et clairement éteints, ses traits fins tirés par la fatigue ou autre chose. Une sorte d’ombre qui se perds dans le monde, noyé par ce qui l’entoure, était-ce parce que au fond l’amour n’est plus, comme les rêves sont trop froids, trop éloignés. Ou alors parce qu’il aimait trop, ou aimait-il trop pour se sentir aimer. Questions sur questions qui se bousculaient, sous le commandement de l’inquiétude, de voir quelqu’un de si bien être si mal. Et j’observais encore la force de la nature être écrasée par quelque chose de trop grand, de trop lourd et de trop sombre. Et s’il souriait, c’était sûrement parce qu’il ne fallait pas inquiéter les autres, ou peut-être par peur d’avoir l’air faible, pour faire bonne figure, et correspondre aux attentes qui pesaient sur les dieux.

« Ilias, je suis désolé de te déranger si tard… » Je le regardais simplement, car tard ou tôt ne voulaient rien dire pour moi. Insomniaque je me perdais dans le décompte du temps, dépassé par trop d’évènements. « Tu prends encore des patients ou ton agenda est rempli ? Et la voix qui ne tremblait pas était accompagnée d’un sourire se voulant rassurant. Mais dans ce fauteuil, ici, dans cette salle, je connaissais les sourires et leurs effets, et surtout ceux qui étaient sincères ou surfaits, ceux qui étaient là pour illuminer ou pour détourner l’attention sur quelque chose de profondémment enfoui. « J’ai toujours du temps pour toi Luca. » Je me levais, attrapant mon callepin, et servant un verre de bourbon au dieu qui me faisait face. « J’en donne pas aux clients, mais je fais une exception pour toi » Et c’était à mon tour de lui envoyer un sourire léger, de ceux qui veulent faire croire que tout ira bien, qui veulent aussi rassurer, mais je savais que les séances pouvaient être douloureuses tant elles pouvaient être bénéfiques. C’était le hasard, lancer de dés du destin. Ses yeux se glissaient dans ceux de son face à face. Eros et Morphée se regardaient, cherchant l’un et l’autre une sorte de soutien, et le trouvant dans le regard de l’autre. Les divins étaient plus subtiles que les humains, ils avaient leurs manières de tout raconter de tout dire en ne disant rien. Ou de manipuler en claquant leur langue sur leurs dents allignées. « Je suis content que tu sois venu. Il faut que tu saches qu’une thérapie prends du temps...tu devras faire prendre de patience. Mais je te promets qu’on réussirat à t’aider. ». Je portais mon propre verre à mes lèvres, appuyant mon dos sur mon fauteuil, fixant mon nouveau patient. « Qu’est-ce qui t’as décidé à venir ici ? » Question innocente, curiosité véritable, et un petit moyen de commencer la séance sans vraiment que l’autre ne s’en rende compte, de poser des questions banales pour mettre le doigt sur ce qui n’allait pas. Car le jeu allait commencer, ce jeu auquel je tendais à exceller, briser une à une les barrières construites par mes patients entre eux et leurs secrets et leurs problèmes. Et il fallait abbatre ces barrières. Et son crayon glissait sur le callepin

Luca Salducci. Eros.

Première séance.



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Everything moves way too fast - Luca&Ilias - Mar 3 Juil - 19:19



God's story : the fall


"Tell everybody, tell everybody
Brothers, sisters, the ending is coming"



«J’ai toujours du temps pour toi Luca.» La réponse d’un ami. D’un frère, d’un fils. D’un tout. Ilias était de ceux que j’avais sauvé, que j’avais emporté avec moi au creux de la Nuova pour leur faire découvrir les merveilles ensoleillées. Ilias était jeune quand je l’avais découvert, errant, perdu. Abandonné. Mais on ne reste jamais seul longtemps à Arcadia, surtout quand l’aura divine crépite sur les hanches.  Certains y voyaient un acte héroïque, aider les plus faibles à se relever et à briller. Dans la famille, c’était une normalité, de chercher à gonfler les rangs de nouvelles victimes. Mais au fond, pour moi, ce n’était rien de tout ça. J’étais l’Amour. Et l’Amour ne pouvait laisser des coeurs s’abimer trop longtemps sur le trottoir. Alors je ramassais les gosses, les putes, les chiens. Tout sans aucune distinction. Certains se révélaient plus intéressants, d’autres impossible à sauver. Et d’autres, très rare, comme Ilias, prenait une place que beaucoup aurait jalousé. En haut de la Nuova, aux côtés des plus grands. Avec une place privilégiée au creux de mon coeur.

Comme Pandora.

Le verre glissa entre mes doigts, lui servant un léger sourcil en remerciement. J’évitais de boire depuis quelques mois, quelques gorgées de whisky ou de champagne histoire de se donner bonne figure. Mais rien de plus. Car l’alcool, comme les drogues, me faisait perdre les pédales. Faisait imploser ma tête et mon coeur sous une nuée d’étoiles. Pas les jolies, brillantes et qu’on invoque dans des poèmes divins, non. Les comètes, virevoltantes et brûlantes qui explosent souvent dans un furieux Big-Bang.

Mais je le garde en main, sans y toucher des lèvres. Ça m’occupe les doigts au moins, de tenir quelque chose d’autre que l’air.

« Je suis content que tu sois venu. Il faut que tu saches qu’une thérapie prends du temps...tu devras faire prendre de patience. Mais je te promets qu’on réussira à t’aider. »  Il est assis, prêt à prendre des notes, en bon professionnel qu’il est. Ça m’arrache un léger rire, étouffé. Réussir à m’aider. Je ne sais pas Ilias, mais au moins parlons, on verra ce qu’on peut faire. Ce que toi, en tant que Morphée, tu peux apposer sur mes tempes pour me calmer.

Car j’peux plus continuer comme ça Ilias, à jouer avec les coeurs sans savoir comment ne pas me brûler.
Y’a tellement de négativité, de violence, d’horreur. J’sais pas quoi prendre, quoi piller. Quoi éviter. J’n’y arrive plus, à dire non face aux corps qui réclament tous un peu de bonheur alors qu’ils sont déjà trop empoisonnés. J’n’y arrive plus, à me contenter de quelques bribes d’énergies, de sourires enjôleurs et de gorges criantes sous le plaisir. J'ne peux pas, entendre les balles siffler, à savoir que ce sont des coeurs qu’elles font exploser.

Mes coeurs Illias.

Mais jamais ces pensées passeront au-delà de mes lèvres. Non, pas possible. Tu es Eros Luca. Tu as tes flèches et des pointes. Tes ailes et ton air enjôleur. Alors joue Luca. Joue pour éviter de te briser. « Qu’est-ce qui t’as décidé à venir ici ? » Le regard qui glisse vers le sol pour très vite remonter. Plus fort. Plus ardent.

Essaye Luca. Les dieux te conjurent d’essayer.

« Personne n’est au courant et il ne faut surtout pas qu’Alcide l’apprenne. Ni aucun autre membre de la Nuova. Ma voix est douce mais il doit le sentir, l’ordre que je glisse à travers les syllabes. Nous sommes peut-être au même rang à présent, mais j’ai 10ans d’expérience de plus que lui. Au même rang mais jamais sur le même piédestal. « Je suis suivi pour dépression nerveuse depuis deux mois et 12jours. Les détails. Toujours dans le détail Luca. «Je prend un traitement mais… Mais on m’a demandé de trouver quelqu’un pour en discuter. Et je pense que tu peux comprendre… Le sourire qui apparait sur mon visage, les rayons du soleil qui s’éveille. Brûle tout sur leur passage. « … qu’expliquer que le dieu de l’Amour en est la cause serait délicat face à un de tes confrères.  Le verre toujours entre les doigts, le liquide auburn qui glisse sur les parois comme la sueur sur mon échine. Ça bouillonne à l’intérieur, ça cuit, le dieu dans la carcasse trop petite. « Je… n’arrive plus à suivre… Ce qu’il me demande. C’est trop… Pour l’Homme. Il. Eros. Moi dans un autre temps. Moi dans un autre corps.


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