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(aislinn) game of hearts /!\ -18

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 - Ven 22 Juin - 18:22


GAME OF HEARTS
aislinn & éamonn
Overlook the blooded mess, always lookin' effortless and still you, still you want me. I got no innocence, faith ain't no privilege. I am a deck of cards, vice or a game of hearts and still you, still you want me. Oh, I always let you down, you're shattered on the ground but still I find you there, next to me. And oh, stupid things I do, I'm far from good, it's true but still I find you, next to me. So thank you for taking a chance on me, I know it isn't easy but I hope to be worth it


Les premiers éclats de l’astre solaire viennent flatter mes paupières closes et doucement réveiller le corps étendu. Lentement, elles s’ouvrent, timides, parce que c’est tout le reste du corps qui espère que la divine soit à côté. Je fixe le pan du lit vide, d’une certaine nostalgie. Il n’y a pas si longtemps, la Belladone y prenait place et je me souviens encore de sa chaleur, à jamais gravée au bout de mes doigts. Instinctivement, je fixe le cadre contenant la photographie de jours heureux, renfermant le sourire éclatant d’une jeune mariée et le bonheur d’un adulescent amoureux. Je secoue la tête et marche d’un pas nonchalant vers la salle de bain. L’eau légèrement tiède finit de réveiller les muscles dans une violence modérée. Une belle matinée pour un dimanche, je m’autorise même à ouvrir toutes les fenêtres possibles de l’habitat. La nudité recouverte d’un short délavé et déchiré par endroit et d’un t-shirt à capuche en coton, je m’installe paisiblement sur la terrasse face à l’eau cristalline de la baie d’Arcadia.

L’envie était irrépressible. Je rêvais d’y sauter à pieds joints. C’était un appel, un besoin et depuis peu, je me retrouvais dans un esclavage plus contraignant mais d’autant plus délectable, avec la sensation d’être en phase avec l’élément azuréen. Au point de parvenir à changer sa forme, tantôt de glace, tantôt gazeuse. Sans encore une réelle maitrise, je trouvais cette faculté avantageuse pour les jours à venir, où les températures risquaient d’augmenter. Je n’aimais pas les fortes chaleurs. Elles étaient dangereuses, me forçant à prendre plus d’eau qu’à l’accoutumée. Sirotant un thé que j’avais rendu glacé, mon téléphone vibre. Un instant, je crains le Royaume et la fin de cette trêve heureuse. Je pousse un juron en langue natale, pour finalement afficher un large sourire béat. Siobhàn.

Dans un regain d’énergie entraînée par la simple idée de la voir un instant, je déambule vers le garage situé à l’arrière du cabanon, mains dans les poches. La porte grande ouverte, je soulève le capot pour remettre à neuf une nouvelle acquisition : une vieille américaine, une corvette roadster. La divine laissait un vide de plus en plus béant à chaque fois, alors que nos rencontres se faisaient de plus en plus régulières, jusqu’à plusieurs fois par semaine, la dernière fois illustrant sa victoire sur mon Vocab limité. S’il avait été question d’un autre jeu, j’aurais pu avoir mes chances. Clé à la main, je travaille sur le moteur, remplaçant le ressort de soupape par un nouveau et de meilleurs pistons. Concentré face à un véritable puzzle, langue tirée sur le côté, je troque la clé pour le tournevis. Je me coupe des bruits extérieurs, oubliant le bruit des vagues et de voitures, lointaines. Sifflotant, lorsque je pense avoir fini la première partie du puzzle, je finis par surélever la voiture pour me glisser dessous.

Musique en tête, je continue à siffler un air entêtant pour resserrer quelques boulons en rythme. Il fallait changer les suspensions, tout le système était rouillé. J’exprime un râle, grognant de ne pas avoir pensé à prendre plus de matériel avec moi. Tant pis. Alors qu’il me semble avoir entendu des bruits de pneus sur le chemin caillassé, je continue mon entreprise jusqu’à entendre des sons de plus en plus insistants. Dans la hâte, je glisse hors de dessous le véhicule, sans manquer de me heurter le front de plein fouet contre la portière close en me relevant. Je jette un œil bref vers l’horloge. Ce n’est plus l’heure. Les mains pleines de crasse, je m’essuie le front, m’assurant qu’aucun liquide vermeil ne s’échappe. Il n’y a rien.

A petite foulée, je retourne à l’intérieur du cabanon. « J’arrive ! » Je frotte méticuleusement pour enlever toute trace de mécanique sur mes mains et fonce directement vers la porte, comme un enfant qui recevrait un cadeau. J’entrouvre légèrement la porte, regard savamment mélangé entre la mutinerie et l’exultation, je me mords la lèvre inférieure pour finalement saisir fermement la divine par la hanche et l’entraîner à l’intérieur. Je claque la porte avec mon pied alors que je capture ses lèvres sans plus attendre. Je frôle son nez avec le mien, entremêle nos doigts et l’œillade trahit les sentiments amoureux par les éclats qu’elle provoque. « Tu vas bien ? » Je caresse sa joue délicatement et mes lèvres s’étirent un peu plus. Béat, je me décale pour la laisser entrer un peu plus dans notre antre. « Tu t’es perdue en route ? » Ce n’était pas tellement un reproche, mais de l’inquiétude déguisée. Parce que la Belladone n’était jamais en retard. Toujours ponctuelle -ou presque, j’avais eu peur qu’elle ait eu un empêchement ou quelque chose qui vienne s’opposer à nos retrouvailles. A croire que les obstacles continueraient à jamais de faire partie de notre itinéraire. « T’as envie de quelque chose ? » Je lui tourne un instant le dos pour fouiller dans le réfrigérateur, afin de trouver des boissons sans aucun alcool. Non pas parce que c’était le matin, mais parce que je connaissais son goût ou plutôt son dégoût pour ces breuvages-là.
Made by Neon Demon
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poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2259
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : (aislinn) game of hearts /!\ -18 Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
(aislinn) game of hearts /!\ -18 U7zg

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 R9QyQbM (aislinn) game of hearts /!\ -18 PG00EUa
'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

(aislinn) game of hearts /!\ -18 JcCnDZF
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 Meabh
« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 Lf98YmB (aislinn) game of hearts /!\ -18 6Fc9J6t
S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 Ezgif-2-45fdb6bff66e (aislinn) game of hearts /!\ -18 Silio
uc

(aislinn) game of hearts /!\ -18 0uakMpf
ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 Glq9Xde (aislinn) game of hearts /!\ -18 MwYMxdo (aislinn) game of hearts /!\ -18 0A87sgl

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 YiHo0sD (aislinn) game of hearts /!\ -18 3yLtfgP (aislinn) game of hearts /!\ -18 R1PkUfV
« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 DFIEDNB
[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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(aislinn) game of hearts /!\ -18 KY30rw5l_o
POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

(aislinn) game of hearts /!\ -18 Tumblr_o5s5nvFkND1uuzayro1_500
EMERALD GARDEN


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(aislinn) game of hearts /!\ -18 MGhMSkN

(aislinn) game of hearts /!\ -18 9fLTmu9

(aislinn) game of hearts /!\ -18 2fe5a1d743f93f8a4382625e80b73aba

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 NPb5Ncmi_o

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 - Sam 23 Juin - 1:39

game of hearts.

Éamonn McNamara & aislinn o'reilly.
www

gonna wear that dress you like, skin-tight. do my hair up real, real nice and syncopate my skin to your heart beating. 'cause I just wanna look good for you, good for you. I just wanna look good for you, good for you. let me show you how proud I am to be yours, leave this dress a mess on the floor, and still look good for you.

Un soleil de plomb darde ses rayons sur sa peau diaphane. Déjà tôt dans la journée, la chaleur a conquis la maison et la totalité du paysage, englobant Arcadia et ses rivages de son voile de douceur, chassant le froid et les nuages au profit d’un été divin. La véranda de la demeure s’imprègne du beau temps, et la propriétaire se prélasse au centre de la méridienne, noir fumant entre ses deux mains jointes. Une production achevée loin dans la nuit, elle se délecte d’un réveil tardif, encore bercée de rêves aux contenus provocateurs et suggestifs. La mine apaisée, les joues diaprées de couleurs, elle affiche un sourire mutin, bien que difficilement perceptible. En réponse aux souvenirs lascifs qui l’assiègent, sa main cherche le cellulaire dissimulé sous les coussins, et accolé contre sa cuisse. Elle joue longtemps avec l’écran qui s’allume et s’éteint, fouillant son répertoire, s’arrêtant sur le nom qui la fait respirer plus fort. L’appareil tourne entre les doigts graciles, s’installe sur ses genoux, vient caresser ses lèvres, chorégraphie sempiternelle et marque de l’hésitation.
Il y a cette idée qui l’obsède, depuis la dernière fois qu’ils se sont vus et qu’elle n’a pas osé, depuis qu’elle se sent de nouveau libre et que ses doutes sont dissipés. Guérie de l'infâme culpabilité, portée par un amour de jour en jour plus grand, elle veut témoigner son désir, et récompenser la patience qui l’a respectueusement considérée durant toutes ces semaines. Elle veut le remercier, lui, et céder à ses propres pulsions.

Dix heures. Le cabanon.

Finalement, le message est saisi. Envoyé aussitôt, et l’amoureuse trépigne. Son coeur rate un battement et son souffle s’allonge, elle se découvre nerveuse, à mesure que l’impatience grandit. L’incertitude en profite pour se frayer un chemin, alors elle doute un peu de la surprise qu’elle a pourtant manigancée avec soin. Elle s’espère capable de la mener à terme, sans s’illustrer par le ridicule ou pire, accablée de sentiments contradictoires comme elle le fut déjà par le passé.

Le cabanon. Son antre et leur repaire, elle sait déjà qu’il y sera. L’information glissée distraitement à son oreille lors du dernier rendez-vous, qu’elle a notée dans un coin de sa tête. Le téléphone vibre en réponse, et l’irlandais confirme qu’il n’a pas changé ses plans. Il l’attend. Le rythme cardiaque s’accélère, et c’est la précipitation.

Les vestiges d’un petit déjeuner débarrassés en hâte, des cultures arrosées grossièrement, elle file jusqu’à la salle de bain. Eau tiède puis glacée sur son corps déjà moite, elle écourte sa douche d’ordinaire plus longue. Ses cheveux sont relevés au sommet de son crâne en chignon décoiffé, et elle vient rehausser son teint de couleurs unifiées. Souligne ses yeux d’un trait charbonneux pour intensifier son regard, les cils peints de ténèbres devant le miroir. Des bijoux préparés épousent l’épiderme sans le surcharger, tout comme les notes de parfum déposées au creux de la gorge pâle.
Le temps qu’elle y passe est proportionnel au soin apporté, et chaque détail complète finalement un tableau qui la dévoile sous un jour nouveau. Infiniment séductrice, femme et sauvage par certains aspects. Elle revêt sa tenue en rougissant sous le fard, recouvre ses épaules d’un trench de saison, léger sur la peau, lin délicat ceignant ses formes à la manière d’une robe, noué sur la taille, tombant jusqu’au genou. Perchée sur des talons ouverts, elle s’observe un instant, convaincue du résultat, autant que faire se peut.
La silhouette aguicheuse disparaît de la pièce, et bientôt s’enfuit de la demeure, clés de voiture à la main. Dernière caresse pour le félin laissé derrière, l’herboriste grimpe dans l’auto décapotable, et file vers de nouveaux horizons.


La coccinelle garée à son emplacement habituel, la divine remonte avec prudence l’allée gravillonnée jusqu’au chalet. Elle redouble d’efforts pour garder l’équilibre, chaque fois que les aiguilles s’enfoncent en entravant ses enjambées. Fière jusqu’à l’arrivée, elle se hisse au sommet du petit escalier avec le feu au creux du ventre, regagne la terrasse sur pilotis, et se fige devant la porte d’entrée. La chaleur et l’excitation la font doucement haleter, elle se contient en discernant les ombres dessinées par la carcasse imposante à travers la baie vitrée.

La porte s’entrouvre, et sa vision fait remonter la fièvre, en même temps que le trouble. Les retrouvailles ne sont plus ce qu’elles étaient, timides ou froides, et son contact la submerge aussitôt. Elle se sent fondre comme une sucrerie entre ses bras puissants, répond avec grâce au baiser, et se laisse capturer sans opposer de résistance. Les bonjour ont pris d’autres saveurs avec le temps, et elle voudrait qu’ils ne soient jamais plus différents. « Tu vas bien ?» » Tandis qu’elle se faufile à ses côtés, elle répond d’un sourire sincère à la question. Pas de mots pour franchir la barrière de ses lèvres, pas encore. « Tu t’es perdue en route ? » Il insiste, et la divine finit par cèder. Une œillade furtive à la montre cerclant son poignet, elle réalise l’heure annoncée largement dépassée, et son visage vient se parer d’un rictus narquois ; « Je t’ai manqué ? » Elle irradie de tous ses traits, satisfaite de l’effet, délicieusement badine.

Enfin, le mafieux se retire, loin d’elle de seulement quelques pas, et le constat de cette intimité brisée lui noue de nouveau l’estomac. Si près d’elle, il lui manque quand il ne la touche pas. Contraste saisissant entre les deux protagonistes, l’amoureuse apprêtée contemple son galant et le dévore discrètement des yeux, loin de s’offusquer de sa tenue décontractée ou même des traces de graisse qui souillent par endroits les tissus. Tandis qu’il a le dos tourné, elle fixe secrètement les muscles découpés sous la finesse des habits, la sueur perlant encore à la surface de l’épiderme. « T’as envie de quelque chose ? » La flamme remonte lentement jusqu’au creux du bassin, secoue le buste ceint de tremblements. La divine se pare d’un souffle saccadé, ses doigts cherchent avec ferveur les liens de sa veste enroulés, qu’elle agrippe fermement, tirant sur les extrémités jusqu’à les dénouer. Le minois jusque là rieur se fait des plus sérieux, l’attitude provocante, et la voix éraillée. « Toi ». Et l’annonce impudique vient rompre le silence.
Son cœur bat la chamade, mais l’aguicheuse se ferme aux doutes et à l’appréhension. Il n’y a plus que son désir pour l’homme qui la guide et la transcende. Elle attend qu’il la fixe pour écarter lascivement les pans du trench jusqu’alors repliés sur elle-même, et dévoiler le corps agrémenté de lingerie fine. Ensemble recouvrant le galbe de la croupe aux épaules, pourvu de bretelles étroites. Dentelle ébène échancrée jusqu’au nombril, drapée de voiles transparents de la naissance de la poitrine jusqu’au bassin.

Offerte, elle soutient le regard qu’on lui sert, épie les réactions, sans oser se mouvoir. Alors on n’entend plus que le ressac des vagues au dehors, et le bruissement du tissu qui s’effondre à ses pieds.

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 - Sam 23 Juin - 14:45


GAME OF HEARTS
aislinn & éamonn
Overlook the blooded mess, always lookin' effortless and still you, still you want me. I got no innocence, faith ain't no privilege. I am a deck of cards, vice or a game of hearts and still you, still you want me. Oh, I always let you down, you're shattered on the ground but still I find you there, next to me. And oh, stupid things I do, I'm far from good, it's true but still I find you, next to me. So thank you for taking a chance on me, I know it isn't easy but I hope to be worth it


La porte entrouverte et l’œillade mutine, la divine apparait. Elégante, le contraste m’embarrasse un instant. Peut-être aurais-je du me changer, pour tâcher d’être un peu plus à sa hauteur, bien que je me savais incapable de l’égaler. Je voulais me montrer digne, qu’elle n’ait jamais à avoir trop honte de moi. Mais le besoin prend le pas sur les préoccupations, futiles, et je ne peux attendre plus longtemps. Ses lippes capturées, je lutte pour les libérer alors que la Belladone y répond dans toute sa gracilité. Je l’observe venir à mes côtés lorsque la question franchit mes lèvres. Aucun son n’émane de sa bouche mais c’est son corps qui parle. Le sourire sur ses lèvres me rassure et provoque naturellement le mien. Mais ce retard ne lui ressemblait pas et je voulais m’assurer que le chemin qui l’avait menée jusqu’à moi, se soit passé sans encombre. Question sur question, la divine se fait mystérieuse et taquine. « Ca se voit tant que ça ? » J’entre dans sa valse, amusé par son audace et cette attitude délectable, quitte à renforcer son sentiment de domination.

Je creuse la distance entre nous, tâchant de lui trouver de quoi la rafraichir. Tête plongée dans le réfrigérateur, je ne me rendis alors compte qu’à cet instant de sa tenue, particulièrement apprêtée pour un dimanche. Peut-être avait-elle eu le temps d’aller bruncher. Je continue de fouiller, sans sentir le regard dévorant de la divine sur moi. Je décale quelques bouteilles de bière. Il était sans doute un peu trop tôt pour elle. Je finis par lui demander directement ce dont la divine pourrait avoir envie, pour mieux la satisfaire.

Sa réponse m’interpelle, je me redresse brusquement, incertain d’avoir bien entendu ou d’avoir saisi le réel sens de sa palabre. « Moi ? » La pensant encore sur ses élans mutins, j’esquisse un large sourire, lui faisant encore dos jusqu’à m’emparer de deux bouteilles de jus de fruits exotiques. « Avec du rhum, ça doit pas être.. » Je me retourne alors et lorsque mon regard se pose sur la divine, c’est la bouche-bée que je la découvre. « .. Mauvais. » D’un mouvement suave, la divine se dévoile. Le trench en appât, je dépose d’un geste qui se voulait assuré, les bouteilles sur le comptoir. Mais la manœuvre est brusque et traduit une impatience. L’une d’elle manque de se renverser et je me précipite sur l’objet pour qu’il tienne sa stabilité sans y prêter le moindre regard. Absorbé, envoûté par la Belladone, je m’approche d’elle lentement. La bouche-bée close, c’est désormais des lippes finement entrouvertes qui s’affichent, une respiration lourde qui se fait entendre alors que mon rythme cardiaque s’accélère. Je déglutis. Et je me retrouve face à un dilemme, celui de la contempler un peu plus ou de m’empresser à lui arracher le peu de tissus qui la recouvre.

Son corps sublime m’inspire et dans un magnétisme savant, je me retrouve à la frôler. J’avais rêvé de cet instant, plusieurs nuits durant sans que jamais mon imagination ne soit à la hauteur de la réalité. Les attentes et espoirs dépassés d’une facilité déconcertante, je lui tourne autour et la débarrasse de son habit le plus encombrant. Connaissant le soin qu’elle accordait aux effets, je le dépose soigneusement sur le dossier d’une chaise pour précipiter mes mains sur son corps offert. Les prévenances sont lentes, assurées. Je prends le temps de graver chaque contact dans ma mémoire. Les dextres caleux s’emparent de ses hanches avec vigueur, pour mieux descendre flatter sa croupe. Sa peau est délicate, brûlante. L’autre main dispose de son corps librement, baladeuse et désinvolte, elle parcourt son bassin jusqu’à la naissance de sa poitrine. Brusquement et dans un geste sec, je la fais se tourner. Je la toise, l’épie, sentant la chaleur envahir mes entrailles jusqu’au creux de mes reins.

Aussitôt, ma main remonte, sans saisir son décolleté. Je joue, je me brûle. Le feu me consume alors que je prends le temps. « Tá tú iontach álainn. » Le souffle est court et la voix rocailleuse, plus qu’à l’accoutumée. C’était un murmure contenu, mesuré qui dissimulait le besoin de hurler un amour ardent. Mes doigts caressent son visage délicat et relâchent sa chevelure de feu. Je finis par tendre mon visage pour saisir ses lèvres. La douceur du baiser se mue en une ardeur effrénée, un ballet langoureux concupiscent, qui ne dissimule nullement mes intentions. Je soulève opiniâtrement sa cuisse et la porte sans quitter ses lèvres jusqu’à l’ilot central de la cuisine, que je débarrasse bestialement à l’aveugle. Les objets s’écrasent au sol, seul bruit autre que celui de nos respirations saccadées. Sans retenue aucune, j’enlève mon haut et m’empresse de fraser sa poitrine encore recouverte. Tandis que mes lèvres flattent son cou brûlant, leur audace les font goûter au corsage de la Belladone. A son avant-cœur, j’entends sa musique, divine mélodie envoûtante dont il me tardait de maitriser la partition intégrale.
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ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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gonna wear that dress you like, skin-tight. do my hair up real, real nice and syncopate my skin to your heart beating. 'cause I just wanna look good for you, good for you. I just wanna look good for you, good for you. let me show you how proud I am to be yours, leave this dress a mess on the floor, and still look good for you.

Son regard s’arrime au sien tandis qu’elle le voit s’approcher. Une lueur de défi pour balayer le doute, un rejoins-moi plutôt qu’un comment tu me trouves ?, alors qu’elle brûle au fond d’elle d’obtenir la réponse. Suspendue à ses gestes et à son attitude,  celle qui ne s’est plus révélée de la sorte depuis bien longtemps, traque les œillades et les mouvements, repère les oscillations dans le souffle.

Il cède. Sublimant l’attraction jusqu’à frôler ses courbes, contourne sans jamais toucher, faisant grimper la tension qui s’éternise entre les deux. Se retrouve dans son dos, à chatouiller sa peau du bout des lèvres, expirant dans son cou, l’haleine et le parfum sauvage mêlé à la suée. Quand il se penche pour ramasser l’habit, le cœur de la divine s’arrête. Elle darde un regard préoccupé par dessus son épaule, inquiète à l’idée de le voir renoncer. Mais la manœuvre se termine presqu’aussitôt qu’elle a commencé, et le voilà de nouveau à ses côtés, prêt à disposer des charmes offerts à sa seule attention. Elle sourit après-coup, touchée par la précaution, qui vient la conforter dans la pensée d’avoir conquis un amant prévenant.

La brutalité mâle, féroce, à ses hanches agrippées, la fait brusquement vaciller. La moiteur des dextres vigoureuses accolées à ses reins, l’amoureuse est prête à se tourner, jouer aussi, capituler, quitte à trahir son désir et surtout l’impatience qui la dévore. Elle n’en fait rien, lèvre mordue pour apaiser la fièvre, et le laisser languir. La chaleur et l’ardeur s’enveniment, et le poids des tissus sur son corps grandit. Trop lourds à porter, riffaudant l’épiderme laiteux, ils sont pourtant le terrain de jeu présent des doigts volontairement paresseux.

Un élan cavalier, autoritaire, entier, la contraint vivement à se tourner. Et l’aguicheuse bat des cils, lèvres à peine entrouvertes, faisant mine de résister au feu qui la submerge, suborneuse et sublime. Sans le montrer elle trépigne, se cambre sous l’effet jubilatoire du toucher évasif au travers des voiles occultant sa poitrine. « Tá tú iontach álainn ». Et voilà sa réponse. Nul besoin de la rassurer davantage ; en plus du message, la langue et le timbre procurent leur effet.

Elle flanche, soupirant à l’oreille de l’irlandais. Se presse contre l’amas de chair brûlante, épousant sa respiration furieuse. La main perdue dans ses cheveux la retient vers l’arrière, alors que tout son corps se tend pour s’emparer des lèvres qu’elle réclame. Il plie, se livre au baiser tendre, mue en assaut tempétueux, joute incendiaire au sein de laquelle chacun essaie de triompher. Seuil franchi d’un nouveau palier, les bras de la rouquine s’enroulent gracieusement autour des épaules imposantes. Ses jambes en font de même sur la taille charpentée, quand tout son être se soulève, soumis à sa seule volonté. Plume entre les bras de fer, elle se délecte du contraste et de l’idée, ravagée de plaisir par la férule qu’il lui fait savourer. Poupée gracile qu’il peut briser d’un geste, elle peut l’aimer tendre, tout autant que bestial, dans ce cadre particulier.  

Le bas-ventre se tord, se bombe et revendique, au comportement fauve qui lustre la surface, au fracas qui s’ensuit, débris de verre et autres objets tombés. L’échine tamponne le plan glacé, et la fraîcheur qui s’en dégage est délectable. Et la divine réclame, encore, mains glissées sous l’habit, qu’elle veut voir retiré. Ses désirs sont des ordres, le mafieux obéit. La bouche tremblante s’écrase sur le torse dévêtu, cajole les muscles turgescents, s’imprégnant du tableau. Les doigts d’opale sont baladeurs, saisissant le bassin, remontant sur les flancs, s’arrêtant sur les reins. Un râle inattendu s’envole des lèvres pleines quand l’amant vient flatter ses seins, busquant la muse avec fureur à même la surface inflexible. Un bras s’élève dans les airs en réponse au plaisir, retombe lascivement sur le visage épanoui, et ses doigts sont portés à sa bouche, mordillés sans vigueur. Bien vite, ils glissent le long de la mâchoire, effleurent la gorge et le cou, pour remonter sur les épaules, et fuir jusqu’à la nuque. Le lien qui y retient le tissu est tracté, le nœud aussitôt défait, et la main s’égare dans le brasier de ses cheveux pour les libérer eux aussi. La crinière de rouille se relâche et retombe en milliers de reflets sur les épaules nues, exhalant le parfum sucré de leur propriétaire.

Et le manège reprend. Appuyée sur ses coudes, la divine se redresse, assise au bord du comptoir, l’amant entre ses cuisses ouvertes. L’habit qui la couvre glisse sur sa peau délicate, dévoilant ses courbes à l’oeil gourmand qui l’épie. Ses lèvres se pincent, et l’index glisse entre la chair et la toile qui dissimule encore la virilité en éveil. Les gestes sont lents, aériens, adroits, et la femme amoureuse s’empare du membre qu’elle convoite, abaissant les tissus sans le moindre embarras. Accolée au mafieux, elle souffle à son oreille, la supplique enflammée ; « Viens ».  

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 - Dim 24 Juin - 12:44


GAME OF HEARTS
aislinn & éamonn
Overlook the blooded mess, always lookin' effortless and still you, still you want me. I got no innocence, faith ain't no privilege. I am a deck of cards, vice or a game of hearts and still you, still you want me. Oh, I always let you down, you're shattered on the ground but still I find you there, next to me. And oh, stupid things I do, I'm far from good, it's true but still I find you, next to me. So thank you for taking a chance on me, I know it isn't easy but I hope to be worth it


Par le plus pur des magnétismes, je suis irrésistiblement attiré à la divine. Piège délicieux et délectable, je me rendais coupable de mes propres envies et désirs. Prêt à tout lui céder, à la laisser conquérir sans opposer la moindre résistance, je me fais joueur et désinvolte. Je la provoque, la forçant à faire transpirer son impatience. Je me retrouve à déambuler dans mes propres fantasmes, les plus secrets mais aussi dont le goût était exquis. J’oubliais les jours précédents, et le charme de la Belladone allait jusqu’à m’en faire omettre ma propre identité.

Il n’y a plus qu’elle à mes yeux. Elle est la seule que je veux et que j’espère, que je désire et qui m’anime. Alors que Siobhàn s’offre, je la toise inlassablement. La torture mutuelle affligée, je lui racontais mes meilleurs mensonges ; celui d’un homme qui ne lui cédait pas tout de suite ; celui où je préférais lui tourner autour, guettant ma proie et où je pensais mener la danse alors que la divine était maîtresse des évènements ; celui où dans un monde idéal, je ne brûlais pas d’amour, ardent, au point de tout consumer et de réduire à l’état de cendres mon corps tout entier. Il ne lui fallait qu’une étincelle pour le brasier s’emballe. Pris à mon propre jeu, où j’avais confondu les règles, je provoque la Belladone pour mieux abdiquer, le gaélique en acier de mes armes déposées au sol.

La respiration se saccade, s’accélère, à mesure que son corps se presse contre le mien et que je ressens sa chaleur. La tendresse cède à la passion, l’envie et l’empressement. Le ballet langoureux continue, s’éternise à mesure nos corps s’attisent. Puis, c’est son corps qui s’accroche au mien, saisissant mes épaules de ses bras et mon bassin de ses jambes. L’épiderme est délicat, doux et contraste avec ma peau caleuse, maculée de divers stigmates alors que celui de la divine est immaculé. Véritable œuvre d’art, je ne pouvais prendre le risque de l’abîmer.

Alors, ce sont les objets qui ne sont pas importants qui font les frais de cette effervescence destructrices. J’obtempère à ses ordres silencieux, ôtant le premier vêtement. Mon tour était venu, celui où je m’offrais à elle. Le contact de ses lèvres pleines sur mon torse pousse le myocarde à s’accélérer un peu plus, battant à tout rompre. J’empoigne sa poitrine fermement, laissant ma langue flatter leurs extrémités, encouragé par le râle de la divine et les preuves du plaisir qu’elle se laisse éprouver. Et comme sa crinière est encore entravé, je me risque à la libérer un peu plus, à la désinhiber entièrement. Lentement, ma main glisse sur son ventre et erre jusqu’à son bassin sans pour autant transgresser la dernière arcade. J’effleure l’intérieur de ses cuisses. Lentement, elles remontent, la torturent.

Bourreau volontaire, lorsque la Belladone se redresse, j’en profite pour l’épier et me délecter, allant même jusqu’à la déifier. L’œillade partagée entre admiration et envie, la respiration forte et les grognements audibles trahissent mon impatience. Et la divine se donne un peu plus. Ses courbes dénudées ont un effet immédiat. Le dernier tissu se tend, et Siobhàn se saisit de la vérité criante. Ses doigts fins s’approprient la turgescence qu’elle provoque. Je soupire son prénom, râle, à son oreille. Le regard envoûté, criard et dévorant, sa voix qui s’enraille me fait céder. Mes mains attrapent le bas délicat, s’y attardent dans une délicatesse éphémère. D’un geste sec et affirmé, je déchire la lingerie désormais devenue encombrante. Les haillons sont jetés dans la pièce alors que j’empoigne le bassin de la divine pour m’arrimer au sien.

Mais la divine, l’essence même de la mécanique de mon myocarde méritait mieux qu’un comptoir de cuisine. Alors, encore une fois et pour une fois, je la fais patienter quelques instants supplémentaires. Je la porte, silencieux et accapareur, sans ciller ou la quitter du regard. Ensorcelé, je ne peux plus me détacher de la Belladone. Le nid douillet prêt à devenir le nid amoureux, j’y allonge la femme aux cheveux de feu. Précautionneux, je lui démontre tout mon soin en veillant à ne pas écraser sa carcasse fluette et gracile. Ehonté et égrillard, je laisse le membre turgescent courtiser l’intimité de la divine. La supplique en tête, je lui succombe dans un gémissement concupiscent. Le regard amoureux, je me décide enfin à la faire mienne alors que mon bassin s’enflamme et que les mouvements prévenants deviennent puissants, vigoureux. Je m’abandonne à elle. Tantôt impérieux, tantôt déférent, qu’importe la sujétion, c’est par un amour incandescent et immuable que l’âme est pourvue du souffle de vie. A nos corps embrasés et nos cœurs énamourés, je me perdais, sans aucun retour possible.
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poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2259
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : (aislinn) game of hearts /!\ -18 Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
(aislinn) game of hearts /!\ -18 U7zg

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 R9QyQbM (aislinn) game of hearts /!\ -18 PG00EUa
'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

(aislinn) game of hearts /!\ -18 JcCnDZF
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 Meabh
« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 Lf98YmB (aislinn) game of hearts /!\ -18 6Fc9J6t
S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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uc

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 Glq9Xde (aislinn) game of hearts /!\ -18 MwYMxdo (aislinn) game of hearts /!\ -18 0A87sgl

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 YiHo0sD (aislinn) game of hearts /!\ -18 3yLtfgP (aislinn) game of hearts /!\ -18 R1PkUfV
« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 DFIEDNB
[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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EMERALD GARDEN


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game of hearts.

Éamonn McNamara & aislinn o'reilly.
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gonna wear that dress you like, skin-tight. do my hair up real, real nice and syncopate my skin to your heart beating. 'cause I just wanna look good for you, good for you. I just wanna look good for you, good for you. let me show you how proud I am to be yours, leave this dress a mess on the floor, and still look good for you.

Siobhàn. Le nom qu’il est le seul encore à prononcer est susurré à son oreille. Cette fois non pas pour dicter, interroger ou implorer. Mais comme un aveu dévoilé, partage inéluctable de ses plaisirs intimes. Et ce prénom soufflé la fait plus encore frissonner. Elle soupire de passion, effrontée, tête penchée en arrière et lèvres écarquillées. Le brasier qui s’empare du bas-ventre est la torture qui la fait fléchir. Elle se tord, se contracte sous les assauts lascifs et répétés ; sa langue se délie pour la voir abdiquer, gémir, submergée par la vague de supplice. Et l’amant s’en délecte. Effleure l’intérieur de ses cuisses, poussant le calvaire à son paroxysme. Avant de succomber, arrachant les vestiges de parures dans un geste animal, repenti de sa cruauté, sans aucun doute affligé lui aussi d’une impatience semblable à celle de la divine.

Effeuillé jusqu’à l’impossible, le corps désert se dessine à la lumière du jour. Courbes généreuses et pâleur lactescente, grâce et langueur inégalées, un tableau couronné par la crinière flamboyante qui achève le portrait. Femme dans sa magnificence parce que libre et assumée, épanouie enfin dans ses désirs et dans sa volonté.
Envolé, le mari importun à cet instant béni. Disparus, les scrupules oppressants, la culpabilité envahissante. Après des semaines de honte et de peine, de réserve et de réticence, la nouvelle entichée s’est affranchie des liens qui la gardaient captive d’un amour fané depuis longtemps. Et sur les cendres du premier, elle en laisse enfin un nouveau émerger, éperdu, dévorant, au-delà de tout ceux qu’elle a déjà vécus. Il n’y a plus que lui, sous les rayons ardents, l’amoureux interdit, qu’elle revendique et s’octroie fièrement.

Laissant présager leur fusion, les deux corps se rapprochent et se frôlent, et les bassins se cognent sous la vigueur de l’amant. Les hanches étroites répondent à l’impulsion, réclament, se cambrent, et tout l’être fébrile obéit aux membres qui l’enserrent, puissants, déplaçant la divine jusqu’au nid de leur première lune passée ensemble. La carcasse alanguie s’enroule autour de l’Homme, et le galbe se presse contre la musculature bouillante. Joueuse, impatiente, la sublime mordille délicatement le contour de l’oreille, regoûte aux lèvres avides inlassablement.    
Quand l’échine vient épouser la couche, elle se montre empressée, gourmande. Les ongles éraflant la stature imposante, elle balaie la prévenance qu’il lui témoigne en s’emparant furieusement de ses reins, agrippant aussitôt sa croupe pour forcer la rencontre. Celle de leurs corps embrasés, exaspérés d’attendre, affamés à l’idée de s’unir sous le prisme étourdissant de la jouissance et de la volupté.

Elle le cherche, le provoque, l’aguiche, l’attire à elle dans un râle torpide et envieux. Elle le veut, sans détours et sans honte, invité de son antre qu’il peut s’approprier, posséder, envahir, ce qu’elle cherche à lui faire comprendre. Elle l’aime à la fois doux et tendre, mais sous la fureur du désir, elle tremble à l’idée de son corps écrasé par le sien, à sa domination virile et à la force de sa poigne. Et quand il obtempère enfin, que les flancs s’apparient pour danser leur ballet, la divine se courbe et se fige dans la fièvre. Comblée par l’intumescence qui vient s’emparer de son ventre, confisquer sa raison, et prendre possession. La bouche entrouverte exulte des soupirs osés, les doigts s’arriment à la silhouette massive qui surplombe son corps frêle, descendent le long des côtes jusqu’à saisir son bassin, encourageant la manoeuvre. Conquise, elle se fait soudain plus calme, arrangeant l’harmonie de leur chorégraphie charnelle. Suivant le rythme imposé, elle choisit de se laisser guider, et se plaît à le voir mener, abandonné à ses propres désirs mais pas moins attentif aux siens. Inondé de sueur, débordé de chaleur, le corps entier de la divine tremble de bonheur quand le plaisir déferle. Irradiant tous les membres engourdis, étreignant son coeur non plus d’ardeur et de fougue, mais de paresse, et d’amour.  

Comme elle devine le moment partagé, la sublime se met à murmurer. En toute conscience, elle souffle le prénom de celui qui vient de l’aimer, le sonde d’une œillade énamourée. Ses doigts s’emmêlent aux siens tandis qu’elle l’invite à se laisser sombrer sur elle. Elle veut le sentir peser encore avant qu’il se retire, et caresse son visage de sa main frémissante. Haletante, elle aiguille le faciès du géant jusqu’à son cœur, pressant sa joue sur sa poitrine agitée. Elle le serre un peu fort, flattant les boucles brunes, choyant la peau humide, et le laisse profiter de la musique en son sein. Hurlante de vérité, car le myocarde affolé trahit encore la passion qui vient de l’animer, et plus encore les sentiments véritables qu’elle se sait un peu plus certaine alors d’éprouver. A deux doigts d’expirer le message, les lèvres pleines se retiennent encore, mais par tous les moyens, elle cherche à lui montrer à quel point il la perd.

Et parce qu’elle est émue, trois larmes perlent au coin de ses paupières.
« Je t'appartiens ». Elle bredouille dans sa langue, un discours un peu fort pour signifier qu'elle a laissé le passé derrière elle, et que l'époux défunt ne sera plus de ceux venant troubler leur route. 

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 - Lun 25 Juin - 12:33


GAME OF HEARTS
aislinn & éamonn
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Les murmures lascifs s’élèvent, cèdent et se délient sous le poids irrésistible du plaisir coupable ressenti. Interdits, ces délices avaient toujours été du domaine du privé, comme un jardin secret dont j’avais fini par moi-même perdre la clé. Ses soupirs brûlants et ses œillades envoûtantes ont raison de la moindre tentative vaine de résister, que ce soit à elle ou à mes propres garde-fous. Puis, ce sont ses gémissements qui finissent d’abolir les dernières précautions. L’impatience en étendard, je me trahis. La divine peut désormais voir tous ses doutes envolés, par une vérité bestiale et primaire.

Son corps nu est digne des plus grands tableaux. Egoïste et renégat, je lui voulais une loyauté sans égale, et l’envie possessive commence à germer dans mon esprit. Je ne la veux que pour moi, et rien que pour moi. Ses courbes divines dévoilées, je peine à rassembler mes esprits. Les éclats solaires sur sa peau laiteuse donnent des impressions de diamants étincelants en guise d’épiderme. Je m’attarde sur le portrait, réticent un instant à le gâcher. Quelque chose a changé dans son regard. Il n’y a plus ce voile, sombre de la culpabilité et des fautes qu’elle s’imputait sans le moindre fondement. Innocente de faux-péchés, le poids de sa conscience semblait s’être allégé. Une lueur nouvelle qui me conforte voire même qui me réconforte. Parce que je craignais que nos rapports soient inégaux, et qu’encore une fois, mon myocarde fasse les frais de ses parts d’ombre. Parce que je lui appartenais depuis le premier sourire, et qu’elle avait apposé son sceau en faisant de moi un homme aux traits encore adulescents.

Désormais, les mains qui empoignent les courbes délicates de la divines sont caleuses, larges et puissantes. Envoûtante comme au premier jour, je cédais, encore et j’espérais, toujours. Les gestes énamourés sont brusques et déterminés. La Belladone se cambre et je râle de ne pouvoir lui céder immédiatement. Bordés par nos propres corps au sein de la couche intimiste et intime, je parcours sa cuisse enroulée alors que ses ongles viennent graver les marques de leur passage. Ses courbes se pressent à mes muscles bandés alors que je ne parviens plus à quitter ses lèvres. La divine dispose de mon corps, j’en suis son esclave. Elle tente d’imposer son rythme, mais je lui résiste encore. Non pas par sadisme ou par esprit de revanche, mais pour que le feu s’embrase un peu plus. La Belladone aura tellement attisé le mien, que je me délecte de la voir éprouver les mêmes envies et désirs.

Mon regard planté dans le sien, je la possède enfin dans un grognement soulagé d’avoir nos corps enfin unis. Ses soupirs engendrent des frissons le long de mon échine, alors que ses mains graciles accompagnent les mouvements lascifs de mon bassin. D’abord lents et presque timides, tout devient plus naturel. Impérieux, je fais la Belladone mienne. Et cette idée provoque une œillade fiévreuse. Enivré par la saveur des plaisirs, je me laisse aller dans ma propre appétence. Mon corps entier se met peu à peu à transpirer. Les coups de bassin de plus en plus audacieux, mon corps s’accole un peu plus au sien, puisant dans des forces insoupçonnées. Je grogne, soupire, râle. Son prénom est gémi, comme la formulation d’une bénédiction. Je me sens béni et heureux. Je dévore Siobhàn du regard, ne laissant que peu de mystère sur mon envie brûlante et insatiable d’elle.

Dans cette intimité, la Belladone soupire mon prénom alors que je caresse sa chevelure flamboyante. Nos doigts finalement entremêlés, je serre sans main dans la mienne, allant même jusqu’à un état de crispation. Mes muscles se contractent, et c’est mon corps qui cède. Il se laisse à s’accoler entièrement au sien, quitte à lui faire sentir mon poids avec un peu trop de vergogne. La Belladone indique, somme et commande. Je lui concède tout ce qu’elle peut ordonner, même silencieusement. Intrigué un instant, je finis bercé par la mélodie harmonieuse, bien qu’effrénée de son palpitant. Plus que mille mots, je comprends désormais que nous sommes atteints de la même maladie, appelée amour. Maladie fatale et fatidique, de celles qui rendaient surhumains mais incroyablement vulnérables. Siobhàn n’était pas ma faiblesse, elle était l’arme la plus destructrice. Elle seule pouvait me priver du souffle de vie et me condamner à l’inappétence et au retour à mon bagne dont elle m’avait sauvé. Ma main libre empoigne son sein alors que j’y dépose des baisers indolents. Je flatte sa poitrine un peu plus, reconnaissant du concert inédit que son avant-cœur me laisse écouter.

Les larmes qui perlent sur sa joue rosée me ramène à elle. Je quitte son harmonie pour essuyer délicatement ses larmes de mon pouce. Craignant le pire, de lui avoir fait mal et de l’avoir gâchée, mes sourcils se froncent et mon bassin cesse tout mouvement, comme s’il venait d’être arrêté pour le pire des crimes. Son aveu déclenche immédiatement un large sourire radieux qui étire mes lèvres. Elle se donne à moi. Elle m’appartient. Je laisse mes dextres caresser son visage dans une délicatesse nouvelle. Le myocarde s’emballe et mes lèvres se délient à mon tour. « Tu m’as depuis toujours. Is tú mo chuisle. » La sueur perle un peu plus, envahissant le corps immaculé de la divine. Lentement, les coups de rein reviennent. Moins précipités mais plus robustes encore, je laisse mon corps épouser le sien, tout en prenant garde à ne pas l’écraser. Hors de son écrin, je me devais d’y veiller car elle était précieuse au-delà de toute valeur. Pris d’un élan d’une nouvelle ardeur, les coups de bassin s’accélèrent, possèdent et conquièrent la Belladone. Ma respiration se fait plus profonde et lourde, le brasier ravage mon corps entier. Les mécaniques, se mouvant de concert, s’emballent dans une allure effrénée. Transi, je lui livre mes secrets les plus enfouis ; qu’elle m’avait manqué, que je n’avais jamais cessé de penser à elle dès le premier jour, et qu’il n’y avait qu’elle à avoir conquis les moindres battements, toujours érigés en son honneur.
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CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
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TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

(aislinn) game of hearts /!\ -18 JcCnDZF
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 YiHo0sD (aislinn) game of hearts /!\ -18 3yLtfgP (aislinn) game of hearts /!\ -18 R1PkUfV
« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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EMERALD GARDEN


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game of hearts.

Éamonn McNamara & aislinn o'reilly.
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gonna wear that dress you like, skin-tight. do my hair up real, real nice and syncopate my skin to your heart beating. 'cause I just wanna look good for you, good for you. I just wanna look good for you, good for you. let me show you how proud I am to be yours, leave this dress a mess on the floor, and still look good for you.

A cet amour insatiable, il n’y a pas de repos. Quand les gestes s’enfièvrent à nouveau, flattent et tourmentent les membranes érogènes, le feu renaît des braises assoupies. Le corps inerte de la belle s’agite, remué de soubresauts légers, à la langue enhardie cajolant l’épiderme échauffé. Harassée, elle sent pourtant le désir regagner du terrain, à la manière d’un poison inarrêtable. Filant dans les veines et sous la peau, jusqu’à nourrir le coeur et des contrées sensibles. Juste le temps d’échapper ses larmes, de couler un regard empreint de gratitude, et la tendresse revient s’emparer du moment, glissant des mots marquants aux oreilles attentives. « Tu m’as depuis toujours. Is tú mo chuisle ». Et tandis que la main s’égare dans ses cheveux, gratifiant l’amoureux d’affection, le visage apaisé de la divine s’accroche au cadre approché d’eux. Jamais de nouveau évoqué depuis la première fois que son regard s’y est posé, le tableau vient de prendre le sens qu’elle n’osait pas lui donner. Depuis toujours quand il la contemple, il a cet éclat dans les yeux. Celui qui vient d’accompagner l’aveu énamouré, et celui qui brillait déjà pour elle à son mariage. Qu’il l’ait ardemment désirée et plus encore aimée durant ces douze années lui paraît insensé. Aveugle à ses actes criants de vérité, elle se sent imbécile de n’y avoir rien compris, ou de n’avoir voulu comprendre. Réalise qu’elle est passée peut-être à côté d’un destin qui aurait pu les rapprocher avant de les voir s’enlacer sous la menace de l’interdit.
Danger réel pour leur union que de les découvrir amants, lui gradé d’une faction et elle, trafiquante précieuse aux clans, déjà coupable de faveurs à sa demande. Épreuve qui rend peut-être leurs entrevues secrètes plus exaltantes encore, tant qu’ils n’en sont pas à se vouloir pour toujours ni à se projeter ensemble.


Un râle, attisant de nouveau le brasier, la ramène brusquement à la réalité. Celle du moment présent, où elle s’était promis de ne plus laisser de place aux pensées vagabondes, sinistres ou émotives. Captive des mains puissantes qui la maîtrisent, la divine accorde alors son attention au seul qui la mérite à cet instant. Flattée par l’enthousiasme débordant dont il la couve, elle se laisse lentement emporter par sa fougue et par la frénésie ardente. Tout son corps est à lui, prêt à l’accueillir de nouveau en son sein, comme s’il venait de trouver sa moitié complémentaire. Elle exulte et se perd sous les impacts sauvages, comblée d’admirer le contraste entre les carcasses unies, et de se voir à l’origine de cet excès de vigueur. Mutine alors qu’il se fait violent de désir, elle glisse hâtivement ses bras sous les siens pour s’agripper aux omoplates, et souder sa poitrine au torse herculéen. Tout son corps se redresse alors qu’elle se cramponne et fait pression pour forcer sa libération. L’amoureux se détache et la relâche progressivement de son emprise, peut-être surpris par la sommation, peut-être soucieux de ses besoins tout simplement.

Tout l’être arrimé au sien jusqu’à l’instant recule, et la divine retrouve le confort des coussins, la souplesse de la couche flattant son dos et son bassin. Nimbée de sa couronne cuivrée, elle s’expose de nouveau aux rayons du soleil qui font scintiller sa peau sous le carnage de la suée. Ivre d’amour et de chaleur, elle prend le temps de respirer non sans glisser quelque regard lascif à l’attention du partenaire. La langue évadée de sa bouche esquisse des peintures suggestives en caressant ses lèvres pleines, et d’amoureuse abandonnée, la sublime devient charmeuse et tentatrice. Un genou gracilement relevé sur sa poitrine, elle tend la jambe à nouveau pour freiner toute initiative. Le talon chaussé toujours à son pied effleure le torse dessiné, intimant au mafieux de rester immobile. L’aiguille accolée à son cœur, l’aguicheuse le provoque, le défiant malgré tout d’approcher. Le mollet grimpe alors jusqu’à son cou, vient suavement frôler sa joue, intensifiant la distance entres ses cuisses éloignées. Effrontée, elle s’exhibe à sa vue, avivant la tension. Et quand elle le sent prêt à imploser, elle roule gracieusement sur le côté avant de le voir fondre sur elle. Audacieuse, elle contourne le nid et l’amant laissé seul, s’allège délicatement des sandales hors de prix, et regagne à nouveau le terrain des ébats enflammés. Féline, elle cède à la torture en réunissant les deux corps attirés, accole ses lippes aux siennes et se presse contre les muscles bandés. Joueuse, elle fait mine de pousser le géant, apposant sa main fine sur le buste abîmé. Et tandis qu’il s’allonge à sa place, le corps grêle et léger prend possession de son alter ego démesuré. Dans une succession de gestes fauves et calculés, la divine se retrouve installée. Surplombant le héros de ses amours déchaînées, unie à lui dans une fièvre nouvelle, elle est prête à mener à son tour leur chorégraphie charnelle. Maîtresse de l’instant, elle s’amarre au chanceux et libère son propre corps de ses pulsions. Harmonieux et doux, souples et sensuels, ses mouvements à elle composent un accord langoureux, où les soupirs se perdent à ses désirs comblés. Encore seule à en connaître les secrets, elle se révèle progressivement sous l’œil curieux et amoureux du partenaire, qui n'a qu'à observer pour apprendre...  

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 - Lun 2 Juil - 12:51


GAME OF HEARTS
aislinn & éamonn
Overlook the blooded mess, always lookin' effortless and still you, still you want me. I got no innocence, faith ain't no privilege. I am a deck of cards, vice or a game of hearts and still you, still you want me. Oh, I always let you down, you're shattered on the ground but still I find you there, next to me. And oh, stupid things I do, I'm far from good, it's true but still I find you, next to me. So thank you for taking a chance on me, I know it isn't easy but I hope to be worth it


Enivrante et délicieuse, la divine me force à prendre conscience de ma chance. Au-delà de l’acte charnel, elle s’offre. Au-delà de son corps, elle me laissait entrevoir des trésors dont j’avais l’impression d‘être le seul à pouvoir y accéder. Elle me laissait apprendre le rythme de sa mécanique, me livrant la partition de son myocarde, ou du moins la clé et les premières notes. Parce que désormais elle m’appartient, j’y vois une responsabilité et une confiance à ne jamais bafouer. Pour une fois, je m’appliquais à quelque chose, et j’en avais envie. Pour une fois, quelque chose comptait suffisamment pour me forcer à faire attention, à elle et sans doute un peu plus à l’endroit où je mettrais les pieds à l’avenir. Jusque là imprudent, négligeant, j’avais trouvé une raison de m’essayer au goût de la vie. C’était à ses côtés que je me sentais renaître.

Un instant, la Belladone s’égare sur le portrait et je sais qu’elle a compris. Elle sait. Les joues tintées d’un rouge autre que celui provoqué par la fougue, je me fais timide. Moi aussi, je m’offrais et je lui délivrais mes secrets inavoués car inavouables, sans aucune oreille capable d’écouter, ni même ne serait-ce que d’entendre. Sans penser aux conséquences réelles de telles confessions, j’avais surtout peur de la voir partir, accourir vers les bras de celui qui avait su la conquérir. Je me contentais de l’instant présent, de ses sourires et ses gestes tendres, de sa vertu et ses péchés. Si au début une seconde m’était suffisante pour que la paix peu à peu se forme, je m’étais surpris à en vouloir plus. Comme une drogue où la prise était divine mais la chute des plus violentes, j’omets les jours qui sont devenus semaines, elles-mêmes devenues mois avant de pouvoir être faussement sevré. Il avait suffi d’un seul message de son retour à Arcadia pour que je cherche à la revoir. L’attente dérisoire de quelques semaines et d’une mort presque embrassée pour finalement vivre à nouveau après des années à errer en son absence.

La lueur dans mon regard brille d’un éclat plus vif encore, grâce aux palabres de la divine. Ses râles et gémissements me ramènent à ses côtés alors que je dois faire face au terrible constat. Plus misérable encore que le drogué réclamant son vice, l’amoureux s’éveille et se fait plus tendre, se révélant à ses yeux azuréens. Je lutte, me perds dans ma frénésie embrasée et impétueuse pour détourner son attention. Alors qu’elle se délecte et exulte, je me dis un instant que mon plan marche, que ce bref subterfuge aura au moins duré cette fois-ci. Mais je lutte. Je ne détecte pas son œillade vive et espiègle. Ses mains glissent sur mes omoplates et je sens mon corps se raidir un peu plus, électrisé par son contact. La Belladone ordonne, dispose de mon corps comme elle l’entend. Je cille un instant, peinant à comprendre. Je crains de l’avoir gâchée, de lui avoir fait mal à elle, l’être si gracile et élégant. Je la libère enfin, lentement et dans une douceur nouvelle, craignant de la voir partir à nouveau. Mais elle m’appartient, non ? Elle n’a plus à partir, normalement. Intrigué, je me risque à lui faire confiance tandis qu’elle se recule. Je comprends alors que la Belladone veut mener la danse et me faire découvrir les battements de sa propre mesure.

Je redécouvre alors son corps, perlé de nos sueurs entremêlées. Et je la veux encore. Je la veux jusqu’à expirer mon dernier souffle. Ma respiration se fait lourde, je grommèle et grogne, trépigne puis patiente. Ses regards lascifs manquent de me faire céder à chaque instant. La divine me torture. Je rêve de capturer ses lippes à nouveau, et d’unir nos corps encore. Elle lève son genou et me distance un peu plus. Je l’affronte et avance. Son talon fin se plante sur la boursouffle qui traverse de part en part mon thorax. J’insiste, jusqu’à ce qu’il pénètre presque mon épiderme. Je grogne à nouveau. La divine devient possesseur de mon corps et s’en amuse. Je demeure immobile bien que le myocarde qui s’accélère soulève mes poumons et mes pectoraux avec vergogne. La Belladone vise le cœur. En mile, je saisis sa cheville et enfonce son talon un peu plus. Et quand je tente de la désarmer, son mollet se lève et effleure ma joue, m’offrant ainsi sur perspective particulière sur son Eden. Aguiché, pris au piège, j’en veux plus. J’ai besoin de plus. Véritable drogue, je tente de m’approcher à nouveau alors qu’elle maintient encore la distance. Le râle lâché, je décide d’user de ma force et reprendre ce qui m’appartient, la divine et son corps entier. Mais cette dernière m’échappe et glisse hors du lit par une parade mesquine et savante. Je la vois contourner le lit alors que j’essaie de la capturer. Elle m’échappe. Devant sa parade, je déglutis difficilement, la chaleur embrase mes entrailles et mes muscles se contractent un peu plus. Impatient, je la dévore du regard, la scrute et l’observe. Je ne cille plus et cesse même de respirer un instant. Bestial, je ne sais plus qui est le prédateur ou la proie, qui est le pion ou l’instigateur.

Pris à nos propres jeux, je la vois céder et un large sourire satisfait étire mes lèvres. Bien vite, je l’emprisonne dans mes bras robustes, poussant le baiser dans un ballet langoureux et véhément. J’abdique et appose ma main sur la sienne. Mon regard se perd sur son corps divin alors que ma main s’empare de son sein qui renferme son palpitant. Le soulagement s’élève et fait vibrer mes cordes vocales lorsque nos corps s’unissent à nouveau. Je me sens enfin vivre. Pris de plaisir, je ne peux réfréner un spasme bref et violent. Ses gestes sont d’une douceur incroyable. Ma main leste s’égare, joue et effleure le bas de son bassin pour mieux l’attiser. Je frôle son intimité, l’incite à se révéler encore. Je veux en savoir plus, j’ai besoin de l’apprendre par cœur, parce que c’était la seule manière valable à mon sens. Instinctivement, mon bassin suit le rythme du sien et je me laisse faire. Les grognements deviennent des râles, et les soupirs se muent en gémissements graves et brefs. Mon œillade plantée dans la sienne, je sais que la lueur se fait un peu trop amoureuse et que je m’expose sans doute un peu trop. Mais je lui concède, je la laisse devenir maître de mon corps et de mon âme. Je les lui livrais, lèvres entrouvertes et balbutiantes, les muscles tendus, bandés sous le plaisir et l’ivresse, me confondant entre l’homme et l’adulescent.
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poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2259
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : (aislinn) game of hearts /!\ -18 Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
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(aislinn) game of hearts /!\ -18 - Mar 3 Juil - 1:30

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Souveraine de l’instant, elle surplombe et domine, berce et dirige par ses propres pulsions. Le trône qu’elle choisit de monter offre des perspectives nouvelles, et sa position est celle d’une amante assumée. Affranchie de ses doutes et des appréhensions trop souvent éprouvées, enfin libre d’aimer, et de se donner surtout dans un cadre intime. Par le lien de confiance établi, des preuves accumulées du désir pour son corps exposé, la quarantenaire farouche et angoissée est soudain muselée. Ne s’exprime plus alors que la femme assurée, entreprenante comme dans les autres domaines de sa vie. Audacieuse mais prudente, ferme et mesurée, elle guide son partenaire avec aplomb, répondant aux suppliques, affrontant son regard. L’abandon qu’elle témoigne par ce comportement est à des lieues de celui adopté en compagnie d’autres galants. Toujours, le miroir de l’âme est fuyant dans l’Amour, mais cette fois, il a trouvé son port. Elle peut le soutenir sans voir ses joues s’empourprer, et sans que l’assurance ne vienne à se briser. Il caresse et renforce, attise et conforte, stimulant tous les sens. Avivant la passion qui l’absorbe. Ce regard qu’elle ne veut plus quitter.

Un regard déjà bravé dans un contexte équivalent, presque dix ans en arrière. Par une Empoisonneuse autrement plus à l’aise à l’idée d’imposer ses ardeurs aux yeux encore novices. Plus fière et prétentieuse, drapée de sa superbe pour impressionner l’éphèbe, et occulter son péché. Elle s’était sentie vivre, flattée par le désir adulescent. Dans un décor devenu âpre et pesant, il avait cultivé d’autres saveurs en réveillant des pouvoirs assoupis. Et elle s’y était perdue, dans leur jeu dangereux et dans le bleu de ses prunelles, comme à l’instant. Elle s’en rappelle parce qu’à le contempler de nouveau dans la même situation, elle a le sentiment que lui n’a pas changé. Que seul le corps s’est développé, marqué de sévices comme milliers de trophées, et que les traits se sont accentués, intensifiés, parés de force et de virilité. Mais il reste le même, celui qu’elle a défié une première fois dans cette proximité charnelle, et qu’elle rencontre à nouveau. Sans le moindre complexe et sans la moindre gêne, juste portée par l’aveu qu’elle y trouve, et l’idée que leur sort est scellé, depuis leur premier accord.  


Plus vifs et saccadés, plus gourmands et passionnés, les mouvements du bassin suivent le rythme imposé par la faim grandissante. Exacerbée par les dons généreux qu’il lui fait, avide et curieux des enseignements qu’elle lui donne. A chaque parcelle offerte, les mains libres et flâneuses, il n’a qu’à profiter. Explorer les contrées et guetter les soupirs, analyser le discours de ses traits. Repérer les régions sensibles et la conduite à tenir, épier, comprendre, se souvenir. Et leur fusion est telle qu’il s’y adonne avec beaucoup de volonté, habilement déductif et drôlement rigoureux. Au point d’embraser de nouveau le corps de la divine par des baisers savamment déposés, et des faveurs ardentes, à son jardin secret.

Et soudain, le ballet liminaire est stoppé. Ordre intimé par la sublime, venue freiner les jeux brûlants de ses dextres encore libres. Impatiente, elle commande et elle guide ; la cambrure de ses reins réclame les mains puissantes pour la porter au sommet. Épousant le galbe de sa croupe, étreignant la taille étroite pour mieux l'attirer à lui et amplifier leur symbiose. Ivresse des perceptions, apogée du plaisir qui s’approche alors qu’elle se concentre sur les corps assemblés et le feu du bassin. Les membres contractés, l'incendie se répand. Elle sombre à ses flammes dévorantes, râle, se penche sur les courbes athlétiques, jusqu'à les frôler de ses lippes. La fin. Les hanches à l’agonie de leur danse effrénée, elle exulte dans un spasme qui trahit sa jouissance. La déesse lui succombe. Pour la deuxième fois d’affilée.

L’épiderme est trempé. Brûlant des désirs enflammés, sa pâleur nivéenne chamarrée par l'effort et les rayons fringants du soleil. La carcasse harassée et tremblante, et le tempo du cœur endiablé par ces ébats torrides. Des mèches flamboyantes accolées à son front obstruent sa vision troublée. Affaibli, le corps gracile se laisse paresseusement échouer sur son île, recouvrant celui de l’homme qu’elle enveloppe de ses membres cotonneux. Toujours, l’union se poursuit, alors que la chaleur la tue. Toujours, elle se hisse avec torpeur jusqu’à pouvoir poser la tête sur son épaule, la poitrine écrasée contre son torse, et suivant sa cadence.

Allongée sur l’amant, vaincue par sa folle énergie, elle profite encore de l’instant qu’elle préfère. Les yeux voilés de sommeil, clos par intermittence, elle espère qu’il la serre contre lui. A la noyer dans le mélange des suées, ou à briser son être secoué de frissons qui ne veulent plus cesser.

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 - Mar 3 Juil - 12:48


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Reine depuis toujours, tantôt secrète, tantôt se confondant avec l’évidence d’un palpitant adulescent énamouré, je suis à ses ordres à nouveau. Répondant à son appel charnel, motivé par l’envie non pas de ne pas la décevoir mais de la satisfaire, je me fais audacieux et désinvolte. Je redécouvre son corps, tâche de l’apprendre pour le connaître à nouveau. Je la cherche pour mieux la trouver. Parce que je la veux et que je me sentais prêt à me battre pour la conquérir à jamais. Devant mon œillade subjuguée, la divine redevient la femme, pleine et entière, fière et assumée. Elle n’a plus peur. Spectateur privilégié, je la dévore, et la seule inquiétude qui s’installe tient à la peur de perdre ne serait-ce qu’un seul instant de son affranchissement pour mieux se faire mienne. Et je craignais de ne plus jamais être capable de la laisser m’échapper à nouveau, peu importe le prix. Je connaissais celui de son absence, et je ne voulais plus jamais à avoir à y verser. A nos corps unis, nos battements à l’unisson, c’est tout mon être qui s’embrase pour la femme aux cheveux de feu. Son regard dans le mien, mes râles s’élèvent, que je ne saurais retenir. La passion réciproque, je la laisse disposer de ce que bon lui semble.

Pourtant la sublime se pare d’une sensibilité nouvelle. Je la vois surtout accessible, sans l’ombre d’une alliance au doigt ou d’une corde autour du cœur. Je l’aime tendre, sauvage mais je me surprends à l’adorer abandonnée pleinement à mes bras. Je continue alors à flatter son corps offert, laissant les dextres en pendre possession. Plu aventureux que l’adulescent, l’homme ose, désire et prend. Je ne demandais plus la permission, préférant presque la formulation de divers pardons dans un langage abscons. Enivré et fanatique, je me retrouve galvanisé par les gestes de sa danse lascive. Peu à peu, mes mains puissantes se crispent et s’accrochent à sa peau laiteuse, la marquent dans une insolence nouvelle. La peau d’ivoire rougit sous ma poigne. Brûlante, je m’éprends de sa chaleur et la possède un peu plus. Ses iris azuréennes balaient mon buste et à mon tour, je la laisse me posséder un peu plus. Je la laisse comprendre et apprendre mon histoire. La gêne s’est envolée et je n’ai plus terreur à l’idée de laisser quelqu’un entrer. Parce que cette personne, ce sera elle et que je sais que je n’ai rien à craindre de la Belladone.

La divine plie sous les flatteries corporelles et je m’en délecte d’assister à sa renaissance et de son goût à la vie. Elle aussi, elle semble revivre. Alors, je m’égare, profite sans jamais abuser. Ses joues rougissent, sa sueur perle et le plaisir inonde ses traits. Pour une fois studieux et élève appliqué, je guette et apprends. Intuitif, je me laisse guider par ses réactions pour découvrir ses endroits les plus réceptifs et qui font tomber ses derniers pans. Mes lippes retournent embraser son corps un peu plus, alors que mes dextres flattent l’entrée de son Eden. Concentré, la divine fait le fruit de toute mon attention et désir. Et la fièvre qui l’emporte me balaie dans une facilité déconcertante. Les râles font écho aux siens et les muscles se tendent. J’en oublie le reste, il n’y a plus qu’elle et seulement elle. Les ordres intimés, mes mains se posent sur la chute de ses reins et les empoignent fermement. En harmonie parfaite, son bassin accolé au mien, les mouvements sont le rigoureux reflet de l’autre. Complémentaires, je ne me rends compte de leur adéquation minutieuse spontanée et naturelle lorsqu’à mon tour, le plaisir se fait violent et ivresse. Je me perds dans la frénésie de ses mouvements.

Lorsqu’elle succombe, je l’épie et la dévore d’une œillade passionnée et avide. Son râle provoque le mien et les gouttes qui perlaient sur nos corps s’envolent peu à peu et se changent en une brume fine. Vivifié, j’omets le bruit des vagues qui, jusque-là étaient calmes, et qui se trouvent à se déchaîner sur le rivage près du cabanon. Ma respiration s’accélère, se saccade, s’affole et s’emporte tandis que mes dextres s’enfoncent, se crispent sur sa croupe nue. Les vagues se déchaînent, s’emballent. Le contrôle dérisoire que je croyais détenir m’échappe face à l’orgasme terrassant qui consume mes entrailles. Converti à l’hédonisme, je m’abandonne à mon tour et des râles graves et saccadés viennent révéler les vagues déversées qui s’épanchent en elle. Peu à peu, le bruit des flots se dissipe, s’apaise alors que c’est essoufflé que j’accueille la Belladone dans mes bras désormais détendus.

Les spasmes agitent mon ventre encore alors que je peine à retrouver mon souffle, à croire que Siobhàn en a aussi pris possession. Mes lèvres embrassent son front et les caresses abruptes redeviennent tendres, flattant son dos et sa chevelure humide. Instinctivement, je cherche ses lippes mais j’y découvre finalement des paupières qui peinent à rester ouverte. Un sourire attendri se dessine sur mon visage et je joue avec certaines de ses mèches. Frissonnante, mon étreinte se renforce jusqu’à la faire prisonnière. A mon tour, mes yeux se ferment. Apaisé pour la première fois depuis si longtemps, un léger sourire conquis contraste sur mes traits marqués. « Is ceol mo chroí thú » Les flots se font discrets, silencieux et ma langue se délie dans un sommeil soudain causé par les révélations éreintantes plus que l’étreinte sybarite.
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poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2259
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : (aislinn) game of hearts /!\ -18 Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
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(aislinn) game of hearts /!\ -18 R9QyQbM (aislinn) game of hearts /!\ -18 PG00EUa
'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 Glq9Xde (aislinn) game of hearts /!\ -18 MwYMxdo (aislinn) game of hearts /!\ -18 0A87sgl

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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EMERALD GARDEN


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(aislinn) game of hearts /!\ -18 - Mer 4 Juil - 1:58

game of hearts.

Éamonn McNamara & aislinn o'reilly.
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gonna wear that dress you like, skin-tight. do my hair up real, real nice and syncopate my skin to your heart beating. 'cause I just wanna look good for you, good for you. I just wanna look good for you, good for you. let me show you how proud I am to be yours, leave this dress a mess on the floor, and still look good for you.

Les battements du coeur s’amenuisent. La respiration retrouve un rythme ordinaire, lisse, à mesure que le corps entier s’apaise. Les soupirs envolés, les paupières encore lourdes, la divine est bercée par le pouls en miroir, et le ballet doux des vagues, qu’elle aurait pourtant juré plus vif aux instants écoulés. Éreintée mais sereine, elle demeure attentive aux mélodies qui règnent dans leur nid d'amour. Au souffle encore capricieux qui s’allège, au cœur qui bavarde sans cesse à son oreille. Aux élégies inopinées qui franchissent à nouveau la barrière des lèvres jusqu’alors scellées, après les râles déversés tout au long de ces ébats tempétueux. Elle y sourit tendrement sans qu’il ne puisse l’apercevoir, effleurant du bout des doigts la moiteur de son torse. Redessinant les courbes saillantes des muscles relâchés, accompagnant le tracé d’un carillon léger, murmure des cercles d’or entrechoqués à ses poignets. Les bijoux dont elle s’est parée sont les seuls atours à orner toujours son corps dévêtu. Sous les rayons du soleil, ils scintillent en milliers de reflets, rehaussant par contraste l’épiderme diaphane.

Invisible, le chemin marqué par la main gracile remonte au cou de l’irlandais, termine au fil de sa mâchoire. Elle en caresse doucement le duvet ruisselant, et s'agrippe à l’épaule pour s’approcher encore, accolant presque son visage au sien. Dans cette initiative, l’union des bassins est rompue. Et l’espace d’un instant, le vide qu’il impose après sa conquête est troublant.

Concentrée sur les traits, elle hume aussi les effluves du parfum, réveillé par moments, emporté le reste du temps par les vapeurs de sudation. Le nez enfoui au creux de sa gorge, elle y dépose des baisers tendres et musards. Remplis d’amour qu’elle lui porte en réponse au poème, aux instants partagés. Elle l’aime. Plus encore maintenant que les corps ont valsé leur divine harmonie, et c’est une évidence. Comme une déclaration gravée par l’acte en lui même, la certitude officielle qu’ils ont l’art d’être ensemble. Et de le cultiver, selon leur bon-vouloir.

L’épiderme pressé contre celui qui l’enveloppe, la carcasse maintenue par les bras écrasants, la sublime est fluette sur le buste imposant. Discrète, bien qu’entièrement reposée sur la silhouette colossale, elle se livre en douceur aux attentions qui l’obsèdent. Son minois et les dextres la brûlent de gestes affectueux. Et les lippes s’égarent sur le front large et humide. Sur l’arcade recousue, les paupières toujours closes. La pommette colorée et les joues brûlantes, le menton relevé, jusqu’aux jumelles offertes. A peine remise et tout juste redressée, elle offre au mafieux le plus fascinant des baisers. Un mélange de désir encore frais, d’hommage à leur fusion et de reconnaissance. Des violences qu’elle ressent, passion pure et troublée. Plus qu’un discours tacite à leurs langues emmêlées, véritable déclaration.

Si la raison intime de le laisser respirer, elle ne sait plus s’en détacher. Refusant de quitter son perchoir, elle poursuit de nouveau les lignes, ancrées dans sa mémoire. Sur l’épiderme nu, les perles d’eau s’épuisent, cette fois naturellement, et cette constatation la pousse à se remémorer tous les talents de l’Océan. Pourquoi suite à ce bal intime, et pourquoi maintenant, elle n’en a pas la moindre idée. Ils n’en ont jamais ouvertement parlé, et la divine n’a jamais posé la question. Pourtant, les lèvres jusqu’alors muettes s’animent pour formuler un simple mot. Un nom pour être tout à fait exact. « Lir ». Entre l’affirmation et l’interrogation, car elle n’est pas certaine. Tous ses livres et recherches ne font pas mention d’autres dieux de la mer, du moins pas dans son panthéon. Mais tout n’est pas toujours imprimé sur des pages. Il est seul à savoir.

Et soudain, la curiosité empire. L’intérêt pour les mythes et légendes s’accroît à mesure qu’elle ressasse ce qu’elle sait de sa propre histoire. Ou de l’âme qui l’habite. Et alors qu’il ne lui a jamais paru important d’y songer, cette proximité nouvelle la prend à présumer des forces du Destin. Et à se demander s’ils n’ont jamais été liés autrement que par ces treize années passées à se connaître, à mieux se fuir et à se rapprocher. Dans des vies différentes ; peut-être. Airmed est si prompte à reproduire sans arrêt les mêmes schèmes, qu’elle n’en serait pas étonnée. Pour autant, s’il se peut qu’ils aient autrefois partagé une aventure, quelle que soit sa nature, les œuvres ne l’ont jamais évoquée. Dans tous les textes dénichés, la déesse reste seule, sans époux, et sans progéniture. Drapée dans son chagrin, mû en désir de vengeance. Comme une malédiction, touchant ses récurrences à l’identique…

Tandis que le bleu de ses yeux prend des teintes orageuses, le voile qui s’y pose est doucement balayé. L’amoureuse force un sourire crispé à ces pensées douloureuses, mais ne tient pas à s’y laisser plonger. Les doigts entremêlés à ceux de l’irlandais, elle finit par le libérer, sans pour autant le quitter. De son bras toujours entourée, elle se serre contre lui et sa joue prend appui sur le pectoral gauche. Sur des notes plus légères, elle brave le silence imposé. « J’ai faim... Je crois ».

C’est faux. Car depuis quelques mois, son organisme n’a plus besoin de se nourrir pour la maintenir en vie. Un plaisir en appelant un autre, elle est viciée de gourmandise. Cherche de nouveaux régals à partager, ensemble, tant qu’ils peuvent encore en profiter.

« Et chaud ». L’oeillade est mutine, trahit déjà l’invitation sous-entendue. « Je prendrais bien une douche ». Pas seule, évidemment.

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 - Ven 6 Juil - 0:07


GAME OF HEARTS
aislinn & éamonn
Overlook the blooded mess, always lookin' effortless and still you, still you want me. I got no innocence, faith ain't no privilege. I am a deck of cards, vice or a game of hearts and still you, still you want me. Oh, I always let you down, you're shattered on the ground but still I find you there, next to me. And oh, stupid things I do, I'm far from good, it's true but still I find you, next to me. So thank you for taking a chance on me, I know it isn't easy but I hope to be worth it


Le sentiment de plénitude inonde peu à peu les muscles, les forçant à se détendre et à goûter à des sensations délectables, bien plus que la rudesse des entraînements et les chocs des coups acerbes. C’était un tout autre combat. Non, ce n’était pas un combat, cela n’avait pas à en être un. Pour autant, ce n’était pas une balade dans un parc. Face à l’incapacité de poser des mots sur ce que nous étions, je préférais faire ce que je faisais de mieux ; ne pas réfléchir. Bercé au son des vagues et par la mélodie de son souffle sur mon épiderme, je me surprends à aimer cet instant et à en vouloir d’autres encore avec elle. Pour la première fois, j’effleure l’idée que le Royaume n’est plus suffisant et que s’il ne supposait aucune hésitation, désormais, il y avait la variable nommée Siobhàn à prendre en compte et que je comptais bien en faire une constante.

Pensif un court instant, je laisse mes dextres repeindre ses courbes, de son dos au creux de ses reins. Sa peau est lisse, chaude. Je me sens doté d’une responsabilité supplémentaire, d’une mission à laquelle je ne devais pas manquer, celle de la protéger. Si puissante et pourtant si fragile, la divine est gracile. Une force de la nature mais ce monde ne se battait pas avec les armes qu’elle pouvait connaître, et je craignais le jour où les vices des bas-fonds viendraient lacérer son derme de porcelaine. Je fronce les sourcils un instant, mû par les plans et idées qui se mettent en place pour obvier ces douleurs superflues. Encore une fois, la divine me maintient à quai et m’empêche de m’égarer dans des méandres sombres et tortueux. Ses caresses tendres me font sourire. Béat, je cherche son contact en le brusquant tandis que nos deux corps se désunissent. Mes bras renforcent un peu plus leur étreinte, spontanément pour que l’autre union perdure.

Alors que je m’endors sous ses baisers tendres, la passion qui pousse la capture de mes lèvres réveille la mécanique du myocarde, jusque là apaisée. Et je comprends qu’il y a plus et que les mots ne lui suffisent plus. Aussitôt, mes mains empoignent ses hanches, laissant mes doigts s’y enfoncer allègrement. Si la divine ne pouvait plus se détacher, de mon côté, je ne pouvais pas la laisser s’échapper. Je me précipite dans sa déclaration, prolongeant son baiser dans une violence qui se veut mesurée bien que suave. Jusqu’à en perdre haleine, je lui fais aussi comprendre que je connais son trouble pour l’avoir ressenti et qu’il court encore ; que je sais sa violence parce que c’est elle qui m’aura fait claudiquer pendant plus de dix ans ; et que je sais sa passion parce qu’elle m’a consumé et que sur les braises, encore ardentes, l’envie d’écrire les prochaines pages de mon livre aux écritures ensanglantées dans une encre qui nous soit inédite à tous les deux, car elle serait la nôtre.

Mon regard dans le sien, j’effleure sa joue de mon pouce et qu’importe la vigueur de la lueur qui anime mon œillade, il n’y a aucune honte à lui montrer que la divine me fait vivre, m’insuffle un souffle frais et pourtant indispensable. L’identité ne lui fait plus aucun secret. J’arque un sourcil, curieux et étonné. Je n’avais fait aucune recherche, bien trop humble pour me dire qu’un vaurien des bas-fonds puisse servir de logement à un dieu. Jusque-là persuadé d’être le fruit d’une expérience foireuse, c’était un choc et un honneur. Et la symbiose était parfaite, logique presque. Et comme je ne voulais pas forcer ma chance et me risquer à en savoir trop, et que je passais plus de temps dans les arènes que dans les bibliothèques, je me contentais des histoires d’enfants, ces contes qui ne m’avaient jamais vraiment bercé car dès que les événements trouvaient à se former dans l’imaginaire, il y avait toujours quelque chose qui me rattachait à la réalité ; les mauvais coups des garçons du dortoir, les bagarres, et les sorties buissonnières tellement suggérées qu’elles s’en trouvaient imposées. « Comment tu.. » Je lui souris. Bien sûr qu’elle sait. La Belladone sait tout, ou presque. Une meilleure question aurait été de savoir depuis quand, elle sait. « Et toi ? » Qu’importe la réponse, la divine n’en serait qu’un peu plus déifique. Déjà déesse et reine, son règne sur mon être était pérenne. Je me demandais si les mélodies de nos myocardes avaient déjà joué en d’autres temps et lieux. Forcément. Pour lui appartenir avec une telle insolence et une véhémence aussi forte, et que Lir se manifeste à son tour, il y avait quelque chose. Mais je redoutais les affres des tragédies celtes, bien plus prenantes et sincère que celles imaginées par ces imposteurs de grecs.

Ses grands yeux bleus s’assombrissent. J’accroche ses lèvres pour la ramener à mes côtés, sans forcément les capturer. Je sais lire son sourire crispé et je crains la teneur de ses pensées. Alors, je ne dis rien, me contentant seulement de relever ses palabres silencieuses et mimiques criardes. Ses cordes vocales vibrent et la faim est son mot. Un large sourire mutin étire mes lèvres. Je me redresse lentement, conservant la Belladone sur mes genoux. « T’es chez toi ici, tu connais le che… » Son œillade la trahit. Et comme toujours, je ne m’en rends compte que trop tard. « Oh. » La lueur se fait espiègle. « J’ai pas envie que tu te perdes, je vais t’y amener. » Sous un air faussement chevaleresque, je bombe le torse et glisse mes bras sous ses jambes pour la porter jusque dans la salle d’eau, pour l’y déposer aussi délicatement que possible, craintif de voir la déesse de porcelaine se briser. Son air séraphique et les éclats de lumière qui se reflètent sur son corps nu me font chavirer. Alors qu’elle me fait dos, je remarque que la Belladone a gagné les parcelles de sa peau depuis la dernière fois. Je l’effleure, silencieusement, et suit la plante jusqu’à ses reins. Alors que je sens la chaleur de son corps contre le mien, je m’approche, embrasse son cou, cherchant à l’enivrer. Et lorsqu’il me semble y parvenir, je tends le bras et ouvre le robinet d’eau froide. D’un geste, je la force à me faire face. « Quoi ? » J’embrasse son nez. « T’avais chaud non ? » L’eau se fait désormais tiède et parcourt nos corps alors que je lui offre un regard provocateur, sans connaître mon revers de fortune.
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gonna wear that dress you like, skin-tight. do my hair up real, real nice and syncopate my skin to your heart beating. 'cause I just wanna look good for you, good for you. I just wanna look good for you, good for you. let me show you how proud I am to be yours, leave this dress a mess on the floor, and still look good for you.

« Comment tu... ». A peine formulée, la question se meurt sur les lèvres étirées. Il ne veut pas la réponse. Il la connaît déjà. Comme il la connaît elle, et se souvient peut-être d’une première rencontre à la bibliothèque. Des quelques ouvrages timidement échangés, des entrevues suivantes ; de ses discours présomptueux destinés à l’impressionner, à étaler la supériorité de l’étudiante sur le point d’être diplômée. Car esclave de sa fierté, elle l’est depuis toujours. Mais à jamais, drapée dans l’élégance qui lui est propre et sait presque camoufler ce péché qu’elle arbore. L’orgueil. Si délicat sur sa personne, charme subtil de la divine qu’on admire ou qu’on abbhore. Et lui s’était laissé séduire. Ces quelques souvenirs comme les premiers d’une longue histoire, un point commun qui les a rapprochés malgré leurs différences. Bien sûr qu’il sait où elle se procure les réponses. Et bien qu’avortée et dénuée de consistance, l’interrogation fait sens aux yeux de l’Érudite. Vient appuyer la théorie dont elle est désormais certaine. Lir. Son mystère est levé.

Le sien quant à lui refuse encore d’être brisé. Lèvres closes, elle n’accorde à ce sujet qu’un léger haussement d’épaules. Se perd dans quelque pensée sombre, pour mieux revenir à l’instant, et à celui qui vient y loger ce bonheur qu’elle ressent. L’euphorie passagère est choyée au détriment de sa mélancolie perpétuelle. Elle veut profiter de ce moment qui ne durera pas plus d’une journée, avant de les voir retourner à leurs occupations respectives. Avant de recommencer à s’espérer et à se fuir pour mieux rester discrets. La déchirure qui se profile quand il est temps de se quitter, chaque fois un peu plus difficile à supporter, elle ne veut pas avoir à y songer encore.

Alors l’ouragan se dissipe, et ses lippes accolées aux siennes finissent de le chasser. L’oeillade est plus claire à nouveau, teintée de la lueur espiègle accompagnant ses mots. Elle le veut pour elle à chaque seconde de ce jour qui les a réunis. Comme apposé le sceau de leur amour brûlant bien qu’interdit.
Et le corps se soulève selon sa volonté ; simple poupée de chair entre les bras puissants qui ne sont que force pour la soutenir, douceur et précaution pour la manipuler. Elle s'agrippe aussitôt et ses yeux se ferment jusqu’à l’arrivée.  

Un baiser déposé sur le torse accidenté, des courbes lentement retracées sur l’estomac mutilé, la divine se détourne pour mieux se préparer. Un à un, elle retire les joyaux qui la ceignent, les aligne devant le miroir qui expose leurs reflets entichés. Elle suit discrètement son regard sur la fleur qui s’étend. De sa nuque aux omoplates, et suivant sa colonne, glissant de l’échine jusqu’aux hanches, remontant sous le sein. Comme étreignant son coeur ou y prenant naissance. Un tableau parmi d’autres sur sa peau diaphane, et de tous, le plus imposant. Et un écho étrange à l’arbre de vie qui grimpe le long de son flanc à lui.

Chatouilleux, l’épiderme effleuré se met à frissonner. Comme elle rompt tout contact, l’amoureux revient la capturer. L’entraîne fermement sous les jets d’eau encore inexistants, parsème sa gorge et son épaule de baisers tièdes et indolents. Il attise un désir violent, et à l’aveugle la divine laisse égarer ses mains sur le corps de l’amant. Flattant le haut des cuisses et remontant jusqu’à la croupe, qu’elle pousse à coller son bassin.

Douche froide. Et l’expression prend tout son sens, jusqu’au plus littéral. Le filet d’eau glacial qui se déverse sur la peau lui fait articuler un cri perçant. Crispé, le corps de la divine se tend, et la fin de son exclamation est étouffée entre ses mains. Le contraste entre la température ambiante et celle de l’eau est saisissant. Non prévenue, elle s’en offusque alors que le farceur la tourne face à lui. La chevelure aussitôt détrempée, elle est rapidement consolée par la pression qui s’adoucit. Et le baiser qui s’ensuit. Lèvres pincées, elle feint la colère malgré tout et darde un regard enténébré à l’attention de l’irlandais. Dans un effort qu’elle sait parfaitement vain, elle recueille dans sa main le liquide pour l’en éclabousser. Des jeux d'enfants qui se prolongent et qu’elle perd face au Dieu des Abysses, et à la poigne du mafieux.

Tandis que son dernier éclat de rire résonne entre les murs de la cabine, la déesse se fait plus tendre et aussitôt affectueuse. Attirée par le corps imposant comme un aimant, elle s’y blottit sans demander la permission. Ses gestes délicats trahissent le concert de son palpitant. Les doigts plongés dans les boucles ébènes, elle les ramène sur un côté, suivant le galbe d’un visage par trop souvent endommagé. Elle souhaiterait le pouvoir de le préserver à jamais. Non pas d’effacer les stigmates qui ont contribué à le forger ; et font de lui ce tout qu’elle aime à la folie. Mais la capacité d’apaiser les souvenirs violents qui y sont rattachés, et la garantie d’une vie pour lui non plus bercée de coups mais de joies et d’amour. « Tu mérites tellement mieux ». Elle juge du bout des lèvres, à mesure que ses doigts redessinent les milliers de blessures encore gravées dans la chair. Un jugement doux et sincère, pas méprisant ni amer ; porté sur l’avenir, non pas sur le passé.
Et ce mieux, elle se sent gouvernée par des sentiments suffisamment tenaces pour le lui apporter. Elle a l’audace de vouloir tout lui donner , et son regard se borne à le lui faire comprendre. Laisse-moi te rendre heureux. Au moins pour ces quelques heures éparpillées dans leurs deux existences, et dans la promesse de toujours se retrouver. Aussi périlleuse et dramatique soit-elle, elle a foi en leur relation. Et se prend même à la rêver pérenne quelques instants.

Un baiser qui n’en finit plus, encore, des mouvements échangés, et les corps savonnés inondés sous la mousse, ressortent vierges de leur suée charnelle. Devant le miroir de la salle de bain, la divine entreprend des gestes méthodiques pour effacer les dernières traces de fard sur son visage, et le khôl étalé. Retournée dans la chambre, elle fouille parmi les affaires entreposées dans le pan du placard qu’il lui a réservé. Ses effets ont trouvé leur place dans le chalet depuis quelques semaines ; et de plus rares dans l’appartement de l’irlandais.

Une robe fluide et légère vient seulement recouvrir la silhouette élancée. Épousant la poitrine laissée libre, flattant ses jambes longilignes juste au dessus du genou. Un tissu blanc fleuri d’ocre et de mauve, dévoilant les épaules de manière sensuelle. Dans l’encadrement de la porte, elle coule une œillade amusée à l’Océan qui l’a rejointe. Bercée des derniers souvenirs dans le nid qu’elle refait, elle se rappelle la question évincée, et reprend la conversation là où elle l’a étouffée. « Airmed ». La voix doucement éraillée, elle observe le faciès incompris. « Ma... colocataire » ; vient-elle à préciser sur une note enjouée.

Parce qu'elle aimerait n'avoir aucun secret pour lui.

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(aislinn) game of hearts /!\ -18 - Lun 9 Juil - 12:25


GAME OF HEARTS
aislinn & éamonn
Overlook the blooded mess, always lookin' effortless and still you, still you want me. I got no innocence, faith ain't no privilege. I am a deck of cards, vice or a game of hearts and still you, still you want me. Oh, I always let you down, you're shattered on the ground but still I find you there, next to me. And oh, stupid things I do, I'm far from good, it's true but still I find you, next to me. So thank you for taking a chance on me, I know it isn't easy but I hope to be worth it


Comme une évidence, je trouve une réponse avant même d’avoir à formuler toute la question. La divine était l’intelligence, là où je n’étais bon qu’à me servir de mes poings. D’un naturel curieux, parfois je m’imaginais continuer ma scolarité, et apprendre dans un cadre propice. Peut-être aurais-je pu intégrer une université et faire des études, avoir une vie stable et moins violente. Peut-être. Mais sans toutes ces choses, c’est finalement à Siobhàn que j’aurais dû renoncer. Parce qu’elle était la détentrice de nombreux savoirs, et que c’était ce qui m’avait fasciné en premier lieu. Mais nos destins étaient si étroitement liés qu’ils en devenaient inextricables. Alors, peut-être aurais-je pu la rencontrer ailleurs, sur les bancs de l’université notamment. Peut-être. Et comme j’avais en exécration les incertitudes, je les taisais. Encore un mystère qui n’avait su lui résister. A croire, qu’au final, tout lui était évident et que ses connaissances étaient sans bornes. Je ne l’enviais pas, au contraire, je l’admirais un peu plus encore.

Et comme un refrain habituel et entêtant, elle me découvre et se tait. Ses secrets encore bien scellés, tout comme ses lèvres, je la regarde hausser les épaules et lui souris. J’appris à ne pas m’en offusquer, parce qu’ainsi est la nature de la divine, secrète, pudique. Ses stigmates étaient savamment dissimulés sous son épiderme laiteux, et ce n’était qu’en y attardant l’œillade avec un déchiffrage élaboré, rôdé, qu’il était possible de la lire. Je la vois se perdre, à croire que quelque chose la rendait triste dans cette révélation. A moins que ce soit plus profond que cette histoire de divinité, et que cela n’ait trait à nos vies d’humains. Le secret avait quelque chose de galvanisant et il était important de le cultiver avec parcimonie. Mais lorsque tout devait être caché, peut-être que tout s’avouerait étouffant et bien trop dangereux. Alors autant profiter de chaque instant qui nous était offert, ou plutôt que nous nous offrions. Les pions s’affranchissaient de leurs propres chaînes, dans une insolence mesurée et prudente pour que le moment de liberté soit pluriel et pérenne dans un monde de chaos.

La divine s’égare et ne se perd plus. Emprisonnée dans mes bras, je l’attise et l’épie, guette ses réactions. Pourtant, lorsqu’elle vient effleurer le haut de mes cuisses et le reste de mon corps, je frissonne, sans parvenir à réprimer les électrochocs qui vivifient mon échine. L’eau surgit. Glaciale et glaçante, le cri perçant de la Belladone me confirme l’effet escompté. J’échappe un rire mutin et fier. Mais son regard s’assombrit, malgré le baiser. Etonné et pris de court un instant, ce n’est que lorsque l’eau m’éclabousse que je comprends. Tous deux joueurs, j’amasse une boule d’eau et alors que je menace de lui jeter directement, je la fais trôner au-dessus de sa chevelure trempée. Le regard se fait facétieux et le liquide lui tombe dessus. Nos rires se mêlent et lorsque la divine se blottit, spontanément mes bras l’encerclent et l’étreignent aussi délicatement que le dictent l’ardeur et la vergogne. J’arque un sourcil, étranger à une douceur aussi pure.

Par mimétisme, j’entreprends de replacer quelques mèches de ses cheveux. Je la laisse retracer mes traits accumulés sur mon visage. Rassuré qu’elle ne prenne pas peur, je lui offre une œillade reconnaissante. Je n’avais jamais laissé quiconque approcher et toucher mes médailles. Son constat est animé par la sincérité et une forme d’inquiétude. Je lui souris. Je ne méritais pas mieux, j’avais tout ce dont j’avais besoin, une personne que je pouvais aimer sans avoir à me méfier, et en retour, la sensation d’être aimé. « J’ai déjà tout ce qu’il m’faut, Siobhàn et encore, j’suis pas sûr de totalement te mériter. » Je déglutis. « Fin, de tout mériter. » Je baisse un instant le regard et le remonte timidement, les joues rougies. Après tout, un vaurien des bas-fonds ne méritait pas grand-chose. Finalement, je me racle la gorge, espérant qu’elle ait mal entendu. Pourtant son regard crie une autre vérité. Il faut croire qu’elle m’a entendu. J’espérais que la divine se doute du bonheur qu’elle m’apporte et l’essence de vie qu’elle insuffle à mes quotidiens crasseux.

Les corps désormais propres, j’enroule une serviette autour de mon bassin quand la Belladone s’affaire devant le miroir. J’en profite pour aller enfiler un short de boxe noir, ample et long, typique de la boxe anglaise. Un sourire amusé étire mes lèvres lorsque j’effleure certaines affaires de la divine. L’irlandais, il y a quelques années, s’y serait refusé en s’offusquant. Lorsque nos silhouettes se croisent, je dépose un baiser sur son front et me dirige vers la cuisine pour répondre à son appétit. J’en profite alors pour boire une bouteille d’eau d’un seul coup. A force de trop jouer avec l’élément, je n’en étais pas le maître mais l’esclave. Je m’empresse de la rejoindre, appuyé contre l’encadrement. Bouche bée devant l’étendue de son charme et de sa magnificence, je finis par secouer la tête pour me concentrer sur son secret avoué. Airmed. J’ai en tête les paroles de mon oncle, qui l’implorait lorsque je recousais ses arcades. Et lorsqu’un jour, je lui ai demandé pourquoi, il m’avoua les raisons de ses louanges. Elle veillait sur guerriers blessés. Et je compris aussi que la déesse veillait sur moi, alors que la divine s’évertuait à m’aimer. Je lui souris et m’approche de la Belladone, caressant son tatouage. « Ca prend son sens. » J’embrasse sa joue et caresse ses cheveux. Et je compris la charge qui lui incombait. « Y’a des scones dans la cuisine. » Je prends sa main dans sa jumelle, l’hideuse, la guide jusqu’à la pièce ouverte où elle pourra se sustenter.  

Face à l’œuvre, je relâche péniblement sa main, voulant encore l’empoigner autant que possible. « C’est pas moi qui les ai fait. » Mensonge, il y avait encore les ingrédients utilisés sur le comptoir. Et je me trouve dans l’obligation de lui servir une version plausible. « Y’avait une pâtisserie sur la route. Et.. » Je me racle la gorge, passe une main derrière la nuque. « Et.. Ca te dit d’aller te baigner après ? » Un large sourire étire mes lèvres alors que je croque à pleines dents dans le scone. Le discours était peu cohérent, maladroit mais l’intention était sincère. Et comme cette journée était nôtre et que nul ne saurait nous la dérober, jusqu’à minuit, nous profiterons. Nous profiterons jusqu’à ce que la Lune se retire et que le soleil nous somme de dissimuler nos secrets à nouveau. L’eau sombre, lorsque minuit sonnera, nos corps s’amarreront encore dans la plus grande et la plus charnelle des désinvoltures.
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