Hasnna & Hazel « En terrasse un beau jour de printemps... »
Hasnna ne mettait jamais de robe. Elle détestait les robes. En plus elle n'en avait pas. L'artiste regarda sa maigre penderie, et notamment les habits encore vierge de toute tâche de peinture indélébile. Il y avait peu à se mettre sous la dent mais elle choisit un jean taille haute et une chemise à carreau large, qu'elle mit par dessus un debardeur noir. Ca ira bien. Une fois ses baskets usés aux pieds, elle prit son sac troué et partit en direction du centre ville. Elle s'attacha nonchalament les cheveux dans le bus. Non pas qu'elle ne souhaitait pas faire d'effort mais elle n'était pas en avance. Pourtant, l'excitation était à son comble : elle allait revoir Hazel. Et cette phrase valait tout l'or du monde.
Dénuée de maquillage, elle ne prit pas la peine d'être très délicate lorsqu'elle se frotta un oeil, continuant de pianoter sur son téléphone trop vieux de l'autre main. Elle regardait les réseaux sociaux dont les images chargeaient mal, avant de descendre à l'arrêt escompté. Il faisait un temps magnifique et elle commençait à avoir faim. Elle trépignait à l'idée d'arriver au restaurant où elle et la mère s'était donnée rendez-vous.
Hazel était imprégnée, tout comme elle. Et que ce soit pour ça ou pour autre chose, elle l'avait toujours épaulée. Jamais elle n'aurait pu lui reprocher quoi que ce soit. Sa propre mère ne lui manquait pas vraiment. Elle lui était reconnaissante pour tout ce qu'elle avait fait, et tout ce qu'elle avait enduré, mais jamais elle ne rentrerait au Caire. Kanayé ne comprendrait même pas un dixième de ce qu'était réellement sa fille. Hazel si, et cela faisait toute la différence.
Elles avaient le même surnom : l'une s'appelait Haz' et l'autre Has'. Une lettre d'écart mais la même prononciation. La jeune fille aimait ce rapprochement et elle voyait vraiment cette femme comme une main maternelle qui la protégerait quoi qu'il arriverait.
Sur le trottoir, pile au lieu de rendez-vous, la déesse nordique l'attendait déjà. La belle égyptienne esquiva une personne avant d'arriver rapidement vers elle. Instinctivement elle s'accrocha à son cou, la prenant dans ses bras avec amour.
« Pardon du retard, je n'avais pas vu l'heure ! Tu vas bien ? »
Alors qu'elle la lâchait pour lui donner un peu d'air, le bruit de la faim se fit entendre au delà de son ventre. Ce qui fit doucement rire Hasnna.
Elle suivit son ainée jusqu'à une table à l'ombre, profitant de la brise fraîche. Le cadre était parfait, du moins pour la jeune fille et si on enlevait le bruit des véhicules et des klaxons. Mais ça lui allait. Le peu de foi qu'elle sortait c'était pour jouer les piques assiettes.
Chacune commença à prendre des nouvelles de l'autre, et ce fut Hasnna qui raconta sa vie la première.
« Les cours vont bien. Je pense que c'est d'ailleurs la seule chose. Oh, je n'ai plus de nouvelle de Sergueï non plus. Ca fait du bien de vivre sans chantage et sans pression. Tu ne peux pas t'imaginer combien je redoutais le moment où il frappait à ma porte à chaque fois. Je savais très bien que ces soirs là, la nuit allait être rude et longue. Je suis vraiment soulagée d'en être débarrassée... D'ailleurs je ne t'avais pas dit mais la crème que tu m'as passé la dernière fois a bien fonctionné. Mes bleus sont partit rapidement. »
Sergueï, c'était le mec de la Bratva qui lui filait ses contrats et qui, de temps en temps, venait se chercher une marge de paiement en nature. Il frappait un certain nombre de coups à la porte d'Hasnna qui devait tout éteindre et le laisser entrer. Au début, elle trouvait cette relation piquante et dangereuse, mais à la fin c'était devenue une corvée. Elle ne saurait situer le moment où cela avait changé. Peut être quand il a commencé à la cogner, mais le mufle se contentait de ses bras, ses côtes et son dos. Jamais des endroits visibles involontairement. Elle ne pouvait nier vivre dans la peur. Une certaine anxiété la pourchassait, surtout lorsqu'elle sortait en ville, mais elle se disait que Arcadia était grande et qu'elle était en sécurité. Un jour elle se vengerait de lui mais pour le moment, elle laissait ça aux plus entreprenants.
Elle avait tout raconté à Hazel. Les dettes, les contrats, la roue sans fin dans laquelle elle était et la violence de Sergueï. Bien qu'elle minimisait cette dernière, Hazel n'était pas saute. Mais elle avait eu la bienséance de lui faire la morale, sans vraiment agir si ce n'était la soutenir. Et cela paya. Hasnna se rebella et se barra de la Bratva, sous les cris du russe. Elle quitta le champ de bataille, pour ne plus jamais y retourner.
Depuis, la petite avait fait des rencontres, avait eu du nouveau dans sa vie et, aujourd'hui, c'était le jour où elle racontait toutes les nouvelles à la déesse mère. Elle l'adorait, et elle ne désirait rien lui cacher.
« Je pense qu'il va falloir que je me trouve un travail en parallèle des cours. Je n'ai plus de vêtements et je peux à peine me faire à bouffer. Et non, je t'arrête immédiatement : je ne veux pas d'argent. J'ai envie d'essayer d'être autonome. »
Elle leva la main sur l'avant dernière phrase, avant de lui offrir un grand sourire rassurant.
« Je sais que tu es là et que tu le seras toujours. Je veux juste... Que tu restes derrière moi, au cas où je me vautre. »
Hasnna & Hazel « En terrasse un beau jour de printemps... »
Enracinée derrière le comptoir, les clients ne se présentent pas ce matin. L’horloge tourne, rien ne se produit. L’ennui se fait ressentir. Le stock se retrouve être propre et organisé, le magasin est dans un état similaire. L’unique vendeuse qui travaille sous ses ordres et occupée, pianotant sur son téléphone. Hazel ne peut se montrer exigeante, la clientèle ne se présente pas actuellement. Nouveau magasin, nouvelle enseigne, les curieuses sont venues, le va et viens est maintenant correcte, trop correcte. Son regard rivé sur ses ongles, elle se gratte les monticules et admire la couleur de son vernis, un vert émeraude parsemés de golden glitter.
Midi sonne. Le moment important de la journée, pour la déité. Retrouver Hasnna, une jeune femme qu’elle considère presque comme sa fille. Main maternelle, elle ne peut s’empêcher de prendre soin d’elle. Rencontrée peu après son arrivée, la jeune imprégnée se trouvait dans une mauvaise phase ; liée à la Bratva, une mafia de dieux slaves et nordiques. Confrères d’Idunn, qu’elle évite un maximum. Bêtes cruelles, ils incarnent le mal. Manipulateurs hors pairs, ils sont à éviter un maximum. Dès la première rencontre, elle a souhaité lui venir en aide. La jeune femme a réussi à s’en sortir, tandis que la divine blonde gardait un œil sur elle, sans pour autant intervenir personnellement. Les choix sont égoïstes, elle ne pouvait le faire pour Hasnna. Quelques mots, quelques gestes et un soutien infaillible. Tout cela lui a permis de s’en sortir, elle espère qu’à présent elle va mieux, qu’elle arrive à s’en sortir.
Présente devant un petit restaurant choisi par celle qui emplit son cœur de bienveillance, la divine est vêtue de blanc ; un jeans slim tombant jusqu’à ces chevilles, sans ourlets et un débardeur. Le tout est personnalisé par une longue et fine chaîne dorée, dont une goutte d’eau se retrouve sous sa poitrine et d’une petite veste style kimono à manche mi-longue, rouge et imprimée de fleurs blanches, qui se stoppe au niveau de ses genoux. Sa coupe carrée, blonde et lisse. Comme d’habitude, son maquillage se fait discret au niveau des yeux tandis que sa bouche est couverte d’un matt green lipstick. Ses boucles d’oreilles sont faites d’une petite chaîne, qui traverse l’oreille de part et d’autre et se trouve être plus longue à l’arrière, qu’à l’avant. Jamais sans ses talons hauts, Hazel porte une paire de t-strap d’une dizaine de centimètres, également blanches.
La jeune femme apparaît au loin, vêtue piteusement. Hasnna possède énormément de mérite, vivre seule, loin de chez elle. La débrouillardise fait partie intégrante de son life style. Un sourire bienveillant fleurit sur le visage de la blonde, qui enlace l’étudiante qui s’accroche à son cou, s’excusant du retard. « Ne t’excuse pas, je viens d’arriver. Je me porte comme un charme, et toi ? » Lui demande-t-elle à son tour, tandis qu’elles se dirigent vers une table en terrasse extérieure. Le bruit de la faim s’est fait entendre chez l’égyptienne, ce midi, Hazel compte bien qu’elle mange correctement. « Alors, qu’est-ce que tu deviens ma chérie ? Tout va bien ? » Surnom agréable, le ton se veut doux, comme d’habitude. La voix de la jeune femme s’élève, les mots se suivent. La réponse se fabrique ; « Les cours vont bien. Je pense que c'est d'ailleurs la seule chose. Oh, je n'ai plus de nouvelle de Sergueï non plus. Ca fait du bien de vivre sans chantage et sans pression. Tu ne peux pas t'imaginer combien je redoutais le moment où il frappait à ma porte à chaque fois. Je savais très bien que ces soirs là, la nuit allait être rude et longue. Je suis vraiment soulagée d'en être débarrassée... D'ailleurs je ne t'avais pas dit mais la crème que tu m'as passé la dernière fois a bien fonctionné. Mes bleus sont partit rapidement. » Un sourire aux lèvres, la nordique écoute la jeune déesse se livrer. Tout ce qu’elle entend lui font plaisir, malgré tout le mal qu’elle a déjà vécu durant sa jeune existence. C’est une chose qu’elle n’apprécie pas, toute cette souffrance. Douceur et violence ne se mélangent pas, parallèle sans jamais se croiser normalement. Une théorie qui ne s’applique pas lors de la vie humaine. Un léger soupir, la chaleureuse reprend ses droits, enlaçant psychologiquement l’étudiante. Optimisme volontaire. « Je suis heureuse que ta vie soit plus agréable. Je n’ai aucune peur pour toi Hasnna, je sais que tu arriveras là où tu le veux. Aussi belle qu’intelligente, tout va s’ouvrir à toi dès que tu le décideras ! » Faire du bien, voilà ce qu’elle veut. Apporter de la confiance, lui permettre d’en avoir. Ce Sergueï, elle ne l’a jamais rencontré personnellement mais les seuls mots, les rumeurs à son sujet, lui on permit de se créer une image mentale peu flatteuse de ce personnage. Une brute, un chien au service de la Bratva qui aboyait ses ordres, frappait si nécessaire. La divine n’avait pas hésité une seconde à acheter une crème au magasin et à l’offrir à sa protégée. Son bien-être est plus qu’important à ses yeux.
Heureuse d’entendre ; « Je pense qu'il va falloir que je me trouve un travail en parallèle des cours. Je n'ai plus de vêtements et je peux à peine me faire à bouffer. Et non, je t'arrête immédiatement : je ne veux pas d'argent. J'ai envie d'essayer d'être autonome. » Hazel n’a pas le temps de proposer son aide que sa cadette lui spécifie ; « Je sais que tu es là et que tu le seras toujours. Je veux juste... Que tu restes derrière moi, au cas où je me vautre. » Un sourire satisfait apparaît sur son doux faciès. Elle ne l’a pas élevée, elle est dans sa vie depuis peu de temps pour tout dire, mais Hasnna se trouve être déjà très mâture pour son âge. Forgée seule, les rencontres avec de bonnes personnes lui ont permis de se remettre dans le droit chemin, et sûrement plus vite que prévu. Sans se lancer des fleurs, elle est heureuse de voir le comportement responsable de celle qu’elle considérerait presque comme sa propre fille, à défaut d’avoir des enfants biologiques, elle a trouvé en elle un lien du cœur indéfinissable. « Je suis fière de toi, Hasnna. Tu es tellement responsable pour ton âge ! Je resterai là, et s’il vient à t’arriver quelque chose, tu sais que ma porte te sera toujours ouverte ! » Sourire agréable, la tête se penche légèrement sur le côté.
Le serveur se présente, et prend commande. Avant de passer son propre ordre, Hazel spécifie ; « Tu prends ce que tu veux Hasnna, je t’invite volontiers ! » Le sourire bienveillant se tourne à présent vers le travailleur dans l’horeca. « Un mojito sans alcool s’il vous plaît, et je prendrai également une salade aux chèvre s’il vous plaît ! » Un repas léger, ne souhaitant être lourde pour l’après-midi. L’égyptienne passe également commande, et le jeune homme agréable à la vue quitte la table. La conversation peut à présent continuer. « Tu sais que je travaille à présent comme responsable dans une boutique de cosmétique… Si tu le souhaites, tu peux venir travailler là-bas lors de ton temps libre et les samedis ? » La divine est consciente de ce qu’elle propose, et ne sait pas si la jeune femme acceptera. Maternelle, elle ne veut tout de même pas que sa cadette passe à côté d’une opportunité. Une petite expérience dans la vente, c’est toujours ça de pris.
D’un geste, elle prend son sac et fouille à l’intérieur plusieurs secondes. « Je te préviens, interdiction de refuser ! » Dit-elle en sortant deux billets de 100$ qu’elle tend à la jeune femme. « Prends-les, et achètes toi ce qui te plaît avec. Si tu veux me les rendre, je ne refuserai pas Hasnna mais ce n’est pas pour ça que je te les offre. Je veux que tu puisses vivre correctement, et je suis la pour t’aider dans cette épreuve. » Hazel possède un sacré capital. Ingénieure, elle gagnait excessivement bien sa vie et dépensait peu son argent. Seule la plupart du temps, les investissements en banque on fructifié et son nouveau job paye bien également. Elle souhaite en faire profiter les gens qu’elle aime, sans aucun arrière pensé. « Si jamais tu le souhaites, je peux également t’offrir une chambre chez moi… Le temps que tu termines tes études, que tu puisses mettre un peu d’argent de côté… Je ne veux pas m’inviter dans ta vie plus que tu ne le veux, mais je souhaites pouvoir t’aider autant que possible… » Cela faisait un moment qu’elle y pensait, sans oser lui proposer. C’était à présent chose faite.
Hasnna & Hazel « En terrasse un beau jour de printemps... »
Les deux femmes se régalaient de la présence de l'autre. Elles adoraient leurs échanges et leur rencontre. Ensemble et pour toujours, était un peu l'adage qui se créait lorsqu'on les regardait. Hasnna souriait à tout ce que lui présentait sa consœur. Une vie fraîche, pleines de bonheur et peut être même d'argent. Elle avait envie qu'elle réussisse et c'était important pour la jeune égyptienne.
« Merci. Ca me touche que tu sois aussi impliquée... »
C'était apaisant. Hazel était là en toutes circonstances, connaissant finalement sa vie sous beaucoup d'angles et de détails. Elle était bienveillante et cela se ressentait dans tous ses gestes, toutes ses actions. Ainsi, lorsque le serveur arriva pour prendre commande, Hasnna calqua son cocktail sur celui de sa mère avant de choisir une belle pièce de viande qui lui redonnerait de l'énergie et de la protéine. La conversation dériva vers Hazel pour revenir vers l'égyptienne. Elle lui proposa de venir l'aider au magasin de temps en temps, comme elle cherchait un travail simple mais qui lui permettrait de l'aider. Le visage de la brune se figea avant qu'un léger sourire ne vienne naître sur ses lèvres.
« Ca me ferait très plaisir mais je n'ai aucune connaissance dans la cosmétique et je crois bien que tu as déjà une employée... En plus, mes horaires sont chaotiques. Je ne voudrai pas te porter du tord. »
Pourtant, la proposition lui fit chaud au cœur. C'était difficile de trouver un travail descend et qui payait bien. Tout le monde était tenté par la contrebande et l'illégalité. Hasnna y était tombée dedans et jamais elle ne voudrai y retourner. Sergueï l'avait bien trop malmenée pour qu'elle n'accepte à nouveau de se dévêtir pour une personne comme lui. Ainsi elle réfléchit quelques secondes se demandant ou d'autres pouvait-elle travailler si ce n'était dans un fast-food, à la caisse d'un supermarché ou encore dans une entreprise de vente porte à porte payée à la commission.
Tout en parlant, elle vit Hazel chercher dans son sac, à la recherche de quelque chose assez particulier. En effet, elle en sortit de l'argent. Hasnna venait de lui dire qu'elle ne voulait rien, qu'elle voulait se débrouiller mais aux yeux de la Déesse nordique, ce n'était pas lui mâcher le travail c'était lui donner un coup de pouce pour démarrer. Lorsque la jeune femme prit les billets, elle s'étonna de la somme. Elle avait eu plus dans les mains en une seule fois, mais c'était pour les passer du client à la Bratva, jamais pour se les mettre directement dans la poche. Cette somme lui faisait donc envie, plus que tout et Hazel la rassura, lui énonçant qu'elle pourrait le lui rembourser si ça lui mettait la conscience tranquille.
« Merci... Merci beaucoup. Je ne sais pas quoi dire, tu fais tellement pour moi... Je n'ai rien à te donner actuellement, ni même à faire pour t'aider, pour te remercier. Si tu as besoin de quoi que ce soit dis le moi... »
Elle était très gênée. Bien qu'elle rangea les deux billets dans son portefeuille mité, elle se sentait merdeuse. Non seulement la blonde l'invitait pour dîner, était prêt à lui donner un toit et un travail et, en plus, lui prêtait de l'argent. La brune savait qu'il ne fallait pas trop qu'elle en profite et qu'elle se repose là-dessus car la vie lui avait apprit que le retour de karma pouvait être salé.
« Je te montrerai ce que je me serai acheter. Je veux que tu vois que je ne les aurai pas dépensé inutilement. Et ne t'inquiète pas. Mon loyer ne compte pas cher, j'ai quelques restes de revenus de la Bratva que j'avais mit de côté. Si j'ai un travail, je pourrai plus facilement payer mes factures et mettre de côté. Il va juste falloir que je jongle entre étude et job. Je me suis demandée si travailler de nuit ne serait pas une bonne idée. Je sais que l'hôpital cherche toujours des laveurs de sol dans leur roulement de nuit. »
Hasnna remercia encore une fois la jolie femme pétillante en face d'elle, avant de voir leur plat respectif arrivé. Le fumet de sa viande lui monta immédiatement au nez. Elle avait une envie folle de le dévorer mais se retient, se contentant de ne le manger qu'avec les yeux dans un premier temps.
« Bon appétit mesdames. »
Le serveur se retira. Hasnna leva les yeux vers Hazel lui disant :
« Et toi, raconte moi les nouvelles de ton côté ! As-tu rencontré un homme à séduire et qui t'a marqué plus que les autres ? »
