Le chica balancé par Mendes me rend dingue. Cette langue dans la bouche de cet hijo de la putà me donne envie de lui caresser l’échine en y laissant quelques marques sanglantes. Mendes parle, vomit des mots à la gueule de Bellandi et de la jolie black @Ashara al Kathlan qui s’est crue plus forte qu’elle ne l’était réellement. Ça cause, ça cause, ça frime, mais bordel, ça fait quedal ! Et je me compte dans les inutiles de la soirée, capitano de sortie, obligé de garder la tête froide, de rester en arrière, de tenir mes mains loin de toute chair qui pourrait m'appartenir.
Je reste immobile, toujours le bras de mon petit chat @Trinidad Vivas au creux du mien. Rester auprès de sa famille, la protéger, la venger. La venger ouais.... La Calavera passera toujours avant les Dieux. Quoi qu’il arrive, la Cala passera toujours avant tout. Tant pis si ça fout en l'air des pactes, si ça pète, divinités ou non, c'est eux que je protègerais et pas les autres. Surtout pas les Ritals, pas envie de choper une MST en passant.
Mes yeux ne quittent pas Mendes alors qu’une rouquine @Sinead Reed l’approche et lui parle à son tour. C’est un putà de jeu de chaises musicales. Voilà que le bellâtre (@alfonso brazzi) qui regardait Trini se met à son tour à jouer de son don pour répondre à la question de l’irlandaise. Une photo se met à se balader de main en main, je ne prends pas la peine de la tenir et la laisse passer aux autres.
Ça pue. Il est trop calme. Ils perdent trop de temps. On perd trop de temps. Ça schlingue. Et j’m’y connais en putréfaction.
Alors qu’un bratvodka' @Aksel Beliakov se met à causer à son tour, parlant du miroir de la dite-photo pour ensuite s’adresser à Mendes, j’abandonne le bras de @Trinidad Vivas et me rapproche du dos de mon commandante @Joaquin Costilla, pour lui glisser le fond de ma pensée au creux de l’oreille. « No está bien ... Somos demasiado lentos. Algo está mal Joaquin… Estamos listos si es necesario.» Espagnol glissant dans la tête de Joaquin, lui expliquant qu’un seul geste de sa part nous suffira pour comprendre qu’il faut attaquer. Je ne le sens pas. Trop de gens, trop de certitude dans sa voix à Mendes. Trop de lenteur dans nos décisions…Et j’préfere être parano et me préparer plutôt que de chiller comme la moitié du Trianon.
Je me recule, mains contre les cuisses, prêtes à décharger leur violence au moindre éclat qui pourrait faire exploser la soirée.
Spoiler:
- Jan se fout de la gueule de tout le monde. - Il trouve qu'on cause trop et qu'on n'agit pas assez mais il garde sa positon de capitano - Quand @Aksel Beliakov se met à parler à Mendes, il glisse quelques mots à l'oreille de @Joaquin Costilla en espagnol. Car il sait que son commandante aime quand il lui parle espagnol (traduction : "ça ne va pas, nous sommes trop lents. Quelque chose ne va pas Joaquin. Si besoin, nous sommes prêts") - En gros, il lui dit qu'il trouve que ça pue grave , qu'on chill trop et qu'il n'a qu'a faire un geste pour que les (trois petits chats) capitanos se chargent de rendre la soirée plus... calavarienne -En fait il ne fait rien avancer mais bon, il est si chou qu'on lui pardonne
So you wanna be an immortal with a loaded gun ✻✻✻ Silencieux, il observe, analyse chaque personne, chaque parole, chaque mouvement. Les mains jointes, il ne bouge pas, respire à peine. Tendu, il passe la pièce au peigne fin. Rapidement, ses yeux se posent sur un des colosses du royaume (@Éamonn McNamara). Grand, brun, presque plein d’orgueil, le gars se tient droit. Retenant un sourire sadique, Bael laisse son regard tomber sur sa poitrine qui gonfle et dégonfle au rythme de sa respiration. Un jouet de qualité… Malheureusement pour lui, comme pour Bael, l’heure n’est pas à l’amusement. Reprenant ses esprits, son regard se pose sur celle qui l’accompagne. De toute évidence, celle-ci a beaucoup de mal à garder son sang froid. Une honte pour une personnalité de cette envergure… Doucement, Bael laisse son regard glisser sur @Joaquin Costilla qui, contrairement au reste de l’assistance, se fait des plus discret. Droit, silencieux, il reste presque de marbre. Un comportement presque parfait qui transpire l’intimidation. Un moyen comme un autre de prouver, une fois de plus, que les mots ne sont que des mots… Brasser du vent n’a jamais été quelque chose que Bael affectionne particulièrement… Sentant la pression monter alors que les théories s'échangent, Bael renifle. Contre ses reins, il sent ses deux Berrettas automatiques. Des armes qui ne le quittent jamais et auprès desquels il trouve un semblant de réconfort. Se battre à cette distance de l’enchante guère. Surtout pas avec Joaquin au milieu…
« No está bien ... Somos demasiado lentos. Algo está mal Joaquin… Estamos listos si es necesario. » Sans bouger, Bael laisse son regard tomber sur @Alejandro Flores. Parler espagnol n’est surement pas la meilleure idée qui soit. Entourés par les pires paranoïaques qu’il puisse exister, ils se devaient de se tenir à carreaux. Comploter dans une langue étrangère, en plus d’être suspect, pouvait facilement être vu comme un manque de respect. Heureusement pour Joaquin comme pour Alejandro, leur petit échange semble passer inaperçu. Reniflant une nouvelle fois, Bael finit par piétiner doucement. Contre ses reins, ses armes se font de plus en plus lourde. Alejandro n’a pas tord. Tout ça semble beaucoup trop facile, beaucoup trop dangereux.Gardant ses mains près de son bas ventre, il reste calme et retient cette envie bouillonnante qu’il a d’attraper ses armes et de trouer la cervelle du premier ou de la première à les regarder de travers. Sauf peut être @Alfonso Brazzi , @Silas Salvatore et @Éamonn McNamara qu’il préférerait savoir bien au chaud dans une de ses cages. L’idée même de les torturer le détendrait presque... Un moyen comme un autre de mettre à l’essai son nouvel armement.
Spoiler:
- Bael est resté silencieux tout du long. Il ne fait que jauger ses ennemis les fixants un à un. - Il n'aime pas que Jan conspire en espagnol. - Il est tendu et est prêt à utiliser sa nouvelle invention : des balles souillées par sa drogue hallucinogène.
Mon deuxième nom c'est "Boulet", raison pour laquelle j'ai supprimé ce post en voulant en poster un autre. BREF. Je vous fais le résumé et m'excuse pour ce désagrément.
- Il est satisfait du comportement de ses capitanos, les remercie en silence d'un signe. - Il vient parler à Alcide, ses seconds peuvent l'entendre et lui dit que ça traine trop, que Mendes ne devrait pas être en état de parler ainsi et que c'est pas le moment de jouer au Cluedo (il le fait pour éviter de jouer l'éventuel jeu de Mendes pour désolidariser les mafias parce que sinon, lui est là uniquement pour le sacrifice).
Ce type est une tête à claque. Je ne supporte pas les gens qui se sentent supérieurs de la sorte. Comment ça la Nuova Camorra n’a pas pu lui extorquer qui lui squatter le corps ? C’est parce qu’il n’est pas passé entre nos mains, je peux vous garantir qu’un collier de feu autour de la gorge qui se resserre à chaque mauvaise réponse lui aurait fait cracher tout ce qu’il savait. Je reste patiente, on se doit de l’être, Fiona prend sur elle alors on peut en faire de même. Sinead tenait pourtant une bonne hypothèse mais elle ne semble pas concluante. Je me pince les lèvres mon cerveau chauffe à toute vitesse. Je me repasse les paroles de cet abruti à la récurrence grec. Il se sent quand même très supérieur, pourquoi ? C’est là que je percute. Je crois tenir une piste, pourtant je ne suis pas sûre. On ne peut pas prendre de risques à dévoiler quelque chose qui ne tient pas la route, pas question de mettre dans une mauvaise posture ma reine. Je me pince les lèvres, j’observe les autres, mon regard est sévère. Je n’ai qu’une envie tenir le pommeau de mon épée pour me sentir plus en sécurité. Je me penche à nouveau vers Fiona qui se tient à mes côtés. Je lance un regard à la volé à Ned qui se trouve derrière nous pour qu’il entende, Sin n’est pas loin non plus, elle comprendra le gaélique. « - I mo thuairimse, thuigim cé a bhí Mendes i ndáiríre. Ba chóir dúinn a bheith cúramach. Fanfaimid níos mó eolais a fháil » Mon gaélique est totalement parfait. Mes yeux oscillent entre Ned, Sin et notre reine. Ils se posent dans ceux de Fiona. On se connait assez pour parler par le regard, comme des sœurs. Je crois qu’elle sait où je veux en venir. Il va falloir que l’on soit sur nos gardes. Qui sait si ce n’est pas un piège de nos chers hôtes. Je me tourne vers le géant Ned : « bheith réidh »
Actions & Tenue:
Mairead se tient toujours au côté de @Fiona Killough elle analyse les paroles de Mendes et commence à comprendre et cerner le personnage qu'ils ont tous en face d'eux. Elle parle en gaélique à son équipe ( @Éamonn McNamara & @Sinead Reed@Fiona Killough ) pour les prévenir qu'elle pense avoir compris a qui ils avaient à faire, elle attend cependant d'être sûre d'elle. Son regard envers @Fiona Killough se veut parlant, elles se comprennent. Toujours en celte, elle les dit de se tenir prêt, elle ne sent pas la suite.
traduction: 1/ Je crois que j'ai compris qui était en réalité Mendes. On devrait faire attention. Attendons d'en savoir plus. 2/soyons prêts
Les chefs, l’air altier, franchissent l’un après l’autre les portes du trianon en compagnie de leurs suites. Savannah admire les expressions graves, presque menaçantes, sur les faces des accompagnateurs. La mise en scène est impressionnante, juge-t-elle. Rapidement, la Mère s’inquiète d’en voir autant chez les rivaux et pas assez derrière elle.
@Ashara al Kathlan, belle et cruelle, se penche pour lui souffler quelques mots. De la tête, Ava acquiesce lentement sans rien répondre. Au départ, il lui semblait plus juste que la Camorra soit chargée de porter le coup de grâce. Le déroulement de la soirée l’a rapidement convaincu du contraire. Les indices auraient dû être partagés au cours de leur enquête. Pourtant, tout le monde semble soudainement se rappeler d’une photo donnée par un vieil homme dans un pub, ou d’un bout de miroir encore tâché de sang confié par l’unique oracle épargnée. A l’intérieur, Savannah fulmine. L’union provisoire est bancale ; les clans n’ont pas été capables de révéler les informations qu’ils détenaient. Le manque de confiance se devine jusque dans les regards alertes des escortes prêtes à dégainer toutes les armes dissimulées sous leurs vêtements.
Une bouche (@Alejandro Flores) remue près d’une oreille (@Joaquin Costilla). Discutent-ils la pertinence des indices partagés ? Manigancent-ils quelques plans pour la suite de la soirée ?
Sans les quitter des yeux, sa main se glisse à l’intérieur de sa veste. Les doigts sentent les manches des couteaux qu’elle cache, mais c’est le paquet de cigarettes qu’ils agrippent. La Mère des Terribles observe l’avancée discrète de @Joaquin Costilla vers @Alcide Bellandi ; ils se parlent assez bas pour que personne ne puisse entendre. « Eh, vous, les interpelle Savannah, dites-le si on vous dérange. » Elle pointe du doigt un comportement qui ne fait qu’exacerber la paranoïa ambiante – surtout la sienne. « Qu’est-ce que t’es entrain de lui dire, Costilla ? » Son ton n’est ni agressif, ni menaçant. « Qu’il aurait pu nous prévenir plus tôt de sa difficulté à réaliser correctement sa part du travail ? » Moqueuses, ses lèvres esquissent un demi-sourire. Son comportement ne la mènera à rien si ce n’est l’officialisation d’une inimitié – ou une mort rapide et douloureuse. « Que faisons-nous, maintenant ? » Ses yeux retombent sur Carl Mendes, toujours aussi arrogant malgré les hématomes et le sang séché qui lui couvrent le visage. « Nous lui demandons de nous en dire un peu plus… » Sans l’abimer davantage, cette possibilité implique de le faire souffrir jusqu’à qu’il les implore de l’achever. « Ou nous le tuons ? » Et ils n’auront plus qu’à assumer la conséquence de leur acte.
Spoiler:
• Pour Savannah, la soirée est un fiasco total : de nouvelles hypothèses/indices qui fusent de partout et qui auraient pu être partagé(e)s plus tôt (selon elle), des messes basses dans tous les camps, tout le monde qui se méfie de tout le monde… • Elle n’apprécie pas/se méfie de voir Joaquin se rapprocher d’Alcide. Elle ne sait pas ce qu’ils se disent mais elle en profite pour leur faire du rentre dedans. • Et pour que tout le monde ait le même objectif, elle pose la question à tous les boss (@alcide bellandi, @oksana aleksandrova, @joaquin costilla, @fiona killough) : on part du principe que la NC a mal fait son boulot et qu’ils peuvent aller plus loin dans la torture pour grappiller quelques informations ou on bute Carlito ?
YOU’RE GONNA DIE DIE DIE! I’M GONNA SMILE SMILE SMILE!
La justice a le goût d’un crachat au visage. Mendes se le permet parce que Mendes sait. Il sait comment tout a commencé, comment tout se terminera ; il se sait condamné. Un affront de plus ou de moins lorsqu’on est bouclé à l’échafaud, ça ne vaut plus grand-chose. Alcide crève d’envie de lui coller un troisième oeil au milieu du front. Mais il ne peut pas. Ça aussi, Mendes le sait. Une démonstration de force reviendrait à être faible. Un sale remake de Seven.
Heureusement, une femme du Royaume (@Sinead Reed) l’ouvre et lui cloue le bec. Une photo mystérieuse et l’hypothèse d’une tueuse sont balancées dans l’assemblée. Les remises en question ne sont pas le fort du don, Mendes est coupable, la zone floue ne tient que de lui, sinon, il ne serait pas prêt à clamser d’euphorie. Puis tout s’enchaîne alors que le molard rouge est encore frais sur la joue rasée de près.
@Alfonso Brazzi glisse que le condamné n’est ni fêlé ni roi du poker. Alcide l’écoute, bien sûr, et se demande ce que Mendes peut bien être. Une réincarnation foirée, un dieu oublié… Lorsqu’un homme de la Bravta (@Aksel Beliakov) exhibe un fragment de miroir pourpre et l’affaire prend pour Alcide un tournant davantage réaliste. Bien sûr, les Italiens ont cherché à faire parler Mendes, mais ils n’avaient pas de preuves matérielles. Rien qu’une oracle aux yeux morts. La Bravta si, semblerait-il. Facile de conclure le puzzle lorsqu’on s’est sciemment assis sur la dernière pièce ! Bellandi soupire durant les hypothèses du soviétique.
Depuis tout à l’heure, ça murmure comme dans une chaumière. Et c’est @Joaquin Costilla qui se rapproche de Bellandi pour, ô surprise, se plaindre du service. Trop lent, le gibier se bidonne au lieu de choir dans son bouillon. « Je partage ton agacement. Il ne durera plus longtemps. (Promesse ?) Lorsque ce salaud saignera, tout le monde la fermera. (Espoir ?) » Tout le monde tâchera d’imprimer le spectacle dans sa rétine, son tympan et ses narines.
Mais @Savannah Boudreaux ouvre sa bouche et égrène des railleries à coup de petit sourire. Alcide lui adresse un regard qui en dit long. Une oeillade qui dit va te faire foutre. « Et ta part, c’était qu’un de tes enfants fasse les poches du bon sac poubelle. Au revoir les remerciements. Bonjour les ressentiments. @Augustin Esposito lui glisse à l’oreille qu’il est temps d’en finir. “On avisera tous après”, qu’il dit. Qu’on le tue ou qu’on continue, il n’est plus en état de faire la moindre différence. » Sous entendu : on l’a cuisiné à feu vif, ne vous y méprenez pas.
Résumé:
# Il soupire quand Aksel parle. (Cf plus bas) # Il promet à Joaquin que la mise à mort ne tardera pas # Augustin le motive à tuer Mendes et aviser avec tout le monde après # Alcide ne supporte pas l’attitude de Savannah, oops……( )
# J’ai supposé que le miroir d’Aksel n’avait pas été entre les mains de la NC lors de l’interrogatoire. Si ce n’est pas le cas, je modifierai mon post. (c’est juste un prétexte pour râler) # Actuellement, Alcide est prêt à flinguer Mendes qui a flingué sa belle soirée. La colère le rend con.
- Qu'est-ce que t'es en train de lui dire, Costilla ? Qu'il aurait pu nous prévenir plus tôt de sa difficulté à réaliser correctement sa part du travail ? Le ton n'est pas provocateur, juste calme et un poil ironique si on en juge par le mince sourire qui s'étale sur les lèvres de Savannah. Juste assez pour que Joaquin ne se sente pas agressé, même par ce doigts pointé sur lui. Juste assez pour qu'il se contente de tourner la tête vers Alcide. Elle a dit tout haut ce qu'il voulait garder entre eux. Mais elle n'a pas tort. Il y a quelque chose qui n'a pas fonctionné. Pourtant, il ne doute pas de la capacité des Italiens à faire plier les corps et les âmes. Ça ne dépendait plus d'eux. Ça aurait sans doute donné le même résultat dans toutes les mafias, qu'ils l'aiment ou non, qu'ils se sentent plus compétents ou non.
- Qu'on le tue ou qu'on continue, il n'est plus en état de faire la moindre différence. Qu'est-ce qu'a dit Alcide ? Lorsque ce salaud saignera, tout le monde la fermera. Alors qu'il saigne et qu'on la ferme, qu'on passe à la raison de leur présence ici. Qu'on le tue puisqu'il ne dira plus rien. Chacun ronge son frein, pense que la Nuova n'a pas fait bien les choses, mais personne ne touche à Mendes. Alors qu'il crève. La Calavera n'a rien dit parce qu'il n'y avait rien à dire. Il sort son M9 le premier. Le canon est dirigé assez vite vers Mendes pour qu'on ne le pense pas en train d'attaquer les autres mafieux. Une balle est tirée, presque à bout portant dans le genou du condamné à mort. Son cri retentit après le bruit assourdissant de la détonation. Il le sait, Joaquin, c'est douloureux. Très douloureux. Il suffit d'enfoncer un doigt dans la plaie pour que ça devienne un calvaire. Il ne le fait pas. Il se contente de prendre le contrôle de son cœur. Deux fois en une soirée, il le sait, il en paiera le contrecoup le lendemain. En attendant le cœur accélère et l'hémorragie aussi. Le M9 est rangé, le canon chaud. - C’est pas le moment pour ces conneries. Vos infos, fallait les partager plus tôt. On est venu pour le tuer, vous êtes en train d’essayer de comprendre trop tard. Et si vous voulez en obtenir quelque chose, magnez vous, il va bientôt crever. Le message est clair. La Calavera en a marre d’attendre. Elle n’a pas de grandes révélations à faire et les aurait faites plus tôt si ça avait été le cas. Cette soirée, c’est la preuve de leur inimitié, de leur manque totale de confiance et que même pour tuer en adversaire en commun, ils sont pas foutus de s’entendre. Il est prêt à parier que cette balle, elle peut se retourner contre lui. Tant pis, il n’aura pas attendu là comme un poteau en attendant sagement un signe du ciel. - Et ne venez pas me cracher à la gueule, vous rêviez tous de le faire.
Spoiler:
- Il s'énerve et tire dans le genou de Mendes + se sert de son don pour accélérer l'hémorragie (no chill) - Basiquement, il leurs reproche leur passivité et annonce que de l'hypocrisie ne serait pas bien perçue après son geste.
Il a tout vu, tout entendu. Masqué par l'obscurité, il n'a pas manqué une miette des minutes qui viennent de s'écouler. Chaque mot échangé, chaque geste esquissé. Rien ne lui a été caché. Les multiples théories évoquées l'ont fait sourire, lui qui, finalement, n'en sait pas plus que les autres. Comme eux, il navigue à vu dans cette terrible affaire. Mais contrairement aux rois et reines de séant, il se moque bien de Mendes et de ses actions. Est-il coupable, l'infernal n'en a que faire. Les siècles l'ont rendu égoïste et il se désintéresse du sort de ses semblables. Les dieux morts ne sont que des sujets de plus dans son domaine souterrain. Des soldats supplémentaires pour sa vendetta. C'est même avec une joie mauvaise qu'il a vu @Alcide Bellandi se démener pour régler cette histoire d'assassinats. Il a même espéré le voir échouer. Et au vu des commentaires qui fusent depuis quelques instants, il n'est pas loin de penser que son frère a failli à sa tâche. Un sourire mauvais s'étire sur ses lèvres lorsque les têtes couronnées commencent à se plaindre.
Plusieurs fois, il a eu envie d'intervenir, de manifester sa présence. Mais l'instant ne semblait pas propice et il est resté immobile, ombre silencieuse abritée par les ténèbres. Mais c'est finalement lorsqu'il voit @Joaquin Costilla sortir son Beretta et tirer dans le genou de Mendes qu'il se décide à apparaître. Les cris de souffrances du condamné sont un délice pour le dévoreur d'âmes. Il laisse le commandante s'exprimer sur son geste et c'est en frappant dans ses mains qu'il sort de l'ombre. Le son se répercute contre les murs, résonne dans la pièce. « Bravo. Bravo, mon ami. » Le sourire ironique qu'il affiche ne laisse aucun doute sur son état d'esprit. Comme à son habitude, Saturno se moque de tout. Il se dirige d'abord vers Costilla pour lui serrer la main, avec l'air d'un père au coeur gonflé de fierté pour son rejeton. Il rejoint ensuite son aîné et lui tape sur l'épaule, dans un geste compatissant. « Tu vois, c'est ça, un homme d'action. » Le coup d'oeil qu'il adresse à Alcide veut tout dire. Je sais que tu me le feras payer, mais ça en vaut la peine. Léger sourire, puis il quitte le bras du don pour s'intéresser à Mendes. L'envie de l'utiliser comme une marionnette pour le retourner contre les chefs rassemblés ici le démange mais il se retient. Lui-même n'en sortirait pas vivant et ce n'est pas le but. Au lieu de quoi, il se penche sur le moribond pour titiller la plaie de son genou, s'amusant des cris qu'il provoque. Il se redresse et tel un Monsieur Loyal, dévisage chacun des spectateurs présents. D'un geste théâtral il désigne Mendes, tandis qu'une expression de tristesse feinte se peint sur son visage. « Enfin, vous n'avez pas de coeur ? Vous voyez bien que cet homme souffre. Personne ne va donc l'achever ? » Il défie quiconque de s'avancer pour mettre un terme à l'existence misérable de Mendes. Que quelqu'un se dévoue, ou lui-même s'en chargera.
Spoiler:
- il est resté dans l'ombre à tout écouter et tout observer jusqu'à ce que @joaquin costilla bute le genou de mendes - il s'amuse de la situation et se fout pas mal des théories des chefs de mafia - il pousse tout le monde à achever mendes #dieudelamort
Convulsions Cardiaques. Elle observe, épie les multiples voix, les différents pantins qui attentent à l'instant. Elle sent la chaleur lui brûler l'âme. Mais elle fait vriller la vilenie incendiaire. Si vengeance est nécessaire, vengeance doit être bien faite. La Courtisane émet une idée. Hypothèse signée @Sinead Reed, et à laquelle elle reste droite. Elle écoute, entend les autres, entend des indices en plus qui ne conduisent qu'à une conclusion possible : Personne ne sait rien. Elle se demande comment cela a pu arriver. Si les différents Clans impliqués n'ont pas simplement bâclé le travail. Ou si Mendes attend quelque chose. Comme ce jour-même. Tous ici, Déités Vénérées, réunies autour de lui. A beugler comme des enfants. @Mairead Breachnach s'adresse à elle dans un gaélique parfait. Langage de la tendre enfance qui fait frémir les oreilles. Le regard tacite échange des avis convergents. « Tá tú ceart. » Elle ne jette aucun coup d'oeil auprès de ses autres accompagnateurs. Elle les sait l'oreille tendue.
Les voix s'élèvent. @Savannah Boudreaux offre un doux venin, qui ni n'accable ni ne tue. Elle écoute attentivement, la Rouge, si bien que la dernière question agite la carne. Fiona est venue pour comprendre. Se venger. Mais l'idée de tuer volontairement gangrène le petit coeur. ça l'hérisse. Elle n'aime pas. Elle aime encore moins le coup de feu tiré par @Joaquin Costilla. Elle ne bouge pas, pourtant. Elle contemple le sang, la douleur. Et celle que @Saturno Bellandi inflige par-dessus le reste. Parce que ça fait du bien quand ça fait mal. Du moins est-ce qu'il semble apprécier. « Vous avez tous eu un rôle à jouer durant sa captivité. Et il s'avère que vous n'avez aucune information. » Elle ne fixe que le futur cadavre, agenouillé devant eux. Elle ne lance aucune hostilité. Mais elle est mécontente, Fiona. Royaume qui n'a pas pris part à quoi que ce soit. Royaume qui a entendu des choses, qui a trouvé et partagé des indices, mais qui découvre les résultats d'une torture inutile, finalement. « Si je ne doute aucunement de sa culpabilité, il est impératif, à mon sens, de connaître les motivations de notre charmant invité. En particulier s'il n'a pas travaillé seul. » Elle inspire. Elle veut vengeance, certes, mais elle veut vérité avant. « Ce rituel n'avait certainement pas comme unique but celui de faire couler le sang. » Elle en est certaine. « Il est vital de comprendre les ficelles de ce sacrifice, et d'être prêts à une éventuelle conséquence. » Elle jette un oeil à sa comparse, sa Courtisane, lui intimant d'un seul coup d'oeil de rejoindre les rangs. « Si le tuer me réchauffe déjà le coeur, n'agissons pas comme des enfants impatients. La vérité qui gît en lui est plus précieuse que son sang. »
Actions:
# Fiona écoute les derniers événements avec calme et répond à la théorie sous-entendue de @Mairead Breachnach par un avis partagé. # Si elle ne semble pas jeter la faute sur qui que ce soit, elle fait bien savoir sa déception quant à constater que les informations collectées sont minces. # Elle prend la parole et souligne l'importance qu'elle accorde à la vérité, en particulier sur les motivations de Mendes pour son sacrifice. # Elle demande implicitement à @Sinead Reed de rester à son côté par précaution.
@Savannah Boudreaux élève la voix dans le Trianon, se permettant de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. J’l’aime bien la mère des Enfants Terribles, elle a du répondant. Et elle a raison sur un point : à quand la mort de Mendes, à quand la véritable vengeance ? Nous ne sommes pas venus ici pour regarder une pourriture s’amuser à nos dépends et nous insulter. Le sang a coulé, les nôtres ont été tué. Et la majorité des gens d’ici s’amusent à jouer aux p’tits détectives. Ça me donne envie de gerber de reste immobile. Les doigts dardés sur les cuisses, @Alcide Bellandi cause comme un rital - sans agir en gros - et je jette un léger regard en biais à @Trinidad Vivas et @Bael Mendoza pour vérifier que nous sommes tous les trois prêts au moindre éclat sanguin qu…Qui arrive de la main de la Calavera. Perfecto. @Joaquin Costilla a attrapé son m9 et l’a déchargé d’une balle en le pointant dans le genou de Mendes. Quadriceps bandés, prêt à agir, je ne lâche pas des yeux le commandante qui vient de mettre le feu au poudre en osant enfin élever la voix. Il a raison, le boulot n’avait qu’à être avant, nous ne sommes pas ici pour un procès, mais bien pour une mise à mort.. Et quand @Saturno Bellandi débarque et s’amuse à serrer la main de Costilla, je n’ai qu’une envie , lui couper la gueule à coups de scalpel, histoire qu’il se rappelle à qui il a faire. Putain de Nuova qui se pense plus grand et plus fort que les autres. Ça ne changera jamais.
Mendes gémit, Mendes saigne et ça fait du bien de voir enfin la situation bouger et… Putà mais ils vont se la fermer ! C’est au tour de @Fiona Killough de jouer les grandes prêtresse de la verbe et de repartir sur une partie de cluedo. C’en est trop. À peine a t-elle terminé que j’ose un pas vers le centre, sortant de l’ombre des capitanos. Tant pis, je suis prêt à me prendre les foudres de Bellandi (ou de Costilla) en pleine gueule pour oser l’ouvrir alors que je ne suis qu’un second de la Calavera. Mais si la Mort Grecque a osé parler, il est temps que la Mort Maya en fasse de même. « Nous nous sommes réunis ici pour un sacrifice, pas pour un interrogatoire. Cet homme s’amuse, regardez-le, il ne dira rien, il continuera à se foutre de nous ! » Les doigts crépitent, les doigts s’approchent du prisonnier et se dardent sur son visage, à quelques millimètres pour en découper un bout de joue qui se met à pendre, comme le font les langues du Trianon - ça cause mais ça ne fait rien du tout.« Nous sommes des Dieux, pas des hommes, alors agissons comme tels.
Spoiler:
- Jan en a raz le bol mais il kiffe l'intervention de Savannah - Il ne s'attendait pas à ce que Costilla attaque en premier. - Suite à l'intervention de Fiona Killough, il en a raz la casquette et ose hausser la voix alors qu'il n'est qu'un second. Il balance que Mendes s'amuse de tout le monde et qu'on est là pour le sacwifice, pas pour chiller. - Il découpe un bout de joue à Mendes et fini son discours. - Ne le tuez pas, merci
So you wanna be an immortal with a loaded gun ✻✻✻ Laissant Joaquin se lancer dans une bataille presque politique, Bael laisse son regard mais surtout ses oreilles traîner près des membres du royaume que Bael entend malgré leur discrétion. Le Gaélique est une langue presque naturelle, facile à comprendre, surtout pour lui. Le sourire aux lèvres, il les écoute sans pour autant les fixer. Cachés derrière leur langue archaïque, ils se pensent à l’abris, hors d’atteinte… Presque amusé par leur naïveté, Bael sourit un peu plus avant de tourner son attention vers Joaquin qui, malgré le calme dont il a fait preuve jusque là, perd peu à peu patience. Une attitude normale, classique, que Bael lui reconnaît sans mal. Prêt à défendre les siens, il se crispe et détache ses mains jusqu’alors jointes. Retenant son envie d’attraper ses propres armes, il regarde Joaquin sortir la sienne. Rapidement la balle part, éclate un genou. Presque fier, Bael sourit de plus bel. Les mots ne sont que des mots et ça, la Calavera l’a compris depuis bien longtemps… Peut-être serait-il temps que les autres factions se mettent à la page… Cette réunion, est une farce, une perte de temps… Une perte de temps qui semble ravir à certains. Dans un coin, la mort grecque applaudit, sadique. Sur ses gardes, Bael pose une main sur une des armes qu’il dissimule derrière son manteau. Prêt à tirer au moindres geste déplacé, il reste là… « Enfin, vous n'avez pas de coeur ? Vous voyez bien que cet homme souffre. Personne ne va donc l'achever ? » Le grec est fier, sadique. Un comportement que les dieux de la mort semblent partager… Une tare, une faiblesse pour Bael qui a toujours été persuadé que le pire ennemi qu’on puisse avoir reste sans aucun doute la vie elle-même. La violence, la torture, le sadisme, Bael préfère les voir se cacher sous une couche de plaisir… Pourtant malgré cela, Bael comprend. Lui, comme n’importe quel membre de sa faction n’attend qu’une chose : être débarrassé de cette sous-merde que peut être Mendes.
« Il est vital de comprendre les ficelles de ce sacrifice, et d'être prêts à une éventuelle conséquence. » Sans pouvoir se retenir, Bael lève les yeux au ciel. Cette rouquine ( @Fiona Killough ) de sous catégorie se fout royalement de leur gueule. Préférant garder les informations qu’il a pour lui, Bael reste immobile, ronge son frein. Chose dont Alejandro semble parfaitement incapable. « Nous nous sommes réunis ici pour un sacrifice, pas pour un interrogatoire. Cet homme s’amuse, regardez-le, il ne dira rien, il continuera à se foutre de nous ! » Se foutant royalement du protocole, Jan se laisse aller à faire parler ses pouvoirs. Quelque peu énervé mais pas réellement surpris, Bael doit prendre sur lui pour ne pas l’insulter d’idiot. Le sang froid est décidément une qualité qui se perd… « Nous sommes des Dieux, pas des hommes, alors agissons comme tels. » Sentant Alejandro se lancer sur une pente dangereuse, Bael renifle d’exaspération avant de faire un pas en avant, la main toujours sur son arme. Tous les moyens sont bons pour voler l’attention du public. Surtout si ça peut sauver les fesses de ce très cher Flores. « Si vous voulez parler, votre majesté, pourquoi ne pas laisser votre amie faire part de son avis ? Elle semble avoir tout compris au sujet de Mendes… » D’un signe de tête, il désigne @Mairead Breachnach qui, jusque là, s’est fait discrète. Qu’elle connaisse la vérité ou non concernant Mendes ne l'intéresse que trop peu. Lui, tout ce qu’il veut, c’est détourner l’attention… « A moins que vous ne préfériez garder cette information pour vous ?* » ajoute-t-il finalement dans un gaélique parfait. Une claque dans la gueule du royaume qui croit encore pouvoir parler quand la situation exige une action. « Mais dans ce cas là, je vous aviserai, votre majesté, de vous tenir à l’écart… » Sans rajouter quoi que ce soit, il sourit, parfaitement conscient d’avoir dit “ta gueule” à la reine des celtes. Rien, ni personne ne se tient entre des dieux mayas et aztèques et leur sacrifice...
* dialogue en gaélique.
Spoiler:
- Bael utilise son pouvoir pour écouter le royaume. - Sentant Alejandro se lancer dans un sacré pétrin, il prend la parole et demande à la reine de se taire, ou de laisser parler Mairead.
Oh la boulette. Elle aurait mieux fait de fermer sa gueule. Ou de l’ouvrir plus tôt, du style avant que Carl Mendes ne soit attrapé un peu par miracle et livré pieds et poings liés à la Nuova Camorra. Ça avait fait du bien, que Mendes soit rendu mutique par la terreur lui déchirant les synapses : ça avait fait du bien aussi à Sin, de pouvoir le foudroyer de peur histoire de passer ses nerfs sur lui. Sauf que forcément, ce qui s’est passé après n’était pas ce qu’elle avait prévu. Peut-être qu’il lui manque encore un peu de sagesse et de recul sur la situation, peut-être bien. Mais en même temps, il devenait évident que, malgré l’union dans la traque, les mafias avaient toutefois eu du mal à partager les informations, autrement qu’en se resservant un verre ou deux autour de comptoirs plus ou moins neutres. À croire qu’il y avait encore de la méfiance, chose normale du temps où l’on ne savait pas de quel panthéon Mendes relevait (elle, si on lui avait demandé son avis, elle aurait parié Calavera depuis bien longtemps).
La réponse sibylline d’@Alfonso Brazzi lui confirme le fait que malgré tous les interrogatoires musclés qui ont dû se faire, la Nuova n’a pas su tirer l’information quémandée par la rouquine. Bravo les mecs, champions, qu’elle pense, railleuse. Le miroir que sort @Aksel Beliakov de sa poche (tous ces gens qui trimballent des choses dans leurs poches, incroyable ! pour un temps, on pourrait croire qu’ils ont aussi tous un holster avec un flingue, ou un flingue planqué sous leur chemise, dans leur dos… -oh wait) lui indique qu’elle ne s’est vraisemblablement pas trompée sur l’arme du crime. Seule ombre au tableau, comment se fait-il que la jeune femme ait pu survivre ? Mendes semble pourtant sûr de lui, comme si ça n’était pas un hasard. À cette pensée, Sin se tend un peu plus.
Elle ne s’étonne pas du fait que la Calavera n’ait aucune envie de causer et soit là pour le sang, et exclusivement le sang. N’allons pas demander à ces demeurés de réfléchir un peu au pourquoi du comment. Et pourtant, certains semblent à cran, méfiants comme jamais, scrutant le moindre mouvement et rictus de Mendes. Sans entendre @Alejandro Flores, elle partage son mauvais pressentiment, qui n’est pas lié au fait que trop de divinités de la mort et de la guerre sont au même endroit pour une fois. Elle écoute d’une oreille les paroles gaéliques de @Mairead Breachnach, ne répond pas à la question de Savannah, puisqu’elle n’est qu’une seconde. Et les choses s’enchaînent rapidement tandis qu’elle reste spectatrice. Elle est surprise -un comble, ça lui pendait au nez pourtant !- quand @Joaquin Costilla sort son arme, et redoute un instant qu’il la pointe sur Fiona -les vieilles rancœurs et lève les yeux au ciel quand @Saturno Bellandi choisit ce moment pour faire son entrée officielle et en profite pour manquer de respect à son frère. Si la Nuova Camorra ne se déchire pas à l’issue de cette soirée, ça sera un miracle. Elle a déjà trop parlé, alors elle se tait, et comprenant l’injonction silencieuse de la Reine, revient aux côtés de @Fiona Killough dont elle approuve chaque mot.
Et voilà que deux lieutenants de la Calavera oublient à leur tour leur place, et commencent à manquer de respect à la Cheffe d’An Riocht. Autant dire que Sinead n’est pas loin de sortir son propre flingue et de loger une balle entre les deux yeux de Mendoza, histoire de lui apprendre à fermer sa gueule. Et une voix, douce, hallucinée, lui murmure en espagnol, de rester calme et de ne pas se laisser aller à l’ire dévastatrice insufflée par Nemhain. Les palabres sont familiers, la madre n’est qu’illusion mais, un instant, Sinead oublie l’espace qui l’entoure et passe sur l’affront face à la Souveraine, pour rester de glace, droite comme un i, aux côtés de la Rousse qui lui sert de boss. Elle ne flanchera pas et est prête à réagir si la moindre atteinte est tentée à l’égard de Fiona. Et en attendant, elle se contente de regarder @Bael Mendoza avec agacement. C’est qu’il triche, le capitano, à parler le gaélique comme ça. Elle se surprend même à se demander où il l’a appris, le fourbe.
Résumé:
# Sin redevient silencieuse, ne bouge pas vraiment, ne réagit pas verbalement aux paroles échangées çà et là. # Elle voudrait bien flinguer Bael Mendoza juste pour lui faire passer l’envie de se foutre de Fiona, mais elle se retient. # Elle est victime d’une hallucination -dont elle est foireusement consciente- qui lui fait entendre sa mère, ce qui l’apaise pour un temps.
There's a maniac out in front of me. Got an angel on my shoulder, and Mestopheles but mama raised me good, mama raised me right. Mama said, "Do what you want, say prayers at night,"And I'm saying them, 'cause I'm so devout. 'Til the love runs out, 'til the love runs out, yeah.
La mère des Enfants Terribles parle, s’amuse, et me tire un sourire (@savannah boudreaux). Elle n’avait pas perdu de sa superbe. Le coup de feu sonne et résonne dans la pièce. Aucun sursaut, rien. L’homme qui avait aidé à apaiser la bête, finalement, n’en était que le pâle reflet (@joaquin costilla). Et le liquide carmin coule, les cris de l’infâme s’élèvent, ce qui ne manque pas de décrocher quelques sourires sadiques et regards fiers. Tous s’impatiente, tous veulent leur part de gloire. Et si la médaille est rouge et d’os, cela ne pourra qu’être meilleur, à leur sens. Les poings serrés, je me tiens toujours prêt de ma famille, y veillant comme si leur vie en dépendait. Et dans cet enfer recomposé, aucune vie n’était certaine. Parmi les fauves, une seule se distingue. La reine (@fiona killough). Peu importe le jeu de cluedo, le tout était de pouvoir effleurer du doigt les conséquences, terribles sans nul doute, à venir. A l’image de l’Hydre, où une tête tombe et plusieurs repoussent, je redoutais la facilité de l’exercice pour lequel nous étions rassemblés. Trop facile. Alors, la discorde s’installe, transcende la voix de vérité qui émane de la Reine (@fiona killough). Je reconnais l’homme (@alejandro flores) qui se tenait prêt de la Belladone (@aislinn o'reilly), et le fixe d’un œil mauvais. Voilà qu’il se met à parler. L’impudent. Je reste toujours aux côtés de Fiona, laissant Maisy se place en avant. Je l’observe, dans toute sa théâtralité, arracher un bout de joue de Mendes et le faire pendre face à l’assemblée. Il voulait une récompense ? Il n’agissait pas comme un dieu, ce n’était qu’un comédien et sa présence au côté de la fiancée (@aislinn o'reilly), me déplaisait un peu plus encore.
Mais il n’était pas le seul à vouloir jouer de sa propre pièce. Un surgit à son tour, la main sur son arme et s’avance vers la Reine. Aussitôt, je me place à son niveau. Un autre pointe la duchesse des flammes (@mairead breachnach) et commande à la reine de la laisser parler. Il n’était personne, ni pour suggérer, et encore moins ordonner. Je gonfle le torse et relève la tête, en fixant le nouvel intervenant (@bael mendoza). Impassible, je le suis jusqu’à ce que mes oreilles n’entendent ma langue natale entre ses lippes empoisonnées. J’arque simplement un sourcil, signe de ma surprise. Un sourire carnassier étire mes lèvres, jusqu’au ton employé et insistant. Ce n’est qu’à ce moment que je décide de me place devant la reine, pour la protéger. « Reste à ta place, amadáin. » Il n’avait aucun droit. « Recule. » Je fixe son arme. Mendes, entre ses cris, s’amuse de la situation, s’en délecterait presque s’il ne lui manquait pas un bout de joue, aussi. Je tais les lames de rasoir dans ma veste et les pouvoirs de mon colocataire. « Retourne chez ton maître. » Je pointe du menton le chef des sauvages en sifflant (@joaquin costilla). L’homme qui avait passé son temps à me toiser, je le fixe à mon tour. Et je n’y vois rien, si ce n’est un impatient, bercé par une folie des grandeurs. Provocateur, je me décide à lui faire comprendre son erreur. Je fais un pas de plus, laissant Fiona dans mon ombre. Sans prendre garde, mon buste percute le sien brusquement, le forçant ainsi à reculer et à retrouver sa place. Je me tiens entre lui et la rousse. Droit, mâchoire et poings serrés, je le fixe encore sans ciller. Dans un calme olympien, je respire calmement, allant même jusqu’à renifler bruyamment pour lui signifier toute mon indifférence à son égard.
Made by Neon Demon
résumé:
× ned s'amuse de la délicatesse de @savannah boudreaux × il observe les piñatas se donner en spectacle, et comprend vraiment pas comment @joaquin costilla peut laisser la calavera se faire tourner en ridicule (en fait si mais voilà ). × jusque là plutôt calme, il intervient en voyant @bael mendoza s'approcher de la reine avec la main sur son arme. × le nouveau sénéchal prend la défense de sa reine ( ) et protège @sinead reed qui semble ailleurs un instant. × ned le pousse à reculer en lui donnant un coup de pec (), et l'insulte de bouffon/bouffon du roi/idiot au préalable en gaélique, vu qu'il le comprend si bien. tenue et y'a plus de masque.
BLAZE : god of all gods. CREDITS : . FACE : . DOLLARS : 11895 SACRIFICES : 3468 PORTRAIT : ANNEES : aussi vieux que le monde.
INTRIGUE + le petit trianon - Jeu 9 Aoû - 14:40
take off the mask
season 1 - episode two.
Ils se révèlent, les rois d'Arcadia, dévoilent enfin l'étendue de leur pouvoir, face à l'être qui les menace. C'est @Sinead Reed qui la première s'avance, théorie jetée au visage de l'homme à genou. On mentionne sa soeur, on exhibe une photo d'enfance, et il serre la mâchoire, l'homme. On s'interroge sur l'être qui l'habite, et il ne se contente que d'un rictus narquois. Ils le craignent, les alphas, et il le sait. Même à genoux, il reste leur fléau, et ils en sont conscients. Fléau qui se crispe encore lorsque le nom de sa soeur est évoqué par l'un des régents de la Nuova (@Alfonso Brazzi). « Urgh… Ophélia… n’est plus de ce monde depuis longtemps. » La mâchoire se crispe un peu plus, sans que le rictus ne s'efface, et le regard vient brûler l'homme (@Aksel Beliakov) qui vient d'exhiber un fragment de miroir entaché de sang. Il hausse les épaules l'homme, lâche un rire sardonique. « La seule rescapée du massacre de nos oracles semblait très soucieuse de me remettre cet objet. Elle l’aurait pris au moment de la mort de tous les autres. Une petite idée de pourquoi ce comportement ? » 'Ah, la déperdition de la jeunesse... Zdaróvye, vodka.' Le regard aussi brûlant que le feu de milles enfers, il observe le toutou de la bratva. « Le nom de ta récurrence ne commencerait-il pas par un Chi, par le plus grand des hasards … ? » Il ne répond rien, l'homme enchaîné, se contente de sourire, encore. Ils ne se font pas confiance, les clans. Cinq groupes, cinq langues qui dissimulent leurs pensées à ceux qu'ils prétendent alliés. Il n'est ni alliance ni paix. @Savannah Boudreaux rit de l'incompétence de la Nuova à mener l'enquête, et c'est @Alcide Bellandi qui réplique. L'alliance ne se révèle que poudre aux yeux. Une balle dans le genou, tirée par @Joaquin Costilla et il hurle, l'homme enchaîné. Il hurle à s'en briser la voix, et pourtant, c'est un autre ricanement qui lui échappe encore, en voyant entrer @Saturno Bellandi - preuve vivante que l'alpha de la Nuova ne sait pas tenir les siens. Ils sont divisés, tous. S'entredéchirent. La Calavera qui veut voir couler le sang, la reine du Royaume (@Fiona Killough) qui veut savoir plus, qui veut comprendre. Et ils s'opposent, les clans. @Alejandro Flores s'avance et découpe un morceau de joue de l'homme enchaîné, qui braille sa douleur comme un cochon qu'on égorge, alors que les tensions s'enflamment alors que @éamonn mcnamara ouvre les hostilités face à @Bael Mendoza, alors qu'il crie toujours, Mendes. Et il rit, enfin, l'homme enchaîné. Lorsqu'il parle, sa voix est claire, ses mots sont réfléchis. 'Vous vous dites dieux, mais n'êtes qu'enfants capricieux qui se complaisent dans le chaos et la discorde. Vous n'avez rien appris du passé. L'âge des dieux est révolu.'
LES DIX COMMANDEMENTS » pour que vos actions soient prises en compte par le mdj, un résumé sous spoiler de votre intervention sera à mettre (nb: privilégiez les actions 'politiques' dans le résumé) » amusez-vous
L’anarchie qui règne désormais entre les murs du trianon la laisse stupéfaite. Ces hommes, et les dieux qui se meuvent en eux, n’ont donc aucune retenue ?
Mal écrasée, la cigarette qu’elle tenait entre son index et son majeur termine de se consumer sur les dalles crasseuses du trianon. Les doigts rejoignent les tempes et les paupières dissimulent les pupilles meurtrières ; Savannah termine de digérer les interventions de ses confrères divins. « Avant d’agir, messieurs, la moindre des choses serait d’attendre que tout le monde donne son avis. » Lentement, Savannah déboutonne sa veste et décroche les deux lames qu’elle y cachait pour les coincer entre le cuir de sa ceinture et le tissu de son pantalon. Le vêtement est déposé là où sa propriétaire estime qu’il ne sera ni sali ni abimé. « Alors personne ne va l’achever. » Elle le dit comme un avertissement, d’abord à @Saturno Bellandi, puis à tous les autres. Elle les défie d’aller contre sa volonté.
Sa propre idée ne l’enchante guère, elle ne le cache pas. Pourtant, la Mère s’exécute ; elle ôte sa chemise et l’arrange de manière à pouvoir nouer le linge autour de la cuisse de Mendes. Comme @Joaquin Costilla ne leur a pas laissé le choix, Savannah se permet de prolonger leur échéance. Ce compromis, lui semble-t-il, permettra d’éviter un carnage qui opposerait la Calavera au Royaume : il mourra, comme tout le monde le souhaite, il souffrira encore, et @Fiona Killough pourra lui poser ses dernières questions.
Malgré son désavantage apparent, Carl Mendes n’en démord pas et dégueule sa diatribe. « Tu peux parler des dieux qui te ressemblent, Carl. » Lui répond la voix doucereuse d’Erzulie Freda. Les mains qu’elle pose de part et d’autre de son visage l’obligent à porter son attention sur les membres de Nuova Camorra, sur ces Bellandi qui affichent au grand jour leur désunion. « Mais tu ne nous connais pas. » Nous, les dieux d’Afrique, dieux des peuples noirs et des affranchis. Leurs histoires sont différentes.
« A partir de maintenant, tu ne parles que pour répondre aux questions. » prévient l’Enfant Terrible, la pointe de son couteau contre la gorge de l’homme et du dieu qui l’habite pour les menacer. Peut-être qu’ils ne craignent pas la mort ni la souffrance, peut-être qu’ils ne coopéreront pas, qu’ils ont trop de coups d’avance sur les chefs de ces cinq clans pour leur obéir. Peut-être que leur mort sera à l’origine d’une confusion plus grande et de heurts plus violents. Oui, peut-être.
Tournée vers @Fiona Killough, @Sinead Reed, @Mairead Breachnach et @Éamonn McNamara, Savannah invite le royaume à poursuivre ses investigations d’un geste gracieux du bras. « Comme l’a si bien dit monsieur Costilla : magnez-vous, il va bientôt crever. » Et elle reste là, derrière lui, la lame du couteau contre la jugulaire, prête à lui faire subir un châtiment semblable à celui des oracles égorgés.
Spoiler:
• First of all, Mama is sick of your shit.
• Elle gronde un peu @Joaquin Costilla, @Alejandro Flores et @Saturno Bellandi qui se permettent de s’acharner sur Carlito avant que tout le monde ait pu répondre à sa question (Sav’ est pas contre le buter tout de suite mais sur le principe, c'est pas cool, les gars).
• Elle fait un garrot à Carl pour le faire tenir un peu plus longtemps parce-que Erzulie Freda = déesse de l'amour et qu'il faut surtout pas s'entretuer (on vous voit la Cala et les celtes) et qu'on peut trouver un arrangement (et surtout parce-que @Fiona Killough a exprimé sa volonté d’en savoir un peu plus avant de le tuer).
• Après avoir expliqué deux-trois trucs à Mendes, elle demande au Royaume de se bouger pour qu’ils puissent en finir une bonne fois pour toute (=Sav met la pression à @Fiona Killough, @Sinead Reed, @Mairead Breachnach et @Éamonn Mcnamara pour qu’ils lui tirent les vers du nez).
Alors qu’il te répond, tu sens le feu de la fureur de l’homme enchainé brûler chacun de tes pores. Tu ne bouges pas cependant, te contentant de sourire un peu plus comme si la situation t’amusait. Et c’était le cas, tu t’amusais énormément en cet instant. Tu avais toujours aimé interroger et briser ceux pensant pouvoir garder leurs secrets pour eux. Mais pas ce soir, malheureusement. Pas le temps et tu n’étais pas là pour ça. Ta présence n’avait été demandée que pour que tu puisses protéger ta terrifiante patronne ainsi que son tout aussi terrible fils. Questionner Mendes n’était que pure curiosité de ta part. Vous aviez déjà une petite idée de son identité à la Bratva, de toute façon. Et s’il s’avérait que cette théorie soit confirmée, tu préférais te tenir le plus loin possible de l’enchainé. Simple instinct de survie. L’homme n’avait pas besoin de te répondre d’ailleurs, son sourire contenait tout ce que tu voulais savoir. Tu souris donc simplement, rangeant ton morceau de miroir dans ta poche et reculant. « Eh bien merci de votre attention, Monsieur Mendes. Prenez le temps de travailler votre russe cependant, votre accent ferait peur à une chèvre. » Tu recules ensuite, reprenant ta place aux côtés de ta patronne, laissant la place à tout un défilé de personnes se crêpant le chignon comme des enfants se disputant un nouveau jouet. Tu ne prends pas la peine de cacher ton ricanement à cette scène : Tu avais toujours tellement aimé le Chaos, après tout. Tu regardes Mendes se faire torturer un instant avant que les tensions ne reviennent, attendant calmement les retombées qui ne sauraient tarder. 'Vous vous dites dieux, mais n'êtes qu'enfants capricieux qui se complaisent dans le chaos et la discorde. Vous n'avez rien appris du passé. L'âge des dieux est révolu.' Un nouveau ricanement s’échappe de tes lèvres. Chaos et discorde ? Qui aurait cru que Mendes avait un humour aussi développé ? Quel dommage que vous ne vous soyez pas rencontrés autrement, tu étais sûr que vous auriez pu vous apprécier. La Mère des Enfants Terribles s’avance à présent, menaçant l’homme et invitant le Royaume à questionner Mendes. Tu observes de loin à présent, ne disant plus rien.
Résumé:
+ Fini de questionner Mendes et retourne au près de sa patronne. + Trouve son humour très approprié.
Je souris. Ai-je le droit de les trouver stupides ? Ils n’en sauront rien. Mes yeux se lèvent à plusieurs reprises après mon petit discours privé en gaélique. L’exagération. La bêtise. L’impulsivité. Où est la maturité ? Elle manque cruellement à l’appel. Je me demande comment ils font pour ne pas voir l’évidence qui saute pourtant aux yeux. Je les laisse faire apparemment ce n’est pas le bon moment. On attend. Encore. Fiona fait une tentative d’apaisement. Elle a raison ma reine, elle aurait tort qu’elle aurait raison mais pour le coup, elle est dans le juste. Elle demande de l’entendement, elle demande un bon comportement. Ce qui me plait moins c’est la réponse sans appel. La Calavera a un sérieux problème. Où est leur chef pour les tenir ? Jamais je ne ferais honte de la sorte à ma reine. Pour quoi ils passent ? Des imbéciles. Ah non mais là… Je suis à deux doigts de réagir à la provocation du premier ( @Alejandro Flores ) mais l’autre tente une diversion. Je laisse alors couler. Peu importe, surtout que le deuxième provoque plutôt Fiona et là, mes nerfs sont mis à rude épreuve. Il veut que je parle ? Je pense qu’il risque de ne pas être déçue au moment où cela arrivera. Ned s’interpose avant que je n’aie le temps de réagir et son petit numéro de force va me servir. Positionné devant Fiona et moi, j’en profite. Je sors discrètement mon briquet, le feu m’obéit, forme un long bracelet, un lasso qui s’enroule tout autour de mon avant-bras. Le feu ne me brule pas, enfaîte c’est l’inverse, il m’enivre, c’est comme une drogue, je dois garder le contrôle, c’est primordial si je ne veux pas tout faire cramer. Une arme au cas où, on peut sentir la tension monter de seconde en seconde. J’inspire, toujours droite, j’observe, j’attends mon moment, il ne va pas tarder. C’est Mendes le suivant à parler. J’arque d’ailleurs un sourcil. Ce mec n’a peur de rien, c’est ça qui me dérange pourquoi provoque-t-il autant ? Il sait qu’il va mourir, il n’a plus rien à perdre mais il y a autre chose. Il se délecte de notre bêtise. Si mon hypothèse est la bonne, je crains que sa mort ne nous aide pas à comprendre tout ce qui se passe. Je souris pourtant à ses paroles. Il a totalement raison. Dieux nous ? Bien sûr que non. Enfants capricieux ? Bien sûr que oui. On est toujours plus attiré par le pouvoir, ce désir de gouverner une Olympe décadente. Le pouvoir rend les gens fous. Il corrompt. Le raisonnement n’est plus le bon. La folie nous gagne. Même si cela me fait mal au cul de l’avouer, Mendes a raison. Je regarde alors la chef de Enfants Terribles avancer vers lui. Savannah lui place un couteau sous la gorge, elle veut qu’il réponde, elle nous laisse une chance. J’ai pourtant en travers les paroles de celui qui semble comprendre le gaélique, celui qui voulait que je parle. Alors voilà. Je contourne notre colosse ( @Éamonn McNamara ) le feu au poignet. Je souris ( à @Bael Mendoza ). « - Vous me vouliez ? Me voilà* » Je regarde l’assemblée, chaque partisan pour terminer sur un regard plus soutenu sur mon clan. « - Vous savez quoi ? Mendes a raison, ce petit connard a totalement raison, regardez notre comportement, digne de chiens affamés, désirant une vengeance… désirant le sang… Mais est-ce que l’un de vous s’est demandé si tout cela n’était pas planifié ? Si nous ne tombions pas pile poil dans un piège ? Il va mourir, on le sait tous, mais il nous faut avoir des réponses. Sinon nous ne vaudront pas mieux que lui, cette petite ordure. » Je me tourne vers Mendes et aussi donc @Savannah Boudreaux qui le tient toujours en joug. « - Il est en train de nous diviser quand pour une fois, on aurait besoin d’être unis, juste une nuit, est-ce trop demandé ? Avez-vous peur des révélations que cet homme enchaîné pourrait nous offrir ? Moi pas, je veux savoir. » Je m’avance un peu plus, je pose ma main embrassée par mon feu. Elle chauffe, chauffe beaucoup trop, n’importe qui brûlerait. Je ne suis pas n’importe quoi. Mon regard se tourne vers Fiona. Elle veut des réponses, on va les obtenir. Les chaines chauffent rapidement, au moins d’être bientôt à blanc. Le métal est presque en fusion. On va bientôt entendre les cris de notre invité, notre prisonnier. Mon lasso est prêt à intercepter quiconque dérangera Fiona dans son entreprise. N’importe qui…
* en gaulois ( langue morte )
Actions & Tenue:
Mairead sort de l'ombre. Elle traite gentiment tout le monde d'imbécile et pense qu'on est tous en train de tomber dans le piège de Mendes, elle est déterminée à aider sa reine à obtenir les réponses qu'elle désire. Elle n'a rien révélé de ce qu'elle pense au sujet de Mendes, elle prend son temps. Pour que Mendes parle, elle se positionne à côté de lui et Savannah et chauffe ses chaines à blanc.
Palpitations Neuronales. A peine a-t-elle fermé la bouche, Fiona, que deux preux chevaliers de la grande Calavera viennent tambouriner son crâne de boulets de canon. Au premier, elle se contente d'observer, de marbre, sourire léger sur le coin des lèvres, tandis qu' @Alejandro Flores veut jouer à la grandeur. Il fait valoir leurs ascendances mythologiques. Et sa théorie selon laquelle ils vaudraient mieux que tous les autres. Les Dieux étaient doués de patience. Ils avaient l'éternité à leurs pieds. Il n'est vraisemblablement pas plus Dieu que Mortel. Aussi capricieux qu'un enfant. Au second, Fiona s'immobilise. Un autre assaut, plus appuyé cette fois-ci. L'évocation du gaélique l'indiffère. Elle n'a rien à cacher. Du moins, dans ses suspicions. Mais elle a bien conscience de l'impact de chacune de ses paroles ici. Chaque phrase doit être pesée, méditée, et intelligemment utilisée. Elle ne répond pas, la droiture fait office de bouclier. Non, elle ne le craint pas. Même lorsqu'il approche, la main sur son arme. Même lorsqu'il arpente presque son espace vital, @Bael Mendoza. C'est son nouveau Sénéchal, @éamonn McNamara, qui s'interpose, le fait reculer. Avant que @Savannah Boudreaux ne fasse valoir un peu plus sa parole. Et que @Mairead Breachnach ne fasse de même.
Fiona prend un instant. Elle prend son temps. Nul besoin de se presser. Elle se contente de passer une main sur l'épaule de son bras droit, un regard tacite lui est offert pour calmer les ardeurs. « Nul besoin de s'indisposer, Messieurs. Si nos avis sont certes divergents, nous devons tous être capables de nous écouter. » Elle leur lance un léger regard, croise celui de @Joaquin Costilla, Maître des Chiens qui se sont lancés à sa poursuite. « Soyez cependant sûrs que votre empressement ne sera pas oublié. » Sous-entendu à double tranchant, elle délaisse les deux ombres. Il n'est pas temps aux querelles idiotes. Tandis que le feu de la Duchesse qui l'accompagne vient réchauffer les chairs de Mendes, Fiona s'anime, s'approche, lentement de la cible. Pose également une main sur l'épaule de sa comparse. « C'est inutile. » Le glas sonne, car elle ne compte pas le torturer. Elle appuie l'oeillade qui se porte sur Mairead. « Je comprends ton envie de nous offrir la vérité, mais je crains que cette manière ne soit pas la bonne. » Elle s'épanche sur le garrot qu'a réalisé la Mère, l'ôte avec tranquillité. « Si, comme vous l'avez souligné précédemment, toute torture a échoué jusqu'ici, je crains que la violence et la douleur ne soient pas les outils les plus efficaces. » Elle croise un instant les yeux de la victime notoire. Il n'y a pas de compassion dans l'océan vert. « J'estime que vos mots sont justes. » qu'elle lui dit. Chaos et Discorde sont des noms qui pourraient s'apparenter à leurs mésententes, c'est certain. « Mais j'estime également que vos actes sont aussi indignes que les nôtres. » Tuer n'est pas synonyme de maturité, ou d'une quelconque puissance. Du moins, dans son monde. « Savannah, puis-je emprunter ta lame je te prie ? » Elle attend le poignard, pour l'entourer de ses doigts, faire chauffer l'acier, le poser sur la chair, cautériser les plaies pour stopper l'hémorragie.
Ignorer ses cris. Alors elle se relève, Fiona. Elle l'observe. Tout en s'adressant au reste de l'assemblée. « Comme l'a si bien dit votre charmant valet, nous sommes des Dieux. Et certains possèdent des dons capables de trouver la vérité. Il y en a certainement parmi nos familles respectives qui pourraient fouiller entre les synapses, trouver l'information que nous cherchons. Si l'un d'entre vous possède à son côté telle déité, je propose de la faire mander. » Elle tend de nouveau la lame auprès de Savannah, lui intimant un remerciement silencieux. « Et si aucun Dieu ne possède telle qualité, alors je ferai venir mon frère. Il saura peut-être le faire parler. » Lorsqu'elle se retourne, elle balaie la salle des yeux, regardant Chef après Chef, en attendant la guillotine.
Actions:
# Fiona ne réagit pas aux assauts d'@Alejandro Flores & @Bael Mendoza. Elle appelle au calme et à la prudence, mais souligne bien qu'elle se souviendra de l'outrage. # Elle stoppe @Mairead Breachnach, estimant que la torture n'a pas servie jusqu'ici, et qu'il faut donc changer de méthode. # Elle emprunte la lame de @Savannah Boudreaux & cautérise la blessure par balle de Mendes, stoppant ainsi l'hémorragie. # Elle demande aux différents Chefs s'ils possèdent dans leurs rangs une Déité capable de trouver la vérité, et si c'est bien le cas, de la faire mander. # Elle propose l'aide de son propre frère, Ikaar Killough, dans leur tâche, si aucune autre Déité ne peut le faire. # Elle se retourne vers @Alcide Bellandi, @Joaquin Costilla & @Oksana Aleksandrova pour attendre leur réponse.
C’est…. Fâcheux. Pour ne pas dire "bullshit", oui, parlons de "situation fâcheuse". @Bael Mendoza, promis, je te remercierais pour ton sauvetage chevaleresque plus tard dans la soirée. Même si clairement, insulter la Reine du Royaume n’était franchement pas la meilleure des idées. Tout comme faire la danse des pec' du côté de gradé @Éamonn McNamara qui…
Oh MADRE DIOS ! LA VOIX !
Putà la voix… Ce gars c’est… Le gars sur le répondeur de Roukie !! Ferme la bouche Jan, ferme la bouche et réfléchis au lieu d’ouvrir de grands yeux comme des billes. Mais bordel, quelle connexion un mec du royaume comme Mister Pec peut avoir avec @aislinn o'reilly… Quand y’a déjà pas assez de bordel dans ces histoires voilà qu’on y ajoute un gars d’An Riocht prêt à balancer du cul pour protéger sa reine. Roukie, va falloir qu’on cause sérieusement, j’peux pas garder ça pour moi longtemps… Joaquin doit savoir. C’est mon rôle de capitano de lui remonter tout ce qui peut avoir attrait au Royaume, vu les… non-relations que nous avons et là… Et mon rôle d’ami Roukie, j’en fais quoi putà de mierda....
J’en ai même perdu le fil du sacwifice et quand je relève la tête… Nous en sommes toujours au même point. Parfait. Sauf que Mendes se remet à causer - j’aurais du lui découper la bouche, au moins, plus personne n’aurait pu lui poser des questions. « … n'êtes qu'enfants capricieux qui se complaisent dans le chaos et la discorde. » Etant le Dieu de la destruction et des désastres j’ai presque envie de lui répondre « Ah bah merci de l’info Mendes, j’sais pas quoi faire d’autres enfait , tu me donnes des cours de politique ? » Mais bon évitons de faire friser la moustache de @Joaquin Costilla une seconde fois en devenant un peu plus con au fil de la soirée. Ils veulent de la parlotte, qu’ils parlottent.
@Savannah Boudreaux toujours aussi belle et charismatique, devient infirmière de premier secours, tandis qu'@Aksel Beliakov parle. C’est tout, il ne fait que parler, applaudissements dans la salle pour cette belle intervention de la Bratvodka ! Alejandro, arrête de sourire, Alejandro arrête de troller le monde et recule toi encore un peu. Emporte @Bael Mendoza avec toi en posant tes doigts sur son épaule et fait le reculer. Ouais, là, dans l’ombre, retournez près de votre Commandante @joaquin Costilla avant que ça pète et que vous soyez incapables de vous réfrénez.
La chica du Royaume qui se prend pour WonderWoman @Mairead Breachnach discute dans une langue qui m’est impossible de comprendre, surement une de chez elle, vu qu’elle cause à @Bael Mendoza qui peut comprendre tout ce qui glisse sur les langues. (c’était gratuit, je sais, pardonne me). Et… Oh… J’aurais bien besoin de son don pour les barbecues de la Cala ! Je note de la recontacter pour les futurs piques niques de Delrey Hollow. Mes prunelles se dardent à nouveau sur @Éamonn McNamara, plus de sourire cette fois-ci, rien que l’agacement de le savoir en relation avec Roukie. Et pour avoir appeler autant de fois, clairement, c’est pas du trafic de pissenlits qu’ils font tous les deux. @Fiona Killough se remet à parler, grande dame à la grande voix qui utilisent de grands mots pour ne pas dire grand choses.
Valet.
Elle parle de moi là ? Valet ?! VALET?! J’espère qu’elle parle de Mendes la gringa et pas de moi car… Valet non mais ils vont retourner au pays des leprechauns ceux-là hein !
«…qui pourraient fouiller entre les synapses, trouver l'information que nous cherchons."
Je me plante à côté de @Joaquin Costilla et lui murmure discrètement (en anglais cette fois-ci) « Je sais fouiller entre les synapses mais j’pense que ce sera trop sanglant pour leurs mirettes… » Ironie, moquerie, à lui de voir ce qu'il comprend Joaquin, mais il me connait assez pour savoir que ces conneries, j'en ai raz la moustache. « Un mot de ta part et on se casse... »Je me recule avec un sourire qui n’a plus rien d’amusant ou de solaire. Non, là clairement, j’en ai marre. Je m’ennuie, j’ai faim et la situation avance aussi rapidement qu’une tortue en pleine course contre un lapin.
Sacrifice. Vengeance. Va falloir qu’ils revoient les définitions dans le dico au lieu de parlotter comme des politicards’ en pleine mois d’aout : « blahblahblah, on sirotte une menthe à l’eau, blahblahblah et si on agissait ? Oh non attendons la rentrée, ce sera plus efficace. blahblahblah, la menthe à l’eau…».
Et j'éspère très fort qu’aucun dieu dans la salle n'est télépathe.
Spoiler:
- Jan recule et reprend sa place auprès du Commandante - Il en a marre. - Il espère que personne n'est télépathe - Il propose à Joa de se barrer.
Plus la soirée avance, plus la tension monte entre les différents participants du huis clos. Non, véritablement, ce n’était pas une si bonne idée de réunir les chefs des gangs et leurs acolytes de confiance dans le même endroit, autour d’un type qui… Qui quoi d’ailleurs ? Tandis qu’elle reste silencieuse et alerte au moindre mouvement menaçant à l’égard de la Reine, Sinead écoute et attend. D’un coin de l’œil, elle surveille Mendes, qui continue de ricaner et de proférer des paroles sans queue ni tête. Il ne lui inspire toujours pas confiance et elle n’a de cesse de redouter qu’il se redresse et ne réussisse à causer de bien plus grands dégâts que la tension qui grandit. Bien qu’elle ne soit pas directement concernée par le combat passif de coqs entre Ned & Mendoza, elle insuffle une dose d’apaisement pour qu’on évite d’en venir complètement aux mains : un comble pour la déesse de la guerre qu’elle est, apaiser les tensions ! L’influence reste néanmoins assez discrète, et ne fait que brider les pulsions guerrières des deux mâles alpha. Les choses vont trop vite encore. L’enchaîné fanfaronne, et bientôt Savannah est à ses côtés avec une lame, histoire de bien lui faire comprendre que sa mort va arriver prochainement.
Elle écoute Maisy exprimer tout haut ce qu’elle pense aussi : le doute sur l’utilité de cette soirée est partagé par l’ensemble du Royaume, semble-t-il. Et tandis que May parle, Sin se rend compte qu’elle a besoin d’une clope, et qu’il faudra qu’elle en taxe une à un moment assez proche. Son regard glisse sur les autres participants, sur les gars de la Calavera, surtout, prête à les foudroyer de terreur s’il le faut. Néanmoins, elle ne montre rien et reste placide en apparence, presque détendue, les mains dans les poches, prête à récupérer la photo quand elle lui revient enfin. Elle se souvient bien de ce qu’a suggéré Brazzi plus tôt, quand elle a commencé à énoncer ses soupçons. Les prunelles de la Courtisane glisse jusqu’à se poser sur la blonde Vassilieva, la jaugeant un instant. Puis la Reine se meut, la Reine parle, la Reine cautérise la plaie faite par le « valet », et la Reine suggère d’invoquer Ikaar, son frère, pour régler la question une bonne fois pour toutes.
« Si je peux me permettre, il faudrait combiner : le frère de la Reine, épaulé de la détectrice de mensonges de la Bratva, Miss Vassilieva, si vous voulez bien participer à l’interrogatoire ultime, bien sûr… »
L’œil interroge la Pakhan, comme il l’avait interrogée autrefois pour savoir si elle lui laisserait la vie sauve malgré l’outrecuidant bluff l’ayant amenée à ses pieds. Elle n’implore pas, ce n’est pas le lieu et il n’y a pas la nécessité -Oksana fera de toute façon ce qu’elle veut, plaider ne servira à rien et Sinead le sait bien. Elle lève toutefois un index qu’elle pointe vers son dieu des Enfers préféré, qu’elle ne bassinera pas -pour une fois- avec ses éternelles répliques à la Disney : « Sat’, sois sympa, s’il te plaît : toi qui fricotes avec les morts, y a une âme qui rôde autour de notre invité de marque ? Non parce que ça foutrait quand même tout en l’air, hein. » Et l’index de revenir vers Mendes, désigné comme l’Invité, comme la cible, comme l’intrus, au cas où Saturno aurait un doute. La question au Bellandi brun peut paraître presque logique, après tout ce monsieur est croque-mort : néanmoins, elle le respecte quand même pour ne pas dévoiler à tous qui il est, ça sera leur petit secret. Et elle attend, non loin de Ned. Parce que ce n’est pas avec ses dons qu’elle pourra faire grand chose pour le moment.
Résumé:
# Sin baisse la tension palpable entre @Bael Mendoza & @Éamonn McNamara avant qu’ils ne commencent à se foutre sur la gueule. # Sin reste en arrière dans ce cercle de divins, confiante en @Savannah Boudreaux et @Mairead Breachnach pour protéger @Fiona Killough qui s’est sacrément avancée de Mendes. # Elle suggère de faire venir Ikaar, et de le faire travailler avec @Yuliya Vassilieva, histoire d’être sûrs qu’ils sont sur la bonne voie. Elle interroge @Oksana Aleksandrova du regard. # Elle demande quand même à @Saturno Bellandi, dont elle connaît l’identité divine, s’il y aurait pas un fantôme autour de Mendes, histoire de vérifier que tout ne va pas chier.
THEY DIDN'T QUIT, THEY WANTED HIS HEAD AND SO THEY SHOT HIM TILL HE WAS DEAD
Au cœur des déraisons, des tourments que s’inculquent ses pairs, Baba Yaga se tait. Préfère le mutisme à la démonstration, aussi terrifiante en ses mots qu'en ses silences. Ne cille guère alors que l'un des siens s'avance, se joint à la meute de loups aux épigastres criant d'infortune. Les mire alors qu'ils s'entretuent, à celui qui fera la remarque la plus fine, l'un entrave, l'autre décime, équité qu'on prétend faire régner lorsqu'ils ne sont qu'enfants. Calavera gesticulant de trop, masques grimaçants de ces enfants trépignant au lit dormant du carmin, pourpre ensommeillé, c'est sur le second qu'elle pose le regard, à vouloir l'engloutir en ses marasmes confondants. Qu'il reste sagement auprès de son maître, puisque c'est ainsi qu'il faut éduquer ses marmots – par chance, le sien peut s'enorgueillir d'avoir eu d'autres mères. Jérémiades suffoquant aux tempes de la terrible qui finit par ébaucher un geste, un pas, et ébauche enfin l’ombre d'une présence. Glaçante.
« Allez vous donc vous taire ? »
De ces mères supérieures houspillant la plèbe enfantine, Oksana se fend d'un rictus amer et les dévisage, tour à tour. Elle ne craint pas plus l'un que l'autre – ne prétend pas leur être invicible, mais nulle peur ne règne en son palpitant suffoqué. Patience qui manque à l'antique lorsqu'elle soupire, brise écume en ces silences jouasses, brusquement. Baba Yaga s'impatiente. Les foudroie d'un regard sans en dire davantage. Accorde enfin le crédit des mots à @Sinead Reed, balayant de la dextre pour souligner ces négoces avortés. Qu'enfin on apporte une solution viable.
« Yuliya vous aidera, faites chercher le frère. Qu'on le fasse parler. Le premier qui tentera de sortir la moindre lame aura affaire à moi. Cessez donc d'être barbare, ce n'est ni le lieu, ni l'instant. »
Dieu préserve ceux qui succomberont à ses ires.
Résumé:
agacement perceptible de mamie, agacée de ces chiens fous et de ces rivalités vaines, tranche sciemment. se le permet sans prêter quelques attentions aux autres - qu'on vienne lui reprocher, et elle s'assurera que les plaintifs soient choyés comme il se doit.
Après son intervention, les discussions repartent de plus belle. Il semble cependant avoir ravivé les braises d'un incendie couvant ; ranimé une guerre que tous s'étaient efforcés de mettre en sourdine pour cette occasion spéciale. Les hostilités sont relancées sous son impulsion et il s'en réjouit. Son défi lancé, il laisse à nouveau les autres occuper toute la place. S'il cherche habituellement le devant de la scène, ce soir, il se contentera d'orchestrer en coulisse. Voir les mafias se déchirer est une récompense déjà suffisante. L'avertissement de la Mère des Enfants Terribles, splendide plante exotique, est accueilli avec un sourire sardonique. Dommage. Sans se démonter, il reporte son attention sur les gradés qui se succèdent face à Mendès. Tous y vont de leurs conseils pour le condamné, parfois même de leurs tortures. Et à chaque fois, lui reste immobile. Un sourire s'étire quelques fois sur ses lèvres pâles mais il ne dit pas un mot. Au milieu des invectives, quelque chose ne va pas. Quelque chose à la base de son crâne. Un fourmillement, désagréable et perturbant. De plus en plus présent. Il essaie de se concentrer mais bientôt, son audition est parasitée. Une voix, à peine un murmure, l'empêche d'écouter les passionnantes conversations des têtes couronnées. La langue utilisée lui est inconnue. Elle évoque pourtant des souvenirs anciens, millénaires, qui lui restent inaccessibles. Il sait qu'il a un jour parlé cette langue. Mais elle lui est désormais totalement étrangère. Néanmoins, quelque chose en lui fini par céder à ses intonations suaves, envoûtantes. Il n'entend même pas les mots que lui adressent @Sinead Reed. Emporté par les ténèbres, le roi perd le contrôle.
Le regard est vide, comme mort. Saturno n'est plus. Comme une marionnette, l'infernal se meut sous une impulsion inconnue. S'il était conscient, l'ironie de la situation ne lui échapperait pas. Lui, le manipulateur d'âmes, n'est rien de plus qu'une poupée inerte. Sans volonté ni lucidité. Il sent son corps s'animer, mais il sait qu'il n'en est plus le maître. Lentement, la main anonyme vient chercher le fidèle pistolet arrimé au holster. L'arme s'étend de la long de la cuisse, argentée et mortelle. Il attend le moment propice. Alors que la mère de la Bratva, @Oksana Aleksandrova, somme @Yuliya Vassilieva d'approcher, le mécréant s'avance d'un pas. « Silence, mégère. » La voix est sans âme, sans âge. Froid et implacable. A l'image du bras qui se lève en direction de la blonde interpellée. Bang. Un premier coup de feu résonne sous les arches du trianon, puis un second. C'est @Yuliya Vassilieva qui est d'abord touchée. Comme une fleur écarlate, la tâche de sang s'étale au milieu du pourpre et de l'or. La balle transperce les chairs, atteint la madone au ventre. Sa jumelle est destinée à @Aksel Beliakov. Elle se loge dans la cuisse du torpedo, inonde d'une hémoglobine noireâtre le costume du russe. Satisfait de son geste, le roi se détourne de ses victimes pour faire face à la plèbe.
Spoiler:
- après avoir harangué les chefs et leurs élus, il est resté dans l'ombre, content de son effet. - sans qu'il sache pourquoi ou comment, quelque chose semble s'emparer de lui et contrôle ses gestes, ses pensées et ses paroles. - il tire sur @yuliya vassilieva (dans le ventre) et sur @aksel beliakov (dans la cuisse).
Des mots mêlés de sang sortent de la bouche pernicieuse du condamné. La déesse des morts se retourne pour le fixer droit dans les yeux, peau dorée en lambeaux. Manifestation de l'hybris, du pouvoir qui enfle dans les veines de l'égyptienne. Seul le silence répond à Mendes. Elle est en colère d'être humiliée ainsi mais les paroles en elles-mêmes ne sont que du vent, des mensonges préférés car Ashara n'a pas de maître. Elle ne fait que de se complaire dans ce rôle sur l'échiquier de la destinée. Son visage se recompose après quelques respirations et elle retourne aux côtés de la Mère. Elle laisse la jolie rousse @Sinead Reed pétrifier l'assassin. Sourire appréciateur qui déforme les lèvres, signature d'un rapprochement entre les Enfants Terribles et le Royaume. Tandis qu'elle reste silencieuse, d'autres décousent leurs bouches d'indices cachés. Elle sent sa compagne fulminer, les Enfants Terribles n'ont rien omis eux. Sa main glisse négligemment sur son chignon, s'emparant de deux des stylets qui y sont cachés. Et tout dérape aussi vite, un coup de feu tiré dans le genou du moribond. L'odeur du sang qui se fait plus prégnante. Une ombre silencieuse qui s'anime, acide jeté sur les rois d'Arcadia déjà bien irrité. Elle ne bouge pas pour le moment, elle veut son sacrifice. Elle veut que les prophètes soient vengés, que les yeux morts de l'oracle ne crient plus de douleur. Les âmes doivent être apaisées ce soir. La torture ne fait rien à la déesse des morts, elle veut la réponse et la récompense. Parle et Meurt, deux verbes qui sont la face de la monnaie que tout mort respectable doit donner à Charon. La Mère des Enfants Terribles répond à celui qui prétend connaître toutes les déités alors que son univers se limite au panthéon grec. La dame de la mort approuve et murmure pour elle-même comme un mantra : "Le chaos est l'essence de la vie. Sans chaos rien n'existe, tout n'est que morne infinité.">>
Un flash flamboie alors dans son esprit. C'est un titan parmi les divines récurrences. Seule la figure de proue des titans voudrait mettre fin à l'ère des dieux. Le temps est compté pour ceux qui sont leurs ennemis. N'est-ce point Cronos qui a pour symbole le mercure ? Mercure patiné sur le miroir coupable et victimes fauchés. Elle a l'impression de tenir quelque chose la Seconde des E.T. Toutefois elle ne lui fera pas le plaisir de se pavaner devant l'assassin avec sa théorie et se contente de souffler le nom à l'oreille de la Mère.L'ère des dieux grecs est peut être terminée mais que ce n'est pas le cas de tous les dieux.
Une idée qui si est acceptable pourra être soumise aux Autres. Une idée qui ploiera sous l'étendard de la vérité. Une intense douleur lui vrille le crâne. Elle a l'impression qu'il va imploser. Une veine pulse sur sa tempe et elle tombe à genoux. La mâchoire crisse sous l'effort tandis qu'elle ferme les portes de son esprit comme sa mère lui a appris. Elle feule et voit une masse noire foncer vers @Saturno Bellandi. L'éclat argenté va trop vite pour ses yeux et elle assiste impuissante aux deux coups tirés. Elle s'apprête alors à lancer son stylet pour clouer la main d'arme au mur tapissé du trianon lorsque l'épaule du tireur est touché par l'un des siens. L'angle change alors et son stylet rebondit en un bruit sourd sur le sol. Elle écoute @Silas Salvatore prôner le calme. Elle le coupe presque : << - Il n'a pas pété un câble. C'est bien plus grave que ça. Une entité s'est emparée de lui après s'être échouée contre mes remparts.>>
Elle essaye de se relever, chancelante. Elle cherche un appui contre la Mère. Ce n'est que le commencement, ce n'est pas le moment d'être faible.
♆ Elle ne répond pas à la provocation de Carl Mendes et laisse tacitement le Royaume s'en charger. ♆ Elle n'apprécie pas le fait que certains indices n'aient pas été révélés plutôt. Elle s'empare des stylets cachés dans son chignon. ♆ Elle pense que Carl Mendes est un titan et plus exactement Cronos. Elle glisse l'idée à l'oreille de @Savannah Boudreaux. ♆ Ashara est victime d'une attaque psychique (elle y est très sensible entant que médium) et tombe à terre. ♆ Elle coupe alors presque la parole à Silas pour signaler que c'est la merdas plus qu'il n'y paraît.
La paix n'était qu'illusion, Yuliya le sait, et les animaux de la pièce passent leur temps à le prouver. La déesse les juge tous, le menton haut, elle refuse de s'abaisser à leurs conneries. La paix n'est qu'illusion, mais la blonde mentirait en disant ne pas l'avoir espéré. Mendes n'est qu'un cadavre tiède au milieu des dieux ; pourtant il pue la sagesse beaucoup plus que la plupart des corps. Ils semblent chercher désespérément des réponses là où il n'y a que folie ; il y a eu des morts, mais eux ne pensent qu'à leur survie. Elle hoche la tête quand sa déesse (@Oksana Aleksandrova) fait savoir à l'assemblée qu'elle aidera. Bien sûr que Yuliya aidera, avec ce satané frère surement aussi roux que la reine, elle espère juste que personne n'aura tué l'homme dans un accès de colère ou de bêtise.
A peine pensé, déjà réalisé. Les deux bam résonnent dans ses oreilles. La blonde jette un coup d'oeil à sa Pakhan, soulagée de la voir intacte. C'est son ventre qui brule, son monde qui tourne. Déesse de l'hiver elle n'avait pas eu aussi chaud depuis longtemps, elle a presque peur de finir en cendre, consumer. Un pas en arrière et ses talons se perdent dans la traine de sa robe, la faisant basculer.
C'est le bordel partout autour d'elle, les armes sortent, les dieux tentent de comprendre. C'est un italien qui avoue en premier ne rien comprendre et Yuliya a au moins la force de lever les yeux au ciel.
Spoiler:
> Elle n'a rien dit, rien fait, observe (brave bête i know) > Elle tombe comme une grosse merde après s'être pris une balle > Elle lève les yeux au ciel en entendant @Silas Salvatore > Elle porte cette robe (avec un trou mnt), les gants et ce masque
So you wanna be an immortal with a loaded gun ✻✻✻ Silencieux, il observe, analyse chaque personne, chaque parole, chaque mouvement. Les mains jointes, il ne bouge pas, respire à peine. Tendu, il passe la pièce au peigne fin. Rapidement, ses yeux se posent sur un des colosses du royaume (
Ce type est une tête à claque. Je ne supporte pas les gens qui se sentent supérieurs de la sorte. Comment ça la Nuova Camorra n’a pas pu lui extorquer qui lui squatter le corps ? C’est parce qu’il n’est pas passé entre nos mains, je peux vous garantir qu’un collier de feu autour de la gorge qui se resserre à chaque mauvaise réponse lui aurait fait cracher tout ce qu’il savait. Je reste patiente, on se doit de l’être, Fiona prend sur elle alors on peut en faire de même. Sinead tenait pourtant une bonne hypothèse mais elle ne semble pas concluante. Je me pince les lèvres mon cerveau chauffe à toute vitesse. Je me repasse les paroles de cet abruti à la récurrence grec. Il se sent quand même très supérieur, pourquoi ? C’est là que je percute. Je crois tenir une piste, pourtant je ne suis pas sûre. On ne peut pas prendre de risques à dévoiler quelque chose qui ne tient pas la route, pas question de mettre dans une mauvaise posture ma reine. Je me pince les lèvres, j’observe les autres, mon regard est sévère. Je n’ai qu’une envie tenir le pommeau de mon épée pour me sentir plus en sécurité. Je me penche à nouveau vers Fiona qui se tient à mes côtés. Je lance un regard à la volé à Ned qui se trouve derrière nous pour qu’il entende, Sin n’est pas loin non plus, elle comprendra le gaélique. « - I mo thuairimse, thuigim cé a bhí Mendes i ndáiríre. Ba chóir dúinn a bheith cúramach. Fanfaimid níos mó eolais a fháil » Mon gaélique est totalement parfait. Mes yeux oscillent entre Ned, Sin et notre reine. Ils se posent dans ceux de Fiona. On se connait assez pour parler par le regard, comme des sœurs. Je crois qu’elle sait où je veux en venir. Il va falloir que l’on soit sur nos gardes. Qui sait si ce n’est pas un piège de nos chers hôtes. Je me tourne vers le géant Ned : « bheith réidh » 
)
(c’est juste un prétexte pour râler)
Il balance que Mendes s'amuse de tout le monde et qu'on est là pour le sacwifice, pas pour chiller.
) et protège 
), et l'insulte de bouffon/bouffon du roi/idiot au préalable en gaélique, vu qu'il le comprend si bien. 
Alors qu’il te répond, tu sens le feu de la fureur de l’homme enchainé brûler chacun de tes pores. Tu ne bouges pas cependant, te contentant de sourire un peu plus comme si la situation t’amusait. Et c’était le cas, tu t’amusais énormément en cet instant. Tu avais toujours aimé interroger et briser ceux pensant pouvoir garder leurs secrets pour eux. Mais pas ce soir, malheureusement. Pas le temps et tu n’étais pas là pour ça. Ta présence n’avait été demandée que pour que tu puisses protéger ta terrifiante patronne ainsi que son tout aussi terrible fils. Questionner Mendes n’était que pure curiosité de ta part. Vous aviez déjà une petite idée de son identité à la Bratva, de toute façon. Et s’il s’avérait que cette théorie soit confirmée, tu préférais te tenir le plus loin possible de l’enchainé. Simple instinct de survie. L’homme n’avait pas besoin de te répondre d’ailleurs, son sourire contenait tout ce que tu voulais savoir. Tu souris donc simplement, rangeant ton morceau de miroir dans ta poche et reculant. « Eh bien merci de votre attention, Monsieur Mendes. Prenez le temps de travailler votre russe cependant, votre accent ferait peur à une chèvre. » Tu recules ensuite, reprenant ta place aux côtés de ta patronne, laissant la place à tout un défilé de personnes se crêpant le chignon comme des enfants se disputant un nouveau jouet. Tu ne prends pas la peine de cacher ton ricanement à cette scène : Tu avais toujours tellement aimé le Chaos, après tout. Tu regardes Mendes se faire torturer un instant avant que les tensions ne reviennent, attendant calmement les retombées qui ne sauraient tarder. 'Vous vous dites dieux, mais n'êtes qu'enfants capricieux qui se complaisent dans le chaos et la discorde. Vous n'avez rien appris du passé. L'âge des dieux est révolu.' Un nouveau ricanement s’échappe de tes lèvres. Chaos et discorde ? Qui aurait cru que Mendes avait un humour aussi développé ? Quel dommage que vous ne vous soyez pas rencontrés autrement, tu étais sûr que vous auriez pu vous apprécier. La Mère des Enfants Terribles s’avance à présent, menaçant l’homme et invitant le Royaume à questionner Mendes. Tu observes de loin à présent, ne disant plus rien. 
