BLAZE : honey.moon ou le chat CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil) FACE : jessica chastain DOLLARS : 2263 SACRIFICES : 4327 PORTRAIT : ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78) CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire FACTION : an riocht, de retour à la maison OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle RUNNING GUN BLUES :
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest
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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest
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⚘S.K.⚘ la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.
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uc
⚘ ANGER AND TEARS ⚘ Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears
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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »
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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough
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⚘ POISON IVY They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage
Bonheur incomplet. Sérénité défaillante. Elle l’entrevoit seulement, cette euphorie béante, ce sentiment d’extase que le fruit lui projette. Tant que ses doigts ne sont pas seuls à épouser la sphère, elle n’est pas satisfaite. Et toutes ses forces autant que sa rage sont concentrées sur le fruit qu’elle convoite. Les mains adverses (celles de @Sybille M. Dousmanis). qu’elle griffe et lacère dans la rixe, les doigts qu’elle tort sous la force insoupçonnée, sont autant de blessures qu’elle se voit infligées en miroir, les bras ensanglantés, qu’elle ne calcule même pas.
Pas de douleur ni d'inquiétude pour son intégrité physique. Il n’y a que l’obsession et l’hybris qui la tiraillent, et le coup de son garde du corps (celles de @Torben Rawne) qui part dans la poigne ennemie, lui arrache un rictus effrayant. A terre de nouveau, le fruit roule sur l’herbe encore fraîche sans qu’elle parvienne à le quitter des yeux. Elle se penche pour le saisir enfin quand la prise herculéenne la repousse en arrière, emprisonnant ses frêles épaules. Elle ne l’aura jamais, cette maudite récompense, et les orbes azurées se parent d’éclairs et de nuages. Tempête qui gronde au fond de la déesse alors que les mains canadiennes viennent encager sa tête. Proximité inédite, orale tant que physique, laissant une impression étrange, suffisamment perturbante pour lui faire ancrer le regard dans les pupilles jumelles.
Ire qui grandit, mots qui la laissent de marbre. Jusqu’à l’évocation de son désir suprême, pur et sincère, authentique et réel, à travers les obstacles et les âges, les décennies, les millénaires. Un combat éternel pour le trouver dans toutes ses vies et demeurer à ses côtés. L’amour véritable (@Éamonn McNamara). Lutte acharnée autrement plus valable que cette querelle saugrenue aux promesses délétères.
Des phrases ornées de l’arme redoutable, le celte (@Torben Rawne) enfin parvient à détourner son attention. On le voit dans ses yeux embués, à présent dénués de colère, chargés de doutes et d’incompréhension. D’angoisse à l’égard du désastre étendu sous leurs pieds, et de tous les dommages laissés en arrière. L’herboriste retrouve peu à peu sa raison, quand toutes ses pensées se dirigent vers l’Élu de son cœur.
Elle ignore les coups frappés sur le mur d’épines et la silhouette téléportée (celle d'@Augustin Esposito) à l’intérieur du cercle ne lui cause qu’un sursaut de surprise. Avant même qu’elle ne réalise, ses paupières se ferment sous l’appréhension du geste opéré devant elle. Une arme, brandie sur sa poitrine, et l’éclat tonitruant de la balle qu’on libère.
Impact terrible.
Douleur et poids du monde acharné sur sa carcasse fluette.
Pouvoir qui s’étiole et mur végétal qui s’effrite.
Elle s’effondre.
Et le bleu de sa robe, noirci d’hémoglobine, n’est bientôt plus qu’un souvenir.
@Torben Rawne arrive à la ramener momentanément à la raison en lui parlant de Ned
Elle ignore les coups portés sur le mur d’épines par @Alcide Bellandi et voit apparaître @Augustin Esposito qui s’est téléporté à l’intérieur du cercle
Elle s’effondre quand il tire dans sa direction. Elle ne contrôle plus son pouvoir, le mur de ronces tombe, et sa robe est tâchée de sang (ouch la note du pressing - et celle des funérailles )
Mains contre ses joues, yeux dans les yeux. Je vois la raison pointer le bout de son nez sous l’épaisse noirceur du voile qui fut jeté sur son âme, abolissant sa raison, avilissant sa résolution pour la dénaturer vers un bête objet de corruption. Mon cœur s’emballe à nouveau. Victoire ?! Je n’ai pas le temps de savourer, de répéter mes arguments, mes appels à la raison. Je n’ai même pas le temps d’esquisser un sourire.
Je sens quelque chose derrière moi. Un esprit clair, une âme épuisée. Tout se passe à la vitesse de quelques battements effrénés de mon palpitant. L’homme va commettre l’irréparable aussi facilement que si on lui avait demandé de signer un accusé, pour un envoi en enfer. Je me mets sur la seule trajectoire logique pour un mec décidé au meurtre ; la poitrine. D’instinct, je couvre le thorax d’Aislinn, plus petite que moi. Son visage, vers lequel je jette un dernier regard et un cri d’alarme qui peine à franchir mes lèvres malgré l’urgence.
| Attent... |
PAN.
La fulgurance du vide dans ma poitrine, aussitôt contredite par l’horrible impression de suffoquer, de me noyer. Ma gorge se remplit, mais ni de salive, ni de larmes ravalées. D’un geyser de sang qui remonte à cause de la pression cardiaque, depuis mon poumon qui se remplit, qui se noie dans un océan écarlate. J’essaie de parler à Aislinn, contre laquelle je suis crispé en protecteur, regard rougi par la douleur et le manque d’oxygène. J’essaie de lui dire qui appeler. De lui dire que je suis désolé de ne pas être capable d’assumer ma mission jusqu’au bout de cette soirée maudite. Je ne veux pas mourir ; je n’en ai jamais eu envie, même pas dans les nuits les plus noires, même pas après les pires horreurs. Renoncer, c’était trop facile. Les mecs comme moi doivent payer. Ce soir, mes mains étaient pleines de sang et ce n’était pour une fois que le mien. Le sentiment du devoir accompli. Que l’ordre des choses était respecté, et que peut-être, je m’étais un peu racheté pour mes crimes. J’avais fait de mon mieux. Ca n’était pas suffisant.
Ne s’échappe de ma bouche qu’un grondement étranglé avant que je ne glisse contre Aislinn, et une bulle éclate au coin de mes lèvres. Je l’entraîne, la couvre dans ma chute. Du sang coule de ma bouche et de mon dos dévasté par l’impact.
Le ciel m’est enfin tombé sur la tête.
Spoiler:
- Se prend le tir d’Augustin en l’ayant senti arriver, alors que ses émotions font irruption en même temps que lui derrière la muraille. -S’affale au sol, entraînant Aislinn dans sa chute, atteint dans le dos, en bas de la cage thoracique.
Toute puissance. Bienêtre et plénitude. Le simple fait de tenir cette pomme procure à Aodha tout un tas de sensations qui ne lui donnent que plus envie de la garder pour elle. Sinistre sous elle les deux corps masculins qu’elle ignore complètement. Elle s’offre une seconde pour fermer les yeux et se laisser envahir par la magie de l’objet. Pour profiter de l’or qui lui revient de droit puisque les voix le lui disent. Hypnotisée évidemment par les suppliques murmurées à son esprit. Elle a perdu toutes les notions qui font d’elle ce qu’elle est. Il n’y a plus rien qui compte sauf cette pomme. Rien sauf cette paix qu’elle trouve enfin. Aodha elle ne voit plus les autres pions de cette soirée. Mais elle sait qu’il lui faut s’enfuir avec son bien avant qu’on ne vienne le lui voler. Objet de toutes les convoitises. Le sien. Elle n’en a pas le temps. Rattrapée par une fille aux cheveux aussi noirs que le plumage d’un corbeau. Le canon pointé sur elle et le bruit de la détonation. La piqure brûlante d’un bout de métal qui perfore le derme. Fait gicler le sang et la fait vaciller. La main s’ouvre par réflexe et déjà la pomme retombe et l’abandonne de cette étreinte si douce. Les yeux dans le vague, elle tombe au sol. Elle doit vite récupérer cette chose brillante qui roule et s’éloigne doucement. Non. Elle refuse, cherche à puiser dans ses forces pour oublier la piqure de la balle. Elle veut se jeter à corps perdu. Mais c’est la tireuse qui récupère son dû. « Rends-la-moi. Elle est à moi. » L’ordre est piquant. Comme les ronces qui viennent se dresser devant elle. Epuisée, elle sent pourtant encore l’appel de la pomame plus fort que le reste. Et puis une voix arrive à percer tout le reste. Un cri que sa déesse laisse passer. Son prénom et la voix de la sœur. Souffle qui se coupe un instant. Cœur qui explose. Hypnotisme qui l’imprègne toujours. « Ici. » Qu’elle répond. Voix cassée. « Elle m’appelle. Aide-moi à détruire ce… » Pas le temps de finir. Coup de feu encore. Sûrement cette tarée armée qui remet le couvert. Mur qui s’effondre de lui-même. Pomme disparue, comme la dingue au flingue. Aislinn effondrée et le chien sur elle. Cœur de Morrigan qui se brise à cette vision. La vengeance appelle la vengeance. Elle chancèle en se relevant. Tombant à genoux devant la rousse inconsciente. « SIN. » Qu’elle hurle. « SINEAD. » Qu’elle hurle encore. Alors qu’elle vire le corps lourd de la rousse et cherche d'où provient ce rouge qui macule sa robe. Ce n'est pas le sien. Comprend alors le sacrifice et cherche sur le second corps l'impact de la balle. « La pomme. Il me la faut Sin. Elle m’appelle, elle est à moi. Donne-moi un flingue, elle a disparu, je ne sais pas comment. Elle était là avec Ais et puis plus rien. Je veux la tuer et la récupérer. » Discours qui ne fait sûrement aucun sens pour sa sœur divine. Mais elle se perd Aodha dans tout ce qu’elle ressent. Détresse de Bro d’un côté. Fièvre de Sin de l’autre. Son bras qui lance. La pomme qui murmure bien moins fort d’un coup. Encore là, mais ailleurs. Son cerveau va exploser. La guerre se régale et la mort appelle à plus de sang.
Spoiler:
- La pomme et ses effets ne lui donnent que plus envie de la garder. - L'impact de la balle l'étourdie de longs instants. - Elle veut buter @Sybille M. Dousmanis - @Sinead Reed arrive à passer le filtre de ses pensées et elle lui répond. - Elle ne parle qu'à elle d'ailleurs. - Le second coup de feu la choque un peu plus. @Aislinn O'Reilly effondrée lui brise le coeur. - Elle rampe jusqu'à elle en pensant qu'elle a été touchée, mais se rend compte que non ce n'est pas son sang qu'elle a sur les mains et cherche à savoir où @Torben Rawne a été touché, joli sacrifice du toutou de garde, mais du coup elle veut pas qu'il meurt. - Elle réclame une arme à @Sinead Reed et lui explique TRES vaguement ce qu'il se passe. enfin ça n'a aucun sens quoi . - La pomme ptn elle la veut toujours.
Son téléphone portable vibre entre sa nouvelle paire de nichons (95B) alors qu’il essaye de passer inaperçu dans son nouveau déguisement. Dernières essences de son pouvoir, le seul qu’il peut encore utiliser à sa guise sans risquer le coma éthylique. @Silas Salvatore qui lui demande s’il a vu le patron. Alfonso qui cligne des yeux pendant un long moment, le temps que le message fasse son bout de chemin jusqu’à son cerveau dévoré par l’hybris et la fatigue. Enfin, il répond, du mieux qu’il peut, de ses doigts tremblants.
Sa tête tourne un moment, ses pas chancellent. Au moment d’envoyer son message, il trébuche sur @Sinead Reed qui vient de ranger son propre appareil et s’excuse de sa voix féminine qu’il a tout droit piqué à Diane Keaton, l’actrice de The Godfather. Lazy writing, Alf. « Woops, pardon, je ne fais que passer. » sourire à moitié sincère, il a tout l’air d’une convive qui aurait un peu trop abusé de la bouteille et d’autres substances douteuses. « Sympa le maquillage, on croirait presque à du vrai sang ! », continue-t-il en marchant à reculons alors que son téléphone portable vibre à répétition entre ses doigts. Il faut qu’il rejoigne la cave. Julius est là-bas. Il doit le prévenir. Il doit… IL DOIT. Talons aiguilles qui sautent, lui se précipite (comme il peut) à travers les jardins sans faire attention aux cris qu’il entend. Il ne peut rien faire dans son état, de toute manière. Autant aller chercher un peu de potion magique dans les caves. Et récupérer Julius par la même occasion.
résumé:
[i](+) Alfonso sort du trianon. Il utilise son pouvoir d'illusion pour passer inaperçu. Il ressemble à une actrice du Parrain. (+) Il bouscule Sinead pendant qu'il écrit son message à Silas. Il s'excuse. (+) Il remonte les jardins pour rejoindre les caves. Il a besoin de reprendre des forces. Son hybris commence à se manifester.
Encore au sol, elle se redresse tant bien que mal, pourtant pas franchement certaine de tenir sur ses jambes. Ce que vient de provoquer Luca partira pas comme ça. Est-ce que même ça finira par s’évaporer ? Pas le temps de réfléchir, une détonation se fait entendre. Encore. « STOP. » qu’elle hurle du plus profond de ses entrailles, pensant @Aislinn O'Reilly touchée. Aussi bien pour ces idiots des autres factions que pour ceux de la Nuova qui viennent d’arriver. C’est un bordel sans nom. Cette foutue pomme leur fait faire n’importe quoi. C’est comme s’ils n’étaient plus fichus de réfléchir correctement, prendre les bonnes décisions. Les amitiés semblent moins importantes que tenir le fruit défendu. Mais c’est déjà trop tard. Les bras tendus sur le côté, la concentration à son comble, les ombres fusent une nouvelle fois. D’abord comme des filaments, noirs, violents, là pour effrayer et tenir à distance. Blesser s’il le faut. Tant bien que mal, La Nuit se fait son chemin. Parce que c’est bien elle qui a pris le pas sur Lyra. Et les ombres deviennent plus opaques, plus denses, à s’étendre comme une nuit plus inquiétante. Elle a bien vu @Alcide Bellandi non loin. Tant pis pour sa peur du noir, elle veut récupérer ce qui lui revient. Elle fait abstraction des hurlements, des appels à l’aide et de cette fille déterminée (@Aodha Ó'Súilleabháin) qui ne cesse de revenir. Ca la fatigue. Cette quête incessante finira par la mettre à terre. Elle bouge les ronces, évite les corps comme elle le peut, et la voilà, au milieu de chaos, l’objet désiré. Une nouvelle fois entre ses doigts. Un bref instant, elle ferme les yeux. C’est étrange cette sensation de ressentir une certaine puissance, quand son corps lui dit tout le contraire. A bout de force, elle sait qu’elle est proche de l’effondrement. Ca pourrait arriver dans cinq minutes ou dans une heure. Alors elle se redresse, profite encore un peu de cette obscurité angoissante qui commence déjà à se dissiper. L’énergie n’est plus là, ses forces s’amenuisent, et c’est le visage de Finn qu’elle voit à quelques pas de là. Le regard de la jordanienne ne fait qu’appeler à l’aide, sans savoir vraiment ce qu’il pourrait faire. C’est pas comme s’il avait de l’énergie en boite à lui faire ingurgiter. Mais c’est les doigts tenant fermement la pomme, et les jambes peu assurées qu’elle arrive jusqu’à lui, laissant son front se poser quelques instants. Une seconde ? Trente ? Peu importe.
Spoiler:
- robe et elle a viré son masque - elle finit par se relever, et ne peut s'empêcher d'hurler en voyant aislinn au sol, la pensant toucher - toute la situation l'agace. les flingues, la pomme qui lui échappe. - elle utilise ses ombres pour tenir à l'écart, puis créer une obscurité assez épaisse (sur une zone assez restreinte vu son peu d'énergie, mais qui inclut @Aislinn O'Reilly effondrée lui brise le coeur. ", @Aodha Ó'Súilleabháin, @Sinead Reed, @Sybille M. Dousmanis), le temps de fouiller le feuillage ( ) et retrouver la pomme - elle revient vers @finn o'meara à bout de force, le regard suppliant, la pomme dans la main
Lorsque @Lyra al Khayzuran saisit la pomme, Finn ne sait que penser. L'obsession qui semble habiter la jeune femme l'inquiète au plus haut point, car quelques dizaines de minutes auparavant celle-ci n'existait pas. Ils discutaient banalement dans les jardins de l'Eden Manor, et la voilà maintenant affalée au sol, une pomme d'or entre les mains. L'arrivée subite d'un homme inconnu (@Luca Salducci) ne semble pas détourner l'attention de Lyra de l'objet. C'est seulement lorsqu'il pose ses mains dans son dos qu'elle le remarque. Alors seulement le calvaire de la jordanienne commence. La souffrance qu'il lit sur son visage est un déchirement pour Finn, qui reste trop choqué pour réagir. Quand l'inconnu subtilise la pomme et s'éloigne en courant, l'irlandais ne le pourchasse pas. Il y a plus important. Il y a Lyra. Il la laisse effleurer sa main, enlace leurs doigts. L'épuisement dont elle semble souffrir est une source d'inquiétude supplémentaire. Des flash lui reviennent. Le visage d'Eo, appuyé contre le verre brisé de sa fenêtre. Le sang s'échappe d'une plaie, mais elle sourit. Pour le rassurer, parce qu'elle le sait prompt à s'inquiéter. Son souffle s'accélère au souvenir d'Eo, mais il se ressaissit comme il le peut. Eo n'est plus, Eo est morte. Lyra, sous ses mains, est bien vivante.
Lorsqu'elle tente de se relever, Finn la soutient du mieux qu'il peut. Et en même temps il aimerait la retenir, l'empêcher de se jeter dans la tourmente. Entièrement concentré sur la jordanienne, il ne prête qu'une vague attention à la guerre qui gagne peu à peu le reste des jardins. Un coup de feu lui fait cependant tourner la tête, en même temps qu'un cri échappe à Lyra. Impuissant, il voit la déesse prendre le dessus sur son hôte. Les ombres qui émanent de la jeune femme ne sont pas pour le rassurer mais il l'a déjà vue à l'oeuvre plus tôt dans la soirée. Cette fois, cependant, c'est différent. Guerrières, presques meurtrières, les ombres dégagent un chemin pour leur maîtresse. Jusqu'à la pomme. Lui la suit, silhouette vacillante dans les ténèbres. « Lyra ! » Il la devine à la limite de l'évanouissement, épuisée par l'usage de son pouvoir. Leurs regards se croisent et ses jambes le portent instinctivement vers la belle. Il la laisse s'appuyer un instant contre son torse. Une seconde plus tard, l'irlandais porte la jeune femme dans ses bras, l'objet de tous les désirs soigneusement caché entre eux.
Son pas vif les emmènent près de la fontaine, à l'ombre de Prométhée. Il la dépose délicatement au sol, appuyée contre la pierre froide de la margelle. Tremblante, la peau recouverte d'une fine pellicule de sueur, Lyra a l'air au plus mal. Lui vient alors une idée insensée. Irréelle. Mais n'est-elle pas à l'image de leur propre existence, improbable et surréaliste ? Lui qui perçoit les ondes de la nature, ne peut-il pas les utiliser, les manipuler ? Ne peut-il pas rediriger l'énergie qui parcourt la terre vers Lyra ? Poussé par le désespoir, par la peur de voir la jeune femme s'éteindre entre ses bras, il décide de tenter le tout pour le tout. Une main au sol, l'autre fermement arrimée au poignet de la jordanienne, Finn se concentre. Très vite, un mince filet de sueur coule le long de sa tempe.
Spoiler:
- finn porte ce masque sur un costume blanc. le masque a été enlevé depuis longtemps, le costume est souillé de terre depuis qu'il s'est agenouillé près de lyra, attaquée par luca. - il panique quand @lyra al khayzuran est attaquée et il la porte jusqu'à la fontaine de prométhée après qu'elle ai récupéré la pomme. - il a une idée folle et tente quelque chose qu'il n'a jamais fait : manipuler l'énergie de la terre pour la rediriger vers lyra et la booster.
BLAZE : god of all gods. CREDITS : . FACE : . DOLLARS : 11880 SACRIFICES : 3468 PORTRAIT : ANNEES : aussi vieux que le monde.
INTRIGUE + les jardins - Sam 18 Aoû - 20:41
take off the mask
season 1 - episode two.
Discorde et chaos qui consument les esprits, désordre et chaos qui dévorent les âmes. Elles s'arrachent la pomme, les beautés faites furies, fruit volé par le fils de l'amour, fruit qui consume la peau de l'intrus et roule au sol. Et c'en est un autre, @Torben Rawne, chevalier servant de la rousse irlandaise, qui s'approche du fruit d'or tant convoité, et le frappe sans relâche d'un bras de marbre, vestige massacré de la fureur de la guérisseuse (@Aislinn O'Reilly). L'or devrait plier, il ne plie pas, le fruit presque défiant de l'homme qui se veut adversaire. Et il paie l'offense en la personne du corbeau furieux (@Aodha Ó'Súilleabháin), guerrière sans pitié qui déchaîne sa colère sur l'homme et s'empare du fruit doré, douce chaleur et puissance conjuguées entre ses mains blanches. Une détonation, et c'est entre les doigts de la vengeance (@Sybille M. Dousmanis) que finit la pomme métallique, froide lorsque détenue par celle qui a l'outrecuidance de s'en emparer, et pourtant palpitante d'une immense et sombre énergie dans les douces paumes - avant d'en être arrachée par la botaniste à la chevelure de feu (@Aislinn O'Reilly), qui, en une évocation de la sorcière des contes d'enfants, isole les trois adversaires d'une muraille de ronces. Pas pour longtemps. C'est @Augustin Esposito qui se fond dans le vide et reprend matière au coeur de la barrière végétale, parmi les trois êtres qui se font face. Et il tire sur la reine de trèfle (@Aislinn O'Reilly), et c'est son chevalier (@Torben Rawne) qui s'effondre. Et c'est la Nuit (@Lyra al Khayzuran) qui se déchire les mains dans les épines des ronces pour s'emparer du fruit, le sang maculant l'or, alors même qu'elle fuit vers le dieu-cerf (@Finn O'Meara), qui puise dans la force de sa terre-mère pour tenter de la transmettre à sa bien-aimée. Mais la terre se rebelle, fuit la jordanienne faite d'ombres, et il échoue. C'est le spectacle que contemplent les souverains sortis du Trianon, blessés de l'affrontement qui a précédé, témoins stupéfaits du carnage. C'est le spectacle que fuient certains, @Célestine Beauchamp la première. Abritée par la bienveillance de la statue torturée, abeille réfugiée entre l'anneau et le doigt. Elle inspecte la pièce de métal, bronze terni et inerte sur le marbre. Anneau érodé et épuré, simple élément de décor dans la sculpture, et pourtant gravé d'un ouroboros là où le bronze rencontre la chair de roche. Les mots de @Sinead Reed, adressés au porteur de flamme, réclament une épée enflammée. Si les paroles tombent dans le vide d'une composition dépourvu de vie, il ne fait nul doute que le titan les aurait appréciés. Et pendant ce temps, les voix poursuivent leur mélopée, incitent à la bataille.
VINGT JUILLET 2018 — la nuova camorra organise son bal masquerade pour sceller la trêve entre panthéons; toute la ville est invitée, mais toute la ville n'accèdera pas à l'ensemble des pièces du manoir. » jaguar en liberté dans les jardins héhé » les salles sont désormais ouvertes. n'hésitez pas à y rp et chercher des indices...
LES DIX COMMANDEMENTS » pour que vos actions soient prises en compte par le mdj, un résumé sous spoiler de votre intervention sera à mettre (nb: privilégiez les actions 'politiques' dans le résumé) » essayez d'intégrer au maximum les autres membres, n'oubliez pas que vous êtes tous masqués, petits coquins. » en participant à cette intrigue, vous acceptez de laisser en partie le sort de votre perso entre nos mains... promis, nous ne tuerons personne, c'est juré, mais vous êtes susceptibles de recevoir un mp du mdj à tout instant, et il vous faudra jouer le jeu (sinon c'est pas drôle) » amusez-vous
NB: merci de tenir compte qu'il y a désormais BEAUCOUP de monde ici - répondez LENTEMENT pour ne pas laisser les gens derrière (et je pense notamment à @vesper mayham, qui fait partie des 4 élues et a été laissée de côté pour le moment); notez aussi que la pomme a des effets différents selon la personne qui la touche et dont vous n'avez pas encore connaissance doooooonc dans un souci de cohérence, attendez-nous et prenez votre temps
Service à peine débuté, quelques patients à vérifier avant d’entrer au bloc dans 1h. Tumeur chez un patient à retirer avant qu’elle s’amuse à faire des petits au creux des synapses. T’as les cerveau un peu paniqué Romàn, en t’imaginant triturer la tête d’un homme alors que tu perds petit à petit la tienne. Mais tu maitriseras comme toujours, tu réussiras, comme toujours. Après, tu pourras chialer dans les vestiaires et te taper le crâne contre le mur pour calmer les douleurs dans ta boite crânienne. Tu as réussi a calmer les maux et la peur ces jours-ci, à coups de médocs et de méditations avec une application sur ton iphone. Ça marche plutôt bien, tu te sentirais presque redevenu toi ces temps ci.
(...) Téléphone qui vibre dans la poche, tu l’attrapes, fronce les sourcils en voyant le nom et décroche.
La tumeur ce sera plus tard Romàn, toi et tes 2mètres de talent, sont attendus sur un tout autre champ de bataille.
- ellipse de 8min et 30s -
À peine quelques minutes te séparaient de l’adresse envoyée par @Aislinn O'Reilly. Trousse de secours entre les doigts, tu sors de ta voiture et débarques à l’Eden Manor sans savoir dans quoi tu t’embarques. Aislinn avait l’air paniqué au téléphone, tu ne l’as jamais entendu aussi stressé. T’as pas hésité une seconde, pour la belle et pour regonfler ton égo, tu ferais tout ce qu’il faut.
Tu entends des bruits, quelques cris, du tumulte quand tu passes les grilles du manoir. Tu es calme, tu marches tranquillement, sachant pertinemment que si tu exposes ton coeur à la panique, tes outils se casseront en deux sous ta force venu d'un autre temps. Tu contournes deux statues - de bon goût que tu penses - et débarque dans les jardins pour...
Mais c’est quoi ce bordel ! Pire que Badgad.
Pourtant, t’écarquilles pas les yeux, tu connais ce genre de situation, tu les as géré pendant deux ans en Afghanistan. Au sol, y’a des ronces par dizaines, comme éclatées. Trop de gens, trop de tumulte, de bruits. Tu ne trouves pas des yeux la belle qui t’as appelé, pourtant tu cherches, la chevelure de feu qui devrait être facile à trouver.
Aislinn. Où es-tu...
Tu vois un mec avec sa canne, remarque qu’il boitille @alcide bellandi mais aucune urgence à l’horizon. Et puis tu la vois. @Aislinn O'Reilly est assise, au sol, le visage pâle comme l’astre lunaire, à côté d’un…
Okey. Visage de chirurgien, de militaire, pensées dardées sur une unique mission : sauver, uniquement sauver. Deux pas plus tard, te voilà à côtés, affaires balancées au sol, tu prends le visage de la douce @Aislinn O'Reilly entre tes larges paumes, vérifiant en même temps qu’elle n’a pas été touché. "Aislinn, respire, tu n’as rien ?" Souffle bouillant sur la peau de la belladone avec qui tu as déjà travaillé. Tu regardes à droite, un homme blond git sur le ventre @Torben Rawne. Okey Romàn, c’est à toi maintenant, concentre toi, ne casse rien et fais ton job. "J’vais avoir besoin de toi Aislinn." Les sens du militaire, du soldat, du guerrier sont en alertes, tu sens que ça pue la poudre, la rage et la colère. Mais tu restes focalisé sur l’homme à terre. Ne pas écouter les voix, ne pas écouter le coeur qui tambourine, la chose qui grandit en toi au fil des jours, des minutes, des secondes.
D’abord, tu attrapes lentement la nuque de l'homme pour tourner sa tête sur le côté et libérer ses voies respiratoires. Puis tu attrapes les ciseaux dans la trousse et découpes rapidement sa veste ainsi que sa chemise. Pas Armani visiblement " Monsieur, est ce que vous m’entendez ?… Aislinn prend lui la main. Si vous m’entendez, serrez !" Tu n’attends pas la réponse, tu vérifies le bordel. Okey plaie entrante par le dos… Entre la 5ème et la 7ème côte. " Faut vérifier si elle est sortie". Ça pisse le sang mais tu dois savoir si la balle est encore là. " Ça va faire mal." Le blond est aussi léger qu’une plume, tu le soulèves légèrement, passe, une main sous son poitrail et… " Y’a pas de plaie devant. Aislinn il te sert la main ou pas ?! " Tu lâches le corps de @Torben Rawne doucement : un trou dans le dos, pas de plaie sortante, tu vas pas le charcuter pour sortir la balle, il doit y avoir trop de lésions.
Etape 1, vérifier que y’a pas de compression thoracique. Si y'a rien, étape 2, refermer rapidement la plaie dans le dos pour éviter que ça saigne encore. Si ça chante dans les poumons... Retirer la pression. Et après, on improvise avant d’aller à l’hosto.
Le bruit autour te vrille les tympans Romàn, réveille la chose en toi, t'as les mains qui tremblent un peu mais tu les calmes. Faut que t’écoutes ses poumons, pour voir si y’a une une pneumothorax ou un sifflement. Tu t’abaisses sur son dos… Bordel t’entends rien, trop de bruits, trop de... " VOS GUEULES PUTAIN !! " que tu hurles, d’une voix titanesque, bien plus puissante que tu ne l’aurais cru. Un peu de silence et tu refous ton oreille sur le dos et…. "Ça siffle... Bordel mais c’est qui le trou du cul qu’a tiré ! Faut drainer avant de le comprimer, sinon il va y rester ".Aislinn, c'est quoi ce merdier. Mais t'as pas le temps pour les questions, t'as un mec à sauver. Et un titan à enfermer.
Spoiler:
- Romàn débarque en urgence après un appel de son amie Aislinn. - Personne ne le connait, c'est l'inconnu qui mesure quatre têtes de plus que tout le monde, et qui vous juge tous d'en haut - Le Titan en lui grogne, il sent qu'il connait du monde tout autour mais Romàn tente de le contrôler. - Il cherche des yeux aislinn, juge le vieux @Alcide Bellandi en chemin, la trouve et la rejoint. - Il libère les voies respiratoires de @Torben Rawne, demande de l'aide à Ais et commence à vérifier si la balle est sortie. -Il doit écouter ses poumons mais y'a trop de bruit alors il gueule bien fort pour que les mouettes autour se taisent. - Oui, clairement, JE M'INCRUSTE FORT ET BIEN
Un instant désarçonnée par la remarque de l’anonyme (@Alfonso Brazzi grimé) qui trouvait son « maquillage sanglant » vachement bien fait, elle est rapidement rappelée à la réalité par des sons soudains. C’est d’abord une balle qui troue l’air, éclate le mur du son, retentit dans le ciel. Sinead a porté la main à son cœur, instinctivement. Mais non, il bat toujours, pas de sang, rien, pas de douleur supplémentaire, pas de souffle coupé, pas de jambes fauchées par la Mort. La sœur vit toujours. Quelqu’un est touché, pour autant. Le ciel lui semble rouge comme du sang, Nemhain hume l’air, cherche la familière effluve ferrique de l’hémoglobine. Un regard à Prométhée enchaîné, un soupir et un « Fucker » railleur qui s’échappe d’entre ses lèvres amusées. Évidemment que la statue n’allait pas lui donner ce qu’elle demandait. Une épée enflammée, ben oui, et puis quoi encore, l’Anneau unique ? Un appel franchit les haies. L’Autre, le double. Qui gueule son nom en écho. Et voilà Reed qui s’élance à travers les haies, manque de se prendre les bottines dans les ronces échouées au sol et arrive à hauteur de la Morrigan ( @Aodha Ó'Súilleabháin ). À la vue d’une chevelure rousse éparse sur le sol, le cœur de la courtisane se serre à se broyer, alors qu’elle est soudainement prise d’une terreur viscérale, croyant reconnaître d’abord sa Souveraine, qu’elle avait pourtant laissée au Trianon -sans toutefois savoir comment elle se portait.
Mais non. Quoique reconnaître @Aislinn O'Reilly n’est pas mieux. Aislinn dont la robe est poisseuse de sang. Un sang qui semble appartenir au type allongé sur elle -son garde du corps, certainement. Elle ne reconnaît pas @Torben Rawne , qu’elle avait pourtant rencontré dans les semaines précédant le Bal masqué. Son attention est rivée sur la Sœur, le Miroir, l’Unique, qui elle-même semble en proie à une grande détresse, tandis qu’elle lui explique une histoire sans queue ni tête. Une pomme. Aislinn. Aodha. Une autre femme, qui a disparu.
Impérieuse, Sinead s’accroupit et inspire lentement, tandis que l’adrénaline continue de pulser dans ses veines, fait tambouriner son cœur furieux et appelant aux armes, et lui ouvre plus encore les pupilles dans cette nuit étoilée et ensanglantée. Une main tâte l’épaule de la blonde, puis lui bloque le menton entre ses doigts, pour que la Frénésie plante ses yeux dans ceux de la Mort. « Ao, faut qu’on bouge. J’te filerai pas mon flingue, t’avais qu’à prendre le tien. Oh tiens, salut Romàn ! », salue-t-elle le colosse chirurgien (@Romàn Falco) qu’elle connaît depuis un certain temps. Pas le temps de faire la causette ni pour elle, ni pour lui, il vient s’occuper du blessé grave (oh tiens, Sin reconnaît son compagnon guerrier de l’autre soir, mais pas le temps de s’attarder, non). L’autre main a remis le cran de sûreté et glisse lentement ledit pistolet dans une poche extérieure de son veston, avant d’entrelacer ses doigts avec ceux rouges et humides de la sœur flic. « Faut qu’on trouve des réponses à cet énorme merdier, j’ai besoin que tu sois en contrôle. Mendes est mort, mais cette soirée de merde est loin d’être terminée. Doit bien y avoir quelque chose pour y mettre un terme avant qu’on s’entretue tous. » Cette putain de pomme est là pour mettre la discorde entre les présents, Sin en est sûre, et elle en est même à se demander si Mendes n’aurait pas fait exprès de se faire attraper pour nuire au rapprochement pacifique et coopératif des Mafias, et provoquer le chaos auquel elle a assisté au Petit Trianon. Alors tout pour s’éloigner de cette histoire de pomme de merde, tout pour aller trouver des réponses. « Y a forcément quelqu’un, quelque part dans ce manoir, qui sait ce qu’il se trame. C’est pas juste le hasard. Et puis Bro m’a dit de pas te lâcher, alors tu viens avec moi, allez, tirons-nous. », conclut-elle tandis que le colosse Falco beugle pour que tout le monde se la ferme. Et, fermement, elle se relève en entraînant Aodha avec elle, en direction du manoir et de la bibliothèque -qu’elles trouvent à l’instinct, en ouvrant deux ou trois portes au pif.
Résumé:
(rappel de tenue : n’a plus de masque, ni de perruque ; veste blanche qui commence à être tachée de sang, et pantalon turquoise qui se salit avec le temps.) # Sin entend le coup de feu tiré par Augustin mais n’y assiste pas. # Elle arrive après le drame, suivant Aodha à la voix. Voit une rousse, qu’elle prend d’abord pour Fiona, puis reconnaît Aislinn, qui n’est pas morte. Pourrait s’inquiéter de l’état du garde du corps mais a d’autres problèmes plus graves, surtout qu’elle ne reconnait pas Torben. # Elle implore Ao de se ressaisir parce qu’elle sait qu’à deux elles sont plus puissantes que seules de leur côté. # Entretemps, Romàn arrive, elle le salue vaguement sans chercher à entamer la discussion et revient à Ao. # Elle entraîne de force la blonde avec elle vers le manoir, et plus précisément la bibliothèque.
@Vesper Mayham si tu trouves que les jardins c’est trop mainstream, viens avec nous à la Bibli
-Sybille désespère quand lyra réclame la pomme -un mur de ronces apparait, elle est en mode wtf -Elle tire sur la pomme de son côté, puis Torben essaye de raisonner Aislinn, Sybille choisi de rester en retrait et de pas toucher la pomme -Elle kiffe Torben -Augustin tire sur Torben et téléporte Sybille -Elle dit a Augustin de partir parce qu'elle peut pas lui retirer tout son hybris -Sybille fait une crise d'hybris, s'arrache les plumes littéralement XD - Elle se lève et profite que lyra soit à bout de force pour prendre la pomme en essayant de raisonner Finn -Sybille se barre et veut essayer de quitter les lieux avec la pomme en attendant de savoir comment la détruire
Décidément, les choses sont en train de devenir complètement dingues. Je suppose que, ameuté par le bruit, des gens ce sont décidé à venir voir ce qui se passait ici. Mais visiblement, tout le monde ne décide pas de se précipiter vers les festivités. Une femme rousse (@Sinead Reed) commence à parler à la statue en parlant d'une épée de feu. Je serais sous la forme humaine, j'aurais hurlé de rire. Sérieusement une épée de feu ? Elle pensait vraiment que c'était les Autres et le roi de la Nuit qu'elle doit aller affronter ? C'est juste des dieux déchaînés. Mais quelque part, je suis contente qu'il n'y a pas d'épée de feu : elle aurait voulu aller la chercher et avec la chance que j'ai, ma cachette aurait été découverte. Et j'aurais eu mes ailes de cramer dans la fuite. Cependant, mes ailes sont sauves puisque elle finit par partir en direction du grabuge.
Toujours coincée dans ma cachette que je ne souhaite pas quittée, je peux donc dire que j'ai tout le temps pour observer l'anneau qui me retient prisonnier. En fait, ce n'est pas de l'or comme j'aurais pu le penser, mais du bronze. J'avoue que je suis un peu déçue : le proprio au gout douteux a bien insisté sur sa préférence envers le luxe. Le bronze, même si c'est un tout petit détail, ça fait un peu cheap je trouve. A moins qu'il ait été floué à la réception de l’œuvre d'art ? C'est possible aussi. Après tout, je doute qu'on puisse examiner d'aussi près que je suis en train de le faire à présent.
Me tortillant pour essayer de faire le tour du doigt (et qui sait peut-être faire bouger l'anneau et me libérer), je parviens par un effet de glissement à la jonction de la main et de l'anneau. Je vois une légère marque. Celle-ci me dit quelque chose... Je suis sûre que je l'ai vu quelque part il y a pas longtemps...
Ah mais oui, je me souviens ! C'est le tatouage des méchants de la série japonaise qu'on m'a forcé à voir il y a pas longtemps ! J'ai pu le nom en tête mais le tatouage est pas au même endroit en fonction de la personne. Je crois que la seule femme méchante là sur la poitrine... Ca m'avait marqué à cause de la taille de la dite poitrine : je m'étais fait la réflexion que je suis contente pour mon dos de ne pas avoir autant qu'elle à cause des problèmes de dos que cela pourrait engendrer. Mais pourquoi avoir mis ça ici ? Le proprio est fan de ce dessin animé ? Peu probable je pense. Combien de références sont reprises dans la culture populaire d'une oeuvre à une autre. Ce serait le plus probable que ce soit le cas ici.
Nouveau tressautement en direction de l'autre côté du doigt puisque visiblement, je ne parviens pas à faire le tour dans un seul sens. Vu qu'il y avait quelque chose de ce côté, peut-être que c'est le cas aussi de l'autre côté ? La question mérite d'être creusée. En attendant que je fasse le tour, le fait de bouger va peut-être me permettre de me sortir de l'anneau. Ca pourrait être utile si les jardins finissent par devenir un champ de bataille... Ca suffit les bêtises : il est temps de rentrer à la maison avant d'y laisser une aile...
***
Ah... Petite nymphe ignorante dans ton déguisement d'abeille, ne vois-tu pas la ressemblance entre toi et celui qui te protège en ce jour ? Tout comme toi, le titan Prométhée s'est tenu à mi-chemin entre les Hommes et les Dieux. Il les a protégé, eux qui étaient si faibles fassent aux périls en leur donnant le feu. Toi aussi petite nymphe, tu es à mi-chemin entre les Hommes et les Dieux, pas assez puissante pour être une déesse mais suffisamment forte pour te sentir investie d'une mission : celle de les protéger fasse à eux-même alors que la planète qui les héberge asphyxie chaque jour un peu plus.
Mais Prométhée n'a pu réussir à être dans l'entre-deux. A trop protéger les Hommes, il a fini par être puni les Dieux, enchaîné en se voyant manger le foie pour l'éternité. Toi aussi Célestine, tu t'es retrouvé enchaînée en voulant simplement te protéger des conflits des dieux. Mais tu n'avais encore rien fait. As-tu agi de manière inconsciente en sachant ce qui allait arriver ? Parce que toi aussi, tu risques de t'attirer la colère des Dieux.
Finissant par sortir de sa prison qu'elle s'était elle-même forgée, la petite abeille vole en direction des dieux, attirée comme si c'était du pollen. A l'écart, elle reprend forme humaine. Pas trop près pour ne pas attirer l'attention mais pas assez loin pour le dessein qu'on lui a assigné. Sa petite main innocente trouve une arme à feu. Quelques secondes s'écoulent à peine avant que le bruit d'une détonation se fasse entendre. Une unique détonation est tirée par la nymphe en direction du groupe qui cherche tant à récupérer la pomme.
Oui, petite nymphe, tu ressembles tant au titan Prométhée. Que vas-tu devenir désormais maintenant que le tir est lancé et que les dieux t'ont remarqué ?
Fiche codée par NyxBanana
Spoiler:
Toujours sous sa forme d'abeille, Célestine continue d'examiner attentivement la bague. La petite abeille tressaute en glissant autour de l'anneau pour essayer de voir s'il n'y a pas un autre symbole du côté où elle n'est pas allée. Elle espère aussi que ces mouvements vont lui permettre de se délivrer afin de quitter la fête. Cependant, si elle finit par se délivrer après un petit temps, elle se dirige, non pas vers la sortie mais vers le champ de bataille. On ne sait pas trop comment mais Célestine trouve une arme à feu et tire une fois dans le tas des gens qui courent derrière la pomme. C'est libre si elle a fait mouche et où.
Pitié laissez-lui son foie tranquille, elle est innocente ! T.T
BLAZE : honey.moon ou le chat CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil) FACE : jessica chastain DOLLARS : 2263 SACRIFICES : 4327 PORTRAIT : ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78) CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire FACTION : an riocht, de retour à la maison OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle RUNNING GUN BLUES :
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest
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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest
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⚘S.K.⚘ la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.
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uc
⚘ ANGER AND TEARS ⚘ Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears
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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »
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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough
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⚘ POISON IVY They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage
Marre de sang sous ses doigts, et buste comprimé sous le poids qui l’empêche de bouger, elle a le souffle coupé. Ses yeux balaient machinalement la scène qui s’étend sous les corps avachis, le sien, et celui de Torben, écrasant sa carcasse immobile. Cruor baignant le tissu maculé, elle sent le liquide poisseux se déverser en flux inarrêtable sur la chair gelée. L’esprit confus et la raison ravagée, elle réalise à peine ce qui vient de se passer. Il est tombé pour elle. Sonnée, elle découvre en même temps que la Blonde (@Aodha Ó'Súilleabháin) au bras ensanglanté qu’elle-même n’a pas été touchée. Faible et désenvouté, le coeur de l’herboriste s’étreint d’une reconnaissance et d’un chagrin sans limite à l’égard de celui qui vient de lui sauver la vie. Sa respiration reprend un rythme lent et régulier quand la carcasse du blessé est repoussée pour la libérer. « Sinead », entend-elle crier si fort et près d’elle que ses tympans écorchés lui vrillent la cervelle. Apathique et bouleversée, elle s’agenouille près du corps amorphe (celui de @Torben Rawne) et cherche à se rendre utile. « La balle a dû briser des côtes et… peut-être perforer... » Un poumon. Elle souffle, encore tremblante et paniquée, peinant à se concentrer sur la blessure profonde et la situation qui semble complètement lui échapper.
Seule, elle n’est pas capable de guérir cet impact. Et tandis qu’elle opère machinalement un point de compression pour limiter l'hémorragie, sa main libre cherche avec maladresse le cellulaire dans la pochette toujours miraculeusement pendue à son épaule. Ses doigts trémulent sur le clavier sali tandis que l’idée saugrenue fait lentement son chemin.
Romàn. A quelques minutes à peine s’il n’est pas de garde, le chirurgien peut les rejoindre. Elle téléphone, bafouille doucement l’adresse et l’envoie par message. Urgence qu’elle répète, elle lui expliquera le tout plus tard. « Tiens bon », continue-t-elle, en s’affairant auprès du militaire. Elle n’a même pas la force de prêter attention à @Sinead Reed qui débarque et entraîne @Aodha Ó'Súilleabháin avec elle.
(...)
Ses mains (celles de @Romàn Falco) sur son visage, elle secoue péniblement la tête pour lui indiquer que tout va bien. Désespérément inquiète, elle balbutie des remerciements à l’attention de celui qui a accouru à son appel. « Je t’en prie, sauve-le », poursuit-elle, le regard embué de larmes attardé sur le celte (@Torben Rawne).
Aux ordres du chirurgien (@Romàn Falco), elle joue les assistantes pour son marionnettiste tandis qu’un corps aux abords de la fontaine attire son attention. Le cœur martèle sa poitrine endolorie à l’instant où la divine reconnaît la silhouette étendue. Impossible de demeurer là, inutile à l’amour de sa vie (@Éamonn McNamara) ; et alors que son être se démène pour rester immobile et prodiguer les soins, son corps chancelle au dessus du patient. « Aide-moi à le ramener » ; le regard rivé sur le Duc (@Éamonn McNamara) pour affirmer son intention, elle n’y tient plus et se redresse pour courir jusqu’à lui. Pieds nus écorchés par le mur de ronces effondré. Torben est aux mains du Titan (@Romàn Falco) qu’elle ignore, elle a confiance en lui.
Plus de chemise, et plus d’énergie pour l’amant dont elle relève le buste avec peine, et de toutes les forces qu’il lui reste, pour le serrer contre elle. Les bandages et le sang qui recouvrent son crâne captent son attention, et elle inspecte l’irlandais avec calme, en dépit du tourbillon d’émotions qui vient de nouveau vriller son âme. « Je suis là », souffle-t-elle avec douceur pour le tenir alerte. Les doigts tachés d’hémoglobine glissent lentement sur la joue glabre de son fiancé qu’elle refuse de lâcher.
Et pourtant.
Romàn qui s’emploie à sauver Torben. La Pomme qui repasse des mains de la Nuit (@Lyra al Khayzuran) à celles de la Justice Divine (@Sybille M. Dousmanis). La Nymphe (@Célestine Beauchamp) qui reprend forme humaine à quelques pas à peine et tire à son tour à l’aveuglette. La Pomme. Des mains de l’italien (@Silas Salvatore) qu’elle abhorre, jetée à nouveau sur le sol.
La Pomme et les voix qui reviennent dans sa tête.
Le spectacle qui se déroule sous ses yeux la laisse alors interdite. L’espace de quelques secondes, elle hésite. Et voit le fruit qui brille. Obsession qui dérange. Qui détourne à nouveau l’attention. Amour (@Éamonn McNamara) qu’elle délaisse une nouvelle fois pour la Discorde, elle se lève et court jusqu’à la sphère échappée qu’elle saisit dans sa paume. Ciseaux du chirurgien cueillis sur sa route, elle prévient le danger qui s’approche en enfonçant les lames dans la chair menaçante.
Elle regarde en arrière, fruit serré sur son cœur, et revient sur ses pas, comme si de rien n’était. « Je l’ai, mon amour », souffle-t-elle, au chevet de l’irlandais (@Éamonn McNamara) inerte.
RÉSUMÉ:
Aislinn est secouée. Elle voit s’approcher @Aodha Ó'Súilleabháin et comprend qu’elle n’a pas été touchée, mais que @Torben Rawne lui a sauvé la vie
Elle est sonnée et incapable d’agir seule. Elle appelle @Romàn Falco qu’elle connaît bien puisqu’elle sait qu’il n’habite pas loin, et attend son arrivée pour le prier de sauver Torben
Elle repère @Éamonn McNamara près de la fontaine et court jusqu’à lui pour inspecter ses blessures
Elle n’arrive pas à résister à l’appel de la Pomme et quand cette dernière roule à nouveau à terre, elle se précipite pour la saisir
Elle prend les ciseaux de @Romàn Falco pour les planter dans l’épaule de @Sybille M. Dousmanis et la mettre hors course (fait à sa demande, je précise, histoire qu'elle arrête de s'enfuir avec le fruit )
Elle revient avec la pomme auprès d'@Éamonn McNamara et elle est super fière (jpp )
-Sybille tente de fuir -Elle est interceptée par Silas qui jette la pomme, elle le trouve immensément con et immensément génial sorti du contexte -Aislinn la poignarde dans le dos avec un ciseau -elle tombe et perd connaissance
Il traîne @Aksel Beliakov au-dehors et le ramène jusqu’aux abords du jardin. L’humeur n’est pas à la rigolade et la colère sourde grogne toujours en son sein, palpable et violente, prête à déborder s’il ne se calme pas. Pour autant ses gestes envers le torpedo sont presque douceur infinie, comme si Maksim n’était qu’un vulgaire paradoxe constant, tantôt capable du pire comme du meilleur. Le tonnerre gronde au-dessus de leurs têtes, éclairs illuminant le ciel d’un noir de jais. L’arme récupérée est glissée sous son haut dans le creux de son dos et bloquée grâce à la ceinture, c’est juste une précaution. Arrivés aux abords d’un petit muret, il invite Aksel à s’y asseoir et s’accroupit déjà pour inspecter la plaie, furax. « Qu’est-ce qui s’est passé dans cette putain de salle ?! ». Il marmonne, se remet à pester dans sa barbe alors qu’il voit bien le regard un peu hagard du primus. « Aksel ? ». En un temps record, le blond se redresse et attrape le visage du brun pour qu’il le regarde. « Hé, Aksel, est-ce que quelqu’un a retiré la balle ? Dans ta cuisse. La balle ! ». En même temps qu’il lui parle, les yeux vairons cherchent une plaie potentielle à la tête, trop bien conscient qu’il n’est pas dans son état normal. La réponse tardant trop à venir à son goût, il se remet accroupi, sort une lame rapidement de l’une de ses poches et fait une entaille suffisante pour pouvoir tirer sur le bas de son haut sombre et le déchirer sur toute la largeur. Une fois fait, il attrape la jambe du brun pour qu’il la maintienne droite et lui fait un garrot. « Serre les dents. » qu’il lâche en même temps qu’il sert avec force et fait un double nœud. Il sait la situation précaire et temporaire mais à cet instant précis tout ce qu’il veut c’est partir. Enroulant son bras autour de la taille de Beliakov, Maks se relève avec lui et prend la direction de la salle de réception lorsqu’un troupeau se met littéralement à en sortir dans des cris, les robes trempées pour certaines. Tournant la tête vers le fond du jardin où il s’était promené plus tôt il aperçoit les reste d’un mur de ronces, et le groupe qu’il suivait en train de se déchirer, certains à terre, et bientôt @Célestine Beauchamp qui se met à tirer vers eux. « Putain, mais ils sont tous barjots. » qu’il souffle à l’attention d’@Aksel Beliakov en analysant la situation. « Il doit bien y avoir une sortie ailleurs dans cette foutue baraque de merde ! ». La colère gronde un peu plus, fait tonner le ciel mais alors qu’il pivote, il n’est déjà plus certains de vouloir partir. Alors il rassoit le torpedo, le lâche sur le muret pour être plus exact, les yeux vairons comme vidés de toute colère ou toute émotion. Il se redresse, attrape le silencieux glissé dans son dos et pointe d’abord son arme sur la foule qui sort de la salle de réception et qui se précipite au fond du jardin, vers (entre autres) @Aislinn O'Reilly, @Éamonn McNamara, @Silas Salvatore, @Torben Rawne, @Sybille M. Dousmanis, @Célestine Beauchamp, @Vesper Mayham, @Aodha Ó'Súilleabháin, @Sinead Reed, @Romàn Falco, @Lyra Al Khayzuran, @Finn O'Meara. La panique s’amplifie instantanément à mesure que certains corps tombent probablement au sol. Maksim s’éloigne d’@Aksel Beliakov sans plus le regarder, pistolet dans une main, éclairs tombés du ciel et crépitant dorénavant au bout de ses doigts dans l’autre. Alors seulement, le premier éclair s’abat sur la fontaine où se trouvent @Aislinn O'Reilly et @Éamonn McNamara. Le tonnerre gronde et il ne s'arrêtera pas.
Résumé:
- Emmène @Aksel Beliakov au plus loin du petit Trianon jusqu'aux abords du jardin le temps de lui faire un garrot et inspecter les blessures plus en détail (en gueulant pendant ce temps ) - A récupéré le pistolet silencieux d'@Aksel Beliakov et s'apprête à se tirer avec lui avant que la foule en panique en provenance direct de la salle de réception se précipite dans les jardins. - Fait demi-tour en vue de se barrer mais au lieu de ça, il repose Aksel sur son muret et se détourne vers la foule, s'avance vers elle et commence à tirer sur tout ce qui bouge. Certaines cibles tombent au sol. - Continue de s'avancer alors que le tonnerre gronde au-dessus de leurs têtes et bientôt les éclairs s'échappent des nuages pour venir crépiter au bout de ses doigts. - Lance un éclair en direction d'@Aislinn O'Reilly et @Éamonn McNamara qui s'effondre sur la fontaine et en brise probablement un bout.
Le silence ne se fait pas mais qu’importe, tu prend un scalpel et l’enfonce brutalement sur le côté du dos de @torben rawne. Geste sec et précis. Pression retirée, poumons qui stoppent leur affaissement. Romàn qui souffle légèrement et…. @Aislinn O'Reilly qui disparait au même moment « Bordel… ». Tu comprends rien Romàn, ça vrille dans tous les sens, autour, en toi, partout. La tête qui a du mal a se focaliser, mais ton instinct de médecin qui prend les devant.
Okey pression retirée, maintenant il faut straper pour arrêter l’hémorragie rapidement et appeler les flics et les ambulances. Surtout les flics bordel ! Tu attrapes une grosse compresse, déchire le plastique avec les dents et la place sur la plaie suintante dans le dos. Recouvrir le trou, une main qui tient la gaze, l’autre qui chope le sparadraps et… BORDEL MAIS ELLE FAIT QUOI ! @Aislinn O'Reilly qui attrape tes ciseaux d’un geste brutal et se met à….
C’est quoi ce merdier. Romàn qui la suit des yeux, la bouche ouverte. Roman qui voit l’acte barbare de la rousse. Romàn qui explose à l'intérieur. Pallas qui s'éveille sous l'appel de la guerre naissante.
Concentre toi, sauver le mec et aller choper la rousse après. Sparadrap découpé des dents, positionné sur la gaze. Vérifier, okey ça tient @torben rawne a quelques minutes de répit. Et se lever. L’homme et le Titan. Yeux dardés sur le corps de la brune (@Sybille M. Dousmanis) qui vient de se faire taillader le dos par @Aislinn O'Reilly . La rousse qui a disparu, que tu as perdu du regard. Tu hésites deux secondes Romàn, la brunette dont un homme s'approche (@Augustin Esposito) ou chercher la rouquine pour l'engueuler. Les doigts qui se referment, qui tremblent.
Le médecin crie en toi, le médecin….
BANG BANG !!
Le titan crie en toi.
Arme à feu qui tire vers la droite, les corps qui tombent, tu connais ce son, tu connais cette scène. La guerre est en toi, brûle en toi. Un éclair qui débarque de tu-ne-sais-où et qui fend sur la fontaine au loin. Tu ne réfléchis plus, y’a la rage qui gronde dans ton poitrail, tes poings qui se dardent et ton regard qui vrille sur le tireur (@Maksim Fraser).
Le médecin n'est plus. Le titan se réveille en toi. Et tu n’hésites pas.
Tu cours vers la cible, tu t’en balances complètement du reste, de la rouquine, de la brune, de tout ce bordel. La guerre explose en toi, l’humain n’est plus là, y’a que l’appel du champ de bataille qui te somme de stopper le massacre. Ils n’ont pas voulu se taire, tant pis pour eux, t’as d’autres moyens de les foutre à terre.
Cinq secondes qu’il te faut pour débarquer sur le côté du blond (@Maksim Fraser), agripper sa poigne pour arrêter l’arme (des études dans l’armée, clairement c’est pas un gringalet qui va t’apprendre à gérer un flingue) et la briser en de mini éclats de métal. De l’autre main, tu le repousses brutalement, de la seule force que tu connais depuis quelques temps. Le Titan a parlé et le blond qui vole dans le ciel, pour retrouvez ses éclairs.
Car t’as pas rêvé Romàn, sa main crépitait. Enfin, plus maintenant.
T’as les yeux qui bûlent Roman, d'un feu divin, le souffle vrillé, les tympans exposés et la peur qui ronge ta tête à mesure que quelque chose en toi rugit. Jamais tu ne t’es senti aussi vivant. Jamais tu ne t’es senti aussi utile.
Tu comprends rien, mais t'es un guerrier. Un militaire. Et les guerres, tu les connais. T'as même explosé pour l'une d'entre elle.
Spoiler:
- Romàn soigne Torben comme il le peut mais Aislinn l'abandonne. Il assiste a l'agression de Sybille mais continue de sauver celui qui craint le plus (Torben en l'occurence) - A mesure que le bruit augmente autour, Romàn perd le contrôle et Pallas s'éveille en lui. Il ne contrôle rien et sait juste qu'il doit finir de sauver Torben. :calin:
- Torben est stabilisé, il se lève et hésite entre Sybille a sauver (mais @augustin esposito s'en approche) et trouver la rouquine mais le bruit des balles fait exploser en lui l'éclat divin.
- Il voit @Maksim Fraser tirer, court et arrive sur son côté. Il chope l'arme (technique de l'armée), la détruit d'une poignée titanesque et repousse brutalement le blond avec sa force. Maksim vole, loin, très loin .promis tu es en vie petit chat, juste des bosses (et peut etre un trauma )
- Son Hybris retentit en lui brutalement, il a peur, il est paumé, mais l'adrénaline continue de faire effet. Il vibre de tout son être, prêt à exploser.
Tout était déjà parti en sucette, mais là c'est pire. @Sybille M. Dousmanis lui demande de partir, elle s'éloigne, elle lui échappe. Pas moyen que je te laisse. Elle retourne dans la folie, et il tente de la suivre, en vain. Sa jambe lui fait mal mais c'est encore supportable et l'adrénaline lui donne le boost dont il a besoin, seulement Sybille va trop vite. Il y a de plus en plus de monde dehors, ça dégénère dans tous les coins. Un coup de feu résonne, ça crie. Il se fait bousculer, perd Sybille des yeux. La panique est générale maintenant, il appelle son amie, son flingue dans la main. Il entend un cri qu'il reconnaît, qui glace son sang, remplit son cœur d'effroi et de rage.
Et puis la foudre tombe, déchire le ciel. Augustin sursaute, recule par réflexe. Alcide ? Non, pas après le Trianon… Sybille. Les gens s'écartent, et il la voit là, allongée sur le sol, le dos plein de sang. Non. La peur et la rage envahissent son cœur, il lève les yeux mais aucune trace de coupable. Il la prend dans ses bras, ses mains tremblent mais il sait ce qu'il lui reste à faire. Le chaos environnant s'efface, il ferme les yeux, concentre ses dernières ressources. Ils disparaissent.
L'atterrissage est lourd, le parquet de sa chambre lui paraît trop dur, trop froid. Il ne lâche pas Sybille, s'agrippe à ses vêtements avec ses dernières forces. Il voudrait la hisser sur le lit, mais s'écroule sur le sol, trahi par ses jambes qui le lâchent. Le monde s'efface sous ses yeux, tout devient noir.
Spoiler:
Augustin est dans le mal, mais voir Sybille blessée c'est trop. Il les téléporte tous les deux chez lui.
Il ne comprend plus grand chose. Mendes est mort, Chaos n'est plus, les jardins se sont transformés en arène. Le mur de ronces ne cède pas sous ses coups. Pourtant, il y a bien des gens derrière. Alcide ignore ce qu'il se trame ce soir, pourquoi l'espace vert est ravagé et les statues arrachées de leur socle. Même pas des imitations, des pièces originales importées d'Italie pour Eden Manor. De pures merveilles qu'on bousille sans raison apparente.
Finalement, après beaucoup de remue-ménage et de cris, des formes humaines apparaissent, il en reconnaît certaines. O'Reilly. On l'a invitée et voilà le résultat ! Pas le temps pour produire mais toujours pour détruire. Y a aussi la danseuse d'ombres. Elles écument et leurs robes sont déchirées. Mais leurs yeux sont fous. Dans le tumulte, il entend une brune (Sybille) crier à Lyra un truc absurde. Quitter les lieux avec elle ? Lui ?
Il a envie de rire mais quelque chose arrache un pan de son… pantalon. La balle de @Célestine Beauchamp traverse son mollet gauche et vient s'écraser plus loin. Tirée sur son profil, il n'avait pas envisagé qu'on le vise. La balle ne s'est pas logée dans sa chair mais c'est suffisant pour qu'il perde appui. Il s'accroche à la canne pour reposer le membre en feu. Seize ans sous le drapeau pour ça.
Les yeux fermés et la douleur-fureur figée sur le visage, Alcide s'écarte de la mêlée, des auras aveuglants. Avec précaution et discrétion, du moins c'est ce qu'il espère. Il trouve un coin des jardins sans fin pour souffler et rager, sans un regard pour le reste des invités.
Résumé:
• Il arrête de frapper la barrière de ronces et reconnaît du monde. La balle de Célestine traverse un de ses mollets et il a mal. Alcide se met à l'écart.
There's a maniac out in front of me. Got an angel on my shoulder, and Mestopheles but mama raised me good, mama raised me right. Mama said, "Do what you want, say prayers at night,"And I'm saying them, 'cause I'm so devout. 'Til the love runs out, 'til the love runs out, yeah.
Les coups de feu rythment l’éveil des paupières devenues trop lourdes pour être maintenues ouvertes. La douleur devient le froid, un froid glacial. La main brisée à la merci d’un talon (de @trinidad vivas) trempe dans l’eau de la fontaine, et à nouveau, alors les pensées s’égarent, le corps, lui est inerte. Lourd, il écrase la personne qui relève le buste griffé et bleuté, par la glace et la chute. La voix est un mirage, provoqué par l’épuisement et la douleur. Je souris, ris presque amusé par la douce ironie d’espérances et autres espoirs insolents. La poudre parle encore et mes paupières s’entrouvrent. Dans cette folie, la douceur de la Belladone sur ma joue me surprend et je tousse. J’entrouvre les lippes, tente un mot sans y parvenir. Alors, à nouveau, je lui souris, ignorant s’il s’agissait d’un rêve ou de la réalité. Les dextres fraîchement brisées accrochent sa robe. Ne pars pas. Je lutte pour que la divine reste mais encore une fois, elle se dérobe et lâche le corps. C’est quoi ce bordel. Privé du contact avec mon élément, je sombre à nouveau. Les cris, les coups de feu, l’odeur de sang, tout m’échappe, tout comme la sensation de mes membres désormais engourdis. Quelque chose d’autre gronde (les éclairs de @maksim fraser). Je cille, et tout est flou. Je vois la Belladone tenir un objet, qu’elle chérit et qu’elle adore (@"aislinn o'reilly). Bien loin de lui ressembler, je cille à nouveau, sans que le reste du corps ne suive. Trop faible. Deuxième éclair de la soirée lancé, qui s’écrase sur la fontaine. Mais elle est là. Jusque là inerte, dans un râle puissant de douleur et de rage, au son du fracas, je parviens à parer les débris de mon corps déjà en piteux état. L’enveloppe corporelle amochée, les bandages de fortune s’arrachent dans le mouvement et dévoilent aux yeux de la divine la profondeur des plaies d’un cuir chevelu fendu. Il est hors de question que l’impératrice des efflorescences voit ses pétales perdre de sa splendeur. Qu’elle accueille mon ichor plutôt que le sien se déverse. Préservée, j’attrape sa main fine, entremêle nos doigts et capture enfin la bague pour la serrer. Puis le noir survient à l’apaisement, les lippes s’étirent, voleur chanceux d’avoir pu lui ravir ce que je pensais être un dernier instant.
Made by Neon Demon
résumé:
× la fontaine où ils se trouvent n'est pas celle de prométhée, c'en est une autre random × ned oscille entre la réalité et l'inconscience, y'a que les coups de feu qui arrivent à lui faire ouvrir les yeux × il pense que la présence de @aislinn o'reilly est un mirage × mais il se doute bien que y'a un truc qui tourne pas rond, sans en connaître ni la cause ou autre. × lors que l'éclair brise la fontaine, il parvient à rouler et à protéger aislinn en servant de paratonnerre/paradébris, histoire de bien finir de l'amocher × dans la manoeuvre, il a perdu les bandages prodigués par @alan g. kaneved, on peut presque voir son cerveau pour ceux qui doutaient de son existence × il sombre dans le coma en serrant la main de @aislinn o'reilly et sa bague de fiançailles (en pendentif autour de son cou). × ned est hors course, veuillez déposer un message après l'éclair sonore (vilains électriciens @maksim fraser et @alcide bellandi).
tenue et y'a plus de masque, et y'a plus de chemise et y'a plus tellement de vie.
J’ai le vague sentiment de tomber au sol. La sensation, je la connais. Ce n’est pas la première fois que je suis touché. Ce qui est plus étrange est le détachement que je ressens, qui me fait dire que la blessure n’est pas anodine. J’entends des voix autour de moi. J’essaie de garder les yeux ouverts mais je n’y arrive pas. Le noir s’alterne de blanc. Je navigue entre deux mondes, entre deux eaux. Et ce froid, si froid si intense, qui se renforce à chaque seconde. J’ai du sang plein la bouche. Mes yeux se ferment et s’entrouvrent. On me parle. Je crois. Difficile d’en être sûr. On dirait la voix de mon père, tiens. Je le revoyais, tout sourire, avant de partir pour l’Irak. « Hey mon grand, fais pas cette tête, je rentre pour Noel ». Tu parles Charles. Sa silhouette s’était effacée et n’était plus jamais reparue. Je me crispe de douleur, mais j’ai tellement de sang dans la bouche et dans la gorge qu’à part refermer les yeux je n’arrive à rien d’autre. Ca crie, ça gueule. J’ai l’impression qu’un enfoiré m’a posé une enclume dans la poitrine, sous les côtes. Je sens quelque chose d’encore plus froid que le reste me rentrer dans le flanc et je laisse une nouvelle coulée de sang m’inonder le coin des lèvres et le menton tout entier. On me palpe, on me bouge. Je ne fais que grogner de douleur et serrer les dents. Je ne reconnais pas la voix. Je tousse et encore un peu plus d’hémoglobine mais ça dégage ma gorge.
Du sang coule de mon nez, de mes deux narines. Je tousse encore, m’étouffe dans le sang.
| Ais… Aislinn ! |
J’ai vaguement le sentiment de peser moins lourd, d’être plus libre. Vaguement. Comme si j’étouffais moins. Je me sens couvert de froid. Je me sens plus faible que je ne l’ai jamais été, mais je suffoque un tout petit peu moins. L’homme n’est plus là. Des fleurs de sang éclatent dans mon champ de vision. J’aurais pu penser à ma vieille mère. A mon père disparu, encore. A mes amis ou à cette vie calme et pacifique que j’aurais pu avoir, à la femme de ma vie que je n’avais jamais rencontrée. J’aurais pu penser à tous ces rêves, à ce désir de justice, à ce besoin viscéral de m’ancrer dans le réel, de me racheter. Ma vue complétement trouble me laisse juste voir mes mains pleines de sang.
| A… Linn… |
Ma voix est sifflante. Etouffée. Noyée dans le sang qui continue de couler depuis ma bouche et mon nez. J’étouffe. Je peine. Je me noie. Mais mes bras se tendent péniblement vers l’avant. Mes doigts raclent la pelouse et la terre. Je me tire en avant en serrant les dents, dans la direction d’où émanent à nouveau des abîmes de noirceur, de corruption. Je la ressens à peine. Mes mains sont pleines de sang. Elles en sont couvertes. Je revois le gamin. J’entends résonner jusque dans mon diaphragme les déflagrations. Mes mains sont pleines de sang. Le gamin me sourit. Mon visage est strié de larmes de rage et d’impuissance, à cause du manque d’oxygène qui me force à tirer comme jamais sur des bras jadis puissants, qui maintenant tremblent et m’abandonnent. Je n’avais pas le droit de tout lâcher ; c’était mon lot. Je me hisse et je sème des gouttelettes écarlates sur les quelques centimètres sur lesquels je parviens à progresser. Je retombe, face contre terre. Mes doigts se crispent dans la terre, j’essaie de grappiller ce que je peux de distance, tant qu’il y a encore un peu d’air dans tout ce sang.
Spoiler:
- Torben utilise ses dernières forces préservées par Roman pour essayer de se rapprocher de sa mission mais il avance à la vitesse d’un escargot et sème de lui sur la mini-distance pourrie qu’il arrive à franchir.
Même si t’aurais voulu partir dans l’autre direction, t’es bien docile et tu laisses Anna te tirer vers les jardins. Alors que vos pieds foulent l’herbe, tu jettes un œil au manoir, les sourcils froncés et l’air désespéré : le bâtiment qui n’avait rien demandé est éventré de part et d’autre, là où se trouvaient habituellement des vitres de fenêtre. D’ailleurs, au moment où Iris avait vidé ses poumons et causé cette pénible explosion, si tu n’avais rien entendu à cause de ton illusion encore bien ancrée, la douleur d’un morceau de verre qui s’était logé dans ton avant-bras s’était bien fait sentir. Mais vu comment l’autre fille sur le plancher de la salle de bal était passée d’humaine à emmental, tu ne peux pas vraiment t’en plaindre. Sur ton visage, c’est l’irritation qui se lit. Tout t’emmerde et tu ne souhaites que partir au plus vite. C’était vraiment une mauvaise idée, cette soirée. Entre l’engueulade avec Iris, l’inondation de la salle qui avait trempé ton pantalon (rendant l’air de la nuit encore plus frais), la migraine qui pulse dans ton crâne – alimentée par l’adrénaline, tu te demandes vraiment ce qu’il peut y avoir de pire…
La réponse ne se fait pas attendre, même qu’elle s’offre toute à tes yeux lorsque ton attention lâche enfin le bâtiment abimé. Oh. Well. Ce qui était, au moment où tu parlais avec Iris, un beau jardin ressemble désormais à un champ de bataille. Ton pied écrase quelque chose qui jure avec le terrain jusqu’alors plutôt plat ; tu vérifies furtivement que ce ne soit pas un truc déprimant, genre un bras égaré, mais t’es soulagé de voir qu’il ne s’agit que d’une ronce. C’est presque rassurant, cette végétation épineuse entre les cris et les mouvements qui te tombent sur les nerfs et l’odeur du sang qui te lève le cœur. Mais tu sourcilles tout de même : tu connais une personne bien précise qui peut produire ces plantes à volonté. Soudainement, tu crains que quelque chose de grave lui soit arrivé, entre l’écho des tonnerres et celui des coups de feu, alors tu la cherches du regard, mais tu ne la vois pas. La puissance de tes illusions a momentanément grugé ta vision qui discernes mal les formes dans l’obscurité, si ce n’est que celle d’une statue au bout de sa vie. « Seigneur… », marmonnes-tu en prenant conscience de l’ampleur des dégâts.
Rapidement, grâce à Anna, vous trouvez @Aislinn O'Reilly dans un sale état, accompagnée d’un @Éamonn McNamara qui semble peu réceptif, peut-être mort ou comateux, tu ne sais pas trop. Ton cerveau, lui, prend un moment avant de réagir. En fait, il ne le fait qu’au moment où Anna t’embrasse avant de partir rejoindre tu-ne-sais-trop qui. La question sur l’identité du mystérieux homme quitte rapidement ta tête quand tu finis par réaliser l’état des deux, surtout de McNamara, et que tu recules d’un pas, laissant un « oh shit » s’échapper d’entre tes lèvres. La nausée te frappe. L’adrénaline remonte dans tes veines, se mélange à ta migraine que tu ne sens presque plus. Tu t’accroupis à leurs côtés. « Aislinn ? Tu m’entends ? » T'aurais dû rester à la maison...
(c) DΛNDELION
Spoiler:
- Arrive avec @Annalisa Fjalarsdottir dans les jardins. L'air pas très content d'être là et relativement confus. - Ils trouvent @Aislinn O'Reilly et son homme de compagnie. Clarence panique et tente de communiquer avec la rousse, prouvant encore une fois son inutilité relative. :v - Trop concentré sur Ais, il ne remarque pas @Torben Rawne.
Il tire, sans réfléchir et sans raison apparente. Il tire, quitte à utiliser toutes les balles, on le pousse à faire ça. Cette même force invisible qui l’avait fait perdre le contrôle bien des minutes plus tôt. Il tire sur la foule en panique et qui cavale dans les jardins. L’éclair qui s’abat sur la fontaine la brise par endroit mais elle demeure encore plus ou moins intact et il ne s’attarde que peu sur l’état d’@Aislinn O'Reilly et @Éamonn McNamara, déjà occupé à regarder ailleurs, telle une machine. L’attaque de @Romàn Falco sur son côté gauche n’a pas le temps d’être interceptée, doigts qui se posent sur l’arme, regard noir et sombre qui se pose alors sur le titan. Maksim tente de lutter mais le silencieux part en morceau entre ses doigts. Il ne cherche pas à les retenir, ignorant si elle contient de l’aluminium ou non puisqu’il ne s’agit pas de son arme. La main libre crépite mais n’a le temps de rien, force surhumaine le poussant violemment et plus fort qu’il ne l’aurait pensé. Ainsi donc projeté, il disparait de leur champ de vision jusqu’au bout du jardin, traverse les buissons qui écorchent sa peau par endroit, pour venir s’encastrer dans le flanc d’une voiture stationnée là. Le choc est violent, lui coupe le souffle et le sonne pendant de plusieurs secondes, immobile dans la carrosserie. Il lui faut bien plusieurs secondes supplémentaires pour parvenir à s’en extirper et porter une main à son flanc droit. Il presse la peau à travers le tissu et grimace. Côtes cassées, probablement, mais la force invisible ne lui laisse pas l’occasion de prendre de gants ni même de s’apitoyer sur son sort. Il doit tuer et le tonnerre, s’il s’est calmé un instant malgré les épais nuages, se remet à gronder synonyme à son humeur désastreuse. La douleur s’immisce en son sein tel un courant électrique, le novum voudrait grogner, pester, mais il ne peut rien, juste se remettre à avancer en clopinant légèrement. Il franchit le trou laissé par sa propre personne et retourne dans les jardins, met le temps qu’il faut pour y revenir, passe devant @Aksel Beliakov toujours sur son muret sans réellement le voir, silhouette sans arme et à la seule force de ses poings ainsi que des quelques éclairs à puiser dans le ciel. Les traits fermés, visage aux coupures carmines, il cherche @Romàn Falco des yeux, ennemi devenu numéro un car trop dangereux pour ce qu’il a à faire. Maksim sait qu’il s’épuise déjà lentement, contrepartie de sa capacité mais il n’en a cure, il ira jusqu’au bout, jusqu’à ne plus pouvoir. Alors ses doigts se remettent à crépiter et avant que le titan ne se précipite à nouveau, le novum appelle un éclair qu’il lui lance directement sur lui, visant l’abdomen dans le but de le foudroyer, au pire s’il a mal visé, ça atteindra probablement sa joue avant d’aller s’échouer dans la foule.
Résumé:
APPROBATION DU STAFF - Tire dans la foule qui continue d'affluer dans les jardins avant que @Romàn Falco ne se jette sur lui pour réduire son arme en morceaux. - Suite à la force titanesque de @Romàn Falco, Maksim est projeté loin, jusqu'au bout du jardin où il traverse les épais buisson avant que sa course ne soit arrêtée par une voiture stationnée. Il laisse sa marque dans la carrosserie dont il s'extirpe plusieurs secondes plus tard, côtes cassées, coupures au visage et probablement bien d'autres bleus conséquents, tête sonnée. - Est poussé par une force invisible à se relever malgré tout et revient dans les jardins en sens inverse de sa course en vol plané. - Retrouve la silhouette de @Romàn Falco et lui envoie un éclair qui touchera soit l'abdomen et s'arrêtera là (le projetant ou pas sur la foule derrière), soit la joue avant de filer sur la foule dans sa course.
Eclairs utilisés : 3 Faculté complémentaire de Maksim (au besoin) : Instinct Prédateur - capacité à anticiper les coups ou faiblesses d'un adversaire. Le contrecoup de cette faculté complémentaire ? A trop en user il peut être amené à faire des erreurs, à trop se croire un tantinet invincible.