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Les malheurs d'Askja (Alcide & Annalisa)

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Les malheurs d'Askja (Alcide & Annalisa) - Mer 1 Aoû - 22:05


Les malheurs d'Askja
Alcide & Annalisa

Elle boude, Askja, elle sait qu'elle a fait une bêtise et maintenant elle se sent gênée parce que quelqu'un qu'elle connaît pas va venir à la maison. Anna l'observe du coin de l’œil, pendant qu'elle met du sucre glace sur les cookies qu'elles ont fait ensemble. Askja est une petite fille très extravertie, qui a la causette facile, mais Anna essaye aussi de lui apprendre que parfois il vaut mieux se taire, surtout quand elle ne voit pas à qui elle parle, elle aurait pu envoyer ces messages à des personnes avec qui Anna n'aurait pas souhaité faire affaire – Ça aurait pu être grave, très grave. Heureusement elle s'entendait visiblement plutôt bien avec Alcide et ce dernier avait été plus que compréhensif ; même s'il avait tenté de soutirer des informations à sa fille concernant Sveinn et qu'elle lui avait exposé ses soucis de santé récent - qui ne s'étaient pas arrêtés d'ailleurs, elle se sentait enfler de jours en jours. C'était d'ailleurs le sujet qui l'inquiétait le plus ; parce qu'Alcide lui a accordé son attention si elle a besoin de lui un jour et en échange elle continuait de se taire au sujet de son fils. Qu'est ce que ça changerait s'il le savait ? Est ce qu'il se retournerait contre elle ? Est ce qu'il enlèverait son enfant ? La jeune mère soupire, interpellée ensuite par le fameux Sveinn qui se rapproche trop du four encore chaud à son goût. C'est le moment parfait pour faire un méchoui de bébé. La mère le suit de près, il marche, s'accroche au four et sent que c'est chaud, observe ensuite sa mère, surpris, si quelque chose avait été en cuisson il se serait brûlé. « Je te l'ai déjà dit en plus Sveinn, Non, pas le four! » Il grimace, il boude lui aussi, quelle joyeuse compagnie ! Anna gardait quand même le moral, plutôt contente de pouvoir inviter Alcide et ne plus avoir autant peur de lui qu'auparavant.

L'éducation des enfants, c'est un sport, un véritable sport olympique et elle n'a pas la prétention de dire qu'elle est la meilleure dans le domaine mais ses enfants sont plutôt sages, plutôt gentils alors elle se dit que c'est plutôt réussi – du moins tant que ses pré-ados ne lui donnent pas plus de fil à retordre que son petite de cinq ans et le dernier.  Elle le prend entre ses bras malgré son mal de dos, malgré ses vertiges, lui fait des bisous qui lui arrachent des rires. «  Montre les mains? » Il les montre, avec un large sourire, il comprend de mieux en mieux quand on lui parle même s'il n'est pas capable de construire des phrases. Un bisous magique dans chaque paume, et elle le laisse à l'aventure, marcher avec ses nouvelles petites baskets que Clarence lui a achetées. Il pousse un petit cri et va embêter son grand frère. « On est obligé de dire bonjour? » Anna fronce les sourcils et observe son fils ainé, Cyrus devient de plus en plus asocial et elle ne sait pas d'où il tient cela, elle ne connaît pas suffisamment son père pour en juger, mais il lui ressemble déjà beaucoup trop physiquement. « Ça te prendra deux secondes Cyrus, n'exagère pas, on dirait qu'on te demande de changer les couches de Sveinn! » Il râle, la sonnerie retentit et Cyrus décide d'y aller – comme ça c'est fait – Il attrape Sveinn qui essaye de le suivre en le prenant dans ses bras et va ouvrir à Alcide.

« Allez viens Askja on va dire bonjour à ton ami » Plaisante Anna en passant ses doigts dans les boucles rousses de sa fille cadette «  Mais mamaaaaaaan c'est pas drôle!! » Elle rit de plus belle, prend la main de sa petite qui tire une grimace. Cyrus est déjà en train d'ouvrir la porte à Alcide, il lui dit bonjour et refile Sveinn à sa mère avant de filer dans sa chambre. « Entre vas y! » Annalisa ouvre un peu plus l'embrasure, Askja est à ses côtés soudainement timide et se rend vraiment compte de ce qu'elle a fait. Rien de vraiment grave, mais au moins maintenant elle qu'en sms elle ne discute pas avec des copains de classe. « Bonjour. Je m'appelle Askja. » Elle se tripote les cheveux, se balance, mal à l'aise, elle espère que le monsieur ne va pas la gronder.

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Les malheurs d'Askja (Alcide & Annalisa) - Ven 3 Aoû - 16:49


les malheurs d'askja

Le smartphone (ou plutôt dumbphone) en main, Alcide quitte Little Italy. A bord de sa voiture, il se prend pour le roi d’Arcadia. C’est dimanche, les gens sortent moins. Le don grille les feux rouges comme s’il s’agissait d’un défi ou d’une après-midi bbq. Annalisa n’aimerait pas ça, si elle se trouvait à la place du mort. Mais puisqu’elle n’est pas là, il laisse libre court à sa folie de la vitesse. C’est loin d’être une attitude correcte, elle lui a déjà valu quelques accidents. Et ça a tué des gens… Il s’en souvient bien, du choc des bagnoles, des corps inertes. C’était pas beau à voir mais le couple était de la Bravta alors… c’était moins grave.

Une fois parvenu dans les beaux quartiers d’Elysium Heights, il fait gaffe aux feux de circulation. Manquerait plus d’écraser le gosse numéro quatre d’Annalisa… Il trouve rapidement une place où garer le bolide et paie le parcmètre comme un citoyen modèle. L’adresse est facile à débusquer, et il se présente à la porte d’entrée. Sous le bras, un paquet bien emballé par ses soins. Il ne sait pas s’il joue un rôle ou s’il est son propre personnage mais… ça lui plaît.

Il sonne et ce n’est pas le charmant visage qui l’accueille. C’est… un adolescent qui semble réticent à ouvrir la porte en grand. Les yeux très bleus et la tignasse bien noire. Clairement pas le combo préféré d’Alcide. Tandis qu’il fronce les sourcils, il remarque le petit que l’ado porte dans ses bras. Il a un petit air familier, dégourdi et toujours suspect. Bonjour et au revoir, l’ado bizarre se décharge du bébé. Et c’est enfin Anna qui débarque, accompagnée d’une vision miniature d’elle-même. « Entre vas y! » Alors il obtempère tout en observant la petite fille qui affiche une moue timide, peut-être honteuse, peut-être impressionnée. (Il préfèrerait la troisième option. Pour son ego, toujours son sale ego.) « Bonjour. Je m'appelle Askja. Il lui offre un vrai sourire. Bonjour toi. Je crois que j’avais deviné... Lole ! » En insistant bien sur le E de fin. Puis il fait une bise rapide à la maman de la bavarde.

Alcide entre et se met à l’aise, pose le paquet sur la table du salon. Passant une main sur sa nuque, il observe les lieux. C’est plutôt cosy. Et ça sent bon le petit plat. Chez lui, ça ne sent pas comme ça parce qu'il ne cuisine pas. Pas le temps et encore moins le talent.

« Je ne connais pas les dates d'anniversaire de tout le monde... alors j’ai apporté un petit quelque chose. Regardant Askja, il se dit que son cadeau tombe un peu l’eau. Quoique. Il pourrait plaire à l'ado et Sveinn... oh, il pourrait s’étouffer avec les dés. Tragédie domestique mais très ludique. Sur le ton de la blague, il demande à la petite ; Tu t’y connais en immobilier ? Si non, je t’apprendrai. »



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Les malheurs d'Askja (Alcide & Annalisa) - Ven 3 Aoû - 21:42


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Alcide & Annalisa

Alcide est là, souriant , visiblement content d'être venu. Anna espère que cela va durer, que leurs conversations toujours les amènera a demeurer toujours plus amis, alliés. Elle remarque vite le paquet, attendrie parce qu'elle comprend qu'il a acheté un petit quelque chose pour sa famille. Encore une fois, elle le voit comme un homme bien, pas comme le Don de la Camorra,  juste un type qui vient et qui a envie de faire plaisir à tout le monde. C'est agréable, la jeune mère lui adresse alors un joli sourire, le regard brillant. Mais Askja fronce les sourcils quand il lui parle, elle n'a sans doute jamais entendu le mot « immobilier » avant qu'Alcide le prononce et cela fait sourire Annalisa. Elle observe sa mère, demande la permission d'un regard et elle acquiesce, elle ouvre le paquet et Sveinn dans ses bras gigote, râle, il veut déchirer du papier lui aussi alors Anna le met debout sur une chaise pour qu'il soit à hauteur, le tien à la taille pour qu'il ne tombe pas et le laisse tirer sur le papier. « Il en faut peu pour le contenter lui! » Gisla, puis, Fafnir se ramène aussi avec ses petites figurines de super héros entre les mains, interpellé par le bruit, il observe Alcide, curieux puis regarde le jeu se découvrir sous le papier. Gisla dit bonjour, poliment, toujours avec un sourire plein de charme. Askja reconnaît le Monopoly mais version Italie, elle ne connaît pas, les enfants disent merci et comme elle leur a appris ils viennent tous lui faire un bisou sur la joue les un après les autres. Sveinn qui sait marcher y va aussi, colle sa bouche sur la joue d'Alcide et Annalisa se pince doucement les lèvres. Il lui ressemble Sveinn, cela se voit, elle se demande si lui aussi le remarque en ayant loisir d'observer le petit. « Merci Alcide c'est gentil ! On en a jamais assez ici des jeux de société, ils me perdent toutes les pièces à chaque fois » Elle soupire dans un rire, les enfants ouvrent la boite pour observer les pièces à jouer, les cartes. Ça fera réviser l'italien à Cyrus au moins. « On va tout mettre dans tes pochettes sinon dans une semaine je vais vous entendre vous chamailler parce qu'il en manque la moitié » Annonce t-elle à ses enfants tout en reprenant la pièce en forme de pizza de la main de Sveinn qui avait tenté de la manger. Ils acquiescent,  rangent tout calmement et suivent leur grande sœur pour aller faire comme maman a dit.

Le silence revient, Annalisa propose à Alcide de s'asseoir sur le canapé, où sur la petite table sont disposé des cookies et des boissons. « Askja a fait les gâteaux pour te demander pardon, c'est elle qui a eu l'idée, c'est elle qui les a fait ! » Elle lui sert à boire, puis elle se cale dans le divan en soupirant longuement, quel bonheur pour le dos. Sveinn s'assoit entre eux, descend du canapé, va chercher ses jouets, remonte et les tend à Alcide pendant qu'il parle ; il doit les lui tenir ou les lui rendre quand il change de petit cheval qu'il fait galoper sur le bord du canapé. « Heureusement que c'était toi d'ailleurs  et qu'on s'entend bien, j'ose pas imaginer si elle avait écrit à une personne a qui il y a des choses que je n'ai rien envie de dire de ma vie privé » Comme Aksel, si elle avait parlé de Clarence, comme son frère divin, si elle avait tenu cette même conversation ou encore une fois de Clarence, d'Aislinn. Alcide était jusque là plus ou moins au courant qu'elle et la Bratva ce n'est pas l'amour fou ces temps-ci, elle lui a dit au bal, ils se sont dit des choses qu'elle n'avait jamais pensé un jour entendre de sa bouche. Elle prie pour que ce soit vrai, qu'Alcide soit honnête, qu'il ne joue pas dans l'unique but de savoir si oui ou non il est le père d'un gamin qui grandi chez l'ennemi. Annalisa se sert en cookies, il y en a a foison et cela est un véritable bonheur, car elle mange pour quatre ces temps ci. «  Prends en, je vais tout manger sinon »

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Les malheurs d'Askja (Alcide & Annalisa) - Ven 3 Aoû - 23:24


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Askja n’a pas l’air très réceptive au mot “immobilier”, ce qu’Alcide comprend moyennement. Quiconque sait envoyer des SMS devrait en connaître la définition… non ? En tout cas, ça ravit les autres enfants, débarqués d’il ne sait où. Un p’tit gars aux mains occupées par des justiciers et une fille qu’on pourrait confondre avec miss Texto. Ne sachant pas qui est Cyrus ou Fafnir (ou Paul, peut-être qu’on a invité Paul), Alcide se tait et s’efforce de sourire quand il se fait juger par les jeunes regards. Faudrait pas qu’un d’entre eux se mette à brailler “Maman ! Il fait peur le monsieur !”.

L’emballage est rapidement mis hors combat et la boîte est révélée aux yeux des quatre enfants. « J’ai trouvé ça près de chez moi, la boutique réédite tout ce qui se fait et l’adapte à la culture italienne. J’hésitais avec un Risk mais le Monopoly, ça forge au business. Puis, remarquant que les gamins sont en train de farfouiller dans la boîte, que Sveinn grignote le papier, et qu’Annalisa les observe sans rien faire, il ajoute, plus bas. J’avais prévu une bouteille sympa mais boire à 17H ferait de nous des alcooliques, pas vrai ? Alors je te la ramènerai une prochaine fois… » Pas le temps de penser à cette fameuse prochaine entrevue, car les enfants viennent le remercier poliment. Surtout Sveinn, qui débarque sur ses deux jambes, à la grande surprise d’Alcide. Il ne l’avait vu que bouclé dans une poussette ou dans les bras de sa mère. Mais y a rien d’attendri dans les yeux du don. Y aurait peut-être une lueur de rire si le petit avait trébuché sur son second pied.

Les enfants filent comme ils sont arrivés (comme des comètes) et Anna profite de l’accalmie pour se poser dans le salon. « Askja a fait les gâteaux pour te demander pardon, c'est elle qui a eu l'idée, c'est elle qui les a fait ! » Alcide pratique une politique bien à lui, à laquelle il a rarement fait écart. Celle de refuser toute nourriture cuisinée par des enfants. Une pomme, ça peut passer, bien sûr. Mais des cookies, dont on triture la pâte, elle-même artisanale… C’est prendre de sacrés risques. On ne sait jamais ce qu’un gamin peut fourrer dans ses pâtisseries ; car après tout, certains cachent des cailloux dans leurs boules de neige. Il faut rester sur ses gardes. Mais comme la petiote n’a sûrement pas cuisiné sans surveillance, il accepte d’en goûter un, malgré sa couleur suspecte.

« Che ne suis pas très chucré mais… ch’est pas mal… commente-t-il. Achkja est toute pardonnée. » Pendant que le petit se sert de lui comme d’un porte-manteaux pour figurines, il écoute Anna exprimer son soulagement. C’est clair qu’Askja a bien choisi le contact avec qui papoter. Mauvais numéro et au revoir tout le monde. Elle n’est pas précise quant au sujet-danger et il décide de ne pas la cuisiner trop vite. C’est normal de ne pas tout confier. Ça viendra sûrement naturellement. Ecoutant son conseil, il pioche deux gâteaux et en craque un morceau pour le petit.

« Il vaudrait peut-être mieux ne pas mêler tes enfants à tes affaires d’adulte, suggère-t-il en observant Sveinn à la conquête du sofa. C’est facile à dire, c’est vrai. Il n’a pas idée de ce que signifie vivre avec six enfants dans son périmètre. Quelle trop d’idée, en même temps ! Il ne se risque qu’à une question à choix multiples. C’est en rapport avec ta santé ou à cause de cette histoire de fréquentations ? »



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Les malheurs d'Askja (Alcide & Annalisa) - Sam 4 Aoû - 9:32


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Alcide & Annalisa


Alcide apprécie les gâteaux, Askja sera sans doute heureuse de le savoir. L'endroit est de nouveau calme, mais l'on entend dans une pièce plus loin les enfants qui discutent un peu fort et qui recommencent à jouer. Gisla les surveille, alors ça va pour le moment. Sveinn est avec eux alors elle le surveille, qu'il reste là surtout. Alice lui donne un morceau de cookie entre deux questions à propos des récents événements et des messages qu'ils se sont envoyé, Anna lui demande qu'est ce qu'on dit à Sveinn, parce qu'elle commence à lui apprendre la politesse puisqu'il sait prononcer quelques mots « On dit merci Sveinn, merci! » Sveinn tourne la tête vers Alcide, parfois il est trop fainéant pour parler surtout quand il a le la bouffe entre les mains. Mais visiblement il est aujourd'hui décidé à faire un effort. « Ci! » Fait il avant de croquer dedans.

La discussion reprend

« Ma santé ? Non pas ça, si c'est par rapport avec ce qu'a dit Askja c'est vrai que je suis un peu fatiguée ces derniers temps mais je vais bien! » Elle échappe un rire, repensant effectivement à ces quelques nausées qu'elle a eues, ces douleurs dont elle s'est plaint, et les autres faits qui en vérité lui laissent penser à une grossesse vu comment elle a exposé cela à Alcide. Mais Analisa sait que c'est une fatigue qui arrive surtout en ayant six enfants a charge seule depuis trois ans. Elle reprend un cookie puis fronce les sourcils. Une grossesse ? Non... ? Elle pense se pencher un peu plus sur la question, quand elle aura le temps, parce qu'elle est convaincue que ce n'est pas ça. « C'est par rapport à mes fréquentations surtout, imagine elle envoie un message qui s'avère être un type de la Bratva en disant bonjour je me suis fait un nouvel ami il s'appelle Alcide Bellandi il est venu à la maison » Non seulement on la tue, mais on la ressuscite pour la retuer. Ou alors on l'enferme dans un endroit où elle passera le reste de sa vie à remplir son devoir premier : faire des enfants pour la Bratva. Anna laisse échapper un rire, un peu nerveux, mais un rire face au comique de la situation tout de même ; un monde détruit à cause de l'innocence d'un enfant . On aura tout vu.

Sveinn se met debout sur le canapé, grignote son morceau de cookie offert par Alcide. Comme d'habitude quand il n'est pas le centre de l'attention, il fait tout pour se faire remarquer. Il se rassied, sur les genoux d'Alcide parce que c'est un gentil monsieur qui lui a donné un gâteau. Et puis il regarde sa mère et lui tend le cookie pour le lui montrer « Mama » Elle lui adresse un sourire et lui montre aussi son cookie, il éclate de rire et montre son cookie à Alcide. «  Tu me dis si tu veux que je le reprenne, si il te gêne » La jeune femme se demande à quoi il pense en voyant le petit, elle le laisse l'approcher, elle craint bien moins qu'au jour où elle a recroisé Alcide qu'il ne tente de l'étrangler ou le tuer. Anna soupire doucement, puis elle sourit « C'est pour ça que je ne suis pas trop dans les petits mouchoirs de la Bratva, ils doutent de mon allégeance, on m'a demandé de recruter, mais moi tout ce dont j'ai envie c'est de vivre une vie normale, élever mes enfants. Je me sens un peu prise au piège » Elle réalise à qui elle dit cela, elle n'a pas peur, elle veut lui faire confiance, elle veut qu'ils restent alliés. « Il faut que je fasse attention, s'ils voient que je paresse à faire ce qu'ils m'ont demandé, ça va être pire qu'un avertissement. »

C'est tout à fait possible qu'on lui enlève son plus grand notamment pour le faire bosser, quatorze ans, c'est pas trop jeune pour eux.  Il peut faire de l’espionnage, dealer, voler, puisqu'il est encore assez fin pour se faufiler partout. Ou alors c'est sur Sveinn que se tournera l'attention, puisque le géniteur est douteux. Elle ne sait pas ce à quoi pourrait penser Oksana ou les autres grands du clan, mais elle se méfie, beaucoup.  « Si un jour je ne réponds plus, c'est qu'ils m'ont attrapée ou que je suis partie » Elle évoque subtilement son envie de quitter le groupe, ignore si c'est trop dit ; tant pis.

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Les malheurs d'Askja (Alcide & Annalisa) - Mer 22 Aoû - 15:24


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Le petit homme braille un remerciement à mi-syllabe. Secrètement, Alcide se demande s’il est capable de mâcher des aliments aussi consistants. Et si… Sveinn s’étranglait ?

Le rire d’Anna étouffe la pensée drastique d’Alcide. Elle le rassure quant à sa santé mais il se demande si la petite n’a pas raison, au fond. Les gamins de cet âge sont des créatures insouciantes. S’inquiéter pour autrui, c’est rarement leur trip. Et les parents à la tête trop occupée ont tendance à s’oublier. Exception faite pour lui. C’est pas en ayant Vito qu’il a cessé de vivre. Au contraire, ça l’a poussé à ne pas s’embourber dans un quotidien fait de couches et de bavoirs.

Panorama de vie peut-être plus reluisant que celui d’un gangster. C’est vrai. Et à regarder Anna, de loin comme de près, dans son habitat naturel, on ne dirait pas qu’elle est affilée à une mafia. Une femme comme elle n’a rien à faire dans une organisation comme la Bravta. A cette pensée, le coeur d’Alcide se barde de barbelés. « Oui, ce ne serait pas malin… S’il était à l’origine de la fin d’Anna, il s’en voudrait. Ce sentiment n’a pas lieu d’être et il le sait. Il ne le comprend pas vraiment, parce ce que ça n’a rien à voir avec de l’amour ou de la pitié. Il a très bien connu le premier et déteste la seconde. J’aurais mieux fait de ne pas répondre. » L’excuse est dissimulée sous le ton du constat.

Le bonhomme finalement debout, la bouche pleine, choisit finalement d’atterrir sur les cuisses d’Alcide. Sa bouche - non, son visage - se tord de surprise. Ses paupières oublient de cligner. C’est comme avoir un chat sur soi. On n’ose pas le chasser même si on en a assez. Sveinn se bidonne en montrant son gâteau plein de bave mais Alcide ne parvient pas à lui rendre son rire. Il est soucieux. « Atta… attation… » Le langage bébé, c’est pas son truc. Anna est prête à reprendre le petit clown mais Alcide lui fait signe que non, ça ira. La preuve, il tend ses cuisses et les remue pour secouer Sveinn qui gazouille toujours.

« Toi, une mère de famille, tu dois recruter pour ces barbares ? Ça lui échappe. Ils sont fous ces soviets. » Il attrape un cookie et le mâche, les yeux furieux rivés sur le récipient innocent.

« Je saisis… je connais ce genre d’avertissement. Il te faudra du courage si tu veux t’en soustraire… Et de l’aide, je peux t’en offrir, on en a déjà parlé l’autre soir. Soirée de merde dans un manoir de merde. On aurait mieux fait d’allumer la TV et de commander des pizzas végés. Tu es quelqu’un d’honnête, je sais que tu tiendras parole. » Alcide passe une main contre le ventre du petit, observe ses mèches claires, ses petites mains désormais vides. Il lui donne le reste de son cookie et reporte son attention sur Anna, la voix plus douce. « Tu n’as pas de famille ici ? » Ici, le Nouveau Monde où tout le monde est libre de réaliser son American Dream.



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Les malheurs d'Askja (Alcide & Annalisa) - Mer 22 Aoû - 22:17


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Alcide & Annalisa


Les sms échangés auraient pu être envoyés à pire et à vrai dire elle avait eu d'abord un peu peur en voyant que c'était Alcide. Finalement, tout semble bien se dénouer. Il comprend son point de vue, de toute manière il ne la perçoit sans doute quasiment plus comme une membre de la mafia avec les quelques mots échangés au bal. « Ne t'en fais pas pour ça, je préfère que ce soit toi qui le lui apprenne » quitte à ce que ce soit un inconnu autant qu'il s'agisse de lui. Annalisa surveille le petit, qu'il n'embête pas trop Alcide parce qu'il a la bougeotte depuis qu'il sait marcher, il s'essaye à l'escalade parfois. Un éclat de rire perturbe la conversation quand Alcide se met à bouger les jambes, c'est un de ses jeux favoris le dada ; Alcide n'est visiblement pas gêné par sa présence et cela la rend heureuse. Lui qui lui faisait un peu peur en étant aussi insistant avec Sveinn, sa bouille de superstar l'a sans doute charmé. Anna étouffe un rire, amusée, elle le laisse faire, sereine. Elle lui a promis de lui donner des informations concernant la Bratva, jusqu'alors a part ce qu'elle est sensé faire, elle n'a rien de plus à lui offrir.

Les mots gentils qu'il lui adressent viennent doucement la surprendre, la jeune femme lève les yeux vers lui, et lui offre un joli sourire. En plus de lui proposer une protection, il affirme avoir confiance en elle ; bien sûr ce sont des mots, mais ils ont un pouvoir tel qu'ils illuminent son visage. Une amitié telle, elle ne l'aurait jamais cru, c'est qu'elle est restée avec lui après la soirée, elle et Clarence lui ont tenu compagnie dans de sombres heures, elle ne voulait pas l'abandonner. « Merci Alcide, tu es gentil, j'ai de la chance de te connaître » Elle l'admet, c'est sincère, elle se sent chanceuse de connaître l'homme derrière le Don, de pouvoir l'inviter chez elle, partager quelques gâteaux et voir qu'il peut être là en ça de besoin tout comme elle le sera pour lui. C'est rassurant, ça lui donne envie de croire en l'avenir, d'un monde meilleur pour ses enfants. Elle refuse de les voir assassins, cambrioleurs et autres prostituées pour la Bratva. Impossible, pas avec l'amour qu'elle a pour eux. Alcide continue de poser ses questions, elle répond, avec honnêteté, contrairement à leurs retrouvailles elle n'a pas peur de se confier, de lui dévoiler un peu plus de sa personne. « Non je suis arrivée seule pour mes études, je voulais faire l'université ici. »


Elle vient épousseter le bavoir de son petit, plein de miettes et dépose un baiser sur le haut de sa tête. «  Ça a pas duré longtemps, la bratva m'a fait croire des choses, un peu de pression et j'ai fini au Red Lantern. » Il sait sans doute quel genre d'établissement est le Red Lantern, pas besoin de préciser quel genre de profession l'on exerce entre les murs de cette maison close, certains de la Nuova Camorra s'y sont même glissés, notamment Saturno, Luca. Elle avait pas mal de fidèles, la rousse aux cheveux longs. Une période de sa vie qu'elle essaye d'oublier même si il y a eu des amis, même s'il y a eu ses premiers enfants. Tant qu'à faire, autant continuer son histoire «  J'ai eu mes trois premiers enfants là-bas et puis j'ai été mariée, puis remariée, j'ai eu deux enfants., mon second mari est mort aussi » Cinq petits, c'était déjà beaucoup, mais le petit dernier il a aussi sa propre histoire, le moment est peut être venu de lever le voile de mystère qui traîne autour du petit qu'il tient entre ses bras. Alcide est un homme bien, juste, il ne le montre juste pas à tout le monde et elle le conçoit parfaitement. Il a son histoire, son vécu. « Et puis il y a Sveinn. » Elle se mord les lèvres, Anna, encore hésitante, mais elle veut faire confiance à Alcide, elle veut solidifier ce lien naissant. « Il te ressemble beaucoup. » Elle observe Alcide, le regard un peu instant, il devrait comprendre assez vite où elle veut en venir. « Je sais qu'il sera aussi fort que toi »
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Les malheurs d'Askja (Alcide & Annalisa) - Jeu 23 Aoû - 0:01


les malheurs d'askja

« Merci Alcide, tu es gentil, j'ai de la chance de te connaître. » Il a rarement entendu pareille déclaration. Ça lui foutrait presque la larme à l’oeil s’il n’avait pas un gigot gigoteur sur ses jambes. Remarquant qu’elle apprécie l’alchimie qu’il partage avec le petit, Alcide saisit les petites mains et fait remuer Sveinn sur un rythme muet.

Pendant ce temps, il écoute Annalisa raconter son histoire, cherche à la représenter encore plus jeune et sans enfants. Le film est plutôt sympa. Il visualise les mecs de l’aéroport devant le passeport d’Annalisa  Fjalarsdottir. C’était écrit sur la boîte aux lettres. Ce détail n’a pas échappé à Alcide mais il ne s’aventurera pas à le prononcer. Il projette la jeune femme débarquée pour étudier et finalement jetée dans un lit contre des dollars dont elle n’aura pas vu la couleur. « Oui je connais le Red Lantern de nom. » Mais il ne s’y est jamais rendu. Il trouve ça scabreux et n’a pas besoin de ça pour combler ses bras et ses draps.

C’est facile pour lui de croire à un récit aussi dramatique. Parce qu’il peut écarquiller des yeux de surprise, il ne peut pas se prétendre innocent. La Nuova Camorra possède ce luxe de ne pas tremper dans le trafic de corps humains - vivants ou non. Ils sont plus branchés produits délirants comme le nectar (dont il va falloir renflouer le stock). Bien sûr, Alcide sait menacer. N’a pas peur d’utiliser les enfants comme moyen de pression. Il l’a déjà fait et ne serait pas contre le fait de s’y remettre.

En effet, Anna ne porte pas d’alliance. Assez étonnant. L’annulaire d’Alcide est aussi vacant. Il a ôté sa bague quarante jours après l’enterrement de son ex. Paraît que c’est le délai d’un deuil.  Et il ne saurait dire où l’alliance se trouve. « Et puis il y a Sveinn. » Elle mord sa lèvre au lieu du cookie. Il pose les yeux sur la petite tête qui s’agite sous son menton.  Lorsqu’il relève les yeux sur Anna, il a la surprise de croiser les siens. Comme si elle attendait, se préparait. « Il te ressemble beaucoup. »

Son regard reste figé sur le visage d’Anna. Il sent sa tête et son torse pétiller, être parcourus de frissons gelés. Ça résonne à l’arrière de son crâne, se loge dans son dos. Comme lorsqu’on fait crisser une fourchette sur son assiette.  Ce regard n’est pas très agréable, même venant d’Annalisa. Il pèse le poids d’un éléphanteau obèse. (Y a aussi son ventre vide malgré les gâteaux d'Askja, seuls quelques boyaux se nouent jusqu'au sang.) « Je sais qu'il sera aussi fort que toi. » En parlant de muscles, ils sont tous tendus. Même la mâchoire s’est serrée, comme si elle se préparait à essuyer une tempête. Elle se détend et la bouche demande sans que le cerveau ne l’ordonne. « Tu aurais de l’eau ? » S’il en avait eu dans la bouche, il l’aurait crachée sur Sveinn.

Une fois le verre en main, il l’avale cul sec. C’est pas de l’alcool et tant mieux car l’effet est déjà là. Il souffle. Se demande dans quel pétrin il s’est fourré. Anna compte déjà sur sa fuite mais elle demeure un pion des Russes. Ça sent pas bon.

« Tu l’as toujours su ? » Pas une critique. Ce n’est pas un aboiement incrédule. C’est un peu penaud. Il se prend une nouvelle fois au jeu de détailler l’enfant, vue aérienne. Et puisque ça ne le satisfait pas, il place ses deux mains sur ses côtes, le soulève et le fait pivoter dans tous les sens. Pour l’observer. Comme un petit paquet de farine percé dont on cherche le foutu trou. Sveinn sourit de sa petite bouche édentée. Il croit sans doute que le monsieur lui fait faire le parachutiste. Il ne comprend pas que le monsieur est pris de vertige.

« Tu… Anna, tu... je, tu crois ? Il repose l’enfant à côté de lui cette fois-ci, au fond du sofa, contre les coussins. Ça l’accable un peu, il croyait ce cirque terminé. S’était douté de quelque chose, l’autre jour, le jour du brunch. Sveinn avait l’air très suspect dans sa poussette. Tu en es sûre ? C’est possible, je m’étais pas… Protégé. Il ne le fait jamais. Il devrait peut-être. Voix plus grave. Il ne demande pas à lire l’acte de naissance et les résultats médicaux. Il serait pas foutu de comprendre quelle portion d’ADN il a pu refiler au bambin. Sûrement son sourire ravageur et son sens du spectacle. Tu es certaine qu’il n’y a eu personne d’autre que moi ? Les dates ? » Anna est honnête mais à cet instant précis, Alcide rêve de l’entendre mentir.



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Les malheurs d'Askja (Alcide & Annalisa) - Jeu 23 Aoû - 21:11


Les malheurs d'Askja
Alcide & Annalisa


La nouvelle ne passe pas très bien visiblement, et Anna le conçoit. Elle se lève, va lui chercher son verre d'eau avec une bouteille dans le cas où il ait besoin de se resservir et revient s'asseoir à côté de lui. Elle observe le visage d'Alcide, ne saurait décrire ce qu'il lui passe par la tête entre de la panique et de la gêne. Anna grimace, pas moyen de se rétracter pour lui ôter le malaise, c'est dit, il fallait qu'elle finisse par le lui dire si elle compte sur sa protection à l'avenir. Il est fâché ? Alcide repose Sveinn, Anna l'attrape entre ses bras et le petit laisse tomber sa tête lourdement sur l'épaule de sa mère pour lui faire un câlin. Il lui redemande confirmation, il espère sans doute que c'est une blague, une mauvaise blague ou qu'elle se soit trompée ; les dates de conception, d'accouchement, entre le moment où elle l'a sur etc, tout ça ne sert strictement à rien. Elle lui a déjà dit, déesse terre mère et de la maternité, elle contrôle cela, elle peut avoir un enfant quand elle le veut, très rapidement.

« Alcide ne te mets pas dans cet état je ne vais pas te demander de le reconnaître ou de me verser quoi que ce soit...Je sais que tu voulais le savoir alors voilà...Tu as l'info, le reste tu peux en faire ce que tu veux je ne te mettrait absolument pas de contrainte » Timbre doux, vois calme, elle le rassure, elle lui demande encore une fois de ne pas aller trop vite dans ses réactions et de prendre le temps d'avoir un certain recul. Entre autres oui, c'est délicat, et oui c'est totalement de la faute d'Anna, mais aussi et sans doute contrairement à d'autres elle n'est pas venue lui réclamer de l'argent pour le bâtard ou quelconque aide d'ailleurs. «  Je le sais depuis sa conception, je suis un peu spéciale, je te l'avais un peu expliqué la dernière fois » Elle avoue, elle l'a voulue, elle a su que cette nuit électrique allait engendrer un enfant. La mort du mari, la mort dans sa demeure, la mort jusqu'aux vêtements de deuil qu'elle portait depuis ces années, elle avait eu besoin d'un soupçon d'espoir, de force et de vie. «  J'avais perdu mon mari, j'avais besoin d'un événement heureux, c'est sur toi que c'est tombé. » Anna n’arrondit pas les angles, la vérité doit sortir.

«  Je te le dis parce que je t'estime beaucoup et que je ne veux pas te mentir sur quoi que ce soit » Anna caresse la petite tête de son petit qui regarde Alcide encore curieux de savoir qui est ce monsieur. « Après ce qu'il s'est passé au manoir, je ne veux plus vivre dans ce mensonge, je veux être entourée de personnes qui ont confiance en moi et en qui j'ai confiance. Je sais que c'est possible avec toi, tu es un homme bien ; je le pense sincèrement. » La bratva ne lui permettait pas de vivre dans cet environnement sain, Anna a décidé de prendre sa vie en main et de choisir ce qui sera le mieux pour elle et sa famille. Elle rêve d'un happy end, d'avoir encore plein d'enfants, d'avoir des petits enfants, que tout le monde s'aime. Elle avait abandonné ce rêve, désormais elle veut y croire, elle se bat pour cela.« Tu es fâché ? »
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Les malheurs d'Askja (Alcide & Annalisa) - Ven 24 Aoû - 0:08


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Alcide braque ses yeux sur Sveinn comme s’il cherchait l’étiquette Made by Bellandi. Il ne la trouve pas. Ce sont les mots d’Anna qui viennent se loger dans ses tympans rendus sourds par la révélation. Elle ne va pas chercher à lui pomper son fric (heureusement, parce qu’après l’épisode Eden Manor, c’est pas dans les caisses de la NC qu’il pourra piocher. Discrètement.). Il hoche la tête sans mot dire. Pas de poursuites de ce côté-là. Enregistré. Grazie. Si Anna grimace et sonne désolée-résolue, lui est toujours bouche bée. Il ne s’y attendait pas et il y a une raison à cela.

Ses enfants illégitimes sont adultes maintenant. Il se souvient plus ou moins bien du parcours de chacun. Leurs mères aussi, lorsqu’elles ont causé des problèmes. Y a eu l’oracle de la mafia, la mère de Calliope, qu’il a aidée à s’installer à Boston. Quelle drôle d’idée d’aimer le don, en même temps ! Le don qui n’aime pas, le don qui préfère une nuit à une vie. Et y en a eu d’autres.  C’est vrai qu’Anna a été spéciale. Douce et fougueuse, une belle dualité. Alcide avait zappé son explication sur sa divinité de cigogne chronopost.

« Ça faisait longtemps… très longtemps, que ça ne m’était pas arrivé. On dirait qu’il parle d’une crise d’urticaire mal située. Trente ans pour certains… Et là, il se dit qu’elle doit avoisiner cet âge. C’est pas vraiment un critère pour Zeus, alors pour une déesse de la fertilité… Et puisqu’elle n’a pas fait de chichi cette nuit, il met cette pensée de côté et se permet de continuer. A lui de raconter. Ma femme ne supportait pas ce genre d’histoire. Je comprends, mais bon, c’était mes affaires. De toute façon, j’ai pas la fibre paternelle. J’ai qu’un fils et on ne se connaît pas. J’étais à l’armée, avant. Je ne passais qu’en coup de vent. »

Et la nouvelle est pareille à une tempête de neige. Le fait accompli le prend au dépourvu et il se demande ce qu’il adviendra d’Annalisa et de lui. Les relations se compliquent toujours une fois le paquet déballé. Ni repris ni échangé. « En général, je m’arrange pour couper les ponts avec la mère. Pour éviter les... débordements. » Ça sonne clean mais il ne l’est pas. Il se rappelle de celle qu’il lui a fini par intimider au téléphone pour qu’elle lui lâche les basques.

Il ne parvient pas à se gorger d’orgueil lorsqu’Anna lui explique sa confiance et son désir de vérité. Est-il fâché ? Bonne question… Non. Il est surpris, très surpris, et un peu inquiet. Et si, comme Anna semble l’espérer, Sveinn devenait son portrait craché ? Ça ne passera pas du côté de la Bravta. Ils verront ça comme une trahison et auront sûrement raison. Bye bye Anna. Si malheur il devait arriver, il serait autant père de Sveinn qu’assassin de sa mère. « Il te met en danger. Quoique tu fasses, le mensonge ne tiendra pas longtemps. Quelques années si tu es chanceuse, il a déjà... Un petit air. J’espère que tes valises sont prêtes. » Alcide se ressert un verre d’eau, son regard rencontre celui de Sveinn, perché comme un koala. Le don fronce les sourcils. Ouais c’est ça p’tit mec, souris à ton père.



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Les malheurs d'Askja (Alcide & Annalisa) - Dim 26 Aoû - 11:10


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Alcide & Annalisa & Clarence

La nouvelle passe, difficilement, mais elle passe quand même, cela devait être révélé avant qu'il ne le devine, qu'il ne la traite de menteuse. Maintenant qu'elle a arrive à voir plus clair les traits d'Alcide sans qu'il ne lui ait tout révélé, lui dire lui fait bien moins peur désormais. Anna n'est pas une menace, il semble l'avoir compris, elle n'est qu'une mère emportée dans ce tourbillon de mafias, qui ne souhaite que mener sa vie de famille. Pourvu qu'il n'use pas de sa naïveté, ces histoires de mafias ça commence à l'agacer sérieusement - Elle ne voudrait pas en quitter une pour en rejoindre une autre.

Anna a toujours été attirée par les hommes bien plus vieux qu'elle, alors qu'il dise qu'un de ses enfants a sans doute son âge à elle, ça ne la choque pas, ça ne la surprend pas. Elle étire même un sourire, coupable, elle avoue tout. Alcide est un bel homme, plein de charme, qui pourrait bien dire le contraire? Alors lui aussi, il lui partage un peu de son expérience personnelle, avec sa femme et elle devine qu'il en a eu d'autres, un spécimen comme lui et vu comment tout a été très facile entre eux. Alors sans doute c'est ce qu'il sous-entend quand il lui a fait comprendre qu'il craint qu'on le charge de quelque chose dont il ne veut pas : il a dû vivre cette expérience plusieurs fois. C'est dommage, certes, il ferait dans doute un très bon père s'il le voulait bien, s'il y mettait plus de volonté, la fibre parentale n'est pas toujours innée, elle l'a vue avec son dernier mari, Einar s'est désintéressé d'Askja mais quand Fafnir est arrivé il a reconsidéré la chose avec les efforts qu'elle lui a demandé.  Il coupe les ponts, d'habitude dit Alcide, Anna baisse les yeux sur son enfant qui s'agite et se défait de ses bras pour marcher jusqu'à ses jouets un peu plus loin. Elle sourit, puis repose son attention sur son invité, troublée car elle ne veut pas être dans cette habitude. Promesse a été faite, elle ne lui forcerait pas la main pour quoi que ce soit et elle compte tenir parole, d'autant plus qu'elle a des projets de famille de son côté. «  Sveinn est bien entouré, tu n'auras pas à craindre quoi que ce soit venant de moi qui ne te plaît pas » Elle ne conçoit pas mais veut bien comprendre. Il dit vrai en revanche, Sveinn la met en danger, par les circonstances de sa naissance, par la ressemblance avec son père qui deviendra frappante à mesure qu'il grandit.

« Oui, c'est vrai, j'y pense déjà depuis un moment. Je pense qu'après ce qu'il s'est passé au manoir je vais chercher à décamper le plus rapidement possible. »

Sveinn se refait bruyant, il joue avec ses jouets en bois d'assemblage, parfois impatient pour les résoudre ; il ronchonne et laisse tomber, préfère repartir à l'aventure du fauteuil à côté du canapé où sont Anna et Alcide, il grimpe, s'assoit, les observe, leur fait coucou de sa petite main. On entend le verrou de l'entrée sauter, le cœur d'Anna descend dans les talons comme cela arrive souvent au moindre bruit ces temps-ci. La main sur le haut de sa poitrine, elle voit une farandole d'enfants débarquer se pressant pour lui faire un bisou (et prendre des cookies) Sveinn descend de son fauteuil, soudainement, pousse des petits cris de joie ; l'intérieur passe d'un calme remarquable a une fête foraine.  « papaaaaaaa » la joie illumine le visage du petit quand il voit Clarence montrer son minois dans le salon, bras ouverts, il se précipite vers lui. Elle pensait le dire à Alcide de manière moins directe qu'elle a quelqu'un dans sa vie, mais soit, Sveinn se charge de la révélation. Clarence et Alcide se sont déjà croisés au manoir, elle craint moins que cela se passe mal. Sveinn réclame les bras de celui qu'il appelle son papa, celui qui veille sur lui depuis sa naissance. Anna se lève, présente toutes ces nouvelles petites têtes à Alcide et ils s'enfuient ensuite dans les chambres respectives de ses enfants. Elle embrasse ensuite Clarence, un large sourire sur les lèvres quand elle les presse contre les siennes pour lui dire bonjour «  Viens t'asseoir avec nous » Anna reprend sa place, puis elle sourit à Alcide «  Tu te souviens de Clarence? » Ce n'est donc pas son ami, mais par souci de sécurité pour lui et son troupeau, elle avait préféré cacher la vérité à tout le monde ce soir là en plus de se cacher elle sous un déguisement. Si la Bratva est au courant, elle risque encore plus gros, les interdits se sont accumulés, ça devient une habitude.
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Les malheurs d'Askja (Alcide & Annalisa) - Mar 28 Aoû - 17:23



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Clarence & Annalisa & Alcide
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«Happiness is anyone and anything that's loved by you.»
Les gens diront ce qu’ils voudront de bonheur d’été et de la déprime d’hiver. Mais toi, c’était toujours la morosité d’Août. Le mois où l’été commençait à mourir, annonçant le retour en classe pour tes enfants, mais s’écoulant sous le signe d’une période un peu morte pour l’industrie dans laquelle t’évolues. Alors que tes enfants s’épuisent encore dans un daycamp artistique-sportif que tu paies la peau du cul, toi t’endures les journées qui passent trop lentement. Il y a la clim’ au bureau, oui, mais c’est tout ce qu’il y a pour illuminer les journées de travail de ce mois d’enfer. Le nez fourré dans la paperasse, le travail de terrain te manque trop.  Au moins, tu sais qu’en rentrant du boulot, tu reverras Anna et tes enfants (tu ne fais plus de distinction entre les tiens et les siens).
Devant la porte de cette maison qui s’oppose à la monotonie de la ville, tes enfants sautillent dans l’attente que la porte s’ouvre. Au moment fatidique, ils entrent en tornade pour aller saluer Anna qui, mine de rien, leur a beaucoup manquée dans la journée. Avant de les suivre, tu prends le temps de ramasser leurs sacs à dos qu’ils ont laissés tomber et leurs chaussures pêle-mêle.

Au moment où tu mets le pied dans le salon, Anna est déjà en train de présenter tes enfants à l’invité. Si les autres sont polis et attendent, un peu gênés, que les formalités soient faites avant d’aller rejoindre leur nouvelle fratrie, Timo se contente d’un bref salut avant de filer par la cuisine rejoindre la cour de la maison. Ça t’amuse de les voir un peu gênés devant cet inconnu ; ribambelle de petites têtes brunes qui se retiennent pour grignoter leurs cookies. Enfin, la tête la plus pâle, Heath, est probablement la moins timide puisqu’elle se permet de faire un brofist à l’épaule d’Alcide.
Et bientôt, ton attention est volée par le petit Sveinn qui court vers toi, les bras tendus, en criant « papa ». L’enfant s’accroche à ton pantalon, mais tu te penches pour le soulever dans tes bras. Ça t’attendrit de le voir essayer d’attraper ton nez et de l’entendre gazouiller alors que tu déposes un bisou sur sa joue dodue. Gentiment, tu presses un de ses petits pieds. « Elles te font courir vite les chaussures que papa t’a achetées, mon bonhomme ! On ira les tester au parc, demain.», ris-tu avant de rendre à la mère le baiser qu’elle a posé sur tes lèvres.  

Avant de t’asseoir à côté d’Anna, tu te permets de voler deux cookies. Un pour toi, et un autre pour Sveinn qui agitait la main vers le plateau en s’exclamant « icuit, icuit ! ». Une fois calé dans le canapé, l’épaule contre celle d’Anna, tu coinces le tien entre tes lèvres et fend celui de Sveinn en deux pour ne lui en donner qu’une moitié. Le petit s’assied sur tes genoux en grignotant la douceur sucrée. Tu croques ton biscuit tout en zyeutant l’invité. « Vu la soirée de l’autre fois, je ne lui en voudrais même pas de ne pas se souvenir. », affirmes-tu d’un ton tout à fait moqueur. Toi, tu te souviens bien de ce type et tu trouves qu’il a meilleure allure en ce moment – et ça doit être ton cas, aussi. Cette soirée, tout-à-fait désastreuse, t’avait convaincu que la prochaine fois qu’un truc inter-mafias était organisé, toi et Anna passeriez votre tour, vous contentant d’une soirée tranquille à la maison.
Lorsque Sveinn termine la moitié de son cookie, il ne réclame pas l’autre (heureusement, parce que tu l’as mangée), il s’attarde plutôt à tes mains qui semblent être devenues son jouet du moment.  

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Les malheurs d'Askja (Alcide & Annalisa) - Sam 29 Sep - 11:53



Tout en sirotant son verre d'eau plate, Alcide regarde le bambino s'écarter du cocon maternel. Il fait sa vie et retrouve ses jouets. Sa vie semble facile mais ce ne sera pas de courte durée, à moins qu'il ne déménage dès ses cinq ans. Mais on n'envoie pas un gosse dans un colis chronopost... Il restera sûrement auprès d'Anna. « Tu me tiendras au courant... » Anna qui lui assure qu'elle n'agira pas contre lui, qu'elle cherche activement un moyen de s'échapper. C'est une parole qu'il enregistre mais il le sait, lorsqu'on a les deux pieds dans la Bratva, on n'en ressort pas. Ou alors si, mais sans jambes, ce qui est aussi discret qu'handicapant.

Sveinn râle tout seul, abandonne ses jouets et vient les retrouver. Coucou, dit sa petite main levée. Et puis soudain, des bruits. Un troupeau d'enfants débarque mais ce n'est pas le même qu'à son arrivée. Ils ne sont pas roux, ceux-là ! Après la tempête, un homme débarque dans le salon. Et que crie le faux Bellandi ? « Papaaaaaaa ! » L'original se fige une nouvelle fois.

Il ne voit pas les enfants piocher les cookies, il n'a d'yeux que pour le Papa, dont la jambe est prise d'assaut par Sveinn. Bisous, bonjours, Alcide n'en tient pas compte. Et à mesure qu'il comprend, il reconnaît l'homme qui embrasse Anna. C'est l'ami. Joli euphémisme ! « Vu la soirée de l’autre fois, je ne lui en voudrais même pas de ne pas se souvenir, dit-il goguenard, tout calé contre Anna. » Pendant deux secondes, Alcide voit rouge. Il remue le couteau dans la plaie... Et il a l'impression que l'ami papa lui a volé quelque chose.

Quelque chose qu'il n'a jamais soupçonné ou désiré. Et maintenant que la vérité éclate au grand jour, il se sent un peu stupide. « Si, ça me revient. Vous m'avez reconduit chez moi. Il grince un peu à l'idée qu'il doit une fière chandelle à cet inconnu éleveur d'enfants. Ma fille a pris le relais le lendemain. Ça s'est rapidement arrangé. Il a quand même douillé mais ne tient pas à jouer la larme en sa présence. Ego ego ego. Alors comme ça, c'est le vôtre ? hasarde-t-il, un peu vexé. »



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Les malheurs d'Askja (Alcide & Annalisa) - Sam 29 Sep - 23:07


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Alcide & Annalisa & Clarence

Clarence s'installe, avec eux, elle est contente de le voir, il lui manque très vite et très facilement. Les enfants font du bruit dans les chambres mais ici ils sont dans le calme. Il y a juste les gazouillis de Sveinn qui font bruit de fond, tandis qu'il mange le cookie. La jeune femme sourit, attendrie par la vision de son petit prince, toujours. Alcide se souvient de Clarence, c'est dommage qu'il l'ai rencontré dans le cadre de ces festivités qui ont fini en queue de poisson. Anna se demandent si il pourraient bien s'entendre tous les deux, parce qu'ils ont plus intérêt à être amis qu'ennemis, Anna n'a pas besoin d'avoir d'autres mafias à dos. Alcide répond, ils l'ont reconduit chez lui, parce qu'Anna voulait être certaine que rien ne lui arrive. Ça avait eu l'air de lui faire plaisir, de l'aider, ils sont restés avec lui un moment après tout. La dernière réplique du don en revanche de fait pas trop plaisir à Anna, ça sonne faux à l'oreille.

Elle se pince les lèvres, elle ne sait pas si cette remarque là veut dire qu'il le prend mal, qu'il se sent de trop ou quoi parce que ce n'est pas le cas. Alcide sait qu'à sa position c'était difficile de lui dire quelque chose et il ne doit pas non plus oublier qu'il était prêt à la menacer de mort pour savoir s'il était son fils ou pas. Position délicate, entre le géniteur et celui qui élève l'enfant, qui fait figure paternelle et lui a donné de l'amour en quantité astronomique. Est ce que cela aurait été différent si Alcide avait été mis au courant ? Probablement aurait elle fini sur les listes ennemies de la Nuova Camorra d'abord, elle et l'enfant. Elle l'a tellement voulu, inspirée par la force d'Alcide, le besoin de foudroyer tout sur son passage, détruire son territoire pour voir la nature de nouveau repousser, neuve. C'est ce qu'elle a fait et quand elle voit son enfant elle ne regrette pas. Le concerné ne se doute pas que l'on parle de lui, Anna passe ses doigts dans les mèches blondes vénitiennes de son fils qui essaye de manger les doigts de Clarence. Il est au courant d'ailleurs Clarence, elle lui a dit il y a déjà bien longtemps qui est le vrai père du petit, pour lui aussi ça doit être compliqué de se retrouver en face du géniteur maintenant qu'il a été appelé papa par Sveinn, pas de mésentente, pas de ça ici, comportez vous en adultes pense t-elle très fort en espérant que la situation ne va pas déraper. « Clarence s'occupe de lui depuis sa naissance  » Elle avoue, ils se connaissent depuis longtemps Anna et Clarence même si leur histoire d'amour est relativement récente. L'un et l'autre ont veillé sur leurs familles respectives, après le deuil familial, ils se sont serrés les coudes et l'amour est venu s'en mêler.

La jeune femme lève les yeux sur Clarence, lui accorde un sourire qui se fait paisible, elle est contente qu'il soit là, qu'ils puissent quand même parler de cela pour éviter que cela devienne dérangeant ou source de conflit plus tard. Ils ont déjà parlé de tout ça, Sveinn comme tous ses enfants a un patrimoine génétique qu'on ne peut nier. A vrai dire Sveinn est celui dont elle assume bien plus le père parce qu'il est un ami, une figure proche, une personne alliée qu'elle ne désire pas perdre. Le cœur de Sveinn est assez grand pour tout un tas de personnes. Mettre de l'eau dans son vin, prendre du recul, accepter qu'il puisse y avoir tout un tas de situations différentes n'est pas à la portée de tout le monde. C'est déjà difficile comme cela a vivre, Anna espère ne pas s'être mis Alcide à dos et que Clarence ne lui en veux pas. Elle est comme ça Anna, elle est gentille, généreuse, elle est ouverte à tout, ce qui lui importe le plus c'est le bonheur de ses enfants, son ego a elle, n'existe pas. Annalisa reporte de nouveau son regard sur Alcide « C'est le tien aussi Alcide, tu auras la place que tu veux avoir dans sa vie je n'ai pas à m'interposer et j'espère que tu pourras lui apporter beaucoup de bonnes choses. » Alcide lui a déjà dit qu'il ne voulait pas lui devoir quoi que ce soit, mais si il change d'avis, elle veut aussi lui proposer cette porte parce qu'elle a confiance en lui.
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Les malheurs d'Askja (Alcide & Annalisa) - Dim 30 Sep - 3:11



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Clarence & Annalisa & Alcide
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«Happiness is anyone and anything that's loved by you.»
Cette attaque d’orgueil te fait sourire, mais pas ce genre de sourire qui se remarque. Celui caché dans ton regard malgré l’air calme et les sourcils légèrement froncés. C’est le tien, d’ego, qui fait surface au moment où l’homme te pose cette fameuse question. Enfin. Quelques secondes avant d’être emplit d’une certaine fierté, t’as jeté à Anna un de ces regards qui voulait dire « on aurait peut-être pas dû lui rendre ce service-là, de le raccompagner ? » Parce qu’ego brimé ou pas, ce petit détour avait quand même été a pain in the ass, selon ta perspective des choses. Quand Anna répond avant toi, t’hoches un peu la tête en serrant le bébé un peu plus contre toi, mais il se redresse sur ses deux pattes et vient bavouiller sur ta joue. Il essaie de te raconter quelque chose dans son langage de bébé auquel tu ne comprends rien, même si tu fais semblant.

« Je ne suis pas son géniteur, mais son père tout de même. J’ai accompagné Anna tout au long de sa grossesse, c'est même moi qui l'ait conduit à l'hôpital,  et je l’aide à élever Sveinn. », commences-tu d’un ton loin de l’arrogance que témoignent tes iris trop fières.  Quand il entend son nom, le petit te regarde avec de grands yeux interrogateurs. Amusé, t’appuies gentiment ton index sur le nez de l’enfant qui vient de blottir sur ton torse. Tu fixes le Bellandi.  « Être un père – ou une mère, même – n’a rien à voir avec les gènes de l’enfant. Certes, tu peux être fier d’avoir des mômes, même les pires géniteurs le sont, mais quant à moi tu ne peux pas t’appeler un « père » ou une « mère » si tu ne fais rien pour l’être – il y a des exceptions bien entendu, Eleanor ne pouvait prendre soin des enfants dans l’état où elle était à la fin... Il faut aimer et protéger l’enfant, l’aider à grandir. Et c’est ce que je fais tous les jours. » Subtilement, tu jettes un regard désolé à Anna. Tu n’as pas à l’être, mais tu t’emportes trop facilement quand on parle de parentalité. C’est que ça te tien à cœur.

Un soupire. « Je sais qui tu es par rapport à Sveinn. Est-ce que ça me dérange pour autant ? Pas tellement, je te dirais. Comme dit Anna, si tu veux voir le petit de temps en temps, c’est ton droit. », lances-tu d’un ton lourd qui sous-entend que l’idée ne te plaît pas tellement. Pas parce que tu te sens menacé ou quoi que ce soit. Plutôt,  tu ne lui fais pas confiance : tu sais son rôle dans cette guerre de mafias et ce n’est pas détail qui doit être négligé. Déjà que de penser au fait qu’il se soit retrouvé seul avec Anna et les mômes durant ton absence ne t’enchante pas spécialement… Elle est trop gentille et parfois ça t’inquiète. « De toute manière, il finira par vouloir savoir d’où viennent ses gènes, quand il sera plus vieux. Aussi bien briser la glace le plus tôt possible. » Prendre sur toi est probablement plus douloureux que ce que tu supposes à chaque fois. Mais pour le bien de tous, il le faut.


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Les malheurs d'Askja (Alcide & Annalisa) - Dim 4 Nov - 18:38



Le spectacle du petit couple lui plaît moyennement. Peut-être parce que cela lui rappelle trop le sien, mort il y a quinze ans. Il a tout raté sur toute la ligne et il le sait. Il sait qu'il n'est pas fait pour ça, maison gamins jardin chien et tout le tintouin... Mais ça le hérisse de voir que d'autres s'épanouissent dans cet univers. Parce que ce gosse, aussi baveux et gazouillant soit-il, c'est le sien.

« Clarence s'occupe de lui depuis sa naissance. » Le fameux Clarence renchérit en faisant l'historique de ses bonnes actions. Ah, et maintenant, il lui fait le speech du bon papa. Ses intonations ne sont pas pédantes mais du fond de ce sofa, avec des cookies d'enfant dans l'estomac, Alcide éprouve bien des difficultés à émettre des ondes positives. Il décide de ne pas se forcer : on n'est pas au cinéma.

« (…) Il faut aimer et protéger l’enfant, l’aider à grandir. Et c’est ce que je fais tous les jours. » Comme Super Daddy auparavant, Alcide soupire. « Bravo à vous. » La situation est inconfortable, l'envie de quitter les lieux le chatouille. Mais parce qu'Anna l'a invité, il décide de ne pas prendre congé trop rapidement, sauf si elle lui suggère poliment. Il sait aussi bien se comporter que communiquer ses humeurs noires - des éclairs qui ne ciblent que le père. Alcide a peut-être du mal à imaginer qu'on puisse bâtir une vie sans lui, ou pire, après lui. Le jour où il admettra cela, il pleuvra des vaches.

« Comme dit Anna, si tu veux voir le petit de temps en temps, c’est ton droit. » Le cinquantenaire arque un sourcil. Il a compris les sous titres et n'apprécie pas que Clarence dévie les beaux espoirs d'Anna. Parce que c'est ce qu'il fait, n'est-ce pas ? Il retourne la situation selon son opinion ! Il travestit Apporter beaucoup de bonnes choses par ce qui s'apparente à un droit de parloir. « Je serai là s'il me réclame, et nous serons prêts à agir au premier appel, comme convenu avec Anna. Je suppose que ça ne vous pose pas de problème ? »

Il conclut sans chaleur, les yeux posés sur le principal intéressé, qui n'a pas l'air de comprendre les soucis qu'il incombe. « Nous rediscuterons de tout ça en temps voulu. Quand nous aurons une idée de qui il tient vraiment. A quatre bien sûr. » Avoir une famille patchwork est une chose, abriter un dieu en est assurément une autre.



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Les malheurs d'Askja (Alcide & Annalisa) - Lun 12 Nov - 18:08


Les malheurs d'Askja
Alcide & Annalisa & Clarence

C'est presque un soulagement pour elle de pouvoir parler de ce genre de chose, qui avaient tendance à la ronger de l'intérieur. C'est qu'elle en a perdu des cheveux à cause de tous ces non dits, à cause de la gêne qu'elle ressent vis à vis de Clarence sur le sujet. Parce que Clarence est celui qui tient le rôle du père, mais que la conception de Sveinn est antérieure à son histoire. Elle a de la chance qu'il accepte une fille comme elle, avec de telles histoires et des marmots pour témoigner des traces que l'on a laissées sur elle, Clarence est un homme en or, le premier qui la rend vraiment heureuse, qui lui donne envie de construire quelque chose et d'aller affronter la Bratva. Elle se sent coupable pour bien des choses envers lui. Sveinn est un cas à part, elle l'a voulu, de toutes ses forces. Alcide lui a permis de lui donner la vie, elle voudrait lui être reconnaissante et en même temps après leur bonne entente manifestement, l'annonce était logique, qu'il puisse le voir et faire parti de sa vie aussi. Ce qui ne plaît pas à Clarence et elle l'entend dans sa voix, elle le connaît bien Clarence et ils en parleront très certainement ensemble plus tard, elle tient à lui présenter ses excuses parce qu'elle ne veut pas que cela le mette mal à l'aise non plus, ce serait pire que tout.

La situation est vraiment difficile, dans le respect qu'elle a pour ces deux hommes bien que Clarence soit son compagnon, elle ne peut se permettre d'en choisir un, parce que le choix ne lui appartient pas puisqu'il s'agit de Sveinn. Elle a vu ce que ça donnait avec Cyrus, de ne pas dévoiler qui est son père, le voilà perdu, tout juste en train de nouer avec ses origines. Les premières heures de rencontre avec son père biologique se sont bien passées, et alors Cyrus se sent désormais bien plus en confiance sur certaines choses. Il aime Clarence lui aussi, il s'agit surtout de se rendre compte qu'il tient énormément de lui sans réellement en avoir conscience. Anna suppose qu'il sera un dieu Grec, et que c'est pour ça qu'il tenait tant à trouver un lien avec son géniteur, le dieu qui sommeille en lui l'a réclamé sans aucun doute. Et l'adolescent lui a joué les curieux. ; Il se passera certainement la même chose pour Sveinn et elle ne veut pas passer par les confidences le jour où il lui demandera qui est son père biologique. Mieux vaut qu'il le sache assez tôt, que cela lui reste, et que naturellement il fasse lui-même la part des choses. Les instincts protecteurs de Clarence confrontés à la personnalité d'Alcide ne font pas bon ménage, et elle aimerait que pour le petit ils puissent faire la part des choses. Sveinn s'aventure sur le canapé, jusqu'aux bras de sa mère pour s'amuser avec ses longues mèches rousses entre lesquelles il s'amuse à se cacher.

La jeune femme se pince les lèvres, elle n'aime pas que l'on cherche à compliquer les choses dans l'enceinte de sa maison. Les conventions humaines devraient les surpasser, ils ont bien plus à offrir, Sveinn aussi, il sera peut être un dieu, même s'il y a très peu de chances. Et elle doit out faire pour qu'il puisse se développer sans ressentir la moindre frustration. « Par expérience je sais qu'il voudra savoir d'où il vient, comprendre comment est fait son environnement, qui sont les personnes qui ont un impact dans sa vie. » Annalisa jette un regard à Clarence, il sait sans doute qu'elle parle de son aîné, cela lui a parfois posé problème jusqu'à ce qu'elle aille toquer chez son géniteur, qu'elle a tellement appréhendé qu'elle n'en dormait plus. Et puis ses yeux clairs se posent ensuite sur Alcide. «  Je te l'ai dit, j'ai un début de vie assez archaïque et ils n'ont pas tous le même père. Pour certains je ne pourrais jamais leur révéler leurs origines et ça m'ennuie pour leur avenir. Ce qui m'importe le plus c'est leur épanouissement et puis j'ai confiance en toi. » Peut être une erreur aux yeux de Clarence, aux yeux de bien du monde. Pas de naïveté dans ses mots, il ne s'agit que d'espoir. «  Ça ne me pose aucun problème, je pense que c'est une bonne chose de faire autrement . Il a besoin de Clarence et moi mais il aura aussi besoin de toi et j'espère que tu pourras apprécier aussi ! » Elle inspire, longuement, crampes au ventre, sans doute à cause de la vague de stress qui vient lui rougir les joues – elle se sent étouffer dans les problèmes qui l'accablent et lui reviennent dans le visage – avoir Alcide à son dos est la dernière chose dont elle a envie. Il se passe tellement de choses graves à Arcadia, un conflit familial ne doit pas les détourner du plus important. «  Je t'aiderai si tu as des questions, en principe il ne sera pas turbulent. » Annalisa laisse échapper un sourire avant de chercher le regard de Clarence, elle a besoin de son soutien, il en fait énormément pour elle, elle lui en demande toujours plus. Mais il est aussi celui qui l'aide à avancer depuis la mort de son mari, et elle le lui rend avec grand plaisir. «  Il a ramené un jeu, regarde, Italyopoly  » petit rire amusé passe ses lèvres, Sveinn essaye d'attirer l'attention sur lui, des trois adultes, en ronchonnant ; il en a de la chance, il sera bien entouré. Et puisque les invités sont toujours fans de lui, Sveinn se met debout sur le canapé, un peu pataud, marche jusqu'à s'écrouler sur Alcide
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