AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME

Here comes the rain

 :: abandonnés
Invité
Anonymous
Here comes the rain Empty
Here comes the rain - Jeu 7 Fév - 22:42



"Here comes the rain."


Les fuites de Septembre ont permis la reprise de l’affaire mais plus que ça, elles ont aidé à l’arrestation de Bellandi, à sa mise sous les barreaux, à faire comprendre à ces gangs, qu’Arcadia ne se laissera pas faire. Les fuites ont été une bénédiction mais les fuites ne viennent pas du Saint-Esprit et ça, Neil le sait. Si les informations n’avaient pas été aussi utiles, peut-être aurait-il passé plus de temps sur leur origine mais à cet instant de l’année, il n’en a plus rien à faire. Bellandi est en taule, Bellandi, nom sur toutes les lèvres, tête couronnée d’une des mafias de la ville. Tête qui va tomber comme toutes les autres qui suivront. Bellandi n’est que le début, un domino s’écroule, la réaction en chaine ne se fait pas attendre normalement. Mais le commissaire O’Caisin n’est pas le genre d’homme à se tourner les pouce, la logique, il sait qu’elle peut-être mise à mal par ces femmes et ces hommes qui se pensent plus hauts, plus forts, plus grands. Alors peut-être que ce domino, il sera le seul à terre, que les autres resteront droit comme des piquets, fiers et impossible à faire trembler. Mais suffit d’un coup de pied bien placé, pour foutre la pagaille dans cet ensemble bien ficelé. Dieux ou humains, à un moment, tous seront obligés de plier.

Il est 8h10 quand les équipes de la police d’Arcadia se mettent en place. Il a eu le mandat de perquisition il y a 20 minute, approuvé par le procureur encore au petit déjeuner. Neil a travaillé trop dur pour voir l’information fuiter et il ne pouvait pas attendre le milieu de la journée pour débarquer dans l’enceinte du Ciao Roma. Depuis Septembre, depuis les fuites, Bellandi est surveillé, photographié, suivi, et de nombreux allers-retours ont été signalé dans l’hôtel particulier du centre de Little Italy. Quelques recherche plus tard, les équipes ont prouvé la connexion avec la directrice, Gisella Dello Iavoco et le professeur de boxe, lui-même fils d’un homme déjà suspecté d’être l'ancien Don de la mafia italienne. Des preuves, il en avait Neil, mais convaincre un procureur d’accepter la perquisition de l’hôtel, était aussi difficile que d’obtenir un mandat d’arrêt contre Bellandi. Ça lui fait froncer les sourcils, au commissaire, de savoir que même lorsque tout est réuni, les affaires sont difficiles quand les mafias s’y intègrent.  Foutus pots de vins, foutue incapacité de l’être humain face à une liasse de billets verts. Foutues mafias.
8h15, dans sa voiture, relisant un dernière fois le papier, le visage est fatigué après une nuit à finaliser les derniers détails avec ses équipes.  Il n’aurait pas accepté un refus du procureur, pas cette fois-ci, pas alors que toutes les preuves sont devant lui. Ciao Roma, Bellandi, Dello Iavoco, trop de visites, trop de fois photographié venant ici, trop de liens, trop choses pour un hôtel 5 étoiles du quartier italien. Et qu’importe les connexions entre les deux adultes, un lieu aussi prestigieux n’aurait pu rester en retrait face à la mafia qui sévit à deux mètres devant son parvis. Les yeux se ferment, une seconde, deux, l’esprit se calme, les mains se détendent. Trois secondes seulement, c’est ce qui lui suffit, à Neil, pour reprendre contenance, oublier la fatigue et sortir de la voiture avec le coeur bourdonnant sous la fierté d’être flic. On y va. Et l’hôtel est pris d’assaut par trois équipes entières de la police d’Arcadia. Eux ne plieront pas.

40 hommes entrent, tous ayant pour ordre de vérifier chaque étage, chaque chambre non occupée, chaque bureau, chaque corbeille, chaque ordinateur trouvé. Car le commissaire a fait attention de demander un mandat global et pas seulement sur tout ce qui est papier. On est au 21ème siècle, les données informatiques, là est la clé de toutes les guerres. Il ne faut rien laisser au hasard, il a été clair O’Caisin sur ça. Regardez les détails, une porte fermée, ouvrez là, ne vous laissez pas intimider par des gros bras, . Le discours avant de partir était rapide mais utile. Neil a su réveiller ses hommes, une énième fois, leur prouver que leur job est le bon, qu’ils n’ont fait aucune erreur à part celle de se battre contre des hommes qui n’ont aucune pitié.
Et il les voit, Neil, les visages des occupants s’offusquer, tout comme ceux des maitres d’hôtels ou des voituriers. Arrivé à l’accueil, le mandat est plaqué sur le comptoir de verre, retourné pour que l’homme à l’accueil le lise, sans lui laisser une seconde pour parler. Prévenez la directrice s’il vous plait,  la police d’Arcadia a pour ordre de fouiller tout l’hôtel. Pas de sourire, pas de moquerie, rien que la droiture et la fierté de ce qu’il fait. Cette fois-ci, ça ne lui prendra pas une décennie pour avoir quelques indices sur la mafia italienne. Cette fois-ci, ça ne servira à rien, les billets verts.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Here comes the rain Empty
Here comes the rain - Ven 8 Fév - 10:35





Here comes the rain
Neil & Gisella



☾☾ Téléphone caché dans le soutien gorge après avoir été éteint. Gisella lève les yeux et croise son regard dans le miroir. Qu'est ce que lui aurait dit Alcide à ce moment là ? A ce moment tant redouté où son hôtel est pris d'assaut par les forces de l'ordre comme envahi d'ennemi et elle à la merci de la justice. Elle ne sait rien d'Alcide dit Saturno, mais au contraire elle sait suffisamment de choses pour appuyer sa peine de prison. Elle savait que cela arriverait, elle s'y est préparée, ils ne trouveront absolument rien et le QG a été investit, elle y est depuis quelques nuits maintenant, emménagé dans ce qui était des salles de réunion comme désormais étant ses propres appartements. Décorés sur le moindre centimètre carré, des photos, des fringues accrochées, des bijoux. Une salle de sport, une salle de bain, un salon, une cuisine. C'est vaste mais rien n'est assez vaste pour la propriétaire du Ciao Roma. Elle inspire, son cœur cogne dans le fond de sa poitrine, affolé, elle n'a jamais eu de problèmes avec la police, elle n'a jamais été suspectée de quoi que ce soit. Il n'y a pas le moindre dossier contre elle et elle sait qu'il sera très difficile de l'impliquer ou de trouver quoi que ce soit contre Alcide si elle fait bien sa part du travail. Elle a été prévenante pour bien des choses, mais son vécu il est difficile de voir comment le jouer et jusqu'où est ce qu'elle connaissait Frances. Et c'est sans doute sa relation avec Alcide qui fait qu'aujourd'hui ils doivent être en train de chercher la moindre preuve qu'Alcide a assassiné son ancienne épouse. Non ? Ça ne peut pas être en lien avec la mafia, il n'y a pas le moindre faille là dessus et elle n'en laissera pas la moindre, quitte à tout sacrifier. Quel jeu adopter donc ? Elle qui est la maîtresse du brainwashing, la reine de la comédie. Inspire, doucement, un dernier coup d’œil à ses appartements, elle sort et croise une équipe de police. « Doux jésus que se passe t-il ??» La main sur le cœur, simulant soudainement l'étonnement alors qu'elle est en phase d'arrêt cardiaque depuis bien 10 minutes. « Madame Dello Iavoco veuillez nous suivre. » Elle n'a pas le temps de réagir, saisie par le bras, pour l'escorter sans aucun doute vers le commissaire qui bien entendu doit l'attendre poliment dans le hall pendant que ses hommes sont en train de mettre les mains dans ses strings. Elle ne résiste pas, incrédule, soumise, entourée de ces hommes qui se font silencieux une fois dans l'ascenseur. Gênant, mais Gisella en profite pour se recentrer, se concentrer. Elle n'usera pas de ses facultés sur le commissaire au risque qu'il sente un malaise et que cela ne joue pas ne sa faveur.

Les portes s'ouvrent sur le sol de marbre du hall, qui avait été impeccablement nettoyé la veille. Elle serre les dents en voyant ses clients observer la scène avec stupeur. Ça va lui faire de la mauvaise pub pour sûr. Gisella tend la main au commissaire pour le saluer. « Vous auriez pu me prévenir, que je puisse rassurer mes clients ! Ils vont croire qu'il y a un attentat !! » Elle soupire, doucement, la panique lui sert, de toute manière puisque ici est sa maison et n'importe qui se sentirait mal de voir sa maison prise d'assaut sans raison. « Je n'ai pas donné d'alerte ! Ça va me faire une mauvaise publicité votre vacarme, j'espère au moins qu'ils ont la décence de donner des explications à mes clients quand ils les font sortir de leurs chambres !» Incroyable. Elle adresse un regard désolé à une poignée de clients qui s'en vont visiblement en colère. Paye ton service quatre étoiles, elle espère que ses managers font le nécessaire pour prendre soin d'eux et leur offrir le petit déjeuner gratuit et à volonté en compensation. Un papier sur le comptoir attire son regard, demande de perquisition. Ah bon ? Elle hausse les sourcils, joue la mine choqué, échappe un rire nerveux. « Est ce une insulte ?  Pourquoi une perquisition ? Que se passe t-il encore ?  J'espère que vous avez une bonne raison de m'humilier et me faire perdre ma clientèle !» Dans un hôtel aussi bien fréquenté et aussi bien noté c'est totalement insensé, qu'espèrent ils trouver ? Elle lui met le papier sous le nez, soudainement en colère d'être traitée comme une délinquante alors qu'elle passait sa matinée à se refaire les ongles.

CODAGE PAR AMATIS

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Here comes the rain Empty
Here comes the rain - Dim 10 Fév - 17:42



"Here comes the rain."


Il attend Neil, les yeux braqués sur le rez de chaussée, sur la pagaille mise par ses subalternes. Ça le touche un peu, de sentir des regards sur sa silhouette, inquiétude lue dans le regard des habitants de l’hêtel, mais surtout jugement qu’il ressent ici et là. Un tel hôtel, sous le poids d’une juridiction peut appréciée par la majorité de la ville, c’est toujours mal vu. S’ils savaient, ce que la police fait pour eux. S’ils ouvraient un peu les yeux et comprenaient que tout ça, c’est pour eux, peut-être que les regards ne lanceraient pas d’éclairs. Qu’au contraire même, toutes ces personnes les aideraient au lieu de s’offusquer d’une perquisition de leur chambre ou de leurs objets personnels.
Sûr de son choix, il se sait dans le bon endroit Neil, trop de détails mènent au Ciao Roma et comme les routes qui mènent toutes à Rome, il est convaincu qu’il trouvera des preuves capables d’inculper la directrice de l’hôtel dans les magouilles de la mafia italienne. C’est impossible qu’elle ne sache rien, bien trop accolée à Bellandi. Des années de relation, d’amitié forte créé grâce aux parents, les allers-retours que les photos ont prouvé, la connexion est bien là et l’hôtel est trop central pour que l’un et l’autre soient innocents. Les yeux parcourant la scène, il attend que Madame Dello Iavoco soit amenée et il est presque surpris de la voir aussi bien habillée à cette heure matinale. Quelqu’un qui travaille d’arrache-pied, ça lui plait au commissaire, mais il ne dit rien, reste silencieux alors que la femme d’affaire s’égosille devant lui. Elle a raison sur plusieurs aspects, la publicité ne sera pas bonne, le Ciao Roma aura quelques soucis de finances après ça mais si les preuves n’existent pas, la police d’Arcadia s’excusera publiquement et ce sera eux, qui seront montrés du doigts. Lèvres closes, coeur calme malgré le vacarme autour, il a presque envie de l’arrêter dans son monologue pour lui montrer qu’il n’est pas ici l’ennemi et que si elle fait ce qu’ils disent, elle sera traitée avec respect et non comme une accusée. Ça fait du bien ? De s’énerver contre la principale figure d’autorité. Écoutez madame Dello Iavoco, si je prévenais d’une perquisition, mon métier ne servirait plus à rien. C’est un fait, on n’appelle pas le principal accusé pour lui dire qu’il va être arrêté dans quelques heures. Ce serait stupide et ferait perdre beaucoup d’argents au contribuable. Payer des flics qui sont certains de ne pas réussir, ce n’est pas franchement utile. La copie du mandat tendue à la femme, Neil reprend, le menton sur une ligne droite, pas plus haut que le sien. Aucune fierté là-dedans, d’ennuyer quelqu’un qui travaille. Sauf si ce quelqu’un se révèle être aussi pourri que ce que les preuves démontrent depuis quelques mois. Tout ce que contient le Ciao Roma, papiers, registres, enregistrements vidéos, ordinateurs, téléphones, appartient à présent à la police d’Arcadia. Vous êtes suspectée de complicité dans l’affaire opposant la ville à Monsieur Alcide Bellandi. Droit dans ses bottes, la haine ressentie envers l’italien est gardée sous silence. Ce n’est pas le moment, ce n’est pas son droit.
Coup de menton sur la gauche, geste de la main pour ramener à ses côtés une policière, Neil n’a pas encore fini. Le mandat stipule aussi que tout le personnel travaillant dans l’hôtel doit être fouillé. Pause d’une seconde, nouveau geste du poignet, la collègue de Neil s’approche et invoque la directrice de se prêter au jeu. Même vous Madame Dello Iavoco. Et encore une fois, dans ses yeux, aucune fierté, aucun bonheur de mettre à mal une femme qui a réussi de son propre chef et qui peut-être, a su s’imposer dans un monde où la testostérone est primordiale. Même s’il s’agit des mafias, si Gisella Dello Iavoco se révèle complice, il saluera ce talent de s’être positionnée aussi proche de la première marche.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Here comes the rain Empty
Here comes the rain - Dim 10 Fév - 21:04





Here comes the rain
Neil & Gisella



☾☾ Premières explications du commissaire de faits qui ne l'étonnent guère puisqu'elle s'y était attendu. Maintenant elle doit gérer son image, ce qu'elle cache, laisse la police fouiller comme bon lui semble, il ne trouveront rien sur la Nuova Camorra ici, malgré que les murs de son hôtel soient imbibés de l'influence de la mafia. Fille d'un sous-boss, elle-même devenue associée par héritage et pas conviction puisqu'il s'agit de sa famille et qu'elle a tout à gagner en restant avec les divins plutôt qu'avec les humains. Et ce commissaire là, il a tout d'humain. Sait il ce qu'il se passe sous l'envers du décor ? Les réincarnations ? Comment savoir ? Elle joue son rôle d’hôtelière soucieuse de son image, de l'avis laissé sur internet sur son établissement, garder ses quatre étoiles durement gagnées.  C'est quand il déclare devoir confisquer autant de choses qu'elle essaye de ne pas faire d'AVC. Parce que d'une part elle sait qu'il va devoir avoir tout un tas de choses qu'ils vont fouiller de fond en comble et que l'idée lui déplaît, avec fouille au corps et donc le téléphone qu'elle cache sur elle. Elle inspire, se frotte les yeux comme si elle pensait aux assurances qu'elle va devoir appeler, à sa banque avec qui elle va devoir négocier certaines choses.

L'entourage d'Alcide par logique doit être montré comme suspect. Elle le sait, et pour ne pas éveiller les soupçons elle joue simplement l'écervelée naïve et étonnée de savoir qu'elle est effectivement sur la liste des suspects quand il l'annonce. Papillonne des paupières comme s'il lui parlait une langue qu'elle ne comprend pas, Gisella n'a le temps de répliquer qu'il désire déjà mettre sa propre fouille en place « Ici ? Devant mes clients ? » Bien plus d'humiliation, elle qui ne se soucie que de l'image qu'elle renvoie à ses clients présentement. Elle observe autour, elle sait qu'elle n'a pas le choix mais pour ne pas amplifier l'effet de suspicion le plus viable est de coopérer sagement. « Bien.... Venez derrière le comptoir... » Elle dépose les clefs de son bureau qu'elle tenait entre ses mains sur le bureau de la réceptionniste, ainsi que le téléphone qui se cachait dans sa lingerie comme si de rien était. Elle n'est pas la première femme qui fait cela en l'absence de poches dans sa robe et ça tombe bien puisqu'elle est en robe. Plutôt que la policière le trouve et qu'on lui pose des questions elle met toutes les chances de son côté – autant ne pas s'enfoncer davantage. Il y a peut être moyen d'effacer les conversations à distance avant qu'elles soient lues. Saturno est sensé la rejoindre après, il saura quoi faire. Alors elle se laisse fouiller, sagement, laisse la jeune femme lui passer des mains sur toutes les parties de son corps comme si elle avait été attrapée à la douane et suspectée d'avoir une bombe sur elle. Ça n'est pas une partie de plaisir, se faire tripoter de la sorte, mais elle essaye de se détendre, soupire, pense à la suite de sa journée et tout ce que cela va engendrer financièrement comme le ferait toute directrice d'hôtel normale à condition d'être plus vénale que la moyenne.

Ce qui l'embête le plus c'est les enregistrements vidéo. Elle a tout fait pour que ses fichiers clients correspondent aux gens que l'on peut voir dans son hôtel y compris les visages de la mafia qui passaient en réunion, là dessus tout est parfait et logique. Là où il y a des failles en revanche ça concernerait directement Alcide et Frances.  Parce qu'elle a effacé des parties où Alcide était avec elle au lieu d'être avec sa femme, les embrassades à la dérobée, ou alors un moment où l'on voit Alcide particulièrement virulent avec sa femme, parties recollées par des professionnels mais qui ne seraient peut être pas si parfaits qu'elle aurait pu le croire, s'il est du genre à décortiquer image par image. Ce que l'on verrait si elle avait tout laissé ce sont  des gestes plus ou moins évocateurs qui auraient pu être une preuve suffisante pour dire que l'autopsie avait révélé bien plus qu'un arrêt cardiaque. Gisella pourrait être accusée de non assistance à personne en danger ou de complicité pour avoir dissimulé les preuves. Elle a fait son maximum, pour Alcide et la Nuova Camorra. Elle aurait voulu être une déesse, tout effacer. Fouille terminée, il n'y a rien de plus sur elle, elle époussette sa robe  machinalement. Elle ne parlera pas de l'affaire, rien, aucune déclaration tant qu'elle n'est pas protégée par un avocat. Et par avocat bien entendu elle choisira quelqu'un de la Nuova Camorra, Aura avait évoqué pouvoir travailler avec elle, ce qui serait donc l'occasion de mettre en place ce qu'elle a imaginé avec Julius. « Que se passe t-il ensuite ? »

CODAGE PAR AMATIS

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Here comes the rain Empty
Here comes the rain - Ven 22 Fév - 20:05



"Here comes the rain."


Elle ne réplique pas plus que ça et ça le rassure Neil, de voir cette femme l’écouter sans crier à l’outrage. Il n’est pas là pour ennuyer le monde, simplement pour faire son Ttff et coffrer ceux qui mettent à mal sa ville. Rien de plus, rien de moins. N’est ce pas ce que tout le monde souhaite ? Qu’Arcadia vive des jours meilleurs où les seuls gros titres des journaux seraient les futures élections du prochain maire ? Que les visages des parents soient pleins de lumière et non de larmes après la perte de leurs enfants ? N’est ce pas qu’elle aimerait Madame Dello Iavoco ? Il lui posera la question Neil, quand elle aura été fouillé comme toute personne suspectée ici.
Les clés sont déposées sur le comptoir, les yeux du commissaire suivant les mains de la directrice avec attention. Et c’est le téléphone qui suit, téléphone qu’il se note de garder comme le mandat le stipule. La fouille se passe parfaitement bien, la jeune policière étant aguerrie dans ce type de perquisition. Elle se recule et le signe de tête lancé au commissaire suffit à le convaincre de desserrer les bras. Mais pas les mâchoires. Votre hôtel est perquisitionné comme je vous l’ai expliqué, toutes les données ou les documents relatifs ou non à votre établissement seront confisqués. Nous allons ensuite les analyser. Si vous n’avez rien à vous reprocher, tout sera rentré dans l’ordre assez rapidement. Les mots sont simples à comprendre, Neil ne s’embarrassant jamais avec du jargon politique.
Enfin, la main se lève et montre le téléphone à la jeune recrue. Embarquez moi ça aussi, il rentre dans le cadre de la perqui’. Et le portable est attrapé par les doigts gantés de l’officier et placé dans un sac en plastique transparent. Il vous sera rendu sans dommage dès que nos experts l’auront traité, je vous en faire la promesse. Pouvons nous monter dans votre bureau, pour quelques questions Madame Dello Ioavoco ? Toujours respectueux, jamais un mot trop haut, jamais de colère, ni de provocation, Neil est comme les tempêtes qu’on voit au loin mais qui jamais n’explose. Pourtant, les ravages sont les mêmes, le vent emporte les bâtisses et les bourrasques, les vies.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Here comes the rain Empty
Here comes the rain - Ven 22 Fév - 20:37





Here comes the rain
Neil & Gisella



☾☾ La fouille au corps est désagréable, Gisella n'aime pas se faire tripoter par des inconnus qu'elle n'a pas charmé d'elle-même. Le contact physique pour elle a une dimension beaucoup trop spéciale et au vu de son ego parfois démesuré, elle le prend comme une véritable humiliation. Mais elle ne bronche pas, gigote parfois, parce qu'elle est chatouilleuse à quelques endroits et que la palpation de son buste est véritablement dérangeant sous le regard d'autres personnes y compris de ses employés.  Elle inspire, quand c'est fini, soulagée, il n'y a rien de plus sur elle que ce qu'elle a posé sur la comptoir. Le commissaire refait son discours comme quoi ils confisquent tout et blabla. Gisella se retient de rouspéter parce que de toute façon ça ne servira a rien. Elle est certaine de ne rien avoir laissé, ce qui l'embête c'est son matériel de travail et la perte de gain que cela pourra apporter. « J'espère que vous ferez au mieux, j'en ai besoin pour travailler je suppose que vous vous en doutez. » Voix calme, posée, mais il doit pouvoir aisément se mettre à sa place et imaginer travailler sans ses outils informatiques à son tour, en 2019 c'est relativement handicapant. Mais soit il parle de rapidité elle essaye de ne pas remettre sa parole en doute, elle n'est juste pas le petit informaticien que l'on attrape pour téléchargement, elle a besoin de ce matériel. Il embarque le téléphone et Gisella repense aux sms envoyés à Saturno. Gisella aurait du s'y attendre et regrette de ne pas l'avoir jouée plus fine. Il n'y a rien sur la Nuova Camorra, juste son lien avec Alcide plus ou moins exposé, elle va devoir penser à sortir un rôle pour atténuer ce qu'il va trouver. Et c'est une belle opportunité qu'il lui donne de la jouer en avant première, demande un entretien en privé pour des questions, qu'elle accepte bien évidemment d'un hochement du menton.

« Oui bien sûr. Suivez moi. » La directrice tourne les talons après avoir pris soin d'épousseter sa jupe. Elle se demande quel type de questions il va lui poser, sait aussi que ces personnes là sont fortes pour soutirer des aveux ou percevoir le vrai du faux. Elle inspire longuement, donne des indications aux quelques employés qu'elle croise pour qu'ils rassurent les clients et demande à ce qu'on laisse la police faire. Au mieux elle coopérera et moins on pourra la soupçonner de quoi que ce soit. Silence dans l'ascenseur, Gisella se contente de passer les doigts dans ses cheveux en usant du miroir pour vérifier que son brushing est toujours aussi parfait. Un poil narcissique, Calypso, elle espère juste que cette affaire ne lui fera pas pousser des cheveux blancs ou creusera d'autres rides. C'est que ça commence à se voir même si elle est étonnamment bien conservée. Les portes s'ouvrent, Gisella se glisse entre les portes et ouvre son bureau qui est fermé à clef comme tout directeur souhaite protéger ses documents administratifs et bancaires de vols. Elle le fait entrer en premier puis referme derrière elle, l'invite à prendre place en face de son bureau pendant qu'elle s'installe confortablement à sa chaise de bureau faite sur mesure pour son royal derrière et lui maintenir une bonne position du dos. Elle commence par lui remettre sa carte de visite, la glisse sur le bureau. « Soyez aimable de m'informer rapidement si quelqu'un appelle sur mon téléphone et que c'est important, vous avez là mon adresse mail et le numéro de téléphone de mon bureau. »

Elle l'observe un instant, croise les jambes et les doigts sur ses genoux. « Est ce qu'il vous faut une feuille ou un stylo ? » Elle imagine qu'il a déjà tout le matériel, il ne s'agit que de simple courtoisie, et parce qu'elle est toujours favorable à se faire de la pub en offrant des stylo à l'effigie du Ciao Roma. D'ailleurs les derniers ont changé de design, mais elle aimait ceux qui avaient un effet d'eau à l'intérieur avec de véritables paillettes d'or. Les derniers sont plus sobres. L'esprit détourné sur des futilités, comme pour se détendre, elle n'a jamais eu besoin de répondre à des questions sauf quand il s'agissait de partenariat avec la police pour protéger son établissement notamment après la fête de  l'Eden Manor. Un interrogatoire à son encontre reste très perturbant. « Il s'agit d'Alcide n'est ce pas ...? » Gisella compte jouer la carte de l'amoureuse en détresse, son amour caché loin de ses bras, perturbe son quotidien et remet en question tous les projets d'avenir qu'ils avaient tous les deux...Quelle tragédie.  Elle déglutit, comme presque sur le point de pleurer en évoquant son nom. Bien sûr que savoir son ami en prison la perturbe, elle n'a pas besoin de jouer la comédie pour cela, mais elle compte bien en rajouter une couche.

CODAGE PAR AMATIS

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Here comes the rain Empty
Here comes the rain - Sam 23 Fév - 14:50



Here comes the rain again
Raining in my head
Like a tragedy


Aucun refus n’aurait été accepté et Neil ne répond rien à l'accord de la directrice. C'est bien, tout se déroule comme il l’espérait, pas de crises de nerfs, de larmes ou pire. Ses hommes sont en sécurité, les affaires sont récupérées et ils auront de quoi enquêter pendant quelques jours voir semaines. C’est parfait, tout progresse au rythme qu’il espérait et c’est rassurant de voir que le monde ne tourne pas encore fou au point qu’un mandat soit inutile et impossible à être utilisé. Suivant de près Madame Dello Iavoco, les portes sont passées alors que les sergents continuent de récolter papiers et données. Un coup de menton à l’un des inspecteur suffit à montrer la fierté du commissaire. Ils se débrouillent bien, le Maire sera content d’apprendre que la première perquisition en lien avec les mafias vient de se réaliser à la perfection.
Le bureau atteint, la femme referme la porte immédiatement derrière elle. Il la sent, la panique qui l’ébranle de plus en plus et malgré un visage d’une beauté qui ne doit pas laisser beaucoup d’hommes et de femmes indifférents, Neil restera impassible face à la (peut-être) future démonstration de sentiments. La carte glissant sur le bureau est attrapée, regardée, lue et rangée soigneusement dans son porte-feuille qu’il tire de sa poche. Comptez sur moi mais encore une fois, ce sera la première pièce à conviction de vérifier. J’imagine que vous n’avez rien à cacher, alors il vous saura redonner très rapidement. Et il y croit, à ce qu’il dit, espère au fond de lui que Gisella Dello Iavoco n’est en connexion avec Bellandi que pour des histoires qui le dépassent lui et son service. Des histoires d’amour et de non-dits, comme pour beaucoup d’affaires entre adultes qui lui fait souvent perdre du temps.

En entendant la question de la directrice, un petit boitier est sorti et montré à la femme. Plus de papier, la technologie a remplacé les feuilles pour le bonheur des arbres. Posé sur le bureau, allumé sans attendre, lui reste debout. Et il avait vu juste quand Mrs Dello Ioavoco prend la parole et y met toute son âme en évoquant Bellandi. Ou plutôt Alcide. Oui, il s’agit d’Alcide Bellandi Madame Dello Iavoco. Monsieur Bellandi est suspecté du meurtre de son épouse mais aussi du délit d’association de malfaiteurs. Suite à une enquête, vous avez été perçu à de nombreuses reprises avec Monsieur Bellandi au cours de ces six derniers mois. Quelques secondes de silence et reprendre la parole alors que devant lui, il sait que peut-être, la femme lui joue des tours à grands coups de cils. Quand je dis beaucoup, c’est parfois plusieurs fois par semaine, dans cet hôtel. Nous avons des photos pour le prouver. Alors pardonnez-moi de m'immiscer dans votre vie privée mais j'ai quelques questions à vous poser. Si vous ne souhaitez pas répondre, vous serez assignée à venir au commissariat pour répondre aux mêmes questions mais dans un confort plus précaire. Car eux n'ont pas ce type de fauteuil ou un chauffage qui fonctionne aussi bien. Qu'elle est la nature de vos relations avec Monsieur Bellandi ? Et Neil s'attend déjà à enregistrer des éléments qu’il n’a pas envie d’entendre, commissaire et homme dans une même entente. Mrs Dello Iavoco ne va pas lui balancer la stricte vérité après une première question. Vérité qui peut-être, ne sera pas celle qu’il pressent en plus. À vrai dire, il préférait qu'elle soit innocente même si en faire une suspecte réelle serait parfait pour montrer au Maire qu’ils avancent. Ambivalence chez le commissaire, de vouloir savoir Gisella Dello Iavoco coupable et non coupable en même temps.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Here comes the rain Empty
Here comes the rain - Sam 9 Mar - 9:35





Here comes the rain
Neil & Gisella



☾☾ Il ne promet rien, mais insiste sur le fait que ce sera rapide si elle n'a rien à se reprocher. Cette réponse l'agace un peu, au delà du fait qu'elle craint qu'il ne trouve quelque chose, cela va vraiment l'handicaper dans son travail. Enfin bon, plus vite il aura pris tout ce qu'il souhaite, plus vite elle pourra envisager trouver des solutions pour cela. Elle espère que ses employés se démènent pour pallier à ce manque le temps qu'elle converse avec le commissaire dans son bureau. Un boîtier noir posé sur son bureau et elle devine qu'il va enregistrer les moindres déraillements de sa voix. Alors il va falloir qu'elle mesure ses mots, le timbre de sa voix, ses expressions pour ne pas en faire trop ni pas assez. C'est pire, comme système, il n'aura qu'à réécouter l'enregistrement pour dire que la toux a 0:25 démontre un stress latent ou alors que sa réponse a la question 2 contredit sa réponse à la question 6. Il lui explique donc la raison de sa venue ici, bel et bien en relation avec Alcide, rappelle de quoi il est accusé et ne s'attendait pas à devoir répondre de ses actes concernant la mafia. Le loup est entré dans la bergerie, si une seule seconde il se doutait qu'il est dans le QG de la Nuova Camorra il ferait fermer l'hôtel et ferait coffrer tout le monde. Gisella ne montre pas le moindre signe de panique, tente de calmer les pulsations de son cœur qui se font plus rapides que d'habitude et hausse les sourcils comme si ce dernier fait la surprenait mais en même temps pas trop parce qu'elle sait qu'il y a des rumeurs là-dessus. Elle repose son dos contre la chaise, écoute donc le commissaire et il pose alors sa première question : La nature de sa relation avec Alcide. C'est sans doute autour de cela que tout va se jouer pour elle, c'est avec ça qu'il va pouvoir taper sur le clou. Effectivement il a été vu plusieurs fois dans son hôtel, ses allers et retours ne sont pas anodins, d'abord en tant que chef de la mafia mais aussi en tant qu'ami car il ne passe pas que pour les affaires de la NC. Enfin, il n'y a qu'à voir d'abord son établissement luxueux, n'importe qui aurait ses entrées en profiterait allègrement. Et puis il y a Gisella aussi, bien assez conservée pour lui donner envie.

Gisella se pince les lèvres, elle n'a pas de mal à assumer l'intimité qu'elle partage parfois avec Alcide, il ne s'agit que de comédie. « Et bien... » Elle se racle la gorge, croise les jambes et fui le regard de Neil un instant, fait mine de réfléchir à ce qu'elle va dire. « Alcide et moi nous connaissons depuis l'enfance. Je suis fille unique vous savez, il a toujours eu beaucoup d'importance dans ma vie, c'était avec lui que je passais mes dimanches à jouer. Il était présent pour tous les événements de ma vie. » Son regard se retrouve confronté à celui de Neil qui doit sans doute étudier le moindre battement de ses cils. C'est comme une partie d'échecs. « Nous sommes...Amants, depuis longtemps, mais nous n'avons jamais voulu construire quelque chose tous les deux, dans notre jeunesse le plus important était de s'amuser un maximum...Et puis je me suis mariée, il s'est marié et on a loupé le coche... mais on a conservé cette relation privilégiée» Elle sait qu'elle ne mettra pas cet homme mal à l'aise par ses histoires de fesses, il a dû en entendre bien assez pour qu'elle ne le trouble pas avec des visions d'elle peu catholiques. « Mais nous avons eu des enfants, mes deux fils sont de lui. » Parce que ce n'est plus un secret non plus, du moins au sein de la NC. « Il vient pour me voir, pour ces raisons qui nous lie. Il vient aussi voir ses fils et puis il profite du bar, du restaurant, des jacuzzi, de la salle de sport...Enfin il a ses entrées ici puisque c'est mon ami il ne paye rien. » C'est pas comme si Alcide s'impliquait réellement dans la vie d'Amadeo et Cesario, mais il les croise, il les connaît depuis longtemps et il lui arrive de parler avec eux. Cela peut très bien contribuer au fait qu'il passe pas mal de temps entre ces murs - Un aspect familial, qu'Alcide ira sans aucun doute appuyer quand il se fera interroger. Elle a conscience d'avoir débordé la question, parce qu'il ne lui demandait que la nature de son lien, mais en timide, elle justifie, pour ne pas montrer que là-dessous des sentiments se sont mêlés. Alcide, l'amour de sa vie, celui a qui elle n'a jamais osé dire je t'aime, prisonnier ! Quelle tragédie !! Elle prépare les quelques larmes de son rôle d'amoureuse éplorée qu'elle versera s'il demande plus de détails. En attendant elle déglutit, fait mine de ne pas vouloir défaillir, corde sensible, saisis la Neil.

CODAGE PAR AMATIS

Revenir en haut Aller en bas
Here comes the rain -

Revenir en haut Aller en bas

Here comes the rain

 :: abandonnés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Make it rain [Ciara]
» i'll be there for you (when the rain starts to pour)
» Set fire to the rain | ALAN+ MAIREAD
» I remember dancing in the pouring rain. ) Cian & Caleb

Sauter vers: