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suicidal caress | yuliya & fiona

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suicidal caress | yuliya & fiona - Sam 1 Sep - 9:22




suicidal caress
24 Juillet 2018, aux alentours de 01 heure, Inferno, Historic District, Arcadia

 


ça aurait pu se finir autrement. Cauchemars qui s'amoncellent, qui s'entremêlent, qui la flagellent. ça aurait pu trouver meilleur sort. Rêves illusoires, rêves qui s'égarent, rêves aléatoires. Le Manoir la dévore encore. Comme majorité de population qui se berce dans le silence, à éviter les sujets fâcheux et faire mine que tout va très bien. Que le feu n'a pas englouti certains, que les blessés ne sont pas des gens qu'ils connaissent. Alors ils s'en foutent un peu, regardent une fois la télévision, crachas éphémère qui suffit à oublier les images et les noms. Fiona n'est pas de ceux-là. Mère des Dieux, Mère des Siens, tourmentée par ce qui adviendra demain. Quatre jours de silence trop denses qui assourdissent les tympans. Se prépare à quelque chose mais ne sait pas encore quoi. A estimer les dégâts. A visiter les blessés. A payer des frais. A observer les voisins. Sait-on jamais. Quatre jours de calme plat où aucun n'a souhaité lever une arme. Aspirés, tous, dans le tourbillon de l'incompréhension et des événements récents. A parcourir les souvenirs pour estimer si les uns ou les autres méritent sang et mort. Et que le glas lui terrasse la couenne, elle est de ceux qui ont trop parlé, qui ont trop cherché. Et attend, lentement, doucement, son châtiment. Recherche d'une issue pour déambuler sans que personne ne vienne s'enorgueillir de ses nuits blanches. Etrange choix que l'Inferno, établissement neutre, mais établissement de sourires, de verres tendus, de charmes persistants. Elle n'était pas dupe lorsqu'elle a frôlé l'entrée des doigts, a laissé vagabonder son regard comme prédatrice sur proies. A ravalé Eithne plus profondément, marâtre qui se fait maîtresse des désirs et qui semble vouloir prendre un peu plus les rênes chaque jour. Déité affamée qui ne tarira jamais vraiment sa faim.

Ce sont les oeillades chasseresses qui se délectent déjà, caresses lointaines des pupilles qui flânent le long de sa robe. Se fait proie d'excellence, Déesse trop Féminine qui séduit sans qu'elle ne le recherche, de rouge habillée pour attirer les menteurs et les paumés. Ni les uns ni les autres ne semblent avoir quelconque attention de Fiona. « Puis-je vous offrir un verre ? » demande le tigre du lot, vraisemblablement chasseur depuis des lunes, chevaucheur de licornes trop pures. C'est Eithne qui s'éveille, cantatrice de pulsions cachées, créatrice de jeux décérébrés. « Trop téméraire. » Insoumission divine qui tend à faire ployer un peu plus les hommes et leur appétence sévère. Se faufile, répond aux sourires pour collection de souvenirs, ne se fait Reine d'aucun d'entre eux, jusqu'à l'apogée de la musique. Trop forte. Elle fait tressauter l'âme et les veines à chaque écho des interférences. ça lui arrache l'échine, ça lui fait oublier le monde extérieur et ses péripéties. Ce sont des silhouettes bleutées, puis rougeâtres, puis noires, puis blanches, qui s'effritent dans la pénombre, à rechercher l'apogée des mouvements frétillants. Se pâlissent tous dans le même carcan, s'emploient à errer parmi les âmes pour se faire majestés de l'agitation nocturne. Quelques soldats obscurs qui tentent une approche mais qui n'apportent que chaleur partielle. C'est seule dans le noir qu'elle la contemple, c'est elle qui attire, qui aguiche et qui tremble. Vassilieva, si les trottoirs les gangrainaient encore. Yuliya, ici-même, chavirant le petit peuple. Ce sont quelques instants partagés avec la mortelle, naissance d'une certaine satisfaction de la voir en vie, de la voir debout à chercher paradis. Ce ne sont que quelques fragments d'émotions de l'humaine, tandis qu'Eithne se fait infidèle. Se berce dans les idées de vie et de mort, désir incandescent qui germe à même les anciennes odeurs de sang.

C'est la déesse qui s'épanche sur leur corps, se saisit un peu plus de la muse pour assécher la soif qui les consume toutes deux. Symbiose inégale qui oblige à marcher parmi les futurs cadavres. Palpitations originales de la foule, hommes et femmes qui guettent la finalité, à espérer que leur corps ne feront qu'un avec le sien. Avidité qu'elle ne connait que trop bien, séduction qui berce son corps jusqu'aux tréfonds et qui font d'elle aphrodite de milles songes. C'est une charogne qui tente d'amadouer Yuliya qui lui sert encore de muraille, qu'elle renverse d'une main sur l'épaule, à hériter de sa colère pathétique. « Elle est à moi. » Considérée sienne par l'apôtre qu'elle ne sera jamais, la rivalité dans les yeux voisins, tentation que de défendre son morceau de viande tandis que la Reine n'a guère le besoin de clamer encore. « Dégage ! J'étais là avant ! » La mortelle aurait gardé raison de son côté et aurait accepté l'avertissement. La divine, cependant, qui n'accepte pas la négation. Ne fait pas cas de la créature qui jonche son chemin, s'accorde dans le regard de la déité qu'elle admire. Oppression qu'elle lui inflige sans quête aucune, les bras qui enlacent délicatement la carne alors que lèvres se figent près de l'oreille, elle qui frôle sans toucher, se fait élixir obsédant. « Je suis enchantée de vous voir en vie. » c'est un murmure de discothèque, à moitié crié mais toujours bien maîtrisé. C'est le visage qui fait face au sien, le sourire qui se fige en coin et le regard qui accueille les flammes. C'est le pantin qui ne s'arrache pas à l'accolade. C'est Eithne qui joue de ses charmes subtils, souffle de lave qui vient faire miroiter l'endocarde. A chercher les plus lourdes convoitises, à drainer la corruption de l'esprit jusqu'à la moelle, sans aucune prise en compte pour le reste. Ce sont les doigts qui s'agrippent à l'épaule, qui s'égarent sur la nuque, à se repaître des caresses de la chair glaciale. Danse de vitalité et de trépas. Sensations profondes d'une dualité étrange qui pousse à l'acharnement des reins. « Vous voilà bien mieux accompagnée. » Aucune estime à l'intruse qui voulait se faire sienne, ridicule petit être sans pudeur qui ne recèle en rien les trésors qu'elle-même contient. « Je ne pouvais pas vous laisser vous ridiculiser avec une femme si banale. »

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suicidal caress | yuliya & fiona - Dim 2 Sep - 0:05

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S'oublier une nuit, se perdre dans les bras d'un autre. C'est son but aujourd'hui ; ce soir, elle se laissera glisser entre des cuisses trop chaudes, elle en a envie, elle en a besoin. Yuliya se faufile entre les corps brûlants de désir, sa robe un peu trop moulante, presque vulgaire, mais son but est clair. L'inferno fera l'affaire, la neutralité lui colle à la peau depuis qu'une balle l'a traversé. Une hésitation, mais pas un doute ; la blonde brûlera pour la Bratva, elle est née pour ça, mais c'était un sentiment étrange, oublié. La chaleur. Sentir l'inquiétude, la beauté d'une étreinte réelle, sans objectif, sans mission, sauf celle de lui sauver la vie.
Inconsciemment, Yuliya passe une main sur son ventre en un seul morceau, grâce aux soins de la petite prophète. Elle repense un instant à tout l'agitation, les sensations, l'envie de vivre qui glissait sur le sol, se mélangeait à son sang. Déesse de l'hiver avait rêvé d'un peu de fièvre, voulait fuir ce froid mortel. La blonde prétendait ne pas avoir peur de la mort, de cette chose qui se faufile entre ses mains comme du sable, mais c'était si faux. Elle était terrifiée, paralysée à la fois par la peur et par la douleur. C'était si horrible, ne pas avoir envie de partir alors que tout la quittait. Frigide chose qui gisait au sol, ne désirait qu'un peu de chaud ; elle a eu bien plus que ça. La douleur était pire, pire que tout, mais elle était bonne. La douleur voulait dire qu'elle vivait, qu'elle ne partirait pas tout de suite.

Vivre, au milieu de cette musique qui fait danser son corps, mouvoir son sang dans ses tempes. Yuliya allait profiter de sa vie si précieuse et si fragile. Elle voulait se faire plaisir, et surtout, faire plaisir en retour. Riche danseuse toujours aussi glaciale au milieu du feu des dieux, elle s'entiche d'une mortelle, une humaine qui brule un peu moins que les autres. Son désir est présent, Yuliya peut presque le palper, et cela lui convient, il n'y a rien de mieux qu'une langue motivée et des doigts curieux.
Mais leur bonheur est vain. Un éclair de lumière blanc lui permet d'entrevoir une chevelure flamboyante qui vole encore une fois à son secours ; renverse la mortelle et l'envoie plus loin. Yuliya sourit, ce plan lui plaît encore plus. Elle reconnaît la reine sans sa couronne, aurait pu être impressionnée, si la lionne celte n'avait pas accouru pour la sauver, mère aux côtés de son enfant, femme au chevet de sa bien-aimée.
« Je suis heureuse de vous voir en forme, vous aussi. » son sourire se fait plus mielleux et ses mains de posent dans le creux du dos en proie aux flammes. Sa peau n'est que chaleur, même à travers les vêtements, mais la blonde se surprend à trouver cela plutôt agréable. Ses lèvres frôlent son oreille et un premier frisson la traverse, promesse d'une chose bien plus grande. « Il est vrai que je vous préfère, même si je m'attendais pas à ce qu'une reine se donne la peine de venir ici, encore moins dans mes bras. » Yuliya chuchote, ses lèvres pâles glissées entre l'oreille et la mâchoire de sa proie transformée en prédatrice. « Vous n'êtes pas banale, vous êtes parfaite, c'est différent. » Flatteries pensées si fort, Fiona est si différente des autres et de la blonde. Elle a terriblement envie de goûter à cette peau chaude, glisser sa langue dans des recoins plus bouillonnants encore. « Que faites-vous ici, vous cherchez votre diadème ? » mains qui se perdent sur sa peau aux odeurs de lave, sur sa taille fine, serre le tissu comme si elle voulait déjà l'arracher.

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suicidal caress | yuliya & fiona - Dim 2 Sep - 9:10




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24 Juillet 2018, aux alentours de 01 heure, Inferno, Historic District, Arcadia

 


Ce sont des caresses déliquescentes, qui chaque fois qu'elles touchent appliquent plus de néant. C'est Eithne qui se fait marâtre et qui ose ravaler Fiona sans vergogne, se faire géante de feu dans le ventre pour faire valser les convictions, les méfiances et les colères. Toutes ces limites humaines et divines, toutes ces murailles construites pour que les corps s'écartent les uns des autres. A errer dans le lointain sans jamais pouvoir se toucher, et Eithne, dévoreuse de chair, se fait prêtresse de cet élan vers l'ennemi chaque nuit. Ennemie pas vraiment ennemie, si on écoute les pensées plus profondes, celles de Fiona, qui s'amusent à dicter vainement que si tout ceci est ridicule, il ne lui arrivera certainement rien. ça fait vrombrir le palpitant des symbiotiques, l'une à estimer, l'autre à chercher le risque. C'est une oeillade qu'elles partagent et qui s'entiche, se fait unique importance de ces lieux, incapable de chercher plus loin que la pâleur. Les quelques mots pourraient raviver la mortelle, faire écho dans la cervelle et proposer une fuite inexorable. Déité qui consume tout, cependant, qui ressent les particules brûlantes de chaque timbre, chaque mot, chaque regard. Experte qu'on trompe rarement, née séductrice jusqu'à l'apophyse. Créature sempiternelle déjà trop amadouée, qui embarque Fiona dans ses deliriums. « Peut-être suis-je différente de ces Reines que vous entrevoyez ? » Se sont des poisons qu'elle injecte à même sa langue, paroles bercées contre le palais, sculptées par les joues pour mieux tenter le pire menteur, se faire grandeur parmi les autres, seule à devoir obtenir la convoitise. « Je ne suis ni Reine à rester assise sur son trône, ni Reine à refuser de s'accorder quelques plaisirs. » Elle aime à penser qu'aucune Reine ne lui ressembla, et ne lui ressemblera jamais. Estime davantage son règne que celui de la majorité des femmes dans l'Histoire. Et Fiona se fait plus désirable à même le regard, arme des plus sévères dans telle conquête, devient dragon brûlant. « Peut-être est-ce là quelque sorte de perfection. » Compliment qui engrange le vermeil, bouillonnant dans les veines.

Référence qui fait arquer un sourcil et naître un rire. Diadème de porcelaine qu'elle ne s'est jamais amusée à porter. Aucune tiare sur le front ni aucune couronne sur la tête. Ce ne sont qu'illusions. Ce ne sont qu'impressions. « J'ai besoin de quelques échappatoires brûlants. » Mots toujours bien choisis, bien embellis, élégance qui fait gargouiller encore plus et elle le sait. Effigie des reins qui se plait encore plus à tenter de séduire la rivale sauvée. Images de sang qui chevauchent déjà des cuisses. Les griffes lacèrent et cherchent, se font pressées contre ses hanches. Mais à ce jeu-là, Eithne se fera toujours dominante. A une exception près, peut-être... Balance la charogne, ne l'éloigne que pour mieux l'enserrer, chasse l'étreinte pour l'enlacer encore. Ce sont les mains qui la bousculent, qui l'arrachent à l'idée farfelue de s'évader. C'est dans son dos que Fiona épouse les courbes, la bouche à l'oreille, le bas-ventre enflammé, les mains délicates qui flirtent entre hanche et cuisse dénudée. Toujours plus maîtresse de la hausse des pulsions. « Et je n'ai nul besoin de diadème pour vous voir à genoux. » Ce n'est que pente glissante, vide béant où elle saute sans parachute. Rapide, pour la majorité du commun, mais les Dieux sont impatients, et la Séductrice sait quand elle emprisonne. Ce sont les lèvres qui frôlent sa nuque tendue, empreintes partielles et jamais acquises de quelques baisers impatients. « Ni de couronne pour vous ordonner de me donner satisfaction. » Ce sont quelques gargouillis de la Divinité dans la voix, à jouer avec le feu qui s'anime dans la carne. A oublier les dizaines d'yeux qui les espionnent, rêveurs qu'elle ne blâmera jamais.


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suicidal caress | yuliya & fiona - Ven 14 Sep - 23:03

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Yuliya n'a pas l'habitude de ce genre de chose ; danser, draguer, baiser est son quotidien, et ce n'est pas la première fois qu'elle le fait en dehors de la sacro-sainte Bratva. Mais flirter, se coller ainsi à une reine -non, pas n'importe laquelle, la Reine, matriarche qui tient les rênes fermement entre ses doigts brûlants d'amour. C'est étrange, mais ça lui plaît. Ce n'est plus qu'une coquille vide de famille, chaleur imitant l'étreinte d'une mère, tout est véritable. Fiona sait comment s'y prendre et très franchement, la blonde se demande si elle ne parle pas un peu plus à la déesse qui l'habite qu'à la reine elle-même. Savoir qu'elle a le pouvoir de faire venir un être pareil ; intéressée une déesse, remplie son ego autant que la chaleur dans le creux de ses reins. Elle danse contre la rousse, comme si rien d'autre ne pouvait pas satisfaire ; comme s'il n'y avait pas les yeux braqués sur leur corps. Il fait sombre, les cerveaux voguent doucement sur l'alcool, alors elle sait que les choses d'être reconnues ici sont minces... Mais quelque part, c'est autre chose, ce n'est pas son loup rassurant ; c'est une chose totalement différente, peut-être un peu flippante. Elle ne sait pas si elle est la proie ou la prédatrice ce soir, peut-être un peu des deux, et ça lui plaît terriblement. Le corps qui bouge contre le sien est trop chaud, beaucoup trop sensuel, et Yuliya a besoin d'y goûter. Sa peur, son sentiment un peu coupable, y sont peut-être pour beaucoup ; le goût du risque.

Sa peau sous les doigts de la belle se fait encore plus froide, pour tenter de parer à la fournaise qui s'empare des deux corps collés. L'évocation de la voir à genoux fait vivement frémir Yuliya et ses lèvres glacées se collent à la gorge tendue de la rousse. « Vous êtes belle et vous le savez. Vous en jouez. » Son accent dur se fait plus coulant, presque comme un gémissement contre la peau de lave. « J'ai terriblement envie de vous emmener autre part... Sans les curieux. Mais je ne suis pas certaine que ce serait sage. Quoi que ce serait votre échappatoire rêvé. » son souffle frais contre la peau chaude de la déesse, elle finit par la fixer, ses yeux tremblant sous le désir. Sa main se glisse sur tout ce qu'elle peut atteindre, affamée. « Si la réponse est oui... je connais un endroit pas loin, Fiona. » le prénom presque ronronné, désireuse de pouvoir le gémir encore et encore.
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suicidal caress | yuliya & fiona - Sam 15 Sep - 8:28




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24 Juillet 2018, aux alentours de 01 heure, Inferno, Historic District, Arcadia

 


Ce sont ultrasons sardoniques qui se nichent en elle, à se percher sur ses côtes avec quelques rictus satisfaits. Elle s'apprivoise elle-même, s'attarde sur ces émotions qui l'envahissent, qui dévoilent des profondeurs qu'elle ignorait encore présentes. Il y a cette appétence grandissante, ce lien indécent, cette symphonie teintée de vermeil qui chantonne. Cette soif de chaleur qui trépasse sur sa chair, qui n'a pourtant aucun sens. Conséquences auxquelles Fiona aurait pu penser, mais ce sont les caresses éphémères qui dictent les directions neuronales. Et elle oublie, autant que la Déesse, tout ce qui s'érige derrière leurs silhouettes colorées. Yuliya roucoule, telle oiseau paradis gazouillant pour parader, chercher à obtenir toutes les faveurs. Et la bouche la touche, se fait froideur sur la chaleur, et elle penche légèrement la tête, arque la peau pour la lui offrir davantage, illusion voulant faire croire qu'elle laissera un peu les rênes. « Peut-on blâmer la Déesse de la Séduction lorsqu'elle joue de ses charmes ? » Sourire presque carnassier, c'est le feu qui régit son tempérament, c'est l'incendie qui fait vibrer le carcan. Elle est et sera toujours Eithne. Et si la beauté est tout à fait subjective, il n'y a nul doute qu'elle saura toujours attirer l'oeillade. Nature véritable qui se fera toujours maîtresse. « Je ne désire qu'amadouer le loup. Les agneaux se languissent mais ne feront que vous jalouser. » Et les regards qui s'amoncellent autour d'elles prennent un peu plus de réalité. Ils ne froncent pas les sourcils, la plupart. Ils épient et elle sent leurs veines qui explosent. Elle sent les doux regards des hommes qui ne souhaitent que l'enserrer, et les meurtriers coups d'oeil des femmes qui les accompagnent, elles qui ne souhaitent que l'étrangler. La beauté est dangereuse. Et là encore, ça lui hérisse brusquement l'échine. « La sagesse n'est que synonyme de violence et trépas, ces derniers temps. » Références au Manoir qui a recueilli tant d'hémoglobine, tandis qu'elle tentait d'obtenir enfin quelques réponses.




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suicidal caress | yuliya & fiona - Dim 7 Oct - 0:37

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suicidal caress | yuliya & fiona - Dim 7 Oct - 8:57

Fiona Killough a écrit:



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