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heute treffe ich einen herrn, der hat mich zum fressen gern ft. artyom

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bratva
Vitali Babanine
BLAZE : poiscaille
CREDITS : ava par kawaiinekoj, sign par anaëlle
FACE : ben mendelsohn
DOLLARS : 2488
SACRIFICES : 171
PORTRAIT : heute treffe ich einen herrn, der hat mich zum fressen gern ft. artyom Tumblr_oizcoj76Ot1vm75alo5_250
ANNEES : 50 ans
CŒUR : dans les chaussettes ; sûrement encore en instance de divorce, sans même le savoir
RÉINCARNATION : le babaï, ogre slave qui enlève les ptits enfants
TALENT(S) : il a du charme et il fait d'excellentes juliennes de légumes
FACTION : mouche à crotte de la bratva
OCCUPATION : "à l'obsesja, je nourris la moitié d'arcadia avec l'autre moitié"
GENÈSE : novum
TALON(S) D'ACHILLE : la bonne chair
JUKEBOX : du hast + RAMMSTEIN + immortal + MARINA
bratva
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heute treffe ich einen herrn, der hat mich zum fressen gern ft. artyom - Jeu 14 Mar - 20:15



heute treffe ich einen herrn, der hat mich zum fressen gern

Il paraît que tu as le regard bleu de ton père et le port de tête de ta mère. Rien de bien fou, quand on sait que dans certaines familles, c’était la propension à gouverner ou même l’instinct de survie qui se transmettait de génération en génération. Il n’y avait qu’à voir Oksana et son rejeton ; il n’y en avait pas un moins charismatique que l’autre, que ça ne t’aurait pas étonné qu’ils se soient tous deux auto-engendrés (comme seules les divinités savent si bien le faire).
Toutefois, dans le cas d’Artyom, tu le crains peut-être encore plus que sa mère, du fait que tu n’ais pas d’antécédents sentimentaux avec lui. Oksana, quoi qu’elle puisse dire et médire à ton propos, avait été ton épouse, dans une autre vie. Ça avait été bref et intense mais vous vous étiez aimés, d’une certaine manière, elle t’avait trouvé quelque chose. Quant au fiston, tu ne l’avais rencontré qu’à de rares occasions, et la plupart du temps, pas forcément à ton avantage.

Cela dit, depuis peu, tu avais attiré son attention, brillant de cette idée de faire disparaître les corps des détracteurs de sa mafia en les bouffant. Un heureux hasard, qui avait mené les pas de ses sbires à ta porte, alors qu’ils cherchaient à mettre la main sur un traître récemment porté disparu.
Et qu’elle ne fut pas ta surprise de découvrir que, plus que de se réjouir de ton éclat de génie fugace (avec la parcimonie des gens puissants, bien sûr), Artyom y avait même pris part, en tant que client de ton restaurant de l’horreur. Tu ne t’en étais toujours pas remis, aujourd’hui encore. Cependant, si tu devais encore gagner ses faveurs, tu ne devais rien laisser paraître. Il te faut te construire un semblant de dignité, feindre être désintéressé par ses faveurs. Le bougre ne doit pas être dupe pour autant, hein, il doit même avoir l’habitude, du fait de son couronnement. Cela dit, tu aimes à penser qu’il se satisfait que tu mettes les formes à vos petites sauteries gustatives.

Effectivement, c’était assez déconcertant de voir les manières que vous faisiez pour un dîner aux chandelles de cannibales. Il suffisait de voir l’envers du décor pour comprendre qu’il vous manquait à tous les deux quelques fusibles cramés, du fait sans doute, de vos cohabitations transcendantales.
Ainsi, de temps à autre, l’un de ses hommes de main venait frapper à ta porte en pleine nuit, pour disparaître aussitôt, laissant sur ton paillasson plusieurs sacs poubelles bourrés de types ayant oublié de régler leurs dettes de jeux de trop… Et toi de devoir passer le reste de la nuit à nettoyer leur bordel ; ils ne mettaient vraiment pas les formes quand ils butaient des gens, à la Bratva. A croire que la mode slave voulait qu’on fasse le plus de dégât possible.
L’idée était que tu devais servir les restes à tes futurs invités ; seulement, parfois, le cadavre était dans un tel état que tu pouvais difficilement le cuisiner autrement qu’en saucisse grossière.

Ceci dit, pour l’enfant terrible (qui avait accessoirement le même âge que toi, élément révélateur vis-à-vis de ton mariage court et intense avec Oksana), tu réservais les meilleurs morceaux et les plus tendres abats, au cas où ne lui vienne la saugrenue mais séduisante idée de te penser raffiné. Et raffiné tu en as la dégaine, ce soir, enrubanné dans ton costume en velours, comme on te voyait rarement. On aurait pu difficilement croire que l’heure précédente, tu démantelais au hachoir, en calbut sous ton tablier de boucher, le tronc de ton dernier kidnapping, baignant à présent élégamment dans sa sauce maison. Pour l’occasion, tu avais fermé la boîte de nuit et dressé une table au milieu de la piste de danse.
Dans le fond, ça t’amusait aussi, de mettre tes services à disposition de gens de goût comme Artyom. Ça changeait des carpaccios préparés à la va-vite à balancer à la gueule de l’autre clébard de tueur à gages.
Tu ne t’essuyais les mains fiévreusement après ton pantalon de costume qu’à l’idée d’ignorer si la tête couronnée de la Bratva te payait une petite visite de courtoisie, ou s’il nourrissait davantage d’arrière-pensées.
Et des arrière-pensées, oh toi, tu en avais ; mais elles ne relevaient pas vraiment du domaine politique, à voir comment tu t’accordais un moment de relâche, alangui sur le comptoir du bar, une clope au bec, en attendant que ton invité de marque ne pointe son derrière, dans ton établissement, en attendant que ce soit sur ta figure…


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