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De plomb et d'or (Libre)

 :: abandonnés
mimitueuse
Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2702
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : De plomb et d'or (Libre) Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
RUNNING GUN BLUES : De plomb et d'or (Libre) 3EjRVfqZ_o
"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

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"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

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“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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mimitueuse
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De plomb et d'or (Libre) - Lun 8 Oct - 0:10

personnage:



De plomb et d'or
At the heart of every legend there is a grain of truth.”



Paris, rue Saint-Germain, 23 septembre 1410.

Elle se glissait dans les rues de la ville, laissant les chaussures taper sur les pavés mal entretenus de Paris. Les crieurs étaient encore présents, en cette fraîche matinée d’automne, à raconter les dernières nouvelles, à quémander quelques pièces pour survivre, un peu d’or, ou un peu de nourriture. Les vêtements délabrés pour certains, pour ceux donnant les nouvelles aux plus pauvres, là où les plus riches se payaient un homme ou un enfant à domicile, pour ne pas avoir à se déplacer dans les ruelles crasses de la ville. La gamine ne s’attardait pourtant plus sur les éclats de voix, sur l’odeur d’urine fermentée qui envahissait les lieux, ou sur les rats qui couraient le long des maisons, passaient entre les jambes des passants. Elle s’y était habituée l’orpheline, à l’horreur, à toutes ces choses dégueulasses auxquelles elle faisait face depuis des années. Depuis aujourd’hui, vingt-cinq très précisément. Comment savait-elle ? Parce qu’il y avait un an, jour pour jour, elle était auprès d’un vieil homme, tenant une herboristerie, lui ayant fixé cette date-là, pour prendre un an de plus. C’était l’occasion pour lui, et l’enfant, elle s’était dit qu’elle garderait cela… Comme une tradition. Comme un point de repère dans une existence bien fragile…

Elle allait être en retard. Une église non loin sonnait neuf coups, preuve que les neuf heures étaient désormais passées. La démonstration commençait dans moins d’une trentaine de minutes, et elle ne pouvait pas se permettre d’être en retard. Un sourire se dessina sur ses lèvres à l’usurpatrice, à celle qui avait mis des mois à mettre son plan en place. Elle était rusée la gamine, mais il fallait l’être, pour survivre aussi longtemps, prisonnière de la rue et de ses sévices. Il fallait savoir endurer, saisir les opportunités. Et elle en avait eu Alice. Y’avait eu ce job offert, proposé, pour aider au rangement des plantes et des ouvrages, tous écrits à la main. Jamais elle n’en avait vus auparavant la gamine, jamais elle n’aurait pu les décrypteur, si l’homme ne lui avait pas appris à lire par la même occasion. Et au-delà, il y avait ce qui l’avait transcendée, essence divine parcourant le corps, mémoire grattant sous le derme, bouffant par instant la conscience purement humaine. Hécate se murmurait dans le creux de l’oreille. Et Hécate avait une légende à écrire, bien qu’Alice n’en sache rien…

La robe était ternie, passée depuis bien longtemps, la couvrant à peine face au vent frais qui balayait la ville. Mais elle s’en foutait, car le rendez-vous était plus important que les doigts de pied gelés, ou un ventre vide.

Le lieu était somptueux, bien trop pour l’enfant, mais elle se dirigea droit vers la salle servant de salle d’exposition. La machine était là, et le plomb posé juste devant. Le tablier usé fut posé sur son corps, pour protéger le reste des lambeaux de vêtements. Comme si c’était nécessaire.

Elle voyait les corps arriver, les vestes trop bien taillées, les perruques et parures. On la détaillait, on laissait des grimaces de dégoût apparaître sur les visages, des mouchoirs se poser sur les narines. Qu’importait. La voix s’éleva, trop sûre d’elle, trop en décalage avec l’enveloppe frêle qui faisait face à la foule, aux puissants. « Bonjour à tous, et merci d’être venus jusqu’ici. Aujourd’hui, j’honore la mémoire de mon père, Nicolas Flamel, en vous présentant sa dernière invention. » Mensonge. Tout n’était que mensonge. Elle n’était pas sa fille. Elle n’était rien d’autre qu’une gamine errante, détruite par la vie depuis bien longtemps. « Devant vos yeux, le plomb deviendra or. » Et ta vie s’élèvera. Juste pour une fois, elle ne traînera plus dans la boue.

La boule de plomb fut glissée dans l’encoche prévue à cet effet, et la terrible machinerie se mit en place. Bruit d’enfer, jusqu’à ce que le métal jaunâtre réapparaisse de l’autre côté. Et elle le récupéra, étincelle de pouvoir qui glissait sur la pierre, la transformant littéralement en or. Un joailler s’en empara, l’examina. Le souffle était retenu dans l’assistance, mais Alice ne se départissait pas de son sourire. Hécate y arrivait toujours, et le verdict tomba dans ce sens.

Elle y gagnerait sa liberté à ce petit jeu, tant que les pouvoirs réels restaient masqués…


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De plomb et d'or (Libre) - Sam 20 Oct - 23:16



hecate & eros

And I love you. One word, one look and I love you.  


On lui a dit qu'un spectacle où le plomb deviendrait d'or se préparait rue saint-germain. Il n'a pas fallu grand chose pour titiller la curiosité du vaurien du quartier de Montmartre. Il aime tout ce qui est clinquant le gosse, il touche à tout, vole tout, chaparde tout, une vraie pie qui se fait plaisir à chaque rue de Paris. 16ans, le visage émacié, la lèvre fendue et les joues salies par la poussière, ses pieds foulent le sol rapidement, à la recherche du lieu de merveille. Il veut l'or François, il veut sentir les pièces dans ses doigts, faire les poches des riches marchands, s'amuser à triturer les papiers, piquer, voler, dérober. Il veut tout ce qui est brillant, tant pis si c'est du toque, il voit, veut, prend.
Il y a du monde à l'entrée, il n'a aucune difficulté à se glisser parmi les silhouettes, les mains qui déjà virevoltent sous les manteaux, se glissent dans les poches. Il y trouve une pièce, puis un bout de pain qu'il grignote avec fureur. Il a faim le saltimbanque, si faim que son estomac crie encore plus fort après cette maigre bouchée. Et puis il y a une voix féminine, douce, délicate. Et puissante. Il s'approche, cherche à voir d'où viennent ces mots et comprend que le roi du spectacle est une reine. Une princesse qui fait bourdonner son coeur à l'enfant. Il marque une pause, les pieds incapables de continuer comme si quelque chose venait de le frapper en plein poitrail. Non, en plein myocarde.  Adolescent épris en un regard, coeur qui crépite, palpitant qui éclate. Elle est belle, sa voix est comme un poème en plein été, murmuré sur les rives de la Seine. Les mots, il ne les écoute même plus, il s'approche encore un peu, pupilles sombres, irradiantes sous les émotions que lui procurent la belle. Ce n'est même pas la boule d'or qui le rend dingue le petit voleur, c'est bien le visage de la jeune femme, ses traits qui la rendent unique, sa toute petite taille et sa chevelure qui ondule sur ses épaules. Elle est belle, belle, belle et plus il la regarde François, plus il a le coeur qui palpite. Et c'est comme une poussière d'or qui s'évapore de sa chair, l'habille, le fait scintiller comme un bijou tant convoité. Visible par tous, la poussière est réelle, l'enfant des rues qui est d'habitude invisible, devient le centre du monde sans qu'il en soit conscient. C'est son odeur, sa flagrance qui intercepte les esprits. Il sent l'Amour, il a l'odeur de la joie intense, du plaisir bouillant. Mais il ne voit qu'elle le gosse, que cette femme qui vient de changer le plomb en or. Que cet Ange pour qui il vendrait toutes ces breloques. Et le coeur qui bourdonne et le parfum d'Amour qui ondule dans l'air, paillettes dorées qui habillent la peau crasseuse de l'adolescent. 16ans, il a cru a un vin mal passé, quelques jours la tête broyée sous une douleur violente, comme si on lui hurlait dans la caboche, comme si quelque chose tentait de l'écarter de sa propre existence. 16ans et à la rue, incapable de comprendre et de savoir que c'est Eros, Dieu de l'Amour qui la choisit lui, pour être son vassal. Et c'est dans un coup de foudre que le Dieu grec s'éveille, que l'Amour prend place dans la carcasse du voleur de Montmartre. Un coup de foudre qui est sur le point de créer la première orgie en plein quartier saint germain. "Vous êtes merveilleuse..." qu'il murmure François, au plus près de la scène, là où sa belle est toujours et là où il rêve de la rejoindre. Mais des paumes grossières s'agrippent à ses hanches et il est obligé de foutre un coup de coude pour empêcher de se faire attraper. "Heeee, doucement ! Madame, continuez s'il vous plait... Mais laâchez moi ! " Mais on n'abandonne pas l'Amour, encore plus quand sa peau est dorée et que son odeur est aussi sucrée qu'une poire juteuse, qu'une pomme jamais touchée.

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CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
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TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
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OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
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De plomb et d'or (Libre) - Mer 14 Nov - 0:00

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De plomb et d'or
At the heart of every legend there is a grain of truth.”



Paris, rue Saint-Germain, 23 septembre 1410.

Dos droit, prestance qui n’allait pas avec le corps fin dont la récurrence s’était emparée. Alice n’était qu’une gamine, qu’une enfant orpheline que la rue avait brisée. Hécate lui avait offert une assurance qu’elle était loin de ressentir, quitte à se perdre dans les souvenirs et les sensations qu’elle arrachait à la déesse. C’était grisant, la sensation de puissance qui se perdait dans ses veines, elle qui n’avait jamais rien connu de tel. Et quand les doigts s’étaient posés sur le pauvre caillou de plomb, le don avait coulé du derme, rendant le métal bien plus brillant qu’habituellement. Et toutes les personnes entre les mains desquelles tombait l’or attestaient de sa véracité. La gamine ne les avait pas trompées sur la marchandise. Dans les pupilles de la haute société se lisait l’appétence pour l’argent, et tout ce qu’ils pourraient tirer de la machine, sans savoir à quel point ils se faisaient rouler. Et Alice, de son côté, elle avait lancé la légende Flamel, sans même s’en rendre compte. L’Alchimie allait avoir de beaux jours devant elle…

Puis une silhouette bouscula le beau monde. Sur le coup, elle n’y prêta pas attention, ne lâchant pas une seule seconde la pépite d’or créée de ses pupilles. Au prix où elle allait vendre le tout, c’était peut-être rien, mais mieux valait qu’elle garde un œil dessus.

Puis y’eut des cris, des propos qui l’attirèrent. Papillon de nuit prêt à se brûler les ailes, à se poser sur la lumière d’un réverbère bien trop puissant, dans un monde où l’électricité n’existait pas encore. Elle finit par lever la main, envoutée, lançant les mots quittés ses lèvres : « Laissez-le ! » Trop forte, elle sortait du rôle qu’on lui avait attribué, à donner des ordres à des personnes de rang plus élevé. Pourtant, aucun ne chercha à la contredire. La beauté de l’arrivant subjuguait tout le monde. En quelques pas, elle quitta l’estrade en bois sur laquelle elle s’était perchée. Les pupilles détaillèrent les traits de l’adolescent. Bien plus jeune qu’elle, pourquoi n’arrivait-elle pas à s’en détacher ? La déesse en son sein murmura, pour la guider, mais il fallait croire que l’esprit n’était plus très clair… « Comment t’appelles-tu ? » Sourire qui se glissa sur les lèvres, alors que les doigts remettaient des mèches de cheveux à leur place. « Je ne pense pas t’avoir déjà rencontré… » Il n’était pas un client, mais sa tenue le trahissait. Gamin des rues, survivant comme il le pouvait… Le miroir de sa vie, souvenirs douloureux qui s’ancraient dans la mémoire…


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De plomb et d'or (Libre) - Ven 14 Déc - 9:19



hecate & eros

And I love you. One word, one look and I love you.  


Elle est belle la dame, dans sa robe un peu grise, nuances d’un Paris souillé. Elle est belle et elle le regarde avec les mêmes yeux amoureux que tous les autres dans la salle. François a beau essayé de s’extirper des doigts trop pressants contre ses bras, il n’y arrive pas. Il chahute un peu, tente de se faufiler et il sait qu’il pourrait partir en courant et fuir hors de leur portée. Mais disparaitre de la salle, c’est aussi la perdre de vue, elle, la jolie poupée. Alors il n’en fait rien, accepte qu’on le dévore des mains, qu’on appuie sur sa chair, qu’on cherche à l’emprisonner, qu’importe s'il peut garder ses yeux sur le joli visage de la magicienne, il accepte de se laisser dévorer. Et quand elle descend de son piédestal, le même regard hypnotisé et le même besoin de l’effleurer, le jeune voleur a un sourire qui s’éclaire comme le soleil en plein mois d’été. Sa voix est comme un caramel, de ceux qu’il dérobe sans que le boulanger puisse le rattraper. Il veut encore l’entendre François, il veut se rappeler à jamais du timbre de sa voix, à la jeune femme.
Elle remet en place quelques mèches de cheveux alors qu’autour d’eux, ça s’échauffe, ça s’embrasse, ça tente de se rapprocher du gamin pour accaparer sa beauté. Il brille, comme un brasier, comme une flamme qu’on ne peut éteindre avec de l’eau. Y’a que la fatigue et la douleur au sein de son myocarde qui vont stopper le charme.  « Vous êtes belle… » Incapable de répondre à sa question, l’Amour est amoureux et on ne peut contrer le sentiment quand on en est à l’origine. Et puis il la voit, la main qui attrape l’épaule de sa douce, qui touche sa peau pour la pousser brutalement et la remplacer. Un homme prend sa place, dévore son espace vital et lui fait perdre les yeux de son aimée.  « Mais… Non ! Madame ?! » Madame, Madame qu’il crie, encore et encore alors que la foule s’agglutine et qu’il perd la maitrise tandis que les secondes défilent. Emporter par la vague humaine, le corps qui crépite, le coeur qui explose, la poussière devient plus vibrante, plus lumineuse, plus mortelle aussi.  « Madame !! » qu’il crie l’enfant, alors qu’on le porte, le touche, le griffe. On le veut, on l’aime, comme une pomme tentatrice qu’on retrouve enfin après des années de perte. Et il hurle une dernière fois François, un cri du coeur, de ceux qu’on n’entend jamais. Et tout s’arrête en un claquement de langue. Les corps se stoppent, les mains ne grappillent plus, les hommes tombent au sol, sous une fatigue brulante. Et lui... Lui il reste debout, reposé au sol, les pieds ancrés dans la terre, le coeur anesthésié par le dieu qu’il vient tout juste de rencontrer.  Et y’a surement que la silhouette gracile de la magicienne qui le fait tenir debout, au fond de la salle, à peine entourée de quelques curieux qui ont réussi à contrer l’éclat violent de l’amour furieux. « Je m’appelle François… Et vous Madame ?» Paris a des allures de Vérone, Romeo et Juliette n’étaient rien comparés aux enfants de la rue Saint-Germain. Quand on aime, on ne meurt pas. On survit pour à jamais regarder l’autre dans les yeux, et ne pas oublié ce que ça fait, de tomber amoureux.

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De plomb et d'or (Libre) - Dim 23 Déc - 3:25

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Paris, rue Saint-Germain, 23 septembre 1410.

Elle le voyait s’éloigner, se faire presque happer par la foule, malgré l’ordre qu’elle venait de donner. Il était apprécié, on voulait le regarder, le garder le plus près de soi. Et Hécate, dans un coin de l’esprit d’Alice, elle cherchait à réfréner l’impact de l’autre divinité sur le corps de son hôte, à la mettre en garde sur le don face à elle. Mais Alice, elle n’était pas cette petite voix, ces souvenirs qui remontaient par instants, loin d’être les siens. C’était la déesse qui tentait de combattre l’influence de l’autre, qui refusait de devenir dépendante. Sauf que l’humaine n’avait pas la puissance nécessaire pour faire face à l’Amour. Divinités primordiales puissantes, dont les hôtes courbaient l’échine pour leur laisser la place, sans aucun contrôle. Belle… Léger sourire sur les lèvres, étonnée par les propos, elle qui avait toujours été invisible dans la crasse de la ville. Les joues se colorèrent de rose, douce gêne qui l’envahissait. Quelques balbutiements, avant que la déesse ne lui fasse récupérer un peu de contenance : « Je… Merci. Tu es… »

Main sur l’épaule, phrase coupée en son milieu, alors que le corps se retrouvait propulsé en arrière. Roulade sur l’estrade, et la douleur à l’épaule lui indiqua que sa chute n’avait pas été des meilleures. Merde. Entorse certaine, elle s’en moqua cependant sur le coup. Ce n’était pas la première blessure qu’elle récupérait Alice, pas après vingt-cinq passées dans les rues de la ville. Au moins, le coup eut le mérite de lui remettre un peu les pensées en place. Certes, le pouvoir continuait de faire effet, et elle cherchait dans la foule la silhouette de l’adolescent. Il devait être au milieu de ce groupe, à quelques mètres d’elle… Mais aucun pas ne fut fait dans sa direction. On l’attrapa à nouveau, la maintint dans un coin. Quelques personnalités importantes, qui semblaient avoir besoin de l’or qu’elle pouvait produire, du plomb qu’elle pouvait prononcer. Et certainement voyaient-ils le gamin comme un obstacle.

Et tout redevint silencieux, soudainement, menant ceux l’entourant à s’interroger. Que s’était-il passé ? A quoi avaient-ils assisté ?

Le gamin se rapprocha, déclina son identité. François… Et ce fut à son tour, de chercher à faire quelques pas. On tenta de l’arrêter, à nouveau. Mais tous ceux posant la main sur elle virent leurs doigts se brûler, ou tout simplement disparaître. « Alice. Moi c’est Alice. » Alice qui se perdait dans le monde des merveilles… Et dans les pupilles de l’adolescent. Brûlures dans les iris, et elle finit par attraper le poignet du garçon. « Je crois qu’il faut mieux qu’on y aille maintenant… On va être poursuivi sinon quand tout ce beau monde se réveillera. » Puis, c’était un peu des pouvoirs magiques de sorciers qu’il venait d’utiliser lui, aux yeux d’un monde très catholique… Les pas s’allongèrent, malgré la petite taille d’Alice, toute menue. Dans la rue, ils pouvaient respirer. Dans la rue, ils n’avaient plus à regarder par-dessus leur épaule, ou à s’intéresser aux autres. Y’aurait qu’eux. « Ca fait longtemps que tu fais ça ? » Elle se demandait quand même, si c’était nouveau, ce truc qui faisait que les gens voulaient se l’arracher. C’était violent. C’était puissant. Et c’était digne de beaucoup de grands dieux, quand on y pensait. Même si elle n’en parlerait pas, s’il ne savait pas déjà. Ce n’était pas à elle de le faire. Puis elle n’était pas des plus pédagogues.

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De plomb et d'or (Libre) - Dim 30 Déc - 18:11



hecate & eros

And I love you. One word, one look and I love you.  


Ils disparaissent les deux jeunes gens, se font tout petits, plus qu’ils ne sont déjà, découvrent la rue sombre et sinistre et oublient la lumière qu’ils viennent de créer dans la salle de spectacle. François est fatigué, les yeux sont grattés du poing fermé. Il a le corps meurtri, quelques traces de doigts ici et là, des griffures envieuses, pleines de passion et de rage. Les cheveux sont fous aussi, tout comme les prunelles qui brûlent encore sous la flamme divine. La main ne lâche pas celle d’Alice. C’est si joli comme prénom, Alice, ça ne lui rappelle rien de vilain, ça ressemble à délice. Une vraie gourmandise Alice, toute jolie malgré la crasse. François, il voit au delà de ça, encore plus depuis quelques minutes, comme si les yeux clos depuis des années, venaient de s’ouvrir sous une lumière délicate. Il a l’impression de voir différemment le gosse de rue, de percevoir ce que les autres gardent en eux, la pépite qui les rend différents, uniques, magnifiques malgré ce monde qui leur cris l’inverse à chaque essai de se montrer réellement.

Face à la question, il fronce un peu les sourcils, ne comprenant pas où Alice veut en venir.  « Chaparder ? Bah non… » Il baisse un peu le menton, la moue délicate que la divinité a toujours cherché chez ses vassaux.  « J’veux dire, tous les matins… Et les après midis. Et quand l’soleil dort.  » Il hausse les épaules, prêt à conclure avant de sourire à nouveau à la jeune fille.  « De tout temps quoi ! » Oui, les mains trainent à chaque fois qu’il se réveille, pour manger, pour s’habiller, pour boire, pour jouer aussi. Il aime ça, laisser ses doigts grappiller les poches des inconnus, appréciant particulièrement les froufrous des dames dans lesquels elles cachent leur bourses pleines de pièces d’argent.
La main se relève vers le visage de la jeune magicienne, les doigts graisseux qui retirent un peu de poussière de la joue rosie sous le froid de Paris.  « T’avais un peu de terre…. » Excuse lamentable, il s’en rend compte l’enfant, et rougie face au geste.  « Mais normalement, les gens, y’ voient pas quand j’leur fais les poches. Trop occupés à zieuter des dames comme toi » Oui, François, il remercie les jolies filles comme Alice, qu’elles soient riches ou pauvres, nues ou habillées. Les hommes sont trop accaparés par leur décolleté et les pommes qu’elles ont en dessous pour faire attention aux doigts chapardeurs du gamin de Montmartre. Alors il ne comprend ni ce qui vient de se passer, ni ce qu'Alice lui demande. Tant pis, qu'elle continue de lui parler, qu'il puisse lui, continuer de la regarder.

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PORTRAIT : De plomb et d'or (Libre) Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
RUNNING GUN BLUES : De plomb et d'or (Libre) 3EjRVfqZ_o
"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

De plomb et d'or (Libre) 2ncv

"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

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“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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mimitueuse
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De plomb et d'or (Libre) - Sam 16 Fév - 0:26

personnage:



De plomb et d'or
At the heart of every legend there is a grain of truth.”



Paris, rue Saint-Germain, 23 septembre 1410.

Le corps se faufilait entre ceux des adultes, bien trop occupés à regarder au-dessus de la tête des gamins. Et puis, ils passaient inaperçus les deux, avec les vêtements délavés, rapiécés. Alice qui pensait pouvoir s’en sortir aujourd’hui, jouer dans une autre cours à l’avenir… Cependant, elle ne savait pas qu’elle venait d’inscrire ce faux père dans la légende, celle des Alchimistes. Hécate ronronnée sous la carne, fière de ce qu’elle avait accompli. C’était toujours une source d’amusement, de connaissances infinies, que de revenir sur terre encore et encore. Dommage que les réincarnations finissent souvent par mourir dans d’atroces souffrances…

Et elle cherchait à comprendre petite Alice, ce que lui savait. Sur lui-même, sur l’âme qui s’était infiltrée dans son corps et dans son cœur. Néanmoins, il n’était qu’un enfant des rues, comme elle, volant pour survivre, manipulant pour vivre une journée de plus, dans la misère. Elle se reconnaissait dans les pupilles de François, miroir étrange de leur réalité, et d’eux-mêmes. Et elle se rendait compte la gamine, que s’il n’y avait pas eu Elle, la mort l’aurait cueillie bien plus tôt. C’était ses pouvoirs, sa force qui l’avaient fait se relever, et essayer de s’en sortir malgré tout. Même si le sort ne lui était guère favorable à première vue, elle n’avait qu’à le forcer, non ? « Je parlais… De ce que tu avais fait ce soir. » Sourire, et elle assénait les coups, sans réellement réfléchir aux conséquences, humaine impétueuse et spontanée qu’elle était. « De ton pouvoir. » Bonjour, je traumatise des ados. Si Hécate était connue clairvoyante, elle ne s’embarrassait guère d’émotions ou d’empathie. Perséphone en avait fait les frais, non ?

Il l’approcha, il la toucha, contraction des muscles instinctive. Encore une fois, elle n’aimait pas les contacts initiés par les autres, même si l’attirance et ce qu’elle estimait être un pouvoir avaient évité une catastrophe. « Y’a pas d’excuses à trouver. » Minimiser le geste, puisque de toute façon, elle n’était pas capable d’agir autrement. Les pupilles continuaient de s’accrocher à celles du plus jeune, à se perdre dans l’innocence qu’elles acclamaient. Elle s’y brûlerait les ailes l’humaine, emporterait avec elle la déesse. Si l’une chutait, l’autre suivrait. Courant d’air frais s’engouffrant dans la ruelle, fouettant les joues rougies par l’émotion. Au moins, ça lui donnait une excuse pour la couleur, autre que la réalité.

Et elle ne put s’empêcher de réagir, à la suite des mots de François. La tête se secoua, la réponse cingla presque. « Je ne suis pas une dame. » Vérité bâtarde mais réelle, dont elle avait pleinement conscience. Elle n’avait pas la tenue, pas le physique, pas le port-altier des nobles ou des vraies dames. Elle, son truc, c’était de se plonger dans les bouquins, de chercher à comprendre le monde l’entourant. « Je suis juste une fille qui tente de s’en sortir comme elle peut. Ils n’ont de l’intérêt que pour l’or ces gens. » La preuve avec sa démonstration, non ? On s’en moquait pas mal de qui elle était. Mais on était intéressé par ce qu’elle pouvait faire…


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De plomb et d'or (Libre) - Sam 23 Fév - 16:47



hecate & eros

And I love you. One word, one look and I love you.  


Elle rougit la dame, et il se sent un peu mal à l’aise François, de l’avoir touché sans son accord. Même si ça ne la dérange pas, c’est malpoli, il le sait et ça le gêne plus qu’en habitude. Car Alice, elle n’est pas comme celles qu’il vole, elle n’a pas tous ces froufrous et capes qui dérobent milles et une merveilles sans en donner aux autres. Egoïstes qu'il aime murmurer François. Alice est une dame mais une dame différente et rien que pour ça, le jeune adolescent ne peut s’empêcher de vouloir lui faire la cour comme tous ces gentilshommes qui ont les poches pleines et les moustaches bien dessinées sur leur visage buriné. François n’a pas de moustache lui, il a essayé de s’en laisser pousser une mais jamais un poil ne s’est montré sur son visage. Malédiction d'un jeune homme qui a peut-être 16ans mais encore le visage d’un gamin.
Il fronce les sourcils sous la question, la bouche en coeur, le menton haut. Le pouvoir ? Quel pouvoir ? C’est elle la magicienne, pas lui ! Elle, la grande dame qui fait apparaitre de l’or et des pièces, pas lui. J’n’ai pas de pouvoir moi, j’fais que voler les gens ou les épiciers… Pour les pommes ! Pour les caramels aussi, mais il ne le dit pas, sait que c'est mal de voler des choses que mêmes les nobles ne peuvent se payer. Pourtant, il a bien vu ce qui s’est passé ce soir, il a compris que quelque chose avait changé car jamais les gens ne l’ont touché de la sorte. Oui, on lui a déjà dit qu’il avait une jolie bouille et qu’un petit gars comme lui, c’était dans les tavernes et les lits qu’on devrait le mettre, pas dans les rues. Mais jamais il n’a écouté ces dires, jamais il ne les a suivi.Et quand j’dis dame, c’est parce que t’es jolie Alice. Logique imparable pour lui, car les femmes de son niveau sont souvent dans les rues, à mendier ou pire à se vendre comme on le lui a proposé. Malades, rougies par l’alcool, sales et blessées, peu de filles ressemblent à Alice dans les quartiers malfamés de Paris. Ou alors ce n’est que l’amour qui parle, le coup de foudre qui se déverse trop vite de ses lèvres innocentes.

Le nez baissé, il le fronce en relevant les yeux vers la jeune fille, intrigué par ce qu’elle lui a dit juste avant. Mais c’est vrai que… J’n’ai pô compris pourquoi ils me touchaient tous, ils… C’était bizarre. Toi aussi ça te fait ça ? Pour ça que j’te trouve jolie ? Seconde logique imparable, second malaise qui fait rougir les joues de l’ange à peine est-il arrivé en son sein. Et la regarder avec cet air curieux et qui ne comprend rien, comme sur scène tout à l’heure, comme lorsque le don s’est activé et que les coeurs se sont heurtés au sien.

personnage:
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mimitueuse
Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2702
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : De plomb et d'or (Libre) Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
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"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

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De plomb et d'or (Libre) - Jeu 14 Mar - 20:46

personnage:



De plomb et d'or
At the heart of every legend there is a grain of truth.”



Paris, rue Saint-Germain, 23 septembre 1410.
Il était étrange, cet adolescent. Elle percevait la nature divine Alice, en restant à l’écoute de celle qui l’habitait depuis des années à présent, qu’elle avait appris à apprivoiser auprès des divers maîtres, mais lui ne semblait pas se rendre compte de ce qui se passait. Pupilles papillonnant sur celles du garçon, attiré comme jamais par l’aura qu’il déployait. Pouvoir intense pouvant faire ployer la divine qu’elle était, au grand dam d’Hécate elle-même, qui pestait dans un coin de sa tête. Elle n’aimait pas sa voix la gamine, elle n’aimait pas tous les entendre murmurer, psychose assassine qu’elle portait depuis ses seize ans. Orpheline des rues qui avaient toujours eu la chance d’être recueillie depuis cet âge, dépassant rarement les quelques mois à leurs côtés. La solitude était un étendard qu’elle soulevait entre ses doigts détruits, en toutes circonstances. Indomptable, rebelle, elle n’avait pas ce calme et cette sagesse qui seyaient à merveille à la déesse des ombres en elle. Fallait croire que les dieux ne finissaient pas toujours dans des corps et esprits semblables aux leurs. Elle n’en savait rien sur ce point Alice, ne prêtant que peu attention aux éclats qu’on lui montrait dans ses rêves. Pouvoir latent dont elle ignorait tout, préférant mettre tout cela sur le compte de ce qui lui rongeait déjà le cerveau. Un peu plus, un peu moins de folie…

Pas de pouvoir. Pas de pouvoir. Si un jour on lui avait dit qu’elle devrait être pédagogue, et apprendre à quelque d’autre, elle aurait juste ri, avant de partir. Personne n’avait rien à apprendre d’elle. Elle volait juste les connaissances en même temps que la nourriture. Ruse pour survivre, pour espérer un jour s’élever, avoir sa place dans un monde qui ne l’acceptait pas. « Et t’as l’air donné pour ça. » Lui utilisait son physique, cette facilité à se glisser parmi les corps. Alice n’avait jamais réussi. Alors, elle avait faire semblant, elle avait manipulé son monde… Encore et toujours, comme pour se donner l’illusion de ne pas être seule. Compliment qui la gênait, la dérangeait. Ca semblait sincère, et c’était peut-être trop pour elle… « Tu es gentil. Mais j’pense pas être assez belle pour être une vraie dame. » Vie misérable, dans la crasse, bien qu’elle s’en sortait plutôt bien, avec son don. Fallait juste cacher les cicatrices qui se formaient sur le peau, au fur et à mesure des abus.

Bizarre. Il le percevait, petit à petit. Et peut-être devait-elle lui laisser le temps de la réflexion, pour plusieurs minutes. S’il venait avec des questions, elle pourrait y répondre… La tête se secoua, négatif par rapport à sa demande. « Moi je ne peux pas faire ça. » Pause. Regard qui se porta sur un caillou au sol, qu’elle récupéra sans attendre. « Mais j’peux juste me jouer des matières. » Vulgaire pierre qui se para d’or, réelle concentration dans le regard. Ca avait beau être devenu naturel avec le temps, de l’utiliser, pour obtenir quelque chose de pur, il fallait s’y attarder… Une fois satisfaite, elle le tendit à François. « Tiens, c’est pour toi. Pour te remercier. » Et le perturbait encore plus. Fait chier. Tant pis, tout ira bien…  

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